Thermodynamique Du Cycle Deux Phases Pour Applications Spatiales
Thermodynamique Du Cycle Deux Phases Pour Applications Spatiales
Thermodynamique Du Cycle Deux Phases Pour Applications Spatiales
R=19680013051 2020-03-12T08:58:33+00:00Z
AG-81
THERMODYNAMIQUE DU CYCLE A
DEUX PHASES POUR
APPLICATIONS SPATIALES
J . PLOTKOWIAK
Study of the possible use of the Rankine cycle in gas turbines for space applica-
tions. Definition of the lower power limit which would still provide good
performances. Research of working fluids suitable for these engines. Analysis
of losses and effect of irreversible processes within the various components of the
power plant on the system efficiency. Technological limitation and possible
development of a low-power turbocompressor unit using the Rankine cycle.
INTRODUCTION
Dans l'état actuel de développement de divers procédés de conversion
d'énergie thermique en electricité a bord des astronefs, ii semble que,
pour les puissances Clectriques supérieures a quelques kilowatts, la conversion
indirecte, en passant par I'Cnergie mCcanique, représente la solution la
plus müre.
En efTet, une experience considerable, acquise dans diffCrentes branches
d'aetivité technique, permet de réaliser des machines thermiques sftres et a
rendement élevé. Celles qui fonctionnent en circuit fermC suivant Ic cycle
thermodynamique a changement de phase du fluide moteur et qui font
l'objet de nos investigations comptent parmi les plus expérimentCes, car
leur utilisation remonte a l'invention de la machine a vapeur a condensation.
Actuellement, environ 80 pour cent de l'énergie électrique produite sur le
globe revient a ce procédé.
Toutefois, de nombreux problbmes nouveaux apparaissent quand ii
s'agit de faire fonctionner une machine thermique dans l'ambiance imposée
par l'espace, obligeant a reviser les formules existantes.
Ces probtèmes sent liCs principalement:
153
J . PLOTKOWIAK
a - a la néccssité d'assurer une autonomic totale et une suretd de fonc-
tionnement exceptionnelle, tout en réduisant an minimum la masse de
l'installation.
Une défaillance du système de conversion d'énergie a bord pourrait
rendre caduc un lancement réussi, d'oü acuité du problèine de süreté de
fonctionnement et d'endurançe des organes qui subiront les contraintes
mécaniques et thermiques élevées ainsi que les effets de corrosion et d'érosion.
A cela s'ajoute Ic risque d'impact des météorites qui est conditionné, mise
A part la mission, par la surface exposée des organes vulndrables (radiateur).
b - a la difliculté de créer, a bord des adronefs, une source froide ayant
une temperature usuelle an niveau du sol on dans l'atmosphere terrestre.
La source froide ne pent être autre chose qu'un radiateur rayonnant dans
l'espace. TI est nécessaire, pour des raisons d'encombrement, de choisir
une temperature de la source froide qui correspond et méme dCpasse les
valeurs usuelles pour la source chaude dans les installations terrestres.
If s'ensuit une temperature très élevée pour la source chaude si Von vent
obtenir un rendement acceptable.
Cette sujCtion est évidemment commune a tons les cycles et aura une
importance croissante avec l'écart entre le rendement reel du cycle propose
et le rendemcnt Carrot.
c - a l'absence de pesanteur, cc qui n'élimine pas des accélérations
momentanCes.
l'absence de pesanteur reprCsente une difficultd nouvelle pour les cycles
thermiques hCtCrogènes a 2 phases tels que le cycle Rankine. En effet, aux
différents stades d'évolution du fluide et surtout an cours du processus
d'Cvaporation, Ic problème de separation du liquide et de la vapeur revét
une importance capitale.
d an vide extCrieur:
Ic vide impose une étanchéité totale de l'installation, et de cc fait, la
génCratrice Clectrique et les paliers doivent fonctionner dans l'ambiance du
fluide moteur.
Be plus, toutes les solutions ayant recours an transport mécanique de
chaleur, par exemple par courroies on disques, pour accroItre l'eflicacitd
des radiateurs sont sérieusement affectées par l'absence d'une couche
conductrice fluide a l'endroit du contact.
e - a la difficultC de créer une source permanente de chaleur (génération,
captation et stockage):
Bans cet exposé, nous ne nous occuperons pas des problèmes poses par
la source de chaleur (nucléaire on solaire) et de son stockage éventuel, en
estimant quc les seuls paramètres ayant une influence sur Ic cycle sont Ia
temperature et la puissance spécifique thermique. Ces paramètres peuvent
étre fixes arbitrairement.
Nous nous proposons de donner un aperçu sur les problèmes a rCsoudre
an cents de la réalisation d'une turbo-machine fonctionnant suivant le
cycle thermique a changement de phase et ayant pour but la conversion de
l'énergie thermique solaire on nucléaire en énergie Clectrique dans les
conditions imposCes par l'espace.
154
CYCLE A DEUX PHASES
1200
LU
LU
0
LU
I-
El
_273
10
AS (kU/kg.mole. °C)
Fig. 1. Cycle do Rankine compare aM cycle do Carnot. (Flaide type A: sodium).
Ternpéral
90
600
4b
AS (kJ/kg. mole. 'C)
Fig. 2. Cycle de Rankine compare an cycle de Carnot. (Fluide type B: soqfre).
cycle de Rankine par rapport au cycle de Cannot Cvoluant entre les mêmes
limites de temperature.
ci
Rb
CS
500 'iobo'
TEMPERATURE °c
Fig. 3. Chaleur spécijique en phase liquide.
peut influencer le rendement de l'évolution. Certains fluides tels que
oxyde de diphényl, fréons, soufre, permettent d'obtenir une surchauffe de
la vapeur an cours de La détente isentropique comme cela a été déjà représenté
schématiquement sur Ic diagramme 2.
Nous avons remarqué qu'une telle forme de la courbe de separation
des phases entraIne une perte thermodynamique.
L'optimum correspond a une branche de droite se confondant avec la
polytrope de la détente réelle.
157
J. PLOTKOWIAK
Dans l'hypothèse d'une détente isentropique, cette condition est remplie
par un fluide répondant an critère suivant:
2(T) V1
at - V
(
2 = chaleur latente
V1 = volume massique a l'état liquide
V = volume massique a état de vapeur saturéc
T = temperature absolue
i = enthalpie massique
et l'indice g dCsigne une derivation prise le long de la courbe de saturation.*
Avoir une pression rnodérée de la vapeur saturée a la temperature maxi du cycle
Une pression du fluide moteur élevée conduirait a l'épaisseur excessive
des parois entrainant l'augmentation de la masse do certains organes,
PRESS/ON (Pa 105)
1001
--4-
0,1 REff/
/
I! / •/ \-----T
Nirnonic 115
Na /
qoiarnm Li;• TUBE 11i% Ffuage:1O'h
er 3mm,
TEMPERATURE ft)
Fig. 4. Pression a l'etat de vapeur saturée.
en particulier, celle du radiateur et de la chaudière. Ii serait toutefois
inutile de vouloir rdduire la pression en-dessous de la valeur correspondant
a l'Cpaisseur des parois, imposée par le risque d'impact des mCtCorites.
Le graphique 4 donne la relation entre la temperature et la pression a
* L'auteur reinercie H. Biflett (U.K.), qui an cours de In discussion liii a suggéré la
présente notation.
158
CYCLE A DEUX PHASES
l'état de vapeur saturée pour quelques fluides ainsi qu'une limite de pression
en fonction de la temperature pour un tube en Nimonic 115.
On volt que les fluides les plus appropriCs clans la gamme de métaux
alcalins pour Ia temperature de fonctionnement proche de 900°C sont le
potassium et Ic rubidium.
Avoir un travail spécifique de détente faible pour limiter le nombre d'itages de turbine
(quand il s'agit des unites de petite puissance)
Le travail spécifique pour une détente sans apport de chaleur entre deux
Is I 15kJ/kg
IT C
0-
.. 5
0
00
a
CC
0
(-L
C-
U)
Uj
600°C
CHUTE DE TEMPERATURE
Li K Hg Rb Na
Fig. 6. Résistance des ,natériaux a (a corrosion.
Les métaux alcalins sent assez dClicats a cet égard puisque ayant tendance
a former des alliages avec les composants de la structure.
La figure 6 reproduit les rCsultats d'expCriences montrant les temperatures
encore compatibles avec différents matériaux de construction.
Avoir une stabilité dans Is tern/n
La stabilité des métaux liquides dans le temps et dans les conditions
d'emploi reel semble être assurée même sous Faction des radiations. Il Wen est
pas de méme pour les fluides organiques.
En résumé, on pent dire qu'aucun des fluides proposes ne possède 'Cs
qualitCs satisfaisantes a tons les points de vue.
Ii n'est pas exclu que les recherches systêmatiques en cours aboutiront
160
CYCLE A DEUX PHASES
A la creation d'un fluide nouveau, se rapprochant des caractéristiques du
fluide ideal.
Compression
Du fait que dans le cycle de Rankine cette evolution se fait en phase
liquide, le travail de compression est assez faible par rapport au travail
de détente. En consequence, le rendement de la compression a peu d'infiuence
sur le rendement global. La figure 7 illustre cet effet pour quelques fluides.
Etant donné qu'on peut toldrer un rendement mediocre pour la com-
pression, la pompe bien que subissant l'effet du nombre de Reynolds, ne
devrait pas poser une limite a la miniaturisation du turbo-convertisseur.
Addition de chaleur
Dans le cycle Rankine simple, l'addition de chaleur se fait d'abord en
phase liquide, ensuite en phase vapeur humide, seule la premiere phase nous
dcarte du cycle de Carnot.
L'effet de perte de charge au cours de l'évaporation est accompagné
d'un abaissement progressif de la temperature de la vapeur humide.
Supposons (voir fig. 8) que la chaleur est introduite suivant l'isobare:
2-3-4 correspondant a la pression de sortie de la pompe. Le point 4 est
choisi de telle sorte qu'aprCs laminage (suivant ligne d'enthalpie constante),
on retrouve le point 4' sur l'intersection de la ligne de saturation et de
I'isobare correspondant a la pression d'admission a la turbine. Cette
161
Trnaxi 1173 °K (900 cc)
N-------
--. •0
p1
- PR.id.1
"V
/ 0,96
Hg I
0,2 co
RENDEMENT DE LA POMPE
Fig. 7. Influence dii rendernent de in poinpe sur le rendeinent du cycle.
162
CYCLE A DEUX PHASES
evolution irreversible se traduit, suivant la loi de Guy—Stodola, par une
perte de travail de détente égale a:
AL AS Tmini
ou AS correspond a l'accroissement d'entropie dft au laminage. On pent
en déduire la degradation de rendement du cycle ideal représenté (graphique
9). Ii ne semble pas que la perte de charge de la chaudière soit influencée
1
T
I'
Entr'opie
Fig. 8. Representation de l'inftuence des perks de charge (dans la cizaudifre
et le coridenseur).
Rid
- - - - -
Rb
Na
1 Tm;nj
Q75
Hg,VCs Tmaxi (°K).
Tmaxi = 1173°K (900°C)
1-
0,9 0:95
Fig. 9. Influence de la perle de charge au tours de l'evaporation Sw It
rendement du cycle.
Ai P
Ai
1)5/
lx
0,57.
Li K Hg Rb No
Fig. 10. Travail de la frompe (par rapport an travail tie to turbine).
164
CYCLE A DEUX PHASES
Q/ chaleur introdnite clans le cycle
flr rendement de détente.
Ti en ressort l'infiuence primordiale du rendement de la détente sur Ic
rendement du cycle reel.
Tout Cchange de chaleur an cours de la détente et particulièrement un
refroidissement du fluide est défavorable an rendement. L'addition de
Q
0 Rid
No
Z1
Rb
1m
CsK)oO,75
Trncixi
I,
I
II
Hg/
1-
Is
On
Re=
Q en rn3/s p en kg/m3
n en h-/s Ms vdesse speciFuque do Ia pompe
v en rn _____
AP en Pa
K Rb Hg Na
Fig. 15. Coefficient d'echange thermique (par rapport a a potassium).
Na K.Rb Cs Hg
Fig. 16. Nombre de Reynolds relalif pour dfferentsJluides (pour une mime
puissance isentropique).
Re
Fig. 17. Rendeinent d'une turbine axiale (longeur de reference: corde du pro/il).
170
CYCLE A DEUX PHASES
Le phénomène du retard a la condensation ne pourrait suffire, pour
éviter l'inconvénient de la condensation dans les aubages, que dans le cas
d'une turbine monoétage. 11 est accompagné, néanmoins, d'une perte
thermodynamique.
Dans le cas d'une turbine multiétage, H est prudent de considérer seule
la phase vapeur comme fluide actif.
Nous avons déjà vu que le nombre d'étages de turbine est proportionnel,
pour une vitesse, périphérique donnée, a la chute d'enthalpie. Ainsi, le
cesium permettrait d'effectuer la détente en un seul étage tandis que le
sodium en nécessiterait au moms 6 (fig. 5).
On sera toujours tentC d'employer les vitesses périphériques Clevées
compatibles avec la résistance mécanique du rotor, afin de réduire le
nombre d'Ctages de la turbine.
Con denseur
Cet organe est lie a la source froide par un radiateur rayonnant vers
l'espace. Vu la nécessité de protection contre les impacts des mCtéorites,
le condenseur exerce une influence primordiale sur la masse du convertisseur
d'énergie. La regle, resultant de calculs d'optimisation bases sur l'hypothèse
du cycle de Carnot et de la Toi de Stefan—Boltzmann et conduisant a la
surface minimale du radiateur, recommande une temperature de la source
froide égale aux de la temperature absolue de la source chaude.
L'optimisation, suivant d'autres critères (par exemple, en visant la masse
minimum d'un système convertisseur héliothermique), peut conduire
a des valeurs assez différentes pour la temperature du radiateur. Le rende-
ment du cycle exerce, dans tons Tes cas, une influence non négligeable.
La perte de charge du condenseur a pour effet d'augmenter la contre-
pression a la turbine, done un effet analogue a la deterioration du rendement
de la turbine. La perte de charge pent toutefois We maintenue a une faible
valeur quelle que soit la taille du condenseur. La condensation étant un
phénomene stable, T'apesanteur ne devrait avoir aucun effet néfaste sur le
fonctionnement correct de cet organe.
oil
P Puissance utile
Ar Surface du radiateur
e Emissivité du radiateur
c Constante de Stefan–Boltzmann
n Rendement du cycle de Carnot
v Coefficient de qualité du cycle reel par rapport an cycle Carnot
7',. Temperature du radiateur
T Temperature de l'espaee
T0 Temperature de la source chaude.
d Ar
4 ( 21 )v ± () (5 - 8i') - 4(1 - = o
d
d'oü
Tr—(5-8v)±V25-16v
7',, 8v
La figure 18 donne la valeur optimale de TIT,, et la valeur minimale de
en fonction de
P
Le coefficient v pent étre déduit des diagrammes du chapitre 3, en fonction
de la puissance thermique de la source chaude et de la nature du fluide.
La figure 19 donne la valeur probable de p pour Ic potassium.
Pour un fluide déterminC, a chaque puissance thermique correspond un
rapport optimal des temperatures extremes et une puissance utile.
En attribuant a chaque organe une masse spCciflque relative an flux
thermique ct correspondant a l'Ctat d'avancement de La technologic, on
172
Tr /AA r
(rn2
Tc Pu tkw
0,8
0,5
0, EI
49'
0,5 1'
Tr
Fig. 18. Valeurs optimale de -- (temperatures extremes dii cycle) cC
Ar/surface du radiateu r
In inimale de - { puissance utile
Pu
173
T0j 1173°K (900 0 c)Tmni
Tm ax
IF,' 0/B
0,75
0,7
0,4
I Ip p
50 150 250
W thermique (kW)
Fig. 19. Coefficient tie qualité du cycle (par rapport au cycle tie Carnot).
174
Kg
Kw
turbo converhsseur--^'._
Co
raE mpl em en Fs
PUISSANCE UTILE
10 jO 20 .30 Kw
Fig. 20. Masse spéci/ique dii turbo-convertisseur (source chaude non comprise).
175
J. PL0TKOW!AK
peut determiner la masse spCcifique de l'ensemble relative a la puissance utile.
La figure 20 donne le résultat du calcul pour Ic potassium clans l'hypothèse:
- Tmaxi 900°C
- Rapport des temperatures extremes optimal
- Masse spécifique du radiateur 10 kg/M2
- Masse spécifique du turbo-gCnérateur 0,4 kg/kW
de flux thermique
Masse spCcifique des complements (séparateur,
tuyauteries, . . .) . . 0,3 kg/kW
de flux thermique
CONCLUSION
L'étude systCmatique des facteurs d'influence des composants du système
de conversion permettrait de définir, avec suffisamrnent de precision, le
coefficient de qualitC du cycle reel par rapport an cycle de Carnot, dont la
connaissance cst nécessaire pour les calculs d'optimisation des grandeurs
principales du cycle telles que le rapport des temperatures extremes.
NOTATIONS
Ar = surface du radiateur
C,,(T) chaleur massique rnoyenne
N = nombre d'Ctages
P = puissance
Q = chaleur introduite dans Ic cycle
S = entropie
T = temperature
V = volume massique de la vapeur
VL = volume massique du liquide
i = enthalpie massique
is vitesse périphérique
e CmissivitC du radiateur
= rendement
A = chaleur latente de vaporisation
P = coefficient de qualitC du cycle
a = constante de Stefan--Boltzmann
RgFERENCES
Weatherford, Jr., Tyler, J. C., et Ku, P. M., "Properties of Inorganic Energy-
Conversion and Heat Transfer Fluids for Space Applications," Wadd Technical
Report 61-96, Nov. 1961.
Michard, .J., "Cycle Thermodynamique Optimal pour un Systerne Turbo
Convertisseur Spatial," La Recherche Aerospatiale 97, Nov.–DCc. 1963.
Cochran, D. L., "Working Fluids for High Temperature, Rankine Cycle, Space
Power Plants," SAE-425B, 1961.
176
CYCLE A DEUX PHASES
DISCUSSION
C. F. BONILLA (U.S.):
Recently we had the occasion to measure the vapor pressure of elemental
selenium up to 11 bars absolute,* also to extrapolate it to higher temperatures
and calculate the vapor density and latent heat of vaporization. Possibly
specific heat data or methods of estimating them are in the literature.
We would like to ask the author whether he has ever considered selenium
as a potential working fluid for space power. Its vapor pressure is in the
same temperature range as that of cesium and rubidium and it does not
show the high liquid viscosity problems of sulfur, thus condensers should be
comparable to those for Cs or Rb. It is, in addition, only 2 per cent as
expensive as Cs or Rb, and handling and containment do not seem to be
serious problems so far (Inconel-600 was apparently an adequate container
in the vapor pressure tests). We suggest that selenium may well merit
study. For instance, if the T—S diagram is similar to Fig. 2, and I under-
stand it correctly, though the line 5-6 causes a loss in efficiency this might
more than be made up by the practical aspect of dry vapor during expansion
in the turbine.
Author's Reply
La suggestion de C. F. Bonilla, d'étudier d'une façon approfondie la
possibilité d'emploi du sélénium pour les applications spatiales comme
fluide travaillant suivant le cycle de Rankine, mérite certainement la plus
grande attention.
Si dans cet exposé nous n'avons pas cite cet élément, c'était par manque
d'information a son sujet. En diet, an moment de la preparation de cc
travail nous n'avons pas eu connaissance de sa publication parue dans
Nucleonics, Mars 64. D'une façon générale nous n'avons pas la prétention
d'avoir épuisé le sujet et les différents fluides ne sont cites qu'à titre d'exemple.
Nous partageons le point de vue de C. F. Bonilla: que les avantages
resultant de la détente de vapeur sèche dans une turbine peuvent l'emporter
sur l'inconvénient de la perte due an retrait de chaleur a temperature
variable.
De méme le comportement du fluide vis a vis de matériaux de construction
est un autre facteur, qui peutjustifier un compromis désavantageuxsur le plan
thermodynamique. A ce propos il est intéressant d'apprendre que la tenue
de l'appareillage en Inconel-600 a Cté satisfaisante an cours des expéri-
mentations avec du sélCnium a haute temperature.
177
J. PL0TKOWIAK
true that for a given geometry a low specific output results in a small number
of stages but does it not result also in an increase in the flow area required
and hence, in the case of total admission, in the size of the machine? If a
multi-stage machine is to be employed, may not a more complicated cycle
(e.g. a feed-heating or a reheat cycle) give significant efficiency gains.
Author's Reply
En cc qui concerne In question relative a l'avantage attribué aux fluides
ayant un faible travail spécifique de détente, nous pensons que la propriété
'10
0,080
0,060
0,040
0,020
Mis k4,
kg
179