Exo 22 Ev PDF
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Dans l’espace vectoriel E = R2 , on considère les vecteurs de la base canonique (e1 ,e2 ). Déterminer un endomor-
phisme u ∈ L(E) tel que Im(u) = Vect(u) = Vect(e1 + e2 ). Calculer u2 . Pouvait-on prévoir le résultat? A-t-on
E = Ker u ⊕ Im u?
Ex 2 Facile
u v
On considère trois K-ev E,F ,G et deux applications E −→ F −→ G telles que :
1. l’application u est linéaire et surjective ;
2. l’application vou est linéaire de E vers G.
Montrer que l’application v est linéaire.
Ex 3 Important, à faire
Soient trois K-e.v. E, F , G et deux applications linéaires f ∈ L(E,F ), g ∈ L(F,G). Montrer que :
a. Ker(gof ) = Ker f ⇐⇒ Ker g ∩ Im f = {0E } ;
b. Im(gof ) = Im g ⇐⇒ Ker g + Im f = F .
Ex 4 Important, à faire
Soit un K espace vectoriel E et deux endomorphismes (u,v) ∈ L(E)2 qui commutent : u ◦ v = v ◦ u.
a. On dit qu’un sev F est stable par un endomorphisme u si et seulement si ∀x ∈ F , u(x) ∈ F . Montrer que
F est stable par u si et seulement si u(F ) ⊂ F .
b. Montrer que Im u et Ker u sont stables par v,
c. Si l’on suppose de plus que E = Ker u ⊕ Ker v, montrer que Im u ⊂ Ker v et Im v ⊂ Ker u.
Ex 5 Difficile, classique
Soit un K-e.v. E et un endomorphisme u ∈ L(E) tel que ∀x ∈ E, le système de vecteurs (x,u(x)) est lié. Montrer
que l’application u est une homothétie.
Ex 6 Facile
Soit un K-ev E, un endomorphisme u ∈ L(E) et une partie A ⊂ E. Montrer que u(Vect(A)) = Vect(u(A)).
Ex 7 Facile
Soit un K-ev E, un endomorphisme u ∈ L(E) et un projecteur p de E. Montrer que les endomorphismes u et p
commutent si et seulement si les sous-espaces Im p et Ker p sont stables par l’endomorphisme u.
Ex 8 Important, à faire
Soit un projecteur p d’un K-e.v. E. Montrer que
∀λ ∈ K \ {0,1}, p − λ id ∈ GL(E)
Ex 10 Moyen
Soit un K-e.v. E et deux projecteurs p,q de E vérifiant poq = 0. On pose r = p + q − qop.
a. Montrer que r est un projecteur ;
b. Montrer que Ker r = Ker p ∩ Ker q ;
c. Montrer que Im r = Im p ⊕ Im q.
Indication : Interpréter la relation p ◦ q = 0 en fonction des images et noyaux de
p,q. Dans les démonstrations, on pourra utiliser le fait que si r est un projecteur, et
x ∈ E, x ∈ Im r ⇐⇒ r(x) = x.
Corrigé des exercices
Comme on veut que (e1 + e2 ) ∈ Ker(u), il faut que u(1,1) = (0,0) ce qui donne a + b = 0 et c + d = 0. Donc u
est de la forme :
R2 −→ R2
u:
(x,y) 7→ (a(x − y),c(x − y))
Donc si (x,y) ∈ R2 , u(x,y) = (x − y).(a,c). Pour avoir Im u = Vect(e1 + e2 ), il faut que (a,c) ∈ Vect(e1 + e2 ),
c’est à dire c = a. Posons par exemple
R2 −→ R2
u:
(x,y) 7→ (x − y,x − y)
c. Montrons que Im u ⊂ Ker v: Soit y ∈ Im u; ∃x ∈ E tel que y = u(x). Comme E = Ker u + Ker v,
∃(xu ,xv ) ∈ Ker u × Ker v tels que
x = xu + xv
Mais alors
v(y) = v u(xu + xv ) = v u(xv ) = v ◦ u(xv ) = u ◦ v(xv ) = u(0E ) = 0E
et donc y ∈ Ker v.
L’autre inclusion se prouve de la même façon.
Q 5 Par hypothèse, ∀x ∈ E, ∃λ(x) ∈ K tq u(x) = λ(x).x. Il faut montrer que l’application λ : E −→ K est constante.
Soient deux vecteurs non nuls (x,y) ∈ E 2 . Nous allons montrer que λ(x) = λ(y). Comme l’application u est
linéaire, on a u(x + y) = u(x) + u(y) et donc λ(x + y).(x + y) = λ(x).x + λ(y).y. Donc
λ(x + y) − λ(x) .x + λ(x + y) − λ(y) .y = 0E (1)
x = xp + xq
Alors
p ◦ q(x) = p q(xp ) + q(xq ) = p q(xp ) = q p(xp ) = q(0) = 0
donc x ∈ Ker(p ◦ q).
Montrons que Ker(p ◦ q) ⊂ Ker p + Ker q. Soit x ∈ Ker(p ◦ q). Posons xp = q(x) et xq = x − q(x). On a
bien x = xp + xq et
p(xp ) = p ◦ q(x) = 0 ⇒ xp ∈ Ker p
q x − q(x) = q(x) − q 2 (x) = q(x) − q(x) = 0 ⇒ xq ∈ Ker q
Q 10
a. Calculons