Cours Legis Et Droit
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Cours Legis Et Droit
Introduction :
La législation du travail est l’ensemble des règles de droit que l’on applique aux relations de travail (entre
l’employeur et l’employé).C’est une discipline qui permet à l’élève d’acquérir les notions de base du droit du
travail.
Avant 1952 : on note une absence de la législation du travail car les formes de travail existantes étaient
l’esclavage et les travaux forcés.
De 1952 à 1967 :
De 1967 à 1992 :
- En 1974 le Cameroun adopte son 2è code du travail de l’Etat qui renforce la protection des travailleurs.
- Le 14 août1992 : un nouveau code du travail est adopté. Ce code laisse une grande liberté aux parties dans la
négociation du contrat de travail. On observe aussi le renforcement du dialogue social, du syndicalisme,
l’élaboration des conventions collectives et une amélioration des rapports de travail et du SMIG.
Conclusion : Les différents codes de travail appliqués et adoptés au Cameroun s’adaptent à l’évolution politique
du pays. Le code de 1992 est toujours appliqué.
LECON 2 : LES SOURCES DE LA LEGISLATION DU TRAVAIL
Introduction :
On distingue :
Il s’agit :
- Les lois : c’est l’expression de la volonté générale. Elle est votée par le parlement et promulguée par le
Président de la république. Il s’agit du code du travail.
- Les Décrets : ce sont les décisions prises par le Président de la république et le Premier Ministre qui ont
force de lois.
- Les arrêtés : ce sont les décisions prises par les ministres.
- Les règlements et les circulaires.
2- Les Sources Professionnelles
Nous avons :
Nous avons :
Il s’agit :
- Des conventions internationales de l’OIT : ce sont les résolutions qui s’imposent aux Etats qui les ont
ratifiées. EXP : résolution de l’OIT sur le travail des enfants.
- Des recommandations de l’OIT : ce sont des suggestions de l’OIT sur un domaine précis.
- Des traités internationaux EXP : Traité OHADA
LECON 3 : LES DIFFERENTES FORMES DE TRAVAIL
Introduction :
Le travail est l’ensemble des activités organisées et coordonnées exercées par l’homme pour parvenir à
un résultat utile. Il se pratique sous 3 formes : les formes légales, les formes illégales et les formes interdites.
Il s’agit du travail librement accepté par les parties dans le respect des dispositions de la loi.
On peut citer :
- Les travaux d’intérêt général comme des obligations civiques des citoyens EXP : investissement humain;
- Le service militaire ;
- Le travail exigé d’une personne comme conséquence d’une sanction ou d’une condamnation. EXP : la
corvée des élèves, des prisonniers.
- Le travail exigé dans les cas de force majeure (en cas de guerre, sinistres, incendies, inondations,
épidémies.
Nous avons :
1- L’esclavage : c’est une forme de travail dans lequel le travailleur (esclave) travaille dans des conditions
difficiles et dures. Il n’a aucune liberté et est traité comme une chose. EXP : le proxénétisme, les employés
de maison.
2- Le travail forcé ou obligatoire
C’est tout travail ou service exigé d’une personne sous la menace d’une peine. C’est aussi tout travail exécuté
sous la peur d’une sanction ou par la force contre sa volonté.
- Le travail de nuit des femmes et des enfants dans l’industrie ;le travail des enfants avant l’âge de 14 ans ;
- Le travail des enfants dans les exploitations agricoles, aux scies, avec usage des cisailles et lames
tranchantes ; le travail des enfants dans les entreprises qui fabriquent et utilisent les produits chimiques,
toxiques et les explosifs ;
- Le travail des femmes enceintes dans les mines et carrières et dans les conditions difficiles ;
- Le travail des jeunes gens de moins de 18 ans à bord des navires en qualité de soutiers ou de chauffeurs…
LECON 4 : LA FORMATION PROFESSINNELLE
Introduction :
La formation professionnelle est l’ensemble des connaissances théoriques ou pratiques qu’une personne
reçoit sur un métier ou une profession. On distingue deux types de formation professionnelle : la formation
initiale et la formation continue.
I- LA FORMATION INITIALE
1- Définition :
La formation initiale est l’ensemble des connaissances et aptitudes reçues par une personne dans un
établissement scolaire, les centres de formation ou par l’apprentissage.
2- Objet :
1- Définition :
La formation continue est une formation offerte à ceux qui travaillent déjà pour compléter la formation
initiale.
2- Objet :
1- Définition
Le contrat d’apprentissage est un accord par lequel un chef d’établissement industriel, commercial, agricole
ou un artisan, s’engage à donner une formation professionnelle méthodique et complète à une personne
(apprenti) et par lequel, l’apprenti accepte en retour, à se conformer aux instructions qu’il recevra et à exécuter
les ouvrages qui lui seront confiés pour son apprentissage.
Introduction :
Le contrat de travail est une convention par laquelle le travailleur s’engage à mettre son activité
professionnelle sous l’autorité et la direction d’un employeur en contrepartie d’une rémunération ou salaire.
C’est l’activité professionnelle du travailleur ou l’exécution d’une tâche (manuelle, intellectuelle ou artistique)
par le travailleur.
3- Le lien de subordination
Le travailleur exécute sa tâche sous l’autorité et la direction de l’employeur qui examine, juge et apprécie son
rendement.
4- La rémunération
C’est le salaire payé au travailleur après la prestation de travail pour lui permettre de satisfaire les besoins
personnels et de sa famille.
1- Le caractère bilatéral :
Le contrat de travail est conclu entre deux parties (le travailleur et l’employeur) et fait naître des droits et
obligations.
7- Le lien de subordination qui permet à l’employeur de donner les ordres et de sanctionner le travailleur en
cas d’insubordination et de mauvaise exécution du contrat de travail.
LECON 7 : LES RISQUES PROFESSIONNELS
Introduction :
Le risque professionnel est un risque auquel le travailleur s’expose dans l’exercice de son métier ou de sa
profession. Chaque métier ou profession expose le travailleur à divers risques professionnels. On distingue : les
risques professionnels généraux (à toutes les professions) et les risques liés à la spécialité.
- L’accident de travail ;
- Les maladies professionnelles.
1- L’accident de travail
C’est un accident survenu à tout travailleur, soit par le fait du travail ou à l’occasion du travail ; soit
pendant le trajet aller- retour de son domicile au lieu du travail, du lieu du travail au restaurant ; soit pendant les
voyages de travail.
Ce sont les maladies qui résultent de certaines activités professionnelles. Ce sont les maladies causées par
l’exercice de certaines activités professionnelles. EXP : le mal de yeux ou de dos; les intoxications ; les
infections ; les affections résultant des conditions et attitudes particulières de travail.
- Déterminer les mesures de prévention des incendies et la conduite à tenir en cas d’incendie.
Introduction :
L’incendie est le feu qui échappe au contrôle de l’homme. Il provient de plusieurs sources. Des mesures
doivent être prises pour prévenir les incendies.
- Interdire de fumer des cigarettes dans les locaux où sont déposés les produits inflammables ;
- Bien encastrer les câbles électriques dans les boîtiers ;
- Eviter de saturer les câbles électriques (la surcharge) ;
- Installer les détecteurs de fumées ;
- Bien aérer les locaux et prévoir en nombre suffisant les issues de secours ;
- Former le personnel à la sécurité incendie ;
- Disposer des extincteurs en bon état et en nombre suffisant ;
- Afficher les consignes à observer en cas d’incendie ;
- Disposer d’un point d’eau, etc.
Introduction :
La législation du travail est l’ensemble des règles de droit que l’on applique aux relations de travail (entre
l’employeur et l’employé). C’est une discipline qui permet à l’élève d’acquérir les notions de base du droit du
travail.
NB : La législation du travail ne s’applique pas aux fonctionnaires, magistrats, militaires, gendarmes, policiers
et gardiens de prisons.
Avant 1952 : on note une absence de la législation du travail car les formes de travail existantes étaient
l’esclavage et les travaux forcés.
De 1952 à 1967 :
De 1967 à 1992 :
- En 1974 le Cameroun adopte son 2è code du travail de l’Etat qui renforce la protection des travailleurs.
- Le 14 août1992 : un nouveau code du travail est adopté. Ce code laisse une grande liberté aux parties dans
la négociation du contrat de travail. On observe aussi le renforcement du dialogue social, du syndicalisme,
l’élaboration des conventions collectives et une amélioration des rapports de travail et du SMIG.
LECON 2 : LES SOURCES DE LA LEGISLATION DU TRAVAIL
Introduction :
On distingue : Les sources étatiques ; les sources professionnelles ; les sources indirectes.
Il s’agit :
- Des lois : c’est l’expression de la volonté générale. Elle est votée par le parlement et promulguée par le
Président de la république. Il s’agit du code du travail.
- Des Décrets : ce sont les décisions prises par le Président de la république et le Premier Ministre qui ont
force de lois.
- Des arrêtés : ce sont les décisions prises par les ministres.
- Des règlements et circulaires.
2- Les Sources Professionnelles
Nous avons : Les conventions collectives, les règlements intérieurs, les usages professionnels
Nous avons :
Il s’agit :
- Des conventions internationales de l’OIT : ce sont les résolutions qui s’imposent aux Etats qui les ont
ratifiées. EXP : résolution de l’OIT sur le travail des enfants.
- Des recommandations de l’OIT : ce sont des suggestions de l’OIT sur un domaine précis.
- Des traités internationaux EXP : Traité OHADA
LECON 3 : LA FORMATION PROFESSINNELLE
Introduction :
La formation professionnelle est l’ensemble des connaissances théoriques ou pratiques qu’une personne
reçoit sur un métier ou une profession. On distingue deux types de formation professionnelle : la formation
initiale et la formation continue. De nombreux organismes s’occupent de la formation professionnelle au
Cameroun.
La formation initiale est l’ensemble des connaissances et aptitudes reçues par une personne dans un
établissement scolaire, les centres de formation ou par l’apprentissage.
Elle permet :
2- La formation continue
La formation continue est une formation offerte à ceux qui travaillent déjà pour compléter la formation
initiale.
Il s’agit des écoles et centres privés de formation. Ils sont autorisés par les ministères et donnent des
formations adaptées aux besoins d’emploi.
Les diplômes permettent de classer les travailleurs dans les 12 catégories professionnelles.
Introduction :
Une institution professionnelle est un organisme qui a pour mission d’organiser et de développer un domaine
précis. On distingue les institutions professionnelles nationales et internationales.
Il s’agit :
- D’étudier les problèmes concernant le travail, l’emploi des travailleurs, l’orientation et la formation
professionnelle, le placement des travailleurs, les mouvements de la main- d’œuvre, les migrations,
l’amélioration de la condition matérielle des travailleurs, la prévoyance sociale et les syndicats
professionnels.
- D’émettre des avis et de formuler des propositions sur la législation et la règlementation en matière du
travail.
- D’étudier les problèmes relatifs à la médecine du travail, à l’hygiène et à la sécurité des travailleurs ;
- D’émettre les suggestions et tous avis sur la législation et la règlementation intervenue en ces matières ;
- De formuler toutes les recommandations à l’usage des employeurs et des travailleurs, des organismes et des
divers ministères concernant la protection de la santé des travailleurs ;
- De faire toutes propositions concernant l’homologation des machines dangereuses et les procédés de
fabrication capables de comporter des risques pour la santé des travailleurs ;
- D’effectuer ou de participer à tous les travaux à caractère scientifique qui entre dans son domaine
d’activité.
- Des techniciens et des spécialistes en matière de médecine du travail, d’hygiène et de sécurité du travail ;
- D’un nombre égal des représentants des employeurs et des travailleurs.
-
II- LES INSITUTIONS PROFESSIONNELLES A CARACTERE INTERNATIONAL
Nous avons :
- Assurer la formation initiale et continue, la spécialisation, le perfectionnement ;le recyclage des cadres, des
administrations, des gestionnaires et des syndicats dans le domaine du travail, de l’emploi, de la formation
professionnelle, de la santé et la sécurité au travail, du travail des enfants, de RH, la sécurité sociale, le
management ; Intensifier la coopération technique mutuelle ; Offrir la documentation au public ;
- Assurer la liaison avec le BIT ; Effectuer des études et des recherches dans les domaines du travail et des
normes internationales.
LECON 5 : LA NOTION DE CONTRAT DE TRAVAIL
INTRODUCTION :
Le contrat de travail est une convention par laquelle le travailleur s’engage à mettre son activité
professionnelle sous l’autorité et la direction d’un employeur en contrepartie d’une rémunération ou salaire.
1- Les parties
2- La prestation de travail
C’est l’activité professionnelle du travailleur ou l’exécution d’une tâche (manuelle, intellectuelle ou artistique)
par le travailleur.
3- Le lien de subordination
Le travailleur exécute sa tâche sous l’autorité et la direction de l’employeur qui examine, juge et apprécie son
rendement.
4- La rémunération
C’est le salaire payé au travailleur après la prestation de travail pour lui permettre de satisfaire les besoins
personnels et de sa famille.
1- Le caractère bilatéral :
Le contrat de travail est conclu entre deux parties (le travailleur et l’employeur) et fait naître des droits et
obligations.
2- Le caractère onéreux :
3- Le caractère successif :
Le contrat de travail est conclu en considération de la personne. Il ne peut être exécuté que par la personne
qui l’a signé ; sauf accord expresse de l’employeur.
5- Le caractère consensuel :
6- Le caractère adhésif :
Les dispositions du contrat de travail sont conformes à la loi, aux conventions collectives et règlement
intérieur.
7- Le lien de subordination qui permet à l’employeur de donner les ordres et de sanctionner le travailleur en
cas d’insubordination et de mauvaise exécution du contrat de travail.
Le salarié a droit au salaire ; au repos (hebdomadaire, maladie et congés payés) ; droit de s’absenter
exceptionnellement (maximum 10jrs) ; droit à la sécurité sociale ; droit au respect de sa dignité ; droit d’adhérer
ou non à un syndicat professionnel…
Le salarié doit :
- Respecter le règlement intérieur, le notes de services, les consignes et outils de travail et de sécurité ;
- Obéir aux supérieurs hiérarchiques ;
- Faire preuve de conscience professionnelle ;
- Conserver le secret professionnel ;
- Être capable d’exécuter le travail convenu.
L’employeur doit : Fournir le travail convenu dans le contrat de travail ; Payer le salaire en totalité dans les
délais ; Traiter le salarié avec dignité ; Respecter la durée légale de travail ; Assurer le salarié à la CNPS ;
INTRODUCTION :
Le contrat de travail est conclu librement entre les parties. Mais certaines conditions sont exigées pour qu’il soit
valable. On distingue plusieurs types de contrats de travail.
Nous avons :
- Doivent donner librement leur volonté (consentement), sans contrainte, violence, erreur, dol ou vice ;
- Doivent avoir la capacité (14 ans pour l’apprenti et 21 ans pour l’employeur) ;
- La cause et l’objet doivent être licites ou légales.
2- Les conditions de forme
Le contrat de travail peut être écrit ou verbal (absence de forme). Mais certains contrats exigent un écrit pour
être valables. Il s’agit :
NB : Les sanctions de l’inobservation des conditions de formation du contrat de travail sont : la nullité
dudit contrat.
C’est un contrat dont le terme (la fin) est fixée et connue à l’avance par les parties.
C’est un contrat dont le terme n’est pas fixé à l’avance par les parties et peut prendre fin à tout moment par la
volonté de l’une des parties.
3- Le contrat de travail temporaire
C’est un contrat qui a pour objet soit de remplacer un travailleur absent ou suspendu ; soit d’achever un travail
(ouvrage) dans un délai déterminé. Sa durée est de 3 mois renouvelable une fois.
C’est un contrat conclu pour exécuter les travaux urgents, imprévus afin de prévenir les accidents, d’organiser
des mesures de sauvetages ou de réparer le matériel. Sa durée est de 15jours renouvelable une fois.
5- Le contrat de travail saisonnier : C’est un contrat exécuté juste le temps d’une saison. C’est un contrat dont
l’exécution est liée à une saison ou à un climat.
LECON 7 : SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL
INTRODUCTION :
L’employeur, pour améliorer les conditions de travail et le rendement, doit assurer la santé et la sécurité des
travailleurs dans l’entreprise. La santé au travail est l’absence de maladie, la capacité d’un travailleur à gérer sa
vie et son environnement professionnel. La sécurité au travail est la protection et la prévention des accidents de
travail et des maladies professionnelles. L’employeur doit à cet effet créer un service médical et sanitaire et
respecter les normes et les mesures de santé et de sécurité au travail.
Il a pour rôle :
- De surveiller les conditions et les normes d’hygiène et de sécurité dans l’entreprise ; les risques de
contagions et l’état de santé des travailleurs ; de prendre des mesures de prévention ;
- D’assurer la couverture sanitaire des travailleurs et de leurs familles ;
L’employeur doit :
- Créer un service médical et sanitaire ou signer un contrat avec un hôpital ou un médecin du travail ;
- Affilier l’entreprise et immatriculer son personnel à la CNPS
- Payer les cotisations patronales et de pension retraite
Pour prévenir contre les accidents de travail et les maladies professionnelles l’employeur prend des mesures
d’hygiène et de sécurité.
INTRODUCTION :
L’incendie est le feu qui échappe au contrôle de l’homme. Il provient de plusieurs sources. Des mesures
doivent être prises pour prévenir les incendies.
- Des flammes, des foyers allumés ; des allumettes jetées, des fers à repasser et à souder ;
- Des étincelles d’un poste de soudure ; des courts- circuits et de la surcharge électrique ;
- Du réchauffement des locaux où sont déposés les produits inflammables, etc.
- Interdire de fumer des cigarettes dans les locaux où sont déposés les produits inflammables ;
- Bien encastrer les câbles électriques dans les boîtiers ;
- Eviter de saturer les câbles électriques (la surcharge) ;
- Installer les détecteurs de fumées ;
- Bien aérer les locaux et prévoir en nombre suffisant les issues de secours ;
- Former le personnel à la sécurité incendie ;
- Disposer des extincteurs en bon état et en nombre suffisant ;
- Afficher les consignes à observer en cas d’incendie et indiquer le n° des sapeurs- pompiers;
- Disposer d’un point d’eau, etc.
Nous avons :
3è Année
Introduction :
Plusieurs contrats sont nécessaires avant de conclure un contrat définitif : le contrat d’apprentissage, le contrat
d’engagement à l’essai et le contrat de formation.
I- LE CONTRAT D’APPRENTISSAGE
1- Définition
Le contrat d’apprentissage est un accord par lequel un chef d’établissement industriel, commercial,
agricole ou un artisan, s’engage à donner une formation professionnelle méthodique et complète à une personne
(apprenti) et par lequel, l’apprenti accepte en retour, à se conformer aux instructions qu’il recevra et à exécuter
les ouvrages qui lui seront confiés pour son apprentissage. EXP : le contrat de stage dans les professions
d’auxiliaire de justice : avocat, huissier de justice, notaire ; contrats utilisés dans les centres d’apprentissage.
Le contrat d’apprentissage prend fin : avec la maîtrise des techniques de la profession, après 4 ans de
formation, à l’insubordination et au détournement des ouvrages et matériels du maître.
II- LE CONTRAT D’ENGAGEMENT A L’ESSAI
1- Définition : L’engagement à l’essai est la période pendant laquelle l’employeur apprécie les
aptitudes et les compétences professionnelles et le rendement du candidat à l’emploi, et ce dernier les
conditions de travail, de rémunération et le climat de l’entreprise.
2- Les caractéristiques
- L’engagement à l’essai est un contrat écrit ;
- C’est un contrat provisoire et précaire qui ne garantit pas l’emploi définitif ;
- Sa rupture n’entraîne ni préavis ni indemnité.
-
3- La durée légale de l’engagement à l’essai
Durée Catégories
15 jours I et II
1 mois III et IV
2 mois V et VI
3 mois VII à IX
4 mois X à XII
INTRODUCTION :
Plusieurs types de contrats de travail peuvent être conclus entre le travailleur et l’employeur. On distingue : les
contrats de travail classiques et les contrats de travail précaires ou atypiques
C’est un contrat dont le terme est fixé à l’avance par les parties. Sa durée maximum est de 2 ans
renouvelable une fois. Il peut se transformer en contrat de travail à durée indéterminée (CDI) si les relations de
travail se poursuivent à la fin de la durée du CDD sans renouvellement.
C’est un contrat qui peut prendre fin ou cesser à tout moment par la volonté de l’une des parties à condition
de respecter les délais de préavis et de notifier à l’autre partie le motif de la rupture.
C’est un contrat qui a pour objet, soit de remplacer un travailleur absent ou suspendu, soit d’achever un
ouvrage dans un délai déterminé. Sa durée est de 3 mois renouvelable.
C’est un contrat conclu pour exécuter les travaux urgents, imprévus afin de prévenir les accidents, organiser
des mesures de sauvetage ou de réparer la matériel de l’entreprise qui présente un danger pour les travailleurs.
Sa durée est de 15 jours renouvelable une fois par an dans la même entreprise.
C’est un contrat dont l’exécution se fait juste le temps d’une saison. C’est un contrat lié à la nature des
activités de l’entreprise, au climat ou à la saison. EXP : Saison cacaoyère, saison touristique.
LECON 3 : LA CONVENTION COLLECTIVE
INTRODUCTION :
La convention collective est un accord qui a pour objet de régler les rapports professionnels entre les
employeurs et les employés d’une entreprise ou d’une branche d’activités. La convention collective peut être
nationale, départementale ou locale ;
L’élaboration d’une convention collective est un processus qui fait intervenir les représentants des employeurs,
travailleurs et des syndicats professionnels concernés.
La conclusion de la convention collective est matérialisée par la signature par toutes les parties, de chaque page du
texte pour montrer leurs accords. Une fois conclu, le texte est déposé au Greffe du Tribunal de Première
Instance de la localité en 5 exemplaires. Un exemplaire est envoyé par la suite au Ministre du travail qui, après
avis de la commission Nationale Consultative du Travail (CNCT) peut dénoncer, retirer ou apporter des
modifications de certaines dispositions. Le Ministre, transmet le texte pour signature par décret par le Président de
la république ou le Premier Ministre. Une fois signé, le texte de la convention collective est publié au Journal
Officiel
Introduction :
Le placement des travailleurs est l’ensemble des opérations qui consiste à trouver du travail ou une activité
aux demandeurs et chercheurs d’emploi.
Nous avons :
Ce sont des structures autorisées par les Ministères du travail et l’emploi et de la formation professionnelle qui leur
délivrent un agrément pour exercer dans la légalité leurs activités.
Les bureaux de placement ou d’intérim jouent le rôle d’intermédiaire entre les chercheurs d’emploi et les
entreprises. Ils publient les offres d’emploi, sélectionnent et recrutent au nom des entreprises, le personnel qualifié.
Exemples de bureaux de placement : Apave RH ; Emploi Service ; Cabinet Bekolo
Le recrutement d’un travailleur étranger est soumis à l’accord préalable du Ministre du Travail qui examine le
dossier dudit travailleur. Tout employeur qui recrute un travailleur étranger sans autorisation est responsable des
actes posés par ce dernier au Cameroun.
LECON 5 : L’ADMINISTRATION DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE
SOCIALE
Introduction :
L’administration du travail et de la prévoyance sociale est l’ensemble des services chargés de toutes les
questions liées au travail et à la prévoyance sociale (conditions de travail, les rapports professionnels, la
formation professionnelle, le placement et la santé des travailleurs). L’administration du Travail est assurée Par
les inspecteurs du travail
Les inspecteurs du travail sont les fonctionnaires de l’administration du travail placés à la tête d’une inspection
du travail et de la prévoyance sociale. Afin de bien assurer leur tâche :
- Les inspecteurs du travail prêtent serment devant la cour d’appel de bien et fidèlement remplir leur charge;
- Il leur est interdit d’avoir un intérêt quelconque dans les entreprises placées sous leur contrôle, de révéler
les secrets de fabrication
1- La mission de conciliation
2- La mission de contrôle
3- La mission de conseil
LECON 6 : LES RISQUES PROFESSIONNELS
Introduction :
Les risques professionnels sont les risques auxquels le travailleur s’expose dans l’exercice de son métier ou de
sa profession.
Un accident de travail est un accident survenu soit par le fait ou à l’occasion du travail, soit pendant le trajet aller-
retour du domicile au lieu du travail et du lieu de travail au restaurant, soit pendant les voyages dont les frais sont à
la charge de l’employeur.
Une maladie professionnelle est une maladie qui résulte de l’activité professionnelle du travailleur. EX :
Intoxications, affections, les infections. Plusieurs situations dangereuses peuvent entrainer les maladies
professionnelles : travailler sans repos, debout pendant des longues durées ; travailler devant les ordinateurs sans
écran de protection, manipulation des produits chimiques, des bactéries
On distingue : la procédure non contentieuse et la procédure contentieuse de réparation des risques professionnels
La victime ou ses ayants droit doivent informer l’employeur de l’accident ou de la maladie professionnelle qui
lui administre les soins urgents et doit aussi déclarer le risque à la CNPS dans un délai de 3 jours ouvrables. La
victime ou ses ayants- droit doivent déclarer l’accident ou la maladie professionnelle dans les 3 ans.
2- La procédure contentieuse
Elle survient dans le cas où la CNPS refuse de payer les prestations dues à une victime lorsque l’enquête prouve
que l’accident n’était pas professionnel ou dans le cas où la victime n’est pas satisfaite du taux d’incapacité fixé par
le Médecin traitant, la victime peut alors porter plainte dans un délai de 3 ans devant la Commission régionale du
Contentieux de la prévoyance Sociale.
Introduction :
Pour prévenir contre les accidents de travail et les maladies professionnelles l’employeur prend des mesures
d’hygiène et de sécurité au travail.
Le travailleur doit être prudent, respecter les consignes de travail et prendre toutes les mesures de sécurités et
de protection
LECON 8: LES PRESTATIONS FAMILIALES
Introduction:
Les prestations familiales sont les sommes d’argent versées par la CNPS au travailleur assuré ou l’allocataire.
Les prestations familiales sont les droits versées durant la période de grossesse (allocation prénatale), après
l’accouchement (allocation de maternité), de congé de maternité (indemnité journalière) ou jusqu’à l’âge 21 ans
pour l’enfant (allocations familiales proprement dites), lorsqu’il fréquente encore. Les prestations familiales ont
pour but d’aider les foyers des travailleurs à subvenir aux besoins de leurs enfants. Pour bénéficier, certaines
conditions doivent être remplies. Ces conditions sont relatives à l’allocataire et aux ayants-droits (enfants).
L’allocataire est celui qui bénéficie d’une allocation ou prestation familiale.
L’immatriculation est l’opération administrative qui sanctionne l’inscription d’un usager à la CNPS. Elle
se concrétise par l’attribution d’un numéro matricule aussi bien à l’employeur qu’au travailleur. En principe, c’est
l’employeur qui doit demander son immatriculation ainsi que celle du travailleur.
Lorsque le mari et la femme sont tous salariés, les prestations sont établies et liquidées au nom de celui qui
bénéficie du régime le plus avantageux.
2- Les conditions relatives aux ayants-droits : Seuls les enfants effectivement à la charge de l’allocataire ouvrent
droit aux prestations familiales. Ces enfants sont :
- Les enfants adoptifs (enfants pris en charge et dont on n’est pas le père biologique).
- Les enfants naturels ayant fait l’objet d’une simple reconnaissance (enfants nés avant le mariage).
1°- Les allocations prénatales : C’est celles accordées à toute femme salariée ou à la conjointe
d’un travailleur salarié à l’occasion de chaque grossesse déclarée à la CNPS.(1800X 9= 16200F)
* Conditions d’attribution :
- La femme en état de grossesse doit subir 2 examens médicaux obligatoires et effectués par un médecin ou une
sage-femme.
2°- Les allocations de maternité : Elles sont versées à toute femme salariée ou à la conjointe du
travailleur salarié qui donne naissance à un enfant né sous contrôle médical et déclaré à l’état-civil.
(1800X12= 21600F)
Ce congé peut être prolongé de 6 semaines en cas de maladies dûment constatées ou de complications après
l’accouchement.
4°- Les allocations familiales proprement dites : Ce sont des allocations perçues par les
travailleurs pour chaque enfant à sa charge et âgé de moins de 14 ans. Cette limite d’âge est portée à 18 ans pour
l’enfant placé en apprentissage et à 21 ans pour celui qui poursuit ses études secondaires ou celui qui est dans
l’impossibilité de se livrer à un travail salarié.
5°- Les frais médicaux : La CNPS rembourse forfaitairement les frais médicaux engagés à
l’occasion des examens prénataux d’accouchement et de consultation nourrissant jusqu’à 6 mois les enfants des
familles des travailleurs régulièrement immatriculés.
LECON 9 : LES ASSURANCES SOCIALES.
Introduction :
Les assurances sociales ou pensions vieillesses sont des prestations payées par la CNPS aux travailleurs
immatriculés lorsqu’ils vont à la retraite ou à leurs ayants-droits. L’assuré social peut aller en retraite pour 3
raisons : la vieillesse, la maladie ou l’invalidité et la mort. Les prestations de vieillesse liées à ces 3 états sont : la
pension vieillesse, la pension d’invalidité et la pension de décès. Peuvent bénéficier de ces régimes de pensions :
- Tous les travailleurs tels définis par l’article 1 du Code de Travail et exerçant leur profession au Cameroun.
- Les anciens salariés ayant été affiliés à la CNPS pendant 6 mois consécutifs au moins.
A - LA PENSION VIEILLESSE.
C’est une pension qu’un travailleur perçoit lorsqu’il a cessé d’exercer son activité salariale. Pour bénéficier, il
faut :
- Cotiser 60 mois d’assurance au cours de 10 dernières années précédant la retraite. - Cesser toute activité
salariale. Il faut distinguer la pension vieillesse normale et celle anticipée.
B - LA PENSION D’INVALIDITE.
C’est une somme d’argent versée périodiquement aux travailleurs qui sont diminués moralement ou
physiquement de leur capacité de travail. Pour bénéficier, il faut :
- Avoir cotisé au moins 6 mois d’assurance au cours de 12 derniers mois civils précédant l’invalidité.
Quand l’assuré atteint 60 ans, la pension d’invalidité est transformée en pension vieillesse.
La pension-décès est attribuée pour remplacer la pension de vieillesse ou d’invalidité versée à l’assuré
social ou à laquelle il aurait pu prétendre à la date de son décès. Les bénéficiaires sont les survivants ou les ayants-
droits de l’assuré social décédé. Le partage de cette pension est la suivante : - 50% pour les conjoint (s).
- 25% pour les enfants orphelins de père et de mère ;- 15% pour les enfants orphelins de père ou de mère.
- 10% pour les ascendants (parents à charge). /-
4è Année
Introduction :
Le contrat de travail est une convention par laquelle un travailleur s’engage à mettre son activité
professionnelle sous l’autorité et la direction d’un employeur en contrepartie d’une rémunération ou salaire. On
distingue plusieurs types de contrats de travail et certaines conditions sont exigées pour qu’un contrat de travail
soit valable.
C’est un contrat dont le terme est fixé à l’avance par les parties. Sa durée maximum est de 2 ans
renouvelable une fois. Il peut se transformer en contrat de travail à durée indéterminée (CDI) si les relations de
travail se poursuivent à la fin de la durée du CDD sans renouvellement.
C’est un contrat qui peut prendre fin ou cesser à tout moment par la volonté de l’une des parties à condition
de respecter les délais de préavis et de notifier à l’autre partie le motif de la rupture.
C’est un contrat qui a pour objet, soit de remplacer un travailleur absent ou suspendu, soit d’achever un
ouvrage dans un délai déterminé. Sa durée est de 3 mois renouvelable.
C’est un contrat conclu pour exécuter les travaux urgents, imprévus afin de prévenir les accidents, organiser
des mesures de sauvetage ou de réparer la matériel de l’entreprise qui présente un danger pour les travailleurs.
Sa durée est de 15 jours renouvelable une fois par an dans la même entreprise.
C’est un contrat dont l’exécution se fait juste le temps d’une saison. C’est un contrat lié à la nature des
activités de l’entreprise, au climat ou à la saison. EXP : Saison cacaoyère, saison touristique.
6- Le contrat d’apprentissage
C’est un accord par lequel un chef d’établissement industriel, commercial, agricole ou un artisan, s’engage
à donner une formation professionnelle méthodique et complète à une personne (apprenti) et par lequel,
l’apprenti accepte en retour, à se conformer aux instructions qu’il recevra et à exécuter les ouvrages qui lui
seront confiés pour son apprentissage.
C’est un contrat qui permet à l’employeur d’apprécier, de juger et d’examiner les aptitudes et les
compétences professionnelles du candidat à l’emploi et à ce dernier d’examiner les conditions de travail, la
rémunération et le climat dans l’entreprise. Sa durée varie en fonction de la catégorie professionnelle.
Durée Catégories
15 jours I et II
1 mois III et IV
2 mois V et VI
3 mois VII à IX
4 mois X à XII
8- Le contrat de formation
C’est un contrat qui a pour objet de donner au candidat à l’emploi titulaire d’un diplôme professionnel, une
formation appropriée à, l’exercice de la profession. EXP : Avocat stagiaire ; huissier ou clerc.
Pour qu’un contrat de travail soit valable, il faut : un consentement, une capacité, l’objet et la cause licites.
- Le consentement est l’échange des volontés des parties. Il doit être librement exprimé et sans vice : dol,
violence ou erreur.
- La capacité est l’aptitude d’une personne à exercer ses droits et obligations. Le travailleur ou apprenti doit
avoir 14 ans et l’employeur 21ans.
-
2- Les conditions de forme
Le contrat de travail peut être verbal ou écrit. Mais certains contrats de travail exigent un écrit pour être
valable :
Introduction :
Le contrat de travail, une fois conclu, fait naître des droits et des obligations à l’égard des parties. Les
parties doivent alors l’exécuter de bonne foi. L’inexécution ou la mauvaise exécution du contrat de travail
expose les parties à des sanctions.
Nous avons :
- Le pouvoir de direction et de gestion : l’employeur est le maître de son entreprise. Il peut embaucher,
augmenter les salaires ou licencier.
- Le pouvoir règlementaire : permet à l’employeur d’élaborer le règlement intérieur, de prendre des notes de
service et circulaires pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.
- Le pouvoir disciplinaire permet de prononcer les sanctions au travailleur qui commet une faute
professionnelle.
L’employeur doit :
Le travailleur a droit au travail convenu, au salaire, à un cadre décent, au repos, au respect de sa dignité,
aux congés payés, à l’assurance sociale.
Le travailleur doit :
- Avoir une conscience professionnelle : exécuter son travail en évitant les pertes de temps, la négligence
dans l’utilisation du matériel et outils de l’entreprise ;
- Être loyal, garder les secrets professionnels ou de fabrication ;
- Consacrer toute son activité professionnelle à l’entreprise ;
- éviter de détourner la clientèle de l’entreprise ;
- obéir et respecter le règlement intérieur, les consigne et conditions de travail, les ordres et décisions.
Introduction :
La suspension du contrat de travail est l’arrêt ou l’interruption momentanée du contrat de travail. Elle e fait
dans certains cas et produit des effets.
L’article 32 du code du travail énumère les cas de la suspension du contrat de travail. Il s’agit :
La suspension entraine l’interruption ou l’arrêt des relations de travail et par conséquence : le travailleur
n’exécute pas sa prestation et l’employeur ne paie pas le salaire pendant la période de suspension.
- En cas de congé de maternité (indemnité de 50% du salaire par l’employeur et 50% par la CNPS) ;
- En cas d’accident de travail et de maladie professionnelle ;
- En cas de chômage technique dont le taux est fixé ainsi qu’il suit :
50% du salaire le 1er mois ;
40% du salaire le 2è mois ;
35% du salaire le 3è mois ;
30% du salaire le 4è mois ;
25% du salaire le 5è mois ;
20% du salaire le 6è mois.
Introduction :
La rupture du contrat de travail est l’arrêt définitif des relations professionnelles de travail. Elle et différente
selon qu’il s’agit du contrat de travail à durée déterminée (CDD) ou du contrat à durée indéterminée (CDI).
- Démission du travailleur ;
- Licenciement du travailleur par l’employeur.
1- Les conditions de la rupture du CDI
NB : le non- respect du délai de préavis entraine le paiement d’une indemnité compensatrice de préavis égale
aux salaires pendant cette période.
2- La durée du préavis
Le préavis est la période qui sépare la notification de la volonté de mettre fin au contrat de travail et le jour
du départ effectif de l’entreprise.
Catégories Ancienneté
professionnelles Moins d’un an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Catégorie 1 à 6 15 jours 1 mois 2 mois
Catégorie 7 à 9 1 mois 2 mois 3 mois
Catégorie 10 à 2 mois 3 mois 4 mois
12
NB : La durée du préavis n’est pas respectée en cas de :
Le licenciement légitime qui est la rupture du contrat de travail fondée sur la faute lourde ou grave,
l’incompétence ou l’indiscipline.
Le licenciement abusif qui est la rupture du contrat de travail fondée sur des motifs injustifiés, non
fondés ou non établis, sur la personne du travailleur. EXP : appartenance ou non à un parti politique, à
un syndicat professionnel.
Le licenciement pour motif économique qui est la rupture du contrat de travail motivée par une
conjoncture économique défavorable à l’entreprise (baisse des activités), par une restructuration ou par
les changements technologiques.
4- Les effets du licenciement
Le licenciement entraine :
Elle est égale, pour chaque année dans l’entreprise, à un pourcentage du salaire mensuel moyen des 12 derniers
mois. Ce pourcentage est le suivant :
EXERCICE D’APPLICATION
Monsieur Foncham vient d’être licencié pour faute grave d’une entreprise où il travaille depuis 12 ans. Son
salaire est ainsi composé :
Introduction :
Le code du travail détermine la durée légale de travail, les périodes de repos et les modalités des congés du
travailleur.
Ce sont les heures de travail effectuées au-delà de la durée légale de travail. Elles sont majorées à un taux
élevé.
Elle consiste à récupérer les heures de travail perdues et payées en cas d’interruption pour force majeure
sauf en cas de grève ou lock- out.
Le congé payé est une période de repos annuel au cours de laquelle le travailleur reçoit une allocation à la
charge de l’employeur.
- 1,5 jour par mois de service effectif ; soit : 1,5 x 12= 18 jrs ouvrables.
- 2,5 jours par mois de service effectif pour les travailleurs de moins de 18 ans ; soit : 2,5 x 12= 30 jrs
ouvrables.
L’allocation de congé payé est de 1/16 du salaire annuel et de 1/12 pour les travailleurs de moins de 18 ans.
Introduction :
Le salaire est la contrepartie de la prestation de travail. C’est la rémunération d’un travail effectué ou d’une
prestation fournie. Il comporte certains et est protégé par la loi.
1- Le salaire de base
C’est le montant servi au travailleur en fonction du temps de travail, de la catégorie professionnelle, du secteur
d’activité et de la zone de salaire.
Il s’agit des éléments qui s’ajoutent au salaire de base (les primes et indemnités) pour former le salaire brut =
salaire de base + accessoires.
Les primes sont les sommes versées au travailleur pour l’encourager. EXP : prime de rendement, d’ancienneté,
d’assiduité, lait, de caisse …
Les indemnités sont les sommes versées au travailleur pour compenser ses dépenses et les difficultés de
travail. EXP : indemnité de logement, de transport, de déplacement, de représentation…
Les accessoires en nature : il s’agit du logement, la ration de vivres, l’habillement, les services médico-
sanitaires, l’économat.
Le salaire est payé en principe à la fin de chaque mois de travail. Il peut aussi être payé à la quinzaine ou à la
semaine.
Le salaire est payé sur le lieu et pendant les heures de travail ou par virement bancaire au plus tard 8jours après
le mois de travail.
Au moment de la paie, le travailleur doit recevoir un bulletin de paie ou un reçu des sommes perçues et signer
dans le registre des paiements de l’entreprise ou reçu de la banque.
NB : En cas de non- paiement du salaire, l’action en revendication du paiement du salaire se fait dans les
3 ans.
La loi protège le salaire des retenues arbitraires, contre les créanciers du travailleur et ceux de l’employeur.
Les retenues obligatoires : les impôts, taxes, les cotisations (pensions, syndicats), la redevance audiovisuelle,
le crédit foncier et les centimes communaux.
La saisie- arrêt décidée par le tribunal. EXP : la pension alimentaire versée à l’épouse abandonnée sans
ressource.
Le salaire est protégé à cause de son caractère alimentaire. Il permet au travailleur de subvenir à ses besoins et
ceux de sa famille.
La créance de salaire est payée en priorité par rapport aux créances de l’employeur.
LECON 7 : LES DELEGUES DU PERSONNEL
Introduction :
Le délégué du personnel est le représentant élu des travailleurs dans l’entreprise qui emploie au moins 20
salariés. Il est élu pour une durée de 2 ans. Son élection est un processus et le code du travail lui attribue des
misions importantes.
L’élection est obligatoire dans toute entreprise qui a au moins 20 travailleurs relevant du code du travail.
NB : Le chef d’entreprise et les membres de sa famille ne peuvent pas être candidat.
Les délégués du personnel titulaires ou suppléants, les candidats aux fonctions de délégué du personnel et
les anciens délégués du personnel, bénéficient d’une protection sur leur licenciement ou leur mutation.
- Le délégué du personnel ne peut être licencié que sur autorisation préalable de l’inspecteur du travail. Tout
licenciement effectué sans autorisation de l’inspecteur du travail est un licenciement abusif.
- En cas de faute lourde ou grave, l’employeur peut, en attendant l’autorisation de l’inspecteur du travail,
suspendre provisoirement le délégué du personnel.
- En cas de licenciement pour motif économique, le délégué du personnel ne peut être licencié que si son
poste de travail est supprimé et parmi les derniers.
- L’ancien délégué du personnel est aussi protégé pendant une durée de 6 mois à partir de la fin de son
mandat ;
- Les candidats aux fonctions de délégué du personnel sont protégés pendant une durée de 6 mois à partir de
la date du dépôt de candidature.
Introduction :
Un syndicat est tout groupement ou association de travailleurs ou d’employeurs qui a pour objet l’étude, la
défense, le développement et la protection de leurs intérêts économiques, industriels, commerciaux et
agricoles ainsi que le progrès social, économique, culturel et moral de ses membres. C’est aussi une
association de travailleurs ou d’employeurs dont le but est de défendre leurs intérêts.
- Une demande d’enregistrement accompagnée de 2 exemplaires des statuts et d’une liste des dirigeants et
leur fonction ;
- La signature de 20 personnes au moins pour un syndicat des travailleurs ou de 5 personnes au moins pour
un syndicat d’employeurs.
Après examen dudit dossier, le Greffier des syndicats délivre, dans un délai d’un mois un certificat
d’enregistrement qui donne au syndicat une existence légale et permet exerce ses activités sur le terrain.
2 - L’annulation d’un syndicat
L’existence d’un syndicat peut être annulée :
- La revendication, la négociation, le dialogue social sur les conventions collectives, les salaires, le travail
décent ;
- La présentation des candidats au poste de délégué du personnel ;
- La saisine de l’inspecteur du travail et des tribunaux en cas de conflits de travail ;
- Les mots d’ordre de grève (cessation collective et concertée du travail fondée sur les revendications
professionnelles) ;
- La création, l’administration ou la subvention des œuvres professionnelles.
Introduction :
Les relations de travail font souvent naître 2 types de conflits : les conflits individuels et les conflits
collectifs. Les conflits de travail sont des litiges ou des différends qui opposent l’employeur à un ou
plusieurs travailleurs sur les relations professionnelles. Le règlement de ces conflits obéit au respect des
procédures.
I- LE REGLEMENT DES CONFLITS INDIVIDUELS DE TRAVAIL
Le conflit individuel de travail est un litige qui oppose l’employeur à un travailleur.
La procédure de règlement des conflits individuels comporte 2 phases :
- 1er cas : il y a accord total des parties. L’inspecteur du travail dresse un procès- verbal (PV) de
conciliation signé des parties et de lui. Le conflit est alors clos.
- 2è cas : les parties ne s’entendent que sur certains points du litige ; un procès- verbal de conciliation
partielle est dressé et signé.
- 3è cas : les parties ne s’entendent sur aucun point ; un procès- verbal de non conciliation est dressé et
signé.
2- La phase de jugement
Il s’agit du règlement devant le juge ou les tribunaux. L’employeur ou le travailleur peut saisir le tribunal
en cas de conciliation partielle ou en cas de non conciliation.
Le tribunal compétent est celui du lieu où le contrat de travail s’exécute ou celui du domicile du travailleur.
Il s’agit du:
- Tribunal de première instance (TPI) si le montant du litige est inférieur ou égal à 10 millions de francs
CFA ;
- Tribunal de Grande Instance (TGI) si le montant du litige est supérieur à 10 millions de francs CFA.
Introduction :
Le chercheur d’emploi, dans sa recherche d’emploi doit connaître les éléments constitutifs du dossier de
candidature, bien rédiger son curriculum vitae (CV) et sa lettre de motivation. Il doit aussi adopter des
comportements appréciables lors de l’entretien d’embauche.
C’est un document qui récapitule les informations sur une personne (parcours scolaire et professionnel).
C’est l’ensemble des indications concernant une personne ou un candidat à un poste de travail.
Il contient :
C’est un document qui permet au candidat de convaincre le recruteur qu’il est la personne idéal, de préciser
vos objectifs, ambitions, points forts, attentes et votre intérêt pour l’emploi sollicité.
Elle contient :
C’est un échange qui donne l’occasion au candidat à un emploi de ‘exprimer, de se vendre, de convaincre
pour décrocher le poste sollicité, de connaître l’entreprise et ses besoins.
Pendant l’entretien :
- Attendre que le recruteur tende la main, qu’il vous demande de vous asseoir ;
- Ne pas poser les documents sur le bureau ;
- Rester soi- même, attentif à ce que dit le recruteur ;
- Répondre aux questions de façon brève et concise ;
- Utiliser « je » plutôt que « on »
Après l’entretien : ne parler du salaire, des heures de travail et des avantages sociaux qu’une fois qu’on
vous a offert l’emploi.
VIE SOCIALE 1ère ESF
- la préservation de l’environnement : c’est l’ensemble des mesures qui visent à protéger l’environnement.
-La protection de l’environnement est l’ensemble des mesures prises ou à prendre pour limiter ou supprimer les
atteintes à l’environnement (c’est-à- dire l’impact négatif des activités de l’homme sur l’environnement)
-L’Ecosystème est l’ensemble des organismes vivants (plants, animaux, végétaux et micro- organismes) qui
entretiennent des relations entre eux et avec le milieu dans lequel ils vivent. Nous avons les écosystèmes terrestres
(les forêts, savanes, déserts…) et les écosystèmes aquatiques(les eaux et les mangroves)
-Le milieu naturel est un monde physique (terre ou l’eau) qui accueille les espèces. C’est une zone de vie et
d’existence des êtres vivants et non vivants.
-Le développement durable est un mode de développement qui vise à satisfaire les besoins de développement des
générations actuelles et ceux des générations futures.
-Ecologie est l’étude des relations entre les êtres vivants eux-mêmes et avec leur environnement.
-La chaîne alimentaire est l’ensemble des relations alimentaires entre les producteurs, les consommateurs et les
décomposeurs.
L’environnement étant le monde qui nous entoure, est composé des éléments naturels et des éléments artificiels
Nous avons :
- Les êtres vivants ou biocénose : ce sont des êtres ou espèces qui naissent, vivent et meurent. Ils sont
caractérisés par la capacité de se reproduire pour assurer leur descendance. EX : l’homme, les animaux, les
arbres, les végétaux
- Les êtres non vivants ou biotope : il s’agit des facteurs physiques et chimiques à savoir : l’air, le vent, le
climat, les eaux, les roches, le bois mort, une plume d’oiseau, une feuille tombée…
2- Les éléments artificiels : les bâtiments, les voitures, avions etc
Nous avons : les causes humaines ou artificielles et les causes naturelles ou environnementales
L’environnement est aussi détruit par les phénomènes naturels tels que : les catastrophes naturelles (l’irruption
volcanique, les orages, l’ouragan…), les vents, les pluies et l’érosion, les séismes et les glissements des terrains.
Plusieurs moyens et politiques sont mis en place par les gouvernements, les ONG, les associations et les
partenaires au développement pour réduire la destruction de l’environnement. On peut citer :
- La politique de reboisement et de reforestation ; le recyclage des déchets ;
- l’interdiction de l’utilisation des plastiques non biodégradables ;
- le biogaz, le biocarburant et la construction des véhicules électriques pour réduire la pollution de l’air ;
- la délivrance des autorisations pour l’exploitation des forêts et du sous-sol ;
- la sensibilisation des populations sur la préservation de l’environnement et l’éducation forestière
-
B- LES MESURES DE PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
- L’adoption de la Loi Cadre relative à la gestion de l’environnement de 1996 qui fixe les mesures de protection
de l’environnement ;
- La création du ministère de l’environnement et de la protection de la nature et du Ministère des forêts et de la
faune dont les missions visent à protéger et préserver l’environnement et promouvoir le développement
durable ;
- La création de l’ANAFOR (Agence Nationale d’Appui au développement Forestier) ;
- La création des parcs et réserves naturelles pour protéger les milieux naturels et les espèces. EX : Parc de
WAZA, Korup park, la réserve du Dja et de la Bénoué ;
- L’action des ONG, Associations et des collectivités locales dans la gestion des déchets et du développement
durable ;
2- Les mesures de préservation de l’environnement au niveau international
Il s’agit : le principe pollueur- payeur, le principe de précaution, le principe d’action préventive et de correction, le
principe de responsabilité, le principe de participation et de subsidiarité.
1- Le principe Pollueur- payeur : il vise à imputer au pollueur les dépenses relatives aux mesures de
prévention et de lutte contre la pollution dont il fait l’objet
2- Le principe de précaution : il signifie que l’absence de certitudes du moment ne doit pas retarder
l’adoption des mesures effectives visant à prévenir un risque de dommages graves à l’environnement à un
cout économiquement acceptable. EX : utilisation des OGM avec un guide d’action en matière de santé des
consommateurs et de sécurité alimentaire
3- Le principe d’action préventive et de correction : il a pour objet de prévenir les atteintes à
l’environnement, de limiter et de corriger les conséquences par des mesures appropriées avant la réalisation
d’une activité, d’un plan ou d’un ouvrage ;
4- Le principe de responsabilité : toute personne qui par son action crée des conditions de nature à porter
atteinte à la santé de l’homme et l’environnement, doit en assurer l’élimination dans les conditions à éviter
lesdits effets de participation ;
5- Le principe de participation : chaque citoyen doit veiller à la protection et la sauvegarde de
l’environnement, il doit participer au processus de décision et à la justice en matière environnementale EX :
la tenue des audiences publiques sur l’étude de l’impact environnemental ;
6- Le principe de subsidiarité : il consiste à donner le pouvoir de décision à l’autorité la plus proche. C’est
une action politique et sociale selon laquelle, la responsabilité d’une action publique revient à l’autorité
compétente la plus proche
1- Définition :
La gestion des déchets est l’ensemble des mesures de collecte, de transport, de traitement, de réutilisation ou
d’élimination des déchets issus de l’activité de l’homme afin de réduire leurs effets sur la santé de l’homme, sur
l’environnement.
NB : La gestion des ordures est assurée par l’entreprise HYSACAM (Hygiène et Salubrité du Cameroun), les
associations, les ONG et les particuliers. Elle offre de nombreuses opportunités d’emploi
LECON 2 : LA POLLUTION DE L’AIR
Introduction :
L’air est un mélange de gaz constituant l’atmosphère. La pollution de l’air ou atmosphérique est la présence des
substances étrangères dans l’air. C’est une variation de la proportion de ses constituants susceptibles de provoquer
des effets nuisibles. C’est aussi l’introduction dans l’air par l’homme des substances à effets nocifs sur la santé
humaine et sur l’environnement dans l’ensemble.
Un polluant est un élément chimique ou biologique qui provoque une gêne ou une nuisance dans un milieu. C’est
un produit responsable de la pollution. On rencontre plusieurs polluants de l’air aux sources et conséquences
diverses sur la santé et l’environnement
Encourager les déplacements à pied ou à vélo, prendre les transports en commun, garder son véhicule en bon
état, consommation du bon carburant, construire les véhicules écologiques (électriques)
Réduire l’utilisation des emballages plastiques et les feux de brousses ; encourager le ramassage et le recyclage des
ordures ménagères ; utiliser les peintures qui respectent l’environnement ; opter pour les achats de proximité
La loi interdit :
- De porter atteinte à la qualité de l’air ou de provoquer toute modification de ses caractéristiques pouvant nuire
à la santé publique et aux biens ;
- D’émettre dans l’air toute substance polluante (les fumées, poussières, gaz toxiques, radio actifs) au-delà des
limites fixées par les textes en vigueur ;
- De mettre les ordures dont la concentration et la nature sont nocives pour l’homme
En cas de pollution de l’air, l’autorité administrative adresse une mise en demeure à la personne responsable afin
de respecter la législation ; le responsable de la pollution de l’air est puni d’une amende et d’une peine
d’emprisonnement
LECON 3 : LA POLLUTION DE L’EAU
Introduction :
L’eau potable est une eau propre à la consommation des êtres vivants. Cette eau doit être incolore, inodore et sans
saveur. La pollution de l’eau est toute destruction de la qualité de l’eau par l’introduction des substances qui la
rendent impropres à la consommation et tout usage.
1- Les polluants physiques : il s’agit des déchets d’eau des centrales thermiques, de la radioactivité des
centrales nucléaires
2- Les polluants organiques : les glucides, lipides et protides de l’ammoniac du nitrate
3- Les polluants chimiques : les fertilisants, les métaux lourds, les pesticides, les herbicides, les fongicides et
les hydrocarbures
4- Les polluants microbiologiques : les effluents d’élevage, des abattoirs, le lessivage des roches, les
organismes vivants c’est-à-dire les bactéries et les microbes organiques présents dans les eaux usées
domestiques
II- LES EFFETS DE LA POLLUTION DE L’EAU
1- Sur les organismes
- L’augmentation des risques d’absorption des substances toxiques
- Favorise le développement des pathologies (maladies) diverses pour l’homme malformation, la stérilité,
troubles de la reproduction
- Destruction et disparition des espèces animales et végétales
2- Sur l’environnement
- Perturbation de la photosynthèse ; asphyxie le milieu par la consommation de l’oxygène ;
- Stimulation de la production végétale, présence des substances dangereuses pour les milieux aquatiques
3- Sur l’économie
- Perte des gains et revenus, lourdes charges pour l’Etat et les populations ;
- Ralentissement des activités et réduction des productions
III- LES STRATEGIES DE PROTECTION ET DE CONSERVATION DE L’EAU
1- Les stratégies de protection
L’homme mène des efforts chaque jour pour garder l’eau saine à travers :
- La prévention des contrôles des accidents et incidents EX : prévention des érosions, analyse des fumiers et la
réduction des engrais, contrôle des activités des plates-formes des pétroliers et navires
- L’observation des aires de conservation et de pâturages aux bords des lacs
- L’utilisation rationnelle des eaux et des détergents écologiques, Interdiction de déverser les huiles dans les
eaux, l’action des ONG et associations dans les dénonciations et le lobbying
2- Les stratégies de conservation de l’eau
- Le stockage de l’eau dans des récipients à ouverture étroite et opaque et conserver dans un endroit hors de
portée des enfants et animaux
- Le nettoyage régulier des récipients avant leur remplissage
NB : Chaque année se célèbre : - La journée mondiale de l’eau le 22 mars, La journée mondiale de l’océan le 8 juin
Introduction : La pollution des aliments est la présence des substances toxiques ayant contaminées les aliments
en les rendant impropres à toute consommation.
1- La pollution chimique
- Les métaux lourds (plombs, le mercure)
- L’utilisation des engrais, pesticides, fongicides et herbicides
- L’utilisation des additifs alimentaires (les cubes, arômes, les colorants, le formol, le caoutchouc …)
2- La pollution microbienne
- Les champignons, les bactéries, les moisissures et les toxines des fruits de mer contaminent les aliments
- Les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) conduisent les risques de production et qualité des aliments ;
- Le dépôt des aliments à même le sol, le conditionnement des aliments
II- LES EFFETS DES POLLUTIONS DES ALIMENTS SUR LES ORGANISMES ET
L’ECONOMIE
1- Les effets sur les organismes des êtres vivants
- Troubles abdominaux et digestifs, les nausées et diahrée
- Obésité, diabète, la fatigue, étourdissement et l’irritation de la peau
- Mort précoce des espèces animales et des hommes
2- Les effets sur l’économie
- Perte pour les agriculteurs et les commerçants du fait de la destruction des aliments contaminés
- Dépenses imprévues dans les ménages pour la prise en charge des maladies
Plusieurs techniques sont utilisées pour conserver et garder les aliments sains :
- La dessiccation des fruits ou légumes qui consiste à les sécher pour diminuer leur teneur en eau
- La conservation à la chaleur : la pasteurisation et la stérilisation (conservation à une température élevée pour
détruire les microbes) ; l’appertisation (conservation des aliments dans un récipient)
- La conservation par le froid : la surgélation, la congélation, la réfrigération. NB : les produits congelés ou
surgelés ne doivent pas être recongelés après une décongélation
- Le salage ou conservation au sel EX : haricots verts, la viande ou le poisson
- Le fumage, le séchage, la déshydratation (ex de la tomate) ; le confisage ou le saumurage (consiste à plonger
les aliments dans de l’eau salée, sucrée ou autres additifs
- La conservation par les conservateurs chimiques : la fermentation
Introduction :
La pollution sonore est une nuisance qui affecte les oreilles du fait des bruits. C’est l’ensemble des bruits sur
l’environnement ayant des conséquences sur la santé des personnes, de la gêne momentanée. Le bruit est toute
sensation additive due à l’intensité du décibel
Elle a un coût économique élevé du fait du fait des indemnités à payer, du déficit induit par les bruits
Introduction:
Dans notre société, d’une génération à une autre, les habitudes deviennent de plus en perverses devenant des fléaux
sociaux. Les fléaux sociaux sont des comportements déviants ou qui sont contre les valeurs sociales d’intégrité
morale. Il s’agit : de la délinquance juvénile, de la toxicomanie, du tabagisme, de l’alcoolisme, de la pédophilie, de
l’homosexualité ou de l’exode rural.
I- LA DELINQUANCE JUVENILE
C’est l’ensemble des déviances faites par les jeunes.
1- Les causes
Elle est causée par : l’irresponsabilité ou l’absence des parents, la puberté, les mauvaises compagnies, l’influence
des médias, la recherche d’identité, les besoins d’être aimé…
1- Les causes de ces fléaux sociaux sont : l’irresponsabilité des parents, les mauvaises compagnies, l’imitation, les
ambitions démesurés…
2- Les effets
Dans la société : Ces fléaux encouragent les jeux interdits, la prostitution, la montée de la violence, du grand
banditisme et de la délinquance
Sur l’économie : ils augmentent les dépenses inutiles de la famille, la destruction des biens et réduit les
performances professionnelles
Plusieurs mesures doivent être mises en œuvre pour combattre ces fléaux :
- L’auto discipline et une maitrise de soi, éviter les mauvaises compagnies, interdire la publicité sur certaines
drogues, la désintoxication des toxicomanes,
- La sensibilisation et causeries éducatives sur les méfaits des drogues, la création des centres d’accueil et de
réinsertion des toxicomanes, la destruction des champs de drogues, la répression des vendeurs et distributeurs
Les causes de l’exode rural sont : la recherche des meilleures conditions de vie, la scolarisation ou poursuites
des études, le manque de services sociaux, de loisirs, l’insécurité, les pratiques de sorcellerie, les conflits
familiaux, l’enclavement des campagnes…
Introduction :
La corruption est l’action de soudoyer une personne pour qu’il agisse contre son devoir. C’est l’action de
demander quelque chose pour rendre un service gratuit à une personne. C’est le fait pour un agent public de
solliciter ou de recevoir les offres, promesses, dons ou présents pour faire ou s’abstenir de faire un acte de sa
fonction. Le détournement des biens publics est le fait d’obtenir ou de retenir frauduleusement tout bien ou fonds
destiné à l’Etat, à un établissement ou entreprise publique et à la collectivité.
- La grande corruption qui est celle se pratiquée par les décideurs politiques dans l’application des lois pour
promouvoir leur bien-être leurs statuts et leurs pouvoirs personnels
- La petite corruption qui se pratique dans les bureaux des administrations et services publics et entreprises à
travers : les inscriptions dans les écoles publiques par les parents, le harcèlement des malades par le
personnel de santé, les pots de vin aux administrateurs pour un service, l’attribution d’un marché public ou
l’admission à un concours, Racket sur les transporteurs et le rançonnement des justiciables et commerçants
Le Code pénal reconnait aussi 2 formes de corruption : la corruption active et la corruption passive:
1-Les causes
La corruption est accentuée par : la mauvaise gouvernance, la pauvreté, l’impatience des usagers, la recherche
effrénée de l’argent et du bien- être, l’insuffisance des infrastructures sociales, la crise économique, l’instabilité
politique et l’insécurité, les salaires faibles.
Pour lutter contre la corruption le Président de la république a créé des structures de lutte telles que :
Sur le plan international : les ONG Transparency International et Human right Watch dénoncent les actes de
corruption pour amener les Etats à pratiquer la bonne gouvernance
LECON 8 : LES SECTES
Introduction : Les sectes sont un groupe ou une organisation qui partage une même doctrine ou pensée et dont les
membres obéissent aux ordres de leur chef appelé « Gourou ». C’est aussi une communauté humaine dont les
membres suivent avec rigueur une même doctrine politique, religieuse ou philosophique.
- La concentration et centralisation du pouvoir entre les mains du Gourou qui a une autorité charismatique
- La manipulation, le lavage de cerveau et l’endoctrinement et contrôle de la pensée des adeptes
- Les exigences régulières des dons et finances
- Le mysticisme du fait du rapprochement entre les évènements et les causes surnaturelles
- Culte de la personnalité du Gourou
- Les sectes conversionnistes EX : Mouvement pour jésus, les mouvements pentecôtistes
- Les sectes réformistes qui proposent la réforme de la conscience et du monde EX : Quakers
- Les sectes utopistes (reconstruction sociale à partir de la religion)
- Les sectes révolutionnaires EX : Témoins de Jéhovah
- Les sectes manipulatrices qui promettent la réussite
- Les sectes ésotériques : la Rose- croix, la Franc- maçonnerie
- Les sectes islamiques (chiisme, shafiisme, le djihadisme), le rastafarisme
- Les sectes africaines (le Vaudou, Iboga, le christianisme céleste)
III- LES CAUSES DE LA PROLIFERATION DES SECTES
- Le mal être, la pauvreté et la misère
- Le besoin d’affection, de sécurité et la perte des repères familiaux et sociaux
- La nostalgie, la recherche des miracles, du bonheur et d’ascension socio professionnelle, de la
connaissance des saintes écritures, des réponses à certaines questions spirituelles et religieuses
IV- LES EFFETS DE LA PROLIFERATION DES SECTES
1- Sur l’individu et la famille
- Rupture avec le milieu familial et son environnement, suicides individuels et collectifs
- Abus sexuels, la haine, destruction de la personnalité (déstabilisation mentale) et ruine due à l’escroquerie,
embrigadement et atteintes à l’intégrité physique (carences alimentaires due à l’excès de jeûnes)
2- Sur la société
- Accentuation de la pollution sonore, troubles à l’ordre public
- Renforcement de l’extrémisme violent et du terrorisme du fait des discours antisociaux
- Excitation à la haine et instabilité sociale, infiltration des pouvoirs publics
V- LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LES SECTES
- La sensibilisation et l’éducation des populations sur les dangers des sectes
- Répression, interdiction des activités et fermeture des sectes qui nuisent à l’ordre social et public
LECON 9 : L’HOMOSEXUALITE
Introduction :
L’homosexualité est l’attirance sexuelle envers des personnes du même sexe ou genre.
L’influence des médias, l’imitation, la curiosité, l’adhésion aux sectes, l’argent et vie facile
La législation camerounaise interdit l’homosexualité et le code pénal la punit les acteurs d’un emprisonnement et
d’une amende
LECON 10 : LA PEDOPHILIE
Introduction : La pédophilie est une attirance ou une préférence sexuelle d’un adulte envers les enfants ou
mineurs
I- LES CAUSES
La recherche de la richesse, la vie facile, les pratiques sataniques, le milieu familial perturbé
La déchirure anale ou vaginale, hospitalisation, la transmission des IST et SIDA et la mort précoce
Le code pénal punit l’outrage à la pudeur de la personne mineure de 2 à 5ans d’emprisonnement et d’une amende
Introduction :
Le viol est une atteinte sexuelle avec pénétration, commise sans le consentement (contre la volonté) de la victime.
C’est aussi toute relation sexuelle infligée sous la contrainte, par la violence à une personne. Le viol a des
conséquences graves sur la victime.
- Le comportement du violeur : la consommation de l’alcool et des drogues, les envies, les problèmes de santé, le
rejet et l’insécurité. EX : des cas de viols dans les régions du Nord- ouest et du Sud- ouest.
1- Les conséquences physiques : les douleurs aigues, plaies du vestibule, perforation de l’hymen,
transmission des infections sexuellement transmissibles, grossesse non désirée
2- Les conséquences psychologiques : le traumatisme, les troubles, la dépression, la confusion, le sentiment
de honte, la baisse de l’estime de soi, le stress
3- Les conséquences sociales : isolement social, rupture avec la famille, établissement d’une peur dans une
relation avec l’autre
Le viol est un crime sévèrement puni par la loi et sanctionné par un emprisonnement de l’auteur. Pour prévenir
contre le viol, il faut : identifier les facteurs de risques pour mieux planifier les interventions préventives, dénoncer
les cas de viol, sensibiliser sur les comportements à risques et prendre en charge les victimes
LECON 12 : LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (IST)
Introduction :
Les IST sont des maladies qui sont transmises par des rapports sexuels non protégés ou par voie sanguine. Elles
sont nombreuses et s’observent au quotidien dans la société. Il s’agit de : la blennorragie, la syphilis, des infections
à chlamydiae, du Sida
1-Les symptômes
-Chez l’homme : elle se manifeste par les brûlures lorsqu’il urine, l’écoulement du pus au niveau du pénis, des
sensations de douleurs au niveau des testicules, du gonflement de l’urètre
- Chez la femme par : les écoulements anormaux et jaunâtre au niveau du vagin, augmentation des pertes
vaginales, pus au niveau du vagin, règles irrégulières, douleurs au bas ventre et pendant les rapports sexuels,
inflammation du col de l’utérus et une envie fréquente d’uriner.
Nous avons : la stérilité, le mal de nerfs, la stigmatisation, risque de transmission à l’enfant, la mal formation
congénitale
Pour prévenir contre la blennorragie, il faut se protéger lors des rapports sexuels et se faire dépister (bilan de
santé) avec son partenaire. Le traitement se fait par la prise d’antibiotiques après examens biologiques.
II- LA SYPHILIS
Elle est transmise par un agent pathogène appelé le Tréponème pâle.
1-Les symptômes
La syphilis se manifeste par : l’apparition des chancres mous (boutons) sur les organes génitaux, la chute des
cheveux, les éruptions cutanées, le gonflement des ganglions.
3-La prévention et le traitement : Pour prévenir contre la syphilis, il faut se protéger lors des rapports sexuels
et se faire dépister (bilan de santé) avec son partenaire. Le traitement se fait par la prise d’antibiotiques à base
de pénicilline.
1-Les symptômes
-Chez l’homme : picotements et les démangeaisons au niveau de l’urètre, brûlures lorsqu’il urine, douleurs et
gonflements au niveau des testicules, douleurs au bassin, à l’abdomen, bouffées de chaleur.
-Chez la femme : douleurs au bassin, à l’abdomen, bouffées de chaleur, inflammation du col de l’utérus, les
ganglions, la fièvre, écoulements anormaux par l’anus, pertes vaginales avec fortes odeurs
Le chlamydiae non traité peut entrainer des infections génitales, risques de contamination de l’enfant et provoquer
la stérilité
Pour prévenir contre les infections à chlamydiae, il faut se protéger lors des rapports sexuels et se faire dépister
(bilan de santé) avec son partenaire. Le traitement se fait par la prise d’antibiotiques (Doxycycline ou
Azothromycine )
IV- LE SIDA
Le Syndrome d’Immuno- Déficience Acquise est transmis par un agent pathogène appelé le Virus d’Immuno-
déficience Humaine (VIH)
- par voie sanguine : injection des drogues, transfusion sanguine, objets souillés et contaminés
2-Les symptômes : Le Sida se manifeste par : la fièvre régulière, la diarrhée, l’amaigrissement (perte de poids), la
toux
4- La prévention et le traitement :
Pour prévenir contre le VIH- SIDA, il faut se protéger lors des rapports sexuels et se faire dépister (bilan de santé)
avec son partenaire. Le traitement se fait par la prise régulière des Anti Retro Viraux (ARV)
Introduction :
Plusieurs autres maladies sont d’actualité dans notre société car elles touchent un nombre important de la
population. Il s’agit : des hépatites virales, l’accident vasculaire cérébral (AVC), l’hypertension artérielle, le
paludisme et le choléra
Les hépatites se manifestent par : le jaunissement des yeux et de la peau, douleurs abdominales, les urines foncées,
la fatigue du corps, une perte d’appétit, les nausées/et les démangeaisons
- Les AVC ISCHEMIQUES OU LACUNE ce sont des infarctus cérébraux des grosses ou petites artères qui
surviennent lorsqu’un caillot de sang bouche les artères. Les diabétiques et les hypertendus sont les principaux
sujets à risque de ce type.
-Les AVC HEMORRAGIQUES qui sont dus à la rupture d’une artère cérébrale. On parle d’hématome
-Les AVC des hémorragies méningées qui sont causés par la malformation d’une artère ou une méningite sévère
qui provoque des maux de tête brutaux liés à l’irruption de sang dans les espaces.
-Les THROMBOSES VEINEUSES qui surviennent rarement chez les jeunes filles.
-Fibrinolyse faite dans les 6 heures après l’accident pour dissoudre le caillot de fibrine
-L’hypertension limitée ou de grade1 lorsque la pression artérielle est supérieure à 140/ 90 mmHg
-L’hypertension modérée ou de grade2 lorsque la pression artérielle est comprise entre 160/100 et
-L’hypertension sévère ou de grade3 avec une pression artérielle supérieure à 180/ 110 mmHg
2- Les causes de l’hypertension artérielle
L’âge avancé où les artères ont tendance à se rigidifier sous l’effet du vieillissement ;
L’hérédité car avoir un parent hypertendu augmente les risques de le devenir soi- même ;
Les maladies rénales ou insuffisance rénale, la prise de certains médicaments et la prise de la 1ère pilule
contraceptive qui peuvent s’accompagner d’une élévation de la pression artérielle ;
La prise de poids non contrôlée, le surpoids, l’obésité abdominale liée à une mauvaise alimentation ou au manque
d’activité physique ;
La consommation d’alcool et du tabac abîme les artères et favorise le dépôt de plaques de cholestérol ;
L’hypertension provoque peu de symptômes mais on peut observer certains signes tels que : les maux de tête, les
vertiges, les douleurs dans la poitrine, les essoufflements, les troubles visuels, la fatigue…
- Pratiquer régulière des activités sportives ; consommer des aliments moins salés et peu gras, consommer plus de
fruits, légumes et poissons ;
- Contrôler régulièrement la pression artérielle et son poids ; prendre des médicaments à faible dose d’aspirine ; -
réduire la consommation d’alcool
-Les béto- bloquants qui diminuent l’activité du système nerveux et réduisent la fréquence et la force des
battements du cœur ; Les antagonistes calciques qui assouplissent les artères ;
-Les alpha- bloquants qui agissent sur les artères en provoquant les baisses de tension.
IV- LES AUTRES MALADIES D’ACTUALITE
Nous avons :
1- LE PALUDISME
L’agent pathogène du paludisme est le plasmodium falciparum, le plasmodium vivax, le plasmodium ovale, le
plasmodium malariae ou le plasmodium knowlesi
2- LE CHOLERA
L’agent pathogène du choléra est le vibrio cholerae
TERMINALE CG
Introduction : Le Droit du travail est l’ensemble des règles de droit que l’on applique aux relations de travail
(entre l’employeur et l’employé) et entre le maitre et l’apprenti. C’est une discipline qui permet à l’élève d’acquérir
les notions de base du droit du travail.
NB : La législation du travail ne s’applique pas aux fonctionnaires, magistrats, militaires, gendarmes, policiers
et gardiens de prisons.
Avant 1952 : on note une absence du droit du travail car les formes de travail existantes étaient
l’esclavage et les travaux forcés.
De 1952 à 1967 :
- Le code du travail adopté en France en 1952 est appliqué au Cameroun
- Le Cameroun adopte son 1er code du travail en 1967 de la république fédérale.
De 1967 à 1992 :
- En 1974 le Cameroun adopte son 2è code du travail de l’Etat qui renforce la protection des travailleurs.
- Le 14 août1992 : un nouveau code du travail est adopté. Ce code laisse une grande liberté aux parties dans
la négociation du contrat de travail. On observe aussi le renforcement du dialogue social, du syndicalisme,
l’élaboration des conventions collectives et une amélioration des rapports de travail et du SMIG.
On distingue : Les sources étatiques ; les sources professionnelles ; les sources indirectes.
Il s’agit :
- Des lois : c’est l’expression de la volonté générale. Elle est votée par le parlement et promulguée par le
Président de la république. Il s’agit du code du travail.
- Des Décrets : ce sont les décisions prises par le Président de la république et le Premier Ministre qui ont
force de lois.
- Des arrêtés : ce sont les décisions prises par les ministres.
- Des règlements et circulaires.
2- Les Sources Professionnelles
Nous avons : Les conventions collectives, les règlements intérieurs, les usages professionnels
Nous avons :
Il s’agit :
- Des conventions internationales de l’OIT : ce sont les résolutions qui s’imposent aux Etats qui les ont
ratifiées. EXP : résolution de l’OIT sur le travail des enfants.
- Des recommandations de l’OIT : ce sont des suggestions de l’OIT sur un domaine précis.
- Des traités internationaux EXP : Traité OHADA
Introduction :
Le contrat de travail est une convention par laquelle un travailleur s’engage à mettre son activité
professionnelle sous l’autorité et la direction d’un employeur en contrepartie d’une rémunération ou salaire. On
distingue plusieurs types de contrats de travail et certaines conditions sont exigées pour qu’un contrat de travail
soit valable.
C’est un accord par lequel un chef d’établissement industriel, commercial, agricole ou un artisan, s’engage
à donner une formation professionnelle méthodique et complète à une personne (apprenti) et par lequel,
l’apprenti accepte en retour, à se conformer aux instructions qu’il recevra et à exécuter les ouvrages qui lui
seront confiés pour son apprentissage.
C’est un contrat qui permet à l’employeur d’apprécier, de juger et d’examiner les aptitudes et les
compétences professionnelles du candidat à l’emploi et à ce dernier d’examiner les conditions de travail, la
rémunération et le climat dans l’entreprise. Sa durée varie en fonction de la catégorie professionnelle.
Durée Catégories
15 jours I et II
1 mois III et IV
2 mois V et VI
3 mois VII à IX
4 mois X à XII
3- Le contrat de formation
C’est un contrat qui a pour objet de donner au candidat à l’emploi titulaire d’un diplôme professionnel, une
formation appropriée à, l’exercice de la profession. EXP : Avocat stagiaire ; huissier ou clerc.
B- LES CONTRATS DE TRAVAIL CLASSIQUES
1- Le contrat à durée déterminée (CDD)
C’est un contrat dont le terme est fixé à l’avance par les parties. Sa durée maximum est de 2 ans
renouvelable une fois. Il peut se transformer en contrat de travail à durée indéterminée (CDI) si les relations de
travail se poursuivent à la fin de la durée du CDD sans renouvellement.
C’est un contrat qui peut prendre fin ou cesser à tout moment par la volonté de l’une des parties à condition
de respecter les délais de préavis et de notifier à l’autre partie le motif de la rupture.
C’est un contrat qui a pour objet, soit de remplacer un travailleur absent ou suspendu, soit d’achever un
ouvrage dans un délai déterminé. Sa durée est de 3 mois renouvelable.
C’est un contrat conclu pour exécuter les travaux urgents, imprévus afin de prévenir les accidents, organiser
des mesures de sauvetage ou de réparer la matériel de l’entreprise qui présente un danger pour les travailleurs.
Sa durée est de 15 jours renouvelable une fois par an dans la même entreprise.
C’est un contrat dont l’exécution se fait juste le temps d’une saison. C’est un contrat lié à la nature des
activités de l’entreprise, au climat ou à la saison. EXP : Saison cacaoyère, saison touristique.
Pour qu’un contrat de travail soit valable, il faut : un consentement, une capacité, l’objet et la cause licites.
- Le consentement est l’échange des volontés des parties. Il doit être librement exprimé et sans vice : dol,
violence ou erreur.
- La capacité est l’aptitude d’une personne à exercer ses droits et obligations. Le travailleur ou apprenti doit
avoir 14 ans et l’employeur 21ans.
-
2- Les conditions de forme
Le contrat de travail peut être verbal ou écrit. Mais certains contrats de travail exigent un écrit pour être
valable :
Introduction :
Le contrat de travail, une fois conclu, fait naître des droits et des obligations à l’égard des parties. Les
parties doivent alors l’exécuter de bonne foi. L’inexécution ou la mauvaise exécution du contrat de travail
expose les parties à des sanctions.
Nous avons :
- Le pouvoir de direction et de gestion : l’employeur est le maître de son entreprise. Il peut embaucher,
augmenter les salaires ou licencier.
- Le pouvoir règlementaire : permet à l’employeur d’élaborer le règlement intérieur, de prendre des notes
de service et circulaires pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.
- Le pouvoir disciplinaire permet de prononcer les sanctions au travailleur qui commet une faute
professionnelle.
L’employeur doit :
Le travailleur a droit au travail convenu, au salaire, à un cadre décent, au repos, au respect de sa dignité,
aux congés payés, à l’assurance sociale.
Le travailleur doit :
- Avoir une conscience professionnelle : exécuter son travail en évitant les pertes de temps, la négligence
dans l’utilisation du matériel et outils de l’entreprise ;
- Être loyal, garder les secrets professionnels ou de fabrication ;
- Consacrer toute son activité professionnelle à l’entreprise ;
- éviter de détourner la clientèle de l’entreprise ;
- obéir et respecter le règlement intérieur, les consigne et conditions de travail, les ordres et décisions.
Introduction :
La suspension du contrat de travail est l’arrêt ou l’interruption momentanée du contrat de travail. Elle e fait
dans certains cas et produit des effets.
L’article 32 du code du travail énumère les cas de la suspension du contrat de travail. Il s’agit :
La suspension entraine l’interruption ou l’arrêt des relations de travail et par conséquence : le travailleur
n’exécute pas sa prestation et l’employeur ne paie pas le salaire pendant la période de suspension.
- En cas de congé de maternité (indemnité de 50% du salaire par l’employeur et 50% par la CNPS) ;
- En cas d’accident de travail et de maladie professionnelle ;
- En cas de chômage technique dont le taux est fixé ainsi qu’il suit :
50% du salaire le 1er mois ;
40% du salaire le 2è mois ;
35% du salaire le 3è mois ;
30% du salaire le 4è mois ;
25% du salaire le 5è mois ;
20% du salaire le 6è mois.
Introduction : La rupture du contrat de travail est l’arrêt définitif des relations professionnelles de travail.
Elle et différente selon qu’il s’agit du contrat de travail à durée déterminée (CDD) ou du contrat à durée
indéterminée (CDI).
- Démission du travailleur ;
- Licenciement du travailleur par l’employeur.
1- Les conditions de la rupture du CDI
NB : le non- respect du délai de préavis entraine le paiement d’une indemnité compensatrice de préavis égale
aux salaires pendant cette période.
2- La durée du préavis
Le préavis est la période qui sépare la notification de la volonté de mettre fin au contrat de travail et le jour
du départ effectif de l’entreprise.
Catégories Ancienneté
professionnelles Moins d’un an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Catégorie 1 à 6 15 jours 1 mois 2 mois
Catégorie 7 à 9 1 mois 2 mois 3 mois
Catégorie 10 à 2 mois 3 mois 4 mois
12
Le licenciement légitime qui est la rupture du contrat de travail fondée sur la faute lourde ou grave,
l’incompétence ou l’indiscipline.
Le licenciement abusif qui est la rupture du contrat de travail fondée sur des motifs injustifiés, non
fondés ou non établis, sur la personne du travailleur. EXP : appartenance ou non à un parti politique, à
un syndicat professionnel.
Le licenciement pour motif économique qui est la rupture du contrat de travail motivée par une
conjoncture économique défavorable à l’entreprise (baisse des activités), par une restructuration ou par
les changements technologiques.
4- Les effets du licenciement
Le licenciement entraine :
Elle est égale, pour chaque année dans l’entreprise, à un pourcentage du salaire mensuel moyen des 12 derniers
mois. Ce pourcentage est le suivant :
EXERCICE D’APPLICATION
Monsieur Foncham vient d’être licencié pour faute grave d’une entreprise où il travaille depuis 12 ans. Son
salaire est ainsi composé :
Introduction :
Le code du travail détermine la durée légale de travail, les périodes de repos et les modalités des congés du
travailleur.
Ce sont les heures de travail effectuées au-delà de la durée légale de travail. Elles sont majorées à un taux
élevé.
Elle consiste à récupérer les heures de travail perdues et payées en cas d’interruption pour force majeure
sauf en cas de grève ou lock- out.
Le congé payé est une période de repos annuel au cours de laquelle le travailleur reçoit une allocation à la
charge de l’employeur.
- 1,5 jour par mois de service effectif ; soit : 1,5 x 12= 18 jrs ouvrables.
- 2,5 jours par mois de service effectif pour les travailleurs de moins de 18 ans ; soit : 2,5 x 12= 30 jrs
ouvrables.
L’allocation de congé payé est de 1/16 du salaire annuel et de 1/12 pour les travailleurs de moins de 18 ans.
Introduction : Le salaire est la contrepartie de la prestation de travail. C’est la rémunération d’un travail effectué
ou d’une prestation fournie. Il comporte certains et est protégé par la loi.
1- Le salaire de base
C’est le montant servi au travailleur en fonction du temps de travail, de la catégorie professionnelle, du secteur
d’activité et de la zone de salaire.
Il s’agit des éléments qui s’ajoutent au salaire de base (les primes et indemnités) pour former le salaire brut =
salaire de base + accessoires.
Les primes sont les sommes versées au travailleur pour l’encourager. EXP : prime de rendement, d’ancienneté,
d’assiduité, lait, de caisse …
Les indemnités sont les sommes versées au travailleur pour compenser ses dépenses et les difficultés de
travail. EXP : indemnité de logement, de transport, de déplacement, de représentation…
Les accessoires en nature : il s’agit du logement, la ration de vivres, l’habillement, les services médico-
sanitaires, l’économat.
Le salaire est payé en principe à la fin de chaque mois de travail. Il peut aussi être payé à la quinzaine ou à la
semaine.
Le salaire est payé sur le lieu et pendant les heures de travail ou par virement bancaire au plus tard 8jours après
le mois de travail.
Au moment de la paie, le travailleur doit recevoir un bulletin de paie ou un reçu des sommes perçues et signer
dans le registre des paiements de l’entreprise ou reçu de la banque.
NB : En cas de non- paiement du salaire, l’action en revendication du paiement du salaire se fait dans les
3 ans.
La loi protège le salaire des retenues arbitraires, contre les créanciers du travailleur et ceux de l’employeur.
Les retenues obligatoires : les impôts, taxes, les cotisations (pensions, syndicats), la redevance audiovisuelle,
le crédit foncier et les centimes communaux.
La saisie- arrêt décidée par le tribunal. EXP : la pension alimentaire versée à l’épouse abandonnée sans
ressource.
Le salaire est protégé à cause de son caractère alimentaire. Il permet au travailleur de subvenir à ses besoins et
ceux de sa famille.
La créance de salaire est payée en priorité par rapport aux créances de l’employeur.
LECON : LES REPRESENTANTS DES SALARIES OU DES TRAVAILLEURS
Introduction : Les salariés sont représentés par: les délégués du personnel et les syndicats
I- DELEGUES DU PERSONNEL
Le délégué du personnel est le représentant élu des travailleurs dans l’entreprise qui emploie au moins 20
salariés. Il est élu pour une durée de 2 ans. Son élection est un processus et le code du travail lui attribue des
misions importantes.
L’élection est obligatoire dans toute entreprise qui a au moins 20 travailleurs relevant du code du travail.
NB : Le chef d’entreprise et les membres de sa famille ne peuvent pas être candidat.
Les délégués du personnel titulaires ou suppléants, les candidats aux fonctions de délégué du personnel et
les anciens délégués du personnel, bénéficient d’une protection sur leur licenciement ou leur mutation.
- Le délégué du personnel ne peut être licencié que sur autorisation préalable de l’inspecteur du travail. Tout
licenciement effectué sans autorisation de l’inspecteur du travail est un licenciement abusif.
- En cas de faute lourde ou grave, l’employeur peut, en attendant l’autorisation de l’inspecteur du travail,
suspendre provisoirement le délégué du personnel.
- En cas de licenciement pour motif économique, le délégué du personnel ne peut être licencié que si son
poste de travail est supprimé et parmi les derniers.
- L’ancien délégué du personnel est aussi protégé pendant une durée de 6 mois à partir de la fin de son
mandat ;
- Les candidats aux fonctions de délégué du personnel sont protégés pendant une durée de 6 mois à partir de
la date du dépôt de candidature.
- Une demande d’enregistrement accompagnée de 2 exemplaires des statuts et d’une liste des dirigeants et
leur fonction ;
- La signature de 20 personnes au moins pour un syndicat des travailleurs ou de 5 personnes au moins pour
un syndicat d’employeurs.
Après examen dudit dossier, le Greffier des syndicats délivre, dans un délai d’un mois un certificat
d’enregistrement qui donne au syndicat une existence légale et permet exerce ses activités sur le terrain.
2 - L’annulation d’un syndicat
L’existence d’un syndicat peut être annulée :
- La revendication, la négociation, le dialogue social sur les conventions collectives, les salaires, le travail
décent
- La présentation des candidats au poste de délégué du personnel ;
- La saisine de l’inspecteur du travail et des tribunaux en cas de conflits de travail ;
- Les mots d’ordre de grève (cessation collective et concertée du travail fondée sur les revendications
professionnelles) ;
- La création, l’administration ou la subvention des œuvres professionnelles.
LECON : LES CONFLITS DE TRAVAIL
Introduction :
Les relations de travail font souvent naître 2 types de conflits : les conflits individuels et les conflits
collectifs. Les conflits de travail sont des litiges ou des différends qui opposent l’employeur à un ou
plusieurs travailleurs sur les relations professionnelles. Le règlement de ces conflits obéit au respect des
procédures.
I- LE REGLEMENT DES CONFLITS INDIVIDUELS DE TRAVAIL
Le conflit individuel de travail est un litige qui oppose l’employeur à un travailleur.
La procédure de règlement des conflits individuels comporte 2 phases :
1- La phase de conciliation
En cas de conflit, le travailleur ou l’employeur saisit d’abord l’inspecteur du travail du siège de
l’entreprise pour qu’il tente de régler le litige à l’amiable.
Au cours de cette tentative, 3 cas sont possibles :
- 1er cas : il y a accord total des parties. L’inspecteur du travail dresse un procès- verbal (PV) de
conciliation signé des parties et de lui. Le conflit est alors clos.
- 2è cas : les parties ne s’entendent que sur certains points du litige ; un procès- verbal de conciliation
partielle est dressé et signé.
- 3è cas : les parties ne s’entendent sur aucun point ; un procès- verbal de non conciliation est dressé et
signé.
-
2- La phase de jugement
Il s’agit du règlement devant le juge ou les tribunaux. L’employeur ou le travailleur peut saisir le tribunal
en cas de conciliation partielle ou en cas de non conciliation.
Le tribunal compétent est celui du lieu où le contrat de travail s’exécute ou celui du domicile du travailleur.
Il s’agit du:
- Tribunal de première instance (TPI) si le montant du litige est inférieur ou égal à 10 millions de francs
CFA ;
- Tribunal de Grande Instance (TGI) si le montant du litige est supérieur à 10 millions de francs CFA.
3- Les voies de recours :
Les décisions rendues par les tribunaux peuvent être contestées et faire l’objet :
Introduction :
Les risques professionnels sont les risques auxquels le travailleur s’expose dans l’exercice de son métier ou de
sa profession.
Un accident de travail est un accident survenu soit par le fait ou à l’occasion du travail, soit pendant le trajet aller-
retour du domicile au lieu du travail et du lieu de travail au restaurant, soit pendant les voyages dont les frais sont à
la charge de l’employeur.
Une maladie professionnelle est une maladie qui résulte de l’activité professionnelle du travailleur. EX :
Intoxications, affections, les infections. Plusieurs situations dangereuses peuvent entrainer les maladies
professionnelles : travailler sans repos, debout pendant des longues durées ; travailler devant les ordinateurs sans
écran de protection, manipulation des produits chimiques, des bactéries
On distingue : la procédure non contentieuse et la procédure contentieuse de réparation des risques professionnels
La victime ou ses ayants droit doivent informer l’employeur de l’accident ou de la maladie professionnelle qui
lui administre les soins urgents et doit aussi déclarer le risque à la CNPS dans un délai de 3 jours ouvrables. La
victime ou ses ayants- droit doivent déclarer l’accident ou la maladie professionnelle dans les 3 ans.
2- La procédure contentieuse
Elle survient dans le cas où la CNPS refuse de payer les prestations dues à une victime lorsque l’enquête prouve
que l’accident n’était pas professionnel ou dans le cas où la victime n’est pas satisfaite du taux d’incapacité fixé par
le Médecin traitant, la victime peut alors porter plainte dans un délai de 3 ans devant la Commission régionale du
Contentieux de la prévoyance Sociale.