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Thermodynamique

REFERENCES

• Thermodynamique Bases et Applications


Hauteurs : Jean-Noël Foussard, Edmond Julien ;
Edition : DUNOD

• Thermodynamique Fondements et Applications


Hauteur : José-Philippe PEREZ ;
Edition : DUNOD
Séance 1: Concepts de bases (2h)
• Introduction
• Notion de système thermodynamique
• L’évolution d’un système
• L’outil Mathématique pour la
thermodynamique
• Les systèmes thermo-élastiques physiques
• Les gaz parfait
LA THERMODYNAMIQUE

La thermodynamique est née vers les années 1820,


au début de l’ère industrielle, de la nécessité de
connaître, sur les machines thermiques déjà
construites, la relation entre les phénomènes
thermiques et les phénomènes dynamiques.
LA THERMODYNAMIQUE
Actuellement c’est : La sciences des transformations de la matière et de
l’énergie.
La thermodynamique a un caractère universel. Toute théorie ne vérifiant
pas les principes de la thermodynamique est mise en doute.

Dans tous les phénomènes,


organismes, dispositifs, machines, systèmes et procédés, il y a inévitablement conversion
d’au moins une forme d’énergie en une autre.
LA THERMODYNAMIQUE

Il existe deux approches thermodynamique :

-Approche macroscopique ( Comportement d’ensemble ) :


(Variables macroscopiques : pression p, volume V, molarité n, température T )

-- Approche microscopique ou thermodynamique statistique ( Comportement


local) :
prend en compte position et vitesse de chaque particule élémentaire du
système.
Avis sur la thermodynamique
• Une théorie est d’autant plus impressionnante que les
principes sur lesquels elle repose sont simples, qu’elle relie
toutes sortes de choses différentes et que son champ
d’application est vaste. Par conséquent, la
thermodynamique classique m’a fait une très grande
impression. C’est la seule théorie physique à caractère
universel dont je suis convaincu, compte tenu de l’application
de ses concepts de base, qu’elle ne sera jamais contestée.

A. Einstein, dans `Philosopher-Scientist’, P. A. Schlipp, ed.,


Open-Court publ., LaSalle, IL. (1973)
QUELQUES DÉFINITIONS
I- Le système
I-1 Définitions :

Le système S est une partie de l'univers à laquelle on porte de


l’intérêt. Le reste de l’univers est appelé « milieu extérieur ».

Il est constitué (pour ce qui nous concerne) d'un grand


nombre de particules microscopiques (atomes ou molécules)
délimitées par une surface fixe ou mobile, fictive ou réelle, à
travers laquelle sont susceptibles de s'effectuer des
échanges d'énergie et de matière avec le milieu extérieur.
QUELQUES DÉFINITIONS
I- Le système
Application :

Soit un point matériel m et la terre, que l’on suppose isolés du reste de l’Univers :
on ne prend en compte que les forces liées à la pesanteur. Quels systèmes peut on
choisir ? Représentez schématiquement les seules forces exercées par l’extérieur
sur le système choisi dans chacun des cas.
QUELQUES DÉFINITIONS

Un système peut être ouvert , fermé ou isolé , et


chacun de ces trois termes a un sens précis.
système ouvert : il peut échanger avec l’extérieur de la
matière et de l’énergie (chaleur/travail).
Exemple : du bois qui brûle.
QUELQUES DÉFINITIONS

- système fermé : il peut échanger avec


l’extérieur de l’énergie (chaleur/travail) mais pas
de la matière.
Exemple : Le gaz circulant dans le circuit d’un
réfrigérateur.
Énergie
QUELQUES DÉFINITIONS

- système isolé : il ne peut échangé avec le


milieu extérieur ni énergie ni matière.
Exemple : Univers.
QUELQUES DÉFINITIONS

- Applications :caractérisé chacun des systèmes suivant :


- La flamme d’une bougie
- Haut parleur d’un poste radio
- L’air contenue dans une chambre en acier
indéformable et étanche thermiquement.
QUELQUES DÉFINITIONS
I-2 Conventions (du banquier) :
Les échanges d'énergie entre le système et le milieu
extérieur s'effectuent par transfert de travail W ou de chaleur
Q. Le signe des quantités W et Q qui décrivent ces transferts
est défini conventionnellement.
Q>0
Les énergies échangées avec le Q<0
milieu extérieur seront affectées :
Système
- d'un signe positif lorsqu'elles W>0
seront reçues par le système
- d’un signe négatif lorsqu’elles W<0

seront cédées par le système. Matière


QUELQUES DÉFINITIONS
II- Etat d’un système, variables, équations et fonctions d’état
II-1 Variables et équation d’état :

Connaître l’état d’un système, c’est déterminer (à tout instant t)

les valeurs d’un nombre minimum de grandeur mesurables


(la quantité de matière, la pression, la température, le
volume…) appelées pour cette raison variables d’état capables
de décrire le système.
Les variables d’état ne sont toujours pas indépendantes,
certaines d’entre elles peuvent être liées par une relation
appelée équation d’état du type : f(P,V,T,…) = 0
QUELQUES DÉFINITIONS
L’exemple le plus connu est celui du
GAZ PARFAIT, pour lequel la pression P, le volume V,
la température T et le nombre de moles (n) sont liés par la
relation :
PV – nRT = 0

Dans ce cas, il n’y a que deux variables indépendantes :

P = f(V,T) ou V = f(P,T) ou T = f(V,P)


Il suffit donc, pour définir l’état d’une certaine
quantité de gaz parfait, de connaître la valeur de
deux des trois variables puisque celle de la
troisième en résulte.
QUELQUES DÉFINITIONS
On peut séparer l'ensemble de ces variables d'état en :

variables extensives, proportionnelles à la masse du


système. Elles sont additives lors de la réunion de
deux systèmes de même nature.
Exemple : masse, volume,
nombre total de particules….

variables intensives, indépendantes de la quantité


de matière contenue dans le système.
Exemple : pression, température,
masse volumique….
QUELQUES DÉFINITIONS

Exemple :
1 litre d’eau à 300K + 1 litre d’eau à 300K 2 litres d’eau à 300K

m1;T m2;T m1 + m2 ; T

Le volume est une grandeur extensive


La température est une grandeur intensive.
QUELQUES DÉFINITIONS
II.2 Fonction d’état :

Souvent, on peut réaliser des transformations entre


un état 1 (état initial) et un état 2 (état final) de
plusieurs façons différentes, c.à.d en empruntant
des chemins différents.
f1 état 2
état 1

f3
f2
En général, la variation f , entre l’état 1 et l’état 2,
dépend du chemin suivi.
QUELQUES DÉFINITIONS
Il existe en thermodynamique des fonctions
f(P,V,T,…) liées aux variables d'état dont les
variations f au cours d'une transformation sont
indépendantes du chemin suivi.
Ces fonctions sont dites fonctions d'état :
f12 = f2 - f1 = Cte quelque soit le chemin suivi

Exemple: L’enthalpie H et l’énergie interne U sont


des fonctions d’état.

Le travail W et la chaleur Q ne sont pas des


fonctions d’état (fonctions de transfert).
QUELQUES DÉFINITIONS
III- Représentation graphique d’un état :
Considérons un système constitué de n moles d’un
gaz parfait. Son état à un instant t est déterminé par la
connaissance de deux variables d’état indépendantes. Cet
état peut ainsi être représenté par un point dans l’un des
digrammes suivants :
P P V
B(VB, TB)
B (PB,VB) B (PB, TB)
PB A(VA, TA)
A (PA,VA) A(PA,TA)
PA
V T T
VA VB TA TB T A TB

Diagramme de Diagramme (P,T) Diagramme (V,T)


Clapeyron
QUELQUES DÉFINITIONS

P Dans le cas du diagramme de


Clapeyron :
B (PB,VB)
PB L’état A est caractérisé par
A (PA,VA) les variables thermodynamiques
PA

V PA, VA, et TA = PAVA /nR


VA VB
L’état B est caractérisé par
Diagramme de Clapeyron
les variables thermodynamiques

PB, VB, et TB = PBVB /nR


QUELQUES DÉFINITIONS
IV- État d’équilibre :
Un système se trouve dans un état d’équilibre si les
variables qui définissent son état ne varient pas au cours
du temps, et si les variables intensives ont la même valeur
dans toute l’étendue du système :

Par exemple : Si la température est la même en


chaque point et n'évolue pas au cours du temps, on a un
équilibre thermique.
Si la pression est la même en chaque point et
n'évolue pas au cours du temps, on a un
équilibre mécanique.
QUELQUES DÉFINITIONS
V- Transformation d’un système

m1 m2
V-1 Transformation
quasi-statique
P1V1T1
P2V2T2

C’est une transformation constituée d’une suite


continue d’états d’équilibre interne pour le système
étudié. A tout instant de la transformation,
les variables du système sont définies.
QUELQUES DÉFINITIONS
V-2 Transformation réversible
C’est une transformation qui se fait par une succession
d’états d’équilibre infiniment voisins, la condition d’équilibre
concerne aussi bien le système étudié que le milieu extérieur.

Une transformation est réversible si la transformation inverse


passe par les mêmes états intermédiaires dans le sens inverse.

V-3 Transformation irréversible :


C’est une transformation (brutale, Spontanée) qui ne
répond pas au critère précédent. C’est le cas si les états
intermédiaires ne sont pas des états d’équilibre.
QUELQUES DÉFINITIONS

REMARQUE : Une transformation quasi


statique n'est pas nécessairement réversible .
la traction sur un fil en dehors de la
limite d'élasticité peut être réalisée de façon
quasi statique et est irréversible.
QUELQUES DÉFINITIONS
V-4 Remarque P
Etat 2

Etat 1
V
Une transformation faisant passer un système d’un état 1 à un état 2
est réversible si l’on peut effectuer la transformation inverse de l’état
2 à l’état 1 en passant par le même chemin.
- Si on est obligé de passer par un autre chemin pour aller de l’état 2 à
l’état 1, les transformations 1-2 et 2-1 sont quasi-statiques.
- Si la transformation entre les état 1 et l’état 2 est brutale
(spontanée), alors celle-ci est irréversible.
QUELQUES DÉFINITIONS
V-5 Transformations réversibles Particulières
Transformation Isochore Transformation Isobare
P
P
Etat 2 P

Etat 1 Etat 2

P1

V1=VEtat
2
1
V V1 V2
V

C’est une transformation au C’est une transformation au


cours de laquelle le volume cours de laquelle la pression
demeure constant (V = Cste). demeure constante (P = Cste).
QUELQUES DÉFINITIONS
Transformation Isotherme Transformation Cyclique
(Cas du gaz Parfait)

P P

Etat 1

Etat 2
Etat1=Etat2

V
V1 V2 V

C’est une transformation au Pour ce type de transformation


cours de laquelle la température l’état final est identique à l’état
demeure constante (T = Cste). initial.

V-6 Transformations Adiabatique


C’est une transformation au cours de laquelle le système
n’échange pas de chaleur avec le milieu extérieur.
L’outil Mathématique
Différentielle d’une fonction
La différentielle de la fonction f(x,y) (f supposée continue et dérivable)
s’écrit :
 f ( x, y )   f ( x, y ) 
df    dx    dy
Dérivées d’ordre supérieure :  x  y  y  x
- dérivées secondes :

 f ( x , y )    f ( x, y )   2 f ( x, y )
f ( x , y)  
'
x  f xx ( x, y )   
 x y x  x  x 2
  f ( x, y )   2 f ( x, y )
 ( x, y ) 
f yx  
y  x  yx

 f ( x , y )    f ( x, y )   2 f ( x, y )
f y' ( x , y )    f yy ( x, y )   
 y x y  y  y 2
  f ( x, y )   2 f ( x, y )
f xy ( x, y )    
x  y  xy
L’outil Mathématique
Différentielle totale df et forme différentielle f

* Condition d’existence d'une différentielle totale df


df = A(x,y) dx +B(x,y) dy est une différentielle totale si et seulement si :

 A( x, y )   B ( x, y ) 
   
 y  x  x  y

2 f 2 f
autrement dit : 
xy yx
L’outil Mathématique
Différentielle totale df et forme différentielle f
* Forme différentielle f
La quantité A(x,y) dx +B(x,y) dy, telle que

 A( x, y )   B ( x, y )   f2
 f 2

    autrement dit : 
 y  x  x  y xy yx
La quantité A(x,y) dx +B(x,y) dy n'est pas une différentielle totale, mais représente
une forme différentielle que l'on désigne par f= A(x,y) dx +B(x,y) dy.

Un exemple de forme différentielle en physique est fourni par :


- le travail élémentaire W
- la chaleur élémentaire Q.

Application : Soit la fonction : f(x,y)= 2x2+xy+y2 dont on se propose d’évaluer


l’augmentation lorsque les variables subissent les accroissements élémentaires dx et
dy.
L’outil Mathématique
Différentielle totale df et forme différentielle f

* Intérêt physique de la notion de différentielle totale


Considérons une grandeur physique f dépendant de deux paramètres d'état x et y.
L'intégration de la différentielle totale df, entre deux états A (x1,y1) et B(x2,y2), conduit
2
à:

f  df ( x , y )  f ( x , y )  f ( x y )  f ( B)  f ( A)
1
2 2 1 1

On en déduit la propriété suivante :

- L'intégration d'une différentielle totale df, entre un état initial A et un état final B, ne
dépend pas du chemin suivi.
- La variation . Δf = f (B)- f (A), le long du chemin suivi, ne dépend donc que de l'état
initial A et de l'état final B :
- La grandeur f représente une fonction d'état du système.

Exemple : L'énergie interne, l’entropie sont des fonctions d’état.

En revanche, l'intégration de la forme différentielle f telle que :


f = A(x,y) dx +B(x,y) dy, dépend du chemin suivi entre A et B.
Exemple : La chaleur et le travail ne sont pas des fonctions d'état (en revanche, leur somme
l’est).
Les systèmes thermo-élastiques physiques
(S.T.E.P.)
Définition :
C’est un liquide pur, un gaz pur, un mélange liquide ou gazeux de constituant non
susceptibles de réagir entre eux (inerte chimiquement).
Les S.T.E.P. sont des systèmes hormogènes dont la composition et la masse totale
restent constantes. Les travaux échangés avec l’extérieur au cours d’une
transformation sont uniquement de type mécanique.

Equations d’état (P,V,T)


T  T 
T  f ( V , P) dT   dV   dP
V  P P V
V  V 
V  h( T , P) dV   dT   dP
T  P P T

P  P 
P  k( V ,T ) dP   dV   dT
V T T V
Les systèmes thermo-élastiques physiques
(S.T.E.P.)

Coefficients thermoélastiques
On considère un système décrit par les variables P, V, T. On peut s'intéresser à la
variation d'une des grandeurs en fonction d'une autre en maintenant la troisième
constante. On définit alors, au voisinage d'un état donné, les coefficients :

1 V 
  : Coefficient de dilatation isobare à la pression constante.
V T  P
1 P 
  : Coefficient d’augmentation de pression à volume constant.
P T  V

1 V 
   : Coefficient compressibilité isotherme à température constante .
V P  T

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