Mon Cahier Kilos Émotionnels Johanne Averdy
Mon Cahier Kilos Émotionnels Johanne Averdy
Mon Cahier Kilos Émotionnels Johanne Averdy
Éditions
Introduction
Chapitre 5
Bye bye mes kilos émotionnels !
Mon programme Happy Body
Carnet d’adresses
Remerciements
Bibliographie
Introduction
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Si vous avez ce cahier entre les mains, c’est sans doute parce que vous
avez remarqué que votre façon de manger reflétait votre état intérieur et vos
émotions : quand vous allez bien, vous mangez bien, et quand vous allez
mal, vous mangez mal ! Eh oui, dès que vous vous sentez triste, en colère,
seule, fatiguée ou stressée, une seule chose vous apaise : la nourriture. Tous
les aliments-doudou vous soulagent et vous réconfortent alors. Mais au fur
et à mesure des années, votre relation à la nourriture finit par avoir un
impact visible sur votre silhouette et surtout sur votre confiance en vous.
Les kilos émotionnels, vous les portez !
Alors, quelle est la solution ? Se remettre au régime ? Ah, les régimes, vous
les avez déjà tous essayés, sans succès ! À chaque fois c’est le même
scénario : vous vous privez, vous arrivez à peu près à vous contrôler, vous
perdez du poids, puis tôt ou tard vous craquez, vous culpabilisez, vous vous
mettez à tout dévorer, et en moins de temps qu’il ne vous faut pour dire le
mot « chocolat », vous avez repris tout le poids perdu (et même plus !)
Si vous souhaitez vous sentir de nouveau légère, bien dans votre peau et
épanouie dans votre corps, la clé n’est pas d’être « plus motivée » ni de
« résister » davantage aux tentations alimentaires. Au contraire, vous avez
besoin de désamorcer vos tensions intérieures et d’identifier les vraies
raisons qui vous poussent vers la nourriture à la moindre contrariété…
Ce cahier va vous montrer pas à pas comment renouer avec vos sensations
alimentaires, dompter les émotions qui vous poussent à trop manger et
remettre la nourriture à sa place, à savoir une place secondaire dans votre
vie. La bonne nouvelle, c’est que cette approche ne demande ni motivation
ni efforts extrêmes. Vous avez simplement besoin de mobiliser votre
curiosité et votre sens de l’observation. Oui, pour vous libérer de vos kilos
émotionnels, vous allez mener l’enquête et découvrir qui vous êtes, quels
sont vos vrais besoins et comment les combler de façon satisfaisante !
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Notre façon de manger en dit long sur notre personnalité et sur notre
sensibilité. Utilisez-vous la nourriture pour retrouver le contrôle,
décompresser ou anesthésier les émotions qui vous dérangent ? Quelles
émotions et quelles situations sont le plus susceptibles de vous faire
manger ? Faites le test et découvrez votre profil !
Image Vous écoutez les autres, mais ne parlez pas de vous : hors de
question de révéler votre intimité à des inconnus !
Image Vous prenez la plus petite assiette et votre œil laser a déjà repéré
les options les moins caloriques.
Image Vous avez envie de profiter : vous prenez un peu de tout pour
goûter quitte à remplir deux assiettes.
Image Vous vous sentez perdue : vous avez beaucoup de mal à choisir et
à évaluer les quantités.
Image Vous optez sans hésiter pour le noir, une valeur sûre et sans risque.
Image Incapable de choisir, vous prenez le sac dans les trois couleurs –
après tout c’est une super affaire !
Image Vous demandez l’avis de tout le monde, mais vous êtes tellement
indécise que vous préférez ressortir sans rien acheter, de peur de vous
tromper.
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Image Vous êtes gênée et vous vous demandez pourquoi votre collègue
ne vous aime pas.
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Image Il fallait compter et peser tous les aliments. Vous y arriviez bien
au début, mais au bout d’un moment ça vous a rendue dingue.
Image Vous foncez dévorer le paquet sans réfléchir et, la bouche encore
pleine, vous cherchez ce que vous allez pouvoir manger d’autre dans la
foulée.
Image Quand vous vous sentez seule ou que vous vous ennuyez.
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Image Vous planifiez un dîner léger et une séance de sport pour vite
rattraper cet écart.
Image Foutu pour foutu, vous prenez un digestif avec les copains.
Image Vous faites bonne figure, mais intérieurement vous avez envie
de pleurer.
Image Exigeante et perfectionniste, vous aimez que les choses soient bien
faites et vous n’êtes pas du genre à vous laisser marcher sur les pieds.
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Vous aimez l’ordre et chez vous, rien ne dépasse ! Véritable control freak,
vous avez besoin de maîtriser chaque détail de votre vie et de votre agenda.
Gestion des courses ou des projets au boulot : vous êtes la reine de
l’organisation et de la planification. Vous êtes consciencieuse et avez le
sens du détail. C’est d’ailleurs grâce à cette rigueur et à cette détermination
que vous en êtes là aujourd’hui. Seul grain de sable qui vient saboter ces
rouages parfaitement huilés : votre relation à la nourriture ! Soucieuse de
votre image et de votre apparence, vous souhaitez entretenir une silhouette
irréprochable. Le problème c’est que, après une dure journée de boulot, il
vous est impossible de vous contrôler vis-à-vis de la nourriture comme
vous le souhaiteriez. Comme Superman devant de la kryptonite, vous vous
sentez subitement faible et impuissante face à un paquet de cookies ou une
pizza 4 fromages. Les choses vous échappent, et ça vous énerve. Vous
voulez que ça change !
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Vous êtes consciente que le bonheur est aussi précieux que fragile.
Du coup, dès que l’opportunité se présente d’aider ou de remonter le moral
à quelqu’un de votre entourage, c’est plus fort que vous, vous foncez !
Votre meilleure amie qui vient de se faire larguer, votre collègue à la bourre
sur ses dossiers ou votre mère qui vient de se fâcher avec la voisine, tout le
monde sait qu’on peut toujours compter sur vous. Le problème, c’est que
vous avez tendance à reléguer vos besoins à vous au second plan. Résultat :
c’est dans la nourriture que vous trouvez à votre tour un peu d’amour et de
réconfort. Et comme vous êtes du genre généreux, quand vous vous faites
plaisir, vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère… c’est le pot de crème
glacée qui y passe !
Image Vous avez besoin de prendre soin de vous sans plus attendre.
Dans le chapitre 2, vous allez apprendre à dire non, à mettre des limites et à
vous faire passer en priorité, sans vous sentir coupable ni égoïste. À la clé :
une énergie et une vitalité vraiment au top, des relations plus saines et la
satisfaction de ne plus avoir besoin de compenser avec la nourriture.
Hypersensible, vous ressentez les choses puissance 1 000 : les bruits, les
odeurs, les lumières… et les émotions ! Vous êtes intuitive, et votre
entourage apprécie votre écoute et vos conseils pleins de sagesse. Pourtant
votre état émotionnel intérieur ressemble aux montagnes russes : vous
passez en quelques heures de l’euphorie aux larmes. Vous êtes sensible à la
critique, mais vos amis vous reprochent parfois d’être susceptible, à fleur
de peau. Résultat : vous vous sentez souvent seule et incomprise.
Submergée par tous ces ressentis, vous mangez pour vous calmer et vous
anesthésier. Évidemment, l’apaisement est de courte durée, mais les kilos
en trop, eux, s’accrochent pour de bon et votre confiance s’envole…
Faire de son hypersensibilité une force, ne plus se laisser « bouffer » par ses
émotions, c’est possible. Et c’est exactement ce que vous allez apprendre
dans le chapitre 3. À la clé : des limites saines, une meilleure écoute de vos
besoins et plus d’assurance au quotidien. Vous allez renaître !
Chapitre 1
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La madeleine de Proust
Oui, manger un aliment a aussi le pouvoir de provoquer une réminiscence,
c’est-à-dire de réactiver en nous le souvenir d’un moment ou d’une
personne. C’est ce que décrit avec beaucoup de justesse Marcel Proust
dans son roman Du côté de chez Swann : il raconte comment déguster une
petite madeleine l’a renvoyé à son enfance et au souvenir de sa tante
Léonie, qui le réveillait le dimanche matin en le laissant manger une
bouchée de la petite madeleine qu’elle venait de tremper dans son thé.
C’est la fameuse histoire de « la madeleine de Proust ». Une expression
devenue commune pour décrire ces micro-évènements et ces aliments qui
font ressurgir des souvenirs heureux du passé, des actes mineurs en
apparence, mais porteurs d’une forte charge émotionnelle.
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Émotions et action
L’émotion inconfortable que vous ressentez a pour but de vous inciter à
faire quelque chose, à passer à l’action. Et c’est bien ce que vous faites
finalement… en mangeant ! Certes, sur le long terme, manger ne résout
rien aux raisons profondes de votre inconfort (nous aurons l’occasion d’en
parler en détail dans les prochaines pages). Au contraire, cela ajoute le
problème de la prise de poids ! Pourtant, sur le court terme, manger vous
donne l’illusion que vous êtes actrice de la situation : non, vous ne faites
pas « rien » face aux choses qui vous tracassent. Quand vous mangez, vous
n’êtes pas dans l’immobilisme, vous agissez… en tout cas en apparence !
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Comment ça marche ?
Chez les femmes, ces kilos s’accumulent généralement autour de la taille,
des hanches, des fesses et des cuisses. Et l’alternance entre périodes de
privation (régimes) et épisodes de compulsions alimentaires (craquages)
accélère ce processus de prise de poids : c’est le fameux effet yoyo ! Vous
voulez perdre trois kilos et au final vous en prenez cinq… que vous essayez
de perdre avec une autre méthode… qui vous en fait reprendre six !
À cela s’ajoute une multitude d’autres troubles désagréables dont on parle
peu : mauvaise digestion, gaz, ballonnements, constipation ou rétention
d’eau. Le paradoxe, c’est que vous réagissez peut-être aujourd’hui à ces
symptômes inconfortables… en mangeant davantage. Car, vous l’avez
compris, sur le moment, manger booste artificiellement votre sentiment de
bien-être et réduit les douleurs. Évidemment, le retour à la réalité est
d’autant plus difficile !
Le stress, quèsaco ?
Le stress est juste une réaction normale de votre corps permettant de
vous adapter aux changements et aux dangers. Dès que vous êtes
confrontée à une situation stressante, les glandes surrénales libèrent des
hormones comme l’adrénaline. Votre rythme cardiaque et votre
respiration s’accélèrent afin d’apporter plus d’oxygène aux muscles et au
cœur.
Image Le matin, vous êtes rarement en grande forme, vous êtes tout
le temps fatiguée.
Image Vous êtes tendue, facilement irritable, vous manquez de
patience.
Image Vous avez des douleurs musculaires ou articulaires.
Image Vous avez du mal à vous concentrer et à mémoriser des
informations, vous devez tout noter.
Image Niveau repas, c’est tout ou rien : soit vous ne pouvez rien
avaler, soit vous dévorez tout (et dans ce cas, vous vous jetez sur les
aliments gras et sucrés).
Image Vous souffrez d’inconforts digestifs : gaz, ballonnements,
constipation.
Image Côté silhouette, même en mangeant très peu, vous ne perdez
pas de poids…
Attention, ces informations sont données à titre indicatif et ne
remplacent pas une consultation chez un professionnel de santé.
Help, mon cycle féminin me fait manger
encore plus !
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Tous les mois, c’est la même chose : vos règles, vous les sentez arriver !
Tensions dans la poitrine, ventre qui gonfle, poussée d’acné, troubles du
transit, montagnes russes émotionnelles (avec une forte tendance au bad
mood, il faut l’avouer) et surtout… fringales et compulsions sucrées ! Vous
subissez les symptômes désagréables du syndrome prémenstruel (SPM).
Cette période de quelques jours avant l’arrivée des règles peut être
délicate chez certaines femmes sur le plan physique et émotionnel, voire
extrêmement pénible. La meilleure façon de prévenir ces désagréments est
de bien comprendre le fonctionnement du cycle tout entier (28 jours en
moyenne) et de ne pas lutter contre le rythme et les besoins des
différentes phases qui se succèdent.
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Pourquoi a-t-on plus faim avant et pendant
nos règles ?
Vous avez remarqué que vous aviez plus d’appétit et plus d’envies de sucre
avant et pendant vos règles ? C’est tout à fait normal ! Cela s’explique tout
simplement par trois principaux facteurs :
Image L’augmentation des besoins caloriques de 5 à 10 % pendant la
phase lutéale, au cas où l’ovule serait fécondé et qu’il faudrait assurer la
croissance du fœtus.
Image Les variations hormonales à l’approche des règles déclenchent
une baisse de la sérotonine, ce neurotransmetteur qui agit en quelque
sorte comme notre antidépresseur naturel. En réaction, le corps réclame
des glucides (les plus simples à assimiler correspondant au sucre raffiné)
qui ont la capacité de faire remonter ce taux de sérotonine.
Pas étonnant qu’on ressente des fringales sucrées dans ces moments-là !
Image Notre nature cyclique et la vie moderne : par nature, le rythme
de la femme est cyclique et changeant, pourtant le rythme du monde
moderne dans lequel nous évoluons reste masculin et patriarcal. Les
hommes n’ont pas de cycle hormonal très marqué, ils fonctionnent
davantage sur un mode binaire jour/nuit : ils dorment la nuit quand ils sont
fatigués (ils sont en mode OFF) et se réveillent chaque matin pleins
d’énergie (mode ON activé) et ainsi de suite, jour après jour.
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Ce secret vaut pour nous aussi : la faim et la satiété sont les mécanismes de
régulation naturelle de notre métabolisme et de notre poids. Quand on est
capable de manger quand on a faim et de s’arrêter quand on n’a plus faim,
on retrouve son poids de forme sans effort et sans y penser.
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C’est elle qui vous fait saliver devant les belles photos d’un livre de
recettes. C’est elle aussi qui vous fait prendre un dessert au restaurant alors
que vous n’avez plus faim. La serveuse est arrivée avec le chariot des
desserts : tarte au citron meringuée généreuse, cœur coulant tout chocolat,
tarte aux pommes et sa sauce caramel, tiramisu saupoudré de cacao délicat.
Face au spectacle de ces merveilles, vos yeux ont soudainement si faim que
vous vous persuadez qu’il doit bien rester une petite place dans votre
estomac. La question n’est plus : « Est-ce que j’ai faim pour un dessert ? »,
mais « Lequel vais-je prendre ? »
Ce qui satisfait la faim des yeux ? La beauté. Si tous les gâteaux étaient
mélangés en une purée immonde, on aurait certainement moins envie d’en
manger.
La faim des yeux nous invite à soigner le visuel de nos assiettes. Les
Japonais en ont fait un art de vivre. Chaque repas, aussi simple soit-il dans
sa composition, est un véritable festin pour les yeux par le choix de la
vaisselle et la présentation des aliments.
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La faim du nez
Vous la connaissez, cette irrésistible odeur de barbecue ou de croissants
chauds ? Les humains n’ont pas le meilleur odorat du règne animal, mais ils
arrivent tout de même à reconnaître dix mille odeurs différentes ! Les
narines sont tapissées de capteurs ultra-sensibles et de nerfs directement
reliés au cerveau. Certaines boulangeries l’ont bien compris et ont tendance
à utiliser des diffuseurs d’odeurs artificiels (pain chaud, viennoiseries) pour
mieux vous attirer. La faim du nez se nourrit de parfums et de senteurs !
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La faim de la bouche
Pour satisfaire la faim de la bouche, il faut être présente à la fête qui s’y
déroule. Parce que notre bouche tombe facilement dans l’ennui, et quand la
bouche s’ennuie, elle demande une autre bouchée.
Mettez quelques chips dans un bol. Dégustez une chips ordinaire puis une
autre que vous aurez trempée dans l’eau. Laquelle vous donne le plus de
satisfaction ?
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La faim de l’estomac
Quand l’estomac a faim, il sait se faire entendre ! Gargouillis parfois très
sonores, pincements et contractions dans le ventre. On ressent des
tiraillements, comme si notre estomac cherchait à broyer le vide. Ces
sensations ne sont pas très agréables et on sent monter en nous l’urgence de
trouver rapidement du carburant pour ravitailler notre estomac. Encore une
fois, la nature est bien faite : sans cette sensation d’inconfort, nous
pourrions nous laisser mourir de faim.
Vous vous dites sans doute : ah la voilà la vraie faim ! En réalité, l’estomac
est un muscle qui prend des habitudes. Si on lui donne à manger tous les
jours à huit heures précises, il prend l’habitude de gargouiller à huit heures
précises. Mais si on voyage et qu’on change de fuseau horaire, l’estomac
s’adapte vite aux nouveaux horaires. Et si vous jeûnez deux ou trois jours,
vous découvrirez que les gargouillis disparaissent totalement. En réalité,
l’estomac souhaite juste être agréablement rempli. Il n’aime pas être vide,
mais, pour pouvoir bien faire son travail, il n’aime pas être trop plein non
plus. L’estomac est satisfait quand il reçoit une nourriture de qualité et dans
une juste quantité. Si on compare souvent le système digestif à un
deuxième cerveau, c’est parce qu’il est fortement innervé : si on lui sert des
aliments de piètre qualité, on va se sentir dans le brouillard dans les heures
qui suivent, incapable de bien réfléchir et de bien fonctionner
intellectuellement.
Le saviez-vous ?
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C’est cette faim profonde qui nous donne l’impression que tout notre corps
réclame de la nourriture. Cela peut se traduire par des maux de tête, des
étourdissements, de l’irritabilité, des vertiges ou une baisse d’énergie : le
fameux coup de pompe. Dans ces moments, nos cellules nous envoient des
signaux pour nous inciter à nous ravitailler avec les nutriments manquants,
que ce soit protéines, glucides, lipides, minéraux, vitamines et
phytonutriments. Ces signaux sont l’expression des besoins réels du corps
qui sait exactement ce qu’il lui faut et en quelle quantité. Le problème c’est
que cet instinct, nous l’avons perdu en grandissant. Les voix extérieures (de
nos parents, des scientifiques, des médias…), nous dictant la « bonne »
façon de manger, sont venues étouffer notre sagesse intérieure. Pourtant ces
messages de notre corps qui nous orientent vers de l’eau, une salade de
fruits ou une soupe de légumes toute simple, nous savons encore les
écouter… quand nous sommes malades ! Pour retrouver une relation saine
et équilibrée avec la nourriture, nous devons réapprendre à faire confiance à
ces messages de notre corps 365 jours par an.
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Ce n’est pas que le fruit du hasard. Depuis votre naissance, chaque aliment
que vous avez mis dans votre bouche est allé rejoindre la « grande
encyclopédie de la nourriture » de votre corps. Une fois ingéré, chaque
aliment a été soigneusement analysé (énergie, vitamines, minéraux,
nutriments…) et répertorié. Alors si vous avez soudainement envie de
viande rouge pendant vos règles alors que vous êtes végétarienne, ne
culpabilisez pas ! Votre corps sait qu’il y trouvera les meilleurs apports en
protéines et en fer, utiles dans ces moments-là. Et si vous avez envie d’un
kiwi, c’est peut-être qu’un petit shoot de vitamine C ne vous ferait pas de
mal. Ne vous étonnez pas non plus si votre passion pour le pot-au-feu
s’évanouit totalement en été : la faim de nos cellules évolue naturellement
au fil des saisons !
Un repas pris dans un fast-food risque d’être riche en calories, mais pauvre
en nutriments. Résultat : votre corps va rapidement vous redemander de la
nourriture car vos cellules n’auront pas reçu les éléments nutritionnels dont
elles ont vraiment besoin. C’est cette surconsommation de nourriture (plus
que le repas au fast-food en lui-même) qui vous fait prendre du poids.
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La faim de l’esprit
Image Les œufs sont une bonne source de protéines… mais attention ils
sont riches en cholestérol.
Image La banane est riche en potassium… mais c’est aussi le fruit le plus
sucré.
À cela s’ajoutent les innombrables mythes sur ce que doivent être nos
comportements alimentaires : « le petit-déjeuner est le repas le plus
important de la journée », « il faut faire trois repas par jour »… Et sur les
injonctions de l’horloge : c’est l’heure / ce n’est pas l’heure de manger.
Manger devient une source de prise de tête et d’inquiétude chronique qui
nous fait perdre tout le plaisir qui se passe dans la bouche.
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La faim du cœur
La faim du cœur se manifeste généralement quand nous traversons des
émotions inconfortables (stress, tristesse, colère, ennui, solitude…).
Nous avons soudainement envie d’un certain type d’aliments et cette envie
est incroyablement urgente. Il faut dire que la nourriture a le pouvoir de
nous transporter avec nostalgie vers des moments agréables (voir la
madeleine de Proust). En mangeant ces aliments, on nourrit l’espoir de
changer notre état d’esprit et notre humeur. Le problème, c’est que remplir
l’estomac ne pourra jamais combler le vide et la douleur du cœur.
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Mon rituel pour nourrir ma faim du cœur, notamment quand je me sens seule
Image Sortez votre plus jolie vaisselle, mettez une nappe, allumez une
bougie, comme si vous aviez des invités.
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Image Visualisez que vous destinez cette bouchée à votre cœur (plutôt
qu’à votre estomac).
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La faim : le signal envoyé par mon corps quand il est prêt à recevoir
de la nourriture…
Votre corps est programmé pour brûler les calories à un certain rythme, qui
va dépendre de votre activité physique, de ce que vous avez mangé la
veille, de la météo, etc. Quand votre corps exprime la vraie faim, il vous dit
simplement « Hey, c’est bon j’ai fini de digérer le repas précédent, réparer
des cellules, éliminer des déchets. Je suis de nouveau prêt à recevoir de la
nourriture pour la transformer en énergie, donne-moi à manger ! » Si vous
n’avez pas faim, c’est simplement parce que votre corps est occupé à autre
chose.
Si vous n’avez pas ou peu faim quand vous êtes malade, c’est normal !
Le corps est occupé à activer le système immunitaire pour lutter contre des
bactéries, un virus ou un état inflammatoire. Quand on sait que la digestion
peut accaparer jusqu’à 80 % de notre énergie, on comprend que manger ne
soit pas la priorité dans ces moments-là !
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Le moment où mon corps extrait les nutriments de façon optimale…
La vraie faim, c’est aussi le signal que notre feu digestif se met à crépiter.
Selon l’ayurveda – la médecine indienne –, ce feu digestif appelé « agni »
joue un rôle capital dans notre organisme. Quand ce feu crépite, notre corps
a toutes les capacités à digérer nos aliments et à en extraire les vitamines,
minéraux et nutriments nécessaires à son bon fonctionnement. Mais si ce
feu n’est pas actif ou ne fonctionne pas correctement, la nourriture n’est ni
assimilée de manière adéquate ni éliminée comme déchet. Elle laisse un
résidu de nourriture non digérée (« ama » en sanskrit) qui s’accumule,
stagne, fermente et provoque une prise de poids et des maladies. On a donc
tout intérêt à attendre cette flamme intérieure !
Si le corps n’a pas ou plus faim, il ne sait pas quoi faire de la nourriture, et
s’il ne sait pas quoi en faire… eh bien, il la stocke dans les cellules
adipeuses !
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La vie sociale
Si vous avez grandi en entendant vos parents vous dire « Finis ton
assiette », « Il ne faut pas gâcher la nourriture quand des enfants meurent
de faim dans le monde » ou « Finis tes légumes sinon tu seras privée de
dessert », il y a de fortes chances qu’aujourd’hui vous ayez tendance à ne
jamais laisser de nourriture dans votre assiette, même si manger ce plat de
lasagnes jusqu’à l’écœurement ne sauvera aucun enfant de la famine. Pour
vous, c’est devenu normal.
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La peur du manque
Vous est-il déjà arrivé de manger par anticipation de peur d’avoir faim
« plus tard » et de vous jeter sur des cochonneries ? Ou alors de prendre
une part de gâteau quand un plat circule entre les convives, de peur qu’il
n’en reste plus après ? Cette peur de ne pas avoir assez, qui s’étend
généralement, au-delà de la nourriture, à l’argent, à l’amour et à l’attention,
peut se fonder sur une expérience vécue dans l’enfance ou avoir été
transmise par les parents. Elle vous poursuit peut-être encore aujourd’hui.
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Savoir si on a vraiment faim devrait être une évidence. Pourtant après des
années d’interdit, de privations, de règles et de croyances, nombreuses sont
les personnes qui ne sont plus capables de reconnaître la faim ni de la
ressentir. Et vous en faites peut-être partie !
Évaluez avant/après
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Faim du nez
Évaluez avant/après
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Parfum, odeur, n’hésitez pas à renifler l’aliment : comment réagit votre nez
devant cet aliment ?
Faim de la bouche
Évaluez avant/après
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Que vous dit votre bouche avant même que vous ne lui donniez cet
aliment ? A-t-elle envie de ces goûts (sucré, salé, acide…), de cette texture
(crémeux, croustillant) ? Mettez maintenant l’aliment en bouche en le
faisant tourner et en prenant le temps de bien le mastiquer. Que se passe-t-il
dans votre bouche après cette dégustation ?
Faim de l’estomac
Évaluez avant/après
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Évaluez avant/après
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Faim de l’esprit
Évaluez avant/après
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Prenez conscience des pensées et des croyances que vous avez sûrement à
propos de cet aliment : son intérêt nutritionnel, son impact sur votre santé et
votre poids, votre jugement sur le fait qu’il soit ou non bio/végan/sans
gluten/sans sucre, etc.
Faim du cœur
Évaluez avant/après
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Quelles sont les émotions qui traversent votre cœur dans cet instant précis
où vous tenez cet aliment dans votre main ? Votre cœur est-il nourri par cet
aliment ? Après sa dégustation, sentez-vous vos émotions ou votre humeur
changer ?
Étape 3 : Après avoir pratiqué cet exercice sur des aliments simples,
étendez l’observation de vos ressentis lors de chacun de vos repas.
Objectif : prendre conscience que la nourriture comble uniquement votre
faim physiologique, celle des cellules et de l’estomac.
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Un cercle vicieux
Étape 2 : C’est une autre histoire pour vous si vous êtes une mangeuse
émotionnelle car vous êtes généralement prisonnière de la mentalité des
régimes qui vous fait vous sentir coupable d’avoir mangé : vous avez peur
de grossir.
Étape 4 : Résultat : vous vous sentez encore plus mal, non seulement
émotionnellement (vous croulez sous le poids de la honte et de la
culpabilité et vous vous dénigrez), mais aussi physiquement : votre ventre
est plein, vous vous sentez lourde et ballonnée. Et comment allez-vous
compenser ? En mangeant évidemment, puisque pour l’instant vous ne
savez pas faire autrement. Et vous voilà prisonnière du cycle infernal des
compulsions alimentaires !
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Le stress : c’est biologique, on l’a vu, manger gras et sucré conduit votre
cerveau à fabriquer des molécules qui calment et relaxent. Besoin d’apaiser
une tension ? Vite, du chocolat et des biscuits !
L’ennui : l’absence de stimulation et d’occupation peut vous conduire à
grignoter. Vous mangez alors pour éprouver des sensations.
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L’anxiété : pendant que vous mangez, vous n’avez pas à penser à l’avenir
ou aux décisions difficiles à prendre. Et la montée d’endorphines apaise vos
angoisses.
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Être attentive à vos émotions et mettre des mots sur vos ressentis va vous
permettre de développer votre conscience de vos vrais besoins émotionnels.
Dans la liste précédente, quelles sont les émotions qui reviennent le plus
souvent chez moi et qui me poussent vers la nourriture ?
Image Quels sont les déclencheurs les plus fréquents de ces émotions ?
Si vous avez du mal à mettre des mots sur vos émotions, vous pouvez
regarder du côté de vos envies. Oui, oui ! Vos envies de glaces, de pâtes ou
de chips sont aussi l’expression de vos émotions sous-jacentes et sont
riches d’informations. Vous trouverez dans ce tableau quelques pistes
d’exploration de vos ressentis émotionnels.
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Comment faire ?
Image Scannez une à une toutes les parties de votre corps, de la pointe de
vos orteils à la racine de vos cheveux. Comment vous sentez-vous ? Portez
votre attention sur chaque zone de votre corps, l’une après l’autre, et
concentrez-vous sur vos ressentis. Prenez votre temps. En vous connectant
à vos ressentis physiques, vous vous donnez la possibilité d’identifier les
émotions qui se logent dans votre corps.
Image Pour aller plus loin : à l’inspiration, visualisez que vous activez les
points de tension, et à l’expiration soufflez fort par la bouche pour les
chasser en dehors de votre corps, comme si vous souffliez sur un nuage de
fumée pour l’éloigner loin de vous.
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Comment faire ? Vous pouvez vous laisser aller à l’écriture libre. Si vous
avez besoin d’être guidée, vous pouvez prendre ce tableau comme
modèle…
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Prendre ses repas en pleine conscience est le meilleur moyen pour bien
distinguer la faim physiologique de la faim émotionnelle. En étant
pleinement présente devant son assiette, vous vous donnez enfin la
possibilité de vous connecter à ce qui se passe en vous sur tous les plans :
physique, sensoriel et émotionnel.
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Les bénéfices d’un repas pris en pleine conscience
Image La satiété est plus facile à percevoir : vous êtes davantage capable
de percevoir le moment où il est temps d’arrêter.
Image Vous faites la part des choses entre l’acte de manger et les
émotions qui vous traversent.
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Laissez-vous guider…
Ne vous laissez pas intimider par ce travail d’introspection ! Vous
trouverez dans le tableau ci-dessous de nombreux exemples concrets pour
vous inspirer.
Et ensuite ?
À la prochaine envie de grignoter, piochez directement une de vos idées
dans votre boîte à outils. En quelques jours ou quelques semaines, vous
allez progressivement vous défaire de vos automatismes et développer de
nouvelles façons de réagir à ce que vous ressentez.
La posture du pigeon
Pourquoi cette posture ? Elle étire les cuisses, les hanches et l’abdomen,
un peu tout ce qui est tendu pendant les règles.
Comment on fait ? Repliez la jambe gauche sous vos hanches et étirez
la jambe droite derrière vous pour qu’elle repose sur le sol. Vous
pouvez garder le dos droit ou allonger votre torse sur votre cuisse et
relâcher votre dos. À répéter de l’autre côté après une dizaine de
respirations.
La posture de l’enfant
La posture du papillon
Pourquoi cette posture ? Toute simple, elle est parfaite pour soulager
les crampes menstruelles : elle libère les hanches, étire le dos et
calme le système nerveux.
Comment on fait ? Assise au sol, les plantes de pied l’une contre
l’autre, laissez les deux genoux s’ouvrir doucement en étirant le dos
puis enroulez doucement la colonne vertébrale en direction du sol.
Dans cette posture, faites 10 respirations.
Quand pratiquer ?
Bonne nouvelle ! Vous pouvez pratiquer cette technique à tout moment
de la journée et n’importe où : dans votre lit, au bureau, dans la file
d’attente du supermarché, dans les transports en commun…
Comment on fait ?
Posez votre main sur votre ventre. Inspirez profondément et lentement
par le nez en gonflant votre abdomen durant 5 secondes. Votre main doit
se soulever. Retenez votre souffle un instant. Puis expirez doucement par
la bouche en rentrant l’abdomen pendant 5 secondes. Recommencez le
cycle 5 ou 6 fois.
5. Couchez-vous tôt : le manque de sommeil altère la production des
hormones régulatrices de l’appétit en augmentant la production de
ghréline (une hormone qui déclenche la sensation de faim) et en diminuant
le taux de leptine (l’hormone qui déclenche la satiété). Alors au dodo !
6. Offrez-vous du self love : couture, dessin, lecture, scrapbooking,
prenez le temps pour des activités plaisir et détente qui vous font du bien.
7. Ralentissez : c’est le moment de limiter autant que possible les
engagements professionnels ou personnels qui ne sont pas indispensables
et ne vous procurent pas de joie. Une pause s’impose !
8. Privilégiez une alimentation riche en produits naturels : pendant les
règles, la digestion et le transit ont tendance à être ralentis. Consommez
des fruits et des légumes en abondance pour faire le plein de vitamines et
de minéraux. Côté protéines, assurez-vous d’en consommer suffisamment
et pour les choisir, écoutez votre corps : certaines femmes se sentiront
mieux en privilégiant les protéines végétales (plus faciles à digérer que les
protéines animales) quand d’autres auront une irrépressible envie d’une
entrecôte saignante (la viande rouge est aussi une des meilleures sources
de fer). C’est le moment de vous faire confiance : ne suivez pas
aveuglément un plan alimentaire, mais écoutez et respectez les messages
de votre corps. C’est le moment aussi de freiner votre consommation de
café, thé, alcool et cigarette…
9. Hydratez-vous au maximum avec de l’eau et des tisanes relaxantes
comme la camomille.
10. Misez sur les huiles essentielles : en cas de stress ou de tensions
psychiques ou physiques, déposez sur un coton ou respirez directement
dans le bouchon quelques gouttes d’huile essentielle de lavande (Lavandula
angustifolia) pour ses propriétés apaisantes et relaxantes.
… à la restriction
L’obsession pour les régimes et la minceur vous a fait vivre dans la
restriction alimentaire (consciente ou inconsciente) permanente depuis des
années avec à chaque fois le même scénario : vous n’êtes capable de tenir
que quelques jours ou quelques heures. Au moment de craquer, la honte
et la culpabilité vous envahissent. Alors vous vous cachez. Parce que d’une
certaine façon, ces chips avalées derrière la porte du placard ou ce
fromage englouti devant la porte du frigo ouverte, « ça ne compte pas ».
… à votre idéal de perfection
Vous êtes perfectionniste, soucieuse du moindre détail, vous vivez dans le
contrôle et tout doit se passer comme vous l’avez prévu. Alors quand vous
avez une envie (de chips, de chocolat, de fromage) que vous ne contrôlez
pas, c’est totalement inacceptable. Hors de question que les autres vous
voient craquer, trop peur de leur regard et surtout de votre propre
jugement sur vous-même ! Alors vous vous cachez, honteuse de ne pas
avoir été capable de mater « la bête » qui se cache en vous.
Comment faire ?
Écrivez ces phrases sur des pense-bêtes que vous accrocherez sur la porte
du frigo, ou répétez-les mentalement chaque jour au réveil et au coucher :
« Personne ne sait mieux que moi ce qui est bon pour moi. »
Votre mère savait peut-être ce qui était bon pour vous quand vous aviez
cinq ans (et encore elle a pu se tromper !), mais aujourd’hui une chose est
sûre : personne n’a le droit de se mêler du contenu de votre assiette.
L’exercice ne sera peut-être pas facile pour vous si vous pensez que votre poids est le
problème central de votre vie. Si c’est le cas, restez curieuse et bienveillante et continuez de
chercher.
Et après ?
Prenez du recul sur vos réponses. Analysez-les :
Qu’est-ce qui ne dépend pas de moi et que je dois accepter ?
Qu’est-ce que je peux changer ? Et que puis-je faire ?
C’est sur ces réponses qu’il va falloir concentrer votre énergie.
De quoi ai-je vraiment faim ?
Selon Joshua Rosenthal, fondateur de l’Institute for Integrative Nutrition de
New York, la nourriture qui remplit nos assiettes ne serait finalement que
secondaire. Selon lui, la nourriture principale (primary food en anglais) est
celle qui donne du sens à notre vie et vient nourrir les faims profondes de
notre âme.
Et après ?
C’est le moment de prioriser. Vous ne pourrez pas tout démarrer
immédiatement, c’est normal. Rome ne s’est pas construite en un jour !
Alors, prenez un marqueur et surlignez les trois projets prioritaires sur
lesquels vous souhaitez passer à l’action sans attendre.
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Je passe à l’action
Vos trois projets prioritaires ont besoin d’un plan d’action concret.
C’est l’occasion de prendre conscience de toutes les personnes et de
toutes les ressources à votre disposition, que vous aviez peut-être
négligées ou sous-estimées jusqu’à présent.
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Comment je m’y prends ?
Notez sur votre carnet vos trois projets prioritaires. Et pour chaque
projet, précisez :
Les étapes nécessaires à sa mise en œuvre (ne vous laissez pas intimider
et n’hésitez pas à décomposer en autant de sous-étapes que nécessaire).
L’échéance souhaitée.
Les personnes qui peuvent vous aider.
Les recherches que vous allez entreprendre.
L’argent que vous allez devoir épargner ou les arbitrages financiers à
faire.
Les formations nécessaires ou souhaitées.
Les conversations que vous allez devoir déclencher (avec votre
partenaire, vos parents, vos amis, votre boss…).
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La bonne approche
Écouter votre faim au prochain repas : votre corps sait se réguler par
lui-même si vous lui faites confiance et acceptez de l’écouter vraiment.
Sortir marcher pour vous aérer le corps et l’esprit.
Envisager ce qui vient de se passer comme une nouvelle opportunité
d’identifier vos déclencheurs et vos automatismes.
Prendre une grande respiration en vous rappelant que vous êtes
humaine et que vous faites de votre mieux.
Chapitre 4
Se poser la question des carences nutritionnelles est légitime puisque certaines compulsions
alimentaires sont en effet causées par des carences en vitamines, minéraux et
micronutriments. Les causes ? Une mauvaise digestion, des intolérances alimentaires, des
troubles de la perméabilité intestinale, une candidose digestive. Ces troubles engendrent des
carences en micronutriments et la production de molécules inflammatoires qui rendent le sucre
encore plus addictif. Au niveau hormonal, certaines étapes de la vie d’une femme (puberté,
post-partum, ménopause) peuvent également occasionner des dérèglements et des déficits
hormonaux qui peuvent inciter à manger gras. Cela vaut le coup de demander à son médecin
un petit bilan sanguin et hormonal pour vérifier que tout va bien de ce côté-là !
Qu’est-ce qui se cache derrière mon désir
de minceur ?
Pour pouvoir vous libérer de vos kilos émotionnels, vous devez vous
interroger sur les motivations profondes qui vous incitent à vouloir perdre
du poids. Car cette démarche renvoie à votre corps, à votre féminité et
surtout à la perception que vous en avez aujourd’hui. Pourquoi souhaitez-
vous changer physiquement ? Quelle femme différente projetez-vous de
devenir en perdant du poids ?
En quoi perdre du poids va changer ma vie ?
Pour répondre à cette question essentielle, faites un petit exercice de
journaling. Prenez votre journal et complétez cette phrase :
Quand j’aurai perdu du poids, je pourrai enfin…
………
Dans leur majorité, les programmes de perte de poids sont voués à l’échec
car ils se concentrent uniquement sur la nourriture. Il est temps pour vous
de découvrir le SEUL ingrédient indispensable, à ajouter sans modération
dans votre vie, si vous souhaitez retrouver votre poids de forme sans
effort : le fun, le plaisir !
Vous ne vivez pas pleinement votre vie, vous avez plutôt l’impression de la
subir. Vous vous levez chaque matin et reproduisez la même routine et les
mêmes tâches fastidieuses : vous faites les choses par devoir et non par
envie. Vous ne prenez plus de plaisir à rien et même les petites lueurs du
quotidien vous semblent ternes et insipides. Si le chocolat et les chips sont
les seuls plaisirs dans votre vie, il n’est pas étonnant que vous ne soyez pas
capable d’y résister !
Vous savez que dans la vie tout n’est pas blanc ou noir. Et pourtant vous
basculez facilement d’un extrême à l’autre. Vous savez prendre du plaisir,
mais de façon irrégulière et éphémère. Résultat : une alternance entre des
jours où vous êtes satisfaite et des jours où vous trouvez votre vie pas très
fun. Vous n’avez pas de raison de vous plaindre, mais pas toujours de
raison de vous réjouir non plus. Vous pensez que vous devez faire toujours
mieux ou plus. Vous mangez comme vous vous sentez, et quand vous allez
mal, vous mangez trop et mal.
Croyance no 4 : on va me juger
On a peur de ce que les autres (notre entourage, nos collègues, nos
parents…) vont penser de nous si on leur dit qu’on a besoin de temps
pour prendre des cours de chant ou de pole dance.
Résultat ?
On cherche l’accès le moins cher, le plus rapide, le plus accessible : rien
de mieux dans ces moments-là que l’excitation et le contentement
immédiat qu’on peut trouver dans un verre de vin, un paquet de chips ou
une tablette de chocolat.
Le sucre et les chips nous divertissent un court instant sans jamais
satisfaire nos besoins profonds.
Quand un biscuit ne produit pas le plaisir escompté, on se dit que peut-
être le deuxième, le troisième ou le quatrième y parviendra… mais on
n’est jamais satisfaite car les biscuits ne sont pas ce dont on a besoin.
Non seulement l’acte de manger ne nous apporte pas le plaisir ni le fun
dont nous avons vraiment besoin, mais en plus, l’excès de nourriture, de
sucres et de mauvais gras perturbe notre organisme qui peine à digérer,
créant un inconfort supplémentaire et du stress.
Si vous pensiez devoir perdre vos kilos pour pouvoir mener une vie plus
fun et plus réjouissante, il est grand temps de prendre les choses à contre-
pied ! Vous l’aurez compris, vous avez d’abord besoin de vous amuser pour
pouvoir vous libérer naturellement de vos kilos en trop sans effort et sans
y penser. Simple, mais pas forcément facile quand on n’a pas (ou plus)
l’habitude de s’amuser et de se faire plaisir. Alors laissez-vous guider et
inspirer par les suggestions de notre programme sur 7 jours pour relancer
la machine du plaisir !
Les objectifs
Ce programme va vous aider à mettre du plaisir dans votre vie chaque
jour, sans attendre d’être au bout du rouleau. Le plaisir doit devenir un
réflexe, un geste d’hygiène quotidien au même titre que de se brosser les
dents. Pas besoin d’envisager des actions compliquées ou coûteuses : le
plaisir, qu’on a tendance à négliger, est souvent à portée de main.
Et évidemment, petits ou grands plaisirs, tout compte !
Lundi
Je m’offre un bouquet de fleurs colorées pour bien commencer
la semaine.
Pourquoi le faire ? Parce que les fleurs c’est beau, c’est vivant, ça sent bon !
Vous entourer de beau et soigner la décoration de votre intérieur va vous
faire du bien en nourrissant votre sensorialité. Ce cadeau, c’est aussi un
geste d’amour envers vous-même qui vous rappelle que vous n’avez pas
besoin d’attendre après les autres pour vous faire plaisir. Et, cerise sur le
bouquet, vous apprécierez chaque soir la sensation d’être accueillie
chaleureusement chez vous dès que vous franchirez la porte.
Mardi
Je programme une sortie ciné.
Pourquoi le faire ? Parce que la fiction nous divertit et nous permet de
nous évader en nous faisant vivre d’autres émotions, celles des
personnages. Grâce à eux tout devient possible ! Si vous osez, laissez-vous
tenter par un thriller dramatique au suspense haletant qui vous permettra
de ressentir des sensations fortes, de vous confronter à vos peurs et de
vous sentir vivante. Comme dans les montagnes russes, votre corps va
libérer des hormones comme l’endorphine et l’adrénaline afin de dépasser
la peur. Et une fois les scènes angoissantes dépassées, la dopamine,
hormone de satisfaction très addictive, sera une vraie récompense.
Mercredi
Je déjeune avec mes collègues préférés.
Pourquoi le faire ? Une étude Harvard menée sur plus de 700 individus
pendant 75 ans l’a démontré : le lien social est un élément essentiel de
notre bonheur. Alors, quand on passe plus de huit heures par jour sur son
lieu de travail, on a tout intérêt à cultiver des relations riches et amicales
avec nos collègues et ce, même si on n’aime pas ou plus son job !
Jeudi
Je retrouve les filles pour un apéro entre copines !
Pourquoi le faire ? Des études scientifiques confirment l’importance de la
sororité (cette fraternité au féminin) dans la vie d’une femme. En
partageant plus naturellement leurs tracas et leurs sentiments, les femmes
s’offrent mutuellement du soutien, du bien-être, de la détente, et l’envie de
prendre soin d’elles. Et d’un point de vue physique, ces bons moments
entre filles aident à produire plus de sérotonine – ce neurotransmetteur
qui aide à combattre la dépression et procure une sensation de bien-être.
Vivement le prochain dîner entre filles !
« La meilleure chose qu’un homme puisse faire pour sa santé, c’est d’être marié à une
femme. Et la meilleure chose qu’une femme puisse faire pour sa santé, c’est de voir ses
copines ! » C’est ce qu’a déclaré le très respecté Dr David Spiegel du département de
psychiatrie de l’Université Stanford lors d’une conférence sur le lien entre santé émotionnelle
et santé physique.
Vendredi
Je quitte plus tôt le boulot.
Pourquoi le faire ? Tout donner au boulot c’est bien, recharger ses
batteries est tout aussi important. C’est l’occasion de vous récompenser
pour tous les efforts de la semaine. Alors, qu’allez-vous choisir de faire :
voir une expo, faire du shopping, vous balader dans la nature ou
simplement vous lover dans le canapé avec votre magazine préféré et une
tisane fumante ?
Samedi
Je fais le ménage en musique.
Pourquoi le faire ? Qui a dit que tâche ménagère devait forcément rimer
avec corvée ? En dégainant votre playlist qui donne la patate en même
temps que votre aspirateur, vous avez le pouvoir de cultiver le plaisir et la
vie en vous et autour de vous, même dans les obligations quotidiennes.
Puis passez à une playlist zen pour accompagner le bain relaxant que vous
allez vous offrir en fin de journée… juste récompense !
Dimanche
Je flâne au marché.
Pourquoi je le fais ? Pour nourrir mes sens de parfums, de couleurs et de
sourires. Je fais le plein des bonnes ondes du quartier et j’en profite pour
acheter tous les aliments frais et de saison qui me font envie pour la
semaine.
Je n’attends plus de mincir pour me mettre
en valeur
Attendre de mincir pour que votre vie commence, c’est priver le monde
de votre beauté et de votre lumière. Et surtout c’est vous tromper de
cible. Car ce dont vous avez besoin c’est au contraire de vous accorder
des gestes d’amour et d’attention.
Comment je fais ?
Offrez chaque jour un geste rituel d’amour à votre corps, même si vous
n’êtes pas encore à l’aise avec lui. Prenez un bain moussant entouré de
bougies, faites un gommage, massez-vous avec une huile au parfum
envoûtant, parfumez-vous, même si vous passez la soirée à la maison
devant la télé.
L’objectif : réapprivoiser votre corps, avec ses courbes, ses rondeurs et ses
imperfections, et vous reconnecter avec la magie de tout ce qu’il accomplit
chaque jour sans même que vous ne le lui demandiez.
2 idées gommages gourmands 100 % faits-maison
Vous aimez les produits naturels ? Découvrez comment les ingrédients de
votre cuisine peuvent servir à concocter de délicieux soins.
J’ose le make-up !
Faites-vous partie de ces femmes qui ont des tiroirs entiers remplis
de rouges à lèvres dont elles ne se servent jamais ? N’attendez plus le
grand soir pour dégainer votre rouge à lèvres rouge passion ou
framboise à croquer ! Vous avez plus que jamais besoin d’en faire un geste
quotidien d’amour et de soin envers vous-même.
On bouge !
Tout le monde le sait : le sport c’est bon pour la santé ! Au niveau
physique, l’activité sportive améliore la résistance de notre cœur, notre
densité osseuse et notre masse musculaire. C’est aussi et surtout une
arme redoutable pour les mangeuses émotionnelles, non pas, comme vous
le croyez sûrement, pour brûler des calories et perdre du poids, mais
parce que le sport va vous permettre de :
diminuer le stress, en éliminant l’excès d’adrénaline, hormone
responsable du stress, emmagasinée dans le corps ;
renforcer votre mental et votre estime de vous grâce à la progression et
au dépassement de soi ;
bénéficier de ses vertus euphorisantes, par la libération de sérotonine
(l’hormone qui régule notre appétit et notre humeur) et d’endorphine (la
fameuse hormone du bonheur), les mêmes hormones qu’on sécrète en
mangeant nos aliments réconfort !
Pas motivée ?
Vous savez que vous devez bouger plus, mais vous restez dans votre
canapé ? Culpabiliser ne sert à rien. Il est temps d’identifier la source de
votre sédentarité…
Je change de vocabulaire
Commencez par remplacer le mot « sport » par « mouvement physique »
et intégrez qu’à partir de maintenant tout compte : marcher (pour des
distances courtes ou longues à la place d’un déplacement en voiture),
prendre l’escalier plutôt que l’escalator, porter les sacs de courses ou
promener le chien… On vous le répète, tout effort physique au quotidien
compte !
1. Squats
Le bénéfice : en plus de raffermir les fesses, les fentes vont faire travailler
tous les muscles de la jambe et améliorer la stabilité. Petit extra si vous les
faites en marchant ou avec des poids.
Comment on fait ? Démarrez debout, les pieds écartés de la largeur du
bassin. Avancez d’un pas en vous agenouillant. Le genou devant ne doit pas
dépasser la pointe de pied. Revenez dans la position initiale et
recommencez avec l’autre jambe.
3. Mountain climbers
Retrouver un happy body, ça veut dire quoi ? Cela nécessite avant tout de
revenir à soi. On va s’écouter, respecter ses envies, décoder les messages de
notre corps et les émotions qui nous traversent. On va apprendre à mieux
communiquer aux autres nos attentes et nos besoins et mettre des limites
saines. Dans ce chapitre, choisissez enfin de donner la priorité à la personne
la plus importante de votre vie : vous-même ! L’objectif ? Reprendre votre
vie en main et faire naturellement et sans effort les meilleurs choix pour
votre corps comme pour votre avenir.
S’affirmer ce n’est pas écraser les autres ni avoir le dernier mot à tout prix.
C’est s’ouvrir à ses envies profondes, les écouter et être enfin authentique
et sincère avec ce que l’on ressent. Oubliez la timidité et la peur et laissez-
vous guider : il est temps de faire tomber les masques et de dévoiler celle
que vous êtes vraiment !
Si vous avez longtemps pensé que vous ne deviez pas être une charge pour
vos parents parce qu’ils avaient des soucis, ou bien qu’il fallait aider les
autres plutôt que de leur demander quoi que ce soit, il y a de fortes chances
que vous continuiez d’appliquer ce schéma à toutes vos relations. Résultat :
vous faites toujours passer vos besoins au second plan. Sans surprise, c’est
dans la nourriture que vous trouvez à votre tour un peu d’amour et de
réconfort. Il est temps que ça change !
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Dire non, c’est dire oui à ce qui compte vraiment pour nous : notre santé,
notre vitalité, notre famille, notre intimité, nos projets…
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Vous savez, cette copine qui passe son temps à se plaindre mais ne vous
écoute pas, ou votre collègue qui passe le déjeuner à critiquer toute la boîte.
Mettez vos distances avec ces personnes qui vous tirent vers le bas et
plombent votre énergie.
Alors à une personne insistante sur le sujet de votre poids (votre mère par
exemple), répondez ceci : « Je te remercie de chercher mon intérêt et mon
bonheur, mais parler constamment de mon poids ne m’aide pas du tout. Je
ne souhaite plus avoir cette conversation avec toi, sinon nous nous verrons
beaucoup moins souvent. »
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Être soi, c’est aussi accepter que la perfection n’existe pas. Ni chez vous ni
chez les autres.
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Prenez une feuille blanche et écrivez à la personne qui vous a fait du mal.
Dites tout ce que vous voulez dire, sans vous censurer : tout ce qui s’est
passé et la façon dont vous l’avez vécu. Cet exercice est capable de vous
remuer. Laissez les émotions vous traverser et félicitez-vous d’avoir le
courage de faire ce travail, même si vos yeux se remplissent de larmes.
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La sauge blanche était utilisée par les Indiens d’Amérique comme encens
lors de cérémonies chamaniques de purification. Son odeur forte serait
capable d’éliminer l’énergie négative d’un lieu, mais aussi celle qui se
trouve dans le cœur d’une personne. C’est un purificateur très puissant qui
agit sur les plans énergétiques (chakras, aura…) comme sur la sphère
émotionnelle (colère, maladie, tristesse, pensées négatives, mauvaise
humeur). Brûler de la sauge peut marquer symboliquement une décision, un
nouveau cycle, l’acte de recommencer à zéro.
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Les émotions vives comme la rage et la colère ont besoin d’être évacuées.
Si vous les gardez en vous, elles vous rongent de l’intérieur et vous risquez
tôt ou tard de retourner cette agressivité contre vous (en mangeant en
excès) ou votre entourage (en étant dure et rancunière).
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Non, votre corps n’est pas un animal féroce que vous devez dompter. Votre
corps, c’est le seul véhicule que vous aurez sur le chemin de la vie, pour
vous emmener là où vous devez aller. Alors, arrêtez de le blâmer et renouez
le dialogue ! Essayez ces 3 approches pour que votre corps et vous puissiez
enfin faire équipe !
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Vous le savez déjà, le body scan vous amène à porter votre attention sur les
différentes parties de votre corps et leurs sensations ici et maintenant. Cet
exercice est un must pour vous reconnecter à vos ressentis corporels.
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Je range ma balance
Pourquoi êtes-vous si attachée à cet objet qui vous fait souffrir ? Si vous
avez du mal à dire bye bye à votre pèse-personne, répétez-vous ces deux
mantras :
Est-ce que vous avez tendance à vous contenter des restes ? Vous finissez
les assiettes des enfants ou dînez des restes d’un plat cuisiné il y a trois
jours, même s’il ne vous fait plus vraiment envie. Et dans la vie ? Vous êtes
peut-être la dernière à poser ses vacances et à demander une augmentation.
Et en week-end avec les copains, la dernière à choisir sa chambre dans la
maison de location. Prenez conscience que votre alimentation est le reflet
de votre façon de vivre. Quand vous vous contentez des restes, vous
envoyez le message à votre subconscient que vous ne méritez pas mieux et
donc que vous ne valez pas grand-chose. Il est donc temps d’apprendre à
vous nourrir d’une façon qui reflète enfin votre vraie valeur, pour retrouver
une bonne estime de vous.
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Faites vos achats alimentaires avec plus de conscience, non pas dans
l’intention de maigrir, mais de vous sentir vivante et vibrante.
Pas toujours facile d’avoir les idées et l’énergie de préparer des repas sains
quand on rentre après une dure journée de travail. On a envie de quelque
chose de simple, de vite préparé et de rassasiant ! La facilité, c’est d’ouvrir
le frigo et de manger ce qu’on trouve : du pain, du fromage ou une assiette
de pâtes au gruyère vite préparés et vite avalés en scrollant sur Instagram…
Pourtant, vous l’avez compris, se nourrir n’est pas seulement une nécessité
biologique. C’est aussi une façon de célébrer le plaisir, la connexion à
vous-même et aux autres, de vous envoyer un message d’amour.
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Au petit-déjeuner
Posez 2 œufs brouillés sur une tranche de pain grillé. Servez avec une petite
salade de mesclun, des tomates cerise et un trait d’huile d’olive et de
vinaigre balsamique.
Au déjeuner
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Houmous express
Mixez une conserve de pois chiches égouttés (ou de haricots rouges, pour
changer, c’est délicieux !), le jus d’½ citron, 2 c. à s. d’huile de sésame ou
de pâte de sésame (tahini), 1 c. à c. de cumin, 1 c. à c. de coriandre en
poudre (faites avec les épices que vous avez dans le placard, du curry par
exemple fera parfaitement l’affaire), du sel et du poivre. À servir avec des
triangles de pain fajitas passés au grille-pain et des bâtonnets de légumes.
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Au dîner
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Étalez une pâte feuilletée directement sur une plaque, piquez des trous avec
une fourchette et garnissez de ratatouille en conserve ou décongelée.
Parsemez de fromage râpé et d’herbes. Faites cuire au four à 180 °C
pendant 25 à 30 minutes.
Poulet grillé savoureux
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Crumble express
Mettez dans des ramequins individuels ou dans un plat allant au four des
petits morceaux de fruits (pomme, poire, fruits rouges surgelés ou ananas
en conserve). Mélangez avec les doigts dans un bol 2 c. à s. de muesli ou de
flocons d’avoine + 1 c. à s. de sucre brun + 2 c. à s. d’huile d’olive (ou
l’équivalent en beurre) jusqu’à obtenir un mélange sableux. Recouvrez les
fruits de cette préparation. Saupoudrez de cannelle et faites cuire au four à
180 °C pendant 15 à 20 minutes (surveillez la cuisson en fonction de la
taille du plat).
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Vive l’abondance !
Si vous avez tendance à stocker beaucoup de nourriture « au cas où » et à
acheter plein de vêtements bon marché « pour ne pas louper la bonne
affaire », tout en faisant très attention à l’argent, il y a de fortes chances que
vous souffriez d’une peur du manque. Que cette peur vienne d’une
expérience de privation que vous avez personnellement vécue ou qu’elle ait
été transmise par vos parents, le résultat est le même : au fond de vous,
vous craignez toujours de manquer de nourriture, d’argent, d’amour, de
ressources. Résultat : vous êtes d’un naturel anxieux face à l’avenir, et
manger vous aide à calmer vos peurs et vous rassurer. Vous avez besoin de
vous reconnecter à l’abondance pour vous libérer de cette peur.
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1. Pratiquez la gratitude
Un bon moyen de changer d’état d’esprit est de vous concentrer sur ce que
vous avez déjà, sur vos réussites, les aspects positifs de votre situation en
tenant, par exemple, un carnet de gratitude. Tous les soirs, notez trois
choses dont vous êtes reconnaissante : cette présentation qui s’est bien
passée au bureau, vos courses livrées directement sur votre palier…
Au lieu d’envier les autres pour leurs succès, commencez à vous dire :
« Cette personne me montre que c’est possible… pour moi aussi ! » et
« Si elle l’a fait, cela veut dire que je peux aussi le faire ! »
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La boîte à compliments
Choisissez une jolie boîte. Dès que vous vivez une expérience qui vous
procure de la fierté, de la joie, du succès, racontez votre ressenti sur un
morceau de papier. Ajoutez-y un compliment (« tu as assuré », « tout le
monde t’a trouvée rayonnante », « ça te faisait peur, mais tu as osé te lancer
et tu peux être fière de toi ») et glissez le papier dans votre boîte. La
prochaine fois que vous vous sentez « nulle », plongez la main dans votre
boîte à compliments pour rebooster votre moral et vous rappeler que les
doutes que vous ressentez sur le moment sont passagers et ne reflètent pas
la réalité. Vous assurez vraiment !
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Ce qui vous fait trop manger aujourd’hui, c’est votre immobilisme sur tous
ces sujets qui vous tiennent vraiment à cœur. Votre âme vous hurle de vous
mettre en mouvement, de vous lancer, d’oser. Et si l’alarme des
compulsions alimentaires retentit, c’est simplement pour vous transmettre
le message.
Mettez-vous en mouvement progressivement avec des « baby steps » :
inscrivez-vous à un cours ou à une formation, discutez ouvertement de ce
projet qui vous tient à cœur depuis longtemps, documentez-vous grâce à
des livres, blogs ou podcasts, faites du bénévolat…
Si vous manquez de clarté sur vos projets, vous pouvez quand même
accéder à vos rêves et à vos désirs profonds, logés dans votre inconscient,
notamment grâce à la visualisation.
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Il s’agit d’un tableau, sur lequel vous allez coller des mots et des images
qui reflètent vos envies profondes, et que vous garderez ensuite près de
vous. Le but n’est pas juste de créer un joli tableau, mais de conditionner
votre cerveau pour que vous ayez envie d’agir chaque jour instinctivement
dans le sens de la réalisation de vos objectifs.
Pour chaque zone, recherchez dans des livres, des magazines ou sur
Internet des images, des mots ou des phrases inspirantes qui décrivent ce
que vous avez envie de ressentir, vivre, expérimenter, en rapport avec le
sujet concerné. Une fois que l’ensemble vous satisfait, fixez tout avec de la
colle ou des punaises.
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Le mot de la fin
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Ayez confiance, la femme que vous rêvez de devenir est déjà en vous. Les
petites graines du bonheur ont été plantées depuis votre naissance, et votre
mission est simple : entretenir et faire fleurir votre jardin. Les compulsions
alimentaires sont comme des mauvaises herbes. Si vous les coupez, elles
repoussent. Mais si vous prenez le temps d’arracher les racines (les plus
profondes), vous pourrez enfin profiter sereinement de la beauté de votre
jardin. Et ce livre sera votre compagnon pour cette opération de grand
jardinage intérieur !
Carnet d’adresses
L’auteure
Le site officiel www.johanneaverdy.com : une mine de conseils et
d’astuces pour les mangeuses émotionnelles.
Le programme Déjeuner en Paix ! : créé en 2020, ce programme de
coaching intensif, qui combine travail sur les racines de la relation à la
nourriture et groupes de parole, permet chaque année à des centaines de
femmes de se libérer définitivement des compulsions alimentaires (infos et
détails sur le site).
Sur Instagram et Facebook : @johanneaverdy
Les Femmes, la nourriture et Dieu, Geneen Roth, éditions J’ai Lu, 2012.
Breaking free from emotional eating, Geneen Roth, éditions Plume, 2003.
Manger en pleine conscience, Dr Jan Chozen Bays, éditions Les Arènes,
2019.
You can heal your life, Louise Hay, éditions Hay House, 1984.
Maigrir sans régime, Dr Jean-Philippe Zermati, éditions Odile Jacob, 2006.
The Gabriel Method, Jon Gabriel, Atria Books, 2009.
Mon Cahier Happy Feelings, Charlotte Jacquet, éditions Solar, 2020.
L’Art de la simplicité, Dominique Loreau, éditions Robert Laffont, 2005.
Essentialism, Greg McKeown, éditions Currency, 2020.
Imparfaits, libres et heureux, Christophe André, éditions Odile Jacob,
2009.
Everything is figureoutable, Marie Forleo, éditions Penguin Books, 2020.
Choose wonder over worry, Amber Rae, éditions Piatkus, 2018.
Les beautiful girls,
c’est toute une communauté !
Retrouvez plein de bonus, de conseils feel good,
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Mon Cahier !
Un lieu rien que pour vous :
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Direction : Jean-Louis Hocq
Direction éditoriale : Marion Guillemet-Bigeard
Directrice de collection : Juliette Collonge
Édition : Gwladys Greusard
Correction : Véronique Badin
Conception et mise en couleur de la couverture : Stéphanie Brepson
Rabats : Sophie Delannoy
Fabrication : Laurence Duboscq
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous
pays.
EAN : 978-2-263-18226-6
Code éditeur : L18226
Solar Editions
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