Thermo - GM - S1 - 2019 V02-1
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Notion de principe
En thermodynamique, nous parlerons souvent de « principes ».
Il s’agit de résultats non démontrables (ou non encore démontrés) que l’on admettra car
toutes les conséquences qui en découlent sont vérifiées par l’expérience.
Nous verrons :
Chacun de ces principes repose sur l’acceptation du précédent (sauf le zéro !!)
Thermodynamique
cyclique c’est une transformation pour laquelle l’état initial (I) est
égal à l’état final (F) : ils ont même T, V et p
Thermodynamique 1
3. Les transformations
La transformation 2 est dite quasi-statique (méthode des « petits pas ») où tous les
états intermédiaires sont des états d’équilibre. On peut définir les variables d’état,
comme p et T à l’état d ’équilibre I ou F, et tout au long de la transformation
Thermodynamique 1
.Notion de transformations révérsibles
Ces variables ne dépendent que de l’état du système, pas du chemin suivi pour y
arriver, ce sont des variables d’état qui permettent d’écrire l’état thermodynamique du
système.
N = N1 + N 2
T1 = T2 équilibre thermique
μ1 = μ2 équilibre osmotique
Equilibre : si équilibre mécanique, thermique et osmotique
Thermodynamique 1
1. variables d’état
Variables le volume V, la masse m, le nombre de molécules N,
extensives : Le nombre de moles n
Variables pression p, température T, le potentiel chimique μ
intensives : la densité volumique ρ, la concentration massique c,
la concentration molaire (molarité) C
m n
c= en g/L C= en mol / L
V V
m
n= avec M la masse molaire, on déduit que : c M .C
M
Thermodynamique 1
1. Définitions et variables d’état: Systèmes d’unités
Les valeurs numériques des variables d’état peuvent être évaluées en utilisant
plusieurs systèmes d’unités. Des relations permettent de changer de système.
Certaines unités constituent le système international (SI)
La température T K (Kelvin) , °C (degré Celsius), T (K) = T (°C) + 273
A l’équilibre thermodynamique, les variables d’état sont reliées par une équation
d’état :
f (p, V, T, n) = 0
Equation d’état d’un gaz peut prendre plusieurs formes équivalentesen général définie
telle que :
p=f( V, T, n)
V=g( p, T, n)
T=h( p, V, n)
F (x, y ) F (x, y )
dF (x, y ) dx dy à z cste
x y
Alors dF(x,y) est une différentielle totale exacte et F est une fonction d’Etat :
dF F (b) F (a )
a
! Tous les fluides exercent sur les surfaces avec lesquelles ils sont en
contact des forces pressantes normales en tout point à ces surfaces.
! Indépendant de l’orientation dans un fluide (e.g. manomètre).
! Force proportionnelle à la surface de la membrane.
df = -P.dS.n
3 exemples
Exercice 2
Sur le graphique
P = 0,9.105/V 1 carreau = 0,5.105 x 0,1 m3 = 5 kJ
A.N.
Or on sait que
donc
OUI
le travail est reçu par la masse d’air, signe positif de W12 , il y a
diminution du volume
La 1ère transformation est isochore (volume constant) puis isobare (pression constante).
La 2ème transformation est isobare puis isochore.
La 3ème transformation est telle que PV = Cte .
3.1
Or on sait que
donc
A.N.
Cas d’un Cycle de transformation
Afin d’obtenir des dispositifs qui fonctionnent en permanence on est amené à utiliser
des transformations répétitives, périodiques.
!
Cycle: il faut que le système finisse dans le même état que dans son état initial:
il subit une série de transformation « cyclique ».
Cycle 1a2b1
!
0 K ou -273 °C
Notion de chaleur
Chaleur ! Temperature
Notion de chaleur
Q = mc∆T
m: masse
c: capacité calorifique massique
Notion de chaleur :
coefficients calorimétriques
! Pour les gaz, il convient de distinguer les transferts
thermiques à pression constante ou à volume
constant:
! Coefficient thermoélastique
à Volume constant
W = mgh [J]
Q = mc∆T [J]
W=Q
Convention
Énergie perdue : signe –
Énergie reçue : signe +
2. Le gaz parfait
– les particules constituant le gaz sont assimilables à des points matériels (volume
négligeable devant le volume moyen qu’elles occupent du fait de leur déplacement).
– les molécules ont une taille négligeable par rapport à la distance intermoléculaire
moyenne. Elles n’interagissent donc pas entre elles en-dehors des chocs, qui sont
considérés comme élastiques.
– la répartition spatiale de ces molécules est homogène et la distribution des vitesses
est isotrope.
– la loi d’Avogadro : tous les gaz ont le même volume molaire dans les mêmes
conditions de pression et de température.
Le gaz parfait
Gaz parfait = gaz idéal : molécules ponctuelles et sans interactions entre elles
≈ gaz réel de très grand volume ou très basse pression
Application
On défini pi la pression partielle du gaz parfait « i » = pression du gaz « i » s’il occupait seul V
p = ∑ pi
d’où Lois de Dalton pi / p= Ni /N
2. Le gaz parfait / réel
Application 1 :
Quelle est la pression partielle des constituants de l’air à pression atmosphérique ? Air :
79 % azote, 20,9% oxygène, 0,03% CO2
Transformation « isotherme »
La température du système reste constante lors de la transformation.
La variation d’une fonction d’état est indépendante du chemin suivi, elle ne dépends
que de l’état initial et de l’état final
Le 1er principe de la thermodynamique
Variables intensives : P, T …
Exercices 1 et 2
Exercice 1 Chaleurs et travaux échangés avec l’extérieur
1.2 U ne dépend pas du chemin suivi, donc U peu être calculée sur l’isotherme (c).
Pour un gaz parfait U = CV T et sur (c) T = 0 , on en déduit : U = 0 J
1.3
1er principe : U12 = W12 + Q12 Q12 = U12 - W12
Calcul de h : M = . V
=.S.h
= . (D/2)2. h
M 4M 4 1
donc h A.N. h 0,104 m
D
2
D2
13600 3 .10
2 2
2
Implication n° 2
Importance des cycles : effectuer un cycle est le seul moyen d’avoir un
fonctionnement périodique d’une machine.
dH δQ + Vdp
∆H = Q = n Cp ∆T = m cp ∆T
Remarque:On calcul δQ comme si c’était une DTE
Fonction d’état F Energie libre
Transformation élémentaire d’un système à N fixe (système isolé)
F U TS
δQ = dU - δW
On a 3 possibilités.
La chaleur Q : ce n’est pas une fonction d’état, elle dépend du chemin suivi
n moles d’un GAZ QUELCONQUE
Système en contact avec le milieu extérieur
Transformation réversible entre l’état d’équilibre (I) et l’état d’équilibre (F)
Etat (I) : de volume VI, à la pression pI et température TI
Etat (F) : de volume VF, à la pression pF et température TF
Cv capacité thermique molaire à volume constant : J mol-1 K-1 (cal mol-1 K-1)
Cp capacité thermique molaire à pression constante : J mol-1 K-1 (cal mol-1 K-1)
L chaleur latente molaire de dilatation isotherme : J mol-1 m-3 (cal mol-1 m-3)
h chaleur latente molaire de compression isotherme : J mol-1 Pa-1 (cal mol-1 Pa-1)
λ chaleur latente molaire de dilatation isobare : J mol-1 m-3 (cal mol-1 m-3)
μ chaleur latente molaire de compression isochore : J mol-1 Pa-1 (cal mol-1 Pa-1)
AIR à 300 K et 1 atm: cp = 1,006 103 J kg-1 K-1 cv = 0,720 103 J kg-1 K-1
expression de δQ
La chaleur Q : ce n’est pas une fonction d’état, elle dépend du chemin suivi
n moles d’un GAZ QUELCONQUE
Système en contact avec le milieu extérieur
Transformation réversible entre l’état d’équilibre (I) et l’état d’équilibre (F)
Etat (I) : de volume VI, à la pression pI et température TI
Etat (F) : de volume VF, à la pression pF et température TF
On a donc n Cp dT = V dp et n Cv dT = - p dV isotherme
adiabatique
Calcul du rapport γ = CP / CV = - (dp / p) (V / dV ) et v
Diagramme de Clapeyron
( dp / p ) = - γ (dV / V)
PVγ = constante = K
donc U 23 U 12 U 34
2800 1200 1600 kJ / kg
M M
On connaît:
- le travail massique qui est fourni à la turbine : W23/M
- le débit massique de la turbine : qturb