EDHEC2018
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OPTION ECONOMIQUE
MATHÉMATIQUES
8 mai 2018, de 8 h. à 12 h.
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Exercice 1
2) Déterminer les valeurs propres de la matrice A, puis trouver les sous-espaces propres associés à ces
valeurs propres.
Dans la suite de cet exercice, on considère l’application f qui, à toute matrice M de M 2 ( ℝ ) , associe :
f ( M ) = AM
c) On pose E1 = ( 0 0)
1 0
, E2 = ( 0 0)
0 1
, E3 = (1 0)
0 0
, E4 = (0 1)
0 0
et on rappelle que la famille
(E1, E2, E3, E4) est une base de M 2 ( ℝ ) . Écrire f ( E1 ) , f ( E2 ) , f ( E3 ) et f ( E4 ) sous forme de
combinaisons linéaires de E1, E2, E3 et E4, puis donner une base de Im ( f ) .
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5) a) Déterminer l’image par f des vecteurs de base de Im ( f ) .
b) Donner les valeurs propres de f puis conclure que f est diagonalisable.
Exercice 2
On dispose de trois pièces : une pièce numérotée 0, pour laquelle la probabilité d’obtenir "pile" vaut
1 1
et celle d’obtenir "face" vaut également , une pièce numérotée 1, donnant "face" à coup sûr et
2 2
une troisième pièce, numérotée 2, donnant "pile" à coup sûr.
On choisit l’une de ces pièces au hasard et on la lance indéfiniment.
Pour tout i de {0, 1, 2}, on note Ai l’événement : « on choisit la pièce numérotée i ».
Pour tout entier naturel k non nul, on note Pk l’événement « On obtient "pile" au lancer numéro k » et
on pose Fk = Pk .
On considère la variable aléatoire X, égale au rang d’apparition du premier "pile" et la variable
aléatoire Y, égale au rang d’apparition du premier "face". On convient de donner à X la valeur 0 si l’on
n’obtient jamais "pile" et de donner à Y la valeur 0 si l’on n’obtient jamais "face".
1) a) Déterminer P ( X = 1) .
( ).
n
1 1
b) Montrer que : ∀n ≥ 2, P ( X = n ) =
3 2
c) En déduire la valeur de P ( X = 0 ) .
3) Montrer que X ( X − 1) possède une espérance. En déduire que X possède une variance et vérifier
4
que V ( X ) = .
3
6) Loi de X + Y .
a) Expliquer pourquoi X + Y prend toutes les valeurs entières positives sauf 0 et 2.
2
b) Montrer que P ( X + Y = 1) = .
3
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c) Justifier que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3, on a :
( X + Y = n ) = ([ X = 1] ∩ [Y = n − 1]) ∪ ([Y = 1] ∩ [ X = n − 1])
d) En déduire que l’on a, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3 :
P ( X + Y = n) =
2 1 n−1
3 2
()
7) Informatique.
On rappelle que, pour tout entier naturel m, l’instruction grand(1,1,'uin',0,m) renvoie un
entier aléatoire compris entre 0 et m (ceci de façon équiprobable).
On décide de coder "pile" par 1 et "face" par 0.
a) Compléter le script Scilab suivant pour qu’il permette le calcul et l’affichage de la valeur
prise par la variable aléatoire X lors de l’expérience réalisée dans cet exercice.
piece=grand(1,1,'uin',---,---)
x=1
if piece= =0
then lancer=grand(1,1,'uin',---,---)
while lancer= =0
lancer=---
x=---
end
else
if piece= =1 then x=---
end
end
disp(x)
b) Justifier que le cas où l’on joue avec la pièce numérotée 2 ne soit pas pris en compte dans le
script précédent.
Exercice 3
On admet que toutes les variables aléatoires considérées dans cet exercice sont définies sur le même
espace probabilisé ( Ω, A , P ) que l’on ne cherchera pas à déterminer.
x − x 2 /2 a
e si x ≥ 0
Soit a un réel strictement positif et f la fonction définie par : f ( x ) = a .
0 si x < 0
1) Montrer que la fonction f est une densité.
X2
3) On considère la variable aléatoire Y définie par : Y = .
2a
a) Montrer que Y suit la loi exponentielle de paramètre 1.
b) On rappelle qu’en Scilab, la commande grand(1,1,‘exp’,1/lambda) simule une
variable aléatoire suivant la loi exponentielle de paramètre λ . Écrire un script Scilab demandant la
valeur de a à l’utilisateur et permettant de simuler la variable aléatoire X.
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4) a) Vérifier que la fonction g , qui à tout réel x associe x 2 e − x /2 a , est paire.
2
b) Rappeler l’expression intégrale ainsi que la valeur du moment d’ordre 2 d’une variable aléatoire
Z suivant la loi normale de paramètres 0 et a.
c) En déduire que X possède une espérance et la déterminer.
Problème
On considère la fonction f qui à tout réel x associe : f ( x ) = ∫ ln (1 + t 2 ) dt .
x
Les deux parties de ce problème peuvent être traitées indépendamment l’une de l’autre.
Partie 1 : étude de f
1) a) Déterminer le signe de f ( x ) selon le signe de x.
b) Justifier que f est de classe C 1 sur ℝ et calculer f ′ ( x ) pour tout réel x.
c) En déduire les variations de f sur ℝ (on ne cherchera pas à calculer les limites de f ).
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3) a) Déterminer les réels a et b tels que :
t2 b
∀t ∈ ℝ , =a+
1+ t 2 1+ t2
b) En déduire, grâce à une intégration par parties, que, pour tout réel x, on a :
( )
f ( x ) = x ln (1 + x 2 ) − 2 + 2 ∫
1
x
dt
0 1+ t2
b) En déduire que f ( x ) ~ x ln (1 + x 2 ) .
+∞
U=grand(1,100 000,‘unf’,0,1)
V=log(1+U.^2)
f=------
disp(f)
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9) a) Établir l’encadrement suivant :
0 ≤ un ≤ ( ln 2 )n
b) Que peut-on en déduire sur la suite ( un ) n∈ℕ ? Sur la série de terme général un ?
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