Zero Contrainte
Zero Contrainte
Zero Contrainte
Zéro contrainte
Flammarion
© Flammarion, 2022.
Tout le monde sait très bien ce qu’il faut faire pour être en bonne
santé : manger mieux, moins gras, moins sucré, moins salé, pratiquer
une activité physique, arrêter de fumer ou de boire… Et pourtant,
très peu sont ceux qui appliquent quotidiennement ces conseils de
bon sens alors qu’ils ont fait preuve de leur efficacité. Et si on ne
changeait rien dans notre vie pour rester en pleine forme ? Et si on
apprenait à mieux vivre avec zéro contrainte ?
Dans cet ouvrage, le Dr Jimmy Mohamed propose 48 astuces très
simples à mettre en place, toutes validées scientifiquement, pour
chouchouter son cœur, mieux dormir, garder des dents saines… Bref,
tout pour prendre soin de sa santé sans faire (presque) aucun effort !
Introduction
Conclusion
Remerciements
Zéro contrainte
Introduction
Tous les patients que je reçois savent très bien ce qu’il faut faire
pour rester en bonne santé : manger mieux, moins gras, moins sucré,
moins salé, pratiquer une activité physique, arrêter de fumer ou de
boire… Pourtant, très peu appliquent ces conseils de bon sens, mais
qui ont prouvé leur efficacité, parce que les suivre demande de la
volonté, de la discipline, de modifier ses habitudes en profondeur.
Bref, autant de contraintes dans nos quotidiens déjà bouleversés par
la pandémie de Covid-19.
Et si on changeait la donne en vous proposant de ne rien changer
dans vos habitudes de vie pour rester en pleine forme ?
Saviez-vous que le simple fait de se frotter les yeux peut altérer
votre vue ? Qu’il est possible de mieux dormir en allumant des
bougies le soir ? Que la musique est probablement le meilleur
anxiolytique ?
Instaurer de nouveaux rituels, faciles, efficaces et peu
contraignants suffit à prendre soin de sa santé. Voici donc 48 astuces
zéro contrainte, toutes validées scientifiquement, pour rester en
bonne santé sans effort.
1
Dormez, dormez, dormez…
votre corps vous le rendra !
Le « sommeil normal »
Il y a une chose très simple qu’on peut tous faire pour préserver
notre sommeil : diminuer la luminosité de nos appartements ou de
nos maisons. Les ampoules ont été peu à peu remplacées par des
LED, beaucoup plus écologiques car elles consomment moins
d’énergie et ont une durée de vie plus longue. Mais ces LED agissent
comme les lumières bleues de nos smartphones et perturbent notre
sommeil. Une étude menée au Brésil a montré que les habitants de
logements non encore électrifiés ou très peu électrifiés s’endorment
en moyenne plus tôt et dorment plus longtemps que les habitants
des zones plus urbanisées.
Préparer son sommeil commence donc au moment du dîner en
baissant l’intensité de nos ampoules.
L’astuce zéro contrainte
Vous pouvez investir dans des ampoules à intensité variable, ou
encore reproduire une atmosphère cosy avec des bougies. Rien
de tel qu’une ambiance tamisée pour s’endormir rapidement
après le dîner ! Old is the new tendance !
3
La méthode 4-7-8 pour s’endormir
S’endormir en 60 secondes
Le problème est que notre société est calée sur les lève-tôt : nous
devons aller travailler le matin assez tôt, emmener les enfants à
l’école et il ne se passe pas grand-chose le soir. On comprend assez
facilement que les 25 % de la population couche-tard/lève-tard sont
probablement en décalage horaire social, en particulier en cas
d’activité salariée aux horaires classiques. Ce décalage horaire social
n’est pas sans conséquence. D’après une étude portant sur plus de
80 000 personnes, celles qui ne respectent pas leur rythme biologique
sont plus susceptibles de souffrir de mal-être, d’anxiété mais aussi de
dépression. Donc non seulement il est important de dormir
suffisamment, mais il faut en plus dormir au bon moment, ou du
moins se coucher et se lever quand notre horloge biologique nous le
dit 1, et dans l’idéal organiser notre emploi du temps professionnel
autour de notre emploi du temps biologique. Pas si simple…
Cette astuce est encore plus importante chez les adolescents qui
sont, de façon naturelle, en décalage horaire par rapport au reste de
la population. Leur horloge biologique est programmée pour se
coucher et se lever plus tard. Cette tendance peut être expliquée par
un retard de sécrétion de l’hormone de la nuit, la mélatonine. Ils sont
aussi moins sensibles à la lumière du jour. Ils vont donc avoir plus
de mal à trouver le sommeil.
Petit aparté : il est totalement aberrant et irresponsable d’imposer
des cours aux adolescents tôt le matin, comme nous le pratiquons en
France. Ces derniers ne sont absolument pas programmés pour être
réveillés aussi tôt et encore moins assis derrière un bureau pour
appréhender de nouvelles acquisitions. Aux États-Unis, des
expérimentations ont été menées dès les années 1960 : la première
heure des cours a été décalée de 7 h 15 à 8 h 40. Les résultats ne se
sont pas fait attendre : moins d’absentéisme, plus de participation,
plus d’efficacité pendant la journée, un meilleur comportement,
moins de problèmes de discipline et finalement les ados ont dormi…
une heure de plus par nuit seulement ! Et tous ont été raisonnables et
ne se sont pas couchés plus tard pour autant. Des expérimentations
similaires ont été menées dans le Kentucky en 1998. Là encore, les
effets ont été spectaculaires avec une baisse de plus de 15 % des
accidents de voiture. Une autre étude a montré que commencer
l’école plus tard permet aux lycéens de dormir plus longtemps, de
consommer moins de substances excitantes comme la caféine, d’être
plus éveillés en journée et cerise sur le gâteau : moins de
dépression 2.
Oui, vous avez bien lu. Le cannabis est l’ennemi des testicules et
cela ne se limite pas qu’à la reproduction. Tous les hommes sont
donc concernés par ce chapitre !
Sans vous faire un énième topo sur les risques du cannabis, il est
désormais bien démontré que cette drogue entraîne un shot de
dopamine qui provoque une sensation de bien-être sur le court
terme – avec un effet assez caricatural sur certaines personnes. Le
problème avec le cannabis, c’est que cette drogue va surtout ralentir
les connexions entre nos neurones. L’information va donc se
transmettre moins rapidement à notre cerveau. Ce ralentissement de
la transmission de l’information est encore plus néfaste pour notre
cerveau si nous sommes jeunes. Rien de pire que du cannabis sur un
cerveau d’adolescent en train de constituer son stock de neurones.
Le THC, responsable de l’effet « euphorisant », contenu dans un joint
est l’ennemi qu’il faut à tout prix éviter pour le cerveau d’un
adolescent en pleine structuration.
Et que dire du reste de la composition d’un simple « pétard » ! En
dehors du THC et du cannabidiol (CBD), on retrouve des résidus de
pesticides dans 50 à 70 % des fumées inhalées à des concentrations
extrêmement variables. Il contient aussi un nombre élevé de métaux
lourds, comme le chrome, le cobalt ou l’aluminium… N’oubliez pas
non plus qu’en règle générale les joints ne contiennent pas de filtre,
majorant ainsi la dose de pesticides inhalée.
Un peu d’anatomie
Une étude australienne 1 révèle que les enfants qui pratiquent peu
d’activité en extérieur sont en moyenne plus myopes que ceux qui
en pratiquent de manière régulière et prolongée. Et si, en plus, ces
enfants pratiquent régulièrement une activité qui sollicite la vision
de près comme la lecture ou les jeux vidéo, le risque de devenir
myope est multiplié par 3 !
Je dis toujours que le meilleur traitement reste la prévention. Il n’y
a rien de plus simple que de limiter la myopie : il suffit de sortir !
Tous les jours, exposer ses yeux à la vraie lumière du soleil et
regarder au loin. Accompagner ses enfants en promenade, et
observer l’oiseau qui se trouve au loin dans l’arbre, regarder les
nuages et fixer nos regards sur l’horizon. Il semblerait que le temps
passé dehors soit tout simplement un facteur de protection de la
myopie, quelle que soit l’activité pratiquée.
La sortie au parc ou en forêt permettra aussi de limiter la
sédentarité responsable, en partie, du surpoids et des futures
maladies cardiovasculaires que nous sommes en train de créer.
Nous vivons dans une société où exprimer ses émotions peut être
perçu comme un signe de faiblesse. On intériorise tout, on rumine
(en particulier le soir avant de dormir) et l’effet « cocotte-minute »
s’installe. Le simple fait de verbaliser ses sentiments peut déjà aider
à se sentir mieux et permet d’aller de l’avant.
Prenons le cas de la colère : la colère saine, celle qui ne
s’accompagne d’aucune agressivité, doit être exprimée. D’un point
de vue purement médical, la colère va provoquer une augmentation
du cortisol, l’hormone du stress, et de l’adrénaline. En la refoulant,
elles vont devenir toxiques et aboutir à un stress chronique.
Vous pouvez, pour exprimer ce que vous ressentez, écrire dans un
premier temps, à la manière du journal intime, peu importe le
support : un carnet, votre ordinateur, votre tablette ou votre
smartphone. Et vous n’êtes pas obligé de montrer vos écrits à
quelqu’un. Vous pouvez aussi choisir une couleur pour exprimer
l’humeur dans laquelle vous vous trouvez : jaune pour le rire, rouge
pour la rage, noir pour la colère, rose pour l’euphorie… Libre à vous
d’adapter les couleurs à vos émotions du jour.
Enfin, il est aussi préférable de communiquer et dire, de façon
constructive, ce qui ne va pas dans son couple. Une étude
américaine, menée auprès de 1 000 participants, a ainsi montré que
les couples qui se disputaient avaient dix fois plus de chances de
vivre une relation heureuse que ceux qui préféraient faire
l’autruche…
La recette du bonheur
Et après ?
L’urinothérapie
Nous avons tous déjà entendu que le mal de dos était le mal du
siècle. C’était compter sans la Covid qui nous est tombée dessus…
Toujours est-il que 4 Français sur 5 souffriront du dos au moins une
fois au cours de leur vie. Comment échapper à ce qui semble devenu
une fatalité ?
Pour bien télétravailler, vous devez être bien installé : dans une
pièce bien éclairée, sur un bureau avec une chaise à 5 roulettes si
possible. C’est le réglage de la chaise qui va déterminer votre
position et donc les potentiels problèmes de dos qui vont en
découler.
Comment régler sa chaise de bureau :
– placez-vous debout, face au fauteuil, et réglez l’assise de votre
siège de façon à ce qu’il soit placé juste en dessous de vos genoux ;
– une fois assis, les genoux doivent être à 90 degrés, la cheville
dans l’axe des genoux (ne pas mettre les pieds en arrière ni en
avant) ;
– mettez vos mains sous vos fesses et sentez vos ischions (la pointe
de votre fessier). Basculez en arrière contre le dossier : vous allez
sentir cette pointe disparaître. Basculer votre bassin dans le sens
opposé pour sentir au maximum de la pointe sous vos mains : c’est
la bonne position du bassin ;
– pour savoir si votre dos est bien positionné, touchez vos
épineuses, les pointes qu’on sent au niveau de chaque vertèbre. Si
vous les sentez trop, c’est que vous êtes trop courbé ; si vous ne les
sentez plus, c’est que vous êtes trop droit. La bonne position se
trouve entre les deux ;
– utilisez éventuellement un soutien lombaire, qui est en réalité un
soutien du bassin, pour maintenir la position ;
– Enfin, pour mesurer la bonne distance entre votre siège et votre
bureau, n’oubliez pas qu’il doit y avoir entre le creux des genoux et
l’assise l’équivalent d’un poing.
Pour protéger le dos, il ne suffit pas d’avoir une bonne position et
un bon siège : il faut aussi travailler sur un PC fixe, à l’ancienne, avec
une souris et un clavier séparé, ainsi qu’un écran. Si vous devez
absolument travailler avec votre ordinateur portable, à limiter au
maximum et dans les cas d’urgence uniquement, en plaçant des
livres sous le clavier pour le rehausser et avoir l’écran à hauteur des
yeux, sinon vous allez forcer sur la nuque et donc déclencher des
douleurs au niveau des cervicales et des trapèzes.
Enfin, changez de position le plus souvent possible. D’une façon
générale, aucune posture statique n’est bonne, mais la pire reste la
position assise. En étant assis, le dos est rond et comprimé, les
disques entre les vertèbres qu’on appelle les disques intervertébraux
vont être surchargés et donc souffrir. Vous avez entre deux disques
intervertébraux un gel qui forme une sorte de coussin. La posture
assise va abîmer ce gel qui vient appuyer sur le nerf responsable
d’une sciatique. La position assise prolongée augmente ainsi le
risque de hernie discale.
Le secret, c’est de bouger et de changer de posture. L’idéal est de
bouger toutes les 30 minutes, car, au-delà de cette période, la
pression augmente au niveau du bas du dos. Une petite pause est
largement suffisante : 10 ou 15 secondes et on se remet au travail.
Lorsqu’il fait très chaud, nous avons tous envie d’un bon verre
bien frais pour nous désaltérer. Avant de vous expliquer ce qu’il
faudrait faire, un peu d’anatomie : nous avons des récepteurs de
température sur la peau, mais aussi dans le tube digestif. On les
appelle les thermorécepteurs. Ces récepteurs sont sensibles aux
variations de température. Si vous vous mettez à boire de l’eau très
fraîche, voire glacée, lorsqu’il fait chaud, vos récepteurs vont
interpréter ce geste comme une baisse brutale de la température et
donc vous faire comprendre que vous n’avez plus besoin de boire.
C’est en partie pour cela qu’il n’est pas possible de boire une
bouteille d’eau très froide. Au bout de quelques gorgées, vous cessez
de boire car une sensation désagréable vous envahit : son ingestion
est vécue par le tube digestif comme une agression.
La quantité d’aliments avalés est une des causes les plus évidentes
en cas de ballonnement : si nous mangeons beaucoup, nous risquons
d’être un peu plus ballonnés. Mais il n’y a pas que la quantité qui
compte. Il y a aussi la qualité, nous le verrons un peu plus tard, mais
aussi la vitesse à laquelle nous ingérons nos aliments. Je dis ingérer
car nous ne mâchons plus correctement. Or le processus de
mastication fait partie intégrante de la digestion. Notre alimentation
industrialisée est de plus en plus molle et ne nous incite pas à
mâcher. Nous nous contentons le plus souvent d’engloutir notre
repas, mal installé et derrière un écran. On oublie parfois que la
nature nous a dotés de dents à l’avant pour croquer et à l’arrière
pour mastiquer. Ainsi, si nous avalons sans prendre le temps de
mâcher, nous allons donner plus de travail mécanique à notre tube
digestif et donc ressentir un certain inconfort.
N’oubliez pas que la mastication n’est pas qu’un processus
mécanique, c’est aussi un processus chimique. Nous avons dans la
salive une enzyme qu’on appelle l’amylase. Cette enzyme sert à la
digestion des aliments. Essayez par exemple de garder un morceau
de pain dans votre bouche, il va finir par être sucré ! Et si vous l’avez
avalé tout rond, le pain sera digéré dans votre colon, fermentera et
donnera des gaz.
Certains vous diront qu’il faut mâcher sept fois chaque aliment. Je
pense que personne ne suivra ce conseil même s’il est utile. Le repas
doit rester un moment agréable et si nous devons compter chaque
bouchée… bonjour l’angoisse !
En revanche, voici ce que nous pouvons tous faire et qui
améliorera votre digestion mais aussi votre plaisir :
– Accordez-vous un vrai repas, assis, à table ;
– Coupez votre téléphone car le cerveau n’est pas fait pour réaliser
deux tâches à la fois. Si vous mangez et naviguez sur les réseaux
sociaux, vous allez manger différemment, happé que vous serez par
votre écran, vous n’allez pas être attentif à la sensation de satiété, et
donc ingérer de plus grandes quantités ;
– Prenez le temps de couper en petits morceaux vos aliments (un
peu comme pour les bébés) ;
– Évitez de boire pendant le repas, cela augmente le travail de
digestion. Buvez avant ou à distance du repas.
Du côté des médicaments, certains vont utiliser du charbon qui va
absorber les gaz en excès. Mais ce charbon a pour effet secondaire de
constiper. Le charbon était aussi donné en cas d’intoxication
médicamenteuse car on sait qu’il peut inactiver les médicaments.
Prudence donc si vous êtes de nature constipée et si vous prenez des
traitements.
Flatulences et odeur
Le lifting du scrotum
L’apnée du sommeil
STOP-BANG
BANG :
B (BMI) : IMC (Indice de Masse corporelle) > 35 kg/m2
A : Âge > 50 ans
N (Neck) : tour de cou > 40 centimètres
G (Gender) : Sexe masculin
Il n’y a pas que les calories qui comptent lorsqu’on absorbe des
boissons light, il y a aussi l’impact des édulcorants sur notre
microbiote intestinal, c’est-à-dire l’ensemble des micro-organismes
naturellement présents dans notre tube digestif 2. De façon générale,
tous les produits issus de l’industrie alimentaire contiennent de
nombreux additifs nocifs pour notre microbiote. L’aspartame étant
l’édulcorant le plus utilisé dans cette industrie 3, nous en retrouvons
un peu partout : sodas, chewing-gums, biscuits, yaourts… Difficile
d’y échapper, même si on le souhaite, les étiquettes étant, soyons
honnêtes, quasi impossibles à décrypter.
Les études montrent que ces édulcorants perturbent le microbiote,
dont on sait que son rôle ne se limite pas à la digestion. Des
expériences ont été menées sur des souris : on les a nourries avec des
édulcorants, on a ensuite prélevé leur microbiote, c’est-à-dire
uniquement leur flore intestinale, qu’on a transférée à des souris en
bonne santé qui ne consommaient pas d’édulcorant. Les souris
saines ont vu leur glycémie, c’est-à-dire leur taux de sucre dans le
sang, augmenter sans consommer de sucre. Il est donc clair qu’un
microbiote perturbé, c’est plus de maladies comme du diabète de
type 2 ou de l’obésité à l’arrivée.
Évidemment, la nocivité avérée des édulcorants n’est pas une
carte blanche pour se gaver de vrais sucres. Mais, parfois, des
patients font une fixation sur certaines pratiques, comme remplacer
le sucre dans leur café par ces fameux faux sucres. J’aimerais
rappeler qu’un morceau de sucre dans un café pose problème
uniquement si vous en buvez dix par jour ou si vous avez une
alimentation déséquilibrée à côté. Si votre plaisir, c’est de boire un
café avec du sucre, allez-y ! Autre astuce, mais qui reste du bon
sens : plutôt que de s’angoisser à vouloir décrypter les étiquettes des
produits alimentaires, retenons que plus une liste est longue, plus
c’est suspect, et que si nous ne trouvons pas tous les ingrédients
contenus sur l’étiquette dans notre cuisine, ce n’est pas bon signe !
L’eczéma
Quel que soit le type de peau, mais encore plus lorsque la peau est
sèche, il est important d’en prendre soin en l’hydratant. Vous pouvez
utiliser des crèmes hydratantes classiques qu’on appelle aussi des
émollients. Utilisez-les après la douche, une fois la peau bien séchée.
Une façon simple d’éviter d’avoir la peau sèche est de limiter les
bains trop chauds. Outre que les bains favorisent la macération, l’eau
chaude provoque des démangeaisons et dessèche la peau et ce,
d’autant plus si l’eau est calcaire. Comme pour les bébés, une eau à
37 degrés est parfaitement adaptée. Vous pouvez d’ailleurs le soir
prendre une douche légèrement plus fraîche pour refroidir votre
température corporelle et favoriser l’endormissement. Ce conseil est
d’autant plus pertinent pour ceux qui pratiquent une activité
sportive en fin de journée, qui aura tendance à augmenter la
température corporelle.
Oui, vous avez bien lu, ce n’est pas une faute de frappe ! Un
nappuccino est tout simplement la contraction de « nap » qui veut
dire sieste en anglais et du célèbre cappuccino. Le principe est
simple : prendre un petit café, juste avant de faire une sieste.
Le cœur d’une femme est plus petit et plus léger que celui d’un
homme. Il pèse environ 250 grammes contre environ 300 chez son
homologue masculin. Cette différence de taille s’observe aussi au
niveau des artères du cœur, les coronaires : elles sont plus fines chez
les femmes. Le moindre caillot bouchera donc beaucoup plus
facilement la coronaire d’une femme que celle d’un homme.
En revanche, le cœur d’une femme bat 10 à 15 % plus vite que
celui d’un homme et possède beaucoup plus de récepteurs au stress,
qu’on appelle des catécholamines. Il existe d’ailleurs une maladie
cardiaque liée à ce stress, la maladie de Takotsubo ou syndrome du
cœur brisé. Décrit dans les années 1990 par un cardiologue japonais,
le syndrome de Takotsubo survient lorsqu’une personne, le plus
souvent une femme, est soumise à une émotion très forte, qu’elle soit
négative (rupture amoureuse, deuil, licenciement) ou positive
(naissance, promotion) entraînant des symptômes mimant un
infarctus du myocarde.
Enfin, même en termes de vieillissement, le cœur des femmes se
distingue de celui des hommes : avec l’âge, le muscle entourant cette
cavité a tendance à se réduire alors qu’il grandit et s’épaissit chez le
sujet masculin.
Nous avons tous au niveau des yeux des récepteurs appelés cônes
et des bâtonnets spécialisés dans la vision. Mais nous en avons
d’autres qui ont une influence sur notre horloge biologique au
travers de la lumière. Certaines personnes malvoyantes arrivent par
exemple à ne pas être en décalage horaire permanent et donc à faire
la distinction entre le jour et la nuit alors qu’elles ne voient pas. À
l’inverse, les malvoyants à qui le globe oculaire a été totalement
retiré (en cas d’accident grave par exemple) vont perdre ces
récepteurs et ne plus réussir à faire la différence entre le jour et la
nuit. La lumière ne sert donc pas qu’à éclairer ce qui nous entoure,
elle a un rôle bien plus complexe sur notre cerveau et notre humeur.
Comment diagnostiquer
la dépression saisonnière ?
Pour savoir si vous faites partie de ces personnes qui font des
dépressions saisonnières, il faut remplir certains critères :
– Cette dépression doit survenir à une période particulière de
l’année, à l’automne ou en l’hiver par exemple ;
– Il faut avoir déjà fait deux épisodes sans lien évident avec un
événement qui aurait pu vous rendre dépressif comme une rupture
amoureuse, un licenciement, une situation familiale difficile, etc. ;
– La dépression saisonnière s’améliore aussi à un moment
particulier de l’année avec l’arrivée des beaux jours au printemps
par exemple.
Dans ce cas, en plus d’une humeur un peu triste, vous allez avoir
une tendance à l’hyperphagie, c’est-à-dire manger plus, avec une
appétence pour le sucre, à avoir du mal à vous réveiller le matin, à
prendre du poids et vous sentir plus fatigué qu’à l’accoutumée. Les
mécanismes à l’origine de cette dépression sont encore mal connus,
car son taux d’incidence sur la population varie en fonction des
pays, du degré d’ensoleillement mais aussi de la latitude et du
niveau socio-économique. Elle toucherait environ 5 % de la
population en France et le double dans les pays du Nord.
Toujours est-il que la lumière a un impact important dans les
troubles de l’humeur : on observe une augmentation significative du
taux d’hospitalisation pour épisode maniaque dans le cadre de
bipolarité lors des périodes estivales de fort ensoleillement. Un lien
avec la mélatonine est évoqué : le patient développerait une forme
d’hypersensibilité à l’arrêt de la production de cette hormone par la
lumière 1.
Les solutions
Et la nuit ?
Cet adage populaire un peu désuet peut faire sourire, mais il est
désormais avéré par la science. En effet, recevoir un cadeau fait, en
principe, toujours plaisir, mais le plaisir serait supérieur pour celui
qui donne. Ces deux qualités que sont la générosité et l’altruisme
font partie des piliers du bonheur et vont activer des zones
spécifiques dans notre cerveau. Si on effectuait des IRM
fonctionnelles sur des adultes, qui permettent de voir quelle zone du
cerveau s’active, on se rendrait compte que les personnes généreuses
présentent une activité cérébrale supérieure dans la zone du cerveau
liée au plaisir et à la récompense.
Certains pensent que nous donnons car nous attendons quelque
chose en retour. C’est peut-être le cas quand votre banquier vous fait
une remise ; il a un intérêt commercial et financier à vous fidéliser.
Mais pour le commun des mortels, le don permet tout simplement
de nous rendre biologiquement heureux.
Inégalité hommes-femmes
Sans chercher à polariser le débat ni faire une distinction de genre,
il semblerait que les femmes soient plus altruistes que les hommes.
Lors d’une autre expérience, des chercheurs ont proposé à des
hommes et à des femmes de disposer d’une somme d’argent qu’ils
pouvaient soit garder soit donner à qui bon leur semble. Ils ont
ensuite observé la proportion de don et ce qu’il se passait dans leur
cerveau lors d’une IRM cérébrale. Dans cette étude, les femmes
étaient plus généreuses que les hommes et donnaient plus qu’elles
ne gardaient. Et lorsqu’on observait leur cerveau en IRM, une zone
clé du plaisir s’activait davantage chez elles lorsqu’elles donnaient
en comparaison aux IRM des hommes donneurs. Les femmes
semblent donc ressentir plus de plaisir lorsqu’elles donnent, rendant
le don authentique et sans arrière-pensée ni attente.
On peut alors se demander si cette capacité à être plus altruiste est
innée, déterminée par notre sexe ou modulée par l’environnement, et
plus particulièrement notre éducation. Finalement, les chercheurs
s’accordent à dire que l’altruisme s’inculque aux enfants et que nous
avons donc la possibilité de rétablir la balance, permettant d’évacuer
quelques clichés qui laisseraient penser que les femmes sont par
nature plus douces et plus gentilles.
Le lien ne semble pas tout de suite évident, mais le tabac est nocif
aussi pour le vagin et plus particulièrement pour la flore vaginale
(ou microbiote vaginal).
Le microbiote vaginal
1 + 1 = 10
Une étude menée par Santé publique France montre que, chez les
enfants exposés aux écrans juste avant d’aller à l’école le matin, le
risque de développer un trouble du langage est multiplié par six 2.
Un autre élément est inquiétant : près de 85 % des enfants de cette
étude ont été exposés aux écrans avant l’âge de 2 ans. Pourtant, les
enfants concernés ne regardaient en moyenne que vingt minutes la
télévision avant d’aller à l’école. Cette donnée laisse penser que ce
n’est pas tant la durée mais le moment où l’enfant regarde la
télévision qui compte.
D’autres chercheurs considèrent que les contenus télévisés
fantastiques rapides, qui correspondent grosso modo aux dessins
animés que les enfants regardent, ont un impact négatif sur les
fonctions exécutives. En clair, ces contenus épuisent précocement
l’attention nécessaire aux apprentissages une fois que les enfants
sont à l’école. D’ailleurs, ces mêmes chercheurs ont prouvé dans leur
étude que les enfants exposés aux écrans avant l’âge de 3 ans étaient
plus à risque de développer des troubles de l’attention à l’âge de 7
ans. L’explication reste toujours aussi simple : un enfant devant un
écran va développer une attention primaire réflexe passive, ce qui
limite les interactions nécessaires au développement de nouvelles
connexions cérébrales. Il suffit d’observer le comportement d’enfants
après avoir regardé longuement un dessin animé : ils sont
généralement excités et survoltés, attitude qui témoigne d’un
épuisement psychique 3.
L’astuce zéro contrainte
Pour un meilleur apprentissage du langage, pas de télévision et
aucun écran durant le repas ou avant d’aller à l’école.
34
Avaler la pilule sans effort
Selon une étude récente, une technique efficace pour ceux qui
n’arrivent pas à avaler leur comprimé ou leur gélule serait la
méthode pop-bottle, ou « faire passer avec la bouteille ». Elle
consiste à mettre le comprimé sur la langue puis placer ses lèvres
autour du goulot d’une bouteille d’eau et à avaler une bonne gorgée
d’eau pour faire passer le médicament sans avoir à l’avaler
volontairement. Cette technique fonctionne dans 60 % des cas, c’est
déjà pas mal !
Mais celle qui a fait ses preuves dans la vraie vie est la suivante. Le
principe est extrêmement simple : prenez une gélule ; mettez-la sur
votre langue. Prenez ensuite une bonne gorgée d’eau mais ne
l’avalez pas. Penchez la tête en avant (et pas en arrière), puis avalez
la gélule. La gélule étant plus légère, elle va se retrouver à la surface
de l’eau et être la première à glisser dans la gorge. Cette méthode
fonctionne dans près de 90 % des cas 1 ! Avaler un cachet devient
ainsi un jeu d’enfant !
2 x 2 plutôt que 3 x 1
Un chewing-gum le midi
Et mangez équilibré !
Nous avons tous, grosso modo, une vague idée de notre niveau de
forme : nous sommes le plus souvent dans une forme de déni de
notre mauvaise condition physique, moi le premier. Je vous propose
dans ce chapitre deux tests qui pourront peut-être vous ouvrir les
yeux et déclencher, je l’espère, une prise de conscience.
Oui, vous avez bien lu. Je ne compte pas me lancer dans une
reconversion d’influenceur culinaire, soyez rassurés, mais je vais
vous donner tous les conseils, d’un point de vue sanitaire, pour que
vos barbecues soient sains et équilibrés.
Avec l’arrivée des beaux jours, les barbecues font leur traditionnel
retour dans les jardins et sur les terrasses. Or la cuisson de la viande
par ce biais nécessite de prendre quelques précautions. Sans le
savoir, la cuisson au barbecue peut nuire à notre santé en nous
exposant à des substances chimiques : la cuisson à des températures
élevées, en particulier en contact avec la flamme, conduit à la
formation de substances cancérigènes.
La cuisson à très haute température associée au contact des
flammes entraîne en effet la formation en surface de composés
chimiques qu’on appelle les hydrocarbures aromatiques
polycycliques et les benzo(a)pyrènes qui ont des propriétés
cancérigènes.
Quelques règles simples
Le réflexe de succion
Notre cerveau adore être challengé : tout ce qui peut nous sortir de
notre zone de confort va contribuer à le renforcer. C’est assez facile à
comprendre d’ailleurs, nous l’avons tous déjà expérimenté un jour.
Par exemple, lorsque nous apprenons une nouvelle compétence – du
bricolage, de la musique ou un sport –, nous éprouvons quelques
difficultés au début. La concentration et l’attention nécessaires à ce
nouvel apprentissage vont nous épuiser, voire nous donner faim !
C’est parce que nos neurones sont en pleine construction de
connexions pour apprendre cette nouvelle compétence.
Une fois la compétence acquise, nous pouvons la répéter avec
beaucoup plus de facilité, voire acquérir un automatisme ; le cerveau
retourne alors dans une sorte de routine et consomme moins
d’énergie pour effectuer la tâche. Il devient en quelque sorte
paresseux. Pour sortir de cette zone de confort et stimuler notre
cerveau, il faut essayer d’apprendre de nouvelles choses en
permanence. Cela va des simples mots croisés à un jeu de société, en
passant par l’apprentissage d’une nouvelle langue !
En apprenant de nouvelles compétences, nous musclons notre
cerveau, qui va devenir plus résistant aux effets du vieillissement.
On appelle cela la réserve cognitive. C’est un peu comme quand
nous avons fait un stock de courses pendant le premier
confinement : nous savions que nous étions à l’abri du besoin
pendant quelque temps. Pour le cerveau, c’est la même chose : en cas
de lésions cérébrales comme celles entraînant la maladie
d’Alzheimer, avoir une bonne réserve permet de retarder
l’apparition de la maladie. Une étude montre d’ailleurs que les
personnes bilingues voient leur maladie d’Alzheimer débuter cinq
ans après ceux qui ne parlent qu’une seule langue 1 !
Mais soyons réalistes : apprendre une nouvelle langue n’est pas ce
que j’appellerais une astuce « zéro contrainte ». En revanche,
privilégier des vacances à l’étranger pour apprendre de nouveaux
mots serait un bon début. Nous pouvons aussi nous servir de notre
main gauche quand nous sommes droitiers (et l’inverse pour les
gauchers). Nous serons mal à l’aise, un peu ralentis voire agacés,
mais cette pratique sera bonne pour notre cerveau. Essayons par
exemple d’utiliser un jour par semaine notre téléphone de la main
non dominante 2. Pas évident au départ, mais vous serez étonnés de
la rapidité de vos progrès.
Les jeux de société
contre la maladie d’Alzheimer
Si vous obtenez :
– un score inférieur à 25, votre estime de vous est très faible ;
– un score entre 25 et 31, votre estime de vous est faible ;
– un score entre 31 et 34, votre estime de vous est dans la
moyenne ;
– un score compris entre 34 et 39, votre estime de vous est forte ;
– un score supérieur à 39, votre estime de vous est très forte et
vous avez tendance à être fortement affirmé.
Les scores inférieurs à 31 devraient probablement être évalués par
un médecin pour refaire le point sur la situation.
Mon ado est-il déprimé ?
La sarcopénie
Le questionnaire de Marshall
Résultat :
Additionnez les scores obtenus à la question A et B. Si votre score
est supérieur ou égal à 4, vous êtes « suffisamment » actif. Continuez
vos efforts. Entre 0 et 3, vous êtes insuffisamment actif et quelques
efforts seront nécessaires pour votre santé.
Le HIIT
L’alcool déshydrate