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Ds 2 Mpsi-2

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MPSI

DEVOIR SURVEILLÉ No 2
DURÉE 4H
MATHÉMATIQUES

L es can di d ats s ont inform és qu e la clarté d e la r éd a cti on et la qu alité d e la pr és entati on

con stitu er ont d es élém ents im p ortants p our l a p pr éci ati on d es copi es.

E xer ci ce Du calcul algébrique


n
X
1. Calculer pour n ∈ N∗ , An = k! k.
k=1
n  
Y 1
2. Calculer pour n entier > 2, Bn = 1− 2 .
k=2
k
3. Soient n un entier > 2, (x1 , ..., xn+1 ) ∈ Rn+1 avec xn+1 = x1 . Montrer que
n
X n
X
x2k = xk xk+1 ⇐⇒ x1 = x2 = ... = xn
k=1 k=1

4. Calculer pour n ∈ N∗ , les sommes


X i X
Sn = , Tn = Cji .
16i6j6n
j 16i<j6n

5. Soient (xn )n , (yn )n deux suites réelles liées par la relation


n
X
∀n ∈ N, xn = Cnk yk .
k=0

p p−k
(a) Vérifier que ∀k, p, n ∈ N tel que k 6 p 6 n + 1, Cn+1 k
Cpk = Cn+1 Cn−k+1 .
(b) Montrer la formule dire d’inversion de Pascal.
n
X
∀n ∈ N, yn = (−1)n−k Cnk xk
k=0

n
X
k n
6. (a) Montrer que ∀n, p ∈ N, Ck+p = Cp+n+1 .
k=0
n Y
X n
(b) Calculer (i + j).
i=0 j=1

1/4
Pr oblèm e 1 Autour des sous-groupes additifs de R

• O n r a p p elle qu'un e p arti e G d e R est un s ou s- gr ou p e d e (R, +) si :


0 ∈ G;
∀x, y ∈ G, x − y ∈ G

• O n p eut utili s er libr em ent, qu e si f est continu e sur un e p arti e A d e R et (xn )n
un e suite d e A conver gente ver s x , alor s (f (xn ))n conver ge ver s f (x) .

Partie 1 : Sous-groupes de R
Soit H un sous-groupe additif de R distinct de {0}.
1. Justfier l’existence de α = inf H ∩ R∗+ et préciser α dans les cas H = Q et H = Z.


2. Montrer que si α = 0, alors H est dense dans R.


3. Montrer que si α > 0, alors H = αZ. On dit que H est discret.
4. Vérifier qu’un sous-groupe discret de R ne peut être dense dans R.
On vient de montrer le théorème :

Si G est un s ou s- gr ou p e a d ditif d e R n on r éduit à {0} , alor s ou bi en G est di s cr et

c' est à dir e d e la form e aZ avec a r éel stri ctem ent p ositif, ou bi en G est d en s e

d an s R .

Partie 2 : Exemples d’applications

(a) Montrer que Q est dense dans R.


np o
(b) Montrer que la partie A = , (p, n) ∈ Z × N est dense dans R.
2n
np o
n
(c) Montrer que la partie A ∩ [0, 1] = , n ∈ N, 0 6 p 6 2 est dense dans [0, 1].
2n
b
(d) Montrer que si (a, b) ∈ R∗ ×R, alors aZ+bZ est dense dans R si, et seulement si, ∈/ Q.
√  √ a
Que dire de Z[ 2] = p + q 2, (p, q) ∈ Z2 .
(e) Montrer que si f est une application strictement monotone sur un intervalle I de R et
A une partie de R dense dans I, alors la partie f (A) est dense dans f (I).
θ
(f) Montrer que si θ est un réel tel que le rapport ∈
/ Q alors les ensembles suivants
π
{sin(nθ), n ∈ Z}, {cos(nθ), n ∈ Z} sont dense dans [−1, 1] et {tan(nθ), n ∈ Z} est
dense dans R.
(On pourra utiliser la densité de 2πZ + θZ dans R).
(g) Soit α ∈ R r Q. Montrer que l’ensemble {mα − [mα] | m ∈ N} est dense dans [0, 1].
(h) On se propose de calculer inf Φ(α) où Φ(α) = sup |sin(nα)|.
α∈]0,π[ n∈Z

i. Justifier l’existence de cette borne inférieur.


α
ii. Montrer que pour tout α ∈]0, π[ tel que ∈ / Q, Φ(α) = 1.
π

2/4
p
iii. Soit maintenant α ∈]0, π[ et supposons qu’il s’écrit sous la forme α = π, avec p, q
q
des entiers premiers entre eux et 0 < p < q.
Montrer que l’ensemble D= {|sin(nα)|,
 n ∈ Z}est fini et donner son maximum (On
π
pourra montrer que D = sin m , m ∈ Z ).
q
iv. Conclure.

Partie 3 : Périodicité d’une somme de deux fonctions périodiques


Soient f et g deux fonctions continues sur R admettant une plus petite période, notée respecti-
α
vement α et β. On se propose de montrer que f + g est périodique si, et seulement si, ∈ Q.
β
1. Montrer le sens indirect.
α
2. On suppose que f + g est périodique et que ∈ / Q.
β
(a) Montrer qu’il existe c > 0 tel que

∀x ∈ R, f (x + c) − f (x) = −g(x + c) + g(x).

On note δ(x) cette valeur commune.


(b) Montrer que, pour tous k, l ∈ Z,

δ (x + kα + lβ) = δ(x).

(c) En déduire que, pour tout ε > 0, δ est ε-périodique.


(d) En déduire que δ est constante, puis nulle.
(e) En déduire que c ∈ αN∗ ∩ βN∗ .
(f) Conclure.

Pr oblèm e 2 Autour des normes matricielles


Première partie
Soit n ∈ N∗ . On définit les deux applications

k.k∞ : Rn −→ R+
x = (x1 , ..., xn ) 7−→ kxk∞ = max (|xi |)
16i6n

k.k1 : Rn −→ R+
Xn
x = (x1 , ..., xn ) −
7 → k.k1 = |xi |
i=1

1. Vérifier que
• ∀x ∈ Rn , kxk1 = 0 =⇒ x = 0.
• ∀x ∈ Rn , ∀λ ∈ R, kλxk1 = |λ|kxk1 .
• ∀x, y ∈ Rn , kx + yk1 6 kxk1 + kyk1 .

3/4
1
2. Montrer que ∀x ∈ Rn , kxk1 6 kxk∞ 6 kxk1 .
n
1
3. (a) Vérifier que si x0 = (1, 1, ..., 1) ∈ Rn , alors kx0 k1 = kx0 k∞ .
n
(b) donner y0 ∈ Rn tel que ky0 k∞ = ky0 k1 .
Deuxième partie
Soit n ∈ N∗ . On note Mn (R) = {(ai,j )16i,j6n | ∀i, j ∈ [[1, n]], ai,j ∈ R}.
On munit Mn (R) des lois :
Pour tous A = (ai,j )16i,j6n , B = (bi,j )16i,j6n de Mn (R) et λ de R,
• A + B = (ai,j + bi,j )16i,j6n .
• λA = (λai,j )16i,j6n .
Xn
• AB = (ci,j )16i,j6n avec ci,j = ai,k bk,j .
k=1
• On désigne la famille nulle de Mn (R).
On définit l’application N : Mn (R) −→ R+ .
n
X
A = (ai,j )16i,j6n 7−→ N (A) = max |ai,j |
16i6n
j=1

1. Vérifier que pour tous A, B ∈ Mn (R), et por tout λ ∈ R.


• N (A) = 0 =⇒ A = On .
• N (λA) = λN (A).
• N (A + B) 6 N (A) + N (B).
2. Montrer que ∀A, B ∈ Mn (R), N (AB) 6 N (A)N (B).
3. Pour A = (ai,j )16i,j6n et x = (x1 , ..., xn ) ∈ Rn , on pose
Xn
Ax = ((Ax)1 , ..., (Ax)n ) où (Ax)i = ai,j xj .
j=1

(a) Montrer que kAxk∞ 6 N (A)kxk∞ .


(b) Donner k ∈ R+ tel que kAxk1 6 k.kxk1 .
4. On se propose de déterminer le réel |||A||| = sup{kAxk∞ / kxk∞ = 1}.
(a) Justifier que |||A||| 6 N (A).
n
X
(b) Justifier l’existence d’un indice k ∈ {1, ..., n} tel que N (A) = |ak,j |.
j=1
( ak,j
, si ak,j 6= 0
(c) Considérons x = (x1 , ..., xn ) ∈ Rn tel que ∀j ∈ [[1, n]], xj = |ak,j | .
0, si ak,j = 0
Calculer kAxk∞ et kxk∞ .
(d) Conclure que |||A||| = N (A).

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