Cours Termo 19
Cours Termo 19
Cours Termo 19
THERMODYNAMIQUE
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SOMMAIRE
Chap I : GENERALITES
I-1 Définitions :
I-1-1 Définitions :
1-1-2 Notion d’équilibre - Equation d’état
I-1-3 Température - Mesure de la température
I-2 Transformations :
I-2-1 Transformation quasi - statique
1-2-2 Transformation réversible et irréversible. - Exemples
1
III-1 Enoncé - conséquence:
III-2 Application aux machines thermiques :
III -2 - 1 Cycle monothérme:
III -2 - 2 Cycle diatherme:
III -2 - 2-1 Cas de la transformation réversible :
III -2 - 2-2 Cas de la transformation irréversible :
III -2 - 3 Cycle polytherme:
III-3 Propriété de la fonction d’entropie:
III-4 Exemples de calculs de variation d’entropie :
FONCTIONS THERMODYNAMIQUES
III-5 L’enthalpie :
III-5 Fonctions potentielles :
III-7 Relations entre les fonctions thermodynamiques:
Ouvrages utiles :
1) Cours de thermodynamique
Annequin et Boutigny.
2) Problèmes de thermodynamique
Ricoux
3) Précis de physique
J.L.Queyrel- J. R. nesplède
4) Thermodynamique
Lumbroso
5) Thermodynamique classique
C. Botet
6) Thermodynamique physique
B Gendreau
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Chapitre 1 GENERALITES:
I-1 Définitions :
I-1-1 Définitions :
3
- Un système (sauf spécification ) est considéré fermé, pour décrire
son comportement et ses interactions avec l’extérieur, il nous faut définir
les paramètres caractérisant son état.
- En mécanique pour caractériser l’état d’un corps indéformable
on définit sa position dans l’espace (coordonnées) et sa vitesse.
- En thermodynamique, on s’intéresse particulièrement à l’état
interne des systèmes.
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Les variables intensives sont indépendantes de la masse du
système, les extensives sont proportionnelles à la masse et elles sont
additives.
Un système homogène en équilibre thermodynamique est appelé
phase.
Un système fermé est formé de deux phases différentes de
volume massiques différents est hétérogène.
Equation d’état
- L’expérience montre que, pour un système homogène fermé en
équilibre thermodynamique, si nous fixons arbitrairement P et T ou V et P
parmi les trois coordonnées P, V et T, deux seulement sont
indépendantes. Il existe donc une équation caractérisant équilibre et qui
lie les trois variables F( P, V, T ) = 0 équation caractéristique d’état , ce
qui nous permet d’écrire :
P=P(V,T), V=V(P,T) et T=T(P,V), avec :
dP=(dP/dV)TdV+(dP/dT)VdT,
dV=(dV/dP)TdP+(dV/dT)PdT,
dT=(dT/dV)PdV+(dT/dP)VdP,
On peut constater que P, V, et T sont des fonctions différentielles
totales exactes car L’intégrale ne dépend que de l’état final et de l’état
initial.
d²P/dVdT = d²P/dTdV
I-1-3 Température :
Soit deux systèmes A et B isolés de leur environnement C :
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- Si la paroi fixe qui sépare A et B de tel que l’état d’équilibre de A
se maintient indéfiniment quelque soit l’état d’équilibre de l’autre, elle est
dite Paroi adiabatique.
- Si A et B évoluent vers un nouvel état d’équilibre qui est celui de
l’ensemble A + B, La paroi est dite Paroi diatherme. Etat d’équilibre est
dit état d’équilibre thermique.
C
Etat d’équilibre thermique est réalisé lorsque deux ou plusieurs
systèmes caractérisés par des paramètres d’états, sont mis en contact à
travers une ou plusieurs parois diathermes.
PRINCIPE ZERO :
DEUX SYSTEMES EN EQUILIBRE
THERMIQUE AVEC UN TROISIEME SONT
EN EQUILIBRE THERMIQUE ENTRE EUX.
Deux corps en équilibre thermique sont à la même température
Mesure de la température
Pour mesurer la température, on est amené à choisir une propriété
physique d’une certaine substance dont la grandeur subit des variations de
même sens que la sensation physiologique de le température : Grandeur
thermométrique.
On définit des points d’équilibres physiques et on attribue à ces
points une valeur numérique arbitraire. En général on choisit des
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thermomètres tels qu’il y ait une relation linéaire entre la propriété X et la
valeur numérique T, X0 la valeur choisie
L’échelle Celsius :
- X=X0 pour T = 0 <=> point de fusion de la glace.
- X=X1 pour T = 100 <=> point d’ébullition de l’eau. K=
(X1-X0)/100X0
L’échelle absolue :
On définit une échelle de température qui est indépendante des
propriétés d’un corps particulier, On choisit un thermomètre à gaz à
volume constant opérant de telles que le résultat de mesure soit
indépendant du gaz choisi (gaz parfait) .
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T = 273,16 lim P/ P3 pour P3->0
P/P3 O2
Figure1
H2
P3
I-2 Transformations :
I-2-1 Transformation quasi - statique
Soit un système dont les caractéristiques P, V, T et C, tant qu’il n’y
a pas d’action extérieure ou de phénomène spontané, l’équilibre
thermodynamique interne se traduit par le fait que les variables d’état sont
indépendantes de la variable temps et du passé historique du système.
Si à la suite d’une action extérieure où d’un phénomène spontané se
produit une variation de ces variables d’état, l’état thermodynamique
change, on dit qu’il se produit une transformation.
Une transformation est dite ouverte si l’état initial diffère de l’état
final.
Une transformation est dite fermée si l’état initial est le même que
l’état final (cycle).
Pendant l’évolution du système, il est plus possible de définir les
paramètres caractéristiques d’état. Cependant si la force finie non
équilibrée (mécanique, thermique et chimique) varie très lentement, on
peut admettre qu’à tout instant, l’état du système est une suite infiniment
proche d’état d’équilibre et on dit que la transformation est quasi statique.
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1-2-2 Transformation réversible et irréversible.- Exemples
PV P
P V
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1) On appelle réseau d’isotherme d’un gaz , l’ensemble des courbes
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Coefficient de compressibilité isotherme
On appelle coefficient de compressibilité isotherme
XT = -1/V(dV/dP) à T=Cst
Coefficient de dilatation isobare
On appelle coefficient de dilatation isobare
ap = 1/V(dV/dT) à P=Cst
Coefficient d’augmentation de pression à V Cst
On appelle coefficient d’augmentation de pression à V Cst
b = 1/P(dP/dT) à V=Cst
Relation entre a, b et X
La relation état d’un gaz f(P,V,T)=0 entraîne entre les dérivées
partielles une relation
(dP/dV)T(dV/dT)P(dT/dP)V = -1
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Or (dP/dV)T = -1/VXT ,
(dV/dT)P = aV et bP=(dP/dT)V
d’où a = b P XT
=- P dV. ========= W = - ∫ P dV
Transformation isobare P = Cst W=P(Vb-Va)
Transformation isochore V=Cst et W=0
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Chapitre 2 : PREMIER PRINCIPE
DE LA THERMODYNAMIQUE
II -1 - 2 Chaleur
En mettant en contact deux systèmes dont les températures sont
différents. La chaleur apparaît comme la manifestation de l’interaction
entre le système et l’extérieur due uniquement à la différence de
température.
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Nous conviendrons que Q est positive si elle est reçue par le
système et qu’elle passe du corps à la température la plus élevée vers le
corps à la température la plus basse.
La chaleur est alors l’énergie qui transite la frontière d’un système
sans qu’il ait transfert de matière.(J ou cal avec 1cal = 4.18 J)
une calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de un
degré centigrade de masse de un gramme d’eau à 14.5°centigrade.
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2) lors d’une transformation du système dû à une différence de
température et en absence d’échange de travail, l’accroissement d’énergie
interne du système est égal à la chaleur reçue par le système (Q12)w=0 =
(E2-E1)aw=0
3) lors d’une transformation quelconque du système au
repos :
E2 - E1 = W12
+Q12
4) lors d’une transformation cyclique
DE = 0 è W+Q = 0. mais DE = 0 =#> Transformation
cyclique
D’après (3), La chaleur donc traduit les changements des propriétés
du système ( E ) dû à l’interaction ( Q, W ) avec l’extérieur.
Dans le cas le plus général, Un système de masse m en mouvement
possédant une énergie cinétique (e = 1/2mv² ) et une énergie potentielle
U = m g z on a :
Q12+ S W12 = ( E2 + e2 + U2 ) - ( E1 + e1 + U1 )
D’une manière générale le frottement est une dissipation énergie à
l’intérieur du système qui se traduit par un échauffement de celui - ci et
on a :
E2 - E1 = W12 +Q12 + Wf
Coefficients calorimétriques :
Dans ce qui suit, nous ne considérons que des transformations
réversibles (dWf = 0 )
D’après le premier principe, dE = dQ + dW , si la transformation
ne met en jeu que le travail de volume dE = dQ -PdV.
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Or expérimentalement on constate que si on fournit dQ à une masse
m, il s’en suit une élévation de température et une variation de volume
qu’on traduit par: dQ = Cv dT +LdV d’où
Cv = (dQ/dT)V correspond à la quantité de chaleur qu’il faut fournir
pour élever T de dT à volume constant. Si m=1 Cv est la chaleur
massique à volume constante.
l= (dQ/dV)T correspond à la chaleur latente isotherme de dilatation, c’est
à dire la quantité de chaleur à fournir pour dilater un corps de dV à
température constante.
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En prenant comme variables indépendantes p et V on aurait
Q = ldp+µdV avec :
l = (dQ/dp)V chaleur d’augmentation de pression à V = Cst.
µ = (dQ/dV)p chaleur de dilatation à p = Cst.
D’où l = (dE/dp)V et µ-p = (dE/dV)p
µ=Cp/aV , L = T p b.
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Conséquences :
° L = p + (dE/dV)T è L=p
h = -XTVp
dE = Cv dT
° dV/dT = nR/p =V/T ,
° dp/dT = nR/V =p/T et
° dV/dp = -V/p avec a = b = 1/T
à 0°C a0 = b0 = 1/273.15 et X = 1/p
(plus la pression augmente moins le gaz est compressible)
h = -V , l = Cv/bp = Cv V/nR et
µ =Cp/ap =Cp p/nR d’où
Cp - Cv = nR
18
dQ = ldp + µdV = 0,
en remplacant l et µ par leur expression et g par Cp/Cv l’équation devient
dp/p +g dV/V = 0 dont la solution est pVg = Cst
Par ailleurs pour une mole Cp-Cv = R ,
Cv = R/(g-1) et Cp = R g /(g-1)
Au cours d’une transformation d’un état 1 à un état 2 nous avons
p2V2g = p1V1g
d’où p2/p1 = (V1/V2)g et T2/T1 = (p2/p1)(g -1)/ g = (V1/V2)g-1
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II-3-3 Détentes poly-tropiques :
4 3 2 1 1- Polytropique irreversible
2- Adiabatique réversible
3- Polytropique réversible
4- Isotherme réversible
20
dQ = CvdT - dW en remplacent dW nous avons : dQ = Cv(n-
g)/(n-1)dT = CndT
La chaleur massique de la transformation poly tropique : Cn = Cv
(n-g)/(n-1)
Pour une transformation poly tropique réversible, le travail fourni
provient en partie de la chaleur reçue, en partie de l’énergie interne.
Comme pour les transformations adiabatiques nous avons :
Exemple
Un gaz parfait est enfermé dans un cylindre fermé par un piston
surmonté d’une masse M. Le piston est libéré et vient buter sur un
verrouillage B sans qu’il y ait échange de chaleur avec l’extérieur. On
21
suppose que la transformation est quasi-statique et qu’il y a le vide au-
dessus du piston.
Exprimons DT DW = -Mgh , DQ = 0
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Chapitre 3 : DEUXIEME
PRINCIPE DE LA
THERMODYNAMIQUE
23
III-1 deuxième principe de la thermodynamique :
III -1 - 1 Enoncé
-Pour tout système en équilibre pouvant être décrit par les
paramètres d’état, T, P, V et E, il existe une fonction d’état S appelée
entropie (du grec évolution) ayant les propriétés suivantes :
a) L’entropie du système est une propriété extensive.
III -1 - 2 Remarques:
n ( dE + pdV = dQ + dWFr ) n’est pas une différentielle totale
dS> dQ/T.
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n Pour un système isolé dQ = 0, supposons qu’il est composé de
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On ne peut transformer la chaleur en énergie non calorifique avec
une seule source.
III -2 - 2 Cycle diatherme:
Supposons que l’on dispose de deux sources à température
Constantes TC et TF avec TC > TF et que l’on réalise un cycle fermé en
mettant en contact avec ces sources un fluide enfermé dans un cylindre
fermé par un piston. C’est le cycle de Carnot.
Tf
Tc
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4) Le fond du Cylindre est à nouveau adiabatique et la
compression qui continue dégage de la chaleur et la température
remonte à TC de façon adiabatique
On peut donc schématiser la transformation dans un diagramme de
Clapeyron par deux
isothermes 1-2 et 3-4 et deux adiabatiques 2-3 et 4-1
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III -2 - 2-1 Cas de la transformation réversible :
En effet de 1 à 3 nous avons une détente et le fluide fournit du
travail à l’extérieur alors qu’au cours de la compression 3 à 1 il en reçoit.
En utilisant des valeurs absolues pour Q et W , le cycle étant fermé
on a donc :
DE = 0 =QC - |W12| - |W23| - |QF| +|W34| +|W41| alors
QC - |QF| = +|W13| +|W31| = W
Puisque ayant fourni QC à la source chaude on a récupéré W alors
le rendement d’une telle machine est donc : r = W/QC .
Le cycle étant fermé DS = 0 et donc QC/TC - QF/TF = 0 Soit
r = 1 - TF / TC
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Le rendement d’une machine de Carnot réversible est indépendant
de la nature du fluide moteur il ne dépend que de la température des
sources chaude et froide
Théorème 1 de Carnot
Tout les moteurs thermiques réversibles
fonctionnant entre les mêmes sources de chaleur
ont le même rendement.
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Théorème 2 de Carnot
Un moteur thermique ayant un fonctionnement
irréversible à un rendement inférieur à celui
d’un moteur réversible fonctionnant entre les
mêmes sources de chaleur .
Inégalité de Clausisus
30
est à l’aide d’un compresseur, actionné par un moteur électrique, on
fournit de la chaleur à l’intérieur de la maison ( qui joue le rôle de source
chaude).
Principes de Kelvin
Lorsqu’un système est le siège de
transformations monothérmes il ne peut, au
cours d’un cycle, que recevoir de l’énergie non
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calorifique et fournir de l’énergie calorifique. W
> 0 et Q < 0.
Cependant lorsqu’il fournit du travail en
n’échangeant de la chaleur qu’avec deux
sources, il ne peut, au cour d’un cycle, que
recevoir de la chaleur de la source chaude et en
rendre une partie à la source froide.»’.
Un moteur thermique ayant un
fonctionnement irréversible à un rendement
inférieur à celui d’un moteur réversible
fonctionnant entre les même sources de chaleur
32
n Une transformation adiabatique quasi-statique est nécessairement
d’équilibre complet.
n L’entropie d’un système isolé thermiquement, subissant une
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dS = (dS/dT)V dT + (dS/dV)T dV
dS = (dS/dT)p dT + (dS/dp)T dp
dS = (dS/dp)V dp + (dS/dV)p dV
En remplacant dQ en fonction des coefficients calorifiques :
Cv = T (dS/dT)V , Cp = T (dS/dT)p , L = T (dS/dV)T et h = T (dS/dp)T
h = -T + (dV/dT)p Deuxieme
relation de Clapeyron
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3) Entropie d’un gaz parfait :
Dans une transformation réversible élémentaire, la chaleur mise en
jeu s’écrit :
dQ = CV dT + pdV , dS = CV dT/T + pdV/T,
d’après pV = nRT avec n = m/M
dS = mCv dT/T + mRdV/MV,
or Cp - Cv =R/M et Cp/Cv=g d’où
dS = mCv (dT/T + (g-1)dV/V) et S = mCvlog(T/T0)(V/V0) g-1
ou
S = mCvlog(p/p0)(V/V0) g ou encore S = mCvlog(T/T0)(p/p0) g-1
Au cours d’une transformation isotherme, la variation d’entropie s’écrit
dS = mRdV/MV d’où DS = S2-S1= mR/MlogV2/V1 ,
Si V2<V1, S2<S1,. Donc au cours de compression isotherme
l’entropie diminue( système plus stable)
Si V2>V1, S2>S1,. Donc au cours d’une détente adiabatique
irréversible l’entropie augmente (Loi de Joule et Gay-lussac)
De même pour une transformation isotherme, on peut écrire
pV mRT/Mè pdV + vdp = 0 d’où DS = mR/Mlog(p1/p2)
Si p2>p1, S2<S1,. Donc l’entropie diminue
Si p2<p1, S2>S1,. Donc au cours d’une détente adiabatique
irréversible l’entropie
augmente (Loi de Joule et Thomson).
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FONCTIONS THERMODYNAMIQUES
III-5 L’enthalpie :
Lorsqu’on ne considère que le travail de volume, l’énergie interne
E apparaît comme la quantité de chaleur échangée avec l’extérieur au
cours d’une transformation isochore .
Or dQ = dE + pdV d’où dQ = dE
Considérons une transformation isobare
DW = - p(V2 - V1) = (p2V2 - p1V1) d’où
DQ = E2 - E1 + p2V2 - p1V1 = (E2 + p2V2 ) - (E1 + p1V1 ),
on introduit alors H = E +pV ( en J)
Nouvelle fonction d’état appelée enthalpie qui apparaît comme la
chaleur échangée avec l’extérieur à pression constante. Définie à une
constante près, c’est une différentielle totale exacte.
DH = dE + pdV Vdp
= dQ - pdV + pdV + Vdp
= dQ + Vdp
Sachons que Vdp est le travail moteur, donc DH = dQ + dWt
Comme pour l’énergie interne E ou l’entropie S, nous avons :
dH = (dH/dT)VdT + (dH/dV)TdT
dH = (dH/dT)pdT + (dH/dp)Tdp
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dH = (dH/dV)pdV + (dH/dp)Vdp
En remplaçant dQ par CpdT +hdp par exemple, on a :
Cp = (dH/dT)P et h+V = (dH/dp)T
a) Energie libre
Considérons un système monotherme et isochore dE = dQ puisque
le système évolue irréversiblement dQ<TdS d’où dE - T dS<0.
Si T est Cst on peut intégrer et définir une fonction F telle que F =
E - T S avec dF < 0
Lorsque l’état d’équilibre est atteint le système cesse d’évoluer et
diS = 0 par conséquence dQ = TdS et dF = 0
Pour une transformation réversible DF représente le travail fourni
par l’extérieur au système lorsque cette transformation est isotherme DF =
DE =W
Quand un système possède une énergie interne, la quantité
d’énergie qui peut se manifester à T et V donnés n’est pas cette énergie E,
une partie TS restant liée au système, seule la partie (E – TS) étant « libre
» de se produire. D’où le nom d’énergie libre donnée F.
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F fonction potentielle pour toute transformation isochore et
isotherme est une différentielle totale exacte. dF = (dF/dT)VdT +
(dF/dV)TdV
Lorsque le système est presqu’à l’équilibre è diS , dT et dV à 0,
dF redevient une fonction potentielle pour toute transformation.
Système isolé
dF = dE - TdS - SdT, système isolé è dE = 0 ,
lorsqu’on tend vers l’état d’équilibre dT tend vers 0 et dF < 0 d’où
F caractérise bien l’équilibre en tendant vers une valeur minimale pour un
système isolé.
38
dG = (dG/dT)pdT + (dG/dp)Tdp
2) Enthalpie
H = E + pV è dH = dE + dpV + pdV = TdS + Vdp
Comme pour E (dH/dS)p = T et (dH/dp)S = V
la deuxième relation de Maxwell est donnée par (dV/dS)p
= (dT/dp)S
3) Energie libre
dF = - pdV - SdT , en différentiant F on obtient .
(dF/dV)T = -p et (dF/dT)V = -S et
39
la troisième relation de Maxwell est donnée par (dp/dT)V
= (dS/dV)T
en remplaçant S par sa valeur F , soit F = E + T(dF/dT)V ce qui
s’écrit
d(F/T)/dT = - E/T² Relation d’Helmoltz
4) Enthalpie libre
dG = Vdp - SdT , d’où (dG/dp)T = V et (dG/dT)p = -S et
la quatrième relation de Maxwell est donnée par (dV/dT)P
= - (dS/dp)T
de même pour F nous avons la relation, de forme identique à celle
d’Helmoltz, de Plank
d(G/T)/dT = - H/T²
(dV/dS)P = (dT/dp)S
(dS/dp)T = - (dV/dT)p
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