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Guide CM1 Unité 1

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Coccinelle CM1 UNITE 1

UNITÉ 1

Un indique qu’une version audio des textes est disponible dans le livre numérique.
Et pour pouvoir visualiser correctement la phonétique à l’intérieur du guide, il vous est
conseillé de vous procurer la police de caractères API TLFQ.
.
Coccinelle CM1 UNITE 1 Guide de l’enseignant

LECTURE Drôle de bus pour la rentrée livre p. 4-11

THÈME DU MODULE : La rentrée.


OBJECTIFS :
- découvrir trois ressorts du comique au théâtre : la répétition, les jeux de mots, le comportement
des personnages.
- mettre en voix un texte théâtral.

LECTURE SCÈNE 1, p. 4
Présentation du texte. Drôle de bus pour la rentrée. C’est une pièce de théâtre complète, écrite
spécialement pour Coccinelle. Elle est composée de huit scènes.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la première scène de la pièce. Vous devrez imaginer
où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
Écoute du CD. Discussion.
Lecture.
– Observer la typographie :
DÉCOUVRIR

- les noms des personnages en petites capitales bleues ;


- les prises de parole, en caractère normal ;
- les didascalies en italique. Ce sont des indications de mise en scène. Elles indiquent comment entrer
en scène, quels gestes faire et comment parler. On ne peut prendre connaissance des didascalies
qu’à l’écrit.
OÙ ? Dans un bus, à l’arrêt.
QUAND ? Le matin de la rentrée.
QUI ? M. Bibisse, le conducteur ; Zouzou, un extraterrestre ; des enfants.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien faut-il d’élèves pour lire ce texte ? 6 personnages (M. Bibisse, Zora, Sami, Lilas, Noah,
Zouzou) + 1 lecteur pour les didascalies soit 7 élèves.
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 6. Expliquer aux élèves que quand on joue,
on ne dit pas les didascalies.
Questions.
– Que sait-on de M. Bibisse ? C’est le chauffeur du bus. Ce n’est pas la première année qu’il fait
ce métier : les enfants le connaissent et l’aiment bien. Il les fait rire.
– Que sait-on de Zouzou ? C’est un extraterrestre avec une tête carrée et des antennes. Il parle avec
une voix de robot. Il dit toujours zip zip. Il déforme les mots ou emploie un mot pour un autre : la colle
pour l’école ; chien pour bien ; bobosse pour Bibisse ; bubus pour bus ; paquet pour progrès ;
indigestion pour imitation.
Pourquoi est-il dans ce bus ce matin ? Il veut aller à l’école pour faire des progrès en français.
RÉFLÉCHIR

– Quand les enfants voient Zouzou, que pensent-ils ?


- Avant qu’il monte dans le bus : ils le voient comme un élève déguisé.
- Quand il est dans le bus et qu’il parle : quoique Zouzou se présente comme un futur élève de l’école,
les enfants ne le prennent pas comme un camarade : ils lui disent vous.
– Relever et expliciter les ressorts du comique : jeux sur le langage, jeux de mots, déformations,
comportements.
- BUS ALOREIL renvoie à l’expression avoir la puce à l’oreille. Elle signifie se douter de quelque
chose. Exemple : Quand j’ai vu que Martin évitait mon regard, cela m’a mis la puce à l’oreille,
je me suis douté qu’il avait quelque chose à cacher.
Établir avec les élèves qu’il s’agit ici d’un simple jeu de mots, sans rapport avec l’histoire.
En effet, il n’est pas question d’avoir la puce à l’oreille dans cette scène (ni plus tard).
- les déformations ou remplacements de mots par Zouzou.
- Zouzou sautille et parle robot.
Mise en voix pour l’ensemble des scènes.
- Retrouver les quatre points ! ? … .
S’entrainer à dire les phrases avec l’intonation requise par la ponctuation.
- S’entrainer à respecter les didascalies : pour l’intonation (impatient), pour la prononciation (voix de robot).
- Distribuer les rôles. Chaque élève s’entraine à dire sa phrase. Il peut noter l’intention qu’il a quand
il la prononce (cf. cahier p. 7).
- Apprendre à dire ensemble les tirades collectives.

※ ※ ※

2
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITE 1 Guide de l’enseignant

LECTURE SCÈNE 2, p. 5
Rappeler la première scène.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la deuxième scène.
Vous devrez imaginer où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
Écoute du CD. Discussion.
Lecture.
DÉCOUVRIR

OÙ ? Dans le bus
QUAND ? Au moment du deuxième arrêt.
Pourquoi change-t-on de scène ? Parce que de nouveaux personnages arrivent.
Au théâtre on change de scène à chaque changement de personnage (arrivée ou départ), ou de lieu,
ou de moment.
me
QUI SONT LES NOUVEAUX PERSONNAGES ? Génius, M Mimi Siamois, des enfants.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien d’enfants montent dans le bus ? 2. Quel est leur prénom ? Margot et Arthur.
– Combien faut-il d’élèves maintenant pour lire ce texte ? 6 déjà présents + 4 (deux enfants,
me
M Mimi Siamois, Génius) + 1 lecteur pour les didascalies. Au total : 11 élèves pour cette scène.
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 10.
Questions.
me
– Que sait-on de Génius ? C’est un chimpanzé. D’après sa propriétaire, M Mimi Siamois,
c’est un génie. Il est malin, c’est le champion des grimaces.
Est-il normal ou extraordinaire que Génius soit malin comme un singe ? C’est normal puisque c’est
un chimpanzé. Donc il n’est pas malin comme mais en disant cela, Mimi Siamois montre qu’elle ne
le considère pas comme un singe mais comme un humain. Noter la présence des mêmes lettres
et la consonance entre singe, génie et Génius
me
– Que sait-on de M Siamois ? Son prénom est Mimi. Dans la liste des personnages, elle s’appelle
Mamie. C’est une vieille dame. Elle vit avec Génius (Nous sommes inséparables).
RÉFLÉCHIR

Pourquoi Génius et Mamie prennent-ils le bus ? Ils vont chez le coiffeur. On ne sait pas si c’est pour
Génius, Mamie ou pour les deux.
– Relever et expliciter les ressorts du comique : jeux sur le langage, jeux de mots, déformations,
comportements.
- Zouzou : emploi d’un mot pour un autre : bazar pour bizarre ; bouche pour louche.
- L’expression donner sa langue au chat est prise au pied de la lettre.
- La manière de parler de M. Bibisse. Relire les deux scènes : qu’est-ce qui est drôle ?
 Il dit souvent à la suite trois mots qui ont le même sens : Bonjour, hello, salut ; heureux, radieux,
ravi ; évidemment, absolument, assurément ; ça discute, ça papote, ça bavarde.
 Avant le départ il dit toujours la même chose : Nous allons être en retard. Parés à démarrer ?
Attention au départ.
 Il finit souvent ses énumérations par et toultouti. Ce mot n’existe pas mais déforme l’expression
familière et tout le toutim qui signifie : et tout le reste.
- Les gesticulations de Génius.

※ ※ ※
LECTURE SCÈNE 3, p. 6
Rappeler les scènes 1 et 2.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la troisième scène.
Vous devrez imaginer où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
Écoute du CD. Discussion.
Lecture.
DÉCOUVRIR

OÙ ? Dans le bus.
QUAND ? Au moment du troisième arrêt.
QUI SONT LES NOUVEAUX PERSONNAGES ? Un perroquet, M. Du, des enfants.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien d’enfants montent dans le bus ? 4.
– Quel est leur prénom ? Yves, Blanche, Bazile et Lou.
– Combien faut-il d’élèves maintenant pour lire ce texte ? 10 (personne ne descend) + 6 (quatre
enfants, M. Du, le perroquet) + 1 lecteur pour les didascalies. Au total : 17 élèves pour cette scène.
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 16.

3
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITE 1 Guide de l’enseignant

Questions.
– Que sait-on de M. Du ? Il connait bien M. Bibisse. Il a un perroquet.
– Que sait-on du perroquet ? Son propriétaire est inquiet parce que, d’après lui, son perroquet
dit n’importe quoi. Or il ne dit pas n’importe quoi. Il répète, ce qui est normal pour un perroquet :
OK OK, toultouti. Mais surtout, il répond : C’est celui qui le dit qui y est ! Il rentre, avec deux tirades,
dans la conversation des enfants sur le thème du train (introduit par le mot déraille).
RÉFLÉCHIR

– Quelle information apporte Bazile ? L’école va avoir une nouvelle maitresse.


– Relever et expliciter les ressorts du comique: jeux sur le langage, jeux de mots, déformations.
- Zouzou :
 On retrouve l’emploi d’un mot pour un autre : les choux pour les trous.
 On découvre un nouveau jeu de mots que l’on comprend mieux quand on le lit : à l’oral, on n’entend pas
ou difficilement la différence entre les temps et l’étang, le perroquet et le père Hoquet, perdu et Père Du.
- La manière de parler de M. Bibisse :
 La suite de trois mots qui ont le même sens : Très bien, parfait, tant mieux ; Bonjour, hello, salut ;
Il déraille, il délire, il divague (= il dit n’importe quoi). Il redit et toultouti.
 La formule finale annonçant le départ du bus change un peu mais on retrouve toujours Parés
à démarrer ? Attention au départ.
※ ※ ※
LECTURE SCÈNE 4, p. 7
Rappeler les scènes précédentes.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la quatrième scène.
Vous devrez imaginer où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
DÉCOUVRIR

Écoute du CD. Discussion.


Lecture.
OÙ ? Dans le bus.
QUAND ? Pendant le voyage après le troisième arrêt.
QUI SONT LES NOUVEAUX PERSONNAGES ? Aucun.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien faut-il d’élèves maintenant pour lire ce texte ? Les mêmes qu’à la scène 3 (17 élèves).
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 16.
Questions.
– Relever et expliciter les ressorts du comique : jeux sur le langage, jeux de mots, déformations,
comportements.
- Zouzou et le perroquet :
 On retrouve l’emploi d’un mot pour un autre : les constructeurs pour les conducteurs ; puce
RÉFLÉCHIR

pour bus ; pencher pour chanter ; potion pour question.


 Les jeux de mots que l’on comprend mieux quand on les lit : le père Lipopette, le père
Dechaussettes, le père Mideconduire ; le père Du ; un thon, un ton.
- La manière de parler de M. Bibisse, reprise par les enfants : une chanson, une chanson,
une chanson ; Bien dit, bien vu, bien répondu.
- Un nouveau jeu de mots, le mot-valise : opérap = opéra + rap.
- Les comportements : l’excitation générale autour de la chanson.
Discussion : M. Du dit Quel bus de fous ! Qu’en pensez-vous ?
※ ※ ※
LECTURE SCÈNE 5, p. 8
Rappeler les scènes précédentes.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la cinquième scène.
Vous devrez imaginer où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
Écoute du CD. Discussion.
Lecture.
DÉCOUVRIR

OÙ ? Dans le bus.
QUAND ? Au moment du quatrième arrêt.
QUI SONT LES NOUVEAUX PERSONNAGES ? La maitresse, des enfants.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien d’enfants montent dans le bus ? 4.
– Quel est leur prénom ? Ariane, Livio, Satine et Marin.
– Combien faut-il d’élèves maintenant pour lire ce texte ? 16 (personne ne descend) + 5
(4 enfants, la maitresse) + 1 lecteur pour les didascalies. Au total : 22 élèves pour cette scène.
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 21

4
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITE 1 Guide de l’enseignant

Questions.
– Que sait-on de la maitresse ? Elle est nouvelle dans la région, et donc aussi dans l’école.
Elle écoute les enfants. Elle les approuve, et laisse planer un peu de suspens sur son identité
de nouvelle maitresse. Une bonne relation s’établit entre elle et eux, elle est sure qu’ils s’entendront
bien, ils la trouvent sympathique.
– Relever et expliciter les ressorts du comique : jeux sur le langage, jeux de mots, déformations,
RÉFLÉCHIR

comportements.
- Zouzou et le perroquet :
 Les jeux de mots que l’on comprend mieux quand on les lit : coup coup pour coucou.
 Une nouvelle façon de jouer avec un mot : l’énumération d’expressions par association avec
ce mot : coup de poing ! coup de pouce ! coup de cœur ! coup de soleil !
- La manière de parler de M. Bibisse, toujours par 3, et souvent avec et toultouti.
- Les comportements décalés des deux animaux.
– Comment Mamie et M. Du interviennent-ils dans la conversation ? Établir qu’ils ramènent
toujours tout à leurs seules préoccupations, Génius et le perroquet.

※ ※ ※
LECTURE SCÈNE 6, p. 9
Rappeler les scènes précédentes.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la sixième scène.
Vous devrez imaginer où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
DÉCOUVRIR

Écoute du CD. Discussion.


Lecture.
OÙ ? Dans le bus.
QUAND ? Pendant le voyage après le quatrième arrêt.
QUI SONT LES NOUVEAUX PERSONNAGES ? Aucun.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien faut-il d’élèves maintenant pour lire ce texte ? Les mêmes qu’à la scène 5 (22 élèves).
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 21.
Questions.
– Relever et expliciter les ressorts du comique : jeux sur le langage, jeux de mots, déformations,
comportements.
- Emploi d’un mot pour un autre : saxophone pour téléphone ; consolé pour désolé ; hachoir pour savoir.
RÉFLÉCHIR

- Expressions par association avec un mot : une faim de loup.


- La manière de parler de M. Bibisse, toujours par 3, et reprise par les enfants : Compris, accepté, bien reçu.
- Les comportements : Génius qui… fait le singe.
– Y-a-t-il dans le bus réellement un loup, un perroquet, un singe, des fourmis ? Établir que
M. Bibisse met sur le même plan le singe et le perroquet, qui sont des personnages, le loup qui n’est
qu’une peluche, et les fourmis qui n’existent que dans une expression.
– Relis ce que dit Mamie. Qu’est-ce qu’elle est prête à excuser ? Le fait que son singe n’obéisse
pas aux règles de sécurité du bus.
Qu’est-ce qu’elle ne tolère pas ? L’usage du téléphone portable dans le bus.

※ ※ ※
LECTURE SCÈNE 7, p. 10
Rappeler les scènes précédentes.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la septième scène.
Vous devrez imaginer où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
Écoute du CD. Discussion.
DÉCOUVRIR

Lecture.
OÙ ? Dans le bus.
QUAND ? Au moment du cinquième arrêt.
QUI SONT LES NOUVEAUX PERSONNAGES ? La directrice, la voyante, des enfants.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien d’enfants montent dans le bus ? Deux. Quel est leur prénom ? Zoé et Malo.
– Combien faut-il d’élèves maintenant pour lire ce texte ? 22 (personne ne descend) + 4 (deux
enfants, la directrice, la voyante) +1 lecteur pour les didascalies. Au total : 27 élèves pour cette scène.
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 26.

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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITE 1 Guide de l’enseignant

Questions.
me
– Que sait-on de la directrice ? Elle est connue des enfants. Elle s’appelle M Duchou et elle est
me
aussi maitresse des petits. Elle présente sa voisine, M Lili Jivoitou.
me
– Que sait-on de M Jivoitou ? Son nom dit ce qu’elle est : une voyante, elle a des visions.
RÉFLÉCHIR

– Qu’apprend-on de la maitresse ? Son nom : Ève Mimolette.


– Relever et expliciter les ressorts du comique : jeux sur le langage, jeux de mots, déformations,
comportements.
- L’emploi d’un mot pour un autre : visons, télévisions pour visions ; consolé pour désolé ; hachoir
pour savoir.
- Les expressions par association avec un mot : la fin des haricots avec la fin ; haricots mon coco : les
cocos sont une variété de haricots. Coco est aussi un nom qui sert souvent à désigner les perroquets.
- Le comportement exagérément théâtral de la voyante.

※ ※ ※
LECTURE SCÈNE 8, p. 11
Rappeler les scènes précédentes.
Présentation de l’écoute. Vous allez entendre la huitième scène.
Vous devrez imaginer où cela se passe, qui sont les personnages, ce qui se passe.
DÉCOUVRIR

Écoute du CD. Discussion.


Lecture.
OÙ ? Dans le bus.
QUAND ? Pendant le voyage et au sixième arrêt.
QUI SONT LES NOUVEAUX PERSONNAGES ? Aucun.
QUE SE PASSE-T-IL ? Raconter la scène.
– Combien faut-il d’élèves maintenant pour lire ce texte ? Les mêmes qu’à la scène 7 (27 élèves).
– Combien faut-il d’acteurs pour jouer cette scène ? 26.
Questions.
– Pourquoi M. Du a-t-il pris le bus ? Faire le lien avec la scène 3 : il va chez le vétérinaire parce que
son perroquet l’inquiète, d’après lui, il dit n’importe quoi.
– Comment Mamie et M. Du interviennent-ils dans la conversation ? Ils ramènent toujours tout à
leurs seules préoccupations. M. Du veut emmener la maitresse chez le vétérinaire, comme si elle était
un animal ; Mamie propose à la directrice son génie de singe pour remplacer la maitresse.
– Relever et expliciter les ressorts du comique : jeux sur le langage, jeux de mots, déformations,
RÉFLÉCHIR

comportements.
- Les jeux de mots que l’on comprend mieux quand on les lit : ver, vert, verre ; ail, aïe.
- Deux calembours de la forme du jeu Monsieur et Madame :
 Monsieur et Madame Bout ont un fils. Comment l’appellent-ils ? Henri car Henri Bout (hibou).
 Monsieur et Madame Tibiotic ont un fils. Comment l’appellent-ils ? Renan car Renan Tibiotic (antibiotique).
- Un calembour d’une autre forme. Henri Bout est une personne très chouette (nom d’un oiseau très
proche du hibou et adjectif désignant une personne sympathique), c’est un drôle d’oiseau (= une
personne originale, qui ne fait rien comme tout le monde).
- La manière de parler de M. Bibisse, toujours par 3, et reprise par la voyante : Elle souffre, elle souffle,
elle soupire. Ici, ce ne sont pas des mots qui ont le même sens mais ils ont des sons proches et sont
tous en rapport avec la douleur.
Pour la réalisation théâtrale.
Si le nombre de rôles est trop important pour une classe de CP :
- Scène 1 : Supprimer le personnage de Lilas ou de Noah, mais conserver son texte en attribuant ses prises
de parole au personnage maintenu.
- Scène 2 : Supprimer Arthur. Attribuer ses deux tirades à Margot.
- Scène 3 : Remplacer Bazile par Lou, et lui attribuer les deux tirades : Il parait… comment elle est.
- Scène 4 : Remplacer Bazile par Sami.
- Scène 5 : Supprimer Satine et attribuer sa tirade à Marin : Avoir une maitresse… incroyables.
- Scène 6 : Remplacer Satine par Zora, et lui attribuer sa tirade.
Par ailleurs, les adultes de la pièce peuvent être joués par des adultes de l’école.

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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITE 1 Guide de l’enseignant

Cahier p. 8

 Identifier les personnages : Génius, la maitresse, le perroquet, la voyante, Zouzou.


Travailler à partir de la mémoire de la lecture. Discuter les propositions des élèves.
Puis vérifier par le retour au texte.

 Travailler à partir de la mémoire de la lecture. Puis revenir au texte. Les noms des personnages
ne figurent pas en tête de prise de parole. Ils apparaissent dans le texte.
la mamie : Mimi Siamois (scène 2 p. 5) – la maitresse : Ève Mimolette (scène 7, p. 10)
la voyante : Lilli Jivoitou (scène 7 p. 10) – la directrice : Madame Duchou (scène 7 p. 10)
 Reconstituer l’ensemble de la pièce : aux arrêts successifs, le bus se remplit, mais personne ne descend
avant la dernière scène.
La voyante et la maitresse descendent en premier. La voyante accompagne la maitresse qui s’est tordu
la cheville chez le médecin.
 Discuter. Noter les idées des élèves au tableau. Puis écriture individuelle.
 La discussion doit aboutir à faire apparaitre l’idée suivante : la maitresse a l’impression que si elle s’est
tordu la cheville, c’est parce que la voyante l’a prédit. Elle craint maintenant toutes les prédictions que la
voyante pourrait faire.
Puis écriture individuelle.
 Il n'y a pas de « bonne réponse ». Vérifier que l’élève donne bien une raison de son choix.

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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
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GRAMMAIRE La phrase – La ponctuation livre p. 12-13

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir la phrase en liant ses propriétés orales (sens et aspects syntaxiques
de l’énonciation) à ses propriétés écrites : majuscule et point.
Rappeler les différents points et leurs fonctions.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les items du Qu’est-ce qu’une phrase ?
Nous sommes inséparables. - C’est la rentrée aujourd’hui. - Vous avez une drôle de façon de parler.
démarrer prêts vous à êtes – bizarre est champion un nez cache

※ Lire les bulles du bandeau.


Justifier les remarques des trois enfants.
Je ne comprends pas : Le garçon connait tous les mots que Zouzou emploie mais il n’arrive pas à savoir
LE PROBLÈME

ce qu’il veut dire.


Tu dis n’importe quoi : On comprend tout de même que Zouzou veut dire quelque chose en rapport
avec le fait d’aller à l’école en bus le matin, donc ce n’est pas vraiment n’importe quoi.
Ce n’est pas une phrase : C’est plutôt n’importe comment que n’importe quoi. Pour faire une phrase,
il ne suffit pas de dire une suite de mots.
Établir qu’aucune phrase n’est possible même en permutant les seuls mots prononcés par Zouzou.
Chercher à faire des phrases en employant tous ces mots.
※ Poser le problème : qu’est-ce qu’une phrase ? Comment se construit une phrase ?
Comment sait-on qu’un ensemble de mots forme ou non une phrase ?

Mobiliser la compétence orale pour définir la phrase


Qu’est-ce qu’une phrase ?
– Lire les cinq items au tableau. Lesquels constituent des phrases ?
JE RÉFLÉCHIS

– Justifier les validations et les rejets.


Comment sait-on qu’une suite de mots forme ou non une phrase ?
- On la comprend.
- On peut la dire et être compris.
Qu’est-ce qui caractérise une suite de mots qui ne forme pas une phrase ?
- démarrer prêts vous à êtes : Tous les mots nécessaires pour faire une phrase sont présents, mais en désordre.
- bizarre est champion un nez cache : la suite de mots ne peut pas être réorganisée. Et les mots
ne réussissent même pas à faire deviner de quoi l’on parle, contrairement à la suite de mots
prononcée par Zouzou dans le bandeau.
 Écris ce que tu as compris : Une phrase est une suite de mots mise en ordre qui a du sens.
※ Exercice 1. Vous vous entrainez à reconnaitre les suites de mots qui forment une phrase.    
Quand vous parlez vous faites des phrases. Pensez à ce que vous savez dire pour contrôler les suites de mots.
phrases : Le bus scolaire arrive. – Pourquoi est-il déguisé ?
non phrases : cherche sa maison. – Arrêt bizarre passager – Nous coiffeurs rendez-vous le chez avons
Mise en commun. Différencier
JE M’ENTRAINE

- les suites de mots avec lesquels on peut faire des phrases si on ajoute d’autres mots :
cherche sa maison. – Arrêt bizarre passager.
Demander aux élèves de proposer des phrases qui contiennent ces mots.
En écrire quelques-unes au tableau. Y souligner les mots qu’il a fallu ajouter.
- la suite de mots où tous les mots sont présents mais en désordre :
Nous coiffeurs rendez-vous le chez avons. Reconstituer la phrase.
※ Exercice 2. Vous allez construire une phrase avec une liste de mots.  
Observer la première liste. Les mots vont bien ensemble, on comprend de quoi la phrase
va parler. Il manque des mots pour faire une phrase, il faut les ajouter.
Mise en commun. Avec chaque liste plusieurs phrases sont possibles. Par exemple :
1. Les élèves (Dix élèves, plusieurs élèves…) jouent dans la cour de récréation. Pendant la récréation, les élèves
jouent dans la cour. Dans la cour, pendant la récréation, les élèves jouent.

Mobiliser les connaissances antérieures pour définir la phrase


JE RÉFLÉCHIS

Comment commence-t-on une phrase quand on écrit ?


– Lire le texte. Vérifier que l’on comprend toutes les phrases : on peut les reformuler.
Exemple : Kati prend le bus tous les matins pour aller à l’école.
– Comparer les phrases non soulignées et les autres : comment commence une phrase bien écrite ?
– Conclure : La phrase écrite commence toujours par une majuscule. Il faut y faire attention quand on écrit.
Les élèves écrivent sur leur ardoise les premiers mots de chaque phrase, avec leur majuscule.

8
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
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JE M’ENTRAINE ※ Exercice. Vous vous entrainez à identifier le début de la phrase et à la commencer par une majuscule.
Lire le texte d’abord silencieusement puis à haute voix, une phrase par élève.
L’écriture chinoise comprend des milliers de caractères. Les élèves utilisent un pinceau. Ils doivent
se concentrer pour avoir un geste sûr et précis. Pour tracer les différents traits qui composent une lettre,
il faut respecter un ordre précis. C’est un apprentissage long et difficile.

Mobiliser sa compétence orale pour identifier la fonction syntaxique et la valeur expressive de la ponctuation
Quand on parle, l’intonation fait entendre la fin des phrases.
Comment termine-t-on une phrase quand on écrit ?
Deux par deux, les élèves préparent la lecture du dialogue à haute voix. Ils devront expliquer comment
ils ont utilisé la fin des phrases pour lire de façon vivante, intéressante.
 Observe la fin des phrases et classe-les.
Rappeler que toutes les phrases à l’écrit se terminent par un point.
? Qu’est-ce qu’il y a dans ton sac à dos ? Pourquoi portes-tu tout cela dans ton sac ? Est-ce que tu es capable
de garder un secret ?
JE RÉFLÉCHIS

… Un coquelicot, une pomme, une plume de perroquet, un chapeau, ma trousse, une libellule… Je voudrais bien
te le dire, mais…
! Oh, que cette libellule est jolie ! Ne la touche pas ! Fais attention !
. Elle est fragile. C’est un secret. Ne crains rien. Je ne parlerai pas.
 Explique ce que tu comprends grâce aux différents points.
Tous les points servent à séparer les phrases l’une de l’autre.
- Le point d’interrogation. La phrase pose une question ; il faut faire entendre la question quand
on la lit. On sait le faire quand on parle.
- Le point d’exclamation. Une des phrases exprime l’admiration, les deux autres un ordre. L’admiration
et l’ordre ne se font pas entendre de la même façon. On sait le faire quand on parle.
- Les points de suspension. Une phrase fait comprendre que l’on n’a pas tout dit ; l’autre,
que l’on hésite. Quand on parle, on sait le faire entendre.
- Le point simple. Il fait simplement comprendre que la phrase est finie.
S’exercer à dire ces phrases en-dehors du dialogue.

※ Exercice 1. Vous vous entrainez à identifier les limites de la phrase par le sens et à les marquer à l’écrit
par la majuscule et le point. Pour choisir le point, faites attention au sens de la phrase.
Au portail de la cour, Lucie attend Élise. D’habitude, Élise est toujours la première arrivée. Sa maman
JE M’ENTRAINE

la dépose très tôt avant d’aller à son travail. Que se passe-t-il ce matin ? Élise est-elle malade ?
Hier soir, elle avait mal aux oreilles. ou… La cloche va bientôt sonner . ou ! Lucie est inquiète.
※ Exercice 2. Pour bien comprendre que la phrase se termine à l’endroit du point, vous allez faire des phrases
différentes rien qu’en déplaçant le point.    
a. Des orages violents ont éclaté. À la fin de la journée on a constaté beaucoup de dégâts.
Des orages violents ont éclaté à la fin de la journée. On a constaté beaucoup de dégâts.
b. Léo reste dans sa chambre pour finir son travail. Il ira tout à l’heure chez Noah.
Léo reste dans sa chambre. Pour finir son travail il ira tout à l’heure chez Noah.
Mise en commun. Assurer la compréhension de la différence de sens. Quand les orages ont-ils
éclaté ? Quand a-t-on constaté les dégâts ? Où Léo finira-t-il son travail ?
※ Lire l’encadré de définition.
- Retrouver les remarques et les formulations faites dans le cours du travail.
- Retourner à la page 4 de la lecture du manuel. Chaque élève choisit une phrase et la lit à haute voix.
On vérifie que l’intonation correspond bien à la ponctuation.

Cahier p. 10

※ Lire l’encadré de définition. C’est le même que celui du manuel.


Chercher collectivement des exemples pour le compléter. On peut prendre des exemples dans le texte de lecture.
 La mise à feu est réussie. La fusée décolle.
La soucoupe va se poser dans quelques minutes sur Mars. Les techniciens sont prêts.
 – Oh maman ! Tu as vu ? Un cirque sera dimanche dans la ville. (ou !)
– Oui. Nous sommes allés voir ce spectacle quand tu étais plus petit.
– Est-ce que c’est le cirque avec un clown qui monte à cheval ?
– Oui. (ou !) Comme tu l’as applaudi, ce clown ! Tu criais tout le temps : Bravo !
 … c’est la rentrée. … elle a changé ! Qu’est-ce qui s’est passé ? … les murs. … pas du tout ! (ou .)
… bâtiment. … les maternelles… (ou .) … cette année ? …au deuxième étage.
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CONJUGAISON Le verbe livre p. 14-15

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir le verbe par la conjugaison : le verbe change avec le temps
et les pronoms de conjugaison.
PRÉPARATION DU TABLEAU : ces trois phrases au présent.
Nous partons en classe de lune. Les maitres et les élèves se préparent pour le décollage. Le voyage dure longtemps.

※ Lire les bulles du bandeau.


LE PROBLÈME

- Que fait-on avec une machine à explorer le temps ? On peut aller dans le passé et dans le futur.
- Imaginer que l’on entre dans la machine. Les élèves transforment oralement les phrases au tableau
pour qu’elles parlent du passé ou du futur.
※ Poser le problème : nous savons transformer les phrases pour qu’elles parlent du passé, du
présent ou du futur. Comment cela permet-il de trouver les verbes ?

Identifier le verbe par sa transformation avec le temps


Avec nos phrases, tu peux trouver le verbe conjugué !
JE RÉFLÉCHIS

– Lire le premier ensemble de trois phrases. Quelle phrase parle du présent ? du passé ? du futur ?
Comparer les phrases. Qu’est-ce qui change ? Un seul mot, qui suffit à faire savoir de quel temps il s’agit.
Dire tout ce que l’on sait de ce mot. C’est un verbe. Donner son infinitif : obscurcir.
– Vérifier cette observation sur le second ensemble de trois phases.
– Conclure. Quand on change le temps d’une phrase, on transforme seulement le verbe.
 Écris ce que tu as compris :
Pour trouver le verbe, je change le temps de la phrase. Le seul mot qui change, c’est le verbe.

※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à faire varier le temps de la phrase pour trouver le verbe.
Ex 1. 1. Le bus arrivera à l’heure devant l’école. 2. Je vais à l’école avec le car scolaire.
JE M’ENTRAINE

3. Le conducteur sort de sa cabine pour calmer les enfants.


4. Les passagers montaient dans le bus en grand désordre. 5. Le téléphone gêne les gens dans le bus.
Ex 2. Observer l’exercice. C’est un texte. Demander aux élèves de séparer les phrases.
Après les vacances, l’école recommence. // Le bus de monsieur Bibisse apparait au coin de la rue. //
Les écoliers ramassent leur cartable. // Le conducteur ouvre la porte. // Les enfants disent : « Bonjour ! » //
Monsieur Bibisse répond à chacun. // Anna raconte ses vacances à sa voisine. // Malo plaisante avec Zoé. //
La rentrée sera joyeuse !
Mise en commun. Identifier le temps des phrases et le transformer systématiquement.

Identifier le verbe par le changement de ses terminaisons avec le pronom de conjugaison


Voici une autre façon de trouver le verbe conjugué.
– Lire le premier ensemble de trois phrases.
JE RÉFLÉCHIS

– Identifier le temps des trois phrases.


– Rechercher le verbe dans la première phrase avec la procédure précédente.
La maitresse écoute ; la maitresse écoutera ; la maitresse écoutait, c’est le verbe écouter.
Comparer les trois phrases : qu’est-ce qui change ? La terminaison du verbe en même temps
que les mots qui le commandent.
– Vérifier cette observation sur le second ensemble de trois phases.
– Conclure. Quand le pronom de conjugaison change, la terminaison du verbe change.
 Écris ce que tu as compris :
Pour trouver le verbe, je peux aussi changer le pronom de conjugaison.

※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à faire varier le pronom de conjugaison pour trouver le verbe.
Ex 1. 1. Dans le bus, j’entends un bruit anormal.
JE M’ENTRAINE

2. Zouzou déforme zou les mots, oh non, tous les mots !


3. Tu as une drôle de façon de parler ! Tu es plus extra que terrestre !
4. Nous aimons prendre cet autobus.
5. Ils ont discuté pendant tout le voyage.
6. Vous descendez au prochain arrêt du bus ?
Ex 2. 1. nous aurons – elle remplacera – j’ai oublié 2. vous attendez – nous savons 3. tu penses – je pense
Mise en commun. Remplacer systématiquement les pronoms.
Faire remarquer aux élèves que toutes ces variations du verbe sont dans leur compétence orale.

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JE RÉFLÉCHIS Distinguer les phrases verbales et les phrases non verbales


Combien de phrases trouves-tu dans ce dialogue ? Compte aussi les verbes.
Que remarques-tu ?
– Rappeler les marques graphiques de la phrase : majuscule et point.
Identifier les 10 phrases. Pour chaque phrase, rechercher le verbe avec la première procédure,
changer le temps de la phrase. Observer que cinq phrases n’ont pas de verbe.
– Vérifier : demander aux élèves de produire des phrases sans verbe.
 Écris ce que tu as compris :
Certaines phrases ne contiennent pas de verbe.

※ Exercice. Vous vous entrainez à distinguer les phrases qui contiennent un verbe
et celles qui n’en contiennent pas.
Je pense souvent à ma première maison. Je n’allais pas encore à l’école maternelle. Une grande
JE M’ENTRAINE

maison, avec un jardin. Mais maman dit : « Ton souvenir est trompeur. En vrai, la maison n’avait
que quatre petites pièces. Tout parait grand à un enfant de trois ans.
Dans ma tête je revois ma chambre. Des rideaux orange, un coffre à jouets, et dans un coin,
une armoire avec deux tiroirs.
Qu’est-ce que je mettais dans ces tiroirs ? Des dessins ? Des jouets ? Je ne sais plus. J’ai gardé
mes peluches. Un tout petit ours et une très grosse coccinelle. Le monde à l’envers !
J’ai demandé à mes parents : « Est-ce que nous retournerons voir cette maison ? » Mais non,
elle est trop loin. 1000 kilomètres. Alors j’irai plus tard. Quand je serai grand.
Mise en commun. Remplacer systématiquement les pronoms.
Faire remarquer aux élèves que toutes ces variations du verbe sont dans leur compétence orale.
※ Lire l’encadré de définition.
Retrouver les remarques et les formulations faites dans le cours du travail.

Cahier p. 11

※ Lire l’encadré de définition. C’est le même que celui du manuel. Le compléter.


L’école ouvre à huit heures. L’école a ouvert à huit heures. L’école ouvrira à huit heures.
Je rentre en classe. Tu rentres en classe. Ils rentrent en classe.

 L’autobus approche de notre arrêt. Nous attendons l’ouverture des portes.


À l’arrière du bus, je retrouve des camarades de ma classe.
Ils sont déjà dans le bus. En effet, ils habitent plus loin de l’école que moi.
Devant le portail de l’école, des parents discutent.
Nous arrivons à l’école. Terminus, tout le monde descend !
 1. Attention, ce perroquet répète tout. Il répètera aussi tes vilains mots !
2. Jacques amuse ses copains dans le bus. Est-ce que le dentiste amusera Jacques, après l’école ?
3. Normalement, le bus arrivera à l’école dans dix minutes. Mais pour l’instant, il arrive dans un embouteillage !
4. Pendant le trajet, nous bavardons ensemble. En classe, nous ne bavarderons plus.
5. Vous aimez les singes acrobates ? Alors, vous aimerez ce spectacle de cirque !
 1. Il imite 2. Nous aimons 3. Il a 4. Je pense 5. Tu prendras
 1. – Madame, si vous souhaitez vous assoir, voici ma place.
– Merci mon garçon, avec plaisir.
2. – Bonjour Madame, que désirez-vous ?
– Bonjour. Eh bien, pour aujourd’hui, des poires bien mures.
3. – Oh, des coccinelles ! Au moins vingt, sur les rosiers ! Elles dévorent les pucerons. Merci, les coccinelles !
4. Cent cerfs-volants ! Quel spectacle ! Le ciel est bleu et multicolore en même temps !

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VOCABULAIRE L’ordre alphabétique (1) livre p. 16-17

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : revoir le principe général de rangement dans l’ordre alphabétique.


MATÉRIEL : les étiquettes des prénoms.

※ Activités préparatoires.
- Des élèves récitent l’alphabet : en entier, par morceaux, l’un prenant la suite d’un autre,
en ne commençant pas par le début.
LE PROBLÈME

- Demander aux élèves de situer des mots les uns par rapport aux autres à l’oral : perroquet vient-il
avant ou après épaule ? avant ou après vacances ? etc.
※ Lire les étiquettes du bandeau.
re
Correctif pour la 1 édition : il manque dans le bandeau la bulle de la directrice :
J’ai oublié la liste des élèves !
Rappeler que la liste des élèves est dans l’ordre alphabétique. Le vérifier avec la liste de la classe :
même si le maitre fait l’appel avec les prénoms, en fait il suit l’ordre alphabétique des noms de famille.
※ Poser le problème : comment range-t-on des mots dans l’ordre alphabétique ?

Mobiliser les procédures déjà disponibles


 Aide la directrice à faire l’appel…
Écris la liste des prénoms dans l’ordre alphabétique.
- Recherche par petits groupes. Les élèves présentent leur résultat et leurs procédures.
- Donner une procédure de contrôle. Travailler au tableau avec des étiquettes.
 Classer tous les noms selon leur première lettre : Arthur, Ariane – Zoé, Zouzou, Zora – Noah – Marin, Malo,
Margot – Blanche, Bazile – Satine, Sami – Lou, Lilas, Livio –Yves
 Ranger les blocs de mots dans l’ordre alphabétique : Arthur, Ariane – Blanche, Bazile – Lou, Lilas, Livio –
Marin, Malo, Margot – Noah – Satine, Sami –Yves – Zoé, Zouzou, Zora
 Ranger les mots dans chaque bloc. Comparer Ariane et Arthur. Les deux premières lettres sont
les mêmes. Quelle lettre permet de décider de l’ordre alphabétique ? Etc.
Au tableau, réaliser à mesure la liste en mettant les noms les uns sous les autres.
Ariane – Arthur – Bazile – Blanche – Lilas – Livio – Lou – Malo – Margot – Marin – Noah – Sami – Satine
Yves – Zoé – Zora – Zouzou

Justifier un rangement donné par l’identification des procédures


 Dans chaque liste, les mots sont rangés dans l’ordre alphabétique. Explique le rangement.
JE RÉFLÉCHIS

1. Tous les mots commencent par une lettre différente. Les premières lettres sont rangées dans l’ordre
alphabétique. Le vérifier, particulièrement pour le milieu de l’alphabet dont l’ordre est souvent instable
chez les élèves.
2. Il y a quatre groupes de deux mots. Les groupes sont rangés dans l’ordre alphabétique
de leur première lettre. Dans chaque groupe, c’est la deuxième lettre qui donne l’ordre alphabétique :
i avant u, a avant e, etc.
3. Tous les mots commencent par mi. C’est la troisième lettre qui donne l’ordre alphabétique :
c avant e, e avant l, etc.
4. Il y a trois groupes de trois mots. Les groupes sont rangés dans l’ordre alphabétique de leur
première lettre. Dans chaque groupe, les trois mots commencent par les trois mêmes lettres :
rep, soi, vis. C’est la quatrième lettre qui donne l’ordre alphabétique : a avant o, o avant r, etc.
5. Il y a un groupe de 4 mots, un de 5 mots. Les deux groupes sont rangés dans l’ordre alphabétique
de leur première lettre. Dans chaque groupe, les quatre premières lettres sont identiques : cana, herb.
C’est la cinquième lettre qui donne l’ordre alphabétique : l avant p, p avant r. Pour canard et canari,
herbier et herbivore, il faut aller jusqu’à la sixième lettre.
 Explique pourquoi :
- Mettre les trois mots dans l’ordre alphabétique. Faire explicitement tout le raisonnement.
chimiste et chimpanzé ont leurs quatre premières lettres communes, c’est la cinquième lettre
qui donne l’ordre alphabétique : i avant p.
chimpanzé et chinchilla ont trois premières lettres communes, chi, c’est la quatrième qui donne
l’ordre alphabétique : m avant n.
Entourer la lettre qui donne l’ordre : chimiste – chimpanzé – chinchilla.
- Même travail pour école – écolier – écologie.

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 Ces mots se suivent sur la même page de dictionnaire. Explique le rangement.


- Constater que les cinq mots qui viennent après fourmi commencent par fourmi.
Rassembler les mots deux par deux. Entourer la lettre qui permet le rangement.
 fourmi et fourmilier. C’est la septième lettre : l vient après i dans l’ordre alphabétique.
 fourmilier et fourmilière. C’est la onzième lettre : le e est ajouté à la fin du mot.
 fourmilière et fourmillement. C’est la huitième lettre : l vient après i dans l’ordre alphabétique.
 fourmillement et fourmiller. C’est la dixième lettre : r vient après m dans l’ordre alphabétique.
 fourmiller et fournaise. C’est la cinquième lettre : n vient après m dans l’ordre alphabétique.
 fournaise et fourneau. C’est la sixième lettre : e vient après a dans l’ordre alphabétique.
 fourneau et fournir. C’est la sixième lettre : i vient après e dans l’ordre alphabétique.
 Ces mots en désordre sont sur la même page de dictionnaire. Range-les.
- Constater qu’ils commencent tous par tam.
JE RÉFLÉCHIS

- Constituer des groupes à partir de la quatrième lettre et les ranger par ordre alphabétique.
- Ranger ensuite chaque groupe :
 tamaris tamanoir ont quatre lettres communes, la cinquième donne l’ordre alphabétique : tamanoir
tamaris.
 tambour tambourin ont sept lettres communes. La huitième donne l’ordre alphabétique : tambourin
vient après tambour.
tambourin et tambouriner ont neuf lettres communes. La dixième donne l’ordre alphabétique :
tambourin tambouriner.
 tamis
 tampon tamponner : même raisonnement.
- Établir la liste : tamaris tamanoir tambour tambourin tambouriner tamis tampon tamponner
 Écris ce que tu as compris.
Récapituler et écrire.
Pour ranger dans l’ordre alphabétique, je regarde d’abord la première lettre.
Quand la première lettre est la même, la deuxième donne l’ordre alphabétique.
Quand la deuxième lettre est la même, la troisième donne l’ordre alphabétique.
Quand la troisième lettre est la même, la quatrième donne l’ordre alphabétique.
Et ainsi de suite.

※ Exercices 1 à 3.  Vous vous entrainez à ranger dans l’ordre alphabétique.  


Ex 1.  bondir – ile – nougat – ordre – pigeon – soif – unité
 car – chien – cirque – cloche – coin – crier – cube  fleur – forme – frisson – idée – image – instant – isoler
 deux – cinq – quatre – sept – six – trois – un  dix – douze – onze – quatorze – quinze – seize – treize
Ex 2.  distant – loin – près – proche – voisin  faible – faiblesse – force – fortement
 blanc – blé – bleu – blond  dans – derrière – dessus – devant
 géant – gigantesque – grand – gros
Ex 3.  chardon – chicorée – chou – ciboulette  laiterie – laitue – laurier – lavande
 van – véhicule – vélo – voiture  Fabian – Fabien – Fabio – Fabrice
 pigeon – pingouin – pinson – pintade
※ Exercices 4 et 5.  Vous vous entrainez à repérer la place d’un mot dans l’ordre alphabétique.  
JE M’ENTRAINE

Ex 4. encaisser – encercler – encrasser – encrer peloton – pelouse – peluche – pelure


recevoir – recueillir – reculer – récupérer dragon – drainage – drapeau – draperie
brioche – broche – brochet – broncher
Ex 5. plume – pluriel – plus – plutôt brave – bravo – bricoler – bricolage
rassurer – ressentir – restaurant – rester voisin – voiture – voix – vol
caramel – crabe – crème – crier
Mise en commun. Justifier tous les placements : formuler le raisonnement.
※ Exercice 6.  Vous vous entrainez à chercher rapidement dans le dictionnaire.  
1. Les lettres A et S sont marquées par le bleu, la lettre I par le violet.
2. La largeur de la couleur dépend du nombre de mots qui commencent par cette lettre. Le vérifier
dans les dictionnaires : combien de pages pour les lettres A, O, J, P etc. ?
3. Très peu de mots commencent par la lettre K.
4. Je récite l’alphabet en suivant les couleurs.
5. Pour le mot trial, je cherche vers la fin une couleur large.
6. cobra : au début, la troisième couleur, c’est plus épaisse de toutes.
zoom : c’est la dernière lettre de l’alphabet.
jais : c’est vers le milieu, une couleur peu épaisse. Je récite l’alphabet en suivant les couleurs.

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ORTHOGRAPHE Écrire le son /s/ et le son /z/ livre p. 18

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : réviser les graphies des sons /s/ et /z/ et leurs contextes d’emploi.
MATÉRIEL : le tableau de l’activité 3a de la situation JE RÉFLÉCHIS.

※ Lire les bulles du bandeau.


- Observer les bulles. Qui parle ? Deux interlocuteurs que l’on ne voit pas.
- Donc lire les bulles à deux. Plusieurs duos lisent, les autres écoutent : quels sons se répètent ?
- Lire à nouveau en insistant sur l’articulation.
Des élèves peuvent présenter une difficulté articulatoire type zozotement. Ces difficultés
LE PROBLÈME

ne les empêchent pas d’entendre correctement les sons.


- Relever au tableau les mots qui contiennent le son /s/ :
cette, trace, sur, terrasse, qu’est-ce, c’est, ça, ce, minuscule, escargot, sorti, averse, attention.
- Entourer les lettres qui écrivent le son.
cette, trace, sur, terrasse, qu’est-ce, c’est, ça, ce, minuscule, escargot, sorti, averse, attention
- Faire le même travail pour le son /z/ : luisante, zigzag, écraser.
※ Poser le problème : il y a plusieurs écritures pour chaque son, et la lettre s sert à écrire les deux
sons. Comment choisit-on l’écriture correcte ?
Si un élève remarque qu’il y a des s que l’on n’entend pas, confirmer et indiquer que l’on
ne s’intéresse ici qu’à l’écriture des sons /s/ et /z/.

 Prononce les mots. Classe-les dans le tableau.


Insister sur l’articulation : prolonger les sons /s/ et /z/.
J’entends /s/ J’entends /z/
discussion – conversation – sens – possible – dix gaz – musique – curiosité – zéro – présent
remplacer – garçon – science – soixante voisin – bizarre – choisir – résultat
direction – descendre – façade – certain
 Dans les mots de la première colonne, entoure les écritures du son /s/. Voir ci-dessus.
Reprendre le travail de prononciation en articulant bien les mots en syllabes.
 a. Classe à nouveau les mots en fonction de l’écriture du son. Écris les têtes de colonnes.
s ss t x c ç sc
discussion discussion conversation dix remplacer garçon science
conversation possible direction soixante science façade descendre
sens dessus condition six certain français scène
soixante initiale commencer leçon piscine
JE RÉFLÉCHIS

six patient policier ascenseur


triste mince
ascenseur ancien
spécial citrouille
spécial
b. Ajoute ces mots à ton classement. Voir les mots en italique dans le tableau.
 Compare les mots qui s’écrivent avec s et ceux qui s’écrivent avec ss.
Quelles lettres entourent la lettre s ? Quelles lettres entourent les lettres ss ?
- Encadrer les lettres qui entourent la cible. Les catégoriser : voyelle ou consonne.
- Catégoriser les observations :
 Lorsque /s/ s’écrit avec un seul s, la lettre est toujours entourée d’une voyelle et d’une consonne.
Quelquefois la voyelle précède le s, quelquefois elle le suit.
 Lorsque /s/ s’écrit avec ss, les lettres s sont toujours entourées de deux voyelles.
 Compare les mots qui s’écrivent avec c et ceux qui s’écrivent avec ç.
Quelles lettres entourent la lettre c ? Quelles lettres entourent la lettre ç ?
Catégoriser les observations :
 Lorsque le son /s/ s’écrit avec c, la lettre est précédée d’une voyelle ou d’une consonne,
et est toujours suivie de e ou de i.
 Lorsque le son /s/ s’écrit avec ç, la lettre est précédée d’une voyelle ou d’une consonne,
et est toujours suivie de a ou de o.

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 a. Dans les mots de la deuxième colonne de l’activité , entoure les écritures du son /z/.
Classe à nouveau les mots en fonction de l’écriture du son. Écris les têtes de colonnes.
JE RÉFLÉCHIS

s z
musique – curiosité – présent – voisin – choisir – résultat gaz –– zéro – bizarre
président – occasion – visible – ruse – raisonnable bazar – zèbre – zone
b. Ajoute ces mots à ton classement. Voir les mots en italique dans le tableau.
 Observe les mots dans lesquels le son /z/ s’écrit avec la lettre s.
Quelles lettres entourent la lettre s ?
Encadrer les lettres qui entourent la cible. Les catégoriser : toujours des voyelles.
Lorsque /z/ s’écrit avec s, la lettre est toujours placée entre deux voyelles.
※ Lire l’encadré de définition.
Retrouver le travail fait et insister sur les points suivants :
 Pour l’écriture du son /s/ : trois écritures plus rares, absentes de la situation d’apprentissage :
- s entre deux consonnes, comme dans instrument, construire, gangster, perspective.
- c devant y et u comme dans cygne, recyclage, cyclone, déçu, reçu.
 Il y a d’autres écritures rares : sc et x pour le son /s/ ; z pour le son /z/.
 Il n'y a pas de règle pour savoir comment écrire les sons. On peut s’aider des familles de mots.

※ Exercice 1. Vous récapitulez ce que vous savez de la lettre s pour décider si vous devez écrire s ou ss.
La lettre s écrit le son  /s/  entre deux consonnes, entre une voyelle et une consonne, entre une consonne
et une voyelle.
La lettre s écrit le son  /z/  entre deux voyelles.
Pour écrire le son /s/ entre deux voyelles, il faut ss.    
※ Exercices 2 et 3. Vous vous entrainez à décider en observant les lettres qui entourent l’emplacement
du son  /s/.    
Ex 2. 1. assez – dessus – presque – aussitôt – souvent - surtout – ensuite
2. suivant – puissant – juste – impossible – nécessaire – immense – passé – sérieux
3. la course – le sommet – l’espoir – une expression – la naissance – une réponse – une question
la jeunesse – la poussière
4. rester – pousser – observer – traverser – passer – installer – rassurer – respirer – disparaitre
ressembler – assister
Ex 3. 1. un commerce, un commerçant, une commerçante.
2. se balancer, une balançoire.
JE M’ENTRAINE

3. un glaçon, glace
4. déçu, cirque, décevants.
5. un médecin remplaçant, remplacer, celui, les vacances.
Mise en commun. Dans ces familles de mots, le son /s/ s’écrit toujours avec la lettre c.
Mais il faut parfois ajouter une cédille (ç) quand le c est devant a, o ou u.
※ Exercice 4. Vous vous entrainez à écrire quelques mots que nous utilisons souvent.
un dictionnaire – une définition la ponctuation – une lettre initiale une rédaction – une observation
une opération – une addition une soustraction – une multiplication
Mise en commun. Quels sont les mots que les élèves savaient déjà écrire ?
※ Exercice 5. Vous vous entrainez à écrire en lettres des nombres qui contiennent le son  /s/.
soixante, soixante-dix, six-cent-soixante-six, sept-cent-soixante-dix-sept
Mise en commun. Règle de l’orthographe rectifiée n°6 : les numéraux composés
sont systématiquement reliés par des traits d’union.
※ Exercice 6. Vous vous entrainez à reconnaitre différentes écritures du son /s/ dans un même mot.
un espace – la société – le service – la distance – l’absence – la souffrance
※ Exercices 7 et 8. Vous vous entrainez à distinguer les sons codés par la lettre s.
Dans le corrigé, le son /s/ est encadré, le son /z/ est surligné en bleu.
Ex 7. une course – la curiosité – un discours – distinguer – écraser – ensemble – un geste – hésiter
un mensonge – une occasion – le paysage – un trésor – l’usage
Ex 8. résister – supposer – saisir – disposer – un désastre – une surprise – le désespoir
Mise en commun. Retrouver la règle apprise. La reformuler pour chaque mot.

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RÉDACTION Écrire un dialogue pour une BD livre p. 20

Travail oral.
– Laisser du temps pour prendre connaissance de la planche.
Discuter. Où et quand se passe cette histoire ? Qui sont les personnages ?
Un château dans la campagne, entouré d’un fossé plein d’eau : il y a une reine, un chevalier, et un autre
homme, vieux, grand et gros, sans armure. Ils font penser à des personnages du Moyen Âge.
Dans la première vignette, un quatrième personnage, sans doute de la même époque lui aussi.
Mais il y a aussi un dragon.
Ce n’est pas véritablement une époque historique donc c’est une histoire amusante avec des personnages
de conte.
– Les élèves imaginent une histoire. Ils devront la présenter à leurs camarades.
– Présentation des histoires à la classe.
Discuter : l’histoire présentée correspond-elle bien aux images ?
– À partir des récits imaginés, les élèves jouent les scènes vignette par vignette.
Deux groupes de trois élèves jouent la scène de la première vignette. Noter ce qu’ils disent au tableau.
Même travail pour les vignettes suivantes, avec d’autres groupes, de deux élèves.
Il s’agit de fournir aux élèves des ressources écrites entre lesquelles ils pourront choisir ou sur lesquelles
ils s’appuieront pour rédiger leurs dialogues personnels.
– Travail individuel.
Avant de commencer à écrire :
- observer la taille des bulles : le texte doit être bref.
- rappeler les connaissances sur la phrase et la ponctuation.

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PARLER POUR… Présenter livre p. 21

※ Observer le support.
Retrouver les personnages de la pièce.
※ Lire la consigne.
Tous les personnages doivent être attribués (choix des élèves ou de l’enseignant).
※ Lire le guide de prise de parole
Laisser un temps de préparation : les élèves observent leur personnage sur les dessins et le recherchent
dans le texte.
Dans certains cas, ils n’ont pas du tout d’indices sur le personnage. Mais ils doivent toujours vérifier
qu’ils ont pu assister à l’événement dont ils parlent.

On peut utiliser cette situation de deux autres façons pour varier les prises de parole :
 Les élèves posent des questions à l’un d’eux (Comment t’appelles-tu ? Est-ce que tu as des frères ? Etc.).
 Les élèves dialoguent, par groupes de deux ou trois, comme s’ils faisaient connaissance dans la cour.

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ÉCOUTE ACTIVE J’écoute et je comprends cahier p. 4

 Les phrases que tu entends parlent-elles du passé ? du présent ? du futur ? Coche les bonnes cases.
Objectif : Vous allez vous entrainer à reconnaitre à l’oral si une phrase parle du passé, du présent ou du futur.  
Lire et reformuler la consigne. Observer le tableau. Donner une première écoute pour prendre
connaissance des énoncés.
1. C’est la rentrée.
2. Est-ce que tu as mis ta trousse dans ton cartable ?
3. Nous serons peut-être dans la classe de Marie…
4. Mathieu a posé ses affaires contre le mur.
5. Les élèves se rangent devant la porte de la classe.
6. Pour aller au gymnase, vous n’oublierez pas vos chaussures de sport.
7. Par les fenêtres de la classe, on voyait le nid de la pie au sommet de l’arbre.
8. Le directeur réunira les parents mardi soir.
9. Les livres neufs sentent bon.
10. Tous les élèves écrivent leur nom sur la première page de leur cahier du jour.
11. Ce soir, à la maison, ils couvriront leurs livres.
12. Après l’appel, le maitre présente l’emploi du temps de la matinée.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
passé x x x
présent x x x x x
futur x x x x
 Écoute les mots. Coche si tu entends le son /s / comme au début de salut ou le son /z /
comme au début de Zouzou. Attention : tu peux parfois entendre les deux sons dans le même mot.
Objectif : Vous allez vous entrainer à distinguer des sons proches.
Donner une première écoute pour prendre connaissance des mots. Puis deux écoutes (une pour noter,
une pour vérifier), ou plus si nécessaire.
Mise en commun : donner une dernière écoute. Les élèves répètent les mots.
Vérifier l’exactitude de la prononciation (/s/-/z/).
1. l’organisation – 2. le tennis – 3. une bêtise – 4. treize – 5. un cactus – 6. un passager
7. une vision – 8. une tresse – 9. douze – 10. une surprise – 11. assurément – 12. douce
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
salut x x x x x x x
Zouzou x x x x x x
 Écoute Zouzou. Entoure les mots qu’il déforme.
Objectif : Vous allez vous entrainer à contrôler la correspondance entre ce que vous lisez et ce que vous entendez.
Bonjour, Monsieur Bibisse. Vous êtes le constructeur Bonjour, Monsieur Bibisse. Vous êtes le conducteur du bus ?
du bus ? Je suis en retard ce matin parce que j’ai Je suis en retard ce matin parce que j’ai traversé tout le
traversé tout le système rectangulaire à bord de ma système solaire à bord de ma soucoupe volante. Je viens sur la
soucoupe collante. Je viens sur la Terre pour aller à Terre pour aller à l’école. J’habite sur une planète ni trop
l’école. J’habite sur une planète ni trop chaude ni trop chaude ni trop froide. Chez moi, le soleil brille toute la
étroite. Chez moi, le sommeil brille toute la journée. Il journée. Il n’y a jamais de nuit, ni de pluie. Tous les habitants
n’y a jamais de pluie, ni de nuit. Tous les habitants sont
sont gais et passent leur temps à chanter des chansons. Est-ce
coquets et passent leur temps à planter des buissons.
que vous voulez que je vous chante une chanson ?
Est-ce que vous voulez que je vous plante un buisson ?
 Écoute puis réponds aux questions.
Objectif : Bien comprendre un texte, c’est aussi comprendre ce qui n’est pas dit. Vous allez vous entrainer à le faire.
Présenter l’activité. Vous écoutez, vous faites un film dans votre tête. La réponse aux questions
n’est pas donnée par le texte. C’est vous qui la construisez dans votre tête.
a. Éléna se réveille en sursaut. Elle est couchée en travers de son lit, les jambes entortillées dans sa couverture.
Son oreiller est par terre. Son cœur bat à toute vitesse. Elle tremble. Elle transpire.
Que s’est-il passé ? Élena a fait un cauchemar.
b. Timothée est à genoux dans l’allée. Il ramasse sa gomme et ses crayons qui ont roulé sous les tables.
Où est-on ? En classe. Que s’est-il passé ? Timothée a fait tomber sa gomme et ses crayons (a renversé sa trousse).
c. L’eau s’étalait sur la table, entourait les assiettes comme des iles, se transformait en petits ruisseaux qui
coulaient sur les genoux. Clara essayait d’arrêter cette inondation avec sa serviette en papier.
Où est-on ? À table, à la cantine (au restaurant, à la maison…).
Que s’est-il passé ? Clara a renversé son verre (ou la carafe d’eau, ou le verre de son voisin…).
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ORAL Je parle de moi cahier p. 5

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : s’approprier les outils langagiers, les codes et les attitudes
de la communication orale dans la vie quotidienne : parler de soi.

Pas de mini dialogue ni de données lexicales dans cette unité.


Les élèves parlent de ce qu’ils connaissent bien. Les enseignants observent comment les élèves prennent
la parole et les éventuelles difficultés.

On peut conduire l’activité de différentes façons :


- avec la consigne du cahier, en répartissant les prises de parole sur plusieurs jours (quelques minutes d’oral
tous les jours).
- en demandant à chaque élève de choisir une ou deux cases pour que tous prennent la parole pendant
la même séance. On peut répéter cette activité plusieurs fois.
- en choisissant une case par séance, la même pour tous, de sorte que tous les élèves prennent la parole
sur le même thème.
Dans tous les cas, laisser du temps de préparation et inviter les élèves à écrire quelques mots pour préparer
leur prise de parole.

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ÉCRIRE POUR APPRENDRE Écrire une légende (1) cahier p. 6

OBJECTIF : Dans vos manuels, dans les encyclopédies, dans les livres documentaires, il y a souvent des illustrations
accompagnées de légendes.
Pour apprendre à bien faire le lien entre le texte et l’illustration, vous allez reporter les informations du texte
sur l’illustration.
Si possible, reproduire le dessin au tableau, ou le projeter.  
※ Lecture du texte.
Compréhension. Travail oral collectif.
- Le texte présente la liste des différentes parties d’une scène de théâtre et les définit.
- Faire le lien entre chaque définition et le dessin.
  Remarquer le double sens du mot scène : l’ensemble de la construction (le dessin représente une scène
de théâtre) et l’espace où les acteurs jouent.
  Distinguer les différents rideaux. Le rideau d’avant-scène est formé de deux parties qui, dépliées,
se rejoignent pour fermer la scène. C’est un seul rideau en deux parties.
Il sépare la scène de l’avant-scène.
  Distinguer la rampe, au sol, et les projecteurs au plafond.
  Réfléchir sur les coulisses : on est dans la position du spectateur, on ne les voit pas. Mais on sait
où elles sont. De part et d’autre du côté de la scène : combien de fois écrira-t-on le mot coulisses ?
  Le côté cour et le côté jardin ne se voient pas sur le dessin : ce sont des directions de l’espace,
comme à droite et à gauche.
※ La légende.
- À quoi va servir cette légende ? Elle permet de bien se représenter l’espace. On mémorise mieux les mots
quand on les voit associés aux parties de l’espace qu’ils désignent.
- Observer le dessin et relire la consigne. Il faut s’organiser avant d’écrire. Pour que la légende soit facile
à lire et à comprendre, le nom doit être le plus près possible de la partie qu’il désigne.
Le côté cour et le côté jardin qui sont des parties de l’espace ne seront pas reliées à la scène par des flèches.
Travail individuel.

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À HAUTE VOIX Utiliser la ponctuation pour bien lire cahier p. 7

OBJECTIF : Préparer la lecture d’un texte à haute voix : repérer la ponctuation et les limites de la phrase.
Associer la ponctuation et l’intonation.

 a. Entoure les ponctuations des phrases.


E.T. l’extraterrestre
Ce film de Steven Spielberg commence au milieu de la nuit, dans la clairière d’une forêt,
aux environs de Los Angeles. Des extraterrestres atterrissent pour une mission d’exploration botanique.
Mais ils sont vite repérés par des militaires et ils doivent s’envoler précipitamment. Ils laissent sur la Terre
l’un des leurs qui s’est trop éloigné de la soucoupe. Comment échapper aux militaires qui le poursuivent ?
Le petit extraterrestre, apeuré, se dirige vers la ville. Une maison, un jardin avec une cabane !
Voilà un endroit où se réfugier !
Dans la maison vivent une maman et ses trois enfants. Elliott, un jeune garçon de 10 ans,
découvre l’extraterrestre, l’accueille dans sa chambre et lui construit un abri dans son armoire.
Avec son grand frère Michaël et sa sœur Gertie, ils feront tout pour garder secrète la présence
de leur ami qu’ils appellent E.T.. Mais E.T. veut retourner chez lui… Y parviendra-t-il ?
b. Tu vas lire ce texte à haute voix de quatre façons différentes.
– Lis seulement les mots qui commencent par une majuscule.
Objectif : Vous allez apprendre à observer rapidement un texte pour repérer les majuscules.    
Vérifier que les élèves lisent bien aussi les noms propres.
– Lis le premier et le dernier mot de chaque phrase.
Objectif : Vous avez lu tous les mots qui commencent par une majuscule. Vous avez remarqué que tous
ne commencent pas une phrase. Il y a aussi des noms propres. Pour bien voir l’unité d’une phrase, vous allez
vous entrainer à repérer les limites de la phrase.    
Valider la lecture pour chaque phrase.
Reprendre cette activité à plusieurs reprises pour s’entrainer à voir de plus en plus rapidement l’empan
des phrases.
– Lis entièrement une phrase sur deux.
Objectif : Vous vérifiez que vous repérez bien les limites de la phrase.
Si la première lecture des phrases est hésitante ou hachée :
- demander à l’élève de lire à nouveau le premier et le dernier mot.
- l’informer que la phrase doit être lue comme quand on parle.
- recommencer pour obtenir la fluidité.
– Lis le texte entièrement.
Laisser un temps de préparation : les élèves lisent le texte silencieusement.
Puis lecture à haute voix.
 a. Associe chaque phrase à l’intention de celui qui la prononce.
Objectif : Vous allez vous entrainer à bien faire entendre ce que la ponctuation exprime.
Rappeler ce que l’on sait des différentes ponctuations (encadré de la leçon de grammaire de l’unité).
Vous êtes prêts ?   Je suis un peu énervée. J’attends depuis longtemps.
Vous êtes prêts !   Je constate.
Vous êtes prêts.   Je veux savoir si tout le monde est prêt.
b. Pour t’aider à bien exprimer la ponctuation, choisis le mot pour compléter la phrase.
Présenter l’activité : souvent quand on veut exprimer quelque chose, on ne se contente pas de l’intonation.
On ajoute des mots pour être bien compris.
Discuter sur l’utilisation des deux mots proposés : quel mot utiliserait-on pour faire comprendre qu’on attend
depuis longtemps ?
Enfin, vous êtes prêts ! Bien, vous êtes prêts.
c. Pour bien lire la phrase, écris ton intention quand tu la prononces.
Puis ajoute un mot ou une expression en début de phrase.
Discuter les propositions. Valider tout ce qu’il est possible de dire de façon cohérente avec le sens introduit
par la ponctuation.
C’est… C’est bien… Quoi… Vous avez vu… un extraterrestre, un vrai ? Etc.
Oh… Enfin… Ah… Attention… Tiens… Chut… un extraterrestre, un vrai ! Etc.
Voilà… C’est bien… un extraterrestre, un vrai.

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d. Fais le travail dans ta tête et lis les phrases.


Observer le support : ce sont trois fois les mêmes phrases, ponctuées de façons différentes.
Sur les deux premières lignes, il y a quatre phrases.
Sur la troisième ligne, il y a une seule phrase. Il faudra bien faire entendre son unité.
Laisser un temps de préparation.
Les élèves proposent leur lecture.
Discuter : entend-on bien la différence de ponctuation ? d’intention ?
Lire en bas de page le conseil de la coccinelle. Il permettra de se rappeler le travail fait.

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POÉSIE Le cheval chante cahier p. 9

※ Écoute du texte enregistré sur CD ou lecture orale par le maitre, livre fermé.
- Inviter les élèves à écouter les yeux fermés pour bien ressentir ce que le poète veut dire.
- Échange oral : de quoi le poète parle-t-il ? Qu’est-ce qui nous a marqués en entendant ce poème ?
Quels sont les mots qu’on a retenus ? Qu’a-t-on ressenti ?
※ Donner une seconde écoute, livre ouvert, en suivant le texte.
Puis lecture silencieuse des élèves.
Remarquer que le tableau de Chagall a deux titres.
※ Discuter pour répondre aux questions.
 Observe ce poème : comment vois-tu que c’est un dialogue ?
– Rappeler
- ce qu’est un dialogue : une succession de prises de paroles entre deux interlocuteurs.
- les marques du dialogue : chaque prise de parole est introduite par un tiret de dialogue.
– Compter le nombre de prises de parole dans ce poème : 6.
Qui parle ?
Il n’y a aucun nom. Seul repère : l’un des interlocuteurs s’adresse à l’autre en lui disant mon enfant.
On peut supposer qu’il s’agit d’un adulte.
Quel adulte ? Y réfléchir à partir de ce qu’il dit : il parle des mots. C’est quelqu’un qui conseille de jouer avec
les mots, et qui dit ce que c’est que vivre avec les mots. C’est donc le poète qui parle. À quel enfant ?
À chaque enfant lecteur de ce poème.
Comment le poème est-il construit ?
– Rechercher des régularités de construction.
- Les différentes prises de parole délimitent des strophes : 4 vers pour les productions de l’enfant,
2 ou 3 vers pour les réponses du poète.
- C’est un poème sans rimes.
– Comparer les prises de parole de l’enfant et du poète.
Il y a un rythme régulier dans les vers de l’enfant : chaque vers comporte 4 ou 5 syllabes (pieds).
Les vers du poète sont plus irréguliers. Ils ressemblent plus au langage courant.
Un seul vers de l’enfant est plus long : La fourchette a des oreilles.
 Que fait l’enfant qui devient poète ?
Devenir poète, c’est jouer avec les mots. Que fait l’enfant ici ?
- Étudier les vers dits par l’enfant. Qu’est-ce qui les caractérise ?
Ils ont tous un trait en commun : l’enfant joue à faire se rencontrer des mots qui ne vont pas ensemble,
à dire quelque chose qui n’existe pas, qui est bizarre, mais qui fait imaginer, rêver ou rire quand on le lit.
Quand on lit ou on entend Le cheval hennit, c’est normal, c’est le cri du cheval, on n’imagine rien.
Mais on peut imaginer un cheval qui chante : où est-il ? Pourquoi chante-t-il ? Quelle chanson chante-t-il ?
Chante-t-il juste ou faux ? A-t-il un public ? En cherchant une réponse à toutes ces questions, on pourrait
écrire une histoire.
- Les deux premières strophes de l’enfant ont un univers : les animaux et leurs cris, les qualités des objets,
présentées par des adjectifs (rond, chaud, bleu) ou par un verbe (voyage). Là encore, les mots ne vont pas
ensemble. C’est évident pour le triangle, la neige et le soleil. C’est vrai aussi pour la maison : une maison
est installée fermement dans le sol, on la quitte pour voyager. Ou alors ce n’est plus une maison mais
une caravane.
- La troisième strophe commence de la même façon : imaginer un poisson qui plane comme un aigle (et si
on dessinait un poisson–aigle ?), une baleine qui court comme une gazelle. Mais, tout à coup, comme le dira
le poète à l’enfant, les mots mordent, ils ne se laissent plus commander par l’enfant, ils s’imposent,
ils viennent tout seuls : La fourchette a des oreilles. Le train se gratte.
Les mots s’entrainent les uns les autres. La fourchette a des dents, alors, pourquoi pas des oreilles ?
Et si le bruit du train qui passe (tch, tch…) faisait penser au bruit du chien qui se gratte (scratch, scratch…) ?
Que fait le peintre Marc Chagall ?
- Il fait lui aussi exister quelque chose d’impossible : deux lunes dans le ciel ; une tour Eiffel bonhomme,
avec des chaussures, debout sur le dos d’un âne ; l’âne chaussé de chaussures et de chaussettes ;
il n’avance pas sur le sol mais au-dessus, il vole, ses pattes sont au-dessus de la palissade verte
du premier plan.
- D’autres aspects du tableau sont improbables mais pas absolument impossibles : le lit dans la rue ; le coq
sur la croupe de l’âne.
- Observer la grande ombre bleue marine qui enveloppe l’âne et la tour Eiffel : on dirait un gigantesque
oiseau, ailes déployées, inquiétant. Il entre en contradiction avec l’aspect joyeux et insouciant de la scène.
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 Comment comprends-tu la dernière phrase du poème ?


Le poète dit à l’enfant Je t’avais prévenu :
maintenant les mots te mordent.
Plusieurs questions peuvent se poser :
 Est-ce vrai qu’il l’avait prévenu de quelque chose ? Non. Il l’avait encouragé à jouer avec les mots,
amicaux et généreux. Rien ne disait qu’ils pouvaient mordre. Cette dernière strophe est donc
en contradiction avec ce qui précède, elle est impossible à déduire de ce qui avait été dit.
Cette contradiction est-elle dans l’esprit du poème ? Est-elle en accord avec le premier encouragement
du poète : jouer avec les mots ? Oui, dans tout ce poème, les mots sont en contradiction les uns avec
les autres.
 Est-ce vrai que maintenant les mots mordent ? Reprendre l’analyse des deux derniers vers de la troisième
e
strophe dite par l’enfant, la 5 du poème : les mots n’obéissent plus à l’enfant.
L’univers se dérègle, il n'y a plus de thème commun aux quatre vers de cette strophe, et les deux derniers
vers évoquent des choses piquantes : la fourchette et se gratter.
 Continue le poème. Invente une strophe de quatre vers et sa conclusion.
Travail individuel.
Si l’écriture de la conclusion parait difficile, elle peut être donnée par l’enseignant, par exemple :
Bravo mon enfant :
Tu es devenu poète.

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Matériel Unité 1
Vocabulaire, page 16, JE RÉFLÉCHIS

Ariane Zouzou Sami

Yves Arthur Zoé

Noah Lilas Blanche

Zora Margot Bazile

Satine Malo Livio

Marin Lou

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Matériel Unité 1
Orthographe, page 18, JE RÉFLÉCHIS

s ____ ____ ____ ____ ____ ____

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