Tpe de Methode D'analyse Et de Separation
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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN
Peace-Work-Fatherland
Paix-Travail-Patrie
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MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT
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SUPÉRIEUR
THE UNIVERSITY OF MAROUA
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UNIVERSITÉ DE MAROUA
The national advanced school of Engineering of
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Maroua
Ecole nationale supérieure polytechniqu e de
Maroua
0
TABLE DE MATIERES
INTRODUCTION ............................................................................................................... 3
I. GENERALITES ........................................................................................................... 4
A. Définition ......................................................................................................................................... 4
B. Description ...................................................................................................................................... 4
1. Ceux pouvant acquérir une charge négative :.............................................................................. 4
2. Ceux pouvant acquérir une charge positive : ............................................................................... 4
C. Principe ............................................................................................................................................ 5
D. Facteurs influençant le déplacement électrophorétique ............................................................... 6
1. Nature des molécules ................................................................................................................... 6
2. L'appareillage ............................................................................................................................... 6
3. Le courant électrique ................................................................................................................... 7
4. Le pH ............................................................................................................................................. 7
II. LES DIFFERENTS TYPES D’ELECTROPHORESES........................................... 7
A. L’électrophorèse libre, en veine liquide selon Tisélius (1937), ....................................................... 7
B. L’électrophorèse sur supports poreux (électrophorèse de zone) ................................................... 8
1. Électrophorèse sur papier ............................................................................................................ 9
2. Électrophorèse sur acétate de cellulose ...................................................................................... 9
3. Électrophorèse sur gel d’amidon ............................................................................................... 10
4. Électrophorèse sur gel ................................................................................................................ 10
5. Électrophorèse sur gel d’agarose : ............................................................................................. 11
6. Sur gel de polyacrylamide .......................................................................................................... 12
a) L’électrophorèse en conditions non dénaturantes ................................................................ 12
b) L’électrophorèse en conditions dénaturantes ....................................................................... 14
c) Visualisation des protéines dans les gels ............................................................................... 16
C. Autre méthodes d’électrophorèse ................................................................................................ 16
1. Electrophorèse bidimensionnelle............................................................................................... 16
a) DIMENSION 1.......................................................................................................................... 17
b) DIMENSION 2.......................................................................................................................... 17
2. Electrofocalisation (IEF — IsoElectric Focussing) ....................................................................... 18
3. Électrophorèse en champs pulsés .............................................................................................. 19
4. Électrophorèse capillaire ............................................................................................................ 20
CONCLUSION ................................................................................................................. 22
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE ............................................................................ 23
1
TABLE DES FIGURES
2
INTRODUCTION
Des particules chargées, placées dans un champ électrique, vont migrer sous l'influence de
ce dernier. Ce phénomène de migration, en solution, est connu depuis le milieu du XIX ème siècle.
FIELD et TEAGUE, en 1907 ont isolé la toxine et l'antitoxine diphtériques en mettant à profit la
différence de leur vitesse de migration sous l'influence d'un champ électrique. L'utilisation de ce
phénomène de transport électrocinétique, à des fins analytiques, date de 1935. TISELUS .en
précise les conditions opératoires en séparant les constituants du sérum en quatre fractions par la
méthode des déplacements de frontières détectées par des méthodes de réfraction. D'une mise en
œuvre très délicate à ces débuts, la technique d'électrophorèse est maintenant très utilisée, en
particulier pour l'analyse de mélanges biologiques. Elle est appliquée à des électrolytes très divers
(colloïdes, anions et cations minéraux ou organiques) et les techniques de séparation par
électrophorèse sont devenues très nombreuses. Le développement de cette technique a permis
d'obtenir, pour l'étude des composés macromoléculaires, des avantages comparables à ceux
obtenus, pour les particules de faible poids moléculaire, par les méthodes de chromatographie.
L'intérêt de l'électrophorèse, hormis son étude théorique, réside dans le fait qu'elle a permis la
découverte et l'identification de nombreux tissus animaux et végétaux. L'application analytique
principale est l'étude des sérums pathologiques.
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I. GENERALITES
A. Définition
Le terme « électrophorèse » décrit la migration de particules chargées sous l’influence
d’un champ électrique. Le préfixe « électro » fait référence à l’électricité et la racine « phorèse »
vient du grec phoros, qui signifie « porter d’un côté à l’autre ». L’électrophorèse est donc une
technique d’analyse et de séparation basée sur les critères de la charge électrique et la taille des
molécules. La migration différentielle de particules chargées électriquement, se fait sous
l’influence d’un champ électrique. Seules les particules chargées positivement ou négativement
sont attirées par les pôles opposés du champ.
B. Description
La technique de l'électrophorèse est fondée sur le déplacement et la migration des
particules chargées ou d'ions sous l'effet d'un champ électrique. Du fait de leurs caractéristiques
propres et en fonction des conditions de l'électrophorèse, ces ions auront des vitesses de migration
différentes, ils vont donc se séparer les uns des autres.
Les molécules anioniques (-) migrent vers l'anode (+) et les molécules cationiques (+) se
déplacent vers la cathode (−).
Sur les acides nucléiques, les charges sont portées par les groupements phosphates du
squelette.
Sur les protéines, la situation est plus complexe et il existe différents types de groupements
ionisables :
4
La fonction amine (-NH2) de la lysine et de l'extrémité N-terminale de la chaîne
polypeptidique ;
La charge nette d'une protéine dépend donc en général de sa composition en acides aminés
et du pH.
C. Principe
L’électrophorèse est une technique séparative. Elle est utilisée le plus souvent dans un but
analytique mais également parfois pour purifier des molécules solubles. Le principe consiste à
soumettre un mélange de molécules à un champ électrique ce qui entraîne la migration des
molécules chargées. En fonction de différents paramètres (charge, masse, forme, nature du
support, conditions physico-chimiques) la vitesse de migration va être variable, ce qui permet la
séparation des différentes molécules. A partir de ce principe général, il existe plusieurs variantes
de cette technique adaptées à différentes situations.
La mobilité est une caractéristique de chaque particule; il est donc possible d'effectuer une
séparation en se basant sur cette propriété. La charge Q est fonction du pH isoélectrique de la
particule et du pH du solvant : on appelle pH isoélectrique d'une particule (phi) le pH pour lequel
cette particule ne migre pas dans un champ électrique.
La différence pH - phi détermine le signe de la charge Q d'une particule et son intensité : plus cette
différence est grande en valeur absolue, plus la charge est importante:
5
Figure 1:principe de l'éléctrophorèse:
La taille. A charge égale les molécules les plus petites doivent migrer plus vite que les
autres. Mais, comme les ions de faibles diamètres, sont souvent solvatés et qu'il peuvent être
accompagnés de particules chargées se trouvant dans la solution d'électrolytes, leur mobilité
dépend également des autres substances dissoutes. C'est ainsi pratiquement que les petits ions
métalliques et les protéines chargées ont des mobilités du même ordre de grandeur.
La charge. Outre la nature des molécules, le milieu environnant intervient sur leur degré
d'ionisation par son pH, sa force ionique ou sa composition. En effet, certains composés présents
dans les solutions peuvent former des complexes ou des associations de charges opposées. Par
exemple, les ions CT s'associent aux ions Hg en formant du chiorure mercurique non chargé ou en
présence de sels ferriques plusieurs espèces diversement chargées selon la valeur du pH peuvent
coexister en équilibre FeCP, FeCI, FeCl, FeCI,
2. L'appareillage
Le support. Quelle que soit sa nature, le support possède un pouvoir adsorbant capable de
ralentir les migrations et d'entrainer un élargissement des zones se traduisant par des trainées sur
l'électrophérogramme.
6
3. Le courant électrique
En dehors de tout autre facteur, le déplacement electrophorétique d est proportionnel à la
mobilité de la panicule considérée, au champ électrique E et au temps r pendant lequel ce champ
est imposé.La mobilité, est tout autre condition définie, une caractéristique de la parti- cule
considérée. Il convient donc de déterminer les valeurs de E et de r qui permettent la meilleure
séparation.
4. Le pH
Les acides forts, les bases fortes et les sels correspondant étant totalementionisés en
solution aqueuse, le pH de la solution d'électrolytes est pratiquement sans influence sur leur
migration. Par contre, pour certains complexes minéraux ou pour les composés organiques ayant
des groupements acides faibles ou bases faibles l'influence du pH est prépondérante. Il en est de
même pour les composés amphotères dont la migration n'est possible que si le pH de la solution
d'électrolytes a une valeur différente de celle du point isoionique.
7
Figure 2 : appareillage pour l’électrophorèse libre, en veine liquide
Les différents types d'électrophorèses de zones sont souvent nommés en fonction du type de
support :
Papier
Acétate de cellulose
Semi-solide (gels)
8
1. Électrophorèse sur papier
Assez peu résolutive, cette technique d'électrophorèse est surtout destinée à séparer des
molécules de petite taille, dont les acides aminés. Des phénomènes d'interférence liés à la charge
des acides aminés et de la cellulose du papier interviennent de façon notable. Une goutte de
solution contenant l'échantillon à analyser est déposée sur une bande de papier, puis séchée. La
bande de papier est humidifiée avec un tampon convenablement choisi, puis les deux extrémités
de la bande sont plongées dans deux réservoirs contenant le tampon. Chaque réservoir est connecté
à une électrode. Un champ électrique continu est appliqué, et les acides aminés se déplacent en
fonction de leur charge nette. En fin d'électrophorèse, la bande de papier est séchée puis les acides
aminés sont révélés par une réaction colorimétrique telle que celle à la ninhydrine.
9
Figure 4 : appareillage pour l’électrophorèse sur les bandes d'acétate de cellulose
𝑉
μ=
𝐸
Le champ électrique (E) crée entre 2 électrodes, exerce une force, F, sur une protéine que l'on
suppose sphérique et de charge q;
10
𝐹 =𝑄×𝐸
Les forces de frottement, F', dues à la viscosité (êta) vont s'opposer à la migration de la protéine et
la freiner;
𝑓 = 6𝜋. 𝑛. 𝑟. 𝑣
Il arrive un moment où ces deux forces s'équilibrent, et la particule se déplace alors à vitesse
constante; on peut alors écrire :
𝑄. 𝐸 = 6𝜋. 𝑛. 𝑟. 𝑣
On définit pour chaque particule sa mobilité µ, de manière indépendante du champ électrique, par
𝑉 1𝑣𝑜𝑙𝑡
𝜇= (𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑖𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝𝑠 é𝑙é𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝜇
𝐸 𝑐𝑚
𝑄
= . 𝑛. 𝑟
6𝜋
Donc, la mobilité d'une particule migrant dans un champ uniforme dépend de 3 facteurs : q, (êta)
et r.
• Soit à des fins analytiques: pour séparer et identifier des fragments d'ADN, pour
déterminer leur taille, pour en estimer la quantité,
• Soit à des fins préparatoires, pour purifier un fragment d'ADN de taille connue. La taille
des fragments qu'il est possible de séparer est comprise entre 0,2 et 50 kb.
Les fragments d'ADN sont facilement détectés sur le gel grâce à un colorant fluorescent,
le bromure d'éthidium (BEI). On peut ainsi visualiser en lumière UV des quantités très faibles
d'ADN (de l'ordre de 5-10 ng).
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L'électrophorèse en gel d'agarose est donc une technique très sensible; elle est de plus
rapide et simple à mettre en œuvre.
L'agarose est un polyoside hautement purifié extrait de l'agar. Ce polymère linéaire est
constitué de la répétition d'un motif de type diholoside.
L'agarose est une poudre blanche qui se dissout dans l'eau à ébullition. La solution
d'agarose reste à l'état liquide tant que la température est supérieure à 40-45 °C (surfusion) Quand
la température devient inférieure à 40°C, la solution se solidifie en un gel stable qui ne fond pas
tant que la température reste inférieure à 100 °C.
D’une manière générale, l’agarose forme des gels dont la réticulation est assez faible,
permettant la séparation de molécules de très hautes masses moléculaires. Ils sont principalement
utilisés pour séparer des molécules d’ADN ou d’ARN. Les molécules de plus petites tailles se
déplacent plus rapidement et migreront plus loin que les molécules de tailles supérieures.
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Le gel de polyacrylamide est constitué d'acrylamide (extrêmement neurotoxique par
ingestion ou contact avec la peau) qui est l'unité de base et de bisacrylamide qui est l'agent portant.
En faisant varier les taux de ces 2 substances on obtient différents maillages et donc différentes
densités de gel.
Plus que le pourcentage d’acrylamide est élevé, plus que la densité des chaînes est élevée
et les mailles du réseau sont serrées. Par conséquence, plus le pourcentage d’acrylamide est élevé,
moins les molécules volumineuses peuvent migrer. Donc, plus que la masse moléculaire du
composé est élevée, plus que la migration est lente.
• Avant que le mélange réactionnel n’ait durci, il est coulé dans un récipient formé par deux
plaques de verres et polymérisera en une couche mince de gel de quelques Millimètres.
• Les échantillons sont déposés dans des puits préformés au sommet du gel.
• Le tampon est le même dans les réservoirs du haut et du bas (pH ~9 pour que toutes les
protéines aient une charge négative).
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• Un courant continu de 100 à 200 volts parcourt le gel pendant la durée de migration
• après migration, le gel est retiré et les bandes de protéine sont visualisées
Les protéines migreront vers l’anode (+) selon leur ratio charge/masse
14
Par conséquence le rapport charge/masse sera le même pour toutes les protéines de même
masse et la séparation électrophorétique du gel avec du SDS dépendra uniquement du phénomène
de gel-filtration par les pores du gel.
Cette méthode donne la meilleure résolution et les bandes sont les plus résolues de toutes
les méthodes d’analyse- en utilisant des marqueurs de poids moléculaires connus.
cette méthode possède deux grands avantages par rapport à l’électrophorèse ordinaire :
• l’utilisation de SDS dissous les agrégats et les particules insolubles qui peuvent causer
des problèmes en bloquant les pores du gel
Xxx
15
c) Visualisation des protéines dans les gels
Une fois que la migration des protéines dans le gel est terminée, il faut visualiser les
bandes obtenues par les protéines
Une approche plus spécifique consiste à détecter la protéine d’intérêt avec un Exemple de
gel après coloration au bleu de Coomassie :
16
a) DIMENSION 1
Séparation des protéines en fonction de la charge par Focalisation Isoélectrique (FIE). La
migration est effectuée dans un gradient de pH, chaque molécule migre jusqu'à l’endroit où le pH
est égal à son pHi. On utilise un gel de forte porosité (polyacrylamide ou agarose), pour que la
taille n’influence pas la migration. Le gradient de pH est généré par des ampholytes, molécules
amphotères de synthèse introduites dans le gel au moment de sa fabrication : on utilise un mélange
de telles molécules, possédant des pHi dans une certaine gamme (gamme large ex : 3-9, ou plus
ou moins étroite ex : 4-5 ou 5-6.5) On réalise une électrophorèse dans un tube étroit de gel
polyacrylamide où un gradient de pH est établi. On soumet alors à un fort courant électrique
b) DIMENSION 2
Séparation en fonction de la taille des protéines : SDS-PAGE Le gel étroit de protéines
séparées par FIE est soumis à une SDS-PAGE dans une direction perpendiculaire.
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Figure 11:Electrophorèse bidimensionnelle DIMENTION 2
La focalisation isoélectrique est une méthode permettant de séparer des protéines qui ne
diffèrent que par une seule charge.
La durée de la focalisation est beaucoup moins critique que celle d'une électrophorèse
ordinaire. En effet dans une FIE les protéines ne risquent pas de sortir du gel puisqu'elles
s'immobiliseront au point où elles auront atteint leur pi. Il faut seulement que la migration dure
suffisamment longtemps pour que les ampholytes aient le temps de migrer correctement et que
protéines aient le temps d'atteindre leur pi. À 2 mA, on estime le temps requis à environ 1 heure.
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Les procédures de coloration sont similaires à celle d'une électrophorèse en gel de
polyacrylamide. Il faut cependant éliminer les ampholytes du gel, car elles peuvent se colorer. On
fait donc précéder la coloration par trempage dans un bain d'acide trichloracétique 5 ou 10% pour
les faire diffuser hors du gel tout en fixant
les protéines sur place.
Figure 12:Electrofocalisation
Ce type d'électrophorèse a été développé par Schwartz et Cantor en 1984 afin de séparer
les grandes molécules d'ADN (> 50 kb) que l'électrophorèse classique en gel d’agarose ne permet
pas de résoudre, même en diminuant au maximum la concentration d'agarose (en dessous de 0.4%
les gels sont impossibles à manipuler).
La porosité d'un gel d'agarose classique est inférieure au micron alors que la longueur d'une
molécule d'ADN de 50 kb complètement étirée est d'environ 18 microns.
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Pour ce type d'électrophorèse, il n'est pas possible d'utiliser des ADN purifiés par les
techniques classiques, car ces techniques les cassent en fragments d'une taille inférieure à 100 kb.
Pour éviter la cassure mécanique des molécules d'ADN, les cellules sont incluses dans des blocs
d'agarose. La cartographie de restriction à grande échelle nécessite des enzymes qui coupent
rarement l’ADN et le fractionnement des grands fragments de restriction par électrophorèse sur
gel en champ pulsé
4. Électrophorèse capillaire
C'est une technique récente qui commence à se développer et qui offre essentiellement les
avantages de la rapidité, de la très grande résolution et, partant, de la très grande sensibilité de la
détection.
L'électrophorèse capillaire représente une famille de techniques qui utilisent des capillaires
étroits (diamètre interne de 10 à 200 mm) pour réaliser avec une très grande efficacité la séparation
électrophorétique de molécules de tailles très variables. Le domaine d'application de cette
technologie est très vaste et elle permet d'analyser des macromolécules complexes telles que les
protéines et les acides nucléiques ou des solutés de petite taille comme les médicaments
organiques, les anions et cations inorganiques. Des voltages très importants (plusieurs dizaines de
kV) sont utilisés pour séparer les molécules sur la base de leur différence de rapport charge/taille.
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L'instrumentation est relativement simple et comporte les éléments principaux suivants : un
générateur de haut voltage, deux réservoirs de tampon et un capillaire que traverse un système
optique de détection relié à un module d'acquisition des données (figure 1). L'ensemble de
l'instrument est contrôlé par un ordinateur.
21
CONCLUSION
Nous avons principalement décrit les méthodes électrophorétiques propres à l'analyse dont
les possibilités sont regroupées dans le tableau ci-contre. Certaines d'entre elles, nous l’avons vu,
sont extrapolables à l'analyse préparative et même à la séparation "industrielle" des protéines dans
les mélanges. Cependant; elles sont beaucoup moins résolutives qu'à l'échelle analytique.
L'électrophorèse est une méthode très fine d'analyse des macromolécules ionisées. L'analyse
s'effectue en plusieurs étapes (contrairement à la chromatographie, par exemple, où toutes les
étapes se déroulent dans le même appareil). Séparation des constituants du mélange ; révélation ;
identification et/ou quantification.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
Gwenola Burgot, Jean-Louis Burgot. Méthodes instrumentales d’analyse chimique et
application 2011, (185-200p)
Hubert H. Girault, Electrochimie physique et analytique 2007 (155-170p)
Francis Rouessac, Annick Rouessac, Analyse chimique : méthodes et techniques
instrumentales modernes 1998 (98-100p)
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