DM10 Correction
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19
2018-2019
Devoir à la maison n◦ 9
CORRECTION
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Exercice
1. (a) Par définition, pour tout y ∈ Im u, il existe x ∈ E tel que y = u(x).
Puis pour ce x, il existe un couple (x1 , x2 ) ∈ E 0 × Ker u tel que x = x1 + x2 .
On a alors y = u(x) = u(x1 ) + u(x2 ) = u(x1 ) + 0.
Ainsi, ũ est surjective de E 0 sur Im u.
Par ailleurs, si xKer ũ, alors ũ(x) = u(x) = 0, donc x ∈ E 0 ∩ Ker u = {0}.
Donc x = 0 et ũ est injective.
Enfin, comme u, ũ est linéaire.
(b) Soit y ∈ F .
Par supplémentarité : il existe un unique couple (y1 , y 0 ) ∈ Im u × F 0 tel que y = y1 + y 0 .
Ensuite, par surjectivité de ũ, il existe x0 ∈ E 0 tel que y1 = ũ(x0 ) = u(x0 ).
Donc, on a prouvé l’existence du couple (x0 , y 0 ) ∈ E 0 × F 0 recherché.
Si y = u(a0 ) + b0 = u(x0 ) + y 0 . Alors b0 − y 0 = u(x0 − a) ∈ Im u ∩ F 0 = {0}.
Donc b0 = y 0 , puis x0 − a0 ∈ Ker u ∩ E 0 = {0}.
Et ainsi, x0 = a0 .
par linéarité de u. Et donc par unicité de la décomposition : v(λy1 +λ2 y2 ) = λv(y1 )+λ2 v(y2 ).
v = u−1
Ker v = F 0
Par définition de v, Im v ⊂ E 0 .
Réciproquement, considérons x0 ∈ E 0 , puis y = u(x0 ) + 0, et donc v(y) = x0 . Donc x0 ∈ Im v.
Im v = E 0
Ker (u ◦ v) = Ker v = F 0 Im (u ◦ v) = Im u
Soit x ∈ Ker (v ◦ u), alors v(u(x)) = 0, donc u(x) = u(v(u(x))) = u(0) = 0. Donc x ∈ Ker u.
Réciproquement : si x ∈ Ker u, v(u(x)) = v(0) = 0, donc x ∈ Ker (v ◦ u) Soit y ∈
Im (v ◦ u), alors il existe x ∈ E tel que y = v(u(x)), donc y ∈ Im v.
Réciproquement : si y ∈ Im v, il existe x ∈ E tel que y = v(x),
puis y = (v ◦ u ◦ v)(x) = (v ◦ u)(v(x)). Donc y ∈ Im v ◦ u.
Ker (v ◦ u) = Ker u Im (v ◦ u) = Im v = E 0
(b) Puisqu’il s’agit de projecteurs ; pour chacun, l’image et le noyau sont supplémentaires dans
E et F respectivement :
Problème
A. Relation de récurrence
1. On fixe n > 3.
(a) On note AI∧J , la matrice obtenue en enlevant à la matrice A, toutes les lignes i ∈ I et toutes
les colonnes j ∈ J.
{n}∧{1}
Dn est une matrice triangulaire inférieure avec que des 1 sur la diagonale,
(b) On a
···
a1 1 0 0
.. ..
a2 a1 1 . .
Dn{n}∧{n} =
.. .. .. ..
= Dn−1
. . . . 0
.. .. ..
. . . 1
an−1 an−2 ··· ··· a1
det(Dn{n}∧{n} ) = ∆n−1
(c)
Pour la dernière ligne, le coefficient ak se trouve en colonne n − k + 1
On supprime alors la colonne n − k + 1,
{n}∧{n−k+1}
a1 1 0 ··· ··· ··· 0
a1 1 0 ··· ··· ··· 0
.. .. ..
a2 a1 . . . .. .. ..
. .
.. .. ..
..
a2 a1 .
. . . 1 0 .
.. .. .. ..
. .
..
..
. 1 0 .
an−k . a1 1 0 . ..
..
..
.. an−k . a1 0 0 .
=
an−k+1 . a1 1 0 .
.. .. ..
an−k+1 . 1 . . 0
.. .. .. .. ..
. . . .
. 0 .. .. ..
. .
.. .. . a1 0
.
. a1 1 0
..
.. .. a
n−1 ··· ak ··· . 1 0
an−1 ··· ak ak−1 ··· . . 1 an ··· ak+1 ak−1 ··· a1 1
an ··· ak+1 ak ak−1 ··· a2 a1
1 0 ··· 0
.. ..
Ak 0 a1 1 . .
det(Dn{n}∧{n−k+1} )
= où Ak = Dn−k et Ck = ..
Bk Ck .. ..
. . . 0
ak−1 ··· a1 1
n
X
pour tout n > 3, ∆n = (−1)h−1 ah ∆n−h .
h=1
3. ∆1 = a1 = a1 × 1 = a1 × ∆0 .
a1 1
∆2 = = a21 − a2 = a1 ∆1 − a2 ∆0
a2 a1
Donc la relation précédente est également vraie pour n = 1 et n = 2.
B. Détermination de ∆n
N
X n
X
Le DLN (f g)(0) est dk xk + o(xN ) où dk = bi ck−i .
k=0 i=0
2. Par composition, il faut et il suffit que 1 + x > 0.
(−1)k k!ak
3. On note Pk : pour tout x ∈ I, f (k) (x) = .
(1 + x)k+1/2
1 (−1)0 0!a0
— Pour tout x ∈ I, f (0) (x) = f (x) = √ = .
1+x (1 + x)0+1/2
Donc P0 est vraie.
— Soit k ∈ N. Supposons que Pk est vraie.
f (k) est dérivable sur I et pour tout x ∈ I :
f (k) (0)
bk = = (−1)k ak
k!
On a donc, pour tout n ∈ N∗
n
X n
X n
X n
X
dn = 0 = bk cn−k = b0 cn + bk cn−k =⇒ cn = (−bk )cn−k = (−1)k+1 ak cn−k
k=0 k=1 k=1 k=1
car b0 = f (0) = 1
n
X
Pour tout n ∈ N∗ , cn = (−1)k+1 ak cn−k .
k=1
5. Par récurrence forte, on a alors ∆n = cn , car ces deux suites vérifient la même relation de
récurrence et ont la même valent en 0.
1
6. Remarquons que pour tout x ∈ I, g 0 (x) = f (x).
2
1
Ainsi, par linéarité de la dérivation, g (k+1) = f (k) .
2
(2n)!
7. Ainsi, comme an = (2n n!)2 ,