Livre Math Algebre Prof. Foade
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1-1 ENSEMBLES-RELATIONS
1- Définitions
On appelle ensemble une collection bien définie d’objets. Ces objets s’appellent
les éléments ou les points de l’ensemble.
Exemple : Q : Ensemble des nombres rationnels.
Un nombre α est un point de Q s’il existe un entier relatif P et un entier relatif non
𝑃
nul q tels que α = .
𝑞
L’ensemble E est inclus ou contenu dans l’ensemble F tout élément de E est
aussi élément de F.
On note :
Si E ⊂ F et F ⊃ E, on dit que E est égal à F
On note que E = F.
L’intersection de A et B
A ∩ B = {x 𝜖 E/ x ϵ A et x ϵ B}
La différence A – B = {x 𝜖 E/ x ϵ A et x ∉ B}
Propriété
A∪B = B ∪ A ;
A ∩ B = B ∩ A;
A ∪ (B ∪ C) = (A ∪ B) ∪ C = A ∪ B ∪ C
A ∩ B = B ∩ A;
A ∩ (B ∩ C) = (A ∩ B) ∩ C = A ∩ B ∩ C
A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C)
A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C)
𝐶𝐸𝐴∪𝐵 = 𝐶𝐸𝐴 ∩ 𝐶𝐸𝐵 , 𝐶𝐸𝐴∩𝐵 = 𝐶𝐸𝐴 ∪ 𝐶𝐸𝐵
A – B = A ∩ 𝐶𝐸𝐵 , 𝐶𝐸𝐵 = Ø ; 𝐶𝐸ø = E
1- Relations d’équivalence
Une relation R est une relation d’équivalence sur E si elle vérifie les axiomes
suivants :
xRx, ∀ x ϵ E (Réflexivité)
∀ x ϵ E ; ∀y ϵ E ; xRy => yRx (Symétrie)
∀ (x, y, z) ϵ E3 ; xRy et yRz => xRz (transitivité)
Soit un ensemble E muni d’une relation d’équivalence R.
La classe d’équivalence d’un élément x de E est l’ensemble des éléments de E qui
sont en relation avec x. on la note Cl (x) ou x ou cx.
x = Cl (x) = { y ϵ E/ yRx}
Propriétés
α ϵ E ; ∀ α ϵ Cl (α)
∀ (𝒶,b) ϵ E x E, aRb => Cl (𝒶) = Cl(b)
Cl (𝒶) ∩ Cl (b) ≠ Ø => Cl (𝒶) = Cl(b)
Preuve:
Les deux premières propriétés sont évidentes
Si Cl (𝒶) ∩ Cl (b) ≠ Ø => ℈ 𝛼 Cl (𝒶) = Cl(b)
𝛼R𝒶 et 𝛼Rb
𝒶R𝛼 et 𝛼Rb => 𝒶Rb
(𝒶Rb => Cl(𝒶)) = Cl(b)
2- Relation d’ordre
Une relation d’ordre R sur un ensemble E est une relation d’ordre si elle satisfait
aux axiomes suivants :
xRx, ∀ x ϵ E (Réflexivité)
∀ x ϵ E ; ∀ y ϵ E ; xRy et yRx => x = y (Antisymétrie)
∀ (x, y, z) ϵ E3 ; xRy et yRz => xRz (transitivité)
Remarque :
Le plus souvent une relation d’ordre sera noté ≤
Un ordre sera dit total lorsque ∀ (x, y) ϵ E2, on a un ensemble muni d’un ordre
total est dit totalement ordonné.
5- Fonction et applications
Soient deux ensembles E et F.
1- Définition
Une relation R et E vers F est définie sur E ou est une application de E dans F,
lorsque pour chaque élément x de E, il existe un élément y et un seul de F en
relation avec x
R est une application ∀ x ϵ E, il existe un seul y ϵ F / xRy de E dans F
f : E ––> F
x ––> y ; y est l’image de x par f, on écrit y = f (x)
Une relation qui est définie seulement sur une partie E1 de E est appelée fonction.
E1 est le domaine de définition de la fonction f.
2- Produit de composition
Théorème :
Soient deux applications f : E ––> F et g : F ––> G
i. Si g o f est injective, alors f est injective
ii. Si g o f est surjective, alors g est surjective
iii. Si g o f est bijective, alors g et f sont bijectives et on a (g o f)-1 = f – 1og – 1.
Propriété :
Pour toute partie A1 et A2 de E et toutes parties B1 et B2 de F on a :
f (A1 ∪ A2) = f(A1) ∪ f(A2)
f (A1 ∩ A2) ⊂ f(A1) ∩ f(A2) (égalité si f est injective)
f – 1 (B1 ∪ B2) = f – 1 (B1) ∪ f – 1 (B2)
f – 1 (B1 ∩ B2) = f – 1 (B1) ∩ f – 1 (B2)
f – 1 [f (A)] ⊃ A et f [f – 1 (B)] ⊂ B
f – 1 [𝐶𝐹𝐵 ] = 𝐶𝐸 f – 1 (B)
Exemple pour illustrer f – 1 [f (A)] ⊃ A
f : E = {0, 1, 2, 3, 4, 5} ––> IR
𝑥
x –> f(x) =
3
A = {3, 4, 5} : A ⊂ E
f(A) = {1}, f – 1 [f (A)] = f – 1 [{1}] ⊂ E et E ⊃ A
donc f – 1 [f (A)] ⊃ A
Partie stable : Soit une partie A et E muni d’une LCI notée *. On dit que A est
stable par la loi *, si ∀ x ϵ A et ∀ y ϵ A on a : x x y ϵ A.
Exemple 1 : Soit l’ensemble des nombres impairs. Cet ensemble n’est pas stable
par l’addition dans IR (3 + 5 = 8)
Cet ensemble est stable par la multiplication dans IR :
a impair => ∃p ϵ N/a = 2p + 1
b impair => ∃q ϵ N/b = 2q + 1
a x b = (2p + 1) (2q + 1) = 2(2pq + p + q) + 1 = 2k + 1
avec k = 2pq + p + q. On en déduit que a b impair.
Exemple 2 : Soient P[X], l’ensemble des polynômes à une indétermination ;
Associativité
La loi est * associative dans E si :
∀ (x, y, z) ϵ E3 ; (x*y)*z = x*(y*z)
Commutativité
La loi est * commutative dans E si :
∀ (x,y) ϵ E2 ; x*y = y*x
Elément neutre
La loi est * admet un élément neutre e dans E si : ∀ x ϵ E ; x*e = x et e*x = x
Symétrie ou inverse
Un élément x ϵ E admet pour symétrie ou inverse un élément x0 ϵ E si :
x * x’ = e ou x’* x = e.
Théorème 1 :
Si l’élément neutre existe pour la loi *. Il est unique
Preuve
Supposons que e et e’ soient deux éléments neutres pour la loi*. On a e*e’ = e et
e’* e = e => e = e’.
Théorème 2 :
Soit un ensemble E muni de la LCI* associative et admettant un élément neutre
e. si x a pour symétrique x’ et y a pour symétrique y alors x*y a pour symétrique
y’* x’.
Preuve : Montrons que (x * y) * (y’ * x’) = e
(x * y) * (y’*x’) = x * (y * y’)x’
= x * e * x’ = (x * y’)x’
= x * x’ = e
Distributivité
2-3 Groupes
Un ensemble G muni d’une loi ⊥ est groupe si :
i. La loi est interne
ii. La loi ⊥ est associative
iii. La loi ⊥ possède un élément neutre
iv. Toute élément de G possède un symétrique par la loi ⊥.
Si de plus la loi ⊥ est commutative, on dit que (G,⊥) est un groupe commutatif ou
abélien.
Exemple 1 : (IR, +) est un groupe abélien. L’élément neutre est 0 et le symétrique
est appelé opposé.
Exemple 2 : (IR* = IR – {0}, X) est un groupe abélien. L’élément neutre est 1 et
le symétrique est appelé inverse.
4- Anneaux
(A, ⊥,*), où ⊥ et * sont des lois de composition internes, est un anneau si :
i. (A, ⊥,*) est un groupe commutatif
ii. La deuxième loi * est associative
iii. La deuxième loi * est distributive par rapport à la première loi ⊥.
6- Idéal
Une partie d’un anneau (A, ⊥,*) est un idéal si :
i. ∀’ (x,y) ϵ I2 x ⊥ y ϵ I (stabilité de la loi ⊥)
ii. ∀ x ϵ 1, « symétrique x » ϵ I (pour la loi ⊥)
iii. ∀ x ϵ I a*x ϵ I, a ϵ A
7- Homomorphisme d’anneaux
Soient deux anneaux (E, ⊥, *) et (F, T, O)
Une application de E dans F est un homomorphisme d’anneaux si :
∀(x,y) ϵ E2 ; f(x ⊥ y) = f(x) T f(y) et f(x*y) = f(x) o f(y)
Un homomorphisme bijectif est appelé isomorphisme. Dans ce cas on dit que E
et F sont isomorphes
Théorème :
Tout nombre complexe Z = (a, b) se met sous la forme Z = a + bi
avec i2 = -1
b- Conjugué
Soit z = a + ib le nombre complexe a – ib est appelé le conjugué de :
z = a + ib et est noté 𝑧̅
𝑧̅̅̅̅̅̅̅ ̅ ; 𝑧𝑧′
+ 𝑧′ = 𝑧̅ + 𝑧′ ̅̅̅̅ ; ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅ = 𝑧𝑧′ 𝑧 𝑧̅ ̅̅̅̅̅
1
( )= ̅ ;( )=̅
1
𝑧′ 𝑧′ 𝑧′ 𝑧′
𝛳
O H X
3- Formule de Moivre
Z = cos 𝛳 + isin 𝛳 est un complexe de module |𝑍| = 1. |𝑍𝑛 | = |𝑍|𝑛 = 1 et A r g
(Zn) = nArg(z) + 2kπ = n𝛳 + 2kπ (k ϵ Z)
D’où zn = cos n𝛳 + isin n𝛳 et
i
si ei𝛳 = cos𝛳+isin𝛳 𝛳 est un nombre réel, on définit e 𝛳 par
ei𝛳. ei𝛳’ = ei(𝛳+𝛳’) ; (ei𝛳)n = ein𝛳
en particulier, eiπ = -1 car cos π = -1 et sin π = 0
ei2kπ = 1 car cos 2kπ = 1 et sin 2kπ = 0
Tout nombre complexe z = r(cos𝛳 + isin𝛳) s’écrit ainsi sous la forme
Z = rei𝛳 (forme exponentielle de Z)
Plus généralement, pour tout nombre complexe z = x + iy,
on a eZ = ex+iy = ex eiy= ex (cosy + isin y)
ei𝛳= cos𝛳 + isin𝛳 ; e-i𝛳= cos𝛳 – isin𝛳
𝑒 𝑖𝛳 + 𝑒 −𝑖𝛳 𝑒 𝑖𝛳 − 𝑒 −𝑖𝛳
cos 𝛳 = et sin 𝛳 =
2 2𝑖
𝛳+2𝑘𝜋 𝛳+2𝑘𝜋
Zk = 𝑛√𝑟 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
𝑛 𝑛
𝛳+2𝑠𝜋 𝛳+2𝑠𝜋
= 𝑛√𝑟 (𝑐𝑜𝑠 ( + 2𝑝𝜋) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( + 2𝑝𝜋))
𝑛 𝑛
𝛳+2𝑘𝜋 𝛳+2𝑘𝜋
= 𝑛√𝑟 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )=Z
𝑛 𝑛
Donc k ≥ n ; Zk = Zs ; S = 0, 1, 2,……, n-1. D’où
𝑛 𝛳+2𝑘𝜋 𝛳+2𝑘𝜋
Zn = 𝛼 Zk = √𝑟 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
𝑛 𝑛
0≤ k ≤ n –1
Remarque:
Lorsque 𝛼 = 1, on obtient les racines nième de l’unité qui sont :
2𝑘𝜋
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
Zk = cos + 𝑖𝑠𝑖𝑛 = 𝑒𝑖 𝑛 ,0 ≤ k ≤ n –1
𝑛 𝑛
Théorème 1 :
P(Z) admet n racines Z1, Z2,…., Zn réelles ou complexes, distinctes ou
confondues, se décompose comme suit :
P(Z) = an(Z - Z1)( Z – Z2) …(Z – Zn).
On a alors les relations suivantes :
𝑎𝑛−1 1
∑𝑛𝑖=1 𝑍𝑖 = ; ∏𝑛𝑖=1 𝑍𝑖 = 𝑍1 𝑍2 … 𝑍𝑛 = (−1)𝑛
𝑎𝑛 𝑎
Théorème 2 :
Si le polynôme P(Z) est à coefficients réels et que 𝛼 est une racine ou un zéro de
P(Z) alors 𝛼̅ est aussi racine ou zéro de P(Z). on note que 𝛼̅ est le conjugué de 𝛼.
Preuve
P(Z) = anZn + an-1Zn-1 +…+ a1 Z + a0 ; ai ϵ IR. Si 𝛼 est une racine de P(Z) alors
P(𝛼) = 0 c’est-à-dire :
an𝛼n + an-1𝛼n-1 +…+ a1𝛼 + a0 = 0
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑎𝑛 𝛼 𝑛 + 𝑎𝑛−1𝛼 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎1𝛼 + 𝑎0 = 0̅
̅̅̅̅̅̅̅
𝑎𝑛 𝛼 𝑛 + 𝑎̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑛−1 𝛼
𝑛−1 + ⋯ + ̅̅̅̅̅ 𝑎0 0̅
𝑎1 𝛼 + ̅̅̅=
𝑎𝑛 (𝛼̅ )𝑛 + 𝑎𝑛−1(𝛼̅ )𝑛−1 + ⋯ + 𝑎1 𝛼̅ + 𝑎0 = 0
Ceci signifie que P(𝛼̅ ) = 0 => 𝛼̅ est racine de P(Z)
Exemple : P(Z) = Z3 – 1 est un polynôme à coefficients réels
P(Z) = 0 Z3 = 1 Z ϵ {1, j, 𝑗̅}
L’existence des trois racines confirme le théorème 1.
L’existence de la racine 𝑗̅ , conjugué de j, confirme le théorème 2.
𝟑
Exemple Calculer √𝒊
Solution
𝜋
Posons Z3 = Z = i ; écrivions Z3 sous la forme exponentielle : Z3 = i = 𝑒 𝑖 2
𝜋 2𝑘𝜋
)
En utilisant la formule (3,2), on obtient : Zk= 𝑒 𝑖( 6 + 3 ; k = 0, 1, 2
𝜋
𝜋 𝜋 √3+𝑖
D’où : Z0 = 𝑒 𝑖 6 = cos + isin =
6 6 2
5𝜋
𝑖 5𝜋 5𝜋 −√3+𝑖
: Z1 = 𝑒 6 = cos + isin =
6 6 2
3𝜋
𝑖6 3𝜋 3𝜋
: Z1 = 𝑒 = cos + isin =-i
2 2
1- Définitions - Généralités
ai € K, donnés.
an , an-1 ………..,a1 a0, sont appelés les coefficients de f.
On dit également le polynôme f (x).
2- Division euclidienne
Théorème
Quels que soient f (x) et φ(x), éléments de K[X] tels que :
𝑓 (𝑥 ) = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1𝑥 𝑛−1 + ⋯ … … … … … + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0
𝜑 (𝑥 ) = 𝑏𝑥 𝑛 + 𝑏𝑛−1𝑥 𝑛−1 + ⋯ … … … … … + 𝑏1 𝑥 + 𝑏0 , ou φ(x)≠0,
Diviser un polynôme f(x) par un polynôme φ(x) éléments de ·K[X] suivant les
puissances décroissantes de x, c'est trouver deux polynômes q(x) et r(x) de K[X]
vérifiant:
f(x) = φ(x)q(x) + r(x) avec do r < d°φ. (3)
Exercice
Trouver le reste R(x) de la division euclidienne du polynôme f(x) par le polynôme
φ(x) définis par: f(x) = x3 +ix +i-1 et φ(x)=x2+ix-1.
Définition
Effectuer la division suivant les puissances croissantes de x à l'ordre k de f(x) par
φ(x), c'est trouver deux polynômes q(x) et r(x) tels que:
f(x) = φ(x)q(x) + xn+1 r(x) avec do q ≤ k ou do q = O. (4)
Exemple
Soient f(x) = 3x4 + x3 - x+ 2 et φ(x) = x2 - 3x+ 1.
Déterminer le reste de la division euclidienne de f(x) par φ(x) suivant les
puissances croissantes de x à l'ordre 2.
Solution
2 - x + x2 + 3x2 +3x4 1 ∓ 3x + x2
- 2 + 6x - 2 x2 ––––––––––––––––––––
–––––––––––––––– 2 ∓ 5x + 13x2
5x - 2x2 + x3 +3x4
- 5x + 15x2 - 5x3
––––––––––––––––
13x2 + 4x3 + 3x4
- 13x2 + 39x3 - 13x4
––––––––––––––––
35x3 - 10x4
Exercice
Calculer le reste de la division euclidienne d'un polynôme f(x) de degré 2 par
(x - a) (x - b) suivant les puissances décroissantes de x.
Preuve
On a : f(x) = (x-a) q(x)+r(x); dOr < l.
Pour x = a, on a: f(a) = (0) q(a) + r(a) = r(a) = r.
Proposition
Pour que f(x) soit divisible par (x - a), il faut et il suffit que
f(a) = r(a) == 0. Alors f(x) = (x - a) f1 (x), où ~(x) est un polynôme.
Théorème 2
f(x) est divisible par (x-a) si et seulement si a est racine de l'équation f(x) = O.
Proposition
Si f(x) est divisible par (x-a) et (x-o), alors f(x) est divisible par le produit
(x -a)(x - b)
Preuve
f(x) est divisible par (x-a) => f(x) (x - a) q(x);
f(x) est divisible par (x-b) => f(b) = 0; or f(b) = (b -a)q(b); donc si b ≠ a, alors
f(b)=0 => q(b) = 0 => q(x) est divisible par (x -b).
Donc q(x) = (x-b) q1(x) => f(x) = (x-a)(x-b) q1 (x), c'est-à-dire f(x) est divisible
par (x – a) (x-b).
Définition
Soit une équation à une inconnue x. On appelle racine d’une équation tout
nombre réel ou complexe qui, substitué à x dans l’équation, la transforme en
identité.
On appelle équation algébrique de degré n les équations de la forme
P(x) = 0, où P(x) est un polynôme de degré n.
Théorème 3
(Théorème fondamental de l’Algèbre ou théorème de d'Alembert(1))
Toute fonction rationnelle entière f(x) a au moins une racine réelle ou complexe.
Théorème 4
Tout polynôme de degré n se décompose en n facteurs linéaires de forme (x -a)
et un facteur égal au coefficient de xn.
Preuve
. Soit f(x) un polynôme de degré n:
f(x) = anxn + an-1xn-1+ + a1x + a0·
D'après le théorème 4, f(x) admet au moins une racine xI. Donc d'après la
proposition du théorème de Bézout, on a: f(x) = (x – x1) f(x), où f1(x) est un
polynôme de degré (n - 1).
D'après le théorème 4, f1(x) a aussi au moins une racine qu'on note x2.
Alors f1(x) = (x – x2) f2(x), où f2(x) est un polynôme de degré (n - 2).
En procédant ainsi le nombre de fois nécessaire, on arrive à la relation où fn(x) est
un polynôme de degré zéro, c'est-à-dire une constante.
Cette constante est égale au coefficient de xn, c'est-à-dire fn(x) = an. Donc on peut
écrire en vertu des égalités obtenues :
f(x) = an(x – x1)(x - x2)··················(x – xn)·
De cette égalité, il est évident que x1, x2 , ............., xn sont les racines du polynôme
f(x).
Proposition
Tout polynôme de degré n ne peut avoir plus de n racines différentes.
Théorème 5
Si les valeurs de deux polynômes f1(x) et f2(x) de degré n, coïncident pour (n+l)
valeurs différentes xO, x1,………..xn de la variable x alors ces deux polynômes
sont identiques.
Théorème 6
Si le polynôme f(x) = anxn +……..+ a1x +a0 est identiquement nul, alors tous ses
coefficients sont nuls.
Théorème 7
Les coefficients respectifs de deux polynômes identiquement égaux sont
égaux.
a- Définition
On dit que a C est une racine d'ordre a € IN du polynôme f(x) si f(x) est
divisible par (x-a)α mais n'est plus divisible par (x-a)a+1.
Conséquence
a est une racine d'ordre a de f(x) <=> q(x) C[X] tel que f(x) = (x-a)a q(x)
et q(a) ≠ 0.
Théorème 1
Tout polynôme f(x) C [X] de degré n > 0 peut se mettre d'une manière
unique sous la forme :
f(x) = an(x – x1)a1 (x - x2)α1 …………..(x – xn)αn où an ∊ C, les xi sont deux à deux
distincts et al +a2 +……… +an = n.
Preuve
Soit f(x) un polynôme de degré n > 0. D'après d'Alembert f(x) a au moins une
racine x1 ∊ C, c'est-à-dire f(x) est divisible par (x – x1) ; alors f(x) = (x - x,)q1(x)
et d0 ql = n-1.
Si n = 1 => d0 ql = 0 => ql ∊ C ;
Si n > 0 => n – 1 > 0, donc d' après d’Alembert ql admet au moins une
Proposition
Tout polynôme de degré n a exactement n racines (réelles ou complexes) à
condition de compter chaque racine avec son ordre de multiplicité.
Définition
Le Plus grand Commun Diviseur (PGCD) de f(x) et g(x) est le produit des facteurs
premiers communs affectés du plus petit des exposants figurant dans les
décompositions.
Le Plus petit Commun Multiple (PPCM) de f(x) et g(x) est le produit de tous les
facteurs premiers dans les décompositions de f(x) et de g(x) et chacun est affecté
du plus grand exposant.
Exercice
Trouver le PGCD et le PPCM de f(x) et g(x) si f(x) = x3 + 3x4 + 3x3 + x2 et
g(x) = x6 +x5 - x4 - x3.
Formule de Taylor(l)
Soit f(x) ∊ C[X] tel que f(x) soit n fois dérivable au point a ∊ C. Alors, on a:
𝑓′ (𝑎) 𝑓′′ (𝑎) 𝑓′′′ (𝑎)
𝑓 (𝑥 ) = 𝑓 (𝑎) + (𝑥 − 𝑎) + (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑥 − 𝑎)3 + ⋯ +
1! 2! 3!
𝑓(𝑛) (𝑎)
(𝑥 − 𝑎)𝑛
𝑛!
Cette dernière écriture est appe1ée formule de Taylor au point a.
Théorème 2
Pour que a ∊ C soit racine d'ordre m de f(x) il faut et il suffit que :
𝑓 (𝑎) = 𝑓 ′ (𝑎) = 𝑓 ′′ (𝑎) = . . . … = 𝑓 (𝑚−1) (𝑎) = 0 (5)
Preuve
Condition nécessaire
Soit un entier m ≤ n tel que a ∊ C soit racine d'ordre m de f(x), on a:
(6)
or a ∊ C est une racine d'ordre m de f(x), c'est-à-dire
f(x) = (x - a)m q(x), où q(a) ≠ 0; (7)
En identifiant (6) et (7) quel que soit x, on a :
f(a) = f'(a) = f"(a) = f"'(0) = …………….= f(m-1) (a) = 0
Théorème 3
Si z est une racine complexe du polynôme f(x) à coefficients réels (f(x) ∊ R
[X]), alors ce polynôme a également pour racine le nombre complexe
Preuve
Si z est une racine complexe du polynôme f(x). alors on a:
, où a1 ∊ IR
Théorème 4
Tout polynôme à coefficients réels peut être coefficients réels décomposé en
facteurs à degré de multiplicité du premier et du second correspondante, c'est-
à-dire:
où
al +a2 +………..+ ar + 2kl + 2k2 +……..+ 2ks = n (8)
Comme on vient de montrer, si un nombre complexe z est racine d'un
polynôme, automatiquement un conjugué est également, alors on peut énoncer
le théorème suivant:
Théorème 5
Tout polynôme f(x) à coefficients réels de degré n impair a au moins une
racine réelle.
6) Formules de Viète(1) (Relations entre racines et coefficients d'un polynôme)
Soit f(x) = , où a1 ∊ C
Remarque
𝑛!
Le nombre N de termes dans la somme Sk est : 𝑁 = 𝐶𝑛𝑘 = (𝑛−𝑘)!𝑘!
Exercice
Déterminer les relations qui existent entre les coefficients du polynôme suivant et
ses racines x1, x2, x3 et x4:
P(x) = x4 + ax3 +bx2 + cx + d
f(x)= (12)
où Em-–n, qui est appelé partie entière, R(x) sont des polynômes et est fraction
propre.
Exemple
Soit la fraction rationnelle définie par:
f(x)=
• f(x) est une fraction rationnelle impropre;
• La division euclidienne nous donne
a. Décomposition dans IR
Théorème 1
Toute fraction rationnelle propre (m < n) à coefficients réels dont le
dénominateur Qn(x) est de la forme:
Qn(x) = (x - a)α (x – b)β ……. (x2 + px + q)k …….(x2 + lx + t)r, peut se
mettre d'une façon unique sous la forme d'une somme d' éléments simples:
(14)
Dans cette décomposition, A1, A2, …., Aα, B1, B2 ….Bβ,….M1, N1, M2, N2,
Mk1, Nk1, Q1, T1, Q2, T2, ….. Qr, Tr sont des constantes réelles qu’il faut
24 Cours et Exercices corrigés FOADE T. Joel Denis
Manuel de Mathématique Algèbre pour économiste
Solution
Il faudra d'abord décomposer le dénominateur.
(x4 - 1)3 (x - 2)2 (x2 - x + l)2 = (x - l)3 (x + l)3 (x - 2)2 (x2 +1)3(x2 – x + l)2;
donc la décomposition en éléments simples dans IR de f(x) est de la forme:
où les 18 constantes doivent être déterminées 1 !! (ne Vous affolez pas, c'est
tout juste un exemple!!!)
b. Décomposition dans C
Théorème 2
Toute fraction rationnelle propre , (m < n). à coefficients réels dont le.
+ …………………………………………….+
(15)
Exemple
Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle suivante:
Solution
En vertu de la formule (14), on obtient:
Donc
Dans certains cas, il est aisé de déterminer les coefficients en faisant ce qui suit:
(au lieu d'écrire Pm(x) et Qn(x), on écrira tout simplement P(x) et Q(x)
Soit Q(x) = (x – x1)nr(x), où r(x1) ≠ 0 alors on a:
, (16)
(17)
(17)
où
(18)
En posant x =.x; dans (18), on obtient:
Attention !!!
En calculant ces coefficients, n'oubliez pas de diviser par le factoriel du
nombre de fois a été dérivé !!!
Solution
En vertu de la formule (14), on obtient:
Dans ce cas:
P(x) = x2 + 2, Q(x) = (x + 1)3 (x - 2);
Les racines de Q(x) sont -1 et 2.
Pour la racine -1, r(x) = x – 2, et pour 2, r(x) = (x + 1)3.
D'après (18), on a:
Remarque
Il est conseillé d'étudier la parité de la fraction rationnelle. Au cas où, elle
paire ou impaire, on peut trouver rapidement des coefficients qui s'annulent
ou des relations qui lient certains.
CHAPITRE 2
ESPACES VECTORIELS
2-1-1- Définition
E x E ––––––––––––> E
(a,b) ––––––––––––> a + b
K x E ––––––––––––> E
(α,a) ––––––––––––> αa
Définition 1
∀(𝛼, 𝛽 ) ∈ 𝑘 2 , ∀(𝛼, 𝛽 ) ∈ 𝐾 2
a) 𝛼 (𝑎 + 𝑏) =∝ 𝑎 + ∝ 𝑏
b) (∝ +𝛽 )𝑎 = 𝛼𝑎 + 𝛽𝑎
c) ∝ (𝛽𝑎) = (𝛼𝛽 )𝑎
d) 1.a = a
Les éléments de E sont nommés vecteurs et ceux de k scalaires. On dit que E est
un K espace vectoriel ou tout simplement K espace.
Exemple 1
Ensuite la multiplication
K x Kn ––––––––––––––––> Kn ;
0 = (0, 0, …………………., 0)
Le symétrique de (α1, α2, ……………, αo) est (- α1, - α2, ……………, - αo)
= λμ(α1,………………….,αo)
2.1.2. Propriétés
∀∝∈ 𝐾 , ∀𝑎∈𝐸
1- α0 = 0 et 0a = 0
2- αa = 0 => (α = 0 ou a = 0)
Définition 2
Soit E un K-espace et F une partie non vide de E. on dit que F est un sous-espace
vectoriel de E si la restriction à F2 de l’addition de E et la restriction à
En d’autres termes, une partie non vide d’un K-espace E est dite sous espace de
E si les deux (2) conditions suivantes sont vérifiées :
(α ϵ K et x ϵ F) => αx ϵ F
Propriété 2 : Pour qu’une partie non vide F d’un K-espace E soit sous-espace
vectoriel de E, il faut, et il suffit, que pour tous scalaires α et β de K.
(x ϵ F et y ϵ F) => αx + βy ϵ F.
Définition 3
Soit E un ensemble et K un corps commutatif. On dit que E est une algèbre sur K
(ou K-algèbre) si :
ii) Il existe une multiplication interne dans E, qui, avec l’addition des vecteurs de
E, confère à E, la structure d’anneau (cette multiplication est notée (x,y) –
> xy) ;
Définition 4
i) F ≠ ∅
iii) ∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐹2 , x y ϵ F
Définition 5
Exemple 2
Tout vecteur (a,b,c) de K3 est combinaison linéaire de la famille {𝑒1, 𝑒2, 𝑒3}
Théorème 1
Soit {x1, x2, ……….., xp} une famille finie de P vecteurs de E.L’ensemble F des
combinaisons linéaires de cette famille est un sous-espace de E ; c’est le plus petit
sous-espace contenant la famille donnée.
Définition 6
On dit qu’une famille {x1, x2, ……….., xp} de vecteurs d’un espace vectoriel E
est libre (ou que les vecteurs xi sont linéairement indépendants) si la relation
entraîne
a1 = a2 = …………………… = ap = 0
Exemple 3
En effet,
Exemple 4
a1x1 + a2x2 + a3x3 = (a1+ a2 + a3, 0, 0, 0) il existe des scalaires non tous
nuls tels que cette combinaison linéaire soit nulle. Il suffit de prendre
a1 = a2 = a3 ≠ 0
Si la famille {x1, ….……….., xp} n’est pas libre, on dit qu’elle est liée (ou que
les vecteurs xi ne sont linéairement indépendants). Il existe alors des scalaires a i
non tous nuls tels que
Remarques
En prenant tous les ai nuls sauf a2. Par conséquent une famille liée dès qu’elle
contient le vecteur nul.
2.3.1 Définitions
Définition 1
On dit qu’un espace vectoriel E est de dimension finie s’il existe une famille finie
de générateurs de E.
Définition 2
Exemple
Soit K [x] l’espace vectoriel des polynômes à une indéterminée x sur le corps
commutatif K. Donnons-nous un nombre naturel n et considérons la partie de
K[x], constituée des polynômes de degrés au plus égaux à n.
par suite,
Donc tout polynôme p de Kn [X] est une combinaison linéaire des « vecteurs » B
qui est, par conséquent, une famille de générateurs de Kn[X]. Donc Kn[X] est de
dimension finie.
Par conséquent, B est bien une famille libre, donc une base de Kn[X].
Dans tout espace vectoriel E ≠ {0}, il existe des familles libres et finies.
Théorème 2
Pour toute famille libre et finie L d’un espace vectoriel E ≠ {0} de dimension
finie, il existe une base B finie de E telle que B ⊃ L ou L ⊂ B. Ce système exprime
deux propriétés importantes :
i) Existence de base
ii) Complétion d’une famille libre pour obtenir une base. D’où le corollaire
suivant :
Corollaire
2.3.3 Dimension
Théorème 3
Si dans un espace vectoriel E une base B possède n éléments, alors toute famille
L libre dans E vérifie Card L ≤ N.
Théorème 4
Dans un espace vectoriel de dimension finie, les bases ont le même cardinal.
Preuve
Card B’ ≤ Card B.
CHAPITRE 3
APPLICATIONS LINEAIRES
3.1 DEFINITIONS
Définitions
Soit E et F deux K-espaces vectoriels. Une application f : E ––> F est dit linéaire
si les deux conditions suivantes sont remplies :
Remarque :
iii) lorsque E=F et f est bijective, on dit que f est un automorphisme d’espaces E.
Exemples
1- Homothéties
Card B’ ≤ Card B.
Définition 3
Soit E un K-espace vectoriel et considérons une famille finie {x1, x2,……., xn} de
vecteurs de E.
Définition 4
D’autre part, ∀𝛽 ϵ K
La dérivation est donc une application linéaire puisque les deux conditions
suivantes sont vérifiées :
Propriété 1 : pour que f soit une application linéaire de E dans F, il faut, et il suffit
que :
Preuve
(par définition)
Ce qui entraîne,
ii) Réciproquement, si la relation f(ax + by) = af(x) + f(y) est vraie pour tous
scalaires a et b et tous vecteurs x et y, en prenant a = b = 1, la relation s’écrit :
Soit une application linéaire de E dans F. L’image par f d’un sous-espace de E est
un sous-espace de F.
Preuve
En effet, si y, y’ ϵ f(E’)
Par conséquent,
Ay + a’y’ ϵ f(E’)
Définition 2
lm (f) = (y ϵ F / ∃ x ϵ E ; f(x) = y)
Définition 3
Soit f est une application linéaire de E dans F. l’ensemble des vecteurs de E qui
ont pour image le vecteur 0 de F se nomme noyau de f et se note Ker(f).
Par définition, Ker(f) = (x ϵ E / f(x) = 0). Cet ensemble n’est jamais vide, puisque
quelle que soit l’application linéaire f, f(0) = 0, donc 0 Є Ker(f).
Théorème 2
Preuve
f(x) = 0 et f(x’) = 0
D’autre part comme f est linéaire, alors, quels que soient les scalaires a et a’.
Par conséquent
ax + a’x’ ϵ Ker(f).
Théorème 3
Pour qu’une application linéaire f de E dans F soit injective, il faut, et il suffit que
Ker(f) = {0}
Preuve
Théorème 4
Soit B = {e1, e2,…………., en} une base d’un espace vectoriel de E de dimension
n sur K et C = {c1, c2,…………, cn} une famille de n vecteur ; d’un espace
vectoriel F sur K. Il existe une application linéaire f, et une seule, de E dans F,
telle que :
Corollaire 1
Pour qu’une application linéaire f de E dans F soit injective, il faut, et il suffit que
l’image d’une de E soit une base de f(E).
K étant un corps commutatif, Kn est l’ensemble des n uplets (a1, a2,……….., an)
constitués chacun de n éléments ai de K.
u1 = (1, 0, ………., 0)
u2 = (0, 1, ………., 0)
un = (0, 0, ………., 1)
Théorème 5
Pour qu’un espace vectoriel E soit de dimension n sur un corps K, il faut, il suffit
qu’il soit isomorphe à Kn. L’isomorphisme est déterminé de façon unique dès que
l’on fixe une base de E comme image de la base canonique de Kn.
Théorème 6
Corollaire 2
Soit E et F deux espaces vectoriels de même dimension finie sur le même corps
K et f une application linéaire E dans F. alors les propriétés suivantes sont
équivalentes :
i) f est bijective,
Preuve
Or d’après le théorème 6, on a :
On a évidemment lm(f) = A + B
Caractérisation de Ker(f)
Définition 4
Soit E et F deux K-espaces, E étant de dimension finie. Pour toute f Є Lk (E, F),
on nomme rang de f (et l’on note rg(f) la dimension du sous-espace f(E) et F.
Corollaire 3
Montrons que L(E, F) possède une structure d’espace vectoriel sur le corps K.
= a h(x) + b h(y)
Définition 5
L’addition est une loi de composition interne dans L(E,F). Et l’ensemble L(E,F)
muni de l’addition possède une structure de groupe commutatif.
Preuve
∀x, y ϵ E et ∀b, c ϵ K
Définition 6
(a,f) ––––––––––––> af
i) (a + b)f = af + bf
ii) a (f + g) = af + ag
iv) 1.f = f
Théorème 7
3.7 Projecteurs
CHAPITRE 4
MATRICES
On considère ici deux espaces vectoriels E et F définis sur le même corps K. Ces
deux espaces vectoriels sont de dimension 2 et 3 respectivement.
Soit :
x = x1 e1 + x2 e2
y = y1 u1 + y2 u2 + y3 u3
𝑦1 = 𝑎11 𝑥1 + 𝑎12 𝑥2
(1) { 𝑦2 = 𝑎21 𝑥1 + 𝑎22 𝑥2
𝑦3 = 𝑎31 𝑥1 + 𝑎32 𝑥2
Un tel tableau se nomme matrice à deux (2) colonnes et trois (3) lignes. Les
éléments aij se nomment les termes de la matrice
On dit aussi que la matrice est associée à f par rapport à la base B de E et à la base
C de F.
L’image de x par f est un vecteur y de F dont les coordonnées dans la base C sont :
𝑝
(4) y = y1 u1 + y2 u2 + ……………….+ xp up = ∑𝑗=1 𝑦𝑖 𝑢𝑖
que l’on nomme la matrice à n colonnes et p lignes. On dit aussi que la matrice
est associée à f par rapport à la base B de E et à la base C de F, et on la note M(f).
Les n, scalaires an sont nommés les termes ou coefficients de la matrice.
4.1.3 Exemples
3 1 0 3 2
1 2
1- A= ( ) B= (2 1 3) C = (1 1)
1 0
1 0 0 5 6
2- On sait que le plan encludien IR2 est isomorphe au plan complexe C. A tout
nombre complexe μ ϵ C, μ = cos α + i sin α (module |𝑢| = 1), est associé à une
rotation r du plan P par r(z) = μz, ∀z ϵ P. si l’on pose z = x1 + ix2, alors
y1 = cos α x1 + i sin α x2
y2 = sin α x1 + cos α x2
Soit E un espace vectoriel dimension n sur un corps K. on sait que le corps K lui-
même est un espace vectoriel de dimension 1 sur le corps K. (La base canonique
de K est constituée de l’unique "vecteur" 1). Toute application linéaire de E dans
K est une forme linéaire
Exemple 2
A = (1, 2, 3, 4, 0, 8) B = (5, 7, 8, 9, 0, 1)
C = (0, 1) D = (2, 1)
f(1) = a1 e1 + a2 e2 + ……………… + an en
Exemple
7
5
1 0
8
A = (2) B= 1 C= 1
3 0
10 1
4
(0) (2)
Théorème
Dans l’ensemble Mp, n (K) des matrices à n colonnes et p lignes sur le corps K,
on peut définir une addition de telle sorte que la bijection f ––> M(f) de L (E, F)
sur Mp, n (K)n soit un isomorphisme.
M(f) = (aij)
La somme de f + g est :
𝑝 𝑝 𝑝
f(ei) = ∑𝑖=1 𝑎𝑖𝑗 𝑢𝑖 + ∑𝑖=1 𝑏𝑖𝑗 𝑢𝑖 = ∑𝑖=1(𝑎𝑖𝑗 + 𝑏𝑖𝑗 )𝑢𝑖 = (𝑓 + 𝑔)(𝑒1)
Définition 1
La bijection f ––> M(f) de L (E,F) sur Mp, n (K) est un isomorphisme pour
l’addition. Par conséquent, est un M p x n, (K) groupe additif commutatif.
𝑝 𝑝
f(ej) = ∑𝑖=1 𝑎𝑖𝑗 𝑢𝑖 => (cf) (ej) = ∑𝑖=1(𝑐 𝑎𝑖𝑗 )𝑢𝑖
Définition 2
c(aij) = (c aij)
Théorème 2
Où (dim E = n et dim F = p)
4.3.1 Définition
D’autre part
𝑝 𝑞
f(ej) = ∑𝑖=1 𝑎𝑖𝑗 𝑢𝑖 , g(ui) = ∑𝑖=1 𝑏𝑖𝑗 𝑣𝑘
par conséquent,
𝑞 𝑝
g o f(ej) = ∑𝑘=1(∑𝑖=1 𝑏𝑖𝑗 𝑎𝑖𝑗 ) 𝑣𝑘 , 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
on obtient :
𝑞
g o f(ej) = ∑𝑘=1 𝑐𝑘𝑗 𝑣𝑘
Définition 3
A une matrice (aij) de Mp x n (K) et une matrice (bkj) (aij) et définie par :
𝑝
(bki)(aij) = (∑𝑘=1 𝑏𝑖𝑗 𝑎𝑝𝑗 )
Exemple 4
𝑎 𝑏 2 3 2𝑎 + 5𝑏, 3𝑎 + 7𝑏
( )x( )=( )
𝑐 𝑑 5 7 2𝑐 + 5𝑑 3𝑐 + 7𝑑
3 5 1 3 2 11 10
(6 0 5) x (0 0) = (28 32)
7 2 1 2 4 23 18
4.3.2 Propriété
𝑀𝑗 . (𝑀2 𝑀1 ) = (𝑀3 𝑀2 ). 𝑀1
𝑀1 . (𝑀2 +𝑀1 ) = 𝑀3 𝑀2 + 𝑀3 𝑀1
Il s’agit des équations d’une application f ϵ L(E,F) par rapport à des bases B de E
et C de F, Si on détaille (7), on obtient :
𝑦1 𝑥1
𝑎11 𝑎12 𝑎1𝑛 𝑥2
𝑦2
• = (𝑎21 𝑎22 𝑎2𝑛 ) •
• • • •
• •
𝑎𝑝1 𝑎𝑝2 𝑎𝑝𝑛
𝑦𝑝
( ) (𝑥𝑝 )
Si on pose :
𝑦1 𝑥1
𝑦2 𝑥2
• •
Y= • ; M = (aij) ; X = •
• •
(𝑦𝑝 ) (𝑥𝑝 )
On obtient alors
On appelle matrice carrée toute matrice dont le nombre de lignes est égal à celui
des colonnes ; ce nombre se nomme ordre de matrice carrée. L’ensemble des
matrices carrées d’ordre n sur le corps K se notera M n(K).
Une matrice carrée d’ordre n est associée à une application f ϵ L(E,F) quand
dim E = dim F = n
(α ϵ K) M(α,f) = α M(f)
M(g o f) = M(g).M(f)
Théorème 3
L’ensemble Mn(K) des matrices carrées d’ordre n sur K est une K-algèbre
uniforme isomorphe à la K-algèbre L(E).
1 0 0 0 0
0 1 0 0 0
In = M(e) = 0 0 1 0 0
0 0 0 1 0
(0 0 0 0 1)
En passant par les symboles de Kronecker, on peut écrire
In = (δij) avec
i ≠ j => δij = 0
i = j => δij = 1
Pour une matrice carrée (aij) d’ordre n, l’ensemble des éléments aij, quand i
parcourt {1, 2, ………., n} se nomme diagonale principale de la matrice carrée.
On a, pour tout i de 1 à n.
f(e1) = ae1
M(f) = (a δij) = a In
Et en détaillant
1 0 0
𝑎 0 •. • • 0 1
0 • 0 0
𝑎 0 • 0 •
• • • •
M(f) = = a • • •
• • . • • • •
• • 𝑎 . •
0 • • •
(0 0 𝑎) (0 0 1)
M(f) se nomme matrice scalaire
On a M(f) ϵ Mn (K)
On appelle matrice diagonale toute matrice carrée dont tous les termes sont nuls
en dehors de la diagonale principale. Si l’on se donne n éléments de K : a1,
a2…… ; an dont certains peuvent, éventuellement, être nuls, la matrice diagonale
s’écrit :
𝑎1 0 • • • 0
.
0 𝑎2 0
• 0 •
(aδij) =
•
• • .. . ••
•
(0 0 𝑎𝑛 )
Les matrices scalaires sont des matrices diagonales particulières avec a i = a pour
tout indice i ϵ {1,………., n}
ii) Le produit de deux matrices diagonales est une matrice diagonale. Par
définition du produit, on a : (b1 δij) (a1 δij) = ∑𝑛𝑗=1(𝑏𝑘 𝑎1 𝛿𝑘𝑗 𝛿𝑗𝑖 )
1er cas :
Par conséquent (bk δij) (ai δij) = (bkaiδkj) et le produit est bien une matrice
diagonale. De plus, la commutativité est évidente, puisque :
bkaiδkj = aibkδkj
Propriété 2 :
On appelle matrice triangulaire supérieure toute matrice carrée telle que tout terme
situé au-dessous de la diagonale principale soit nul :
𝑎11 𝑎12 𝑎13 • • • 𝑎1𝑛
0 𝑎22 𝑎23 • • • 𝑎2𝑛
0 0 𝑎33 • • • 𝑎3𝑛
• • • • • • •
• • • • • • •
• • • • • • •
( • • • • • • • )
Une matrice (aij) ϵ Mn(K) est triangulaire si, et seulement si,
De même on appelle matrice triangulaire inférieure toute matrice carrée telle que
tout terme situé au-dessus de la diagonale principale soit nul :
𝑎11 0 0 • • • 𝑎1𝑛
𝑎21 𝑎22 0 • • • 0
𝑎31 𝑎32 𝑎33 • • • 0
• • • • • • •
• • • • • • •
• • • • • • •
(𝑎𝑛1 𝑎𝑛2 𝑎𝑛3 • • • 𝑎𝑛𝑛 )
∀ 𝛼, 𝛽 𝜖 𝐾 :
et par hypothèse,
J < k => (∑𝑛𝑖=𝑗 𝑏𝑘𝑗 𝑎𝑖𝑗 ) = 0 et la matrice produit est bien triangulaire
Définition 4
On dit qu’une matrice M ϵ Mn(K) est inversible ou régulière s’il existe une matrice
de Mn(K), notée M-1 telle MM-1 = M-1M = In
Théorème 4
Problème
Connaissant les coordonnées {x1, x2, ……….., xn} du vecteur x de E dans la base
B, déterminer les coordonnées {x’ 1, x’2, ……….., x’n} de ce même vecteur dans
la base C. il existe un endomorphisme f de E, et un seul, qui envoie la base B sur
la base C, c’est-à-dire tel que :
P = (aij) ϵ GL(n,K) (groupe linéaire à n variable sur le corps K). on sait que dans
l’ancienne base B, x se décomposait de la façon suivante :
La relation (4) peut alors s’exprimer sous forme matricielle, ce qui donne :
X = PX’
Les nouvelles coordonnées en fonction des anciennes sont données par :
X’ = P-1X
4.6.1. Définition
M = (aij) (1 ≤ i ≤ p, 1 ≤ j ≤ n)
M’ = (aij)
𝛼 2𝑎 3𝑎 0 𝛽 0
αM = ( 0 𝛼 6𝑎) βN = (2𝛽 𝛽 5𝛽 )
2𝑎 𝑎 8𝑎 7𝛽 0 4𝛽
𝛼 2𝑎 + 𝛽 3𝑎
αM+ βN= ( 2𝛽 𝛼+𝛽 6𝑎 + 5𝛽 )
2𝑎 + 7𝛽 𝑎 8𝑎 + 4𝛽
𝛼 2𝑎 2𝑎
(α M + β N)’ = (2𝑎 + 𝛽 𝛼+𝛽 𝑎 )
3𝑎 6𝑎 + 5𝑎 8𝑎 + 4𝛽
1 0 2 𝑎 0 2𝑎
αM’ = 𝑎 (2 1 1) = (2𝑎 𝑎 𝑎)
2 6 8 2𝑎 6𝑎 8𝑎
0 2 7 0 2𝛽 7𝛽
βN’ = 𝛽 (1 1 0) = (𝛽 𝛽 0)
0 5 4 0 5𝛽 4𝛽
𝛼 2𝛽 2𝑎 + 7𝛽
αM’ + βN’ = (2𝑎 + 𝛽 𝛼+𝛽 𝑎 )
2𝑎 6𝑎 + 5𝛽 8𝑎 + 4𝛽
4 3 22
= (12 10 52)
15 18 53
4 12 15
(NM)’ = ( 3 10 18)
22 52 53
1 0 2 0 2 7
M’ = (2 1 1) N’ (1 1 0)
3 6 8 2 5 4
1 0 2 0 2 7
M’N’ = (2 1 1) (1 1 0)
3 6 8 2 5 4
4 12 15
=(3 10 18)
22 52 53
t
(NM) = tM tNa
Pour qu’une matrice carrée M soit inversible, il faut et il suffit que tM le soit.
1 2 2
M = (0 1 6)
2 1 8
Calculer t
M, (‘M)-i M-1, (M-1)
(‘M) ? ‘(M-1)
1 0 2 1 0 2 1 0 0
1 −3
t
M = (2 1 1) = N ; |𝑡𝑀| = |2 1 1| = |2 1 −3| = | |
6 4
2 6 8 2 6 8 2 6 4
Calcul du déterminant
1 0 2
N = (2 1 1)
3 6 8
bij = (-1)i+j det (Nij)
̃ = matrice des cofacteurs
𝑁
2 −14 10
̃ = ( 12
𝑁 4 −6)
−2 3 1
2 12 −2
̃’ = (−14
comatrice de N noté N* = 𝑁 4 3)
10 −6 1
2 12 −2
1
N = (M’) = (−14
-1 -1
4 3)
22
10 −6 1
1/11 6/11 −1/11
N = (M’) = (−7/11
-1 -1
2/11 +3/22)
5/11 −3/11 1/22
1 2 2
1 6 1 6
|𝑀′| = |0 1 6| = | |=| | = 4 + 18 = 22
−3 4 −3 4
2 1 8
=> det (M) = det (M’) = 22
1
M-1 = | . M* , M* = comatrice de M.
𝑀|
CHAPITRE 5
DETERMINANTS
Définition 1
en d’autres termes, l’application (x,y) ––> f(x,y) est pour y fixé, linéaire selon la
variable x et pour x fixé, linéaire selon la variable y ; donc f est bilinéaire.
Définition 2
Propriété 1
f(y,x) = -f(x,y)
Théorème 1
Soit E et G deux espaces vectoriels sur le corps K et dim E = 2. Pour toute base
{e1, e2} de E et tout vecteur k de G, il existe une application bilinéaire alternée, et
une seule, f de E2 dans G telle que f(e1, e2) = k.
Preuve
x = x1 e1 + x2 e2
y = y1 e1 + y2 e2
i) Unicité
ii) Existence
Prouvons que l’application f de E2 dans G définie par (1) est bien bilinéaire
alternée. Pour y fixé dans E, on a en effet, ∀𝑥, 𝑥 ′ 𝐸 et ∀ 𝑎, 𝑎′ 𝜖 𝐾
Par conséquent, f(x,y) est linéaire en x. De la même façon, on peut prouver que
f(.) est linéaire en y, x étant fixé. Enfin f est alternée, car :
Exemple 1
𝑎 𝑐 𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
M=( ) => M’ = ( ) => |𝑀′| = | | = ad - cb
𝑏 𝑑 𝑐 𝑑 𝑐 𝑑
𝑎 𝑐
Det (M) = | | = ad – bc = ad – cb = |𝑀′|
𝑏 𝑑
De cette définition, on voit immédiatement que:
Définition 3
En d’autres termes, si l’on fixe l’un quelconque des trois vecteurs, l’application f
est bilinéaire alternée en les deux autres.
Nous allons étudier les déterminants d’ordre 3 lorsque dim E = 3 sur le corps K,
l’espace vectoriel G étant quelconque sur K.
Théorème 2
Soit E et G deux espaces vectoriels sur K, et dim E = 3. Pour toute base {e 1, e2,
e3} de E et tout vecteur k de G, il existe une application trilinéaire alternée, et une
seule, f de E dans G telle que {e1, e2, e3} = k.
Preuve
i) Unicité
soit f une application trilinéaire alternée de E3 dans G. dans la base {e1, e2, e3}
désignons par (x1, x2, x3), (y1, y2, y3), (z1, z2, z3) des coordonnées de trois vecteurs
x, y, z :
x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 = ∑3𝑖=1 𝑥1 𝑒1
y = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 = ∑3𝑗=1 𝑦𝑗 𝑒𝑗
z = z1 e1 + z2 e2 + z3 e3 = ∑3𝑘=1 𝑥𝑘 𝑒𝑘
La somme étant étendue à tous les indices i, j, k pris arbitrairement dans {1,2,3}.
Il y a donc 33 = 27 termes dans cette somme. On sait que f(e1, e2, e3) = 0 dès que
deux indices sont égaux. Il ne reste à considérer que les termes de la sommation
où les trois indices i, j, k sont distincts, c’est-à-dire {i, j, k} est l’image de {1, 2,
3} par une permutation.
On remarque que f(ei, ej, ek) vaut k ou – k selon que la permutation (1, 2, 3) =>
(i, j, k) en paire ou impaire. On obtient donc :
ii) Existence
Soit f l’application de E3 dans G définie par (2). Prouvons que f est bien bilinéaire
alternée.
f(ax, y, z) = a f(x, y, z)
G=K
Exemple
𝑑𝑎 𝑎′ 𝑎′′ 𝑎 𝑎′ 𝑎′′
|𝑏𝑑 𝑏′ 𝑏′′| = d |𝑏 𝑏′ 𝑏′′|
𝑑𝑐 𝑐′ 𝑐′′ 𝑐 𝑐′ 𝑐′′
Puis comparer
Puis comparer
Si les éléments d’une rangée sont des sommes, on peut mettre le déterminant sous
la forme d’une somme de déterminants
𝑎 𝑎′ 𝑎′′ 𝑎 𝑎′ 𝑎′′
|𝑏 𝑏′ 𝑏′′| ; - |𝑏 𝑏′ 𝑏′′ |
𝑐 𝑐′ 𝑐′′ 𝑐 𝑐′ 𝑐′′
Puis comparer
𝑎 𝑎′ 𝑚𝑎 + 𝑛𝑎′
|𝑏 𝑏′ 𝑚𝑏 + 𝑛𝑏′ | = 0
𝑐 𝑐′ 𝑚𝑐 + 𝑛𝑐′
Si une ligne (ou une colonne) est combinaison linéaire des autres, le déterminant
est nul
𝑎 𝑎′ 𝑎′′
|𝑏 𝑏′ 𝑏′′| = a’ (b’’c - bc’’) + b’ (ac’’- a’’c) + c’ (a’’b - ab’’).
𝑐 𝑐′ 𝑐′′
On peut écrire :
𝑎 𝑎′ 𝑎′′
𝑏 𝑏′′| + b’ |𝑎 𝑎′′| - c’ |𝑎 𝑎′′|
|𝑏 𝑏′ 𝑏′′| = - a’ |
𝑐 𝑐′′ 𝑏 𝑏′′ 𝑏 𝑏′′
𝑐 𝑐′ 𝑐′′
On dit qu’on a développé le déterminant selon les termes de la seconde colonne.
Les coefficients de a’, b’, c’ sont nommés les co-facteurs de ces éléments.
5.3.1 Définition 4
(p ≥ 2).
est dite n linéaire si elle est linéaire en chacun des p vecteurs x2, ………, xp. En
d’autres termes, pour tout indice i ϵ {1,………., p} et pour tout choix des
l’application partielle x1––> f(x1, ………, xi …………, xp) est linéaire en xi.
5.3.2 Définition 5
Théorème 3 (fondamental)
Soit E et f deux espaces vectoriels sur le corps K et dim E = p. Pour toute base
(e1, e2 …………, ep) de E et tout vecteur k de E, il existe une application p-linéaire
alternée, et une seule, f, de Ep dans F telle que :
Où :
Théorème 4
det(BA) = det(B)det(A).
Théorème 5
Soit M = (aij) une matrice de Mp(K). si l’on désigne par M ij la matrice de Mp,i(K)
déduite de M par suppression de la ligne i et de la colonne j, on a :
𝑝
det(M) = ∑𝑗=1(−1)𝑖𝑗 𝑎𝑖𝑗 det(𝑀𝑖𝑗 )
5.5.1 Exemples
1-
𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
𝑏 𝑐 𝑑 𝑎 𝑐 𝑑
𝑎′ 𝑏′ 𝑐′ 𝑑′
| |= - a’’’| 𝑏′ 𝑐′ 𝑑′ | + b’’’| 𝑎′ 𝑐′ 𝑑′ |
𝑎′′ 𝑏′′ 𝑐′′ 𝑑′′
𝑎′′′ 𝑐′′′ 𝑏′′ 𝑐′′ 𝑑′′ 𝑎′′ 𝑐′′ 𝑑′′
𝑏′′′
𝑎 𝑏 𝑑 𝑎 𝑏 𝑐
- c’’’| 𝑎′ 𝑏′ 𝑑′ | + d’’’| 𝑎′ 𝑏′ 𝑐′ |
𝑎′′ 𝑏′′ 𝑑′′ 𝑎′′ 𝑏′′ 𝑐′′
5.6 COMATRICE
5.6.1 Définition
Exemple 2
1 0 2
M = (0 −2 1)
0 3 0
−2 1 0 1
b11 = | | = -3 ; b12 = - | |=0
3 0 0 0
0 −2 0 2
b13 = | |=0 ; b21 = - | | = +6
0 3 3 0
1 2 1 0
b22 = | |=0 ; b23 = - | | = -3
0 0 0 3
0 2 1 2
b31 = | |=4 ; b32 = - | | = -1
−2 1 0 1
1 0
b33 = | | = -2 ;
0 −2
Par conséquent,
−3 0 0
N=( 6 0 −3)
4 −1 −2
La comatrice de M est, par définition
−3 6 4
M* = N’ = ( 0 0 −1)
0 −3 −2
Théorème 6
Preuve
et b’ji = bij
On a alors M* = (b’ij)
On a, par conséquent,
𝑝 𝑝
ckj = ∑𝑗=𝑖 𝑎𝑖𝑗 𝑏𝑖𝑘 = ∑𝑗=𝑖(−1)𝑗+𝑘 𝑎𝑖𝑗 det(Mjk)
j ≠ k => ckj = 0
En résumé, δik étant le symbole de Kronecher, on a ckj = δkj det(M) et, par
conséquent, M*M = det(M) Ip.
Théorème 7
Preuve
Appliquons le théorème 4 :
det(M) det(M-1) = I
Det(M) ≠ 0
2) Suffisance
D’après le théorème 6, on a :
M*M = det(M)Ip
Exemple 3
1 0 2
La matrice : M = (0 −2 1)
0 3 0
est inversible puisque det(M) = -3 ≠ 0. Son inverse est :
−3 6 4
-1 𝑀∗ −1
M = = (0 0 −1)
det(𝑀) 3
0 −3 −2
Exemple 4
1 𝑐𝑜𝑠 𝑐 𝑐𝑜𝑠 𝑏
| 𝑐𝑜𝑠 𝑐 1 𝑐𝑜𝑠 𝑎 |
𝑐𝑜𝑠 𝑏 𝑐𝑜𝑠 𝑎 1
Exemple 5
Prouver l’égalité
(𝑏 + 𝑐)2 𝑏2 𝑐2
| 𝑎2 (𝑐 + 𝑎)2 𝑐 2 | = 2a bc (a + b + c)3
𝑎2 𝑏2 (𝑎 + 𝑏)2
Exemple 6
Démontrer la relation :
−𝑎 𝑏 𝑐 𝑑
|𝑏
𝑐
−𝑎 𝑑 𝑐
−𝑎 𝑏 | = - (a + b + c - d) (b + c + d - a)
𝑑
𝑑 𝑐 𝑏 −𝑎
= (c + d + a - b) (d + a + b - c)
1) Etablir la relation
1 𝑎 𝑎2 𝑎3
|1 𝑏 𝑏2 𝑏3 | = (d - a) (d - b) (d - c) (c - a) (c - b) (b - a)
1 𝑐 𝑐2 𝑐3
1 𝑑 𝑑2 𝑑3
On pourra remarquer que le déterminant est un polynôme en d degré 3 dont a, b,
c sont des racines. Il existe alors un scalaire k tel que le déterminant soit égal à
k(d - a) (d - b) (d - c). On prouvera que k est le déterminant obtenu à partir du
précédent en supprimant la dernière ligne et la dernière colonne (ce nouveau
déterminant étant encore de Vander Monde).
1 𝑥1 𝑥12 … . . 𝑥1𝑛−1
||1 𝑥2 𝑥22 … . . 𝑥2𝑛−1|
= ∏(𝑥1 − 𝑥1) i<j
1 𝑥3 𝑥32 … . . 𝑥3𝑛−1|
1 𝑥𝑛 𝑥𝑛2 … . . 𝑥𝑛𝑛−1
CHAPITRE 6
Définition 1
Définition 2
Soit E et F deux espaces vectoriel de dimension finie sur le même corps K et f une
application linéaire de E dans F. On appelle rang de f, et l’on note rg(f) la
dimension du sous-espace f(E), image de E par f dans F.
Définition 3
Théorème 1
Corollaire 1
Théorème 2
Le rang d’une famille de vecteurs d’un espace vectoriel E de dimension finie est
égal au rang de la matrice des coordonnées de ces vecteurs dans une base
quelconque de E.
Théorème 3
ii) la matrice M est coordonnée des vecteurs x1, x2 …………, xn dans une base de
E est inversible.
Preuve
Corollaire
Théorème 4
6.3.2 Exemple
Pour que {x1, …………, xn} soit libre, il faut, et il suffit que f soit injective, ce
qui équivaut à f ϵ GL(E). Or f ϵ GL(E) équivaut à M inversible. Par conséquent,
les propositions i) et (ii) sont équivalentes. {x1, …………, xn} est une famille libre
si, et seulement si, l’espace engendré par cette famille est l’espace E tout entier
(puisque dim E = n) et, par conséquent, le rang de cette famille vaut n.
Théorème 4
Pour toute matrice M ≠ 0, le rang de M est le plus grand entier r tel qu’il existe
une matrice carrée inversible d’ordre r extraite de M.
𝑎11 𝑎1𝑟
(𝑎 𝑎1𝑟 ) 𝑎1𝑛
𝑟𝑡
M=( 𝑎𝑛1 )
𝑎𝑝1 𝑎𝑝𝑛
6.4.1 Définitions
Posons :
𝑎11 … 𝑎1𝑛 𝑏1 𝑥1
𝑏 𝑥
M = (𝑎21 … 𝑎2𝑛 ) ; B = ( :2 ) ; x = ( :2 )
𝑎𝑝1 … 𝑎𝑝𝑛
𝑏𝑝 𝑥𝑛
(2) MX = B
(3) f(x) = b
Résumé :
i) b ∉ Im (f) => S = 0
6.4.4 Remarques
Si b ϵ à Im (f), alors le système admet une solution unique puisque Ker (f) = (0).
6.5.1 Définition
Le système (1) est dit Cramer si les deux conditions suivantes sont réalisées :
i) n = p
(2) MX = M
On sait que :
𝑀∗
M-1 =
det(𝑀)
M* étant la comatrice de M
Le produit matriciel M*B est une matrice colonne dont le terme de la ligne de
rang I est ∑𝑛𝑗=1 𝑐𝑖𝑗 𝑏𝑗 (1 ≤ i ≤ n)
en identifiant terme à terme les deux matrices de Mn(K) qui interviennent dans
(4.a), on obtient :
6.5.4 Exemple
Résoudre le système
3𝑥 + 2𝑦 − 𝑥 = 0
{ 𝑥−𝑦+𝑥 =0
𝑥 + 𝑦 − 2𝑥 = −1
Solution
3 2 −1
n = p = 3 ; M = (1 −1 1 )
1 1 −2
Det (M) = 7 ≠ 0
1 2 −1 3 1 −2 3 2 1
|0 −1 1 | |1 0 1| |1 −1 0 |
1 1 −2 1 −1 2 1 1 −1
x= 3 1 −1 ; y= 3 2 −1 ; z= 3 2 −1
|1 −1 1 | |1 −1 1 | |1 −1 1 |
1 1 −2 1 1 −2 1 1 −2
et essayons de le résoudre
6.6.2 Exemples
1 0 0 0
D = |1 1 𝑐𝑜𝑠 𝑐 − 1 𝑐𝑜𝑠 𝑏 − 1|
1 𝑐𝑜𝑠 𝑐 − 1 0 𝑐𝑜𝑠 𝑎 − 1
1 𝑐𝑜𝑠 𝑏 − 1 𝑐𝑜𝑠 𝑎 − 1 0
0 𝑐𝑜𝑠 𝑐 − 1 𝑐𝑜𝑠 𝑏 − 1
D = |cos 𝑐 − 1 0 𝑐𝑜𝑠 𝑎 − 1|
cos 𝑏 − 1 cos 𝑎 − 1 0
Utilisons la règle Sarrus
D = (b - a) (c - a) (c – b)
1er cas
1 1 1
|𝑎 𝑑 𝑐|
𝑑 2 𝑎 2 𝑐2 ((𝑑−𝑐)(𝑎−𝑑))
y= (𝑏−𝑎)(𝑐−𝑎)(𝑐−𝑏)
= (𝑏−𝑎)(𝑎−𝑏)
1 1 1
|𝑎 𝑏 𝑐|
𝑎2 𝑏2 𝑑 2 ((𝑏−𝑑)(𝑑−𝑎))
x= (𝑏−𝑎)(𝑐−𝑎)(𝑐−𝑏)
= (𝑏−𝑐)(𝑐−𝑎)
2ème cas : a = b
Le système s’écrit :
𝑥+𝑦+𝑦 = 1 𝑡+𝑧=1
{ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 1 Posons x + y = t { 𝑎𝑡 + 𝑐𝑧 = 𝑑
𝑎2 𝑥 + 𝑏 2 𝑦 + 𝑐 2 𝑧 = 𝑑 2 𝑎2 𝑡 + 𝑐 2 𝑧 = 𝑑 2
𝑎 𝑐
( ) = ac2 – a2c = ac (c2 - a)
𝑎2 𝑐
(2.1). Si a ≠ c le système est de rang 2 et admet une solution unique ssi son
déterminant caractéristique est nul soit:
1 1 1
|𝑎 𝑏 𝑐 | = (c - a) (d - a) (d – c) = 0
𝑎2 𝑐2 𝑑2
Comme par hypothèse c ≠ a, il y a une solution ssi d = a ou d = c.
𝑡+𝑧 = 1 𝑡+𝑧=1
{ 𝑎𝑡 + 𝑐𝑧 = 𝑑 { 𝑎(𝑡 + 𝑧) = 𝑑
𝑎2 𝑡 + 𝑐 2 𝑧 = 𝑑 2 𝑎2 (𝑡 + 𝑧) = 𝑑 2
z=1-t=1-x-y
Résumé : 2e cas a = b
d ≠ a et d ≠ c Système impossible
c≠ a d=a Système indéterminé (x = 0, x = 1 - y)
d ≠ a et d = c Système indéterminé (z = 1, x = y)
a=b
a≠ d Système impossible
a=d Système indéterminé (z = 1 - x – y)
c≠ a
3e cas : c = a 4e cas : c = b
Un système d’équations linéaires est dit homogène si tous les seconds membres
sont nuls. Ainsi le système (1) est homogène, si
bi = 0 ( 1 ≤ i ≤ p)
CHAPITRE 7
REDUCTION D’ENDOMORPHISME
7.1.1 Définitions
Soit E un K espace. Pour tout endomorphisme, f ϵ LK (E), nous allons définir les
éléments propres de f.
Définitions 1
On appelle vecteur propre d’un endomorphisme f ϵ LK (E) tout vecteur x non nul
de E tel que f(x) est colinéaire à x.
f(x) = λx
f(Dx) ⊂ Dx
Définitions 2
f(x) = λx
Soit e la coïncidence sur E, élément neutre de l’algèbre L(E). Si λ est une valeur
propre de f et x un vecteur propre correspondant,
f – λe ϵ L(E)
x ϵ Ker (f - λe)
On peut donc affirmer que l’endomorphisme (f – λe) n’est pas injectif, son noyau
est distinct de {0} ; il existe au moins un x ≠ 0 tel que :
Théorème 1
Soit E un K-espace et f ϵ L(E). Alors λ est valeur propre de f si, et seulement si,
l’endomorphisme f – λe n’est pas injectif.
Définition 3
Pour toute valeur propre λ de f, le noyau ker (f – λe) se nomme sous-espace propre
correspondant à λ.
Pour tout x ϵ ker (f – λe), on a f(x) = λx. Par conséquent, la restriction de f à ker
(f – λe) est une homothétie de rapport λ (le rapport peut-être nul).
Définition 4
Théorème 2
Soit E un K espace de dimension finie et f ϵ L(E). Pour que le scalaire λ soit valeur
propre de f, il faut, et il suffit que :
det(f - λe) = 0
7.2.1 Définition
M = (aij) , (1 ≤ i, j ≤ n),
Définition
(P ϵ GL(n, K))
M’ = P-1 MP
Or, cette relation entraîne dans l’algèbre M n(K), comme il est facile de la vérifié
= det(M - λIn)
Propriété 1
Définition
P(x) = (x - λ1)h q(x) avec q( λ1) ≠ b0 si λ1, λ2,……, λr sont r zéros de multiplicités
respectives h1, h2, …, hr il existe un polynôme q ∊ K[x] tel que : p(x) = (x - λ1)h1
(x – λ2)h2,….., (x – λr)hr q(x) avec q(λi) ≠ 0 où (1 ≤ i ≤ r), on a alors :
h1 + h2 + …………..+ hr ≤ d0(p)
Définition
Soit K un corps commutatif. Un polynôme P ϵ K[x] est dit scindé sur K s’il se
décompose en un produit de facteurs du premier degré (distincts ou non) dans
K[x]. Il existe des corps K tels que tout polynôme de K[x] soit scindé sur K.
Par exemple, C est un corps algébriquement clos. Mais IR n’en est pas un.
les cofacteurs de a12, a13,…., a1n sont des déterminants d’ordre n-1 qui contiennent
chacun n-2 termes du type an – λ de P(λ) proviennent du produit des termes de la
diagonale principale
(a11 - λ) (a22 - λ)… (an - λ), donc P(λ) = (1)nλn + (-1)n-1(a11+ a22 +…+ an) λn-1 + …
Définition
Pour toute matrice M ϵ Mn(K), on appelle trace de M, et l’on note tr(M), la somme
des éléments de sa diagonale principale.
Propriété 2
tr(M’) = tr(M)
Définition
4 6 0
M = (−3 −5 0)
−3 −6 −5
1) Calcul des valeurs propres
Le polynôme P ϵ R(x) est scindé sur IR et a toutes ses racines simples. Le théorème
3 s’applique donc. La matrice diagonale est :
−5 0 0
M=( 0 −2 0)
0 0 1
2) Vecteurs propres
𝑥
Soit un vecteur propre représenté matriciellement par X = (𝑦). Si λ est la valeur
𝑧
propre correspondante, on a : (M – λI)X = 0
(4 − 𝜆)𝑥 + 6𝑦 = 0
Soit { −3𝑥 − (5 + 𝜆)𝑦 = 0
−3𝑥 − 6𝑦 − (5 + 𝜆)𝑧 = 0
2) Vecteurs propres
2x + 2y = 0
-x - y=0
0z = 0
Les solutions sont (x, -x, z) et dépendent de deux scalaires arbitraires x et z. Le
sous-espace propre est alors de dimension 2 ; on peut prendre pour base de ce
sous-espace.
x + 2y = 0
- x - 2y = 0
-z = 0
Les solutions sont (-2y, y, 0). Le sous-espace propre correspondant est de
dimension 1 ; on peut prendre pour base de ce sous-espace.
U3 = (-2, 1, 0).
EXERCICES PROPOSES
FICHE 1
a- Etablir que Mαβ a une structure d’espace vectoriel sur R. en donner une base
b- Etablir que (Mαβ, +, x) est un corps commutatif. Montrer que ce corps est
isomorphe au corps C des nombres complexes. Quel est dans M αβ l’élément qui
correspond à i de C.
1 −1 2
6 6 6 0 1 1 1
E = (1 2 0 0)
1 1 2
D= − −
6 6 3 1 0 2 0
2 2 1
− − 1 0 0 2
( 3 3 3)
1.3.4. Soit B = {1, x, x(x-1), x(x-1)(x-2}. Montrer que B1 est une nouvelle base
de P3.
2 −5
1.6 Soit la matrice M = ( )
−1 3
1.6.1 Calculer son déterminant, la comatrice M*, l’inverse de M si elle existe
2.5 Problème :
Des enquêtes ont permis d’établir les lois de l’offre et de la demande pour
l’ananas. Les lois sont données par des fonctions notées respectivement f et g. on
a ainsi :
qo = f(p) et qd = g(p)
2.5.1 Exprimer :
a. qn en fonction de pn
b. qn+1 en fonction de qn
b) Résoudre les équations sans second membre associées aux équations (3) et (4).
b) Exprimer qn et pn en fonction de n.
FICHE 2
I- OPTIMISATION
1.2. Soit un triangle ABC. Trouver un point M du plan du triangle dont la somme
des carrés des distances aux 3 sommes A, B, C est minimale (c’est le point de
gravité du triangle).
f(x, y, z) = x2 + xz - y + y2 + yz + 3z2
g(x, y, z) = x + y + z – 2 = 0
g1(x, y, z) = x + y + z = 0 et g2(x, y, z) = x + 2y + z = 0
√𝑥 2 −1
b) f(x) =
𝑥+2
c) g(x) = x2
𝑥+1
d) h(x) =
𝑥−1
e) w = (hog)(x)
a) sin ax
b) wx, w ϵ IR* et w ≠ 1
1
c)
1+𝑥+𝑥 2
𝐴𝑥+𝐵 𝛼 𝛽
2.5. Montrer que toute fraction (𝑥−𝑎)(𝑥−𝑏) peut s’écrire sous la forme +
𝑥−𝑎 𝑥−𝑏
en déduire la décomposition des fractions suivantes sous forme de somme de deux
fractions simples :
1
a)
𝑥 2 −3𝑥+2
4𝑥−1
b)
𝑥 2 +3𝑥−4
f : P(E) ––> R.
i) x ≥ f ({C})
ii) y ≥ f ({P})
2.6.3 Une allocation (x, y) ayant été choisie par les deux partenaires sociaux, un
évènement imprévisible S (une catastrophe naturelle par exemple) parvient créant
un préjudice important à la catégorie sociale P. L’Etat intervient et décide
d’indemniser l’agent économique P et de créer un fonds spécial pour remédier aux
dégâts causés aux biens communs par la réalisation des évènements S. Pour
financer ces dépenses l’Etat effectue un prélèvement exceptionnel qui provoque
une redistribution de l’allocation (x,y) entre C et P et l’Etat. Cette redistribution
vérifie les règles suivantes :
R1 : C perçoit 20% de son gain. Sur les 80% restant, C paie en impôt proportionnel
à sa part de gain dans l’allocation (x,y). Soit n, la somme reçue C.
R2 : P, après avoir payé à l’Etat un impôt égal à 10% de son gain reçoit une
indemnisation qui est égale à une part de l’impôt acquitté par C, proportionnelle
à sa propre part de gain dans l’allocation (x,y). Soit v la somme reçue par P.
R3 : l’Etat conserve pour le fond spécial la somme w non répartie entre les deux
joueurs. Les règles de distribution peuvent donc être décrites par la fonction g
suivante :
g : R2 ––> R3 pour tout (x,y) ϵ R2 on fait correspondre une image g(x,y) = (u, v,
w) où u, v et w sont décrites en R1, R2 et R3.
2.6.5. Montrer que g est dérivable en 1 point de Ω = R2 – {0, 0}. Ecrire la matrice
de l’application dérivée de g en un point (x0, y0) de A.
FICHE 3
I- INTEGRALES
𝑑𝑥 𝑑𝑥 √2 𝑑𝑥
I5 = ∫ ; I6 = ∫ ; I7 = ∫0 ;
𝑥 2 +2𝑥+5 sin 𝑥 √4−𝑥2
𝑑𝑥
I8 = ∫
𝑥 2 +4𝑥+3
1.3 Calculer :
+∞ 𝑑𝑥 +∞ −1𝑥 +∞ 𝑑𝑥
I18 = ∫1 ; I19 = ∫0 𝑒 𝑑𝑥 ; aϵR; I20 = ∫0
𝑥𝑝 𝑒𝑥
𝑑𝐾
2.3 Le stock de capital est une fonction dépendant du temps K(t) et est égal à
𝑑𝑡
𝑑𝐾
l’investissement dépendant du temps. Autrement dit : ∀𝑡, = I(t) et K(t) =
𝑑𝑡
∫ 𝐼 (𝑡)𝑑𝑡
2.4 La fonction d’offre d’un producteur est donnée par S(p) = 3p 1/2-1. En
supposant que l’on est en concurrence pure et parfaite et que le prix du marché est
p = 9, déterminer par le calcul le profit de l’entrepreneur.
2.5 Un consommateur est prêt à payer 10 pour avoir un kilogramme d’un bien, 8
pour avoir un deuxième kilogramme, 6 pour un troisième, 4 pour un quatrième, 2
pour un cinquième. Si le prix du bien est de 4, quelle sera sa demande du bien ?
Déterminer le surplus de ce consommateur.
CORRECTION : FICHE 1
1 1 1 1 1 1 1 2 3
2
1.1.1 A = A x A = (0 1 1) x (0 1 1) = (0 1 2)
0 0 1 0 1 1 0 0 1
1 3 6
A2 = (0 1 3)
0 0 1
Supposons la relation vraie pour (n-1) :
(𝑛−1)𝑛
1 𝑛−1
n-1 2
A = (0 1 𝑛 − 1)
0 0 1
Vérifions cette relation à l’ordre n :
(𝑛−1)𝑛 𝑛(𝑛+1)
1 𝑛−1 1 1 1 1 𝑛
2 2
An = An-1 A =(0 1 𝑛 − 1 ) x (0 1 1) = (0 1 𝑛 )
0 0 1 0 0 1 0 0 1
1.1.2 – a) Etablir que Mαβ a une structure d’espace vectoriel sur R. en donner une
base
1 0 0 −1
Les matrices I = ( ) et 𝑖 = ( ) forment une base de {Mαβ, +, x}
0 1 1 0
(det(I) ≠ 0 ; det(i) ≠ 0)
b)- *(Mαβ, +, x) est un anneau de (R22, +, x). C’est un anneau unitaire (I ϵ Mαβ)
−𝑏 𝑎
Toute matrice de (Mαβ) est inversible ; soit ( ) cette matrice inversible. Elle
𝑎 𝑏
𝛼 −𝛽 𝑎 −𝑏 1 0 𝛼𝑎 − 𝛽𝑏 = 1
est définie telle que : ( )( )=( ) => {
𝛽 𝛼 𝑏 𝑎 0 1 𝛽𝑎 + 𝑎𝑏 = 0
𝛼 1
𝛼 −𝛽 𝐷𝑎 |1 −𝛽| 𝛼 𝐷𝑏 | |
0 𝛼 𝛽 0
D =| | = α2 + β2 ≠ 0 ; a= = = ; b= = =
𝛽 𝛼 𝐷 𝛼2 +𝛽2 𝛼2 +𝛽2 𝐷 𝛼2 +𝛽2
−𝛽
𝛼2 +𝛽2
a et b existent si α2 + 𝛽 2 ≠ 0 (α ≠ 0 et 𝛽 ≠ 0).
1 𝑎 𝑎2
Det(C) = |𝐶| = |1 𝑏 𝑏2 | = ab (b - a)
1 𝑏 𝑐2
1 −1 2
6 6 6
| −1 1 −2|
Det(D) = |𝐷| = | =0
6 6 3|
2 −2 −1
3 3 3
0 1 1 1
Det(E) = |𝐸| = |1 2 0 0| = - 12
1 0 2 0
1 0 0 2
1.3- (1, x, x2, x3) = B, f = derivation; f : P3(x) ––> P3(x)
1.3.3 Calcul de A4
0 0 0 0
A4 = fofofof = (0 0 0 0) cette application est identiquement nulle
0 0 0 0
0 0 0 0
1.3.4
λ1 = λ2 = λ3 = λ4 = 0
1 𝑛−1 1 1 1 𝑛
Vérifions à l’ordre n : An = An-1 A = ( ) ( )( )
0 1 0 1 0 1
1.4.2- Vérifier la relation A2 – 2A + I = 0, 0 = matrice nulle
1 2 1 1 1 0 0 0
( ) -2( )+( )=( )
0 1 0 1 0 1 0 0
1 −1
A2 – 2A = - I A(2I – A) = I => A-1 = 2I – A = ( )
0 1
1.5- déjà corrigé
SR = {(1, 2, -10/13)}
2
Montrons que Un ≤
𝑛+2
1!+2!+⋯+𝑛! 1
Un ≤ (𝑛+1)!
+ (𝑛+1)!
1 1! 2! 𝑛! 1
Un ≤ [( + + ⋯+ ) + ]
𝑛+1 𝑛! 𝑛! 𝑛! 𝑛!
1 1 2! (𝑛−1)! 1 𝑛!
Un ≤ [( + + ⋯+ + )+ ]
𝑛+1 𝑛! 𝑛! 𝑛! 𝑛! 𝑛!
2
lim 𝑈𝑛 = lim ( )=0
𝑛→∞ 𝑛→∞ 𝑛+1
∀λ1, λ2 ϵ R, Un = λ1 + λ22n
𝑈1 = 𝜆1 + 2𝜆2 = 0
{
𝑈2 = 𝜆2 + 4𝜆2 = 2
2.2.1 La suite Un diverge car elle tend vers l’infini lorsque n tend vers l’infini
( lim 𝑈𝑛 = lim (2𝑛 − 2) = ∞).
𝑛→∞ 𝑛→∞
2.5 Problème
11
2.5.1- a) qn = g(Pn) = - 10pn +
3
2
b) qn+1 = f(Pn) = pn -
3
1 3
En combinant a) et b) on a : qn+1 = - 𝑞𝑛 − 10qn+1 + qn = -3
10 10
11
c) qn = g(Pn) => qn+1 = g(pn+1) => - 10pn+1 +
3
−3
10𝑞𝑛+1 + 𝑞𝑛 = −3 = 11𝑘 ⇒ 𝑘
11
Le système (1) permet d’obtenir { 13 13
′ ′
10𝑝𝑛+1 + 𝑝𝑛 = = 11𝑘 ⇒ 𝑘 =
3 33
1 ′′ 3
𝑞𝑛 = (− ) 10 − , ∀ 𝑛 𝜖 𝑁
10 11
′′
1 19 13
𝑝
{ 𝑛 = (− ) ( ) + , ∀ 𝑛𝜖𝑁
10 30 33
c) – Evolution de qn et de pn lorsque n tend vers l’infini :
3 |−1|
lim 𝑞𝑛 = − , 𝑐𝑎𝑟 <1
𝑛→∞ 11 |10|
13 |1|
lim 𝑝𝑛 = − , 𝑐𝑎𝑟 <1
{ 𝑛→∞ 33 |10|
CORRECTION : FICHE 2
1- Optimisation
1.2 Soit M (x, y) le centre de gravité du triangle ABC. Soient A(a 1, a2), B(b1, b2),
C(c1, c2).
Déterminons les coordonnées de M pour que la somme des carrées des distances
aux trois sommets A, B, C soit minimale. Soit f(x, y) cette somme.
h(x, y, z) = e2x + e-y + ex2 – (2x + 2ex – y) ⇒ deux points extremums A (0, 0, 0) et
B(0, 0, 1).
g = fo𝜑, 𝑥 = 𝑢 + 𝑣, y=u–v
Jg = Jf.Jp
𝜕𝑐 𝜕𝑐
𝜕𝑡 𝜕𝑣 1 1
Jp = (𝜕𝑦 𝜕𝑦
) =( )
1 −1
𝜕𝑢 𝜕𝑣
1 1 g 𝑢 = 𝑓𝑥 + 𝑓𝑦
(gu, gv) = (fu, fy)( ) ⇒{
1 −1 g 𝑣 = 𝑓𝑥 − 𝑓𝑦
g(𝑥 ) = 𝑒 2𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 0
2.2 {
g(𝑥 ) = 𝑒 −𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≥ 0
2𝑒 2𝑥 ≥ 0, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 0
La fonction g(x) est définie, g’(x) = {
−𝑒 −𝑥 ≤ 0, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≥ 0
La fonction g(x) est croissante dans ] -∞, 0] car g(x)’ ≥ 0 ; elle est décroissante
dans l’intervalle [0, +∞[ car g(x)’ ≤ 0.
x -2 -1 0 1 2
g(x) 0,018 0,135 1 0,367 0,135
Tableau de variation
-∞ +∞
g(x)’ + -
1
g(x) 0 0
ℎ2 ℎ3
g(h) = e-h = i – h + − ..., g(o) = e0 = 1 et
2! 3!
𝑒 −ℎ −1 ℎ ℎ2
gd(o) = lim = lim (−1 + − + ⋯ ) = −1
ℎ→0 ℎ ℎ→0 2 6
ℎ>0
a) Dans ]-∞,0], soit A(0,1) et M(x,y), A est le point de tangente à la courbe g(x)
= e2x et M le point courant de la droite tangente en ce point à cette courbe.
L’équation de cette tangente est définie telle que :
𝑦−1
= gx(0) = 2 ⇒ y = 2x + 1
𝑥−0
Lorsque x tend vers plus infini, y tend vers zéro ⇒ l’axe des x est une asymptote
horizontale (y = 0). x = 0 est une asymptote verticale
vi) Courbe
1 4 1 2 1 4 1 2𝑛
2
= [1 − (𝑥 + ) + (𝑥 + ) + ⋯ + (−1)𝑛 (𝑥 + ) +⋯;]
1+𝑥+𝑥 3 2 2 2
1 1 𝑎 𝑏
2.5- a) = (𝑥−1)(𝑥−2) = +
𝑥 2 −3𝑥+2 𝑥−1 𝑥−2
1 1
Déterminons a et b : a = lim = −1 et b = lim =1
𝑥→1 𝑥−2 𝑥→2 𝑥−1
4𝑥−1 4 3 4 3 3
b) = + (𝑥−1)(𝑥+4) = + −
𝑥 2 +3𝑥−4 𝑥+4 𝑥+4 5(𝑥−1) 5(𝑥+4)
2.6
A = {(x,y) ϵ R2/ x ≥ 2, y ≥ 1, x + y ≤ 6}
De même, on a :
𝑥 𝑦 0,8𝑥 2
𝑣 = 0,9𝑦 + 0,8𝑥 x = 𝑦 [0,9 + ] avec 0,9y le gain de P restant après
𝑥+𝑦 𝑥+𝑦 (𝑥+𝑦)2
𝑥2 𝑦
paiement de l’impôt et 0,8 x = le montant de l’indemnisation (P) qu’il
1+𝑥 𝑥+𝑦
perçoit.
𝑥2 𝑥2𝑦 0,8𝑥 2
𝑤 = 𝑥 + 𝑦 − (𝑢 + 𝑣 ) = 𝑥 + 𝑦 − 𝑥 + 0,8 − 0,9𝑦 − 0,8 2
= 0,1 𝑦 +
𝑥+𝑦 (𝑥+𝑦) (𝑥+𝑦)2
or g : R2 → R2 et g(x,y) = (u,v,w).
𝜕𝑤(𝑥0 ,𝑦0 ) 1
= 0,1 − 1,6𝑥02
𝜕𝑦 (𝑥0 +𝑦0 )2
Ces applications étant définies, continues sur Ω, alors g possède une application
dérivée g’(x0, y0) en tout point (x0, y0) ϵ Ω. C’est une application linéaire de R2
dont la matrice est :
𝑢𝑥′ (. ) 𝑢𝑦′ (. )
M(g’(x0, y0)) = ( 𝑣𝑥′ (. ) 𝑣𝑦′ (. ) )
𝑤𝑥′ (. ) 𝑤𝑦′ (. )
CORRECTION : FICHE 3
1- Intégrales
1 𝑑𝑥
1.1 – I1 = ∫4
(𝑥−4)2 +9
Posons x – 4 = t ⇒ dx = dt ;
x=4⇒t=0
x=7⇒t=3
3 𝑑𝑡 3 𝑑𝑡
I1 = ∫0 = ∫0 𝑡 2
𝑡 2 +9 9[( ) +1]
3
Posons t = 3u ⇒ dt = 3du
t=0⇒u=0
t=3⇒u=1
1 1 𝑑𝑢 1 1 ∏
I1 = ∫0 = [𝐴𝑟𝑐𝑖𝑔𝑢 ]10 = (𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔(1) − 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔(0)) =
3 1+𝑢2 3 3 12
𝜋 𝜋 𝜋
𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥(1−𝑐𝑜𝑠 2 𝑥)𝑑𝑥
I2 = ∫0 2 = ∫0 2 = ∫0 𝑠𝑖𝑛𝑥 (1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 )𝑑𝑥
2
1+𝑐𝑜𝑠𝑥 1+𝑐𝑜𝑠𝑥
𝜋
Si cos x = u ⇒ du = - sin xdx. Pour x = 0, u = 1 et x = ⇒u=0
2
Par conséquent :
0
0 0 𝑢2 1
I2 = - ∫1 (1 − 𝑢)𝑑𝑢 = ∫1 (𝑢 − 1)𝑑𝑢 = [
2
− 𝑢] =
2
1
3𝑥+1 2
I3 = ∫ 𝑑𝑥 = 𝑥 + 𝐿𝑜𝑔|3𝑥 − 1| + 𝐶
3𝑥−1 3
𝑑𝑥
I4 = ∫ = 𝐿𝑜𝑔|𝐿𝑜𝑔𝑥| + 𝐶
𝑥𝐿𝑜𝑔𝑥
𝑑𝑥 𝑑𝑥 1 𝑥+1
I5 = ∫ = ∫ (𝑥−1)2 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑔 ( )+𝐶
𝑥 2 +2𝑥+5 +4 2 2
𝑑𝑥 𝑥
I6 = ∫ , posons t = tg(x/2) ⇒ = Arctgt est sin x s’exprime en fonction de
𝑠𝑖𝑛𝑥 2
2𝑡 𝑑𝑡
t par : 𝑠𝑖𝑛𝑥 = ⇒ 𝑑𝑥 =
1+𝑡 2 1+𝑡
2𝑑𝑡
1+𝑡2 𝑑𝑡 𝑥
⇒ I6 = ∫ 2𝑡 =∫ = 𝐿𝑜𝑔|𝑟| + 𝐶 = 𝐿𝑜𝑔 |𝑡𝑔 | + 𝐶
𝑡 2
1+𝑡2
√2 𝑑𝑥
I7 = ∫0 , Posons x = 21 ⇒ dx = 2dt
√4−𝑥 2
√2 √2
√2 𝑑𝑡 √ 2 𝜋
Si 𝑥 = √2 ⇒ 𝑡 = et I7 = ∫0 2
2
= [𝐴𝑟𝑐 sin 𝑡]02 = 𝐴𝑟𝑐 sin =
2 √1−𝑡 2 4
𝑑𝑥 𝑑𝑥 1 𝑑𝑥 𝑑𝑥 1 1+𝑥
I8 = ∫ = ∫ (𝑥+1)(𝑥+3) = (∫ −∫ ) = 𝐿𝑜𝑔 | |+𝐶
𝑥 2 +4𝑥+3 2 𝑥+1 𝑥+3 2 3+𝑥
soit y = t1-p ⇒ lny = (1 – p) ln t ; quand t tend vers plus infini, (1 – t) ln t tend vers
plus infini. Pour t < 1 ⇒ t1-p → +∞ et lim (𝑡 1−𝑝 − 1) = +∞
𝑡→+∞
Conclusion :
+∞ 𝑑𝑥
1°) ∫1 = +∞ pour p < 1 et T18 diverge
𝑥𝑝
+∞ 𝑑𝑥 1 1
2°) ∫1 = = et T18 converge
𝑥𝑝 1−𝑝 𝑝−1
+∞ 𝑑𝑥 𝑡 𝑑𝑥
b) pour p = 1, I18 = ∫1 = lim ∫1 = lim (𝐿𝑜𝑔𝑡) = +∞ et I18 diverge
𝑥 𝑡→+∞ 𝑥 𝑡→+∞
−∞
I19 = ∫0 𝑒 −𝑟𝑥 𝑑𝑥, 𝑎 𝜖𝑅
𝑡 −1 𝑡 1
∫0 𝑒 −𝑟𝑥 𝑑𝑥 = 𝑟
∫0 𝑒 −𝑟𝑥 𝑑 (−𝑟𝑥 ) = − 𝑟 [𝑒 −𝑟𝑥 ]𝑡0
+∞ −𝑟𝑥 𝑡 1
D’où : I19 =∫0 𝑒 𝑑𝑥 = lim ∫0 𝑒 −𝑟𝑥 𝑑𝑥 = − lim {𝑒 −𝑟𝑥 −𝑒 −𝑟𝑥 ]
𝑡→+∞ 𝑟 𝑡→+∞
1
Pour r ≤ 0 : I19 = − lim [𝑒 −𝑟𝑥 − 𝑒 −𝑟𝑥 ] = +∞ ⇒ 𝐼19 diverge
𝑟 𝑟→+∞
1 𝑒 −𝑟𝑥
Pour r > r : I19 = − lim [𝑒 −𝑟𝑥 − 𝑒 −𝑟𝑥 ] = ⇒ 𝐼19 converge
𝑟 𝑟→+∞ 𝑟
+∞ 𝑑𝑥
I20 = ∫0 = [−𝑒 −𝑥 ]+∞
0 = (0 + 1) = 1
𝑒𝑥
2- Applications économiques
2.1 Le coût total CT(q) = 2 ∫ 𝑒 0,24 𝑑𝑞 = 10𝑒 0,24 + 𝐶
Si q = 0 ⇒ CT(0) = 10 + c = 90 ⇒ c = 80 ⇒ CT(q) = 10 (e0,24+8)
𝜕𝑆(𝑌)
2.2. = 0,3 − 0,1𝑌 −0,5 comme S(81) = 0, l’épargne globale est :
𝜕𝑌
1
S(Y) = ∫(0,3 − 0,1𝑌 −0,5 )𝑑𝑌 = 0,3𝑌 − 𝑌 0,5 + 𝐾
5
1
0 = 0,3 x 81 - x 810,5 + K ⇒ K = -22,5
5
1 1
S(Y) = 0,3𝑌 − 𝑌 2 − 22,5
5
1
𝜕𝐾
2.3- = 𝐼 (𝑡) ⇒ 𝑑𝐾 = 𝐼 (𝑡)𝑑𝑡 ⇒ 𝐾(𝑡) = ∫ 𝐼 (𝑡)𝑑𝑡 = 3 ∫ 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑𝑡
3 3
𝐾(𝑡) = 2𝑡 2 + 𝑐, si t = 0, c = K0 ⇒ K(t) = 2𝑡 2 + 𝐾0
1
2.4- Le prix du marché P = 9, la production q du producteur est q = S(q)= 3𝑃 2 -1.
En concurrence pure et parfaite, le producteur détermine sa production q de façon
1
que le coût marginal Cm(q) soit égal au prix p : p = Cm(q). Comme q = S(p) 3𝑃 2
1
2
-1 ⇒ q + 1 = 𝑃2 ⇒ (𝑞 + 1)2 = 𝑝 = 𝐶𝑚 (𝑞)
9
1
Ainsi pour produire une unité, il en coûte Cm(0) = et par conséquent le profit fait
9
1
sur cette première unité est de (9 − ). De même, le coût de la 2ème unité es de
9
4 4
Cm(q) = d’où le profit (9 − ) ;pour le troisième unité, 9 - Cm(2) = 9 – 1 = 8, etc.
9 9
Le producteur arrête sa production lorsque le coût marginal est égal au prix de
profit supplémentaire, soit q0 tel que Cm(q0) = p = 9, q0 = 8.
1 3 0
9
Le profit ∏ = ∫ (3𝑝 − 1) 𝑑𝑝 = [2𝑝 − 𝑝]1 = 45,1
1 2 2
9 9
𝑝 = 𝑆(𝑞 ) = 12 − 2𝑞
FICHE 4
3.2 Calculer z3
3.3 Linéariser Cos5 θ.
5 𝐶𝑜𝑠 15′+𝑖 sin 15′
3.4 Ecrire sous forme trigonométrique les nombres - 𝑖 ;
2 𝐶𝑜𝑠 45′+𝑖 sin 45′
FICHE 5
Exercice 1 : Soit (G, *) un groupe non nominatif d’élément neutre e, dans lequel
on notera x’ le symétrique de x. Soit a 𝜖 G fixé. On définit une loi T par :
xTy = x*a*y.
1.2 Soit l’application fa : G → G définie par fa = a*x. Montrer que fa est bijective
Déterminer𝑓0−1.
1.4 Soit F = {f0lα ϵ G}. Montrer que la loi α est interne dans F, et que 𝜑. f0 → α
réalise un isomorphisme de (F, o) dans (G, *). Déduire la structure de (F, o).
2.3 Montrer que la multiplication dans A est associative et distributive par rapport
à l’addition. Conclure.
2.4 On considère maintenant R muni de la loi suivante : x*y = (x3 + y3)1/3. Quelle
est la structure de {R,*} ?
(x,y) R (x,y) (x ≤ x et y ≤ y). Montrer que R est une relation d’ordre. Est-elle
totale ?
FICHE 6
1.1 (R est une relation d’équivalence) => (xRy et yRz => zRx)
1.2 (xRy et yRz => zRx et R reflexive) => (R est une relation d’équivalence)
Exercice 4 : Application
4.2 Soit f une application de E dans F. Montrer que f est bijective s’il existe une
application g de F dans E telle que : gof = Ig et fog = IF
FICHE 7
FICHE 8
1.2 Calculer z3
Exercice 3 : Dans l’ensemble E = {0, 1, 2}, on considère la loi * définie par ∀(x,y)
ϵ E2, x*y = x + y –xy.
xTy = x*g*y.
4.2 Soit l’application fn : G → G définie par fn = n*x. Montrer que fn est bijective.
Déterminer
4.4 Soit F = {fol α ϵ G}. Montrer que la loi o est interne dans F, et que 𝛷.fn → α
réalise un isomorphisme de (F,o) dans (G,*). Déduire la structure de (F,o).
5.4 ∀xϵa, ∀yϵb, Montrer que xy = ab. Posons a x b = a.b. Vérifier que (Z/R, +, x)
est un corps commutatif.
FICHE 9
FICHE 10
FICHE 11
Exercice 1 :
Exercice 2 :
2.1 Développement limité au voisinage de zéro à l’ordre 5 de f(x) = e3x sin 2x
2.2 Calculer le déterminant de chacune des matrices suivantes :
3 2 −4 𝑡 + 3 −1 1
A=( 1 0 −2) B=( 5 𝑡−3 1 )
−2 3 3 6 −6 𝑡+4
2.3 Soit l’application linéaire de R3 → R3 définie par :
f(e1) = (1, 1, 0) ; f(e2) = (1, 0, 1) ; f(e3) = (0, 1, 1)
2.3.1 Déterminer la matrice A associée à l’application linéaire f.
2.3.2 Déterminer la matrice A associée à f-1, notée A-1.
2.3.3 Soit P(λ) un polynôme défini par l’expression P(λ) = det(A - λI)= /A - λI/
avec λ un scalaire, I = la matrice unitaire d’ordre 3. Résoudre l’équation P(λ) =0.
FICHE 12
ALGEBRE
2
Exercice 1 : On considère une fonction f définie sur R par : f(x) = x + λx2 +
𝑥
ANALYSE
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
2) Montrer que f(x) = ln[g(x)] où g(x) est une fonction que l’on précisera. Cette
nouvelle expression de f(x) amène-t-elle à modifier son domaine de définition ?
La relation ln(ab) = ln(a) + ln(b) est-elle vraie ∀aϵR et ∀bϵR ? Sinon, quelle doit
être l’écriture correcte ?
Exercice 4 :
Des études économiques ont montré que la fonction de demande d’attiéké est :
P(x) = 2e-2x, où P est le prix unitaire (prix d’un kilogramme d’attiéké), et x la
quantité échangée.
4) Etudier les variations de la fonction définie par la recette marginale f(x) et tracer
sa courbe représentative.
6) Calculer l’aire de la surface délimitée par les deux axes des coordonnées et la
courbe représentative de la recette marginale f(x).
FICHE 13
Exercice 1 :
Soit a un nombre réel donné, soit (Un) la suite de nombres réels définie par ses
deux premiers termes :
U0 = 0 ; U1 = 1 et par la relation.
∀nϵN, (n ≥ 1) Un+1 = aUn + (1-a)Un+1
Soit (Vn) la suite définie par : Vn = Un+1 - Un+1 (n ≥ 0)
1.1 Montrer que (Vn) est une suite géométrique ; Calculer Vn en fonction de a et
de n
1.2 En déduire Un en fonction de a et de n.
1.3 Comment choisir a pour que la suite (Un) soit convergente et quelle est alors
sa limite.
Exercice 2 :
2.1 Une matrice A d’ordre 2 est dite inversible s’il existe une matrice B telle que :
AB = AB = I, I = matrice identité d’ordre 2.
2 5 3 −5
Montrer que les matrices ( ) et ( ) sont inversibles.
1 3 1 2
2 −5 1 1 −2 −3 0 1 −2
2.2 Soient A= ( ) B=( ) C= ( )
1 −1 −1 0 −1 5 1 −1 −1
Trouvez la somme 3A + 4B -2C.
Exercice 3
(𝑒 𝑥 −1)𝑠𝑖𝑛 𝑥
3.1 Calculer lim
𝑥→0 1−cos 𝑥
3.2 Dérivabilité et continuité
a) Etudier la continuité et la dérivabilité sur R de la fonction f définie par :
1
𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
f(x) = { 𝑥
𝑜 𝑠𝑖 𝑥 = 0
b) Soit la fonction g définie par : g(x) = xn f(x), ∀nϵN.
Déterminer les valeurs de n pour lesquelles g est continue et dérivable sur R ?
FICHE 14
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Soit λ un nombre réel donné. Soit (Un) la suite de nombres réels définie par ses
deux premiers termes Uo = 0, U1 = 1 et par la relation :
Vn = Un+1 – Un, n ≥ 0.
2) en déduire Un en fonction de λ et de n.
3) comment choisir λ pour que la suite (Un) soit convergente et quelle est alors sa
limite ?
FICHE 15
Exercice 1 :
𝑓 (𝑒1 ) = 𝑒1 = 2𝑒1 − 𝑒2
{𝑓 (𝑒2 ) = 𝑒2 = 3𝑒1 + 6𝑒2 }
𝑓(𝑒1) = 𝑒3 = 𝑒1
Exercice 2
2.1 R3 est muni d’une base orthonormée E = {e1,e2,e3}. Soit f l’application linéaire
de R3 définie par : f : R3 → R3
𝑥 𝑥′ 𝑥 ′ = 2𝑥 + 𝑦 − 𝑧
X → f(X) = X avec X = (𝑦) et X’ = (𝑦′) = {𝑦 ′ = −𝑥 + 2𝑦 + 𝑧
𝑧 𝑧′ 𝑧 ′ = 𝑥 + 3𝑦
Déterminer le noyau de f et en donner une base. Montrer que Ker (f) est un sous-
espace vectoriel de R3.
Exercice 3 :
𝑥 − 3𝑦 + 𝑧 = 7
3.1 Résoudre le système { 2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 4
−3𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 1
Exercice 4 :
4.1 Le coût marginal d’une firme ivoirienne est de la fome cm(x) = 3e0,04x.
déterminer l’expression du coût total Cr(x) de cette firme quand Cr(0) = 900 pour
x=0
𝑑𝑥
4.2 Calculer l’intégrale f = ∫
𝑥 2 +4𝑥+3
4.3 Rechercher les extremums de la fonction à deux variables f(x,y) = e-(x+y) liée
par la contrainte g(x,y) = x2 + y2 – 1 = 0. Déterminer la nature de ces extremums.
FICHE 16
ALGEBRE
EXERCICE N°1
2
On considère une fonction f définie sur R par: f(x) = x + λx2 +
𝑥
1 2 −1 −4 3 3
𝐴 = [−1 0 1] 𝐵 = [ 0 −1 3]
1 1 0 0 0 2
EXERCICE N°2
EXERCICE N°3
ANALYSE
EXERCICE N°1
EXERCICE N°2
EXERCICE N°3
EXERCICE N°4
Des études économiques ont montré que la fonction de demande d'attiéké est:
P(x) = 2 e-2x, où P est le prix unitaire (prix d'un kilogramme d'attiéké), et x la
quantité échangée.
1- Déterminer la recette F(x) provenant de la vente de ce produit attiéké en
fonction de la quantité vendue ?
FICHE 17
1.1 Vérifier que ces vecteurs sont deux à deux linéairement indépendants.
1 3 −1 −3
𝐴 = (0 2 0 −2)
3 4 1 2
Et
1 1
𝐵= [2 3]
−1 4
0 3
2 −1 3 2 6 −4
𝐴 = (−1 3 1) 𝐵 = (4 2 3)
3 1 5 3 −1 1
FICHE 18
1 - Algèbre
1.1 - Soit f: R2 ––> R2, un endomorphisme défini sous sa forme analytique par :
V(x, y) € R2, f(x, y) = (λx + λy; x + (λ -1) y) dans la base B = {e1, e2}.
Déterminer la matrice Aλ relative à la base canonique B
Pour quelles valeurs de λ, la matrice Aλ est-elle inversible?
𝑥 −3𝑦 +𝑧 = 1
{𝑚𝑥 +2𝑦 +𝑧 = 0
4𝑥 −𝑦 +2𝑧 = 2
2 - Analyse
1
2.1 – Soit la fonction définie par f(x) = 2x ( − ln(1 − 𝑥 2)- Déterminer
√1−𝑥
l’ensemble de définition de f
2.2 - Soit la fonction [(x, y) = 2xy qu'on cherche à optimiser sous la contrainte
g(x, y) = 2x - y - 1 = 0 :
FICHE 19
ALGEBRE
1.1 Soit un espace vectoriel IR3 doté d'une base B = {e1, e2, e3}.
Une application f: IR3 ~ IR3 définie telle que ∀X = (x, y, z) ∊ IR3,
f(X) = (x', y', z'). Les images par f des éléments de la base B sont définies comme
suit:
f (el) = e2 + e3 ; f (e2) = el + e3 ; f(e3) = el + e2 .
( a) Déterminer la matrice A associée à f.
(b) Déterminer le déterminant de A.
(c) L'application est-elle bijective?
(d) Soit N, la matrice des cofacteurs de A Déterminer N.
(e) Montrer que N est symétrique.
(f) Déterminer l'inverse de la matrice A.
(g) Vérifier A2 = A + 21. En déduire une relation entre A2, A-1 et 1.
1.2 Soit fλ : IR2 ––> IR2, un endomorphisme de matrice associée Aλ, est défini
sous sa forme analytique: ∀X = (x, y) ∊ IR2, f(x, y) = (2λx + λy, x +(λ.- l)y) dans
la base B = {e1, e2}
(a) Déterminer la matrice A. relative à la canonique B = {e 1, e2.}
(b) Pour quelles valeurs de λ. , la matrice Aλ, est-elle inversible ?
2. ANALYSE
FICHE 20
ALGEBRE
1.1.- Soit un espace vectoriel R2 doté d'une base B = {el, e2, e3}. Une application
f: R2 ––> R2 définie telle que : (x, y z) E R2, f(X) = (2x + 2y, x + 2y + z, 2y + 2z).
(a) Déterminer la matrice associée à l'application linéaire f;
(b) Le polynôme caractéristique est P(λ) = |𝐴 − 𝜆𝐼 | = - λ( 4 - λ)(2 - λ) avec λ un
paramètre réel. Déterminer les valeurs de λ telles que P(λ) = o.
(c) Déterminer pour chacune des valeurs de λ, le noyau de f noté
Nλ = {X ∊ R3 / |𝐴 − 𝜆𝐼| = 0 } et les bases Uλ correspondantes. Déterminer la
matrice P formée par les bases Uλ La matrice P est-elle inversible ?
1.2 Résoudre le système d'équations suivant où m est un paramètre réel:
x - 3y + Z = 2
mx + 2y + z = 6
4x -, y + 2z = 5
2 – ANALYSE.
2.1 Une étude économétrique montre que la consommation des étudiants de
DEUG 1 de l'UFR-SEG des biens x, y, z est exprimée par la fonction
f(x, y, z) = x2 + y3 + z2 + xy + xz.
(a) Quelle est la consommation optimale des biens x, y et z des étudiants de DEUG
1 de cette UFR-SEG?
(b) Vérifier si cette fonction atteint un maximum ou un minimum au point
extrêmum trouvé.
2.2 Développement limité au voisinage de 0 à l'ordre 3 de f(x) = eXsin2x.
1+𝑈𝑛
2.3 On considère la suite (Un) définie par: ∀n ∊ N, U0 = 1 et Un+1 = Un
1+2𝑈𝑛
(a) Montrer que la suite (Un) est une suite décroissante et minorée;
(b) Déterminer sa limite.
EXERCICE N°1
EXERCICE .N°2
Soit A un nombre réel donné. On considère les suites (Un) et (Vn) définies
respectivement
Ua = 3, ul = 5 et V n ∊ lN, u1+2 = 8 un+1 - 7 un+1 ,
V n ∊ lN, vn = un+1 - Un •
Démontrer que (vn) est une suite géométrique dont on précisera la
raison. Exprimer le terme général Vn en fonction de n.
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à l, exprimer en fonction de n, la
somme Sn, où Sn = v0 + v1,+…..+ vn - ]
Exprimer Un en fonction de Sn .En déduire que la suite (Un) est divergente.
EXERCICE .N°3
Considérons l'espace vectoriel IR3 muni de la base canonique β = (e1, e2,, e3). Soit
F une famille des applications linéaires fλ de IR3 définies par:
fλ(e1) = (-1 - λ)e1 +2e2 +e3
fλ(e2) = e1 + 2-λ)e2 - e3
fλ(e3) = - 2e1 - 6e2 - λe3
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
1) Alain Planche (1992), Mathématiques pour les économistes, Algèbre, DUNOD, Paris.
second édition, US A
Economies, Paris.
Paris.
10) M.Queysamwa (1964).Algèbre, 1er cycle scientifique, préparation sur grandes écoles,
AnnandCollin, Collection U.
3.1 DEFINITIONS................................................................................................ 39
3.1.1 Morphisme d’espace vectoriel ...................................................................... 39
1- Homothéties...................................................................................................... 39
2.3.4 Rang d’une famille finie de vecteurs ............................................................ 40
2- Dérivation dans K[x] ......................................................................................... 40
3-1-2 Caractéristique des applications linéaires ..................................................... 41
3.2 IMAGE ET NOYAU D’UNE APPLICATION LINEAIRE ............................ 41
3.2.1 Image d’une application linéaire ................................................................... 41
3.2.2. Niveau d’une application linéaire ................................................................ 42
3.2.3 Sous-espace Ker(f) ....................................................................................... 42
3.2.4 Caractérisation des applications linéaires injectives ...................................... 43
3.2.5 Détermination des applications linéaires....................................................... 43
3.2.6 Morphismes injectifs et bases ....................................................................... 44
3.3. APPLICATION LINEAIRE ET DIMENSIONS ............................................ 44
3.3.1 Base canonique de Kn .................................................................................. 44
3.3.2 Isomorphisme fondamental .......................................................................... 44
3.3.3 Relation entre les dimensions du noyau et de l’image ................................... 44
3.3.4 Cas ou Dim E = Dim F ................................................................................. 45
3.3.5 Dimension de la somme de sous-espaces ...................................................... 45
3.3.6 Rang d’une application linéaire .................................................................... 46
3.4 Espace vectoriel des morphismes de E dans F ................................................. 47
3.4.1 Somme de deux (2) applications linéaires ..................................................... 47
3.4.2 Produit d’une application linéaire par un scalaire ......................................... 47
3.4.3 Dual d’un espace vectoriel ........................................................................... 48
3.5 Algèbre des endomorphismes de E .................................................................. 48
3.6 Groupe linéaire ............................................................................................... 48
3.7 Projecteurs ...................................................................................................... 48