Maths Licence
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CORRIGES
DE
MATHEMATIQUES
GENERALES
LICENCE
Sciences Economiques
(3)- B. DUPONT
Mathématiques , Exercices corrigés avec rappels de cours,
Algèbre pour les Sciences Economiques tomes 1 et 2,
BORDAS , Paris 1977.
DEUG Sciences Economiques et préparation Ecoles de
Commerce
A. COLIN, Paris 1988.
1
LES MATRICES n
tr(A) = a
i 1
ii a11 a22 .... ann
1- Définitions
Etant donné deux entiers naturels strictement positifs n et p, on appelle Exemple
matrice à n lignes et p colonnes un tableau de nombres réels ou complexes 1 1 2
(appelés éléments) disposés sur n lignes et p colonnes.
A = 0 7 11 tr(A) = 1 + 7 + 0 = 8
a11 a12 a1p 2 3 0
Notation a a a 2p ou A = (aij) 1 i n , 1 j p . A est
A
21 22
2
5- Opérations sur les matrices 5.3.1 Produit d'une matrice-ligne par une matrice colonne
5.1 Addition b1
Soient A = (aij), B = (bij) deux matrices de même format (n, p). b
Leur somme est la matrice A+B = (cij) de format (n, p) définie par: Soit A = (a1, a2, ..., ap) M1,p(C) , B = 2 Mp,1(C)
i {1,...,n} , j {1,...,p} , cij = aij + bij b3
Exemple
bp
1 7 0 0 12 1 1 19 1
A = , B = , A+B = Le produit AB est la matrice S de format (1, 1) défini par:
1 3 2 12 4 2 11 7 4
p
S = a1b1 +...+ apbp = a b
i 1
i i
5.2 Multiplication par un scalaire On remarque l'analogie avec le produit scalaire des vecteurs de Rp.
Soit K ( K = R ou C ) , A = (aij) 1 i n , 1 j p
La matrice A est la matrice de format (n, p) défini par: A = (.aij) Exemple
Monsieur LEWIS entre au Magasin SCORE pour acheter 6 oeufs, 2 plaquettes
Exemple de beurre, 1 bouteille de MARTINI et 3 cahiers. Ses achats peuvent être
1 7 0 6
A= 7 49 0
représentés par le vecteur colonne
Y = 2
1 3 2 7A
7 21 14
1
3
5.3 Produit de matrices
Les oeufs sont à 100F pièce, la plaquette de beurre à 600F, la bouteille de
a) Condition de dimensions MARTINI à 7000F, les cahiers à 600F pièce.
Le produit A.B de la matrice A par la matrice B n'est défini que si le nombre de Les prix peuvent y être représentés par le vecteur ligne: X = (100, 600,
colonnes de A est égal au nombre de lignes de B. 7000, 600)
Quelle est la somme globale que doit payer Mr LEWIS?
Exemple:
( 2 lignes, 4 colonnes ).( 4 lignes, 1 colonne ): possible Solution On multiplie le vecteur prix X par le vecteur quantité Y.
( 3 lignes, 1 colonne ).( 2 lignes, 2 colonnes ): impossible 6
X.Y = (100, 600, 7000, 600) 2 = 600 + 1200 + 7000 + 1800 = 10.600 F
b) Dimension du produit 1
Le produit d'une matrice à n lignes et p colonnes par une matrice à p lignes et m
3
colonnes est une matrice à n lignes et m colonnes.
3
5.3.2 Produit d'une matrice-colonne par une matrice-ligne
b1 Solution On fait le produit li│co ; lignes de A par les colonnes de B.
b2
A = b , B = ( b1 , . . ., bp). Le produit AB est la matrice de format B
3
bp A AB
a1b1 a1b2 a1bp
(n, p) défini par: AB = a 2b1 a 2b2 a 2bp
2 −1 3 2
1 7 3 4
anb1 anb2 anbp
8 1 0 −1
Exemple
1
1 −1 2 𝟏𝟕 −𝟔 𝟎 −𝟒
Effectuer le produit AB sachant que A = 2 , B = 3 1 2 2 4 5 −3 −𝟏𝟏 𝟐𝟖 𝟐𝟕 𝟑𝟐
3
2 1 0 𝟓 𝟓 𝟗 𝟖
3 1 2 2 A l’intersection d’une ligne et d‘une colonne se trouve le produit scalaire de cette ligne par cette
AB = 6 2 4 4 colonne
9 3 6 6
17 6 0 4
Donc AB = 11 28 27 32
5.3.3 Produit de matrices (cas général)
5 5 9 8
a) Définition
Soit A = (aij) 1 i n, 1 j p , B = (bjk) 1 j p, 1 k m b) Produit par blocs
p
Le produit AB est par définition: AB = (cik) où cik = Supposons A et B décomposés en blocs de sorte que le nombre de
a
j1
ij b jk
colonnes (de blocs) de A soit égal au nombre de lignes (de blocs) de B.
Exemple A 11 A 12 B11 B12 B13
Exemple: A , B
1 1 2 2 1 3 2 A A B B B
21 22 21 22 23
A = 4 5 3 , B = 1 7 3 4 , Calculer AB.
Supposons de plus que les blocs de la 1ère ligne de A puissent être multipliés par
2 1 0 8 1 0 1 ceux des colonnes de B qui occupent le même rang dans les colonnes. On peut
multiplier A11 par B11, B12, B13 et A12 par B21, B22, B23.
4
On fait les mêmes hypothèses pour les autres lignes de A. Cela revient à dire A11B11 A12B21 A11B12 A12B22
que si les blocs de A occupant la 1ère colonne possèdent k1 colonnes (de AB
A B A B A B A B
21 11 22 21 21 12 22 22
scalaires) ceux qui occupent la 1ère ligne de B doivent avoir k1 lignes, etc...
2 5 0 1
Le produit AB dans ces conditions est alors "par blocs". A 11B11 A 12B 21 , A B A B
A 11B11 A 12B21 A11B12 A 12B22 A 11B13 A12B23 7 21 4 11 12 12 22
10
AB
A B A B A 21B13 A 22B23
21 11 22 21 A 21B12 A 22B22 3 4 5 3
A 21B11 A 22B 21 , A B A B
Tout se passe comme si les blocs étaient des scalaires. 12 35 6 13
21 12 22 22
2 5 0 1
Application Effectuer par blocs le produit AB sachant que:
7 21 4 10
D' où : AB
1 1 1 2 2 2 1 0 3 4 5 3
2 1 3 3 , 0 1 0 1 12 35 6 13
A B
4 0 2 1 2 6 1 2
0 1 6 0 1 0 1 1
c) Propriétés
Réponse: Si les produits ont un sens on a:
Il y a plusieurs façons de décomposer A et B en blocs pour effectuer le AB BA ; c'est à dire le produit matriciel n'est pas
produit AB pourvu que les hypothèses soient respectées. Considérons les commutatif en général.
décompositions suivantes: (AB)C = A(BC) ; le produit matriciel est associatif.
1 1 1 2 2 2 1 0
, C(A + B) = CA + CB
2 1 3 3 0 1 0 1
A B (A + B)C = AC + BC
4 0 2 1 2 6 1 2
0 1 6 0 1 0 1
1 6- Matrices particulières
1 1 1 2 4 0 2
A 11 A 12 , avec A , A , A ,
A 11
2 1 3 12
3 21
0 1 6 6.1 Matrice triangulaire
A A 22
21
a) Matrice triangulaire inférieure C'est une matrice carrée dont tous les
1
A 22 éléments au-dessus de la diagonale principale
0 sont nuls, autrement dit:
5
b) Matrice triangulaire supérieure C'est une matrice carrée dont tous les A est scalaire il existe a K / A = a.In
éléments en dessous de la diagonale principale sont nuls, autrement dit: En particulier si n = 1, on identifie A et a.
A = (aij) 1 i , j n triangulaire supérieure aij = 0 si i > j
6.2 Matrice quasi-triangulaire
2 7 3 On appelle matrice quasi-triangulaire ou triangulaire par blocs, une matrice
Exemple A 0 carrée d'ordre n décomposable en p lignes et p colonnes de telle sorte que les
21 4
éléments situés au-dessus (ou en dessous) de la diagonale principale des blocs
0 0 5
carrés soient nuls.
Exemple
c) Matrice diagonale 1 2 0 0 0
3 1 1 −1
C'est une matrice carrée qui a tous ses éléments nuls en dehors de la diagonale −1 1 0 0 0
principale. 𝐴 = (4 7 3 5) 𝐵= 3 3 5 0 0
0 0 −1 10
A = (aij) 1 i n , 1 j n est diagonale aij = 0 si i j 4 1 0 −1 2
0 0 8 −9
(0 1 0 3 2)
On la note: diag(a11, a22, ..., ann) où a11, a22, ..., ann représentent les A est quasi-triangulaire supérieure et B est quasi-triangulaire inférieure.
éléments diagonaux.
6. 3 Matrice quasi-diagonale C'est une matrice quasi-triangulaire
−2 0 0 inférieure et supérieure.
𝐸𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 𝐴 = ( 0 21 0 ) = 𝑑𝑖𝑎𝑔(−2 , 21 , −5) Exemples
0 0 −5
1 2 0 0 0 2 0 3 0
Matrice unité
1 0 0 0
On appelle matrice unité d'ordre n, la matrice diagonale notée 𝐼𝑛 (ou tout
1 0
1 0 0
N
M 0 0 6 0 0 0 5 1 0
i j
0 si
0
1 0 0 7
simplement 𝐼) définie par : 𝐼𝑛 =(ij) où ij = { 0 0
0 0
1 si i = j
1 0 … 0 0 0 0 0 4 2
0 1 ⋱ 0 0
𝐼𝑛 = ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ ⋮ 6.4 Matrice stochastique
0 0 ⋱ 1 0 Une matrice stochastique suivant les lignes est une matrice carrée dont les
(0 0 … 0 1)
éléments sont réels positifs ou nuls et tels que leur somme sur chaque ligne
égale 1.
Propriété 𝐴 𝑀𝑛 (ℂ), 𝐴. 𝐼𝑛 = 𝐼𝑛 . 𝐴 = 𝐴
A = (aij) 1 i n , 1 j n est stochastique suivant les lignes
n
Matrice scalaire aij 0 et a ij 1 , i = 1,...,n
C'est une matrice diagonale dont les éléments de la diagonale principale j1
sont égaux.
6
1 0 0 Déterminer la matrice des coefficients techniques
Solution
Exemple A 1 0 2 𝑿𝒊𝒋
3 3
A = (aij)1 i 4, 1 j 4 où 𝒂𝒊𝒋 =
𝑿𝒋
1 1 1
0 15 3 1 2
4 4 2 40 20
0
On définit de même une matrice stochastique suivant les colonnes. Une 200 125 160 50 25 4 5
30 0 50 0 3 5
matrice est dite doublement stochastique si elle est stochastique suivant 0 0
200 125 160 50 = 20 16
les lignes et suivant les colonnes. 𝐴=
45 25 0 10 9 1 1
0
200 125 160 50 40 5 5
0,5 0,2 0,3 5 15 10 0 1 3 1
0)
Exemple: M 0,2 0,6 0,2
(200 125 160 50) (40 25 16
0,3 0,2 0,5 7- Transposition
7
Exemple 2 1 3
Considérons 3 villes A, B, C. Les distances kilométriques entre ces villes
Exercice Soit la matrice B 1 3 0 Trouver S et A.
peuvent être représentées par le tableau suivant:
2 1 4
A B C
Solution
A 0 120 200
2 1 21
B 120 0 150
C 200 150 0 S 2 B B 1 3
1 t 1
2
1 1 4
0 120 200 2 2
𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑀 = (120 0 150) 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑎𝑟 𝑀 = 𝑀𝑡 0 0 52
A 21 B B t 0 0 21
200 150 0
0 2 0 3 0 2 0 3
5 1
2 0 2 0 , 2 0 2 0 2 2 0
B B t
B
0 2 0 1 0 2 0 1
3 0 1 0 3 0 1 0
B est antisymétrique 8- Puissances d'une matrice
Propriété Toute matrice carrée est d'une manière unique la somme d'une Si A est une matrice carrée, on peut calculer:
matrice symétrique et d'une matrice antisymétrique. A² = A.A , A3 = A².A , ....., Ak = Ak -1.A , k N*
C A k B p k
k
p
(A + B) = p
Bt = (S + A)t = St + At = S – A k 0
BSA
A 2 (B B )
1 t
Si A O et B O, Ao = Bo = In
t
B SA
S 2 (B B )
1 t
Exercice
8
5 2 2°)
b) Soit M = et I2 la matrice unité d’ordre 2. Calculer la 0 0 0
4 1 a) T = S + 2I3 S = T - 2I3 =
1 0 0
n
matrice J telle que M = J + I2 . En déduire M . 1 1 0
2 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
2°) On considère la matrice T = 1 2 0 et I3 la matrice unité
S² = S.S = 1 0 0 1 0 0 =0 0 0
1 1 2
1 1 0 1 1 0 1 0 0
d’ordre 3
0 0 0
a) Calculer la matrice S telle que T = S + 2I3 3
S = S².S = 0 0 = O3
b) Calculer S² , S3 et en déduire Sk 0
c) Calculer Tk . 0
0 0
Solutions
Donc k 3 , Sk = O3
4 2 4 2 8 4 4 2
= k
1°) a) B² = B.B = = 2 = 2B
C S
p
4 2 4 2 8 4 4 2 c) T = S + 2I3 Tk = ( S + 2I3)k = k
p
2k p
p0
B3 = B².B = 2B² = 2² B k
C S
p
B4 = B3.B = 23 B , ....., B n = 2n-1 B , n N* = 2k k
p
2p
p0
=
0 1
2 4 2 2 2.3 n 2 3 n a) Définition
Soit A une matrice de format (n, p). On appelle manipulations élémentaires sur
les lignes de A, les opérations suivantes.
9
Permutation de deux lignes 10- DETERMINANTS
Multiplication d'une ligne par un scalaire non nul
Addition à une ligne d'une ligne différente multipliée par Soit A une matrice carrée d'ordre n. On appelle déterminant de la matrice A,
un scalaire quelconque A.
le nombre réel ou complexe noté detA ou
Une suite de telles opérations appliquées à la matrice A, la transforment en
une matrice de même format B. On dit que A et B sont équivalentes suivant
les lignes. 10.1 Cas particuliers
a) n = 1, le déterminant de A est égal à son unique élément
Remarque On peut aussi définir des manipulations élémentaires suivant b) Déterminant d'une matrice carrée d'ordre 2
les colonnes. a 11 a 12 a a 12
Soit A , det A 11 a 11a 22 a 21a 22
Les manipulations des deux types peuvent être appliquées à la fois sur la a
21 a 22 a 21 a 22
matrice A. Exemple 5 3 , 5 3
A det A 20 18 2
6 4 6 4
b) Matrice échelon suivant les lignes
c) Déterminant d'une matrice carrée d'ordre 3: Règle de SARRUS
C'est une matrice qui a les propriétés suivantes:
Ses lignes nulles si elle en possède sont les dernières;
b 11 b 12 b 13
Chaque ligne non nulle est telle que son 1er élément différent de
Soit la matrice carrée d'ordre 3 suivante: B b b 22 b 23
zéro soit égal à 1; 21
L'indice de colonne de cet élément est une fonction strictement b b 32 b 33
31
croissante de son indice de ligne.
Pour calculer detB par la règle de SARRUS, on applique l’une des
dispositions suivantes.
Exemples
+ + +
1 1 2 2 1 0 1 3 0 0 1 𝑏11 𝑏12 𝑏13 𝑏11 𝑏12
A = 0 1 0 1 , B = 0 1 1 7 , C = 0 1 0 , 𝑑𝑒𝑡𝐵 = | 𝑏21 𝑏22 𝑏23 | 𝑏21 𝑏22
0 𝑏31 𝑏32 𝑏33 𝑏31 𝑏32
1 1
0 1
0 0 0 1 0 0 - - -
0 0 0 0
= b11.b22.b33 + b12.b23.b31 + b13.b21.b32 - b31.b22.b13 - b32.b23.b11 - b33.b21.b12
D = 2 1 0 ou
1 3
4 +
A et B sont des matrices échelon suivant les lignes. C et D ne sont pas 𝑏11 𝑏12 𝑏13
des matrices échelon suivant les lignes. 𝑏21 𝑏22 𝑏23
| |
𝑑𝑒𝑡𝐵 = 𝑏31 𝑏32 𝑏33
| |
𝑏11 𝑏12 𝑏13
Remarque Par des manipulations élémentaires uniquement sur les lignes, on 𝑏21 𝑏22 𝑏23
peut transformer toute matrice en matrice échelon suivant les lignes. -
= b11.b22.b33 + b12.b23.b31 + b13.b21.b32 - b31.b22.b13 - b32.b23.b11 - b33.b21.b12
10
1 0 5 1 8 3
5
Exemple Calculer le déterminant de la matrice B = 2 1 4 41 = (-1) 41 = - 4 5 1 12 ( en appliquant la règle de Sarrus )
3 2 1 1 1 1
1 0 5 1 0
b) Développement d'un déterminant par rapport aux éléments d'une
det B = 2 1 4 2 1 = 1 + 20 – 15 + 8 = 14
rangée
3 2 1 3 2 Une rangée = une ligne ou une colonne
n
ou
10.2 Cas général: déterminant d'une matrice carrée d'ordre n (n ≥ 2) n
a) Mineurs et cofacteurs detA = aij ij ; j (développement par rapport à la j-ième colonne)
Etant donné une matrice A = (aij) 1 i n, 1 j n , on appelle mineur ij i1
associé à l'élément aij, le déterminant d'ordre n - 1 de la matrice Aij Exemple
déduite de A par suppression de la ligne i et de la colonne j. Calculer le déterminant de la matrice suivante par rapport à la 3e ligne et par
On appelle cofacteur associé à aij, le scalaire: ij = (-1)i+j.ij rapport à la 2e colonne.
Exemple 0 1 2 1
2 1 8 3
A = 1 0 4 2
Soit A = 1 4 5 1 , Calculer 13, 23, 41 2 4 0 8
0 1 1 0 1 2 8 0
4 5 2 2 4
i = 3, detA = a3j.3j = a31.31 - a32.32 + a33.33 - a34.34
j1
2 8 0 1 8 0
4 5 2
0 1 2
2 1 3 34 = -
23 = (-1)523 = - ( en appliquant la règle de Sarrus ) 1 0 4 16
0 1 0 8
1 2 8
4 5 2
11
j = 2, detA =
4
a i 2.i2 = - a12.12 + a22.22 - a32.32 + a42.42 Exemple: Reprenons l'exemple précédent
i 1
= 128 + 32 + 32 = 192 1 4 8 1 4 4
A.tCom(A) = 2 0 1 5 11 17 = - 3I3 = (detA).I3
N.B. Quelle que soit la ligne ou la colonne fixée, la valeur du déterminant 1 1 3 2 5 8
est la même.
1 4 8
Exemple
A = 2 0 1
1 1 3 1 4 8
A = 2 0 1 , detA = 0 car L3 = L2 - 2L1
11 12 13 0 8 15
11 12 13
Com(A) = 21 22 23 = 21 22 23
31 32 33 31 32 33
b) Le déterminant de A ne change pas en ajoutant à une colonne (resp. ligne)
une combinaison linéaire des autres colonnes (resp. lignes).
0 1 2 1 2 0 1 4 8
11 = 1 , 12 = 5 , 13 = 2
1 3 1 3 1 1 Exemple: A= 2 0 1
4 8 1 8 1 4 1 4 3
21 = 4 , 22 = 11 , 23 = 5
1 3 1 3 1 1
1 4 8
4 8 1 8 1 4
31 = 4 , 32 = 17 , 33 = 8 detA = 2 0 1
0 1 2 1 2 0
1 4 3
1 5 2
Ajoutons à la 1 ère
ligne, la 3e ligne
Alors Com(A) = 4 11 5
4 17 8 0 0 11
detA = 2 0 1 11(8) 88
b) Propriété A.tCom(A) = tCom(A).A = (detA).In 1 4 3
12
On utilise cette propriété pour faire apparaître des zéros sur une ligne (ou une 0 1 2 1
colonne) avant de développer par rapport à cette ligne (ou colonne). = 1 0 4 2 , car le 1er déterminant est nul
2 4 0 8
c) Si on multiplie les éléments d'une rangée d'un déterminant D par un nombre
1 2 8 8
k, le déterminant obtenu est égal à k.D . Dans un déterminant on peut mettre
0 1 1 1
en facteur l’élément commun à une ligne (resp. une colonne ) sans affecter les
detA = 4 1 0 2 2 , en faisant sortir 2 de la 3e ligne et de la
autres lignes (resp. colonnes ) du déterminant. 1 2 0 4
1 2 4 8
1 4 8 3e colonne
Exemple: A= 2 0 1
1 4 3 Calculons detA par rapport à la 1ère ligne. Pour cela , ajoutons aux 3e et
4e colonnes la 2e colonne
1 4 8 1 1 8
detA = 2 0 1 = 4 2 0 1 0 1 0 0
1 2 2
1 4 3 1 1 3 detA = - 4 1 0 2 2 = -4 1 2 2
1 2 2 2
4 que l'on fait sortir est le facteur commun aux aux éléments de la 2e colonne 1 6 10
1 2 6 10
de ce déterminant)
Par rapport à la 1ère colonne, ajoutons aux 1ère et 3e lignes , la 2e ligne
detA = 4 2 1 1 8 = 4 ( 5 + 17 ) = 88
1 3 2 1
0 4 0
detA = - 4 1 2 2
= - 4 (- 48 ) = 192
d) En permutant deux lignes (resp. colonnes), le déterminant est changé 0 4 12
en son opposé.
e) Si C1,...,Cn désigne les colonnes de la matrice A et si une colonne Cj f) Le déterminant d'une matrice triangulaire est égal au produit des éléments
s'écrit: Cj = C'j + C"j de la diagonale principale.
Alors detA = det(C1,...,Cj,...Cn) = det(C1,...,C'j,...,Cn) + det(C1,...,C"j,...,Cn) g) det In = 1
det(A.B) = detA.detB = det(B.A)
Exemple det(tA) = detA
det(A) = n.detA où n est l'ordre de la matrice A et K
0 2 1
1 det[A.t(com(A)] = (detA)n
det[tcom(A)] = (detA)n - 1
A= 1 4 2
0
2 4 0 8
h) detA 0 A est régulière vecteurs colonnes (ou lignes) de A sont
1 2 8 0
indépendants
0 1 2 1
0 1 2 2
0 1 2 1 detA = 0 A est singulière (ou non régulière).
detA = 1 0 4 2 = 1 0 4 4 + 1 0 4 2
2 4 0 8 2 4 0 8
2 4 0 0 i) Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ( n N* ) ,
1 2 8 0 1 2 8 8 1 2 8 8
B = { e1 , e2 , … , en } une famille d’éléments de E
13
det (e1 , e2 , … , en ) 0 la famille B est libre 1 2 1
Exemple Calculer l'inverse de la matrice M = , detM = 2
det (e1 , e2 , … , en ) = 0 la famille B est liée 0 1 0
1 0 1
11- Inverse et rang d'une matrice 1 0 1
11-1 Inverse d'une matrice La comatrice de M est com(M) =
2 2 2
1 1
0
a) Définition 1 2 1
Soit A une matrice carrée d'ordre n. S'il existe une matrice carrée B d'ordre Alors M -1 = 1 tcom(M) = 1
2
2
0 2 0
n telle que AB = BA = In 1 2
1
on dit que A est inversible et B est appelée inverse de A. On note B = A-1
N.B. Cette méthode devient plus lourde à appliquer en pratique si l'ordre n de
b) Propriétés
la matrice est élevé.
A matrice carrée est inversible detA 0
Si A est carrée inversible et si 0
c-2) Méthode des manipulations élémentaires
det(A-1) = 1
(Méthode de Gauss-Jordan)
det A
. t[A-1] = [tA]-1 Soit A une matrice carrée inversible d'ordre n. Pour déterminer l'inverse de A,
. [A)]-1 = (1/)[A-1] on forme la matrice [AIn] dite matriceaugmentée. Par une série d'opérations
élémentaires uniquement sur les lignes on transforme [AIn] en [InB]. Dans
Si A, B sont carrées de même ordre, inversibles, ces conditions, l'inverse de A est B.
[AB]-1 = B-1.A-1
A est inversible A est régulière 1- Mise en oeuvre de la méthode
a11 a12 a1n
c) Calcul de l'inverse d'une matrice carrée Soit A = a21 a22 a2 n telle que detA 0
c-1) Méthode des cofacteurs
Cas particulier: matrice carrée d'ordre 2 a a a
n1 n 2 nn
a 11 a 12
A=
a a 22
21 1ère étape Formons la matrice augmentée [A│In]
a 22 a12 a 11 a 12 a 1n 1 0 0
1
Si detA 0 ; A-1 = a 21 a 2n 0 1 appelée tableau initial
a a11
a 22
det A 21 0
a a n2 a nn 0 0 1
n1
Cas général (n 2) A = (aij) 1 i n, 1 j n
15
4 1 1 1 1 b12 b1 p
1 1 4 1 1
Donc: A-1 = 0 b22 b2 p
5
1 1 4 1 B
1 1 1 4
0 b b
n 2 np
La 1ère colonne de A est nulle et on a tout de suite une matrice
11-2 Rang d'une matrice Soit A une matrice de format (n, p).
de la forme:
de la matrice échelon ainsi trouvée ou en core égal au nombre de pivots. Dans ces conditions, le 1er élément pivot est a12, si a12 0
16
1
1 1
2
5
2 Alors rg(A) = r
0 1 3
4
5
4
, D'où rg(A) = 4 Exemple Trouver les rangs des matrices suivantes:
0 0 1 31
0 1 1 0 1 1 2 1 5 1 3 2 1
0 0 1
A 1 1 4 7 , B 0 1 0 4 , C 3 13 6 1
1 3 1 1
1 0 3 5 3 2 0 1
Déterminons le rang de B.
0 1 2 0
Réponse
1 3 4 2 1 3 4 2 1 3 4 2
Déterminons le rang de A
B 2 1 1 4 0 7 7 0 0 1 1 0 , Alors rg(B) = 2 La matrice A n'étant pas carrée, extrayons de A des matrices carrées
1 2 1 2 0 5 5 0 0 0 0 0
d'ordre 3 et calculons tour à tour leurs déterminants. On s'arrête dès
qu'on a un déterminant non nul.
Détermination du rang de C
Cherchons la matrice échelon suivant les lignes équivalente à C. 1 1 0
1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 2 1 1
1 1 2
1 1
soit A 1 1 1 4 extraite de A, detA1 = -10 0 rg(A) = 3
2 3 2 6 3 3
0 1 0 2 1 1
0 1 0 2 1 1 1 0 3
C 3 1 2 3 2 2 0 2 1 3 1 1 0 0 1 1 1 1
4 2 3 5 3 3 0 2 1 3 1 1 0 0 1 1 1 1
5 4 3 11 7 6 0 1 2 1 2 1 0 0 2 3 3 2 Déterminons le rang de B
1 1 1 2 1 1 La matrice B étant carrée, calculons son déterminant
0
1 0 2 1 1 detB = 20 0 rg(B) = 4
0 0 1 1 1 1
0 0 0 0 0 0
Déterminons le rang de C.
0 0 0 1 1 0
Toutes les matrices carrées d'ordre 3 extraites de C ont des
En permutant les lignes 4 et 5 du dernier tableau, nous obtenons la déterminants nuls (car dans chacune d'elles une ligne ou une colonne est
1 1 1 2 1 1
combinaison linéaire des autres lignes ou des autres colonnes ).
0 1 0 2 1 1
matrice suivante: Nous pouvons alors passer aux matrices d'ordre 2.
C' 0 0 1 1 1 1
0 0 0 1 1 0 1 3
C 1 a un déterminant non nul rg(C) = 2
0 0 0 0 0 0
3 13
qui est une matrice échelon suivant les lignes équivalente à C. Le rang de N.B. Cette méthode est plus lourde à appliquer quand la matrice est de
C est le nombre de lignes non nulles de C'. grand format.
D’où rg(C) = 4
12- Matrice orthogonale
2.2 Méthode des déterminants a) Définition
On cherche une matrice carrée M extraite de A, de déterminant non nul On dit qu'une matrice carrée M inversible réelle est orthogonale si :
et d'ordre maximal r. M-1 = Mt
17
Mt désigne la transposée de M.
ESPACES VECTORIELS REELS
1 1
13
2 6
Exemple:
M 2 6
1 1 1
est orthogonale
1
3
I- ESPACES VECTORIELS ET SOUS ESPACES VECTORIELS
0 2
6 3
Conséquence M orthogonale M-1 = Mt 1- Définition d'un espace vectoriel
MM-1 = MMt Soit K un corps commutatif ( en général R ou C ).
MMt = Mt.M = In On appelle espace vectoriel (en abrégé e.v.) sur K, un ensemble E non vide
muni de la structure définie par les deux lois suivantes:
b) Condition nécessaire et suffisante
Pour qu'une matrice carrée M d'ordre n soit orthogonale il faut et il - l'addition (vectorielle) ExE -- E
suffit que ses vecteurs colonnes (ou vecteurs lignes) constituent une (x, y) x + y (loi interne)
base orthonormée de Rn ; c'est à dire si X1, ..., Xn sont les vecteurs - la multiplication (par un scalaire) KxE -- E
colonnes de M on a: (, x) .x (loi externe)
vérifiant les propriétés suivantes :
(XiXj) = 0 i j u, v, w E
(1, 1) (u + v) + w = u + (v + w) ( la loi + est associative)
(XiXi) = 1 i (1, 2) u + v = v + u (la loi + est commutative)
(1, 3) 0 E / u E , u + 0 = 0 + u = u
(XiXj) désigne le produit scalaire de Xi et Xj. (1, 4) u E, -u E ; u + (-u) = (-u) + u = 0
c) Propriété , K , u, v E
Si M est une matrice orthogonale alors detM = ±1. La réciproque est (1, 5) (u + v) = u + v
fausse. (1, 6) ( + )u = u + u
(1, 7) (u) = ()u
Preuve: M orthogonale MMt = In (1, 8) 1.u = u où 1 représente l'élément unité de K
det(MMt) = detIn
detM.det(Mt) = 1 Les éléments de E sont appelés vecteurs et ceux de K des scalaires.
(detM)² = 1 car detM = det(Mt)
detM = ±1 Conséquences directes de la structure d'espace vectoriel
* Tout élément de E est régulier pour l'addition, c'est-à-dire:
∀ u, v, w ∈ E u+ w = v + w u = v
* L'équation u + x = v d'inconnue x admet une seule solution
x = (-u) + v = v + (-u) que l'on note x = v - u
* Si α K, u E on a: α.u = 0 α = 0 ou u = 0
* ∀ u, v E , ∀ α K, α[u - v] = α.u - α.v
18
En particulier α.0 = 0 , 0 E Critère d'espace vectoriel
α(-v) = - αv
* ∀ α, β K , ∀ u E, [α - β]u = α.u - β.u Pour montrer qu'un ensemble F est un espace vectoriel sur K, il est souvent
commode de montrer que F est un s.e.v. d'un espace vectoriel que l'on connait.
En particulier 0.u = 0E
(-α)u = - α.u Exercice Montrer que F = { (a, b, c) R3 / a = b = c } est un s.e.v. de R3.
Réponse
Exemples d'espaces vectoriels * F car (0, 0, 0) F
* Rn (n N*) est un R-espace vectoriel En effet 0 = 0 = 0
* Cn (n N*) est un C-espace vectoriel * u = (a, b, c) F , v = (x, y, z) F , u+vF?
* Muni de l'addition des matrices et de la multiplication par un scalaire, uF a=b=c
Mn ,p(R) est un espace vectoriel réel. vF x=y=z
u + v = (a + x, a + x, a + x), donc u + v F
Remarque
Si K = R, l'espace E est dit espace vectoriel réel. * u = (a, b, c) F, R , .u F ?
Dans la suite nous nous bornerons au cas K = R. u F a = b = c .u = .(a, a, a) = (a, a, a) F
20
Attention! Il ne faut pas confondre F+G et FG. FG est la réunion des x = OE + x , OE F , x G
ensembles F et G. En général FG n'est pas un sous espace vectoriel. et x = x + OE , x F, OE G
Exemple
Condition nécessaire
a = -b + 2c
E = F + G , x E, x = x1 + x2 avec x1 F, x2 G
u F, u = (-b + 2c, b, c)
= (-b, b, 0) + (2c, 0, c)
Supposons x = a + b , a F , b G
𝑥 = 𝑥1 + 𝑥2 = b(-1, 1, 0) + c(2, 0, 1)
} ⇒ 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑎 + 𝑏 ⟹ 𝑥1 − 𝑎 = 𝑏 − 𝑥2 = b.u1 + c.u2 avec u1 = (-1, 1, 0), u2 = (2, 0, 1)
𝑥 = 𝑎+𝑏 u est une combinaison linéaire de u1 et u2 éléments de la famille B1 = { u1, u2 }
𝑥1 − 𝑎 ∈ 𝐹 𝑥1 − 𝑎 ∈ 𝐺
Théorème L'ensemble des combinaisons linéaires d'éléments de B est un
} 𝑒𝑡 {
𝑏 − 𝑥2 ∈ 𝐹 𝑏 − 𝑥2 ∈ 𝐺 sous-espace vectoriel de E appelé s.e.v. engendré par B. Nous le noterons
Cl(B). B est appelée famille génératrice de Cl(B) ou système de générateurs de
Alors x1 - a FG et b - x2 FG Cl(B).
21
𝑉1 = (1, 2, 1, 1), 𝑉2 = (2, −1, 3, 1), 𝑉3 = (1, −1, 2, 1) sont linéairement
n indépendants.
x Cl(B) αi R tel que x = .e
i 1
i i
b) Montrer que les vecteurs de R3 :
n
y Cl(B) βi R tel que y= .e
i 1
i i
𝑈1 = (1, 0, 2), 𝑈2 = (−1, 2, 3), 𝑈3 = (3, −2, 1)
dépendants.
sont linéairement
n
n
n n Réponse
αx + βy = i .ei i .ei ( . i . i ).ei i .ei 𝑎) 𝛼1 . 𝑉1 + 𝛼2 . 𝑉2 + 𝛼3 . 𝑉3 = 𝑂ℝ4 ⟹ 𝛼1 = 𝛼2 = 𝛼3 = 0 ?
i 1 i 1 i 1 i 1
Application Théorèmes
a) Montrer que les vecteurs de R4: a) Tout vecteur non nul est libre
22
Preuve Soit x OE , R .x = OE = 0 ? Propriétés
Supposons 0 1/ existe * Toute partie non vide d'une partie libre est libre.
* Toute partie contenant une partie génératrice de E est génératrice de E.
(1/)(.x) = (1/).OE = OE * Toute partie A de E contenant le vecteur nul est liée.
x = OE * Si E est un espace vectoriel de dimension finie n, B = (ei) i = 1,..., n une famille
(1/)(.x) = 1.x = x de vecteurs de E.
- det(e1, e2,...,en) 0 B est libre.
Ce qui contredit l'hypothèse, donc = 0. - det(e1, e2,...,en) = 0 B est liée.
b) B = (ei) i=1,...,n est liée l'un au moins des vecteurs ei est combinaison c) Base d'un espace vectoriel
linéaire des autres.
c1- Définition Soit B = (ei) i=1,...,n une famille d'éléments de E. B est une base
Preuve de E si et seulement si B est libre et génératrice de E.
Condition nécessaire
n Exemples
B liée .e
i 1
i i = OE p, 1 ≤ p ≤ n tel que αp 0 a) E = R4[x] ensemble des polynômes de degré ≤ 4 à coefficients réels.
n
α1.e1 + α2.e2 +...+ αp.ep +...+ αn.en = OE αp.ep = - .e
i 1
i i
B1 = { 1, x, x², x3, x4 } est une base de E.
P(x) E, P(x) = ao + a1x + a2x² + a3x3 + a4x4
n
i P(x) est une combinaison linéaire de 1, x, x², x3, x4
ep = i 1
.ei
P P(x) = 0 ao = a1 = a2 = a3 = a4 = 0
ip
n
b) E = R
ep = .e
i 1
i i avec i = -αi /αp
B2 = { (1, 0, 0) ; (0, 1, 0) ; (0, 0, 1) } est une base de R³ appelée base
ip canonique de R.
Condition suffisante
Supposons que e2 s'écrive comme combinaison linéaire des autres c2- Propriétés
e2 = α1.e1 + α3.e3 +...+ αn.en α1.e1 + (-1).e2 + α3.e3 +...+ αn.en = OE
L'un au moins des αi est non nul (c'est -1), donc B est liée. * B famille libre de vecteurs de E est une base de E B est maximale pour
l'inclusion c'est-à-dire si elle cesse d'être libre dès qu'on lui adjoint un
Exemple Dans l'application b) précédente on remarque que U3 = 2U1 - U2 vecteur quelconque de E.
U3 est une combinaison linéaire de U1 et U2 . Donc ces 3 vecteurs forment une
famille liée. * B famille génératrice de vecteurs de E est une base de E si et seulement
si B est minimale pour l'inclusion, c'est-à-dire si elle cesse d'être génératrice
dès qu'on lui retire un de ses vecteurs.
23
c3- Théorème Soit E un espace vectoriel, B = (ei) i=1,...,n une base de E. Alors
tout vecteur V de E s'exprime de façon unique comme combinaison linéaire a:
des vecteurs de B. dim(F+G) = dim(F) + dim(G) - dim (F∩G)
n
V= .e
i 1
i i En particulier si E est leur somme directe,
dim(E) = dim(FG) = dim(F) + dim(G)
Les réels αi sont les coordonnées (ou composantes) de V dans la base B.
Théorème
Preuve
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n (n N*).
n n
Supposons V= i .ei
i 1
et V= .e
i 1
i i
(1) Toute famille libre de n vecteurs est une base de E.
(2) Toute famille génératrice de n vecteurs est une base de E.
n n n
V=V i .ei = i .ei ( i i ).ei =0 Théorème de la base incomplète
i 1 i 1 i 1 Soit E un espace vectoriel de dimension finie n (n N*), C = { u1, u2,..., up }
αi - βi = 0, i = 1,...,n car les vecteurs ei sont linéairement indépendants (p < n) une famille libre de E. Alors C peut être complétée par adjonction de
αi = βi (n - p) vecteurs de façon à obtenir une base de E.
24
b) Etendons B en une base de R³. Cas particuliers
a) Si E = F, u est appelée endomorphisme de E
Considérons la base canonique de R³. b) Si F = K, u est appelée forme linéaire
1 0 0 c) Si u est une application linéaire injective de E dans F, u est un
monomorphisme.
B1 = { e1, e2, e3 } avec e1 0 , e2 1 , e3 0
d) Si u est surjective, c'est un épimorphisme
0 0 1
e) Si u est bijective, c'est un isomorphisme
Choisissons par exemple u3 = e1 f) Si u est bijective et si E = F, alors u est un automorphisme de E.
B2 = { u1, u2, u3 } base de R³ ? Notation L'ensemble des applications linéaires de E dans F sera noté L(E, F)
1 4 1 et l'ensemble des endomorphismes de E: L(E).
1- Définition 2. Propriétés
Une application u de E dans F est dite linéaire si: (x, y) E² , K,
(a) u(x + y) = u(x) + u(y) * u(OE) = OF
(b) u(x) = .u(x) * L'ensemble L(E, F) est un espace vectoriel sur R.
n n
* x1, x2,..., xn E , 1, 2,..., n K u i .xi i .u ( xi )
Définition équivalente i 1 i 1
* Si A est un sous espace vectoriel de E, u(A) est un sous espace vectoriel de
(x, y) E², (, ) K², u(x+y) = .u(x) + .u(y) F.
On dit aussi que u est un morphisme d'espaces vectoriels. * Si B est un s.e.v. de F , u-1(B) = { x E / u(x) B } est un s.e.v. de E.
25
3- Image et Noyau d'une application linéaire 3.3 Propriétés
(1) u: E F une application linéaire
3.1 Image d'une application linéaire On a : dim[Keru] + dim [Im(u)] = dim(E)
Définition
u étant une application linéaire de E dans F, on appelle image de u et on note (2) Si u est un endomorphisme de E, Keru Im(u) = E
Im(u) ou u(E) l'ensemble des images des vecteurs de E par u.
Théorème 3 Soient E et F deux espaces vectoriels de dimensions finies, u
Im(u) = { y F / x E ; y = u(x) } Im(u) F une application linéaire de E dans F. On a les équivalences suivantes:
u injective rg(u) = dim(E)
Théorème 1 Im(u) est un s.e.v. de F u surjective rg(u) = dim(F)
Preuve u bijective rg(u) = dim(E) = dim(F)
* Im(u) car OF Im(u)
* y1, y2 Im(u), α, β R ; αy1 + βy2 Im(u) ? Théorème 4 Soient E et F deux espaces vectoriels de même dimension finie,
u une application linéaire de E dans F. On a les équivalences suivantes:
y1 Im(u) x1 E / y1 = u(x1) u bijective u est injective u surjective toute base de E a pour
y2 Im(u) x2 E / y2 = u(x2) image une base de F A s.e.v. de E , dim[u(A)] = dim(A)
αy1 + βy2 = α.u(x1) + β.u(x2) = u(αx1 + βx2) car u est linéaire Exercice On considère l'endomorphisme f de R³ défini par:
Or αx1 + βx2 E u(αx1 + βx2) u(E) u(αx1 + βx2) Im(u)
𝑥′ = 𝑥 + 𝑦 + 𝑧
La dimension de Im(u) est appelée rang de u. dim [Im(u)] = rg(u) { 𝑦′ = 𝑦
𝑧′ = 𝑥 + 𝑧
u est surjective Im(u) = F
Déterminer Kerf et Im(f) ainsi leurs dimensions.
26
On appelle matrice associée à f relativement aux bases B1 et B2 la matrice
d'où u = (x, 0, -x) = x(1, 0, -1) et Kerf est la droite vectorielle engendrée unique A de format (n, p), dont les colonnes les composantes dans B2 des
par u1 = (1, 0, -1) dim[Kerf] = 1 vecteurs f(ej).
u' = (y' + z', y', z') = y'(1, 1, 0) + z'(1, 0, 1) = y'e1 + z'e2 Remarques
Im(f) est le plan vectoriel engendré par e1 et e2. Nombre de lignes de A = dimF
Une base de Im(f) est { e1, e2 } dim[Im(f)] = 2 Nombre de colonnes de A = dimE
4- Matrice d'une application linéaire Le rang de f est égal au rang de A. rg(f) = rg(A) = dim(Imf)
Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimensions p et n, B1 = (ej)j=1,...,p Si E = F et B1 = B2 , on dit que A est la matrice de l’endomorphisme f
une base de E, relativement à la base B1.
B2 = (ti)i=1,...,n une base de F, f une application linéaire de E dans F. La matrice de l’automorphisme de E idE : E relativement à une base
B = (ei)i =1,...,n de E est la matrice unité I(n, n) . x x
4.1 Matrice de f
Exercice On considère l'application linéaire
n
f: R² R3
Posons f(ej) = a
i 1
ij .t i , j = 1,...,p
(a, b ) (2a - 3b, 4a + b, 3a - b)
a) Déterminer la matrice de f relativement aux bases canoniques de R² et
n R3.
c'est à dire: f(e1) = a i 1
i1 .t i = a11t1 + a21t2 +...+ an1tn b) Déterminer le rang de f..
n
Solution a) Appelons e1 = (1, 0) et e2 = (0, 1) les vecteurs de la base
f(e2) = a i 1
i2 .t i ai2.ti = a12t1 + a22t2 +...+ an2tn canonique de R² et u1 = (1, 0, 0), u2 = (0, 1, 0) , u3 = (0, 0, 1) les vecteurs
de la base canonique de R3.
.............................................
n
Appelons A , la matrice associée à f relativement aux bases (e1, e2) et
f(ep) = a
i 1
ip .t i = a1pt1 + a2pt2 +...+ anptn (u1, u2, u3)
f (e1) = f (1, 0) = [2(1) - 3(0), 4(1) + 0, 3(1) - 0] = (2, 4 , 3)
f (e1) = f (0, 1) = [2(0) - 3(1), 4(0) + 1, 3(0) - 1] = (-3, 1 , -1)
27
2 3 u1 f(1,0,0) = 1.(1, 0, 0) + 2.(0, 1, 0) - (0, 0, 1) = (1, 2,-1)
f(0,1,0) = 3(1, 0, 0) + 0(0, 1, 0) + 4(0, 0, 1) = (3, 0, 4)
d’où : A (3, 2) =
4 1 u f(0,0,1) = 1(1, 0, 0) + 1(0, 1, 0) + 5(0, 0, 1) = (1, 1, 5)
2
3 1 u
3 Soit x = (a, b, c) R3 , x = a(1, 0 , 0) + b(0, 1, 0) + c(0, 0, 1)
f(e1) f(e2)
f(x) = a.f(1, 0, 0) + b.f(0, 1, 0) + c.f(0, 0, 1) car f est linéaire.
b) rg(f) = rg(A) = 2 = a(1, 2,-1) + b(3, 0, 4) + c(1, 1, 5)
= (a + 3b + c, 2a + c, -a + 4b + 5c)
4.2 Propriétés d'où f: R3 R3
(a, b, c) (a + 3b + c, 2a + c, -a + 4b + 5c)
a) La donnée d'une matrice relative à deux bases définit bien une application
linéaire. b) Soient E et F deux e.v. sur K, B1 = (ei)i = 1,...,p une base de E ,
Soit A = (aij) 1 ≤ i ≤ n , f : E F linéaire B2 = (uj )j = 1,...,n une base de F.
1 ≤j ≤ p (ej) (ti) f : E F linéaire, de matrice A / B1 et B2 ,
g : E F linéaire, de matrice B / B1 et B2
f est parfaitement définie dès lors que l'on sait calculer f(ej). et deux scalaires:
n Alors f + g : E F (linéaire), de matrice A + B par rapport à B1 et
f (e j ) aij .t i , j = 1,...,p B2.
i 1
p
p p
n n p n
f ( x) f x j .e j x j . f (e j ) x j aij .t i aij .x .t i i .t i 4.3 Image d'un vecteur
j 1 j 1 j 1 i 1 i 1 j 1 i 1 Soit f : E F une application linéaire,
B1 B2
Exemple x E; X le vecteur colonne de ses p composantes dans B1, y F; Y le
f : R3 R3 une application linéaire de matrice associée: vecteur colonne de ses n composantes dans B2, A, la matrice associée à f
1 3 1 relativement aux bases B1 et B2
𝐴 = ( 2 0 1)
−1 4 5
y = f(x) Y = A.X
Définir l'application linéaire f associée à A.
4.4 Composition des applications linéaires
Réponse 3
La base canonique de R est : B = {(1, 0, 0), (0, 1, 0), (0, 0 ,1)} a) Définition
Soient E, F, G des espaces vectoriels, f L(E, F), g L(F, G)
28
L'application gof de E dans G est une application linéaire composée de f et de On appelle matrice de passage de la base B1 à la base B2, la matrice inversible
g. P dont les colonnes sont les composantes des ti dans la base B1.
gof L(E, G)
p11 p12 p1n 1 1
b) Propriétés p p 22 p 2n
(1) Associativité: (fog)oh = fo(goh) P U1 , U 2
21 2 2
,
(2) La loi o est distributive par rapport à l'addition:
p p n2 p nn
f, g L(E, F) , h L(F, G) ho(f+g) = hof + hog n1 n n
f, g L(F, G) , h L(E, F) (f+g)oh = foh + goh
L'inverse de P est la matrice de passage de B2 à B1.
(3) L'ensemble des automorphismes de E est un groupe pour la composition L'égalité matricielle U1 = PU2 permet de calculer les composantes de u dans B1
des applications appelé groupe linéaire de E. On le note GL(E) . L'élément en fonction de ses composantes dans B2.
neutre est l'application identique de E notée IdE Le problème inverse se résout grâce à l'égalité U2 = P-1U1
f L(E) , f k = fofo...of ( k fois)
f o = IdE 5.2 Effet d'un changement de bases sur la matrice d'une application linéaire
c) Définition Soient E, F, G trois espaces vectoriels de dimensions Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimensions finies, f une
respectives p, n, m, f et g deux applications linéaires application linéaire de E dans F, B1 et B2 deux bases de E, C1 et C2 deux
f g bases de F,
E F G P, la matrice de passage de B1 à B2,
Si A(n ,p) est la matrice associée à f, B(m ,n) la matrice associée à g , alors la Q, la matrice de passage de C1 à C2,
matrice associée à gof est: C = B.A de format (m, p). A, la matrice associée à f relativement à B1 et C1.
Alors la matrice associée à f relativement à B2 et C2 est : B = Q-1AP
5- Changement de base On dit que les matrices A et B sont équivalentes.
5.1 Matrice de passage
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie n, B1 = (ej)j=1,..n et * Si f est un endomorphisme de E, A la matrice de f relativement à la
B2 = (ti)i =1,...,n deux bases quelconques de E, u E base B1, P la matrice de passage de B1 à B2, alors la matrice associée à f
Il existe des éléments de K, α1, α2,..., αn , 1, 2 ,..., βn tels que: dans la base B2 est:
n n A' = P-1AP
u = j .e j i .ti
j 1 i 1
n
Posons ti = p
j 1
ij .e j , i = 1,...,n
29
Exercice a 1 0
= a.X1 + c.X2 Kerv est le plan vectoriel
Soit l'espace R3 muni de sa base canonique E1 = (e1, e2, e3), et u un
X 2a a 2 c 0
0 1 0 c 0 1
endomorphisme de R3 représenté, dans E1, par la matrice A 4 4 0 engendré par X1 et X2. d'où dim Kerv = 2
2 1 2
2°)
2 1 0 2 1 0 2 1 0 0 0 0
1°) On appelle e l'application identique de R 3 vers R3 ; soit l'endomorphisme
v = u - 2e. Quelle est la dimension de Kerv ? B 4 2 0 B² B.B 4 2 0 4 2 0 0 0 0
2 1 0 2 1 0 2 1 0 0 0 0
2°) Soit B la matrice de v dans la base E 1. Calculer B². Montrer que [v(e1),
e3] est une base de Kerv et que E2 = [e1, v(e1), e3] est une base de R3.
Montrons que [v(e1), e3 ] est une base de Kerv.
Pour cela, montrons d'abord que v(e1) et e3 Kerv. Il suffit de montrer que
3°) On note A1 et B1 les matrices représentant respectivement les
v(e1) et e3 s'écrivent comme combinaison linéaire de X1 et X2.
applications u et v dans la base E2, et P la matrice de passage de E 1 à E2 .
En effet v(e1) = -2X1 -2X2 et e3 = 0.X1 + 1.X3 V(e1) , e3 Kerv
Calculer A1 et B1 .
-2 =0
4°) En remarquant que A1 = B1 + 2I, calculer A1n par le développement du
.v(e1) + .e3 = 0 -4 =0 ==0 .
binôme. En déduire An.
-2 + = 0
Donc [v(e1) , e3 ] est libre dans Kerv
Solution
[v(e1) , e3 ] est une famille libre de deux vecteurs dans un espace de
a
3
dimension 2, alors [v(e1) , e3 ] est une base de Kerv.
1°) Kerv = { X R / v (X) = OR3} avec X b
Montrons que E2 = [ e1 , v(e1) , e3 ] est une base de R3.
c
1 −2 0
v(X) = OR3 (u - 2e)(X) = OR3 (A - 2I).X = OR3 det [ e1 , v(e1) , e3 ] = |0 −4 0| = −4 ≠ 0 E2 est libre dans R3
2 1 0 a 0 0 −2 1
4 2 0 b 0
E2 est une famille libre de 3 vecteurs dans un espace de dimension 3 , donc E2
2 1 0 c 0 est une base de R3.
(A - 2I).X = OR3 b = 2a , a et c arbitraires 1 2 0
3°) La matrice de passage de la base E1 à la base E2 est P 0 4 0
0 2 1
30
La matrice associée à u dans la base E1 est A. La matrice associée à u dans E2 SUITES NUMERIQUES
est alors A1 = P-1AP
1 12 0
Com ( P)
t I- Généralités
P 1 0 14 0
det P 1. Définition
0 1 1
2 Une suite numérique ou suite de nombres réels est une application de N
1 1
0 0 1 0 1 2 0 2 0 0 dans R. L’image de n N , notée Un s’appelle terme général de la suite
2
notée symboliquement (Un).
A1 0 1
0 4 4 0 0 4 0 1 2 0
4
0 1
1 2 1 2 0 2 1 0 0 2 Exemples
2
2n ² n 1
a) la suite (Un) définie par n N , Un
La matrice associée à v dans la base E1 est B. La matrice associée à v dans E2 (n 1)!
est alors B1 = P-1BP
Vo 1
b) la suite (Vn) définie par
1 1
0 2 1 0 1 2 0 0 0 0 V 3 V
2
n 1
B1 0 1
4 0 4 2 0 0 4 0 1 0 0 n
0 1
1 2 0 0 2 1 0 0
2 1 0
2. Suite monotone
4°) Une suite (Un) est dite croissante (resp. strictement croissante ) si
n
( n N ) , Un+1 – Un 0 ( resp. Un+1 – Un > 0 )
A1 B1 2 I A ( B1 2 I ) C B 2 nk
2 I 2 n 1
B1 , car B O , n 2
n n k k n 1 n
1
k 0
n 1 C n 1
Elle est dite décroissante (resp. strictement décroissante ) si
( n N ) , Un+1 – Un 0 ( resp. Un+1 – Un < 0 )
2n 0 0 Une suite est dite monotone si elle est croissante ou décroissante
La suite (Un) est dite stationnaire ( ou constante ) si n N ,
2 I 2 Cn B1 n2 n1 0
n 1 1
A 1n n
2n Un+1 = Un
n
0 0 2
Exemples
(1 n)2 n n.2 n1 0
a) La suite (Un) définie par n N* ,
A1 = P-1AP A1n = P-1AnP An = PA1n P-1 = 2.2 n (1 n)2 n 0 1 1 1
Un 1 ..... est strictement croissante
n 1! 2! n!
n.2
n
n.2 n1 2
En effet n N* ,
1 1 1 1 1
U n 1 1 ..... Un
1! 2! n! ( n 1)! ( n 1)!
31
U n 1 U n
1
0 donc (Un) est strictement croissante. * Supposons Un 3 , montrons que Un+1 3
(n 1)!
Un 3 2 + Un 5 2 Un 5 < 3 c’est-à-dire Un+1 3
b) La suite (Wn) définie par n N , Wn 2 Donc n N, Un 3 c’est-à-dire la suite (Un) est majorée par 3.
n 3
En effet Wn 1 Wn 2 2 2 0 (Wn)
n 4 n 3 (n 3)(n 4) b) La suite (Bn) définie par Bo = 7 et Bn+1 = ( 2 + Bn )1/2 est
est strictement décroissante minorée par 2.
En effet :
Remarque : Si la suite (Un) est à termes strictement positifs c’est-à-dire si n = o , Bo = 7 > 2
Supposons Bn 2 , montrons que Bn+1 2
n N, Un > 0 , on peut utiliser le rapport
U n 1 pour montrer qu’elle est Bn 2 2 + Bn 4 ( 2 + Bn )1/2 2 c’est-à-dire Bn+1 2
Un
Donc n N , Bn 2 c’est-à-dire la suite (Bn) est minorée par 2.
croissante ou décroissante.
U n 1
Si 1 , ( Un ) est croissante c) La suite ( Jn ) définie par n N* ,
Un
U n 1 1 J n 1 1 1 est bornée
Si
Un
, ( Un ) est décroissante n 1 n 2 n n
En effet la suite ( Jn ) étant à termes positifs , on a : n N* Jn > 0
Exemple : La suite (Sn) définie par n N* ,
c’est-à-dire la suite ( Jn ) est minorée par 0.
1.3.5.(2n 1)
Sn est strictement décroissante De plus :
2.4.6.2n
En effet 1 1 , 1 1 , , 1 1 1 1 1 1 1 1 1
n1 n n 2 n 2n n n1 n 2 n n n n n
S n 1 2n 1 1 (Sn) est strictement décroissante. Soit Jn < 1 c’est-à-dire la suite ( Jn ) est majorée par 1.
Sn 2n 2 n N* , 0 < Jn < 1 , alors la suite ( Jn ) est bornée.
* n = o , Uo = 0 < 3
32
4.2. Propriétés Si Un + , Vn - , Un + Vn prend la forme
indéterminée -
Soit lim Un = t1 , lim Vn = t2
n n
c) Multiplication
Alors :
lim Un lim Vn lim ( Un .Vn )
n n n
Suite extraite :
a) Si n N , Un 0
Soit ( Un ) une suite définie sur N . La suite ( V n ) est dite extraite de la
lim U n 0 1
n lim
n Un suite ( Un ) si elle est définie par :
n N , Vn = Uf(n) où f est une application croissante de N vers N.
1
lim Un = + lim 0
n n Un
2n ² 3
b) Addition Exemple : Soit ( Un ) la suite définie par Un =
n² 1
+ t +
8n ² 3
lim Un = - et lim Un = t Alors lim ( Un + V n ) = - Vn = U2n = et Wn = U2n+1 = 8n ² 8n 1 sont deux suites
n n n 4n ² 1 4n ² 4n 2
+ + +
extraites de la suite ( Un ).
- - -
33
1 1
Théorème 2: Toute suite extraite d’une suite convergente, converge et a n² 1 n² 1
même limite. ( Voir exemple précédent ) 1 1
n² 1 n² 2
Remarque : La convergence d’une suite extraite n’entraîne pas la
convergence de la suite elle-même. 1 1
Si (Vn) et (Wn) sont deux suites extraites de la suite (Un) convergeant n² 1 n² n
vers des limites différentes, alors la suite (Un) est divergente. 1 1 1 1 1 1
n² 5 n² 1 n² 1 n² 1 n² 1 n² 2 n² n
Exemple : Soit le suite ( An ) définie par n N , An = (-1)n n ² 1
Pour n pair ( n = 2p ) , n Un
4p² 5 n² 1
An = A2p = Hp = (-1)2p 4p² 1 1 , quand p +
Pour n impair ( n = 2p+1) , De même
4p² 4p 4 4p² 4p 4 1 1
An = A2p+1 = Kp = (-1)2p+1 4p ² 4p 2 = - 4p ² 4p 2 - 1 quand p + n² n n² 1
1 1
(Hp) et (Kp) sont deux suites extraites de la suite (An) convergeant vers
n² n n² 2
des limites différentes, alors ( An ) est divergente.
1 1
Théorème 3 :
n² n n² n
Si à partir d’un certain rang, il existe deux réels et tels que
1 1 1 1 1 1
< Un < et si (Un) converge vers t , alors t
n² n n² n n² n n² 1 n² 2 n² n
n Un
Théorème 4 : (Critère des gendarmes)
n² n
Si à partir d’un certain rang, on a Vn Un Wn et si les suites (Vn) et
D’où : n Un n c’est-à-dire Vn Un Wn
(Wn) convergent vers t , alors la suite (Un) converge vers t .
n² n n² 1
n lim n 1 les deux (Vn) et (Wn) sont
Exemple : lim
n
n² n n
n² 1
On considère la suite (Un) définie par n N* ,
convergentes, donc (Un) est convergente et admet pour limite 1.
Un 1 1 1 1
n² 1 n² 2 n² 3 n² n
Théorèmes des suites monotones
Montrer que (Un) est convergente et calculer sa limite.
Toute suite croissante et majorée est convergente
Toute suite décroissante et minorée est convergente
34
7. Suites adjacentes :
Définition : Deux suites (Un) et (Vn) telles que n N, Un Vn sont b) Théorème : Soit la suite (Un) définie par Uo et Un+1 = f(Un) . Si f
adjacentes si : est continue sur un intervalle J et si (U n) converge vers t J , alors t
(Un) est croissante est solution de l’équation t = f( t ).
(Vn) est décroissante
lim (Vn – Un ) = 0 Exercices
n
Uo = 2
Exemple : Les suites (Un) et (Vn) définies par n N* , U 1
1°) On considère la suite (Un) définie par : U n 1 n
Un = 1 1 1 1 1 1 , Vn = Un +
1 sont adjacentes. 2 2U n
2 3 4 2n1 2n 2n 1 a) Calculer U1 , U2 , U3
b) Montrer que (Un) est convergente et calculer sa limite.
En effet : Vn - Un =
1 > 0 Vn > Un
2n 1 Wo = 0
2°) Montrer que la suite définie par est convergente
Montrons que ( Un ) est croissante
et calculer sa limite. Wn+1 = Wn 2
Un+1 = 1 1 1 1 1 1 1 1 = Un +
1 1
2 3 4 2n1 2n 2n1 2n 2 2n1 2n 2
1 Solutions
Un+1 - Un = > 0 ( Un ) est croissante.
(2n 1)(2n 2) Uo 1 5 U 1 41
1°) a) U1 1,25 , U2 1 1,025 ,
2 2Uo 4 2 2U1 40
Montrons que (Vn) est décroissante. U2 1 3281
U3 1,0003....
1 - 1 1 - 1 2 2U2 3280
Vn+1 - Vn = Un+1 + Un - = ( Un+1 - Un ) +
2n3 2n 1 2n3 2n 1
1 1 + 1 - 1 b) Montrons que ( Un ) est convergente
=
2n1 2n 2 2n3 2n 1
1 Remarquons que (Un) est à termes strictement positifs
=- < 0
(2n 2)(2n 3) U 1
Uo = 2 > 0 ; Un > 0 Un 1 n > 0
( Vn ) est décroissante. 2 2Un
Conclusion : (Un) et (Vn) sont adjacentes.
Montrons que (Un) est minorée par 1.
Théorème : Deux suites adjacentes convergent et leurs limites sont égales. 𝑈𝑛−1 1 (1 − 𝑈𝑛−1 )2
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 − 1 = + −1= > 0;
2 2𝑈𝑛−1 2𝑈𝑛−1
8- Suites récurrentes
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 > 1
a) Définition On appelle suite récurrente d’ordre 1 la suite définie par la
donnée de son premier terme Uo et la relation de récurrence , n N ;
Montrons que (Un) est décroissante
Un+1 = f(Un) où f est une fonction réelle d’une variable réelle.
35
𝑈𝑛 1 1 − 𝑈𝑛2
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = + − 𝑈𝑛 = < 0 𝑐𝑎𝑟 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 > 1 f : x f(x) = x2
2 2𝑈𝑛 2𝑈𝑛
f ’(x) = 1 > 0 f est croissante
𝑈𝑛2 > 1 1 − 𝑈𝑛2 < 0 2 x2
D’où : Wn-1 Wn f(Wn-1) f( Wn ) c’est-à-dire Wn Wn+1
(Un) étant décroissante et minorée alors (Un) est convergente. Donc (Wn) est croissante
Calculons sa limite (Wn) étant croissante et majorée, alors (Wn) est convergente.
36
b) Terme général : Si (Un) est une suite arithmétique de 1er terme Uo et c) Somme des n premiers termes
de raison r , son terme général s’écrit : Un = Uo + nr. Si (Un) est une suite géométrique de 1er terme Uo, on a :
Si le premier terme est Up , alors Un = Up + (n – p)r , avec p n Si q 1 Sn = Uo + U1 + … + Un-1 = Uo + Uoq + Uoq² + … + Uoqn-1
= U o (1 q ) ;
n
y qx y qx
d) Théorème
Trois nombres x, y, z pris dans cet ordre sont en progression arithmétique y² xz
2y = x + z
z qy
y z q
𝑦=𝑥+𝑟
e) Limite de qn
En effet : x, y, z sont en progression arithmétique {
𝑧 =𝑦+𝑟
Si q < 1 , -1 < q < 1 , lim qn = 0
z – y = y - x 2y = x + z n+
Si q > 1 q > 1 ou q < -1 , lim qn = +
1.2. Suites géométriques n+
n
a) Définition : Si q = 1 , q 1
La suite (Un) définie sur N est dite géométrique si n N , q R* ; Si q = -1 ; qn n’dmet pas de limite quand n tend vers +
Un+1 = q.Un La constante q est appelée raison de la suite (U n).
1.3. Suites arithmético-géométriques
b) Terme général :
Soit (Un) est une suite géométrique de 1er terme Uo et de raison q , son a) Définition
terme général s’écrit : Un = Uo.qn Uo
Si le premier terme est Up , alors Un = Up.qn-p , avec p n Ce sont les suites définies par : a, b R
Un+ 1 = a.Un + b
Exemple
La suite dont le terme général est la valeur acquise d’un capital C o placé à Elles généralisent à la fois les progressions arithmétiques et
intérêts composés au bout de n périodes est géométrique. C n = Co(1 + i)n géométriques.
37
Si a = 1 , b 0 , (Un) est une suite arithmétique b) Convergence
Si a 1 , b = 0 , (Un) est une suite géométrique b b
Si Uo - = 0 , Un = suite constante, (Un) converge
1 a 1 a
Soit a 1 , b R, Déterminons Un en fonction de n. b
vers ,a1, bR
1 a
1ère méthode b
Uo - 0
U1 = a.Uo + b 1 a
U2 = a.U1 + b = a(a.Uo + b) + b = a².Uo + ab + b
U3 = a.U2 + b = a(a².Uo + ab + b) + b = a3.Uo + a²b + ab + b a < 1 -1 < a < 1 , an 0 , quand n + , (Un)
………………………………. b
converge vers
Un = an.Uo + an-1.b + an-2.b +…. + ab + b 1 a
= an.Uo + (an-1 + an-2 + …. + a + 1)b a > 1 a > 1 ou a < -1
1 an b anb b
= an.Uo + .b = an Uo + a > 1 , Un + si Uo - > 0 et Un -
1 a 1 a 1 a 1 a
b
si Uo - <0
Un = b b 1 a
a n Uo
1 a 1 a a < -1 , Un +
38
1.4. Suites récurrentes linéaires du 2e ordre Uo , U1
a) Définition La suite définie par
Uo , U1 Un+ 2 = a.Un+1 + b.Un
Ce sont les suites définies par : a, b R, b0
Un+ 2 = a.Un+1 + b.Un ( E ) k1n
admet pour terme général Un = ( C1 + nC2 )
C1 = Uo
b) Résolution de l’équation ( E )
où C1 et C2 sont obtenues en résolvant le système
Cherchons s’il existe des suites non nulles ( kn) vérifiant ( E )
(C1 + C2).k1 = U1
En posant Un = kn , on a : kn+2 = akn+1 + bkn
soit k² - ak – b = 0 ( E’ ) car kn 0
k1 = r.ei , k2 = r.e-i où r est le module de k1 et k2 et
un argument de k1 .
L’équation (E’) est appelée équation caractéristique associée à l’équation
La solution générale de l’équation (E) est Un = rn( C1 . cos n + C2.sin n )
homogène (E).
C1 , C2 C
k1 = k2 , k1 , k2 réels
Solution
La solution générale de l’équation (E) est Un = ( C1+ nC2 ) k1n , C1 , C2 R a) Un+ 2 – 5Un+1 + 6Un = 0
Equation caractéristique : k² - 5k + 6 = 0
39
(k – 3)(k – 2) = 0 k1 = 3 , k2 = 2 montrons que Bn+1 < An+1
Bn+1 – An+1 =
1 (B – A ) <0 car Bn < An
n n
Alors Un = C1.3n + C2.2n 3
Donc n N , Bn < An
Uo = C1 + C2 C1 + C2 = 1 C1 = -3/2
b) Calculons An et Bn en fonction de n.
U1 = 3C1 + 2C2 3C1 + 2C2 = ½ C2 = 5/2
1[ 1ère méthode
Un = 5.2n - 3n+1 ]
2 1
An+1 = ( 2An + Bn) (1)
3
b) 4Un – 4Un-1 + Un-2 = 0 Considérons le système :
Equation caractéristique : 1
4k² - 4k + 1 = 0 ( k – ½)² = 0 k1 = k2 = ½ Bn+1 = ( An + 2Bn) (2)
3
Un = (C1 + nC2)(1/2)n
(1) + (2) An+1 + Bn+1 = An + Bn (3)
2U1 = C1 + C2 C1 + C2 = 0 C1 = 4
Posons n N , Tn = An + Bn . L’équation (3) devient : Tn+1 = Tn
4U2 = C1 + 2C2 C1 + 2C2 = - 4 C2 = - 4 (Tn) est une suite constante.
Donc n N, Tn = To = Ao + Bo = 5 , c’est-à-dire An + Bn = 5 (a)
Un = ( 1 – n).22 - n 1
(2) – (1) Bn+1 – An+1 = (Bn – An) (4)
3
Exercice 1
On considère les suites (An) et (Bn) définies par : Posons n N , Sn = Bn - An , l’équation (4) devient : Sn+1 = Sn
3
Ao = 4 3An+1 = 2An + Bn 1
et (Sn) est une suite géométrique de raison q = et de premier terme
3
Bo = 1 3Bn+1 = An + 2Bn
So = Bo – Ao = - 3
Donc n N, Sn = So.qn = -3(1/3)n, c’est-à-dire Bn - An = -3(1/3)n (b)
a) Démontrer que n N, Bn < An
5 3 ( 31 ) n 5 3 ( 31 ) n
b) Calculer An et Bn en fonction de n. En déduire lim An et lim Bn Les équations (a) et (b) entraînent : An = et Bn =
2 2
quand n tend vers l’infini.
c) Montrer que les suites (An) et (Bn) sont adjacentes.
2e méthode :
Formons une équation linéaire du 2e ordre vérifiée par la suite (An) . Pour
Solution
cela , considérons l’équation (1)
a) Démontrons que n N , Bn < An
1 2 1
n = 0 , Bo = 1 < Ao = 4 ( vraie ) (1) An+2 = ( 2An+1 + Bn+1) = An+1 + Bn+1
3 3 3
Supposons Bn < An ( hypothèse de récurrence) ,
40
2 1 2 1 2 ( Bn ) est croissante
An+2 = An+1 + ( An + 2Bn ) = An+1 + An + Bn
3 9 3 9 9 Montrons que la suite ( An ) est décroissante
1 1
An+1 - An = ( 2An + Bn) - An = ( Bn - An) < 0
(1) Bn = 3An+1 – 2An 3 3
2 1 2 4 1 ( An ) est décroissante
An+2 = An+1 + An + (3An+1 - 2An) = An+1 - An (E)
3 9 9 3 3 Donc les suites ( An ) et ( Bn ) sont adjacentes.
4 1
Equation caractéristique associée à l’équation (E) : k² - k + =0
3 3
2 1 1 2 1
= (1/3)² k1 = - = , k2 = + = 1
3 3 3 3 3
D’où : An = C1(1/3)n + C2
3
C1 + C2 = Ao C1 + C2 = 4 C1 = 1- Définitions
2
1 1 5 1.1 On appelle système de n équations linéaires à p inconnues, un système
C1 + C2 = A1 C1 + C2 = 3 C2 = d'équations de la forme:
3 3 2
41
1.3 Ecriture matricielle 1.7 Rang d'un système
Le rang r du système (S) est égal au rang de la matrice associée A, ou au
a11 a12 a1 p
x1 b1 rang de la famille {A1, A2, ..., Ap} de vecteurs de Kn.
a21 a22 a2 p
x2 b
= 2 ou AX = B 1.8 Système de Cramer
On dit que (S) est un système de Cramer si n = p = rang de A.
a a anp
x p b ou encore
n1 n 2 n
x1 b1
𝟏. 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 = 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖𝒆𝒔
x2 b (S) est de Cramer {
avec: X = le vecteur des inconnues, B = 2 le vecteur
𝟐. 𝚫 = 𝒅𝒆𝒕𝑨
x b
p n 2- Résolution des systèmes linéaires
colonnes des seconds membres
2.1 Méthode des déterminants
1.4 Si B = 0, le système (S) est dit homogène a) Cas particulier: système de Cramer
1.5 On appelle solution du système (S) tout ensemble de p éléments Théorème Un système de Cramer (S) : AX = B admet une solution unique
c1, c2,..., cp de K tels que si C = t(c1,...,cp) ; AC = B donnée :
a1- sous forme matricielle par X = A-1.B
Résoudre le système (S), c'est en déterminer l'ensemble des j
a2- par les formules de Cramer: xj = ( j = 1,..., n )
solutions .
Un système est dit compatible ou soluble s’il existe au moins une où est le déterminant du système et j le déterminant déduit de en
solution de ce système. remplaçant la j-ième colonne de par la colonne des termes constants
On dit qu’il est impossible ou incompatible ou encore insoluble s'il b1, b2, ..., bn représentant le second membre du système.
n'admet aucune solution.
Deux systèmes (S) et (S') qui admettent le même ensemble de Exemple Résoudre le système:
solutions sont dits équivalents.
3x1 + 2x2 + x3 = 1
1.6 Ecriture vectorielle (S) x1 + 3x2 + 2x3 = 0
2x1 + x2 + 3x3 = -1
(S) s'écrit sous forme vectorielle: x1A1 + x2A2 +...+ xpAp = B où A1, A2,..., Ap
sont les vecteurs de Kn dont les composantes dans une base donnée sont les 3 2 1
colonnes de la matrice A.
La matrice associée à (S) est A = 1 3 2
2 1 3
42
= detA = 18 rg(A) = 3. n = p = rg(A) (S) est un système de Exemple
Cramer.
1 2 1 3 1 1 3 2 1 −𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 − 𝑡 = −1
1 = 0 3 2 = 6 , 2 = 1 0 2 = 6 , 3 = 1 3 0 = -12 Résoudre le système (T) { 3𝑥 − 𝑦 + 4𝑧 − 2𝑡 = 0
2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 + 2𝑡 = −3
-1 1 3 2 -1 3 2 1 -1
j
xj =
( j = 1, 2, 3) On obtient x1 = 1 , x2 = 1 , x3 = - 2 1 2 1 1
3 3 3
L'ensemble des solutions est S = { ( 1 , 1 , - 2 ) } La matrice associée à ce système est: A = 3 1 4 2
3 3 3
2 1 1 2
b) Cas général Soit (S) un système de n équations à p inconnues, A la matrice 1 2 1
associée à (S).
La matrice B = 3 1 4 extraite de A a un déterminant non nul
2 1 1
1er cas rg(A) = n < p
Supposons non nul le déterminant d'une certaine matrice carrée A1 extraite Toutes les équations du système (T) sont principales. L'inconnue t est non
de A, c'est à dire: principale. Les solutions du système (T) sont données par le système de
a11 a12 a1n Cramer:
-x + 2y + z = t-1
a a22 a2 n
A1 = 21 , detA1 0 3x - y + 4z = 2t
2x + y - z = -2t - 3
a a ann
n1 n 2
Toutes les équations de (S) sont dites principales; les inconnues x1, x2, ..., xn Ce système admet pour déterminant = detB = 30
sont dites principales et les autres xn+1, ..., xp sont non principales. On fait
passer dans les seconds membres les termes relatifs aux inconnues non
principales. Les solutions du système (S) sont celles du système de Cramer: 𝑡−1 2 1
x 15t 24
x = | 2𝑡 −1 4 | = -15t - 24 x =
30
−2𝑡 − 3 1 −1
a11 a12 a1n x1 c1
a21 a22 a2 n x2 c
= 2
−1 𝑡−1 1 y
y = | 3 2𝑡 4 | = - 5t - 32 y = 5t 32
a a
ann c 30
2 −2𝑡 − 3 −1
n1 n 2 xn n
où ci = bi - ain +1 xn+1 - ... - aip xp , i = 1, ..., n
−1 2 𝑡−1
z 25t 10
z = | 3 −1 2𝑡 | = 25t + 10 z =
30
2 1 −2𝑡 − 3
43
où t prend une valeur arbitraire. l'un au moins des ( n - p) déterminants caractéristiques k est non nul:
le système (S) est incompatible.
2e cas: rg(A) = p < n
Exemple Résoudre le système
Soit A2 une matrice carrée d'ordre p extraite de A telle que detA2 0.
a11 a12 a1 p -a + 4b - 2c = - 1
2a + b + c = 0
a21 a22 a2 p
A2 = (S) -2a + 3c = 5
a + b = -4
a a a pp
p1 p 2
1 4 2
Les équations à coefficients figurant dans A2 sont dites principales et les La matrice associée à (S) est: A= 2 1 1
2 3
autres non principales.
0
1 0
1
Deux variantes sont possibles:
2 1 1
Soit la matrice suivante extraite de A: A1 =
les ( n – p ) déterminants caractéristiques k définis par: 2 0 3
1 0
1
a11 a12 a1 p b1 detA1 = -5 0 rg(A) = p = 4
a 21 a 22 a2 p b2
Les 3 dernières équations sont dites principales et la 1ère équation est non
k = , k = 1,..., ( n – p ) , sont principale.
a p1 a p2 a pp bp n - p = 4 - 3 = 1 il existe un seul déterminant caractéristique:
a pk 1 a pk 2 a pk p b pk
2 1 1 0
nuls.
2 0 3 5
1 = = -136 0 le système est
Le système (S) admet une solution donnée par le système de Cramer: 1 1 0 4
a11 a12 a1 p x1 b1 1 4 2 1
a21 a22 a2 p x2 b2 incompatible.
=
a a a pp x b 3e cas: rg(A) < n et rg(A) < p
p1 p 2 p p Supposons rg(A) = r , c'est à dire il existe une matrice carrée
44
a11 a12 a1r
l'un au moins des ( n – r ) déterminants caractéristiques est non
A3 =
a 21 a 22 a 2r
nul, alors le système est incompatible.
a a a rr
r1 r 2 Exemple Résoudre les systèmes d'équations suivants:
extraite de A telle que detA3 0 . Dans ce cas, les inconnues x1, x2, ..., xr
et les r premières équations sont dites principales, les autres étant non x1 + x2 + x3 = 1 x1 + 2x2 - x3 = 1
principales. (S') x1 + 2x2 - x3 = -1 (S") 2x1 + x2 + 2x3 = 2
x1 + 3x3 = 3 x1 - 4x2 + 7x3 = 3
Deux cas sont possibles: 2x1 + x2 + 4x3 = 4
rg(A) = 1, Réponse
Si le système peut se réduire à une seule équation, on calcule une
inconnue en fonction des autres qui sont alors arbitraires. Dans le cas Résolution de (S')
contraire il est incompatible. 1 1 1
La matrice associée à (S') est: A = 1 2 1
3
rg(A) > 1, deux éventualités peuvent avoir lieu:
1 0
4
2 1
les (n - r) déterminants caractéristiques k définis par: Tous les mineurs d'ordre 3 sont nuls.
a11 a12 a1r b1
1 1
a21 a22 a2r b2 Soit B1 = extraite de A., detB1 = 1 0 rg(A) = 2
k = k = 1,..., ( n – r ) 1 2
ar1 ar 2 arr br
rg(A) < n
ar k 1 ar k 2 ar k r br k il y a (n - r) déterminants caractéristiques
rg(A) < p
sont nuls. Alors le système est compatible ; les solutions sont données par le
système de Cramer: n - r = 4 - 2 = 2 il y a 2 déterminants caractéristiques.
a11 a12 a1r x1 c1
1 1 1 1 1 1
a 21 a 22 a 2r x2 c2
= 1 = 1 2 1 = 0 , 2 = 1 2 1 = 0
a a a rr x c 1 0 3 2 1 4
r1 r 2 r r
46
d'où x1 = g2 , x2 = g3 , x3 = g1 x y z
Exemple 1 1 0 0 −2
0 1 0 5 Tableau IV
−𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 = 3 0 0 1 3
Résoudre le système de Cramer { 𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0
𝑥 + 2𝑦 − 2𝑧 = 2
Alors x = - 2 , y = 5 , z = 3 S = { (-2, 5, 3) }
x y z
Exemple 2
−1 −1 2 3
1 1 −1 0 Tableau initial x1 - 2x2 + x3 + x4 = 1
1 2 −2 2 Résoudre le système (T) x1 - 2x2 + x3 - x4 = -1
x1 - 2x2 + x3 + 5x4 = 5
x y z
𝑥1 𝑥2 𝑥3 𝑥4
1 1 −2 −3
1 −2 1 1 1
0 0 1 3 Tableau I
1 −2 1 −1 −1
0 1 0 5
1 −2 1 5 5
𝑥1 𝑥2 𝑥3 𝑥4
𝑥1 − 2𝑥2 + 𝑥3 + 𝑥4 = 1 𝑥1 = 2𝑥2 − 𝑥3
{ ⟹{ 𝑥4 = 1
𝑥4 = 1 𝑥2 , 𝑥3 𝑎𝑟𝑏𝑖𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
47
DERIVEES DES FONCTIONS REELLES
D’UNE VARIABLE REELLE y
1. Dérivée en un point Mo
f(xo)
a) Définition Une fonction numérique f définie dans un voisinage de xo (C)
est dite dérivable en xo si le rapport f ( x) f ( x o ) admet une limite j
x xo
finie quand xxo avec x xo
Cette limite est appelée dérivée de f en xo. Elle est notée f '(xo). 0 i xo
f '(xo) = lim f ( x) f ( x o )
x xo x xo
48
f(x) - f(xo) = f ( x) f ( x o ) .(x - xo) ; Remarques
x xo (1) Si f 'd(xo) et f 'g(xo) existent et sont finies et si
f ( x) f ( x o ) f 'd(xo ) f 'g(xo), f n'est pas dérivable en xo. La courbe de f admet
lim [f(x) - f(xo)] = lim .(x - xo) au point Mo [xo, f(xo)] deux demi-tangentes de pentes f 'd(xo) et
x xo x xo x xo
f 'g(xo) . Le point Mo est un point anguleux.
f ( x) f ( x o )
= lim . lim (x - xo) = f '(xo).0 = 0
x xo x xo x xo y
Applications économiques
x+2 - 1 si x [ -2, 0 [ ] 0, + [
x
f(x) = 1) Elasticité
-x - 2 - 1 si x ] - , -2 ] L'élasticité par rapport à x en xo 0 d'une fonction numérique f non
x
nulle en xo est la limite du taux de variation relative.
f ( x ) f ( xo )
f ( x) f (2) x2 1
1
f 'd(-2) = lim = lim x 2
f ( xo )
x 2 x2 x 2 x2 quand x xo, x xo.
x xo
1
= lim 1 =5 xo
x 2 2x 4
f est dérivable à droite en xo = -2
Cette limite existe si et seulement si f est dérivable en xo.
f ( x) f (2) x2 1
1
f 'g(-2) = lim = lim x 2
f ( x) f ( x o ) f ' ( xo )
x 2
x2 x 2
x2 On note: Ef/x( xo) = lim xo = xo
1 x xo f(xo ) x xo f ( xo )
= 1
lim =- 3
x 2 2x 4
f est dérivable à gauche en xo = - 2 2) Coût marginal
f 'd(-2) f 'g(-2) f n'est pas dérivable en xo = - 2. Le coût total CT est une fonction de la quantité produite Q
49
CT = f(Q). On appelle coût marginal la dérivée par rapport à Q du
coût total: dy = f '(x)dx f '(x) = dy
dx
d CT
Cma = f’ (Q) =
dQ 5.2. Règles de calcul des différentielles
CT Soient U et V des fonctions de x, c R
Coût moyen Cmo =
Q
d(c) = 0
d(cU) = cdu
3. Dérivabilité sur un intervalle
d(Um) = m.Um-1dU , m Q
d(U + V) = dU + dV
f est dérivable sur ]a, b[ si f est dérivable en tout point
d(UV) = VdU + UdV
xo ] a, b [.
f est dérivable sur [ a, b ] si: d U
V
VdU UdV
V²
f est dérivable xo ] a, b [
f est dérivable à droite en a 6- Calcul des dérivées
f est dérivable à gauche en b.
6.1. Formules de calcul
Soit c R , m Q , U = (x), V = (x) deux fonctions dérivables au
4. Fonction dérivée point x. Alors:
Soit une fonction définie sur un intervalle I de R. On suppose que x I,
f admet une dérivée f '(x). La fonction x f '(x) est appelée fonction (c)' = 0
dérivée de f notée f '. Si f ' est continue sur I, on dit que f est (xm)' = m xm –1
continûment dérivable sur I. (cU)' = cU'
[Um]' = mU'Um - 1 , m Q
5 - Différentielle (U ± V)' = U' ± V'
(UV)' = U'V + V'U
5.1. Définition
U ' U'V V' U
Soit x = dx l'accroissement de x. y = f( x + x ) - f(x) V
V² , V0
l'accroissement de y = f(x).
Si f est continue dans un intervalle I et admet une dérivée continue Exercices
alors:
50
2°) Soit Qo la quantité d’offre d’un bien X , CT le coût total et Cu le y = f(x) x = f -1(y) , [ f -1(y) ] ' =
1
coût unitaire. f ' (x)
a) Donner les expressions des élasticités du coût total ECT et du dx 1
Notation différentielle:
coût unitaire ECu par rapport à l’offre. dy dy
b) Ecrire la relation existant entre Qo , CT et Cu et en déduire ECu dx
en fonction de ECT.
7- Dérivées successives – Formule de Leibniz
Solution
a). Dérivées successives
d CT Soit f une fonction dérivable sur I R. Si f ' est dérivable sur I, on
1°) Cma = = 3q² - 8q + 10
d q note f " ou f(2) la dérivée de f ': f " s'appelle la dérivée seconde de f.
CT Par récurrence sur n N, n 2, on définit la dérivée nième de f, f(n), par:
Cmo = = q² - 4q + 10 + 75
q q f = [f(n -1)]' lorsque f(n -1) est dérivable sur I. La fonction f est dite
(n)
Qo dC u x² x x x
E
CT = Qo . d CT = Cu + Q o .
CT d Qo Qo.Cu dQ o Montrons que f(n+1)(x) = (-1)n+1 (n n 12 )!
x
= 1 + Qo . d Cu = 1 + ECu
Cu d Qo f(n+1)(x) = [f(n)(x)] '
d 1
= (-1)n+1 (n n 12 )!
(n 1) x n
= (-1)n n! = - (-1)n n!
E
Cu = E
CT - 1 dx x n1 ( xn 1 ) ² x
51
n
(1) n (n 2)! (1) n 1 (n 1)!
(uv) ( n ) Cn u ( p ) v ( n p ) uv ( n ) Cnu ' v ( n 1) ... Cn u ( k ) v ( n k ) ... u ( n ) v
p 1 k
f(n)(x) = (1+ x²) + n .2x
p 0 2(1 x ) n 3 2(1 x ) n 2
n (n 1) (1) n 2 n!
1 x² + .
Exercice Calculer les dérivées nièmes de f(x) = 2 2(1 x ) n 1
3
(1 x )
et de y = x² sinx (1) n n!
= [(n+ 1)(n+ 2)(1+ x²) - 2n(n+1) x (1+ x) + n(n -1)(1+x)² ]
2(1 x ) n 3
u(x) = 1 + x² y = x² sinx = u.v , avec u = x² , v = sinx
Solution f(x) = u(x).v(x) avec u’ = 2x , u = 2 , u(n) = 0 , n 3
v(x) = 1 v' = cosx = sin( x+ /2), v" = - sinx = sin(x+ ) ,
1 x 3 v(3) = - cosx = sin( x+ 3/2) , ......., v(n) = sin( x+ n/2)
v(x) = 1 v'(x) = - 1.2.3 , v"(x) = 1.2.3.4
1 x 3 21 x 4 21 x 5 Montrons que v(n+1) = sin[x + (n+1) /2]
(1) n (n 2)! v(n+1) = [v(n)]' = cos(x + n/2)
Nous voyons apparaître la formule v(n)(x) =
2(1 x ) n 3 On sait que: cos = sin( + /2)
p 0
n (n 1)
f(n)(x) = u.v(n) + n.u'.(n - 1) + u".v(n - 2)
2
52
y Exercices
3
y en x = 0
A
0 a c b x
53
Avec les mêmes hypothèses sur l'intervalle [ xo, xo+ h ] et en posant
y A c = xo + h où 0 1, h = x - xo
1 On a:
h n (n) hn 1
f(x) = f(xo) + h .f'(xo) + h² .f"(xo) +...+ .f (xo) + .f(n+1)(xo+h)
1! 2! n! (n 1)!
(2)
9.2. Formule de Mac - Laurin
-1 0 1 x En posant xo = 0 dans la formule (2) on obtient:
x n (n) xn 1
f(x) = f(0) + x f '(0) + x² f "(0) + ..... + f (0) + f(n+1)(x) ,
1! 2! n! (n 1)!
01
A’
10- Extremums et représentation graphique
55
10.4. Plan d'étude d'une fonction c) Arcs remarquables
Cotangente 1 3 0
11. Fonctions usuelles 3
3
1- Fonctions trigonométriques
56
2tgx
tg2x =
1 tg²x
y
g) Expression de sinx, cosx, tgx en fonction de tg(x/2) = t
Dérivées
(sinx)' = cosx , (cosx)' = -sinx , (tgx)' = 1 , (cotgx)' = - 1 - 0
cos ²x sin ²x
Si u = u(x) est dérivable,
(sinu)' = u'cosu , (cosu)’ = - u’sinu , (tgu)’ = u' , (cotgu)' = - u'
cos ²u sin ²u
Graphiques y
2. Fonctions trigonométriques réciproques
2.1 Fonction arcsinus
1 sinx a) Définition
La restriction à 2 ,
2
de la fonction sinus est continue et strictement
- -/2 /2 croissante de [-1, 1 ] . Elle admet donc une fonction réciproque
2 ,
2
x Arcsinx
𝑦 = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝑦
{ ⟺{ 𝜋 𝜋
−1 ≤ 𝑥 ≤ 1 − ≤𝑦≤
2 2
57
[ -1, 1 ] [ 0, ]
b) Propriétés x Arccosx
x 2 ,
2
, Arcsin (sinx) = x
y = Arccosx
} {
x = cosy
b) Propriétés
cos(Arcsinx) = 1 x²
x [-1, 1] , cos(Arccosx) = x
tg(Arcsinx) = x
x [0, ] , Arccos(cosx) = x
1 x²
En effet: cos²x + sin²x = 1 cos²x = 1 - sin²x Arccosx + Arcsinx =
2
cos²(Arcsinx) = 1 - sin²(Arcsinx) = 1 - x² Arccosx + Arccos(-x) =
cos(Arcsinx) = ± 1 x² sin(Arccosx) = 1 x²
Comme Arcsinx
2 ,
2 , on a cos(Arcsinx) 0 1 x²
tg(Arccosx) =
d'où cos(Arcsinx) = 1 x² x
tg(Arcsinx) = x
En effet: Arcsinx [ -, ] c'est-à-dire
1 x² 2 2
sin(Arc sin x)
En effet tgx = sin x tg(Arcsinx) = = x - Arcsinx 0 - Arcsinx
cos x cos(Arc sin x) 1 x² 2 2 2
Arcsinx est une fonction impaire. - Arcsinx [ 0, ]
2
1
Dérivée: (Arcsinx)' = Arccosx [0, ]
1 x²
- Arcsinx [0, ] Arccosx = - Arcsinx
u' 2 2
Si u = u(x) est dérivable, (Arcsinu)' =
1 u² cos(Arccosx) = cos ( - Arcsinx)
2
2.2 Fonction arccosinus
a) Définition c'est-à-dire Arccosx + Arcsinx =
2
f : [ 0, ] [-1, 1 ]
Arccosx + Arccos(-x) =
x cosx
En effet, Arccos(-x) [ 0, ] 0 Arccos(-x)
restriction de la fonction cosinus à [ 0, ] est continue et strictement
0 - Arccos(-x) -
décroissante de [ 0, ] [ -1, 1 ] ; elle admet une réciproque continue et
- Arccos(-x) -
strictement décroissante de [ -1, 1 ] [ 0, ] appelée arccosinus et notée
- Arccos(-x) 0
Arccos
- Arccos(-x) [ 0, ]
58
2.3 Fonction arctangente
Arccosx [ 0, ] La restriction à , de la fonction tangente est une application
2 2
- Arccos(-x) [ 0, ] Arccosx = - Arccos(-x)
continue et strictement croissante de , vers R. On peut définir une
cos(Arccosx) = cos[ - Arccos(-x)] 2 2
fonction réciproque continue et strictement croissante de R vers
c'est-à-dire Arccosx + Arccos(-x) = , appelée arctangente et notée Arctg.
2 2
y = Arctgx x = tgy
1 x²
tg(Arccosx) = R ,
x 2 2
En effet : sin²x + cos²x = 1 sin²x = 1 - cos²x y
x Arctgx xR
sin²(Arccosx) = 1 - cos²(Arccosx) = 1 - x²
2
sin(Arccosx) = ± 1 x² Propriétés
Comme 0 Arccosx , sin(Arccosx) 0 x R, tg(Arctgx) = x
d'où sin(Arccosx) = 1 x² et tgx = sin x
x , , Arctg(tgx) = x
cos x 2 2
sin(Arc cos x) 1 x² si x > 0
tg(Arccosx) = = 2
cos(Arc cos x) x
Arctgx + Arctg 1 =
1 x
Dérivée (Arccosx)' = - - si x <0
1 x² 2
u' cos(Arctgx) = 1
. Si u = u(x) est dérivable, (Arccosu)' = - 1 x²
1 u²
sin(Arctgx) = x
1 x²
Graphiques y Dérivée (Arctgx)' = 1
1 x²
Si u = u(x) est dérivable, [ Arctgu]' = u'
1 u²
Exemple
y = Arccosx
2 Calculer la dérivée de y = Arctg 2x
1 x
y = Arctgu avec u = 2x
1 x
4
dy dy du 1 u'
. .u'
dx du dx 1 u² 1 u²
o x
u= 2x u’ = 2
y = Arcsinx 1 x
1 x
2
59
Graphique
1 + u² = 1 + 2x 1 2x x² 4x² 1 2x 5x²
2
Graphique
y 0<<1
=0
2
0 x
Y = arctgx
4. Fonction logarithme népérien
0 x
a) Définition
On appelle fonction logarithme népérien la fonction
ln : R*+ R
- x lnx
2
ln1 = 0
b) Propriétés
3. Fonction puissance a , b R*+ , ln(a.b) = lna + lnb , ln ba ln a ln b
a R*+, r Q, lnar = r.lna
a) Définition
lne = 1 où e = 2,718... est appelé nombre de Néper.
Soit R , on appelle fonction puissance la fonction
Dérivée x R*+ (lnx)' = 1
f: R*+ R x
x x
Si u = u(x) est dérivable u R* ,
d
dx
ln u
u'
u
b) Propriétés Limites
x, y R*+ , (x.y) = x.y
x R*+, , R , x+ = x.x lim ln x = - , lim ln x = + ,
x0 x
x R*+, R , x - = 1
ln(1 t)
x lim
t 0
lim ln x 1
x 1 x 1
t
60
U
'
Graphique V U 'V V 'U . V = U' V'
b).
y U V² U U V
V
c). m R,
U ' m U '
m
y = ln x
Um U
y' 2x
1 1 1
y x5 x3 2 x² 1
x3 x 3x² 3 x3 x 5x² 5 x3 2x² 15x
=
c) Dérivée logarithmique (x 5)(x 3)(x² 1)
x3 6x² 15x 8
=
1. Définition (x 5)(x 3)(x² 1)
x3 6x² 15x 8 (x 1)²(x 8)
Si la fonction f est dérivable au point xo et si f(xo) 0 le nombre f ' ( x o ) y' = y =
f (x o ) (x 5)(x 3)(x² 1) (x 3)² x² 1
est appelé dérivée logarithmique de la fonction f au point xo ou taux de
croissance de f en xo. 5. Fonction logarithme de base quelconque
61
x R*+ , elnx = x
x , y R , ex+y = ex.ey
c) Graphique y (ex) y = exy
x R, 1x = e-x
y = loga x e
Dérivée (ex)' = ex
a>1
Si u = u(x) est dérivable (eu)' = u'eu
Graphique
0 1 x
0<a<1 y
Y = ex
62
c) Graphique tha thb
th(a ± b) =
0<a<1 y 1 tha thb
a>1 ch2a = ch²a + sh²a
sh2a = 2 sha.cha
th2a = 2tha , ch2a = 1 th²a , sh2a = 2tha
1 th²a 1 th²a 1 th²a
1
Calcul de cha, sha , tha à patir de t = th(a/2)
1 t² 2t 2t
cha = ; sha = ; tha =
0 x 1 t² 1 t² 1 t²
Dérivées (chx)' = shx , (shx)' = chx, , (thx)' = 1
ch²x
(cthx)' = - 1
Généralisation sh²x
On définit la fonction x [U(x)]v(x) par : [U(x)]v(x) = eV(x).lnU(x) Graphiques
8. Fonctions hyperboliques y
a) Définition chx cthx
Ce sont les fonctions définies au moyen des exponentielles:
e x e x e x e x shx 1
chx = , shx = 1 thx
2 2
( cosinus hyperbolique x ) (sinus hyperbolique x )
e x e x e 2x 1 0 x 0 x
thx = shx = 2x ( tangente hyperbolique x )
chx x e e
x e 1
ex e x 1
e 2x
cthx = chx =
2x ( cotangente hyperbolique x )
shx e x e x e 1 -1
b) Propriétés
cthx
ch²x - sh²x = 1
1 9. Fonctions hyperboliques réciproques
ch²x = 1 chx = ±
1 th²x
1 th² x
a. Inversion du sinus hyperbolique
En tenant compte de chx > 0 et de shx = chx.thx, on a:
1 thx f: R R
chx = , shx = x shx
1 th² x 1 th ² x
La fonction f est continue et strictement croissante; elle admet une
ch(a ± b) = cha.chb ± sha.shb
fonction réciproque continue et croissante de R sur R appelée argument
sh(a ± b) = sha.chb ± shb.cha
sinus hyperbolique et notée Argsh.
f -1 : R R
63
x Argshx
-1: [1,+ [ [0, + [
y = Argshx x = shy x Argchx.
xR yR y = Argchx x = chy
Expression de Argshx à l'aide d'un logarithme x1 y0
x = shy
et chy > 0 ch²y = 1 sh²y Expression de Argchx à l'aide d'un logarithme
chy = x
ch²y = 1 + sh²y
y 0 shy 0 shy = ch²y 1 = x² 1
ch²y = 1 x² shy + chy = x + x² 1 ey = x + x² 1
chy + shy = x + 1 x² y = ln( x + x² 1 ) , x1
y y
e e
y
e e
y
or chy = et shy =
2 2
Argchx = ln( x + x² 1 ) ; x1
64
Expression de argthx à l'aide d'un logarithme e2y 1
x = x(e2y - 1) = e2y + 1
shy e y ey e2y 1 e2y 1
x = thy = = y
chy e e y e 2y 1 x(e2y - 1) = e2y + 1 xe2y - x = e2y + 1
e2y 1 xe2y - e2y = 1 + x
x = x(e2y + 1) = e2y - 1 e2y( x – 1 ) = ( x + 1 )
e2y 1
e2y( x - 1 ) = ( x + 1) e2y = x 1
xe2y + x = e2y - 1 x 1
xe2y - e2y = -x - 1 2y = ln x 1 y= 1 ln x 1 , x 1
x 1 2 x 1
e2y( x –1 ) = -(x + 1 )
e2y(1 - x ) = ( x + 1) e2y = 1 x x 1
Argcthx = x 1 , x 1
1 ln
1 x 2
2y = ln 1 x y = 1 .ln 1 x , -1 < x < 1
1 x 2 1 x
Dérivée (Argcthx)' = 1 , x 1
1 x²
Argthx = 1 .ln 1 x , -1 < x < 1
2 1 x
Dérivée (Argthx)' = 1 , x 1
1 x²
Graphiques
y = Argcthx x = cthy
Argchx
(1)
x 1 y 0
(1) et (2) y = ln x x² 1
Expression de argcthx à l'aide d'un logarithme
(1) , (2) et (3) y= 1 ln 1 x
chy e y e y e2y 1 2 1 x
x = cthy = = y
shy e e y e 2y 1
65
FONCTIONS EQUIVALENTES
a) Définition Attention!
On dit que f et g sont équivalentes au voisinage de xo
f(x) f f1
( xoR ou xo = ± ) si et seulement si: lim =1 xo
x xo g(x)
n'entraine pas (f + g) (f1 + g1)
xo
Notation: f g g g1
xo xo
Définition équivalente
f et g sont équivalentes au voisinage de xo si f(x) = g(x)[1 + (x)] f f1 n'entraine pas gof gof1
avec lim (x) = 0 xo xo
x xo Exemples
si f g
xo
f g
ff1 gg1 et si lim f1(x) 0 et REGLE DE L'HOSPITAL
xo f1 xo g1 x xo
1. Indéterminations des types 0 et
f1 g1 lim g1(x) 0 0
xo x xo
Soient f et g deux fonctions continues dans un intervalle D de xo,
dérivables sur D, sauf peut être au point xo. Si f et g sont des
infiniment petits ou infiniment grands pour x xo, c'est-à-dire si le
P5- Si f g et lim f(x) = l, alors lim g(x) = l
xo x xo x xo
66
lim sin ² x
f(x) ln x
rapport présente au point xo une indétermination du type 0 lim sinx.lnx = lim 1
=
g(x) 0 x0 x0 sin x x0x. cos x
ou alors: = lim sin x. cos x 0 0
x 0 cos x x. sin x 1
68
Remarque Les propriétés énoncées ci-dessus restent valables pour le
développement limité d'une fonction au voisinage de xo ou de ± puisque f(2k+1)(0) = 0
par l'intermédiaire du changement de variable: t = x - xo ou t = 1 , on
x f(n)(0) = cos n2
est ramené à l'étude du développement limité au voisinage de 0. f(2k)(0) = (-1)k
69
Réponse Si au voisinage de 0, f et g admettent chacune un développement
ex ex limité d'ordre n:
chx = f(x) = Pn(x) + xn(x) , g(x) = Qn(x) + xn(x) et si Qn(0) 0 ,
2
Au voisinage de 0, à l'ordre 4: f
alors admet un développement limité d'ordre n dont la partie
x3 x 4 g
ex =1 + x + x² + + + x4(x)
1! 2 ! 3! 4! régulière est obtenue en faisant la division de Pn(x) par Qn(x) ,
x3 x 4 suivant les puissances croissantes jusqu'à l'ordre n.
= 1 + x + x² + + + x4(x)
2 6 24
x3 x 4 Exemple Trouver le développement limité à l'ordre 3 au voisinage de 0 ,
e-x = 1 - x + x² - + + x4(x)
2 6 24 de f(x) = cos x
1 x
x4 x4
ex + e-x = 2 + x² + + x4(x) et chx = 1 + x² + + x4(x) Au voisinage de 0, à l'ordre 3:
12 2 24
cosx = 1 - x² + x3 (x) ,
2
b) Multiplication 1 x3
Si au voisinage de 0 , f et g admettent chacune un développement 1 x (1 x) 1 x x²
2
x3 (x)
2 4 16
limité d'ordre n:
1 x² x3 (x) 3
f(x) = Pn(x) + xn(x) , g(x) = Qn(x) + xn(x)
f(x) =
cos x 2 1 x 3x x3 (x)
Alors f.g admet un développement limité d'ordre n dont la partie 1 x x3 2 16
1 x x² x3 (x)
régulière est obtenue en ne gardant du produit Pn(x).Qn(x) que les 2 4 16
termes de degré n.
d) Composition de fonctions
Exemple Trouver le développement limité au voisinage de 0, à l'ordre Si au voisinage de 0, f et g admettent chacune un développement limité
4 de sinx.cosx d'ordre n:
f(x) = Pn(x) + xn(x) , g(x) = Qn(u) + un(u) et si f(0) = 0 ,
Au voisinage de 0, à l'ordre 4: alors gof admet un développement limité d'ordre n dont la partie
régulière est obtenue en remplaçant u par Pn(x) dans Qn(u ) et en ne
x3 x4 gardant que les termes de degré n .
sinx = x - + x4(x) , cosx = 1 - x² + + x4(x)
6 2 24
Exemple Trouver les développements limités à l'ordre 3 au voisinage de
x3 x4 4 0, de esinx et ecosx
sinx.cosx = x 1 x² + x (x)
6 2 24
Cherchons le d.l. de esinx à l'ordre 3 au voisinage de 0
x3 x3 2x 3 x3
= x- + x4(x) = x - + x4(x) f(x) = sinx = x - + x3(x)
2 6 3 6
c) Division
70
u3 b) Recherche des limites
g(u) = eu = 1 + u + u² + + u³ (u)
2 6
x3 Exemple Calculer les limites suivantes:
On a sin0 = 0, alors on peut remplacer u par x - en ne gardant que
1 2x 1 x
b) lim 1 1
6
a) lim ,
les termes de de degré 3. x0 x² x 0 x² tg²x
x3 x3 2 x3 3
esinx = 1+ x + 1 x + 1 x + x³ (x)
6 2 6 6 6 Solution
x 3 x 3
esinx = 1+x- + x² + + x3 (x) a) Cherchons le d.l. à l'ordre 2 au voisinage de 0 de 1 2x
6 2 6
sinx 3
e = 1 + x + x² + x (x) 1
( 12 1)
1 2x 1 2x 2 1 1 (2x)
1
2 2
(2x)² + x²(x)
2 2
Cherchons le d.l. de ecosx à l'ordre 3 au voisinage de 0 = 1 x x² x² (x)
2
1 2x 1 x 1 x x²
x² (x) 1 x
Comme cos0 = 10, on écrit e cosx 1-1+ cosx
=e = e.e -1+ cosx lim = lim 2
1
x0 x² x0 x² 2
Au voisinage de 0, à l'ordre 3, cosx - 1 = - x² + x³(x)
2
tg²x x²
u3 b) lim 1 1 = lim
u
e = 1 + u + u² + + u³ (u) Comme -1 + cos0 = 0, on remplace u par - x 0 x² tg²x x0 x².tg²x
2 6
x² et on obtient: x3
2 Au voisinage de 0 , à l'ordre 4: tgx = x x 4 (x)
3
ecosx = e [1 - x² + x³ (x) ] = e – e x² + x³(x) x3 2 2x 4
2 2 tg²x = x x 4 (x) = x² x 4 (x)
3 3
2x 4
Exemple
x3 c) Recherche d'asymptotes obliques
Au voisinage de 0, à l'ordre 3 , sinx = x - + x³ (x) sinx ~ x c-1 Développement limité généralisé
6
Si au voisinage de 0, k N* tel que xk.f(x) admette un developpement
limité d'ordre n ( n k ):
71
xk.f(x) = ao + a1x +...+ anxn + xn (x) c-2 Etude à l'infini
Alors : f(x) = aok + a1x 1-k
+...+ anxn-k
+x n-k
(x) Soit f une fonction définie au voisinage de l'infini. En posant t = 1 ,
x x
f(x) = f ( 1 ) = g(t) et g est définie au voisinage de 0.
et on dit que f admet un développement limité généralisé (d.l.g.) x
d'ordre n - k au voisinage de 0. Si g admet un d.l.g. de la forme: g(t) = a + b + c t k + t k (t)
t
où c t k est le 1er terme non nul après b, alors:
Exemple Au voisinage de 0, cotgx admet un d.l.g. d'ordre 4:
x3 f(x) = ax + b + ck + 1k (1/x)
cotgx = 1 x x 4 (x) x x
x 3 45
La droite d'équation y = ax + b est asymptote à la courbe de f. La position
x ]-, [ , x 0 , nous savons que cotgx = cos x = [ln sinx ]'
sin x de la courbe par rapport à l'asymptote est donnée par le signe de ck .
Cherchons donc le d.l.g. de ln |sinx| au voisinage de 0 à l’ordre 5. x
Application
ln sinx = ln [ x. sin x ] = ln x + ln sin x
x x
Etudier la fonction x f(x) = f(x) = 2x 1 1 e x
1
x
lorsque x
x3 x5 x2 x4 en précisant éventuellement les asymptotes obliques.
sinx = x - + + x6 (x) sin x = 1 - + + x5 (x)
6 120 x 6 120
sin x x2 x4 lim e1/x = 1 d'où lim f(x) = - et lim f(x) = +
ln x = ln 1 x 4 (x) x x x
6 120 Pour déterminer une éventuelle asymptote oblique, nous allons écrire un
sin x x2 x4 x2 2
x4 développement limité généralisé de f(x) sous la forme:
ln x = - 1 + x5 (x); les autres f(x) = f(x) = ax + b + ck + 1k (1/x) avec c 0
6 120 2
6 120 x x
sin x x2 x4 x4 x2 x4
ln x = - + - + x5 (x) = - - + x5 (x) t.h(t) = a + bt + ctk+1 + tk+1(t) avec c 0 et k+1 2
6 120 72 6 180
x2 x4 Nous devons donc choisir l'ordre de façon à obtenir un terme non nul de
D’où : ln sinx = ln x + ln [ sin x ] = ln x - - + x5 (x)
x 6 180 degré 2
x3 Au voisinage de 0 , à l’ordre 2 :
cotgx = [ ln sinx ]’ = 1 - x - + x5 (x)
x 3 45 et = 1 t t² t² (t)
2
t.h(t) = ( 2 + t – t² )( 1 t t² t² (t) )
2
= 2 + 3t + t² + t² (t)
72
h(t) = 2 + 3 + t + t (t) , b
t Le nombre I s'appelle intégrale de f sur [ a, b ]. On le note: I = a f(x)dx
c’est-à-dire f(x) = 2x + 3 + 1 + 1 1 (x)
x x
n1
b
I = a f(x)dx = lim
x i 0 i0
xi f(ci )
Cas particulier
b a
est une subdivision régulière, x i = a + i. :
CALCUL INTEGRAL
n
n 1
b a b a
I INTEGRALE DEFINIE
avec ci = xi , S=
n f a i
i0
n
n
b a b a
1. Définitions avec ci = x i+1 , S=
n f a i
i 1
n
n 1
Somme de Riemann b a b a
f a i
b
a
f ( x )dx = lim
n n
i0
n
Soit f une fonction numérique définie et continue sur un segment [ a , n
b a b a
b]. Soit une subdivision de [ a, b ]
a = xo < x1 < ... < xi < xi+1 < ... < xn = b
= lim
n n f a i
i 1
n
n 1 n 1
Application
S= ( x
i 0
i 1 xi ) f ( ci ) xi f ( ci )
i 0 Calculer la limite de la suite(Un) définie par n N*;
xo x1 x2 xn -1 xn Un = 1 1
....
1
n 1 n2 nn
a co c1 cn-1 b 1 1 1 1 1 i
n n n n
Un = n i n( 1 1 f n
i n i n
i 1 i 1 n
) i 1 n i 1
Soit = supΔxi
On dit que la fonction f est intégrable sur [ a , b ] au sens de Riemann, 1 dx
lim Un = f ( x )dx = 0 1 x = ln2
1
lorsque S tend vers une limite finie I, lorsque →0. n 0
73
2. Théorèmes b a
Si a > b et si f est intégrable sur [ b, a ] , on pose: a f(x)dx = - b f(x)dx
Soit f une fonction continue par morceaux et bornée sur [a, b], b
alors f est intégrable sur [a , b]. a f(x)dx s'appelle intégrale définie ; a et b s'appellent les bornes.
Une fonction f monotone sur [a, b] est intégrable. La variable x est muette. Elle peut être remplacée par toute autre.
Si f est monotone par intervalles sur [a, b] et bornée, alors f b b
est intégrable sur [a, b]. a f(x)dx = a f(t)dt
Soit f une fonction continue et positive sur [a,b]. (C) sa courbe Soient f et g deux fonctions numériques continues sur [a , b ]
représentative dans un plan rapporté à un repère orthogonal ( 0,i, j ). .
b
a). Relation de Chasles
a f(x)dx est l'aire du domaine limité par:
b c b
b
b). Linéarité
A= a f(x)dx , A est exprimée en unités d'aire.
, , R
a f (x) g(x) dx a f (x) dx a g(x) dx
b b b
1.u.a = i . j
c). Relation d'ordre
x [a , b ] , f(x) ≤ g(x) b
a f (x)dx ≤ b
a g(x)dx
En particulier x [a , b] , f(x) ≥ 0 b
a f (x)dx ≥ 0.
b b
a f ( x )dx a f ( x ) dx
a
On posera a f(x)dx = 0
74
II- FONCTIONS PRIMITIVES - INTEGRALES INDEFINIES 2- INTEGRALE INDEFINIE
On note f ( x )dx l'une quelconque des primitives de f.
1. PRIMITIVES
f (x)dx = a f ( t )dt C , où C est une constante arbitraire.
x
On considère une fonction intégrable sur un intervalle fermé [a , b ] , elle est
donc intégrable sur tout intervalle [a , x ] où x [a , b ]. On peut alors définir
une fonction F par: F(x) = x f ( t )dt , x [ a , b ] f ( x)dx s'appelle intégrale indéfinie de f.
a
3 Tableau des primitives des fonctions usuelles.
Théorème 1 Si f est intégrable sur [a, b], F est continue sur [a, b]
f(x) f(x)
Théorème 2 Si f est continue sur [a, b], alors F est dérivable sur [a, b] et sa f (x)dx f (x)dx
dérivée est f.
x m 1 1
m c
Définition x , m -1 m 1 x² 1 Arctg x + c
Soit f une fonction définie sur [a, b]. On appelle fonction primitive (ou primitive 1 ln x a c 1 1 1 x
ln c
tout court) de f sur [a, b] toute fonction F définie et dérivable sur [a, b] et telle xa 1 x² 2 1 x
que F '(x) = f(x), x [a, b] ax
c
e mx
c
x mx
a ln a e , m0 m
Théorème 3 (a > 0, a 1)
Si une fonction f admet une primitive F sur [a, b], elle y en admet une infinité à u'
ln u c u’eu eu + c
savoir toutes les fonctions F + où est une constante. u
sinx - cosx + c sinax ; a 0 1
cos ax c
Remarques a
Parmi toutes les primitives d'une fonction f sur [a, b] il en existe possédant cosx sinx + c cosax ; a 0 1
sin ax c
certaines propriétés: a
a) Primitive de f s'annulant en xo [a, b]. tgx ln cos x c cotgx ln sin x c
Soit F une primitive quelconque de f sur [a, b], la primitive G = F - F(xo)
1 1
s'annule en xo.
cthx + c thx + c
sh² x
b) Primitive de f prenant une valeur yo arbitraire pour xo [a, b]. Il suffit de ch ² x
prendre G = F - F(xo) + yo chax , a 0 1 shax , a 0 1
shax c chax c
c) Reprenons les hypothèses du théorème 2: la fonction F est alors la primitive a a
de f qui s'annule au point a. 1 1
On a en outre : cos ² x tgx + c sin ² x - cotgx + c
F(b) = b f ( t )dt soit encore F(b) – F(a) = b f ( t )dt 1 x 1 x
ln tg c ln tg c
a a
cos x 2 4 sin x 2
Si G est une autre primitive de f, puisque G est de la forme F + , on aura
a f (t )dt = G(t) a
b
également: G(b) – G(a) = b
75
f(x) f(x) x
f (x)dx f (x)dx 5. Calcul de e . cos x.P( x ).dx ; , = constantes , P(x) un
polynôme.
1 arcsin x c 1 1
,a0 arcsin x c
1 x² arccos x c a² x² x
e
ou
. cos x.P( x).dx = ex[cosx.Q1(x) + sinx.Q2(x)] + c où deg Q1 ≤ deg P ,
2 a a
1
1 x²
ln x 1 x ² c
1
a² x²
a0
ln x a ² x ² c deg Q2 ≤ deg P
e
2x
1 ln x x ² 1 c 1 ln x x² a² c Exemple: Calculer .x. cos x.dx
,a 0
x² 1 x² a² e2x x cosx = e2x [(ax + b)cosx + (a'x + b')sinx ] + e2x [ (acosx - (ax + b)sinx +
a'sinx + a'x + b')cosx ]
x cosx = [ (2a + a')x + a +2b + b' ]cosx + [2a' - a)x + (2b' + a' - b) sinx]
x
4. Calcul de e .P( x ).dx , = constante , P(x) un polynôme 2a a ' 1
a 2b b' 0
a ' 51
a5
2
x
e .P( x ).dx = ex Q(x) + c (1)
2a 'a 0
b 25
3
76
ln x ln x dx ln x dx dx ln x x 1 Exercice:
(x 1)² dx 1 x x (x 1) 1 x x 1
x 1 x
ln
x
c
4 dx
Calculer 0 1 x
6.2 Intégration par changement de variable
Soit à calculer f ( x )dx . Solution
En posant x = φ(u) où u est une nouvelle variable et φ une fonction continue, Posons u = x u² = x 2udu = dx
dérivable ; on a : Si x = 0 , u = 0 , si x = 4, u = 2
2 u 1 1du
f (x)dx = f (u).' (u) du
2 1
0 1 x 0 1 u 20 1 u 20 1 u 20 1 1 u du 2 u ln(1 u ) 0
4 dx 2 2udu 2 udu 2
Exemple:
= 4 – 2ln3
(arcsin x )²
Calculer dx
1 x²
7. Primitives des fonctions rationnelles
dx
Posons u = arcsinx du = On décompose la fonction rationnelle en éléments simples dans R[x]. Toute
1 x²
3
fonction rationnelle est la somme de sa partie entière ( polynôme dont on
(arcsin x )² u (arcsin x ) 3
dx u ²du c c connaît les primitives ) et de fonction de la forme:
1 x² 3 3
Ax B
Si φ est de classe C1 sur [ a, b ] et f continue sur le segment φ( [a , b ] ). avec b ² 4ac 0 et
(ax ² bx c) n
( x ) n
On a: bf (u ).' (u ).du ( b)f ( t ).dt
a ( a )
dx ( x )1n
Changement de variable affine
( x ) n
1 n
c si n 1
Soit φ : u u + une fonction affine définie sur [a, b], avec 0. f une dx
fonction numérique continue sur le segment φ ( [a, b] ).
( x ) n ln x c si n 1
1 b Ax B
a f u .du a ) f (t).dt (ax² bx c) n dx
b
On a:
A Ab
On décompose Ax + B sous la forme Ax + B = (2ax b) B
Conséquence: 2a 2a
2 a f ( t ).dt si f est paire Ax B A 2ax b Ab dx
(ax² bx c) n dx 2a (ax² bx c) n 2a (ax ² bx c) n
Si f est continue sur [- a , a ] , a f ( t ).dt 0
a B .
0 si f est impaire
Si f est continue sur R, admettant une période T 0. I J
La première intégrale I se calcule en utilisant le changement de variable
R, T T
. u = ax² + bx + c. En écrivant sous forme canonique ax² + bx + c, le calcul de la
f ( t ).dt
0
f ( t ).dt
deuxième intégrale J se ramène après changement de variable à:
77
Kn =
dt Posons u = x² + x +1 du = (2x + 1)dx
(t ² 1) n du 1 1
K c1 = c1
Pour calculer Kn on intègre par parties Kn -1. Ce qui permet d'établir une u² u x² x 1
relation de récurrence entre Kn et Kn -1 puis de calculer Kn à l'aide de
K1 = arctgt + C. dx
L
( x ² x 1)²
(2x 1)² 3
x ² x 1 ( x 21 )² 1 41 (x 21 )² 34
Exemple: 4 4
Calculer a) I 2x 3 b) x2 dx 16 dx
( x 1)( x 2)² dx J ( x² x 1)² dx L 2
2
3 2
4
( 2 x 1)²
3 )²
1
9
2 x 1
2
1
3
(
Posons u 2x 1 du 2 dx dx 3
du
Solution: 3 3 2
a) I 2x 3
( x 1)( x 2)² dx D’où L
16 3
9
du
2(u ² 1)²
8 3
9
du
(u ² 1)²
8 3
9
K² avec K ²
du
(u ² 1)²
Soit f(x) = 2x 3 du
( x 1)( x 2)² K1
u² 1
Décomposons en éléments simples f(x). a b
f(x) = c
x 1 ( x 2)² x 2 Intégrons par parties K1
En utilisant la méthode des coefficients indéterminés on obtient : 1 2udu
a = 5, b = 7 , c = - 5 v dv
Posons : u² 1 (u ² 1)²
f(x) = 5 7 5 dw du wu
x 1 ( x 2)² x 2 u 2u ².du u 2u ² 2 2. u du du
u ² 1 (u ² 1)² u ² 1 (u ² 1)² u ² 1 u ² 1 (u ² 1)²
2x 3 dx dx dx K1 du 2 2
D’où I
( x 1)( x 2)² dx 5 x 1 7 ( x 2)² 5 x 2
u
2K 1 2 K 2
= 5 ln x 1 7 5 ln x 2 c 5 ln x 1 7 c u² 1
x2 x2 x2 u u 1
1 1 1 5 2K 2 K1 K 2 .arctgu c 3
x 2 u² 1 2(u ² 1) 2
b) J dx x 2 (2x 1) 2 (2x 1)
( x ² x 1)² 2 2 2 2 2 x 1
8 3 4 3 u 4 3 2x 1
c4
3
L K2 . arctgu c 4 . arctg
9 9 u² 1 9 2 x 1 2 1 3
1 2x 1 5 dx 1 3
2 ( x ² x 1)²
J dx ( K 5L) 4 3 3(2x 1) 2 x 1 2x 1 4 3 2x 1
2 ( x ² x 1)² 2 arctg c5 .arctg c5
9 3 (2x 1)² 3 3 3( x ² x 1) 9 3
2x 1 1 1 5(2x 1) 10 3 2x 1
K dx J K 5L .arctg c
( x ² x 1)² 2 2( x ² x 1) 6( x ² x 1) 9 3
78
dx du du du
8. Primitives des fonctions rationnelles en sinx et cosx
I= sin x sin ² x 1 cos ² x 1 u ²
1 1 1 1
(cos x) 1 u² 2 1 u 1 u
p q
1. Soit à calculer .(sin x) .dx , = cte , p, q deux entiers
du du 1 u 1 cos x
I = 21
1 u 2 1 u 2 1 u
naturels 1 1 ln c 21 ln c
1 cos x
Si p est impair, on pose t = sinx
cos x cos ² 2x sin ² 2x 1 2 sin ² 2x 1 cos x 2 2 sin ² x
2(1 sin ² 2x ) 2 cos ² x
Si q est impair, on pose t = cosx 2 2
79
c). Si en remplaçant x par + x, on observe que f(+x)d(+x) = D’où :
f(x)dx, on peut poser u = tgx. dx 2.du 2du du
5 3 cos x (1 u ²)(5 3(1u ²) ) 8 2u ² u ² 4 21 arctg u2 c
1 u ²
Exemple: 1 1
= 2 arctg 2 ( tg 2 )
x c
dx
Calculer K =
2 sin 2x
d( x ) dx
f( + x)d( + x) = f ( x )dx 10. Développement limité obtenu par intégration
2 sin 2( x ) 2 sin 2x
Posons:
Si au voisinage de zéro, f admet un développement limité d'ordre n:
dx du
u tgx du (1 tg ² x )dx (1 u ²)dx dx f(x) = ao + a1x + a2x² + ... + anxn + xn (x) et si F est une primitive de
cos ² x 1 u²
f; alors F admet un développement limité d'ordre n+1 en intégrant
F(x) F(0) a 0 x a 1 x2² .... a n x n 1 x n1(x)
2tgx 1 1 1 tg ² x 1 u² terme par terme. n 1
sin 2x 21 21
1 tg ² x 2 sin 2x 2tgx 1 tgx tg ² x 1 u u²
2
1 tg ² x Exemples:
a). Trouver le développement limité à l'ordre 4 au voisinage de 0 de
D’où :
du du F(x) = ln[(2+x)²]
K 1
2 1 u u ² 21 (u 1 )² 3 b). Déterminer le développement limité à l'ordre 5 au voisinage de
2 4
Posons v = u 1
2 dv du zéro de G ( x )
x dt
0 t² t 1
2 tgx 1
K 1
2
dv
v² 3 1 2
2 3
arctg 2v c 1 arctg 2 u 1 c 1 arctg c Solution a). F(x) = 2ln(x+2) car 2 + x > 0
3 3 3 3
4 3
2 1
f(x) = F’(x) = x2 3
1 x2 x3 x ²( x )
c) Dans les autres cas , on effectue le changement de variable 2 x 1 x2 4
x
tg Alors F(x) = F(0) 1 x
x2
x3
x² ( x) , avec F(0) =
u= 2
2 4 3
2ln2
dx
Exemple : Calculer
5 3 cos x x dt 1
b) G(x) , On a G '(x) =
Posons : 0 t² t 1 1 x x²
u tg x
2
du
dx
2 cos ² x2
1
2
1 tg² dx dx 1 2tg
x
2
du
2
² x2 1 u ²
du
A l'ordre 4 au voisinage de 0,
2 1 tg ² x2
1 u² 1
cos x cos ² x2 sin ² x2 2. cos ² x2 1 1 G '(x) = avec u = x + x²
1 tg ² 2
x
1 tg ² 2 1 u ²
x 1 u²
= 1 - u + u² - u³ + u4 + u4 (u)
= 1 - (x + x²) + (x + x²)² - (x + x²)³ + (x + x²)4 + x4 (x)
80
G '(x) = 1 - x - x² + x²+ 2x³ + x4 - x³ - x4 - 2x4 + x4 + x4 (x) d3 (M1 , M2 ) = sup x i yi
i1, 2 ,..., n
= 1 - x + x³ - x4 + x4 (x)
Soit M0 Rn , r > 0
D’où : G(x) = G(0) + x x²
2 x4
4 x5
5 x 5 ( x) On appelle boule ouverte ( respectivement boule fermée )
de centre M0 , de rayon r , l’ensemble :
Bo = { M Rn / d( M , Mo ) < r }
( respectivement Bf = { M Rn / d( M , Mo ) ≤ r }
On appelle voisinage de Mo tout ensemble contenant une
boule ouverte de centre Mo, de rayon r.
On appelle pavé ouvert de Rn l’ensemble
P = { M / M Rn et ( i = 1, … , n) ai < xi < bi , ( ai et bi R ) }
Soit E une partie de Rn , Mo E
FONCTIONS REELLES DE PLUSIEURS VARIABLES REELLES Mo est un point intérieur à E lorsque E est voisinage de M o.
Mo est un point frontière de E lorsque toute boule ouverte de centre
Mo contient au moins un point de E et un point de son complémentaire.
I- Généralités
1- Distances dans Rn 2. Fonctions de plusieurs variables
81
b) Dg = {( x, y ) R² / 1 – x² ≥ 0 et 1 - y² > 0 Exercice
1 – x² ≥ 0 - 1 ≤ x ≤ 1 ; 1 - y² > 0 - 1 < y < 1 ( fig. 1 ) Trouver les fonctions partielles associées à f au point M o ( 2, -1 , 3 ) où
f est la fonction de R3 vers R définie par : f( x1 , x2 , x3 ) =
c) Dh = { ( x, y ) R² / 1 – x² - y² ≥ 0 } 2 x12 3 x 2 .x 3
1 – x² - y² ≥ 0 x² + y² ≤ 1 ; c’est le disque de centre ( 0, 0 ) de
x12 x 22 x 32
rayon 1 . ( fig. 2 )
Solution
2 x12 9 , 8 9 x2 ,
d) Dk = { ( x, y ) R² / x² - 4 ≥ 0 et 4 – y² ≥ 0 } f 1 ( x1 ) f ( x1 ,1, 3) f 2 ( x 2 ) f ( 2, x 2 , 3)
x12 10 x 22 13
x² - 4 ≥ 0 x ]- , - 2 ] [ 2, + [ ;
8 3 x3
4 – y² ≥ 0 y [ - 2 , 2 ] (fig. 3) f 3 ( x3 ) f ( 2, 1, x3 )
x32 5
1 1 2
II- Limite - Continuité
-1 1 x -1 1 x -2 2 x
1- Limite
-1 -1 -2 1.1 Définition
Soit f une fonction de Rn vers R définie dans un voisinage de Mo ( sauf
peut être au point Mo ) . On dit que f admet pour limite t ( t R )
( fig. 1) ( fig. 2 ) ( fig. 3 ) quand M tend vers Mo si :
> 0 , > 0 ; d( M Mo ) ≤ f (M ) t
On note : lim f ( M ) t
M M o
2.2 Fonctions partielles
1.2 Propriétés
Soit f une fonction de Rn vers R définie dans un voisinage de
Les théorèmes généraux sur les limites de fonctions d’une variable
Mo ( a1 , a2 , …, an )
s’étendent aux limites des fonctions de plusieurs variables.
82
x ln(1 yx ) ln(1 z) ln(1 z)
y x y lim ln u lim y. lim y. lim y.lim k
lim 1
y
x x y k z y k z 0 z
d) e) lim y k y k x z0
yk
x x x x² y²
y lim ln u k lim u e k ; donc y
x
x x lim 1 ek
y k y k
x
y k
x
Solution
a) lim
2x ² y 0
prend la forme indéterminée 0 e) lim x y lim cos sin 0
( x , y ) ( 0 , 0 ) x ² y ² x x² y²
y
83
2°) Soit la fonction g définie sur R² par : III- Dérivées partielles - Différentielle
x y p q
g( x , y ) 1- Dérivées partielles
x² xy y² pour ( x , y ) ( 0 , 0 )
g( 0 , 0 ) 0 , p 0 , q 0 1.1. Dérivées partielles du 1er ordre
a) Montrer que g est continue à l’origine par rapport à chacune
Soit f : Rn → R , une fonction de n variables définie dans un voisinage
des variables x et y.
de Mo = ( a1 , a2,…, an )
b) La fonction est-elle continue à l’origine ?
On appelle dérivée partielle de f par rapport à la variable x i au point Mo
, la limite ( si elle existe ) du rapport :
Solution
f (a1 , a 2 ,...., ai hi , ai 1 ,...., a n ) f (a1 , a2 ,...., a n )
1°) En passant en coordonnées polaires, on a :
1 cos ² f est
hi
lim f ( x , y ) lim lim 1
f ( 0 ,0 )
( x , y ) ( 0 ,0 ) 0 ² 0 2 ² 2
quand hi → 0 ; avec hi = xi – ai
continue au point ( 0, 0 ). f
Notation ( a 1 ,...,a n ) ou f x'i ( a 1 ,....,a n )
x i
2°) a) Pour x R* , fixé : g( x , 0 ) = 0 , donc lim g( x,0) 0 g(0,0)
x 0 On dit qu’une fonction f admet des dérivées partielles sur un ensemble
g est continue par rapport à x. lorsqu’elle en admet en chaque point. On définit ainsi n fonctions dérivées
Pour y R* , fixé : g( 0 , y ) = 0 , donc lim g(0, y) 0 g(0,0) g est partielles notées :
y0
f f f
continue par rapport à y. Faisons tendre ( x, y ) vers l’origine le long d’une , , ....., ou f x'1 , f x' 2 ,....., f x' n
droite y = tx ( t fixé ) passant par O. x1 x 2 x n
tq
g( x , y ) x pq2
1 t t² Exercice
tq Calculer les dérivées partielles d’ordre 1 des fonctions suivantes :
lim g ( x , y ) lim x pq2
x 0 1 t t ² 5 x² y ,
( x , y )( 0 ,0 )
a) f( x, y ) = x² + 2xy² , b) g( x, y ) =
x² y²
Si p + q – 2 > 0 , g(x , y) → 0 quand (x , y) → (0, 0) ; c) h( x, y, z ) = x3y + 2yz²
ainsi : ( t R ) , g(x, y) → g(0, 0) , donc g est continue
à l’origine
Si p + q – 2 < 0 : xp + q – 2 devient infini quand x → 0 et Solution
g(x, y) n’admet pas de limite. f f
Si p + q – 2 = 0 , g(x, y) dépend de t qui est quelconque, a) 2 x 2 y² , 4 xy
x y
donc n’admet pas de limite quand (x, y) → (0, 0).
b)
On voit ainsi que pour p + q – 2 0 , g est continue à l’origine par rapport
à chacune des variables mais cependant n’est pas continue à l’origine. g 10 xy( x² y ²) 2 x(5 x ² y) 10 x 3 y 10 xy 3 10 x 3 y 10 xy 3
x ( x ² y ²)² ( x² y ²)² ( x² y ²)²
84
g 5 x²( x ² y ²) 2 y (5 x² y) 5 x 4 5 x² y 2 10 x ² y ² 5 x²( x ² y ²) le facteur capital et l le facteur travail. Calculer les productivités
marginales par rapport à chaque facteur.
y ( x² y ²)² ( x² y ²)² ( x ² y ²)²
c) h 3 x ² y , h
x3 2z² ,
h
4 yz Réponse :
x y z
f 3 3
f 1
1
43 .K 4 .L4 , 94 K 4 .L 4
1.2 Applications économiques K L
2°) f f x f y 2y 2u
2 xv 2uv ² 1.6 Théorème de Taylor
u x u y u v v²
f f x f y 2 yu 2u ² Cas d’une fonction de deux variables
2 xu 2u ² v 3 Si f(x , y ) admet des dérivées par rapport à x et y jusqu’à l’ordre 3 , on
v x v y v v² v
a:
86
+ 1 h k f ( x h , y k ) Montrer que les fonctions suivantes sont homogènes :
n
0 1
x y a) la fonction de production de COBB-DOUGLAS :
o o
n!
f ( K , L ) .K .L1
2- Différentielle totale 5 x² y 3
b) La fonction d’utilité : g ( x , y )
2.1 Définition x² y²
Soit f une fonction de Rn vers R , admettant des dérivées partielles Solution
continues dans un voisinage de Mo. a)
On appelle différentielle de f au point Mo l’application :
R n
R
t 0 , f ( tK ,tL ) .( tK ) .( tL )1 t .K .t 1 .L1 .t 1 K .L1 t ..K .L1
n
t . f ( K , L)
( h1 ,....,hn ) f
xi
( M o ).hi f est homogène de degré 1 .
i 1 b)
n
f 5( tx )²( ty )3 5t 5 x² y 3 3
L’expression : df (M o ) (M o ).dx i est appelée différentielle totale 3 5 x² y
x i t 0 , g( tx , ty ) t t 3 .g( x , y )
i 1
( tx )² ( ty )² t²( x² y²) x² y²
de f au point Mo.
g est homogène de degré 3 .
dxi : R n R
où
(h1 ,...., hn ) hi 2- Propriétés
a) Si f est homogène de degré k et admet des dérivées partielles,
Exercice celles-ci sont homogènes de degré k – 1.
Calculer la différentielle totale de la fonction définie par :
f(x, y ) = x²y + 3xy3 b) Identité d’Euler
df
f
dx
f
dy f f Si f est homogène de degré k , alors :
x y 2 xy 3 y 3 , x² 9 xy² f f f
x y x1 . x2 .... x n k . f ( x1 , x 2 ,....,x n )
x1 x 2 x n
D ’où : df = ( 2xy + 3y3 )dx + ( x² + 9xy² )dy
Remarque
Si f est une fonction de production, homogène de degré k :
IV - Fonctions homogènes
k = 1 , on dit que la production est à rendements d’échelle constants.
k > 1 , la production est à rendements d’échelle croissants.
1- Définition
k < 1 , la production est à rendements d’échelle décroissants.
Soit f une fonction de Rn vers R. On dit que f est homogène de degré k
( k R ) si :
Exercice
t 0, f (tx1 , tx2 ,...,txn ) t k f ( x1 , x2 ,...., xn ) 2xy ²
Soit la fonction d’utilité U définie par : U( x , y) x 0, y0
Exercice xy
87
a) Montrer que U est homogène de degré 2. f
Soit f : (x, y) → f( x, y ) une fonction dont les dérivées partielles ,
b) Vérifier l’identité d’Euler. Montrer que les utilités marginales x
sont homogènes de degré 1. f
sont définies et continues dans un domaine D.
y
Solution 1- Gradient
2( tx )( ty )² 3
2t xy² 2 xy² Soit Mo = (xo , yo ) D
a) t 0 , U ( tx , ty ) t² t².U ( x , y )
( tx ) ( ty ) t( x y ) x y On appelle gradient de f en Mo et on note gradf (M o ) , le vecteur
U est homogène de degré 2 . d’origine Mo et de composantes : f x
'
( M o ), f y' ( M o )
b) Vérifions l’identité d’Euler :
y
U 2 y3 U 4 x² y 2 xy²
,
x ( x y )² y ( x y )²
gradf (M o ) f ’y(Mo)
U U 2 xy 3 4 x² y² 2 xy 3 4 xy 3 4 x² y²
x y
x y ( x y )² ( x y )² ( x y )² Mo
4 xy²( x y ) 2 xy² f ’x(Mo)
2. 2.U ( x , y )
( x y )² x y
0 x
Montrons que les utilités marginales sont homogènes de degré 1 .
U 2 y3 U 4 x² y 2 xy² 2- Courbe de niveau
,
x ( x y )² y ( x y )² On appelle courbe de niveau les courbes Ck d’équation f(x, y) = k ;
k = cte . L’équation f(x , y) = k ne permet pas toujours de calculer y
U 2( ty )3 2t 3 y 3 2 xy3 U
t 0 , ( tx , ty ) t t. ( x, y ) en fonction de x . Par tout point Mo = (xo , yo ) D tel que
x ( tx ty )² t²( x y )² ( x y )² x
f x' ( M o ) f y' ( M o ) 0 passe une courbe de niveau et une seule Cko
U 4( tx )²( ty ) 2( tx )( ty )² 4 x² y 2 xy² U
t 0 , ( tx , ty ) t t. ( x, y ) d’équation f(x, y) – ko = 0 où ko = f(xo , yo)
y ( tx ty )² ( x y )² y
Exercice
U U x² y
et sont homogènes de degré 1 . Soit f : R² → R définie par f ( x, y )
x y 2
a) Déterminer le gradient de f au point Mo = ( 1 , 2 )
V- Gradient , courbe de niveau b) Donner l’équation de la courbe de niveau passant par Mo .
Solution
88
f f f x² f
a) xy (Mo ) 2 , (Mo ) 1
x x y 2 x 2
I- Généralités
gradf ( M o ) ( 2 , 21 ) 1- Définitions
x² y 2 Soit f : Rn → R
b) f ( x , y ) f ( 1, 2 ) 0 1 0 y
2 x² M → f(M)
On dit que f admet un maximum ( respectivement un minimum )
global au point Mo si :
y M Df , f(M) ≤ f(Mo) [ resp. f(M) ≥ f(Mo) ]
On dit que f admet un maximum ( respectivement un minimum )
local au point Mo s’il existe un voisinage
V de Mo tel que M V , f(M) ≤ f(Mo) [ resp. f(M) ≥ f(Mo) ]
2 ½ Un maximum ou un minimum est appelé extremum.
Mo 2
Propriété
Un extremum global est un extremum local, mais la réciproque n’est pas
vraie.
0 1 x
2- Formule de Taylor-Young à l’ordre 2
2.1 Cas d’une fonction de deux variables
Soit f : R² → R dont les dérivées partielles d’ordre 2 sont continues
VI- Taux marginal de substitution et élasticité de substitution au point Mo ( xo , yo ).
Si Q est une fonction de production définie par ( K , L ) Q ( K , L ), le Alors pour tout point ( h , k ) dans un voisinage de ( 0, 0 ) , on a :
taux marginal de substitution de K à L est égal à la quantité de facteur K
qui est nécessaire pour maintenir la production constante, lorsque l’on f ( xo h, y o k ) f ( xo , y o ) hf x' ( xo , y o ) kf y' ( xo , y o )
diminue le facteur L d’une unité.
K Q L'
1
2!
h² f "
x² ( xo , y o ) 2hkf xy" ( xo , y o ) k ² f y"² ( xo , y o )
TMS ( K à L )T
L Q K'
( h² k ²)( h ,k ) où ( h ,k ) 0 , quand ( h ,k ) ( 0 , 0 )
Si k KL désigne le capital par tête, on appelle élasticité de substitution
dk
de K à L , la quantité : d (ln k ) k dk T
d (ln T ) dT dT k
T 2.2 Cas d’une fonction de n variables
89
Soit f : Rn → R admettant des dérivées partielles d’ordre 2 continues fmax = f(xo , yo )
au point Mo ( x1 ,…., xn ) f x"² ( M o ) 0 , alors f admet en Mo un minimum :
Soit M = ( x1 +h1 , ….. , xn + hn )
fmin = f(xo , yo )
n
f n n
² f
f ( M ) f ( M o ) hi ( M o ) 12 hi h j
Alors : i 1 xi i 1 j 1 xi x j
(M o )
Si H f ( Mo ) 0 , f n’admet pas d’extremum au point Mo . Mo
n
est appelé col (ou éventuellement point –selle).
hi2 (h1 ,...., hn )
i 1 Si H f ( Mo ) 0 , on ne peut conclure ; on étudie directement le
où ( h1 ,....,hn ) 0 , quand ( h1 ,.....,hn ) ( 0 ,....,0 ) f f ( x o h , y o k ) f ( x o , y o )
signe de lorsque h et k
varient au voisinage de 0.
II- Extremums libres
1- Recherche d’un extremum libre d’une fonction de 2 variables
90
x =1 y = 2 ; x =-1 y = -2 Hf(M ) = 36.e2 > 0 f admet au point M un extremum.
Pour t = 4 , on a : x² = 4 x = 2 ou x = - 2
X = 2 y = 1 ; x = -2 y =-1 Comme f x"² ( M ) 18.e > 0 , alors f admet au point M un minimum ,
D’où les points stationnaires : e
fmin = f ( M ) = 2
A ( 1 , 2 ) , B( -1 , - 2 ) , C ( 2, 1 ) , D ( - 2 , - 1)
Comme f x"² ( D ) 12 < 0 , alors f admet au point D un Nature des points :
maximum , fmax = f ( D ) = 28
² f ² f ² f ² f
12 x² 4 4 12 y² 4 , H f ( M1 ) = 0
x² xy yx y²
b) f(x , y) = (x + y² + 2y).e2x
Etudions directement le signe f f (0 h, 0 k) f (0, 0) lorsque h et k
Recherche des points stationnaires varient au voisinage de 0.
f
x 0 ( 2 x 2 y² 4 y 1 ).e 2 x 0 ( 1 ) 2 x 1 0 x 21
f f f ( h , k ) f ( 0 , 0 ) h4 k 4 2( h k )²
0 2( y 1 ).e 2 x 0 ( 2 ) y 1 y 1
y
91
Comme f x"² ( M 1 ) f x"² ( M 2 ) 20 > 0 , alors f admet aux points M1 et
Etude du signe d’une forme quadratique
M2 des minima , fmin = f ( M1 ) = - 8
n n
92
Signe de Q = (h1 + h2)² +h2² + h3² + h2h3
= (h1 + h2)² + (h2² + h2h3) + h3²
Q est une fonction de n variables Q ( h1 , h 2 , h 3 ) = (h1 h2 )² (h2 12 h3 )² 34 h32
1°) La forme réduite est une somme de n termes
La forme réduite de Q est une somme de 3 termes carrés dont les
coefficients sont strictement positifs
Q est :
Q est définie positive.
définie positive si tous les coefficients des termes carrés sont
positifs.
b) Q ( h ) = - 2 h1² - h2² - 2h3² + 2h1h2 + 2h1h3
définie négative si tous les coefficients des termes carrés sont
négatifs. = 2( h12 h1 h2 h1 h3 ) h22 2h32
non définie si les coefficients sont de signes contraires.
Q(h) =
2 ( h1 21 h2 21 h3 )² 41 h22 41 h32 h22 2h32
2°) La forme réduite est une somme de p termes ( p < n ) = 2 ( h1 21 h2 21 h3 )² 21 h22 21 h32 h22 2h32
= 2 ( h1 21 h2 21 h3 )² 21 h22 32 h32
Q est :
semi définie positive si tous les coefficients des termes carrés sont
positifs. La forme réduite de Q est une somme de 3 termes carrés dont les
semi définie négative si tous les coefficients des termes carrés coefficients sont strictement négatifs
sont négatifs. Q est définie négative.
non définie si les coefficients sont de signes contraires.
c) Q ( h ) = 2h1² + 5h2² + 3h3² - 4 h1h2 + 6h2h3
Exercice = 2( h12 2h1 h2 ) 5h22 3h32 6 h2 h3
Etudier le signe de chacune des formes quadratiques suivantes :
a) Q ( h1 , h2 , h3 ) = h1² + 2h2² + h3² + h2h3 + 2h1h2
=
2 ( h1 h2 )² h22 5h22 3h32 6 h2 h3
b) Q ( h ) = - 2 h1² - h2² - 2h3² + 2h1h2 + 2h1h3 = 2 ( h1 h2 )² 3h22 3h32 6 h2 h3
d) Q ( h ) = 2h1² + 5h2² + 3h3² - 4 h1h2 + 6h2h3
e) Q ( h ) = - h1² - h2² - 4h3² - 2h1h2 + 4h1h3 + 4h2h3
= 2 ( h1 h2 )² 3( h22 h32 2h2 h3 )
f) Q ( h ) = h1² - h2² - h3² - 2h1h2 + 2h1h3 = 2 ( h1 h2 )² 3( h2 h3 )²
La forme réduite de Q est une somme de 2 termes carrés de coefficients
Solution
strictement positifs Q est semi définie positive.
a) Q ( h1 , h2 , h3 ) = h1² + 2h2² + h3² + h2h3 + 2h1h2
Regroupons par exemple les termes en h 1
d) Q ( h ) = - h1² - h2² - 4h3² - 2h1h2 + 4h1h3 + 4h2h3
Q ( h1 , h2 , h3 ) = (h1² + 2h1h2) + 2h2² + h3² + h2h3 = (h12 2h1h2 4h1h3 ) h22 4h32 4h2 h3
= (h1 + h2)² - h2² + 2h2² + h3² + h2h3
93
= [(h1 h2 2h3 )² h22 4h32 4h2 h3 ] h22 4h32 4h2 h3 est appelé multiplicateur de Lagrange et la fonction L , le lagrangien
= (h1 h2 2h3 )² h 4h 4h2 h3 h 4h 4h2 h3
2 2 2 2 associé à f et g .
Optimiser f sous la contrainte g(x 1 , x2 , … , xn ) = 0 revient à optimiser
2 3 2 3
= ( h1 h2 2h3 )²
L sans contrainte.
La forme réduite de Q a un seul terme carré de coefficient strictement
négatif , alors Q est semi définie négative.
Condition nécessaire d’extremum
e) Q ( h ) = h1² - h2² - h3² - 2h1h2 + 2h1h3
= ( h12 2h1 h2 2h1 h3 ) h22 h32 Pour que f admette un extremum il faut que :
= [( h1 h2 h3 )² h h 2h2 h3 ] h h
2 2 2 2
L
2 3 2 3
x 0 , i 1,...,n f g
= ( h1 h2 h3 )² 2h 2h 2h2 h3
2 2 0 , i 1,....,n
2 3
i x i x i
= ( h1 h2 h3 )² 2( h22 h2 h3 ) 2h32 L 0 g( x 1 ,..., x n ) 0
= ( h1 h2 h3 )² 2[( h2 21 h3 )² 41 h32 ] 2h32
= ( h1 h2 h3 )² 2( h2 21 h3 )² 21 h32 2h32
Condition suffisante dans le cas n = 2
= ( h1 h2 h3 )² 2( h2 21 h3 )² 32 h32
Soit Mo ( xo , yo , o ) un point stationnaire pour L.
La forme réduite de Q est une somme de trois termes dont les On appelle matrice hessienne bordée, la matrice
coefficients sont de signes contraires , donc L"x ² (M o ) L"xy (M o ) L"x (M o )
Q est non définie. H L"xy (M o ) L"y ² (M o ) L"y (M o )
L" (M ) L" (M ) L" (M )
x o y o ² o
94
Exercices Condition nécessaire
1°) Un consommateur rationnel est en présence de deux biens X et Y. Sa L y
fonction d’utilité est de la forme : 0 1 y
x 2 x y 2x 0 ( 1 )
2x 1 2 x
U( x , y ) = x + 6y + 2xy + 5 ; x et y étant les quantités respectives L x
0 2 y x 2y 0 ( 2 ) 1 yx
de X et de Y .Le consommateur dispose d’un revenu de 20 F qu’il y 2 y
x² y² 2 ( 3 ) x² 1
consacre entièrement à l’achat de ces deux biens. Le prix unitaire de X L x² y² 2
0
est PX = 2 F et celui de Y , PY = 4 F . Déterminer la combinaison
optimale de X et de Y que le consommateur doit acquérir. Quel sera
32 32
alors le niveau d’utilité atteint ?
y = x y 1 ou y 1
2°) Déterminer les extremums de la fonction f( x , y ) = x² + y² + xy x 1 x 1
sachant que x² + y² = 2
2 1
21
y = - x y 1 ou y 1
Solutions x 1 x 1
1°) On cherche à maximiser la fonction d’utilité sous la contrainte de
On obtient 4 points stationnaires :
budget : 2x + 4y = 20 et les contraintes x ≥ 0 et y ≥ 0.
Mo ( 1 , 1 , -3/2) , M1 ( -1 , - 1, -3/2) , M2 ( -1 , 1 -½ ) , M1 ( 1 , -1 , -½ )
Le maximum sera atteint en un point stationnaire intérieur au domaine D
défini par x ≥ 0 et y ≥ 0 ou un point frontière du domaine D .
Condition suffisante
2x + 4y = 20 x = 10 - y
U( x , y ) = f(y) = 10 – 2y + 6y + 2 ( 10 – y )y + 5 = - 4 y² + 24y + 15 L"x² 2 2 , L"xy 1 , L"x 2 x
F’(y) = 0 - 8y + 24 = 0 y = 3 x = 4 L"yx 1 , L"y² 2 2 , L"y 2 y
De plus f(y) = - 8 < 0
Donc f passe par un maximum au point y o = 3 et ce maximum est L"x 2 x , L"y 2 y , L" ² 0
global car y R , f(y) < 0.
Donc U est maximum au point ( 4, 3 ) qui est un point intérieur à D . Le
1 1 2
consommateur doit donc acheter 4 unités de X et 3 unités de Y et son
1 2 detH = 16 > 0
utilité vaut alors : U( 4, 3 ) = 51. Au point Mo , H 1
2 2 0
2°) Déterminons les extremums de f lorsque x et y vérifient : g(x, y ) =
f admet au point ( 1 , 1 ) un maximum et fmax = f( 1 , 1 ) = 3
x² + y² - 2 = 0
L(x , y , ) = f(x , y ) + g (x, y) = x² + y² + xy + (x² + y² - 2)
1 1 2
1 2 detH = 16 > 0
Au point M1 , H 1
2 2 0
95
f admet au point ( -1 , -1 ) un maximum et fmax = f( -1 , -1 ) = 3 colonnes de H et en rajoutant les termes correspondants de la
1 1 2 dernière ligne et de la dernière colonne.
1 2 detH = -16 < 0
Au point M2 , H 1
Si D3 > 0 , D4 < 0 , …. , (-1)n+1Dn+1 < 0 , alors f admet un maximum
2 2 0 au point correspondant.
f admet au point ( 1 , -1 ) un minimum et fmin = f( 1 , -1 ) = 1 Si D3 < 0 , D4 < 0 , …. , Dn+1 < 0 , alors f admet un minimum au point
correspondant.
1 1 2 Dans les autres cas on étudie directement le signe de Δf en tenant
1 1 2 compte de la condition g = 0.
Au point M3 , H
detH = -16 < 0 f admet au
2 2 0 Exercice
point ( -1 , 1 ) un minimum et fmin = f( -1 , 1 ) = 1
Soit f : R3 → R définie par f(x, y, z) = xlnx + ylny + zlnz.
Condition suffisante dans le cas n > 2 Etudier les extremums de f sous la contrainte x + y + z = 3
'
L 0
x yz 3
"
L xn x1 g 'xn
" "
Lxn x2 L xn2
g' g '
g '
0 Si f admet un extremum, cela ne peut être qu’au point ( 1, 1, 1 ).
x1 x2 xn
96
L"x² 1
x
L"xy 0 L"xz 0 L"x 1
L"yx 0 L"y ² 1
L"yz 0 L"y 1
REDUCTION DE MATRICES CARREES
y
valeur propre de u OE / ( u ) = u
u OE / ( - .IdE )( u ) = OE
Ker( - .IdE ) { OE }
97
- .IdE non injective On appelle polynôme caractéristique de A ( ou de ), le déterminant de la
matrice ( A - .In ) où In désigne la matrice unité d’ordre n .
A tout vecteur propre u de correspond une et une seule valeur
propre de dite valeur propre associée à u. PA( ) = det ( A - .In )
A chaque valeur propre de est associée une infinité de
vecteurs propres. L’équation PA( ) = 0 est appelée équation caractéristique de A et ses
racines dans K, les valeurs propres de A
En effet ; ( u ) = .u , K , u OE ( ou de ) .
Alors K* ,
(u ) = ( u ) Théorème 1 K est valeur propre de A det( A - In ) = 0
= ( u ) la matrice ( A - In ) n’est pas inversible
= ( u ) u est aussi un vecteur propre associé à
Preuve : est une valeur propre de A
u E , u 0E / ( u ) = .u
3- Propriétés u E , u 0E / ( - .IdE )( u ) = OE
u E , u 0E / u Ker( - .IdE )
L’ensemble des vecteurs propres associés à la valeur propre - .IdE non injectif
, auquel on a ajouté le vecteur nul est le noyau de det( A - In ) = 0
l’endomorphisme - IdE , c’est donc un sous-espace la matrice ( A - In ) n’est pas inversible
vectoriel de E appelé sous-espace propre associé à . Nous
le noterons V( ). Théorème 2 : Deux matrices semblables ont même polynôme
V( ) = Ker( - IdE ) = { u E / ( u ) = u }
Si 1 , 2 , ... ,p sont p valeurs propres distinctes de ( p Preuve :
p A est semblable à B il existe P inversible telle que A = PBP- 1
2 ) on a : V ( i ) OE det A - .In ) = det ( PBP- 1 - .In )
i 1 = det ( PBP- 1 - PInP- 1 )
Des vecteurs propres u1 , u2 , … , up associés à des valeurs = det [ P ( B - .In ) P- 1 ]
propres distinctes 1 , 2 , ... , p constituent une famille libre = det P . det ( B - .In ) . det P- 1
de E. = det ( B - .In ) .det P . det P- 1
= det ( B - .In ) .det ( P. P- 1 )
4- Détermination des valeurs propres = det ( B - .In ) .det In
= det ( B - .In )
a) Polynôme caractéristique
Soit E un K – espace vectoriel de dimension finie n , un endomorphisme b) Propriétés du polynôme caractéristique :
de E , A , la matrice de par rapport à une base donnée de E .
Théorème 3 : Soit A une matrice carrée d’ordre n ,
98
Alors : PA ( ) = (- )n + S1 ( - )n – 1 + S2 ( - )n – 2 + .... - Sn – 1. + Sn L’unique mineur d’ordre 2 est detA = a11.a22 - a12.a21 car toutes les lignes
n et toutes les colonnes sont considérées à la fois.
= ( - )n + S
p 1
p ( )n p
D’ où : PA( ) = ² - tr ( A ). + det A
où Sp représente la somme des mineurs principaux d’ordre p de la
matrice A ,
Matrice carrée d’ordre 3 :
p = 1 , 2 , …., n
a a 12 a 13
11
Matrice carrée d’ordre 2 : A = a a 22 a 23 ,
a 11 a 12 21
a a 32 a 33
A = , PA ( ) = ² - S1 + S2 . Déterminons 31
a 21 a 22
PA ( ) = det( A - .I3 ) = - 3 + S1² - S2. + S3
S1 et S2
Calcul de S1
Calcul de S1 Ligne colonne
Ligne colonne 1 1 numéro de ligne et numéro de colonne à
1 1 numéro de ligne et numéro de colonne à 2 2 considérer en même temps.
considérer en même temps. 3 3
1 2
Les n°s de ligne et de colonne n’apparaissant pas dans chaque cas sont
Les n°s de ligne et de colonne n’apparaissant pas dans chaque cas supprimés.
sont supprimés.
Les mineurs d’ordre 1 sont : a11 , a22 , a33 ,
Exemple : En considérant la ligne 1 et la colonne 1 , la ligne 2 et la d’où : S1 = a11 + a22 + a33 = tr ( A )
colonne 2 sont supprimées.
Calcul de S2
a 11 a 12
, d’où le premier mineur d’ordre 1 est a11 Ligne colonne
a 21 a 22
1, 2 1,2 numéro de ligne et numéro de colonne à
Les mineurs d’ordre 1 sont : a11 , a22 , 1, 3 1,3 considérer en même temps.
S1 = a11 + a22 = tr ( A ) 2, 3 2,3
Calcul de S2 Les n°s de ligne et de colonne n’apparaissant pas dans chaque cas sont
supprimés.
Ligne colonne
1,2 1,2
99
Exemple : En considérant les lignes 1, 2 et les colonnes 1, 2 , la ligne 3 4
Calcul de S2
a a 12 a 13 Ligne colonne
11
a a 22 a 23 On obtient le mineur d’ordre 2 : 1, 2 1, 2 34, 34
21 1, 3 1, 3 24, 24
a a 32 a 33
31 1, 4 1, 4 23, 23
a 11 a 12 2, 3 2, 3 14, 14
33 = 2, 4 2, 4 13, 13
a 21 a 22 3, 4 3, 4 12, 12
Les autres mineurs d’ordre 2 sont :
a 11 a 13 a 22 a 23 PA ( ) = 4 - tr( A ) 3 + (12, 12+ 13, 13 + 14, 14 + 23, 23 + 24, 24 +
22 = , 11 =
4
a 31 a 33 a 32 a 33 34, 34 )² -
i 1
ii + detA
3 Théorème 4
D’où : PA ( ) 3 tr ( A) ² ii det A Soit P(x) un polynôme de degré n de la variable x . L’équation P( x ) = 0
i 1
admet n racines réelles ou complexes.
Théorème 5
a11 a12 a13 a14
Soit P ( x ) = anxn + an-1xn-1 + … + a1x + ao un polynôme de degré n de la
a 21 a 22 a 23 a 24 variable x .
A= , n
a 31 a 34
n
a 32 a 33
Alors an-1 = (-1)n-1
i 1
xi , ao = xi
i 1
où xi ( i = 1, 2, …, n )
a 41 a 42 a 43 a 44
sont les racines de P( x ) = 0
100
Corollaire : Exercices
Soit A une matrice carrée d’ordre n , 1 , 2 , … , n les n valeurs 1°) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres des matrices
propres de A , alors : suivantes :
3 1 0
1 2
n a) A = , b) B = ,
1 1
n 2
Tr( A ) = i , det A =
i 1
i 2 3
1
i 1 0 3
2 2 0 0
Théorème 6 : ( Théorème de Cayley-Hamilton )
2 2 0 0
Toute matrice carrée A vérifie son équation caractéristique ; c’est-à- c) C =
dire si PA ( ) désigne le polynôme caractéristique de A , on a : 0 0 2 6
PA ( A ) = 0
0 0 3 7
Théorème 7 : 2°) Montrer que la matrice suivante n’a pas de valeurs propres réelles.
Une matrice carrée A est régulière = 0 n’est pas une valeur Déterminer ses valeurs propres complexes et les sous-espaces associés.
propre de A. 1 1
M =
1 1
En effet : A est régulière det A 0
1.2…..n 0
3°) On considère l’endomorphisme de R3 de matrice associée dans une
i 0 , i = 1 , … , n
base donnée de R3 :
1 1 1
5- Multiplicité algébrique, multiplicité géométrique d’une valeur propre A =
1 1 1
a) Soit PA ( ) ( 1 )a1 .( 2 )a2 ( 3 )a3 .....( k )ak où 1 1 1
101
PA ( ) = 0 ² + 4 - 1 = 0 1 = -2 - 5 , 2 = -2 + 5 V( 2 ) est la droite vectorielle engendrée par U2 que l’on peut choisir
comme vecteur propre associé à 2 .
Déterminons les vecteurs propres associés :
b) Déterminons les valeurs propres de B
a
1 = -2 - 5 , V( 1 ) = { U R² / AU = 1U } avec U = 3
b
PB ( ) 3 tr( B ) ² ii det B = - 3 + 8² - 19 + 12
i 1
1 5 2 a 0
AU = 1U ( A - 1I2 )U = OR²
2 0 PB( ) = 0 - 3 + 8² - 19 + 12 = 0
1 5 b
(1 5)a 2b 0 (1) Racine évidente = 1
2a (1 5)b 0 (2) Schéma de HÖRNER -1 8 -19 12
1 5
(2) a = b , b arbitraire ;
2 1 -1 7 -12
1 5 1 5 1 5
b -1 7 -12 0
d’où U = 2 = b 2 = b.U1 , avec U1 =
2
b 1 1
PB( ) = ( - 1 )( -² + 7 - 12 ) = ( - 1 )( - 4 )( - 3 )
V( 1 ) est la droite vectorielle engendrée par U1 que l’on peut choisir
PB( ) = 0 1 = 1 , 2 = 4 , 3 = 3
comme vecteur propre associé à 1 .
102
a
1
1
2 2 2 6
U = 2a a 2 a.U1 , avec U1 = avec C11 = , C22 =
2 2 2 3 7
a 1 1
Les valeurs propres de C sont celles de C11 et C22 .
= 4 , ( B – 4I3 )U = OR 3
Valeurs propres de C11 :
1 1 0 a 0 P( ) = 0 ² - 4 = 0 = 0 ou = 4
3
( B – I3 )U = OR 1 2 1 b 0
Valeurs propres de C22 :
0 c 0
1 1 P( ) = 0 ² - 5 + 4 = 0 = 1 ou = 4
a b 0 b a Les valeurs propres de C sont donc : 1 = 0 , 2 = 1 , 3 = 4 = 4
a 2b c 0 c a
Déterminons les vecteurs propres associés.
bc 0 avec a arbitraire
a 1 1 = 0 , C.U = OR4
U = a a 1 a.U2 , avec U2 = 1 2 2 0 0 a 0
ab 0 b a
2 0 b 0
a 1 1
2 0
c 3d 0
c d 0
0 0 2 6 c 0
= 3 , ( B – 3I3 )U = OR3 3c 7d 0 avec a arbitraire
0 0 3 7 d 0
0 1 0 a 0
3
a 1 1
( B – I3 )U = OR 1 1 1 b 0 D’où : U =
a 1 1
a a.U1 , avec U1
0 1 0 c 0 0 0 0
b 0 b 0 0 0 0
a bc 0
c a
= 1, (C – I4 ).U = OR4
b 0 avec a arbitraire
a 1 1
U = 0 a 0 a.U3, avec U3 = 0 1 2 0 0 a 0
a 2b 0 b a 0
a 1 1 2 1 0 0 b 0
2a b 0 c 2d 0
c) C est une matrice quasi-diagonale , c’est-à-dire C est de la forme 0 0 3 6 c 0
c 2d 0 avec d arbitraire
0 0 3 6d 0
C O
C 11
O C 22
103
0 0 0
D’où : U = 0 0 0 a 1 1
d a.U 2 , avec U 2 U a a.U 1 avec U 1
2d 2 2 ia i i
d 1 1
= 1 + i , [ A – ( 1 + i).I2 ]U = OC²
i 1 a 0 ia b 0
a ib avec b arbitraire
= 4, (C – 4I4 ).U = OR4 1 i b 0 a ib 0
105
1 = 1 , 2 = -2 , 3 = 3 3- Théorème 8: (théorème des axes principaux )
Comme 1 2 3 , alors A est diagonalisable
Soit A une matrice symétrique, réelle
2- Conditions nécessaires et suffisantes Alors :
a) Les valeurs propres de A sont toutes réelles
A est diagonalisable il existe une base de E formée de b) Des vecteurs propres associés à des valeurs propres distinctes sont
vecteurs propres de A. orthogonaux.
Soit 1, 2, …, n les n valeurs propres de A c) La multiplicité algébrique d’une valeur propre est égale à sa multiplicité
A est diagonalisable ai = gi géométrique.
( multiplicité algébrique de i = multiplicité géométrique de i ). d) A est orthogonalement semblable à la matrice diagonale de ses
A est diagonalisable il existe D diagonale et P inversible telles valeurs propres, répétées selon leurs multiplicités ( A = PDP t )
que A = PDP-1 . P est la matrice formée par les vecteurs propres de
A.
4 - Matrice orthogonale
Exercice
Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables ?
Définitions
2 2 0 0
4 0 2 a) Une matrice carrée M inversible , réelle est dite orthogonale si
M = , N = 2 0
0 1 0
2 0
M-1 = Mt où Mt désigne la transposée de M.
0 2 6 b) L’ensemble des matrices orthogonales muni de la multiplication des
5 0
1 3
3 7 matrices constitue un groupe appelé groupe orthogonal.
0 0
3
PM ( ) = - + 3 - 2
c) Procédé d’orthonormalisation de GRAM-SCHMIDT
PM ( ) = 0 1 = 2 = 1 , 3 = - 2
Soit ( U1 , U2 , … , Un ) une base d’un espace vectoriel euclidien E. On
a1 = 2 , g1 = n - rg( M - I3 )
construit par récurrence une base orthogonale de E en posant :
k 1
5 2 U k , Vi
0
V1 = U1 et k = 2 , 3 , … , n ; Vk = Uk - Vi , où U k ,Vi
M - I3 = 0 0 0 rg( M - I3 ) = 2 g1 = 3 - 2 = 1 Vi, Vi
i 1
5 2 désigne le produit scalaire de U k et Vi .
1
a1 g1 M non diagonalisable Ensuite on normalise en prenant : k = 1 , 2 , 3 , … , n ; Xk = Vk , où
Vk
Vk désigne la norme du vecteur Vk
PN ( ) = 0 1 = 0 , 2 = 1 , 3 = 4 = 4
i ( i = 1 , … , 4 ) ai = gi N est diagonalisable.
La famille ( Xk ) k=1, 2, …., n est une base orthonormée de E . La matrice
formée par les n vecteurs Xk est une matrice orthogonale.
106
5- Théorème 9 : ( Théorème spectral ) Cherchons H telle que A = HDHt
Pour cela utilisons le procédé d’orthonormalisation de Gram-Schmidt
Soit A une matrice symétrique d’ordre n . Alors A peut s’écrire sous la U1,U 2 = U1,U3 = U 2,U 3 = 0
forme d’une somme : Les vecteurs U1 , U2 , U3 sont deux à deux orthogonaux , normalisons :
A = 1X1X1t + 2X2X2t + …. + nXnXnt ( 1 ) 1 1 1
X1 = U1 = 1 , X2 = U2 = 1 , X3 = U3 = 1
où 1 , 2 , … , n sont les valeurs propres de A , répétées selon leurs 2 0 1
U1 6 U2 2 U3 3
multiplicités et les Xi sont des vecteurs propres associés normés.
1
1
1
L’expression ( 1 ) est appelée décomposition spectrale de A .
1 1 1
Exercices 6 2 3
Alors H = 2
3 1 0 0 1
6 3
1°) Soit la matrice A = 1 2 1 1 1 1
0 6 2 3
1 3
a) Trouver une matrice diagonale D et une matrice orthogonale H telles b) Donnons une décomposition spectrale de A
que A = HDHt . A = 1X1X1t + 2X2X2t + 3X3X3t = X1X1t + 3X2X2t + 4X3X3t
b) Donner une décomposition spectrale de A. 1
1 2 1
1 2 2
1 t
X1X1 = 1 2 1, 2 , 1 = 1 2 4 2 ,
2°) Mêmes questions pour B = 2 6 6
3 2 1
1 1 1
2 2
2 1
Solutions :
1 1 0 1
1°) a) les veurs propres de A sont : 1 = 1 , 2 = 3 , 3 = 4 X2X2t = 1 0 1, 0 , 1 = 1 0 0 0
Les vecteurs propres associés sont respectivement : 2 2
1 1 1
1 1 1
0
U1 = 2 , U2 = 0 , U3 = 1 1 1 1 1
t 1 1 1, 1, 1 =
1 1 1 X3X3 = 1
1
3 3 1 1
La matrice A étant symétrique et réelle , elle est diagonalisable , alors 1 1 1 1
A = PDP-1
1 2 1 1 0 1 1 1 1
1 0 0 1 1 1
D’où : A = 1 2 2 + 3 0 0 + 4
D = 0 , P = 2 4 0
3 1 1 1
3 0 0 1 6 2
1 1 1 1 1 1
0 4 1 1 1 2 1 0
0
107
a c
1 2 2
b c
2°) B = 1 2 2
3
1
2 2 1 avec c arbitraire
c 1 1
U = c c 1 cU3 , avec U3 = 1
Valeurs propres de B : PB( ) = - 3 + ² + - 1
PB ( ) = 0 1 = 2 = 1 , 3 = -1 c 1 1
108
1 1
1 III - Puissance d’une matrice
2 6 3
Alors : H 1 1 1
1 - Calcul de Ak
2 6 3
2 1 Soit A une matrice diagonalisable ; A = PDP-1
0 6 3 Alors k Z* , Ak = PDkP-1 , où Dk = diag ( 1k , 2k , … , nk )
b) Donnons une décomposition spectrale de B. Remarque : Si = 0 n’est pas une valeur propre de A , A est
inversible . En posant k = -1 , on obtient A-1
B = 1X1X1t + 2X2X2t + 3X3X3t = X1X1t + X2X2t - X3X3t
2- Condition pour que lim Ak = 0 quand k et calcul de
1 1 1 0 ( In - A )-1
t
X1X1 = 1 1 ( 1, 1, 0 ) 1 1 1 0 ,
2 2
0 0 0 Théorème 10
0
Lim A k O max ( i ) 1 ( O est la matrice
k i 1,2,..., n
1 1 1 2
carrée nulle d’ordre n )
t
X2X2 = 1 1 ( 1, 1, 2 ) 1 1 1 2
6 6
2 2 2 4 Preuve :
Ak = PDkP-1 = Pdiag( 1k , 2k , … , nk ) P-1
Si max ( i ) < 1 i , i < 1 ik 0 , quand k +
1 1 1 1
Donc lim Ak = lim PDkP-1 = P [ lim diag (1k , 2k , … , nk )] P- 1
k k k
X3X3t = 1 1 ( 1, 1, 1 ) 1 1 1 1 = P.O.P-1 = O
3 3
1 1 1
1
Théorème 11
Si lim Ak = O , alors :
D’où : k
1 0 1 1 2 1 1 1
1
( In - A )-1 = Ak = In + A + A² + A3 + ......
B = 1 1 1 0 + 1
1 1 2 - 1 1 1 1 k 0
2 6 3
0 0 2 2 4 1 1 Preuve
0 1
109
1 Ce tableau est appelé tableau d’entrées-sorties (T.E.S.) ou matrice des
( In – D )-1 = diag , 1 ,......, 1 transactions intersectorielles.
1 1 1 2 1 n
Soit A = ( aij ) 1 i , j n la matrice des coefficients techniques, c’est-à-dire
Or : lim Ak = O i , i < 1
k
aij =
xij ventes du sec teur i au sec teur j
Donc 1
1 i
= ik xj production totale du sec teur j
k 0 80 160 0 0,2 0,4 0
400 400
( In – D ) -1
= diag k ,k
k 0
1
k 0
2
, …., k
k 0
n
Dans l’exemple précédent, A = 40
400
40
400
20 = 0,1
100
0,1 0,2
0 40 10 0 0,1
400 100 0,1
D’où : ( In - A ) –1 = P diag k
k 0
1
, k
k 0
2
, …., k
k 0
n
. P-1
Propriété : Les valeurs propres de A sont telles que i < 1 . De plus si
A est diagonalisable Ak tend vers 0 quand
=
k 0
P. diag(1k , 2k , … , nk ). P-1 k + ( cf Théorème 10 ).
x
=
k 0
PDkP-1 = Ak
k 0
Si X = 1 désigne le vecteur de production totale , AX le vecteur
x2
x
3
colonne représentant les ventes intermédiaires
3 - Application économique y
1
pour fin de production de chacun des secteurs, Y = la demande des
Analyse intersectorielle y2
y
Soit une économie partagée en trois secteurs de production: 3
ménages ( consommation ) ,
Exemple
on a : X = AX + Y (Equation de Liontieff )
Ventes Demande des Ventes
( en millions
Secteur Secteur Secteur menages totales Cette équation exprime le partage de la production totale entre les ventes
de F) à
1 2 3 Y X intermédiaires pour fin de production et la demande des ménages.
( Consommation ) Le problème que veulent résoudre les planificateurs par cette approche,
de
est de connaître l’impact sur la production totale X , des variations de la
Secteur 1 80 160 0 160 400
demande finale Y en supposant que la matrice A demeure constante, ou
Secteur 2 40 40 20 300 400
encore quel niveau de production est nécessaire pour satisfaire une
Secteur 3 0 40 10 50 100
demande donnée Y .
Y = X - AX = ( In – A ) X
110
Exercice :
X = ( In - A )-1 Y = Ak Y
0,9 0,1 0
k 0
-1
La matrice E = ( In - A ) a une importance prépondérante . On l’appelle On considère la matrice stochastique M = 0,2 0,7 0,1
matrice d’impact ou encore matrice des effets directs et indirects par
0,1 0,8
franc de demande finale. 0,1
1,32 0,60 0,13 a) Calculer les valeurs propres et les vecteurs propres de M.
Dans l’exemple précédent , E = ( In - A ) -1
= 0,15 b) La matrice M est-elle diagonalisable ? Dans l’affirmative, trouver
1,21 0,27
deux matrices P et D telles que M = PDP-1
0,02 1,14
0,13 c) Calculer M limite de Mn quand n tend vers + .
100 132
Pour Y = 0 , X = EY = 15
Solution
0 2
0,9 0,1 0
La somme des éléments de chaque colonne de E
M = 0,2 0,7 0,1
est dans l’ordre : 1,49 ; 1,94 ; 1,54
C’est le secteur 2 qui a le plus grand impact sur l’économie. 0,1 0,8
0,1
b) Propriétés 3 1,4 0 ,8
2 2
Soit M une matrice stochastique suivant les lignes. 2 .3 0 ,48 3 0 ,6
Si 1, 2, …, n sont les valeurs propres de M , alors 1 = 1 et
2 < 1 , 3 < 1, …, n < 1 2 et 3 jouent des rôles symétriques
Si = 1 est une valeur propre simple , le vecteur propre associé
a toutes ses composantes égales à 1. D’où les valeurs propres de M : 1 = 1 , 2 = 0,8 , 3 = 0,6
Si M est une matrice stochastique , alors ( M n ) n N est une
suite de matrices stochastiques. Calculons les vecteurs propres de M .
111
= 1 étant une valeur propre simple de M , elle admet pour a 1 1
1 U = 3a = a 3 = a.U3 , avec U3 = 3
vecteur propre U1 = 1
a 1 1
1
= 0,8 ; V(0,8) = { U R3 / ( M – 0,8I ) U = O } , 1 2 3 La matrice M est diagonalisable
a
Donc il existe D diagonale et P inversible telles que M = PDP -1
avec U = b
c
1 0 0 1 1 1
0,1 0,1 0 a 0
0
D = 0,8 0 , P = 1 1 3
( M – 0,8I ) U = O 0,2 0,1 0,1 b 0
0 0,6 1 3 1
0,1 0
0,1 0 c 0
b a
ab 0
c) M = lim Mn = lim PDnP-1 = P ( lim Dn ) P-1
c 3a n n n
= P diag [ 1 , 0 , 0 ] . P-1
2a b c 0 a arbitraire
a 1 1 10 4 2 5 1
2
U = a = a 1 = a.U2 , avec U2 = 1 -1 1 tcom( P ) =
P = 1 4 4 12 2
det P 16
0 0
3a 3 3 8
2 2 1 2 1
4
= 0,6 ; V(0,6) = { U R3 / ( M – 0,6I ) U = O } ,
1 1 1 1 0 0 5 2 1 5 2 1
a
M
= 1 1 1 3 0 0 2 2 5
1 1
avec U = b 8
0
0
8
2
1 3 1 0 0 1 2 1 5 1
c 0 2
0,3 0,1 0 a 0
( M – 0,6I ) U = O 0,2 0,1 0,1 b 0
IV- Formes bilinéaires, formes quadratiques
0,1 0,2 c 0
0,1
b 3a 1- Formes bilinéaires
3a b 0
c a
2a b c 0 a) Définitions
Soit E un K-espace vectoriel
a b 2c 0 a arbitraire
112
Une forme bilinéaire sur E est une application : ExE --- K
telle que : Si est symétrique et si K = R ou C ,
q ( x + y ) = q ( x ) + 2 ( x , y ) + q ( y )
( x , x’ ) E² , ( y , y’ ) E² , ( , ) K² : ( x , y ) = 1 q(x y) q(x) q(y) ; est appelée forme
2
( x + x’ , y ) = ( x , y ) + ( x’ , y ) polaire de q .
( x , y ) = ( x , y )
( x , y + y’ ) = ( x , y ) + ( x , y’ ) Remarque
( x , y ) = ( x , y ) A toute forme bilinéaire correspond une forme quadratique.
Réciproquement toute forme quadratique provient généralement de
C’est une forme 2 – linéaire sur E plusieurs formes bilinéaires ( une infinité si K = R ou C ) dont une
seule est symétrique : c’est la forme polaire.
Une forme bilinéaire sur E est dite symétrique si
( x , y ) E² , 2 . 2 Expression d’une forme quadratique
( x, y ) = ( y , x ) Soit : E un K-espace vectoriel de dimension finie n ,
B = ( ei )i = 1, 2, …, n une base de E ,
b) Propriétés
n
113
Alors q ( x ) = Ut A U ; où Ut désigne la transposée de U . 2.4 Réduction de formes quadratiques
A = ( aij ) 1 i , j n est une matrice symétrique.
Nous nous limiterons dans la suite au cas K = R et E = R n
Remarque : Si le polynôme q ( x ) est connu sous forme explicite , A
s’obtient en écrivant sur la diagonale principale les coefficients des Théorème 12
termes carrés et aux autres emplacements les demi cœfficients des Toute forme quadratique q de rang r dans un R-espace vectoriel est
termes rectangles. combinaison linéaire de r carrés de formes linéaires indépendantes,
contenant s termes de coefficients strictement positifs où s ne
Exemples dépend que de q .
a) q( x ) = -x1² + 2x2² - 4x3² + 2x1x2 - 6x2x3
a11 = -1 , a22 = 2 , a33 = -4 , a12 = a21 = 1 , a13 = a31 = 0 , Définitions
a23 = a32 = -3 Le couple ( s , r – s ) est appelé signature de q .
Une forme quadratique q sur Rn est dite positive si x Rn ,
1 1 0 q( x ) 0
D’où : A =
1 2 3 Elle est dite définie positive si x 0 q ( x ) > 0
0 3 4
On définit de même les formes quadratiques négatives ou définies
négatives.
b) q( x ) = x1x2 - x2x3 + 10x3x4 - 8x4²
Une matrice symétrique réelle est dite positive
a11 = a22 = a33 = 0 , a44 = -8 , a12 = a21 = ½ ,
( ou définie positive ) si la forme quadratique associée est elle
a13 = a31 = a14 = a41 = a24 = a42 = 0 , a23 = a32 = -1/2 ,
même positive ( ou définie positive ).
a34 = a43 = 5
0 1 0 0
2 2.4.1 Etude du signe d’une forme quadratique
D’où : B = 1 0 1 0
2 2
0 1 0 5 1. Les variables sont indépendantes
2
0 8 n n
a .x .x
0 5
Soit la forme quadratique q( x ) = ij i j dont la matrice
i 1 j 1
Définition
associée
a11 a12 a1n
Le rang de ou de la forme quadratique q associée à est par
définition le rang de la matrice associée à a 21 a 22 a 2n
( ou q ) . A =
a n1 a n2 ann
114
A matrice symétrique ( ou q ) est semi-définie positive Remarque : Si pour une forme quadratique, ni les conditions du
toutes ses valeurs propres sont positives ou nulles théorème 13, ni les conditions du théorème 14 ne sont remplies, on peut
A ( ou q ) est définie positive toutes ses valeurs propres sont conclure que cette forme quadratique est non définie ( N.D. ).
strictement positives.
A ( ou q ) est semi-définie négative toutes ses valeurs
propres sont négatives ou nulles. Exercice
A ( ou q ) est définie négative toutes ses valeurs propres Etudier le signe de chacune des formes quadratiques suivantes :
sont strictement négatives. a) q ( x1 , x2 , x3 ) = x1² + 2x2² + x3² + x2x3 + 2x1x2
q est non définie si les valeurs propres de A sont de signes b) q ( x ) = - 2 x1² - x2² - 2x3² + 2x1x2 + 2x1x3
contraires. c) q ( x ) = 2x1² + 5x2² + 3x3² - 4 x1x2 + 6x2x3
d) q ( x ) = - x1² - x2² - 4x3² - 2x1x2 + 4x1x3 + 4x2x3
Une autre méthode pour étudier le signe de q consiste à appliquer l’un e) q ( x ) = x12 - x2² - x3² - 2x1x2 + 2x1x3
des théorèmes suivants :
Solution
Parmi les mineurs principaux de A , considérons les suivants :
a 11 a 12 a 13 a) q ( x1 , x2 , x3 ) = x1² + 2x2² + x3² + x2x3 + 2x1x2
a 11 a 12 1 1 0
D1 = a11 , D2 = , D3 = a 21 a 22 a 23 , ..... , Dn = detA
a 21 a 22 La matrice associée à q est A = 1 2 1
1 = 1 , 2 =
2
a 31 a 32 a 33
0 1
1
Théorème 13: 2
115
2 1 1 2 2 2 0 5 3
=6 = 6 , = 6 tous positifs
La matrice associée à q est A = 1 1 0
2 5 0 3 3 3
1 2
0 L’unique mineur principal d’ordre 3 est detA = 0
Le polynôme caractéristique PA() = - 3 - 5² - 6 - 1 n’admet pas de Tous les mineurs principaux de la matrice associée sont positifs ou nuls
racine évidente q est semi-définie positive.
Appliquons les théorèmes 13 et 14. d) q ( x ) = - x1² - x2² - 4x3² - 2x1x2 + 4x1x3 + 4x2x3
2 1
D1 = - 2 , D2 = = 1 , D3 = detA = - 1 1 1 2
1 1
La matrice associée à q est A = 1
1 2
Tous les (-1)kDk > 0 ( k = 1, 2, 3 ) q est définie négative
2 4
2
c) q ( x ) = 2x1² + 5x2² + 3x3² - 4 x1x2 + 6x2x3
PA( ) = - 3 - 6²
2 2 0 PA( ) = 0 - 3 - 6² = 0 1 = 2 = 0 , 3 = - 6 . Tous les i
La matrice associée à q est A = 2 5 3 0
q est semi définie négative
0 3
3
PA( ) = - 3 + 10² - 18 Autre méthode
PA( ) = 0 - 3 + 10² - 18 = 0
1 = 0 2 = 5 7 , 3 = 5 7 En appliquant les théorèmes 13 et 14
Tous les i 0 q est semi définie positive 1 1
D1 = -1 , D2 = = 0 , D3 = detA = 0 , le théorème 13
1 1
Autre méthode
ne permet de conclure
En appliquant les théorèmes 13 et 14
2 2 Appliquons le théorème 14
D1 = 2 , D2 = = 6 , D3 = detA = 0 , le théorème 13
2 5 les mineurs principaux d’ordre 1 sont : -1 , -1 , -4 tous négatifs
ne permet de conclure les mineurs principaux d’ordre 2 :
Appliquons le théorème 14 1 1 1 2 1 2
les mineurs principaux d’ordre 1 sont : 2 , 5 , 3 tous positifs =0 = 0 , = 0 tous nuls
1 1 2 4 2 4
les mineurs principaux d’ordre 2 :
116
L’unique mineur principal d’ordre 3 est detA = 0 2. Les variables sont soumises à une contrainte linéaire
Tous les mineurs principaux d’ordre p de la matrice associée sont nuls n n
ou du singe de ( -1 )p q est semi-définie négative. Soit la forme quadratique q( x ) = a .x .x
i 1 j 1
ij i j dans laquelle les
1 1 1 1 1 0
=-2 , 2 , = 1 Théorème 15
1 1 1 1 0 1 n n
La forme quadratique q( x ) = a .x .x
i 1 j 1
ij i j dans laquelle les variables
L’unique mineur principal d’ordre 3 est detA = 3
sont soumises à la contrainte b1x1 + b2x2 + … + bnxn = 0 est :
Le théorème 14 n’est pas aussi applicable , donc q est non définie.
117
Théorème 16
n n Le signe de q est celui de H.
La forme quadratique q( x ) = aij.xi.x j dans laquelle les variables 4
4
i 1 j 1 La matrice associée à H est : A =
4 9
sont soumises à la contrainte b1x1 + b2x2 + … + bnxn = 0 est :
Appliquons le théorème 13 :
semi définie positive tous les mineurs principaux de la matrice
associée bordés par les coefficients de la contrainte sont négatifs D1 = 4 , D2 = detA = 20
ou nuls. Tous les Dk > 0 H est définie positive , c'est-à-dire q est définie
Semi définie négative tous les mineurs principaux d’ordre p de positive
la matrice associée , bordés par les coefficients de la contrainte
sont nuls ou du signe de (-1)p p = 2 , … , n
Deuxième méthode ( Théorèmes 15 et 16 )
Remarque
Si pour cette forme quadratique dont les variables sont telles que 1 1 0
b1x1 + b2x2 + … + bnxn = 0 , ni les conditions du théorème 15 , ni les La matrice associée à q est B =
1 1 0
conditions du théorème 16 ne sont remplies, on peut conclure que cette
0 5
forme quadratique est non définie. 0
1 1 1
Exercice Pour cette matrice , compte tenu de la contrainte D1 = 1 1 1 4
Etudier le signe de chacune des formes quadratiques suivantes
a) q ( x ) = x1² - 2x1x2 + x2² + 5x3² sachant que x1 + x2 + 2x3 = 0
1 1 0
b) q( x ) = 2x1² - x1x2 + 2x1x3 – x2x3 sachant que - x1 + x2 + x3 = 0 ,
c) q ( a , b , c ) = a² - b² - 7c² + ab sachant que a + b + 2c = 0 1 1 0 1
d) q ( x , y, z, t ) = - 2x² - y² - z² + 2xy – 2xz + 2xt sachant que 1 1 0 1 = - 20
D2 =
-x+y+z–t = 0
0 0 5 2
e) q ( a, b , c ) = a² - 4ab + bc sachant que 3a - b + c = 0
1 1 2 0
Solution D1 et D2 sont négatifs , d’après le théorème 15 , q est définie positive.
a) q ( x ) = x1² - 2x1x2 + x2² + 5x3² sachant que x1 + x2 + 2x3 = 0 b) q( x ) = 2x1² - x1x2 + 2x1x3 – x2x3 sachant que - x1 + x2 + x3 = 0
Première méthode
x1 + x2 + 2x3 = 0 x1 = - x2 - 2x3
q( x ) = H( x2 , x3 ) = ( x2 + 2x3 )² + 2( x2 + 2x3 )x2 + x2² + 5x3²
= 4x2² + 8 x2x3 + 9x3²
118
2 1
1 1 1
0 1
2
1 1
1
2
La matrice associée à q est M = 12 12 1
0 2 1 0 1
2 2 0
D1 = 1
1 1 1 0 , D2 =
1 1
0 2 0 0 7 2
2
1 1 0 1 1 2 0
2 1
1 2 1
2
1 1
2
D1 = 1
0 1
1
1
2
0 1 1 < 0 , D2 = 2 2
0 D’après le théorème 15 cette forme quadratique est définie négative quand
0 1
0 1 les variables sont soumises à la contrainte linéaire a + b + 2c = 0
1 1 0 2
1 1 1 0
d) q ( x , y, z, t ) = - 2x² - y² - z² + 2xy – 2xz + 2xt sachant que
Le théorème 15 ne permet pas de conclure.
-x+y+z–t = 0
Calculons les autres mineurs principaux de M bordés par les coefficients
-x+y+z–t = 0 t = -x+y+z
de la contrainte.
q ( x , y, z, t ) = h ( x , y , z )
= - 2x² - y² - z² + 2xy – 2xz + 2x( - x + y + z )
Les mineurs d’ordre 2 bordés sont :
2 1 1 0 1
1
2
h( x, y , z ) = - 4 x² - y² - z² + 4xy
D1 = - 1 , 1 0 1 4 , 1
0 1 1 ; ils sont 4 2 0
2
La matrice associée à h est A = 2 1 0
1 1 0 1 1 0
0 1
négatifs 0
PA( ) = - 3 - 6² - 5 = - ( + 1 )( + 5)
Le seul mineur d’ordre 3 bordé est D2 = 0 PA( ) = 0 1 = 0 , 2 = -1 , 3 = - 5
Les i 0 h est semi-définie négative , c’est-à-dire q est semi-
Tous les mineurs principaux de la matrice associée bordés par les définie négative quand les variables sont soumises à la contrainte
coefficients de la contrainte sont négatifs ou nuls. D’après le -x+y+z–t = 0
théorème 16 cette forme quadratique est semi-définie positive.
e) q ( a, b , c ) = a² - 4ab + bc sachant que 3a - b + c = 0
c) q ( a , b , c ) = a² - b² - 7c² + ab sachant que a + b + 2c = 0 3a - b + c = 0 c = - 3a + b
1 1
0 q ( a, b , c ) = s ( a , b ) = a² - 4ab + b(- 3a + b )
2
= a² + b² - 7ab
La matrice associée à q est H = 12 1 0
0 7 𝟏 −
𝟕
0
La matrice associée à s est : 𝑨 = ( 𝟐
)
𝟕
Pour cette matrice compte tenu de la contrainte : −
𝟐
𝟏
𝟓 𝟗
𝑷𝑨 (𝝀) = (𝝀 + ) (𝝀 − )
𝟐 𝟐
119
y1 p11 p21 pn1 x1
𝟓 𝟗 𝟓 𝟗
𝑷𝑨 (𝝀) = 𝟎 ⇔ (𝝀 + ) (𝝀 − ) = 𝟎 ⇒ 𝝀𝟏 = − , 𝝀𝟐 = y2 p12
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 p22 pn2 x2
Les valeurs propres sont de signes contraires , alors la forme quadratique s
est non définie ; c’est à dire q est non définie lorsque les variables sont yn p1n p2n pnn xn
soumises à la contrainte linéaire 3a – b + c = 0
Solution
A = PDP-1 où D = diag ( 1 , 2 , …. , n ) et P = ( pij ) 1i,jn
2 0 0 0
P doit être une matrice orthogonale c’est-à-dire P-1 = Pt La matrice associée à q est : A = 0 3 0 1
0 0 2 0
D’où A = PDPt
𝒙𝟏 0 1 0 3
t
On a : q(x) = U A U , avec U = ( ⋮ )
𝒙𝒏
Déterminons les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
q(x) = Ut PDPt U = ( Pt U )t D ( Pt U )
Valeurs propres de A
Posons Y = Pt U , c’est-à-dire
La matrice A est quasi-diagonale ; c’est à dire
2 0 0 0
A11 O
A = 0 3 0 1
=
0 0 2 0 O A22
0 1 0 3
120
Les valeurs propres de A sont celles des blocs diagonaux 0 0 0 0 a 0
= 2 , ( A – 2I )U = 0 0 1 0 1 b 0
A11 admet pour valeur propre = 2
0 0 0 0 c 0
Valeurs propres de A22 0 1 0 1 d 0
La somme sur chaque ligne de A22 égale 2 = 2 est valeur d b
propre de A22 b - d = 0
a, b, c arbitraire s
1 2 3 tr( A22 ) 2 3 6 2 2
On sait que :
1.2 .3 det A22 2 .3 8 3 4 a 1 0 0
b 0 1 0
D’où les valeurs propres de A : 1 = 4 , 2 = 3 = 4 = 2 U a b c a.U 2 b.U 3 c.U 4
c 0 0 1
Vecteurs propres de A b 0 1 0
a
= 4 , ( A – 4I )U = 0 , U = b La matrice A est diagonalisable car symétrique , réelle
c Donc A = PDP-1 où P doit être une matrice orthogonale
Déterminons P en utilisant le procédé d’orthonormalisation de GRAM-
d SCHMIDT
2 0 0 0 a 0
( A – 4I )U = 0 0 1 0 1 b 0 Les vecteurs U1 , U2 , U3 , U4 sont deux à deux orthogonaux , c’est-à-dire
0 0 2 0 c 0 U1, U 2 U1, U3 U1, U 4 U 2, U3 U 2, U 4 U3, U 4 0
0 1 0 1 d 0 Normalisons
a c 0 0
1
b d avec d arbitraire X1 U1 ,
2
X 2 U2 , X 4 U 4 car U2 U4 1 ,
0
0
0
U1 0
d 1 1
d dU1 , avec U1 1
0 0 0 2
d 1 1
121
0 Remarques
0 1 0 0 n n
X 3 U3
1
2
D’où :
1 0 1
0
Soit la forme quadratique q( x ) = a .x .x ij i j
P i 1 j 1
2 2
U3 0 0 1
0 0 q est une fonction de n variables ; sa forme réduite a au plus n termes
1 1 1
0 carrés.
2 2 0 2
= 4 x2 x4
2
2
2x22 2x32 x2 x4
2
2
2°) La forme réduite est une somme de p termes ( p < n )
= a x² b x c
a
Exercice
Réduire les formes quadratiques suivantes et déterminer leurs signes
= a x b
2a
2
4a²
b² c a) q ( x ) = 2x1² + 3x2² + 2x3² + 3x4² - 2x2x4
b) q ( x ) = - x1² - x2² - 4x3² - 2x1x2 + 4x1x3 + 4x2x3
2
c) q ( x ) = x1² - x2² - x3² - 2x1x2 + 2x1x3
= a x b b² c ( forme
2a 4a
Solution
canonique )
a) q ( x ) = 2x1² + 3x2² + 2x3² + 3x4² - 2x2x4
122
= x1 x2 x3 2 x2
2 1
2 x3
2 3
2 x32
Regroupons par exemple les termes en x2
q( x ) = ( 3x2² - 2x2x4 ) + 2x1² + 2x3² + 3x4² Les coefficients des termes carrés étant de signes contraires, q est non
q( x ) = 3 x 2 2
x2 x4 2x12 2x32 3x42
définie.
x
2 3
q(x) = 3 2 1
3 x4
2
1
9 x42 2x12 2x32 3x42 Exercice : Trouver la forme réduite de la forme quadratique q de matrice
3 x2 x4 1
2 2 2
= 1
3
1
3 x42 2x12 2x32 3x42
associée : B = 1 2 2
3 x2 x4 2x12 2x32
2
3 1
= 1 8
x42
3 3 2 2 1
Solution
Donnons son signe :
La décomposition spectrale de B est :
q est une forme quadratique de 4 variables ; sa forme réduite a 4 1 1 0 1 1 2 1 1 1
termes carrés. Les coefficients des termes carrés étant positifs, q est B = 1 1 1 0 + 1 1 1 2 - 1 1 1 1
définie positive. 2 6 3
0 0 2 2 4 1 1
0 1
q ( x ) = 1 x1 x2 1 x x 2x 2 1 x x x 2
b) q ( x ) = - x1² - x2² - 4x3² - 2x1x2 + 4x1x3 + 4x2x3 2
Alors 1 2 3 1 2 3
2 6 3
Regroupons par exemple les termes en x 1
q ( x ) = ( - x1² - 2x1x2 + 4x1x3 ) - x2² - 4x3² + 4x2x3
= - ( x1² + 2x1x2 - 4x1x3 ) - x2² - 4x3² + 4x2x3
= - [ ( x1 + x2 – 2x3 )² - x2² - 4x3² + 4x2x3 ] - x2² - 4x3² + 4x2x3
= - ( x1 + x2 – 2x3 )² + x2² + 4x3² - 4x2x3 - x2² - 4x3² + 4x2x3
= - ( x1 + x2 – 2x3 )²
q est une forme quadratique de 3 variables ; sa forme réduite a un seul
terme carré. Son coefficient étant négatif, q est semi-définie négative.
LES NOMBRES COMPLEXES
c) q ( x ) = x1² - x2² - x3² - 2x1x2 + 2x1x3
Regroupons par exemple les termes en x1
q ( x ) = ( x1² - 2x1x2 + 2x1x3 ) - x2² - x3² I - Anneau
= ( x1 – x2 + x3 )² - x2² - x3² - 2x2x3 - x2² - x3²
= ( x1 – x2 + x3 )² - 2x2² - 2x3² - 2x2x3 1.1 Définition
= ( x1 – x2 + x3 )² - 2( x2² + x2x3 ) – 2x3²
Soit E un ensemble muni de deux lois de composition internes + (
= x1 x2 x3 2 x2
2 1
2 x3
2 1
2 x32 2x32 addition ) et x ( multiplication ).
On dit que ( E , +, x ) ou tout simplement E est un anneau si :
123
E est un groupe abélien additif
a) ( E , + ) est un groupe commutatif E \ { 0 } est un groupe abelien multiplicatif
+ est commutative x est distributive par rapport à +
a,b E , a + b = b + a
+ est associative Définition 2
a,b,cE , (a+b)+c = a+(b+c) Une partie F de E est un sous-corps de E si ( F , + , x ) est un
+ possède un élément neutre e corps.
aE , e+ a = a+ e = a ( e = 0 )
III. Le corps des nombres complexes
Tout élément a de E possède un symétrique (opposé ) :
a + a’ = a’ + a = 0 ( a’ = - a ) 3.1 Définition
b) La loi x est associative: a,b,c E , L’ensemble C des nombres complexes est l’ensemble R² muni des deux
(axb)xc = ax(bxc) lois de composition :
( a, b ) R² , ( a’ , b’ ) R²
c) La loi x est distributive par rapport à la loi +
a , b , c E , a x ( b + c ) = ab + ac ( addition ) ( a , b ) + ( a’ , b’ ) = ( a + a’ , b + b’ )
( b + c ) x a = ba + ca ( multiplication ) ( a , b ).( a’ , b’ ) = ( aa’ - bb’ , ab’ + a’b )
Si de plus la loi x est commutative , l’anneau est dit commutatif. C est un coprs commutatif
Si de plus la loi x admet un élément neutre, l’anneau est dit
unitaire. 3.2 Propriétés
124
H est isomorphe à R ; on peut donc identifier H et R , c’est-à-dire 3.5 Nombres complexes conjugués
on peut écrire ( a , 0 ) = a
a) Définition
H C Soit u = a + i b
R C
Le conjugué de u est le nombre complexe u = a–ib
H = R
Exemples
3.3 Forme algébrique d’un nombre complexe 1°) u = 1 + 2i u = 1 – 2i
Posons i = ( 0 , 1 )
2°) u = -1 + i 3 u = -1 - i 3
(a,b) C, (a,b) = (a,0) + (0,b)
= ( a , 0 ) + ( 0 , 1 )( b , 0 )
b) Propriétés
= a + ib
a + i b est la forme algébrique du nombre complexe ( a , b ) u u
u u' u u'
i² = ( 0 , 1 ) ( 0 , 1 ) = ( - 1 , 0 ) = - 1
u.u' u .u'
i² = - 1 Si u = a + i b , u u a² b²
u u 2a 2 Re(u)
Re(u) 2 ( u u )
1
3.4 Calcul dans C 3.6 Forme trigonométrique , forme exponentielle d’un nombre
(u, u’ ) C ² , u = a + i b , u’ = a’ + i b’ , a , b , a’ , b’ R , on complexe
a:
u = u’ a = a’ et b = b’ 3.6.1 Module d’un nombre complexe
u = 0 a = b = 0 a) Définition
u u’ = ( a a’ ) + i ( b b’ ) ( a , b ) R² , le module de u = a + i b , noté u est le nombre
-u = -a–ib
u.u’ = ( aa’ – bb’ ) + i ( ab’ + a’ b )
réel positif défini par : u = uu a² b²
125
b) Propriétés 3.6.3 Forme trigonométrique d’un nombre complexe
u1 , u2 C , u1.u 2 = u1 u 2 , u1 u1 avec u2 0
u2 u2 Soit u le nombre complexe de module r et dont un argument est ,
u = r ( cos + i sin ) est la forme trigonométrique du nombre complexe
u C , u u u .
un u
n
u C , n Z,
Représentation géométrique d’un nombre complexe
u1 , u2 C , u 1 u 2 u1 u 2 ( a , b ) R² , l’image du nombre complexe u = a + ib dans le plan R²
b M
a) Définition
Soit u 0 , u = a +ib
j r
u = u a i b
u u
Un argument de u noté argu est le nombre réel tel que
0 i a
cos a
u
tg b arctg b 3.6.4 Forme exponentielle d’un nombre complexe
sin u
b a a
soit u = r ( cos + isin )
Argu ( mod 2 ) En posant ei = cos + isin , on a : u = r.ei
= + 2k avec k Z C’est la forme exponentielle du nombre complexe u .
Argu = cl() = { ; = + 2k , k Z } Soit u = a + ib , comme dans le cas réel , eu = ea + ib = ea ( cosb + isinb )
u C * , n Z , argun = n.argu
126
cos i sin ei cos 1
2 (ei ei ) Si n 3 , les images des racines n-ièmes de x sont les sommets d’un
(1) polygone regulier de n côtés, inscrit dans le cercle de centre O et
cos i sin e i sin 1
(ei e i )
de rayon r.
2i n
Les formules ( 1 ) et ( 2 ) sont dites formules d’Euler. Elles permettent la Soit x = a + ib = r ( cos + i sin ) , r > 0
linéarisation des polynômes trigonométriques. Nous savons déjà que x admet deux racines carrées
uo = r ( cos 2 i sin 2 ) et u1 = - uo
-ièmes
3.8 Racines n d’un nombre complexe Pour trouver ces racines carrées de x , on peut aussi utiliser la méthode
algébrique :
Soit n N* , x C
Soit u = s+it
n
Considérons l’équation u = x ( 1 ) d’inconnue u u est une racine carrée de x si u² = x ( s + i t )² = a + i b
s² t² a (1)
On dit que u est une racine n-ième de x .
2st b (2)
Trouver les racines n-ièmes de x c’est donc résoudre l’équation ( 1 ) . On peut aussi observer que u² x ; soit u ² x c’est-à-dire
s² + t² = a² b² (3)
Si x = 0 , alors x admet une seule racine n-ième : 0
Les équations ( 1 ) , ( 2 ) , ( 3 ) nous permettent de trouver s et t .
Si x 0 , x admet n racines n-ièmes : uo , u1 , … , un-1
Exercice
Soit x = rei
3 i
un = x un = r.ei Résoudre dans C l'équation suivante : u6 + 1 i = 0
uk =
n i( n2k )
re n
n
r cos 2k i sin 2k
n
,
u6 =
3 i
k =0,1,…,n-1 1 i
3
2 i
2ei / 6
u6 =
2
2
= = 21 / 2 e 7i / 12
1 2 e 3i / 4
Représentation des images dans le plan complexe 2
i
Soit x C *
2 2
à l’origine.
127
3.9 Résolution dans C d’une équation du second degré Exercice : Résoudre dans C les équations suivantes :
a) x4 – x3 – x² + 2x – 2 = 0
Soit à résoudre dans C l’équation d’inconnue u : b) x4 + 6x3 + 6x² - 8 = 0
au² + bu + c = 0 ; a , b , c C , a 0
On calcule le discriminant b² 4ac Solution
a) x4 – x3 – x² + 2x – 2 = 0
Deux cas peuvent se présenter: a = b = -1 , c = 2 , d = -2
x4 – x3 – x² + 2x – 2 =
C , on a deux racines : u1 = b v , u2 = b v , où
2a 2a x² 1
x
² 14 1 x²
2 x ²
2
x² 21 x 2 ² 54 x² 2 2 x 4² 2
2 2 2 4
v est l’une des racines carrées de .
R =
0 , on a deux racines réelles : tel que : 2 ² 4 2 = 0 ,
²
Cherchons 2
5
4 4
> 0 , u1 = b , u2 = b soit 3 + ² + 6 + 6 = 0
2a 2a
= 0 , u1 = u2 = b = -1 est une racine évidente de cette équation.
x² 12 x 12 ² x4² 32 x 94
2a
< 0 - > 0 on a deux racines complexes conjuguées : D’où : x4 – x3 – x² + 2x – 2 =
u1 =
bi , u = bi
2
= x² 1
2 x 1
2 ² 1
4
x² 6x 9
x² 2x 12 2x 32 x² 2x 12 2x 32
2a 2a
Remarque Comme dans le cas réel on peut calculer ’ = ( b’ )² - ac =
= x² x 1 x² 2
4 3
x – x – x² + 2x – 2 = 0 x² - x + 1 = 0 ou x² - 2 = 0
3.10 Résolution de l’équation : x4 + ax3 + bx² + cx + d = 0 ( I )
x² - x + 1 = 0 , = 1 – 4 = - 3 x1 =
1i 3 , x = 1i 3
(Methode de FERRARI ) 2
2
2
x² - 2 = 0 x3 = 2 , x4 = 2
La méthode de FERRARI consiste à représenter le premier membre de
l’équation ( I ) sous la forme :
²
b) x4 + 6x3 + 6x² - 8 = 0
x² a
2 x
2
a²
4 b x² a2 c x ²
4 d a=b=6 , c = 0 , d = -8
et à choisir tel que l’expression entre crochets soit le carré d’un x4 + 6x3 + 6x² - 8 =
binôme du 1er degré . x² 3x 2 ² 9 6 x² 3x 4² 8
Pour cela , il faut et il suffit que l’on ait : =
a
2 c ² 4 a²
4 b ²
4 d 0 x² 3x
2
² 3 x² 3x ²
4 8
C’est-à-dire que soit la racine d’une équation cubique auxiliaire.
Connaissant on décompose le 1er membre de ( I ) en facteurs.
128
Cherchons tel que : 9 ² 4 3 ²
4
8 = 0 , Exemple
soit - 3 + 6² - 32 - 96 = 0
= - 2 est une racine évidente de cette équation. t P( t ) P( t ) ²P( t ) 3P( t ) 4P( t )
1 1300 - - - -
D’où : x4 + 6x3 + 6x² - 8 = x² 3x 1 ² x² 6x 9 2 1600 300 - - -
3 1200 -400 -700 - -
= x² 3x 1 ² x 3 ²
4 1050 -150 250 950 -
= x² 3x 1 x 3 x² 3x 1 x 3 5 1300 250 400 150 -800
= x² 2x 2 x² 4x 4
x4 + 6x3 + 6x² - 8 = 0 x² 2x 2 x² 4x 4 = 0 On appelle équation aux différences finies d’ordre k, une équation du type :
x² + 2x + 2 = 0 ou x² + 4x – 4 = 0 t R+ , g[ t, P( t ) , P( t ) , …. , kP( t ) ] = 0
129
Equation homogène b) Détermination de Unp
On appelle équation homogène associée à l’équation ( 1 ) l’équation Deux cas peuvent se présenter :
sans second membre :
Un+ k = a1Un+ k – 1 + a2Un+ k – 2 + …. + akUn 1er cas g(n) = c.bn , b , c R
Résolution
a) Détermination de Unh Résoudre les équations aux différences finies suivantes :
1°) Un – 2Un-1 = 5n – 2 , U0 = 3
Equation homogène associée : Un+1 – aUn = 0 ( 2 ) 2°) Un+1 – ½ Un = 3.(1/2)n , Uo = -1
Un+1 = aUn 3°) Un = 2Un-1 + 5cosn , Uo = 1
La solution générale de ( 2 ) Unh = .an , R
3
4°) Un = Un-1 + n² - n + 1 , Uo = 5
130
Solution Finalement : Un = ( 6n – 1)( 2 )n
1
1°) Un – 2Un-1 = 5n – 2 , U0 = 3
3°) Un = 2Un-1 + 5cosn , Uo = 1
Equation homogène associée : Un – 2Un-1 = 0 Unh = .2n ; R 3
Equation homogène associée : Un – 2Un-1 = 0 Unh = .2n ; R
Recherche de Unp
Le second membre est un polynôme de degré 1. Comme a = 2 1 on Recherche de Unp
pose Unp = n +
En remplaçant dans l’équation donnée on a : Le second membre g(n) = 5cosn
3
n + - 2(n – 1) - 2 = 5n – 2 - n + 2 - = 5n – 2 Considérons l’équation : Un - 2Un-1 = 5.ein/3 (E)
=-5 5.ein/3 = 5(ei/3)n = c.bn avec c = 5 , b = ei/3
Soit Vn la solution particulière de l’équation (E) , alors Unp = Re(Vn)
=-8
Recherche de Vn
d’où Unp = - 5n – 8 et Un = Unh + Unp = .2n – 5n - 8 a b Vn = (ei/3)n
L’équation (E) devient: ein/3 - 2ei(n-1)/3 = 5ein/3
Comme Uo = 3, alors 3 = - 8 = 11. On a : - 2e-i/3 = 5 ( 1 – 2e-i/3 ) = 5
= 5 = 5 = - 5i
Finalement Un = 11.2n – 5n – 8 12e i / 3 11i 3 3
1 1 Vn = - 5i ein/3 = - 5i [ cos(n ) + i sin(n/3) ]
2°) Un+1 – 2 Un = 3.( 2 )n , Uo = -1 3 3 3
Vn = 5 sin(n ) - 5i cos(n )
1 1
Equation homogène associée : Un+1 – 2 Un = 0 Unh = ( 2 )n ; R
3 3 3 3
Recherche de Unp Unp = Re (Vn) = 5 sin(n )
1 1 3 3
Le second membre g(n) = 3( 2 )n = c.bn avec c = 3 , b = 2
1 Un = Unh + Unp = .2n + 5 sin(n )
a = b = ½ , on pose Unp = n.( 2 )n 3 3
En remplaçant dans l’équation donnée on a :
Comme Uo = 1 , alors = 1 et U n = 2n + 5 sin(n )
(n + 1)(
1
)n+1 – ½
1
n( 2 )n =
1
3( 2 )n 3 3
2
1
= 6 et Unp = 6n.( 2 )n
4°) Un = Un-1 + n² - n + 1 , Uo = 5
1
D’où : Un = Unh + Unp = ( + 6n )( 2 ) . n
131
Recherche de Unp Unh = n ( C1 cosn + C2 sinn )
Le second membre est un polynôme de degré 2. Comme a = 1 on C1 , C2 R ( pour le cas réel ) ; C 1 , C2 C ( pour le cas
pose complexe )
Unp = n( n² + n + )
En remplaçant dans l’équation donnée on a : b) Détermination de Unp
n3 + n² + n - (n – 1)3 - (n – 1)² - (n – 1) = n² - n + 1
soit : 3n² + (-3 + 2)n + - + = n² - n + 1 g(n) = d.cn , c , d R
= 1/3 , = 0 , = 2/3
n3 2n Si c n’est pas racine de l’équation caractéristique :
Unp = + on pose Unp = .cn ( R )
3 3
n3 2n
Un = Unh + Unp = + + et comme Uo = 5 , on a : = 5 Si c est une racine simple de l’équation
3 3
caractéristique :
n3 2n
Un = + + 5 On pose Unp = ncn
3 3 Si c est une racine double de l’équation
caractéristique :
On pose : Unp = n²cn
B/ Equations de récurrence linéaires du 2e ordre
g(n) = Pk(n) ( polynôme de degré k )
Forme générale : Un+ 2 – aUn+ 1 – bUn = g(n) ( 1 ) (a,bR; b0)
Résolution : Si 1 est pas racine de l’équation caractéristique :
on pose Unp = Qk(n)
a) Détermination de Unh
Si 1 est une racine simple de l’équation
Equation homogène associée : Un+ 2 – aUn+ 1 – bUn = 0 ( 2 ) caractéristique :
La solution de cette équation dépend des racines r 1 et r2 de l’équation On pose Unp = n.Qk(n)
caractéristique associée : r² - ar – b = 0 (3)
Si 1 est une racine double de l’équation
L’équation (3) admet deux racines réelles distinctes r 1 et r2 caractéristique :
Alors : Unh = C1r1n + C2r2n , C1 , C2 R On pose : Unp = n² Qk(n)
L’équation (3) admet une racine double : r = a :
2 g(n) = A.cosn + B sinn
Unh = ( C1 + n C2 )( a )n , C1 , C2 R
2 Si g(n) est une solution de l’équation (2), on pose :
L’équation (3) admet deux racines complexes conjuguées Unp = n(A1.cosn + A2 sinn)
r1 = ei et r2 = e- i
132
Si g(n) n’est pas une solution de l’équation (2), on 3 3
k = 2 Unh = ( C1 + nC2 )( 2 )n avec C1 , C2 R
pose :
Unp = A1.cosn + A2 sinn
Recherche de Unp
Le second membre g(n) = 1 est un polynôme de degré 0. Comme 1
n’est pas racine de l’équation caractéristique, on pose UnP =
Remarque
En remplaçant dans l’équation donnée , on obtient = 4 ;
On peut considérer l’équation : Un+ 2 – aUn+ 1 – bUn = . e in ( E ) que
d’où : UnP = 4
l’on
traite comme dans le cas g(n) = d.cn 3
Dans ces conditions, une solution particulière de l’équation (2) sera la Un = Unh + Unp = ( C1 + nC2 )( 2 )n + 4
partie réelle ou la partie imaginaire d’une solution particulière de l’équation
( E ). Comme Uo = 1 , U1 = - 2 , on obtient : C1 = - 3 , C2 = - 1
Exercice
2°) n N , 3Un+2 – 7Un+1 + 2Un = 5 + 2n + 1
3n
Résoudre les équations suivantes :
Equation homogène associée : 3Un+2 - 7Un+1 + 2Un = 0
1°) Un = 3Un-1 - 9 Un-2 + 1 , avec Uo = 1 , U1 = - 2
4 L’équation caractéristique 3k² - 7k + 2 = 0 admet deux racines
2°) n N , 3Un+2 – 7Un+1 + 2Un = 5 + 2n + 1 1
3n k1 = 3 et k2 = 2
1
3°) Un+2 – Un+1 + 0,25Un = 3 Unh = C1( 3 )n + C2 .2n avec C1 , C2 R
2n
Recherche de Unp
4°) Un+2 – 2Un+1 + 4Un = 3n ; avec Uo = U1 = 0 5 + 2n + 1 = g1(n) + g2(n) ,
Le second membre g(n) =
5°) Un = Un-1 – Un-2 + 2 sinn ; avec Uo = 1 , U1 = 2 3n
3 5 et g2(n) = 2n + 1
avec g1(n) =
3n
Solution
on pose UnP = Vn + Wn
1°) Un = 3Un-1 - 9 Un-2 + 1 , avec Uo = 1 , U1 = - 2
4
Recherche de Vn
Equation homogène associée : Un - 3Un-1 + 9 Un-2 = 0 5
4 3Un+2 – 7Un+1 + 2Un = (A)
9 3n
L’équation caractéristique k² - 3k + = 0 admet une racine double
4
133
g1(n) = 5n
1
= 5( 3 )n = d .cn , avec d = 5 , c = 3
1 Recherche de Unp
3 Le second membre g(n) = 3( 2 )n
1
1
c = 3 est une racine simple de l’équation caractéristique 1
c = 2 est une racine double de l’équation caractéristique :
1
Vn = .n.( 3 )n on pose Unp = n²( 2 )n
1
Comme Vn doit vérifier l’équation ( A ) , on obtient = - 3 ; Comme Unp doit vérifier l’équation donnée , on obtient : = 6
1
d’où : Vn = - 3n.( 3 )n 1
et Unp = 6n²( 2 )n
Recherche de Wn 1
Un = Unh + Unp = ( C1 + nC2 + 6n² )( 2 )n , avec C1 , C2 R
3Un+2 – 7Un+1 + 2Un = 2n + 1 ( B )
134
5°) Un = Un-1 – Un-2 + 2 sinn ; avec Uo = 1 , U1 = 2 32
3 Comme Uo = 1 et U1 = 2 , on obtient : C1 = 1 , C2 =
3
Equation homogène associée : Un - Un -1 + Un- 2 = 0
Un = ( 1 - n
3 ) cosn + ( 32 )sinn
3 3 3 3
L’équation caractéristique k² - k + 1 = 0 admet deux racines complexes
conjuguées :
k1 = 1 + i 3 = ei/3 , k2 = 1 - i 3 = e- i/3 III- Systèmes d’équations linéaires aux différences finies du 1er ordre
2 2 2 2 Ce sont des systèmes de p équations linéaires du 1er ordre à coefficients
Unh = C1 cosn + C2sinn avec C1 , C2 C constants, faisant intervenir p suites inconnues. Si on dispose de p
3 3
valeurs initiales, ces suites sont définies de façon unique.
Recherche de Unp
Exemple 1 :
Le second membre g(n) = 2 sinn
3 x𝑛 = a1 x𝑛−1 + b1 𝑦𝑛−1 + c1 𝑧𝑛−1 + d1
Soit le système (S1) { y𝑛 = a 2 x𝑛−1 + b2 𝑦𝑛−1 + c2 𝑧𝑛−1 + d2
Considérons l’équation : Un - Un-1 + Un-2 = 2 ein/3 ( 1 ) z𝑛 = a 3 x𝑛−1 + b3 𝑦𝑛−1 + c3 𝑧𝑛−1 + d3
Si Tn désigne la solution particulière , alors Unp = Im(Tn) (S1) est un système de trois équations de récurrence linéaires du 1 er ordre
à coefficients constants.
Recherche de Tn La résolution de (S1) peut se faire en utilisant la réduction des matrices.
135
4 a 2b 0
Un = An [ U0 - ( I – A )-1B ] + ( I – A )-1B c b 2a
( A 3 I )U O 2a 3b 2c 0
2b 2c 0 avec a arbitraire
Exercice d’application
a 1 1
xn = 7 xn-1 - 2 yn-1 + 3
Résoudre le système (S1) yn = -2 xn-1 + 6yn-1 - 2zn-1 - 5
U 2a a 2 a.U 1 , avec U 1 2
zn = - 2yn-1 + 5zn-1 + 2
2a 2 2
sachant que x0 = 1 , y0 = 2 , z0 = 3
a 2b 0 a 2b
Ecrivons ( S1 ) sous forme matricielle : Pour = 6 , (A – 6I)U = O 2 a 2c 0 c 2b
2b c 0 bR
𝑥𝑛 𝑥𝑛−1
7 −2 0 3
(𝑦𝑛 ) = (−2 6 −2) (𝑦𝑛−1 ) + (−5)
𝑧𝑛 0 −2 5 𝑧𝑛−1 2 2a 2b 0 a 2c
Pour = 9 , (A – 9I )U = O 2a 3b 2c 0 b 2c
c’est-à-dire Un = A.Un-1 + B 2b 4c 0 cR
𝑥𝑛 7 −2 0 3 2c 2 2
avec Un = (𝑦𝑛 ) , A = (−2 6 −2) , B = (−5)
𝑧𝑛
U 2c c 2 c.U 3 , avec U 3 2
0 −2 5 2 c 1 1
Alors : Un = An [ U0 - ( I – A )-1B ] + ( I – A )-1B 6 2 0
Cherchons les valeurs propres de A :
I- A = 2 5 2 , det ( I - A ) = - 80 0
PA() = -3 + tr(A)² - (11 + 22 + 33 ) + detA
= - 3 + 18² - 99 + 162 = (3 - )( - 6)( - 9) 0 4
2
PA() = 0 1 = 3 , 2 = 6 , 3 = 9 (I- A) -1
existe
16 8 4
Cherchons les vecteurs propres de A
( I - A )-1 = 1 t
Com ( I - A ) = - 1 8 24 12
det(I A) 80
𝑎 4 26
12
Pour = 3 , (A – 3I)U = O, avec U = (𝑏 )
8 4 2
𝑐
= - 1 4 12 6
40
2 13
6
136
1 2 2 190. 3𝑛 4
1 1
= (2 1 −2) (−52. 6𝑛 ) − 20 (−18)
A est diagonalisable car i , ai = gi ; donc A = PDP-1 180
2 −2 1 65. 9𝑛 1
137
Xn+1 = 7Xn - 10Xn-1 - 4
Exercices d’application
Soit l’équation du 2e ordre : Xn+1 = 7Xn - 10Xn-1 - 4 (E)
1°) Résoudre le système de récurrence linéaire suivant :
Equation homogène associée : Xn+1 - 7Xn + 10Xn-1 = 0
Xn = 4Xn-1 + Yn-1 + 3 L’équation caractéristique k² - 7k + 10 = 0 admet deux racines réelles
Xo = Yo = 1 distinctes k1 = 2 , k2 = 5
Yn = 2Xn-1 + 3Yn-1 + 2
Xnh = C1.2n + C2.5n
2°) Soit le système
Recherche de Xnp
Xn = 2Xn-1 + 4Yn-1 Le second membre g(n) = - 4 est un polynôme de degré 0. Comme 1 n’est
Xo = 2 , Yo = 1 pas racine de l’équation caractéristique, on pose : Xnp =
Yn = 3Xn-1 + 13Yn-1 En remplaçant dans l’équation ( E ) , on obtient : = - 1
a) montrer que les suites (Xn) et (Yn) vérifient la même équation de Xn = Xnh + Xnp = C1.2n + C2.5n - 1
récurrence linéaire du 2e ordre : Un+1 - 15Un + 14 Un- 1 = 0 Or Xo = 1 , X1 = 4Xo + Yo + 3 = 8
b) En déduire Xn et Yn en fonction de n. 𝐶1 + 𝐶2 − 1 = 𝑋0 1 5
Donc { ⟹ 𝐶1 = ; 𝐶2 =
2𝐶1 + 5𝐶2 − 1 = 𝑋1 3 3
Finalement : 𝑿𝒏 = 1 . 𝟐𝒏 + 5 . 𝟓𝒏 − 𝟏
Solutions: 3 3
1°)
Xn = 4Xn-1 + Yn-1 + 3 ( 1 ) ( 1 ) 𝑌𝑛 = 𝑋𝑛+1 – 4𝑋 𝑛 – 3
Xo = Yo = 1 = 1 . 2𝑛+1 + 5 . 5𝑛+1 − 1 − 4 . 2𝑛 − 20 . 5 𝑛 + 4 − 3
Yn = 2Xn-1 + 3Yn-1 + 2 ( 2 ) 3 3 3 3
Formons par exemple une équation de récurrence linéaire du 2 e ordre
vérifiée par la suite (Xn) 𝒀𝒏 = − 2 . 𝟐𝒏 + 5 . 𝟓𝒏
3 3
( 1 ) Xn+1 = 4Xn + Yn + 3
= 4Xn + 2Xn-1 + 3Yn-1 + 2 + 3
= 4Xn + 2Xn-1 + 3Yn-1 + 5 2°)
Or ( 1 ) Yn-1 = Xn – 4Xn-1 - 3 Xn = 2Xn-1 + 4Yn-1 (1)
Xo = 2 , Yo = 1
D’où Xn+1 = 4Xn + 2Xn-1 + 3(Xn – 4Xn-1 – 3 ) + 5 Yn = 3Xn-1 + 13Yn-1 ( 2 )
138
B1 = - 5 et B2 = 18 , donc Yn = - 5 + 18 .14n
a) Le système étant homogène, montrons que les suites (X n) et (Yn) 13 13 13 13
vérifient la même équation de récurrence linéaire du 2e ordre : Un+1 - 15Un
+ 14 Un - 1 = 0
( 1 ) Xn+1 = 2Xn + 4Yn
= 2Xn + 4 ( 3Xn-1 + 13Yn-1 )
= 2Xn + 12Xn-1 + 13( 4Yn-1 )
Or ( 1 ) 4Yn-1 = Xn – 2Xn-1 LES INTEGRALES IMPROPRES
D’où : Xn+1 = 2Xn + 12Xn-1 + 13Xn - 26 Xn-1 ;
soit Xn+1 – 15Xn + 14 Xn-1 = 0
De même, en partant de l’équation ( 2 ) , Yn+1 = 3Xn + 13Yn 1- Cas où l’intervalle d’intégration n’est pas borné
= 3( 2Xn-1 + 4Yn-1 ) + 13Yn
= 2(3Xn-1) + 12Yn-1 + 13Yn 1.1 Définitions
Or ( 2 ) 3Xn-1 = Yn – 13Yn-1
Alors : Yn+1 = 2Yn – 26Yn-1 + 12Yn-1 + 13Yn ; soit Yn+1 – 15Yn + 14 Yn-1 = 0 1°) soit f une fonction continue sur [ a, + [
x
b) Déduisons Xn et Yn en fonction de n Si F(x) = a f(t)dt admet une limite finie I quand x + , on dit que
L’équation caractéristique associée à l’équation homogène
Un+1 - 15Un + 14 Un - 1 = 0 est : l’intégrale généralisée a
f(t)dt est définie ou convergente et on note :
k² - 15k + 14 = 0 ; soit ( k – 1)( k – 14 ) = 0 k1 = 1 , k2 = 14 x
a
f(t)dt = lim
x a
f(t)dt = I
Xn = A1 + A2.14n et Yn = B1 + B2.14n
Dans le cas contraire, on dit que l’intégrale généralisée diverge ou n’existe
A1 + A2 = Xo pas.
A1 + 14A2 = X1 a a
2°) On définit de manière analogue
f(t)dt = lim
x x
f(t)dt
A1 = 20 et A2 = 6 , donc Xn = 20 + 6 .14n
13 13 13 13 Exemples :
B1 + B2 = Yo 0
e 3t dt converge
B1 + 14B2 = Y1 e
1 dt diverge.
t.ln t
139
En effet :
e 3t dt = lim
x
x
e 3t dt = lim
x
13e
3t
x 1.2 Propriété
x
0 0
Si I = f(t)dt est convergente, alors on a : I = lim
0
f(t)dt
x x
= lim 1 ( 1 - e-3x ) = 1 l’intégrale converge
x 3 3 Preuve :
x
I =
f(t)dt converge signifie que chacune des intégrales
e e t.ln1 t dt
1 dt = lim
x 0
t.ln t I1 = f(t)dt et I2 = f(t)dt est convergente et que I = I1 + I2
Posons u = lnt du = dt ,
0
t
Si : t = e , u = 1 , t = x , u = lnx Par définition des limites, > 0, on peut associer des nombres et
ln x
du = lim ln u ln x = lim ln(lnx) = + positifs tels que :
1 dt = lim
t.ln t x u x
1
x 0
e 1
x> f(t)dt - I1 <
l’intégrale diverge x 2
x
Condition nécessaire de convergence
x> 0
f(t)dt - I2 <
2
x x
0
a
f(t)dt converge lim f(x) = 0
x
En écrivant :
x
f(t)dt - I =
x
f(t)dt +
0
f(t)dt - ( I1 + I2 )
x
0
f(t)dt =
f(t)dt +
a
f(t)dt N.B. lim
x x
f(t)dt est finie ne suffit pas pour dire que
f(t)dt
converge.
11t² dt
x
Exemple : Exemple : lim
x x
t dt = 0 , mais
t dt est divergente.
0
1 dt =
11t² dt = 2 , 0 1t² 2 1.3 Résultat important
Chacune de ces intégrales converge , alors 1 dt est convergente. converge si > 1
1 t²
a
1 dt ( a > 0 )
t
diverge si 1
140
1.4 Règles de convergence
a f(t)dt diverge a g(t)dt diverge
141
Au voisinage de 0 , 1 – cosx x² 1 2
2- Cas d’une fonction non bornée sur un intervalle borné 2 1 cos x x²
1
1
Comme dx diverge , alors dx diverge aussi.
2.1 Définition 0 x² 0 1 cos x
a) Soit f une fonction continue sur [ a, b [ et non bornée lorsque x b-.
x c) Si f est continue sur ] a , b [, non bornée au voisinage de chacune des
Si F(x) = a
f(t)dt admet une limite finie I , quand x b- , on dit que extrémités, on se ramène à ce qui précède en introduisant un réel
b c ] a, b [.
l’intégrale généralisée f(t)dt est définie ou convergente et on note : b c b
converge si les deux intégrales f(t)dt et
a
f(t)dt f(t)dt
b x a a c
a
f(t)dt = I = lim
x b a
f(t)dt convergent et on a :
b c b
pas.
b) Si f est continue sur ] a, b ] et non bornée lorsque x a+ , on dit de
b
manière analogue :
Remarque : Si a
f(t)dt est convergente ,
b y
b b
alors a
f(t)dt = lim
x a x
f(t)dt
a
f(t)dt = I = lim
x a x
f(t)dt y b
Exemple :
1
dx
1 0
2.2 Résultat important
1
dx
1 x²
= 1
dx +
1 x² 0
1 x²
Converge si < 1
1
b
Comme chacune des intégrales converge, alors 1
dx
1 x²
est convergente
a
1 dt
(b t) et sa valeur est :
1 t
diverge si 1
1
dx
1 x²
= lim
t 1 t
dx = lim ( 2 arcsint ) =
1 x² t 1
converge si < 1
1 d) Si la fonction f est discontinue en un point c [ a, b ] et si elle
En particulier dt
0 t est continue sur [ a, c [ et sur ] c , b ] on pose par définition :
b u b
diverge si 1 e) a
f(t)dt = lim
u c a
f(t)dt + lim
u c u
f(t)dt (1)
b
142
Calculons sa valeur
dx
ln(x 2) dx t ln(x 2) dx
0 x(1 x)
1
1 (1 x)²
=
t 1
lim
(1 x)²
Considérons les intégrales
0
dx
x(1 x)
,
1
dx
x(1 x) u ln(x 2)
du dx
x2
1 Posons 1
dv 1
Posons I1 =
dx
x(1 x)
(x 1)²
v
x1
0
ln(x 2) dx
ln(x 2) t lim t
= lim
dx
1
Au voisinage de 0, 1 1 Or dx converge , 1 (1 x)² t x 1 1 t 1 (x 2)(x 1)
x(1 x) x o
x
1 x 1 1 x 1 2 dx
t
donc I1 converge aussi. ln 3 ln(t 2)
= lim 2 t 1 + lim
t t
Posons I2 =
1
dx
x(1 x)
= ln 3
2
lim
t
ln xx 21 1t
143
= ln 3
2
lim
t
ln t 1 ln 2 ln 3 ln 2 = 3 ln3 – ln2
t2 3 2 3 2
On note : I = D
f (x, y ) dx dy
2- Méthode de calcul
a) Supposons que D soit défini par les conditions :
LES INTEGRALES MULTIPLES a x b
( x, y ) D
y1(x) y y2(x)
I- Intégrales doubles y
y2(x)
1- Définition
D
Soit D un domaine fermé et borné de R² , f une fonction continue et
positive sur D.
y1(x)
Décomposons le domaine D en domaines élémentaires.
0 a x b X
Y
Pour calculer D
f (x, y ) dx dy , on effectue deux intégrations
d M successives :
x étant fixé entre a et b , y variant de y1( x ) à y2( x ) , on intègre
A D B d’abord par rapport à la variable y c’est-à-dire on calcule : S(x) =
y 2 (x) b
y1(x)
f(x, y) dy puis par rapport à x : a
S(x) dx
c N
f (x, y)dy dx
b y 2 (x)
D’où : D
f (x, y ) dx dy =
a y1(x)
0 a b x
max xi 0
max y k 0
0 y x
où xi = xi+1 – xi , yk = yk+1 - yk
144
Solution Pour calculer D
f (x, y ) dx dy , on intègre d’abord par rapport à x ( y
Y
D
f (x, y ) dx dy =
c x1(y)
Solution :
0 x 1 X y
x 1°) 1
y3
I = ( x² y² ) dy dx =
1
1 x
0 x²y 3 dx
0 0
0
1 x
4 x 3 dx = x = 1
x
3 x3
1
4
0 x 3 dx =
1
= 3
3 0 3
0
0
0 x 1 x
b) Supposons que D soit défini par les conditions : ( x, y ) D
c y d
2x.e y dx dy
1 y
2°) D
2x.e- y dx dy =
0 0
x1(y) x x2(y)
x².e dy = y².e dy
1 y 1
y
y 2x.e- y dx dy =
y
D 0 0 0
d = ( y² 2y 2 ) e = 2 – 5.e y 1
0
-1
Exercice : Calculer K = D
e (x y) dx dy où D = [ 0 , 2 ] x [ 0 , 2 ]
145
Solution :
K =
2
0
e x
dx .
2
0
e y
dy = e x dx
0
2
2
= e
x 2 2
0
= ( 1 – e-2 )²
y
Q1 Q2
Remarque : Si f ne garde pas un signe constant sur D , on peut définir
D
f (x, y ) dx dy avec la méthode de calcul précédente.
0 x
Linéarité
y = h(u,v)
f g (x, y) dx dy =
D D
f (x, y ) dx dy +
D
g (x , y ) dx dy et que la fonction : ( u , v ) ( x , y) soit une bijection d’un ensemble
vers D , c ‘est-à-dire ( x , y ) D ( u , v ) . On appelle jacobien
( x , y ) D , f( x , y ) g ( x , y ) ( ou déterminant fonctionnel ) de la transformation précédente, le
déterminant suivant :
D
f (x, y ) dx dy D
g (x, y ) dx dy
𝜕𝑥 𝜕𝑥
En particulier , f( x , y ) 0 D
f (x, y ) dx dy 0 𝐷(𝑥, 𝑦)
= |𝜕𝑢
𝜕𝑦
𝜕𝑣 |
𝜕𝑦
𝐷(𝑢, 𝑣)
𝜕𝑢 𝜕𝑣
D
f (x, y ) dx dy D
f (x, y ) dx dy
4Théorème : D
f (x, y ) dx dy
= f g (u , v) , h (u , v)
J du dv
D
f (x, y ) dx dy = Q1
f (x, y ) dx dy + Q2
f (x, y ) dx dy où
Exercice:
Q1 et Q2 forment une partition de D. 1°) Soit D = { ( x , y ) / x > 0 , y > 0 , x + y < 1 }
x y
x y
Calculer D
e dx dy en utilisant le changement de variables
u = x+y , v = x–y
146
2°) Calculer D
y dx dy où D = { ( x , y) / x² + y² - 2x < 0 et y > 0 }
2°) J =
D( x , y )
=
x
r
x
cos r sin
= r
D (u , v) y y
en passant en coordonnées polaires x = r cos , y = r.sin ( r 0 ) sin r cos
r
Solution :
x² + y² - 2x = r² cos² + r² sin² - 2 r cos < 0 r ( r – 2cs ) < 0
u = x+y x = 1(u+v)
2 r < 2 cos
1°) Donc 0 < r < 2cos
v = x–y y = 1(u–v)
2
x x 1 1
D( x , y ) u v 1
J = = = = -
2 2
D (u , v) y y 2
1
1
u v 2 2
v
v= u
0 1 2 x
0 1 u
2 cos
y dx dy = r²sin dr d = 2
sin .r² dr d
D 0 0
v= -u
= 8 2
cos3.sin d
3 0
x y
cos 4 2
1 1 u .e v / u dv du = - 8 2 cos3. d(cos) = - 8 = 2
2 0 u
e x y
dx dy = 1 ev / u du dv = 3 4
D 2 3 0 0
3
= 1 (e e 1)u du = Remarque : L’intégrale double peut être appliquée dans le calcul de l’aire
1
1 ( e – e-1 ) = 1 sh1
2 0 4 2 d’une surface. Aire de D = D
dx dy
147
II- Intégrales triples III- Intégrales doubles généralisées
Définition Si D n’est pas borné ou si f n’est pas continue sur D , on obtient une
3
Soit un ouvert de R , f une application continue de dans R. intégrale double généralisée dont on étudie la convergence en étudiant
= { (x, y, z) R3 /a x b , y1(x) y y2(x) , z1(x , y) z z2(x , y) } séparément la convergence des intégrales simples généralisées intervenant
On appelle intégrale triple de f sur la quantité : dans l’intégrale double.
z1(x, y)
I =
a y1(x)
f ( x , y , z ) dx dy dz Montrer que I = D
e x dx dy où D est défini par 0 y 1, y x
Pour calculer une intégrale triple, on fait trois intégrations successives . On est convergente et la calculer.
peut changer l’ordre d’intégration ( en changeant les bornes )
Solution
Changement de variables
y
x = x ( u, v, w )
Soit y = y ( u, v, w ) (x, y, z ) ( u , v, w ) 1
z = z ( u, v, w )
x u' x v' x w'
D(x, y, z)
Soit le jacobien J = = yu
'
y v' y w'
D(u,v, w) 0 1 x
' ' '
z u z v z w
supposé non nul sur D n’est pas borné, donc I est une intégrale généralisée. Pour y fixé entre
0 et 1 , x varie de y à +.
Alors : Etudions la convergence de S(y) = e x dx
y
f ( x , y , z ) dx dy dz =
Pour cela calculons
t
e x dx = e
x t
= e-y - e-t
f x( u , v , w ) , y( u , v , w ) , z( u , v , w ) , J du dv dw y y
et y
e x dx = lim ( e- y - e-t ) = e- y = S(y) , donc l’intégrale est
t
148
Corollaire 2 La solution générale de l’équation ( 2 ) est la somme de la
EQUATIONS DIFFERENTIELLES solution générale de l’équation ( 3 ) et d’une solution particulière de
du 1er et du 2e ordres l’équation (2). y = yh + yp
Corollaire 3
I- Définition Si g = g1 + g2 + … + gn , les fonctions gi 1 i n étant continues sur I et si
y1 , y2 , …, yn sont des solutions particulières des équations ayant même 1 er
On appelle équation différentielle d’ordre p , une relation de la forme : membre que ( 2 ) et comme seconds membres respectifs g 1(x), g2(x), … ,
F( x, y, y’, …., y(p) ) = 0 (1) gn(x) , alors yp = y1 + y2 + …+ yn
où y est une fonction de la variable x et y’ , y , …., y(p) ses dérivées.
Résoudre ou intégrer l’équation ( 1 ), c’est trouver toutes les fonctions y II- Equations différentielles du 1er ordre
de x qui vérifient ( 1 ) : de telles fonctions s’appellent solutions ou
intégrales de l’équation. Forme générale : F( x, y , y’) = 0 ( 1 )
Lorsqu’elle est résolue par rapport à y’, on peut la mettre sous la forme :
1- Equations différentielles linéaires y’ = f( x, y ) ( 2 )
y²
Résolution : = 2 lnx + K y² = x²( 2.lnx + K ) y = x 2ln x K
x²
On pose u = y/x y = ux
x = K1 .eu²/2
dy
dy = xdu + udx = u + x du Sous forme paramétrique, on a :
dx dx y = ux = K1 u.eu²/2
L’équation ( 2 ) devient : u + x du = h(u) x du = h(u) - u
dx dx
du = dx du =
dx
b) ( x - y)dx + ( x + y)dy = 0
h(u) u x h(u) u x
dy y x 1 y / x
1 = =
On obtient : lnx = (u) + c où est une primitive de dx y x 1 y / x
h(u) u
y dy
Posons u = y = ux dy = udx + x du = u + x du
La solution correspondante peut être donnée sous forme paramétrique par : x dx dx
L’équation donnée devient : u + x du =
u 1 x du = u 1 - u
x = c.e(u) dx u 1 dx u 1
x du = u 1 u² u
y = c.u. e(u) dx u 1
x du = - 1u² - u 1 du = dx - u 1 du = dx
Exercice
dx u 1 u² 1 x u² 1 x
Résoudre les équations différentielles suivantes: - 1 ln(u² + 1) – arctgu = lnx + c ln 1u² + arctgu + lnx = K
2
a) y² + x² - xyy’ = 0
b) ( x - y )dx + ( x + y )dy = 0 x² y² earctg(y/x) = K1 , avec K1 = eK
Solution
x² y² C/ Equations différentielles linéaires du 1er ordre
a) y’ =
xy
y Forme générale : y’ + a(x) y = b(x) (1) , où a et b sont des
y’ = x + fonctions numériques.
y x
y dy
Posons u = y = ux dy = udx + x du = u + x du
x dx dx
150
Résolution dy
y = 12xdxx²
1ère étape : Détermination de yh
y c
Equation homogène associée : y’ + a(x) y = 0 ln = - ln( 1 – x²) yh = , cR
c 1 x²
dy dy
= - a(x) y = - a(x) dx c(x)
dx y Recherche d’une solution particulière yp : Posons yp =
1 x²
dy y
y = - a(x) dx ln c = - A(x) yh = c.e- A (x) où A
y’p =
c'(x)(1 x²) 2xc(x)
(1 x²)²
est une primitve de a.
En reportant dans l’équation donnée , on obtient : c’(x) = x²
2e étape : Détermination de yp c(x) = x²dx
On applique la méthode de la variation de la constante c’est-à-dire, posons x3 x3 /3 x3
c(x) = et yp = et y = yh + yp = 1 (c+ )
yp = c(x).e- A (x)
3 1 x² 1 x² 3
yp’ = c’(x). e- A (x) – a(x).c(x). e- A (x)
dy
3e étape : Détermination de de la solution générale de (1) = 3x² dx
y
y = yh + yp = c.e- A (x) + [ b(x). e A (x) dx ]. e- A (x) dy x3
y = 3x²dx yh = c. e , c R
Exercice Résoudre les équations différentielles suivantes : x3
Recherche de yp Posons yp = c(x). e
a) ( 1 – x²)y’ – 2xy = x² , x ] – 1 , 1 [
b) y’ – 3x²y = ( 2 – 3x²)e2x , avec y(0) = 3 x3 x3
y’p = c(x). e + 3x²c(x). e
151
x3 L’équation (1) est une équation de Bernouilli
y(0) = 3 3 = c + 1 c = 2 ; d’où : y =2e + e2x
Recherche de up
on pose u = y1 -
u'y
u = y.y- y = u.y , u’ = (1 - )y’y- y’ = Posons up = C(x).x² up’ = C’(x).x² + 2C(x).x
1 Comme up doit vérifier l’équation (2) , on a:
u'y C’(x).x² + 2C(x).x - 2 C(x).x² = x
L’équation ( 1 ) devient : + a(x) uy = g(x)y
1 x
soit : C’(x).x² = x C(x) = ln|x| et up = x².ln|x|
Soit : u’ + ( 1 - )a(x) u = ( 1 - )g(x)
N' (t)
Exercice b) = a - b.N(t) N'(t) - a.N(t) = - b.[N(t)]² (E)
N(t)
a) Résoudre l’équation différentielle suivante : xy’ - 2x² y = 4y Posons Y(t) = [N(t)]1-2 N(t) = Y(t).[N(t)]² , N'(t) = - Y'(t).[N(t)]²
b) Soit N(t) l'effectif d'une certaine population à l'instant t ( t R+) . L'équation (E) devient : Y'(t) + a.Y(t) = b (F) qui est une équation linéaire
Etudier l'évolution d'une population qui vérifie l'équation différentielle : du 1er ordre:
152
Recherche de Yp(t) Considérons l’équation y + ay’ + by = 0 ( 2 ) et désignons par y 1(x) et
y2(x) deux solutions particulières de cette équation.
On pose : Yp(t) = k(t).e-at La solution générale de l’équation ( 2 ) est alors :
Y'p(t) = k'(t).e-at - a.k(t).e-at yh = C1 y1(x) + C2 y2(x) , C1 , C2 R
Comme Yp(t) doit verifier l'équation ( F), on obtient:
Cherchons les solutions particulières de l’équation ( 2 ) sous la forme :
k'(t) = b.eat k(t) = b
e at dt b eat
a y = ekx , k R ou C
d'où : Yp = b et Y(t) = Yh(t) + Yp(t) = k.e-at + b
a a
y’ = k.ekx , y = k²ekx
N(t) = [Y(t)] -1
= 1 = a
L’équation ( 2 ) devient : (k² + ak + b) ekx = 0 k² + ak + b = 0 (3)
k.e at b
a
k.a.e at b
Or N(0) = No L’équation ( 3 ) est appelée équation caractéristique associée à l’équation
N(0) = No a = No k = 1 b , ( 2 ).
k.a b No a
153
a) f(x) = e x .Pn(x)
b) f(x) = e x Pn( x ) , R
où Pn(x) est un polynôme de degré n de la variable réelle x et R
Si n’est pas racine de l’équation caractéristique, on pose yp = On effectue le changement de variable inconnue y = u.ex
ex.Qn(x) où degQn = degPn
Si est une racine simple de l’équation caractéristique, on pose : y’ = ( u’ + u)ex ; y” = ( u” + 2u’ + ² u )ex
yp = xex.Qn(x)
Si est une racine double de l’équation caractéristique, on pose : L’équation ( 1 ) devient : u” + 2u’ + ² u + a(u’ + u) + bu = Pn( x )
yp = x²ex.Qn(x) Et on est ramené au cas précédent . On détermine alors u p ; ce qui permet
d’obtenir yp à partir de la relation y = u.ex .
b) f(x) = e ax [ P(x). cosbx + Q(x) sinbx ] où P(x) et Q(x) sont
des polynômes c) f(x) = eax.cosbx.P(x) ou f(x) = eax.sinbx.P(x) ; a, b R , P(x) un
polynôme.
Si a + ib est racine de l’équation caractéristique, on pose :
yp = xeax[ P1(x). cosbx + P2(x) sinbx ] où P1 et P2 sont des On considère l’équation ( 1 ) avec pour second membre f(x) = e(a + ib)x.P(x)
polynômes dont le degré est égal au degré le plus élevé de P(x) ou de Q(x). que l’on traite comme en b)
Si a + ib n’est racine de l’équation caractéristique, on pose : Dans ces conditions une solution particulière sera la partie réelle ou la
yp = eax[ P1(x). cosbx + P2(x) sinbx ] partie imaginaire suivant le cas, de la solution particulière obtenue dans le
cas complexe.
Cas particulier : f(x) = A.cosbx + B. sinbx ; A, B étant des constantes
3e méthode : Méthode de la variation des constantes
Si ib est racine de l’équation caractéristique , on pose :
yp = x(A1 cosbx + A2sinbx) Soit l’équation y" + ay’ + by = f(x) ( 1 ) et yh = C1 y1 + C2 y2 la solution
Si ib n’est pas racine de l’équation caractéristique , on pose : générale de l’équation homogène associée ( 2 ). Cette méthode consiste à
yp = A1 cosbx + A2sinbx considérer C1 et C2 comme des fonctions de x.
On pose yh = C1(x) y1 + C2(x) y2 et on résout le système :
2e méthode :
Elle tient compte d’une part de la forme de f(x) et d’autre part des C1’(x) y1 + C2’(x) y2 = 0
coefficients a et b de l’équation ( 1 ).
C1’(x) y1’ + C2’(x) y2’ = f(x)
a) f(x) = Pn( x )
On obtient C1’(x) et C2’(x) et par intégration C1(x) et C2(x)
Si b 0 , on pose yp = Qn ( x )
Si b = 0 , a 0 , on pose yp = xQn ( x ) 3e étape : Détermination de la solution générale de l’équation ( 1 )
Si a = b = 0 , on pose yp = x²Qn ( x ) y = yh + yp
154
d'où : yp = up.e2x = ( x² + x ) e2x
Exercice : Résoudre les équations différentielles suivantes 3 9
La solution générale de l'équation (1) est alors :
2x
a) y" - y' - 2y = ( 2x + 1 )e y = yh + yp = C1e2x + C2e-x + ( x² + x ) e2x
b) y" – 4 y’ + 4 y = x e2x , y( 0 ) = 1 , y’( 0 ) = 4 3 9
b) y" – 4 y’ + 4 y = x e2x (2) , y(0) = 1 , y’(0) = 4
c) y - 3y’ + 2y = - e²x x + 1
2 x Equation homogène associée : y" – 4 y + 4 y = 0
L’équation caractéristique k² - 4k + 4 = 0 (k – 2)² = 0 k1 = k2 = 2
d) y" – 2y’ + 2y = 5 cosx
yh = ( C1 + x C2 ).e2x
Solution
Le second membre est de la forme f(x) = P1(x) . ex , avec P1(x) = x et
= 2
a) y" - y' - 2y = ( 2x + 1 )e2x (1)
= 2 est racine double de l’équation caractéristique : on pose :
yp = x²(ax + b).e2x = ( ax3 + bx²).e2x
Equation homogène associée à (1) : y" - y' - 2y = 0
D’où y = 1 + 2x + 1 x3 e2x
Comme up doit vérifier l'équation (2) on a : 2 + 6x + 3 = 2x + 1 6
on obtient : = 1 , = 1
3 9
155
c) y - 3y’ + 2y = - e²x x + 1 yh = ex ( C1.cosx + C2. sinx ) , C1, C2 C
2 x
Recherche de yp
Equation homogène associée: y - 3y’ + 2y = 0 Considérons l’équation y" – 2y’ + 2y = 5 eix ( E )
L’équation caractéristique k² - 3k + 2 = 0 admet pour solutions Soit zp la solution particulière de ( E ) , alors yp = Re(zp)
k1 = 1 , k 2 = 2
yh = C1.ex + C2.e²x , C1, C2 R Recherche de zp
= i n’est pas racine de l’équation caractéristique : on pose zp = .eix
Recherche de yp L’équation ( E ) devient : - 2i = 5 = 1 + 2i
Posons yp = C1(x).ex + C2(x).e²x et zp = (1 + 2i)eix = ( cosx – 2sinx) + i( 2cosx + sinx)
Déterminons yp par la méthode de la variation des constantes. Pour yp = Re(zp) = cosx - 2sinx
cela résolvons le système: y = yh + yp = ex ( C1 cosx + C2.sinx ) + cosx - 2sinx
156
Solution x' ( t ) 1 1 0 x( t )
x’( t ) = 2x( t ) + 4y( t ) ( 1 ) ; x( 0 ) = 5 y' ( t ) 0 4 1 y( t )
z' ( t ) 0 5 z( t )
a) 0
y’( t ) = x( t ) - y( t ) (2) ; y( 0 ) = 0 x( t ) 1 1 0
Formons une équation différentielle linéaire du second ordre vérifiée par Soit : U’( t ) = A.U( t ) avec U ( t ) y( t ) , A 0 4 1
exemple par x( t ).
z( t ) 0 5
0
Pour cela dérivons par rapport à t l’équation ( 1 ) : Cherchons les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
x"( t ) = 2x’( t ) + 4y’( t ) = 2x’( t ) + 4 x( t ) - 4 y( t ) PA( ) = ( 1 + )( 4 + )( 5 - )
Or ( 1 ) 4 y( t ) = x’( t ) – 2 x( t ) PA ( ) = 0 1 = -1 , 2 = - 4 , 3 = 5
On a donc : x"( t ) = 2x’( t ) + 4 x( t ) – x’( t ) + 2 x( t )
Soit : x"( t ) – x’( t ) – 6 x( t ) = 0 Vecteurs propres associés :
Equation caractéristique : k² - k – 6 = 0 . Elle admet pour solution :
k1 = - 2 , k 2 = 3
a
x( t ) = C1.e-2t + C2.e3t , x( 0 ) = 5 C1 + C2 = 5 ( a )
x’( t ) = -2C1.e-2t + 3C2.e3t x’( 0 ) = -2C1 + 3C2 = 2x( 0 ) + 4y( 0 ) = -1 , ( A + I )X = O , avec X = b
c’est à dire : -2C1 + 3C2 = 10 ( b ) c
Les équations ( a ) et ( b ) entraînent C1 = 1 , C2 = 4
0 1 0 a 0
x( t ) = e-2t + 4e3t et 4 y( t ) = x’( t ) – 2 x( t ) 0 3 1 b 0 b c 0 , a R
= -2e-2t + 12.e3t - 2.e-2t - 8e3t 0 0 6 c 0
= - 4.e-2t + 4.e3t
a 1 1
y( t ) = - e-2t + e3t X = 0 a . 0 a .X 1 avec X 1 0
0 0 0
x’( t ) = -x( t ) – y( t )
b) y’( t ) = - 4y( t ) – z( t )
= - 4 , ( A + 4I)X = O
z’( t ) = 5z( t )
157
a 1 1
1 1 1 C1 .e
t
X = 3a a . 3 a .X 2 avec X 2 3
4 t
0 0 0 H( t ) = P-1U( t ) U( t ) = PH( t ) = 0 3 6 C 2 .e
0 0 54 C .e 5 t
3
= 5 , ( A - 5I)X = O
6 1 0 a 0 b 6 a
x( t ) = C1.e- t + C2.e- 4t + C3.e5t
0 9 1 b 0 c 54 a Soit : y( t ) = 3C2.e- 4t - 6C3.e5t
0 0 c 0 aR
0 z( t ) = 54C3.e5t
a 1 1
X = 6 a a . 6 a .X 3 avec X 3 6
54 a 54 54
1- Généralités
h1 ( t )
Posons H( t ) = P-1U( t ) , avec H( t ) = h2 ( t )
1.1 Définition
h ( t )
3
Soit (Un) une suite de nombres réels ou complexes définie sur N . On
-1
H’( t ) = P U’( t ) U’( t ) = PH’( t ) appelle série de terme général Un ,
PH’( t ) = PDH( t ) H’( t ) = DH( t ) n
'
h2 ( t ) 0 4 0 h2 ( t ) h2' ( t ) 4 h2 ( t ) Sn est appelée somme partielle d’ordre n de la série de terme général
h' ( t ) 0 Un.
3 0 5 h3 ( t ) h' ( t ) 5 h ( t )
3 3
Notation La série de terme général Un sera désignée par la série (Un)
dh 1 (t) dh 1 h1
h’1( t ) = - h1( t )
h 1 (t)
= - dt
h1
= - dt ln
C1
=-t ou U
no
n
h1( t ) = C1.e- t
De même h2( t ) = C2.e- 4t , h3( t ) = C3.e5t
158
1.2. Convergence et divergence 1.4. Propriétés
b) Théorème
Si la série U
no
n converge et a pour somme S et si R ou C
lim Rn 0
n
, alors la série U
no
n converge et a pour somme S.
159
Théorème 2 ( Critère de Cauchy ) 1.7. Cas de sommation d’une série
La série U
no
n est convergente ( Sn ) est une suite de Cauchy
Théorème 4
> 0 , il existe no N tel que La suite ( an ) converge la série de terme général Un = an – an+1
( n , p ) N² , n > no U n 1 U n 2 .... U n p est convergente.
Preuve :
1.6. Série harmonique n n
Un = 1 , n N*
n
lim S n ao - lim an 1
n
Lemme Si ( Un ) est la série harmonique , on a la relation : n
2 1 1
Un U n 1 U n 1 Sn admet une limite S si et seulement si a n+1 admet une limite L.
C’est à dire un terme quelconque est la moyenne harmonique des termes Exercice Soit an = 1 , n N*
n
qui l’encadrent. Montrer que la série de terme général Un = 1 1 est
n n 1
En effet , 1 1 n 1 n 1 2n 2 2
convergente et calculer sa somme S.
U n 1 U n 1 1/ n Un
Solution :
Théorème 3
Un = an – an+1
La série harmonique est divergente. lim an 0 la suite ( an ) converge la série ( Un ) est
n
convergente.
Preuve S2n - Sn = 1 1 ... 1 1 .... 1 n n
n 1 n 2 n n
2n 2n
Sn = Uk = 1 1 = 1- 1
S2n - Sn > 1 k k 1 n 1
2 k 1 k 1
La différence S2n - Sn étant minorée par 1 , la suite ( Sn ) n’est Sa somme est S = lim S n 1
2 n
160
1.8. Série géométrique
Théorème 6
Soit a , q R ou C , a 0 Soit ( Un ) une série à termes positifs . La série ( Un ) converge si et
La série géométrique de terme général Un = a.qn est par définition la seulement si la suite ( Sn ) est majorée.
série géométrique de premier terme a et de raison q .
La somme partielle vaut : Sn = a + aq + aq² + … + aqn Preuve :
1 qn 1 Sn+1 = Sn + Un Sn+1 Sn la suite ( Sn ) est croissante.
= a ( 1 + q + q² +… + qn ) = a , ( Sn ) suite croissante n’est convergente que si et seulement si elle est
1 q
q 1 majorée.
Donc ( Un ) converge la suite ( Sn ) est majorée.
Théorème 5 : Soit ( Un ) = ( aqn ) une série géométrique
On a les résultats suivants :
a) si q 1 , la série est convergente et a pour somme S = a
2.2 Comparaison de deux séries à termes positifs
1 q
b) si q 1 la série ( Un ) diverge
Théorème 7
Preuve
Soit ( Un ) et ( Vn ) deux séries à termes positifs. S’il existe n o N tel
1 qn 1
a) q 1 Sn = a , lim S n a que n no , Un Vn
1 q n 1 q
Alors :
Alors ( Un ) est convergente et S = a
1 q a) si la série ( Vn ) converge , la série ( Un ) converge
b) q 1 , Un ne tend pas vers 0 lorsque n tend vers l’infini, donc b) si la série ( Un ) diverge , la série ( Vn ) diverge.
( Un ) est divergente
Preuve :
n n
Exemple : Un =
(1) n
3n
est le terme général d’une série géométrique Posons Sn =
k o
Uk , Tn = V
k o
k
On a : Sn Tn
convergente car q = 1 < 1
3
a) Soit T = lim Tn
2. Séries à termes positifs n
161
Théorème 8 : Théorème 10 :
Soit ( Un ) et ( Vn ) deux séries à termes positifs telles que converge si 1
La série de Riemann
Vn diverge si 1
lim t 0
n U
n
Preuve :
Alors les séries ( Un ) et ( Vn ) sont de même nature , c’est à dire qu’elles Si 0 , lim U n 0 la série ( Un ) diverge.
n
convergent ou divergent en même temps.
1
Si > 0 , considérons la fonction f : x ---- f(x) = x
Preuve :
- < Vn
t < t- < Vn
< t + ( t - ) Un < V n < ( t + ) Un
Alors la série ( 1
n
) et 1
1 dx
x sont de même nature.
Un Un
Si
( Vn )
( Un ) converge , [( t + ) Un ] converge. Or [( t + ) Un ] majore
Comme 1
1 dx
x converge si > 1 , alors ( 1
n
) converge si > 1
( Vn ) converge.
Si ( Un ) diverge [( t - ) Un ] diverge ( Vn ) diverge.
Vn
1
1 dx
x diverge si 0 < 1 , alors ( 1 ) diverge si 0 < 1
n
162
2.5 Critères de convergence
2.5.2 Critère de D’Alembert
2.5.1. Critère de Cauchy
Théorème 13 :
Théorème 12 :
Soit ( Un ) une série à termes positifs. Si à partir d’un certain rang Soit ( Un ) une série à termes strictement positifs. Si à partir d’un
no ( no N ) : certain rang no ( no N ) :
U n 1
a) k < 1 , la série ( Un ) converge
a) k < 1 , la série ( Un ) converge
n Un
Un
U n 1
b) 1 , la série ( Un ) diverge b) 1 , la série ( Un ) diverge
n
Un
Un
Preuve
Preuve :
U n 1
a)
n
Un k Un kn , la série ( kn ) majore la série ( Un ) , a) Supposons qu’à partir d’un certain rang no ( no N ) , k
Un
mais ( kn ) converge car 0 < k < 1 , donc ( Un ) converge
U n 1
k Un+1 k.Un k².Un—1 …. k(n+1-no)Uno Un k(n- no)Uno
b)
n
Un 1 Un 1 , alors lim U n 0 ( Un ) diverge Un
n
La série [k(n- no)Uno ] majore la série ( Un ) . La série [k(n- no)Uno ]
converge car 0 < k < 1 . Donc ( Un ) converge
D’où la règle de Cauchy :
U n 1
b) Supposons qu’à partir d’un certain rang no ( no N ) , 1
Un
Soit ( Un ) une série à termes positifs telle que n lim = t
n
Un
U n 1
Alors il existe R+ tel que n no , 1+
Si t < 1 , ( Un ) converge Un
Si t > 1 , ( Un ) diverge U n 1
Si t = 1 , on ne peut conclure 1+ Un+1 (1 + )Un …. ( 1 + ) (n+1-no)Uno
Un
Un ( 1 + ) (n- no)Uno
163
D’où la règle de D’Alembert : 3n n!
d) Pn = , n N* , e) Tn = n² 1
nn n3 2n² 1
Soit ( Un ) une série à termes strictement positifs telle que :
U n 1
lim = t Solution
n Un
Si t < 1 , ( Un ) converge a) Appliquons le critère de Cauchy
Si t > 1 , ( Un ) diverge
n n 2
lim n
= lim n
= n
lim 1 = 1 < 1
Si t = 1 , on ne peut conclure n Un
n n
e²
1 2
n
la série ( Un ) converge
U n 1
Néanmoins si tend vers 1 par valeurs supérieures , il y a
Un
b) Appliquons le critère de Cauchy
divergence. lim = n
lim a 1 = a
n
n
Vn n
Remarques :
Le critère de D’Alembert est à utiliser de préférence lorsque Si a < 1 , la série ( Vn ) converge
le terme général de la série contient des produits ou des Si a > 1 , la série ( Vn ) diverge
factorielles.
Si n
lim U n 1
= t , alors n
lim n
Un = t ; la
Si a = 1 , Vn = 1 1n n
e 0
n
la série ( Vn )
Un diverge
réciproque n’est pas vraie en général.
Les critères de Cauchy et de D’Alembert ne permettent pas de c) Appliquoins le critère de D’Alembert
conclure sur la nature d’une série ( U n ) telle que d’une part Wn 1
lim = lim 2 = 2
< 1 la série ( Wn ) converge
n n
1
U n 1 n e
lim
n
n
Un = 1 et d’autre part lim
n =1 Wn 1
Un n
a) Un = n
n2
n²
, b) Vn = a 1n n
, a R*+ ,
lim
la série (Pn) diverge.
Tn 1 lim
e) n = n = 1 , ces deux critères ne permettent
n
Tn
c) Wn = 2.4.6....2n Tn
nn de conclure.
164
b) Théorème 14
Quand n tend vers l’infini , Tn
n² = 1
n3 n² si 1,
converge
Un = 1
Hn = 1 est le terme général d’une série de Riemann convergente, alors
n(ln n)
si 1, 1
n²
diverge si 1,
( Tn ) converge aussi.
si 1, 1
Règle de Duhamel Preuve
Un = 1 , , R , n 2
Soit ( Un ) une série à termes strictement positifs telle que : n (ln n)
1°) 1
Un 1 Si > 1 , 1 < 1 < et on peut écrire : n(ln n) =
= 1 - + 1 (n) où lim
n
(n) = 0 2
Un n n
1 1
n 2 .n 2 (ln n)
Si > 1 , la série ( Un ) converge
Si < 1 , la série ( Un ) diverge
Comme 1 > 0 , on a d’après la croissance comparée des fonctions
Si = 1 , on ne peut conclure 2
puissances et logarithmes :
La règle de Duhamel permet d’affirmer le critère de D’Alembert dans le cas lim 1 = 0
n 1
où
Un 1
tend vers 1 par valeurs inférieures.
n 2 (ln n)
Un
A partir d’un certain rang on aura : 1 1,
1
Exercice : n 2 (ln n)
Etudier la série de terme général Vn = 1.3.5....(2n 1) ( n 1 ) d’où 0 < Un 1
2.4.6....2n 1
n 2
Vn 1 = 2n 1 qui tend vers 1 par valeurs inférieures
Vn 2n 4
Appliquons la règle de Duhamel. 1 > 1 ,
Comme la série de Riemann 11 converge car 2
Vn 1 3
1 n 2
= 1- 2
+ (n) ; = 3 > 1 ( Vn ) converge .
Vn n n 2
alors ( Un ) converge aussi .
2.6. Série de Bertrand Si <1 , on a < 1 <1 ,
2
alors lim 1 = +
a) Définition n 1
1
n 2 (ln n)
C’est la série de terme général Un = , , R , n 2
n(ln n)
165
Ce qui permet d’écrire à partir d’un certain rang : 1 1 et t1 (ln 2)1
1 = lim
n 2 (ln n) t 1
J =
2
dx
x(ln x) Soit ( Un ) et ( Vn ) deux séries à termes positifs convergentes de
sommes respectives S et S’.
Posons u = lnx du =
dx . Si x = 2 , u = ln2 , Posons Wn = UoVn + U1Vn-1 + .... + UnVo
x Alors la série ( Wn ) converge et a pour somme S.S’.
si x + , u +
t
J = lim du = lim
t u t 1
ln 2
ln 2
166
3.1. Convergence absolue b) Théorème 16
La série ( Un ) est dite absolument convergente si la série ( U n ) est
Si ( Un ) est une série alternée telle que :
convergente.
Si la série ( U n ) diverge , on ne peut rien dire de la série ( Un ). Un U n 1
Théorème 15
Si une série est absolument convergente , elle est convergente . La Propriété La série harmonique alternée est convergente.
réciproque est fausse.
En effet : Un = 1 , U n 1 = 1
n n 1
Un tend vers 0 en décroissant , donc ( U n ) est convergente.
3.2. Semi-convergence
3.4. Règles d’absolue-convergence de Cauchy et de D’Alembert
Si la série ( U n ) diverge et si la série ( Un ) converge néanmoins, on
dit que Soit ( Un ) une série à termes réels
( Un ) est semi-convergente.
a) Règle de Cauchy
167
b) Règle de D’Alembert Un = 2n 1 , n 1
n(n 1)(n 2)
On décompose en éléments simples la fonction rationnelle :
t < 1 , ( Un ) converge absolument ( CVA ) f(n) = 2n 1
n(n 1)(n 2)
U n 1
Si n
lim
= t t >1 , ( Un ) diverge 2n 1 = a+ b + c
Un n(n 1)(n 2) n n 1 n 2
t = 1 , on ne peut conclure
On trouve a = - 1
2
, b = 3 , c = - 52
Exercice 2n 1 =- 1 + 3 - 5
Etudier la convergence des séries de termes généraux : n(n 1)(n 2) 2n n 1 2(n 2)
xn n n n n
k(k 2k1)(k1 2) k 1 1 k 1 2
2n
a) Un = , x R , b) Vn = 1 1 (2x)n , x R Sn = = 1 1 +3 - 5
n! n 2 k 2
k 1 k 1 k 1 k 1
Solution 1 )
= - 1
(1+ 1
+ 13 + … + 1
) + 3( 12 + 13 +…+ 1 )- 5
( 1
+…+
U n 1 x n 1n! 2 2 n n 1 2 3 n 2
a) lim
n
= lim
n
= n
lim
1 x = 0 < 1
Un (n 1)! x n n 1 = - 3 + 3+ 3 - 5
( 1 + 1 )
4 2 n 1 2 n 1 n 2
( Un ) converge absolument.. Elle a pour somme ex ; cette série est
xn = 3 + 1 5
2(n 1) 2(n 2)
4
appelée série exponentielle. ex
n!
n(n 2n1)(n1 2)
n0 3
= n Sn = 4
lim
n 1
b) lim
n
n
Vn = lim
n 2 1 1n ² x = 2x
P(n)
2°) Le terme général est de la forme où P est une fonction
n!
si 2x < 1 - ½ < x < ½ , ( Vn ) converge absolument
polynôme
2x > 1 x>½ ou x < - ½ , ( Vn ) diverge
2x = 1, Vn e 2 0 quand n tend vers l’infini, alors ( Vn ) Si P est de degré k , il existe (k + 1) scalaires ao , a1 , … , ak tels que
diverge.
n N , P(n) = ao + a1n + a2n(n – 1) + ... + ak n(n -1)(n - 2)....(n - k+1)
a) n² + 2n – 5 = ao + a1 n + a2n( n – 1 ) = ao + (a1 – a2)n + a2n² 2
n(n 1) x
n2
n2
=
(1 x)3 , x ]–1, 1 [
Par identification : ao = - 5 , a2 = 1 , a1 = 3
n(n 1)
U
n0
n = n² n2!n 5
n0
= -5 n1!
n0
+ 3 nn! +
n0 n0
n!
Exercice Déterminer la somme de la série de terme général
n² (1)n
Un = (n 0)
3n
= -5 e + 3 (n 1 1)! + (n 1 2)!
n 1 n2 Solution :
31
= -5e + 3e + e = - e n n
n n(n 1)
1
169
SERIES ENTIERES 3.4 Intervalle de convergence
Si la série (an xn) est réelle c’est à dire à coefficients et variable
réels, la série CVA pour x <
3.1. Définition et diverge pour x - et x
On appelle série entière une série de fonctions Un de la forme Un = an xn I = - , est appelé intervalle de convergence de la série
(an R ou C , x R ou C ) entière réelle.
Les an sont les coefficients de la série entière (Un)
Si la série entière (Un) converge et a pour somme la fonction S, on écrit : 3.5. Disque de convergence
Si la série (an xn) est à coefficients et variable complexes,
S(x) =
n 0
Un (x)
l’ensemble des valeurs x , tel que x est appelé disque de
convergence.
3.2. Convergence
3.6 Détermination du rayon de convergence
Pour déterminer le rayon de convergence d’une série entière
Théorèmes
(an xn) on applique les critères de Cauchy et de D’Alembert.
Si pour xo 0 , la série numérique
n 0
an xon est convergente, 1°) Supposons que lim
n
n an = k
alors x tel que x xo , la série entière (an xn) est lim n U n = lim n an x n = lim n an x = k x
absolument convergente. n n n
Alors :
3.3. Rayon de convergence a) Si k = O, la série converge x et = +
b) Si k = + , la série diverge x O, on a = 0
c) Si k 0 et k + , la série converge pour k x 1
Soit Un = an xn une série entière
et diverge pour k x 1
Il existe un nombre o (éventuellement infini ) tel que :
Donc = 1
Si o k
x , la série ( an Xn) CVA
x , la série ( an Xn) diverge
x = , tous les cas sont possibles (convergence absolue, semi- an 1
2°) Supposons que lim k
convergence, divergence) n an
Si = o, la série converge seulement pour x = o
U n 1 an 1.x n 1 an 1
Si = + , la série CVU et CVA x. lim lim lim x = k x
n Un n an.x n n an
est appelé rayon de convergence de la série (an Xn) Nous avons les mêmes conclusions qu’au 1°)
170
Exercice ln Un = n . ln 2n 1 . = n ln 1 5 -
2n 6 2n 6
Déterminer les intervalles de convergence des séries entières
5n 5
suivantes : 2n 6 n 2
xn x 2n 1
n
; 2nn 31 n.x n ; 1 n
4 n² 1 lim U n e 5 / 2 0 la série diverge
1 0 1 n
convergence est = 1 = 1
1
1
n
4 n² 1
k
La série CVA pour x 1 et diverge pour x 1 U n 1(x) 4n² 1
lim lim x ² x ² ; le rayon de convergence
n n 4(n 1)² 1
Si x 1 x = 1 U n (x)
est = 1
x = 1, on a une série de Riemann 1
1
n
divergente.
Pour x = 1 , U n(1) U n(1) 1
4n² 1
1
4n²
(1) n Comme la série de Riemann ( 1/n² ) converge , la série entière
x = - 1, la série numérique 1
n
est une série alternée
proposée est absolument convergente pour x = 1. Son intervalle de
convergence est I = [ - 1 , 1 ]
convergente.
L’intervalle de convergence est I = - 1, 1
3. 7. Continuité
La somme S d’une série entière est continue sur le domaine de
2nn 31
0
n.x n
convergence - , .
171
3.9. Intégration
Soit (an xn) une série entière réelle de rayon de convergence et Développements en séries entières usuels
x n 1
de somme S(x). La série entière an n 1 a) Développements valables x ( = + )
primitive de (an xn) a même rayon de convergence et a pour somme xn (ln a) n x n x 2n 1
x ex = n! , ax = , shx = (2n 1)!
T(x) = 0
S(t) dt , x ] - , [ o o
n!
o
x 2n x 2n 1 x 2n
A l’intérieur de l’intervalle de convergence, on peut donc intégrer
terme à terme une série entière réelle, mais les deux séries peuvent
chx = (2n)!
o
, sinx = (1)
o
n
(2n 1)!
, cosx = (1)
o
n
(2n)!
Soit (an xn) et (bn xn) deux séries entières de rayons de convergence 1
1 x (1) x n n , 1
1 x x n
Somme
ln ( 1 + x ) = o
(1) n
n 1
, ln ( 1 - x ) = n 1
o
Alors la série somme [(an + bn )] xn a pour rayon de convergence x 2n 1 x 2n 1
inf ( 1 , 2 ) si 1 2 , > 1 si 1 = 2 et pour somme A ( x )+B( x ).
Argthx = 1 ln 1 x
2 1 x
= 2n 1
o
, Arctgx =
o
(1) n
2n 1
o
x ] - , [ , f(x) = an xn
n 0
Un tel développement s’il existe est unique.
172
Exercice Calculer la somme de la série définie par : Un = n² 3n 1 x n , On décompose en éléments simples P(n)
et on utilise le
n! (n a)(n b)
nN développement de ln( 1 – x ).
xn xn
Un = P(n) avec P(n) = n² + 3n + 1 Exercice Calculer la somme de la série entière : Un =
n! (n 1)(n 2)
P(n) = n² + 3n + 1 = ao + a1n + a2n( n – 1 ) = a0 + ( a1 – a2 ) n + a2n² Décomposons en éléments simples 1
(n 1)(n 2)
Exercice
2°) Le terme général est de la forme Un = P(n).xn
On considère la série entière de terme général :
xn
La méthode est analogue à celle traitée en 1°) mais ici la conclusion se x R , Vn(x) = ; nN
(2 n)n!
fera à partir du développement de 1 et de ses dérivées.
1 x
a) Déterminer le rayon de convergence de cette série entière. En déduire
son domaine de convergence.
Exercice : Calculer la somme de la série Un = ( 2n + 1 ).xn b) Caculer la somme W(x) de la série entière de terme général:
x
Wn(x) Vn(t) dt
U n = 2 nx n + x n = 2x nx n 1 + x n o
n0 n0 n0 n 1 n0 c) En déduire la somme V(x) de la série [Vn(x)], puis celle de la série
= = 1 x
2x
(1 x)²
1
1 x (1 x)² numérique de terme général:
(1) n
Un = (2 n)n! ; nN
3°) Le terme général est de la forme Un = P(n)
xn où P est un
(n a)(n b)
polynôme , a , b des entiers relatifs.
173
Un = (1)n = Vn(-1)
n! (n 2)
Solution
xn
Vn(x) = ; n N
(2 n)n! Donc Un(x)
n0
= Vn (1)
n0
= 1 - 2e-1
EXERCICES
Le domaine de convergence de [Vn(x)] est I = ] -, + [ = R
2°) Wn(x) =
REDUCTION DE MATRICES CARREES , FORMES QUADRATIQUES
tn x n 1 xn 1
x
x
Vn(t)dt dt
o o (2 n)n! (2 n)(n 1)n! (n 2)! I- Soit la matrice carrée A.
a) Montrer que A et sa transposée ont le même polynôme
Si x = 0 , W(0) = 0 caractéristique.
Si x 0 , b) Si est une valeur propre de A et u le vecteur propre associé à
x n 1
xn 2 ex 1 x
W(x) W (x) (n
1
(n x
, montrer que A² admet pour valeur propre ² de vecteur
n
2)! x 2)!
n 0 n 0 n 0
propre associé u .
ex 1 x
Donc si x 0
W(x) x
II-
0 si x 0 3 1 0
3°) Déduisons la somme de la série [Vn(x)] et celle de (Un) Soit la matrice A = 0 1 1
xex ex 1 0 4
V(x) = Vn (x)
n0
= W'(x) =
x²
si x 0 2
a) Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
V(0) = W’(0) = lim W(x) W(0) =
ex 1 x
Si x = 0 , lim b) La matrice A est-elle diagonalisable? Si oui déterminer une matrice
x 0 x x 0 x²
inversible P et une matrice diagonale D telles que A = PDP-1
= lim x² = 1
x 0 2x² 2 c) En appliquant le théorème de Cayley-Hamilton, montrer la relation
xe x e x 1
matricielle: -A3 + 8A² - 21A + 18I3 = 0
Donc W(x) = x²
si x 0 En déduire que A est inversible et calculer alors A-1.
1 si x 0
2
III- Pour chacune des matrices suivantes, préciser si elles sont
diagonalisables. Lorsqu’il en est ainsi, déterminer D et P.
174
b) Déterminer la matrice A et la forme quadratique q associées à f
1 2 2 0 a a² c) Calculer les valeurs propres et les vecteurs propres de A . A est-
2 1
A = ,B= 0 2 1 , C = 1 0 a , a R* , elle diagonalisable ? Si oui, déterminer D et P telles que
0 3 a A = PDP-1
1
2 2 1 1 0 d) Réduire q en une somme de carrés et en déduire son signe.
a² a
2 6 3 3
0 VII- Déterminer les formes bilinéaires associées à chacune des
5 0 6
T = matrices :
0 9 1 9 1 2 2
1 0
0 , B = 1 2 2 ,
3 0 4 A =
2 3
1
3
2
2 1
1 1 1 0 1 0
1
Soit la matrice M = 0 2 C = 1 2 0
IV- 1
1 1 1 5
0
0
4 1 0 0
a) Déterminer les paramètres réels et pour que M soit Ces formes bilinéaires sont-elles symétriques? Si oui , déterminer la
diagonalisable. forme quadratique associée.
b) On pose = 0 et = -1. Expliciter alors une base de vecteurs
propres de la matrice M correspondante. VIII- Déterminer la forme réduite et le signe de chacune des formes
1 2 0 quadratiques :
a) q(x1 , x2) = -3x1² + 4x1.x2 - 2x2²
V- On considère la matrice A = 2 2 2 b) q( a, b, c) = 3(a² + b² + c² ) – 4 ( ab + ac + bc )
0 2 3 c) q ( x ) = x1² + 4x2² + 2x3² + 4x1x2 + 2x1x3 + 4x2x3
d) q ( x ) = - x1² - 2x2² - x3² + 2x1x2 + 2x2x3
a) Trouver une matrice orthogonale H et une matrice diagonale D telles e) q(x1, x2, x3, x4, x5, x6) = 4x1² - 4x1x2 + 12x1x3 – 6x2x3 + x2² + 9x3² +
que A = HDHt x4² - 10x4x5 + 25x5² + 2x6²
b) Donner une décomposition spectrale de A.
c) Déterminer la forme réduite de la forme quadratique q associée 2 1 1
à A et en déduire son signe.
IX- Soit la matrice A = 1 2 1
VI- Soit f la forme bilinéaire définie par x , y R4 1
1 2
f ( x , y ) = x1y1 + x2 y2 + x3y3 + 5 x4y4 + x1y4 - 2 x3y4 + x4y1 - 2x4y3
1°) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A. Donner
a) Montrer que f est symétrique
la dimension et une base des sous-espaces propres.
175
2°) Montrer que A est diagonalisable. Déterminer P et D telles que
A = PDP-1. A11 A12 1 -1
3°) Calculer Ak , k N. Montrer que Ak peut s’écrire Ak = ak.A + A = avec A 11 = 3 , A12 = ( 1 , 0 ) , A22 =
bk.I . Déterminer ak et bk O A22 2 4
176
a b a
avec b arbitraire = 3 , ( A - 3I2 ) U = O , avec U =
c b b
a b 1 1 ( A - 3I2 ) U = O - a + b = 0 b = a , avec a arbitraire
a 1 1
U = b = b b 1 = b.U2 , avec U2 = 1 U = = a = a.U2 , avec U2 =
b 1 1
c b 1 1
1 2 A est diagonalisable, c’est-à-dire A = PDP-1
b) La matrice A n’est pas diagonalisable car pour = 3 , la multiplicité
2 0 1 1
algébrique n’est pas égale à la multiplicité géométrique. avec D = , P =
0 0
3 1
c) PA() = ( 3 - )²( 2 - ) = -3 + 8 ² - 21 + 18
1 2 2
D’après Cayley – Hamilton , PA(A) = O ,
B= 0 2 1
c’est-à-dire -A3 + 8 A² - 21A + 18 I3 = O
-A3 + 8 A² - 21A + 18 I3 = O A ( A² - 8A + 21I3 ) = 18I3 1 2 2
A² 8 A 21I 3 Déterminons les valeurs propres et les vecteurs propres de B.
A = I3 A est
PB() = - 3 + 5² - 8 + 4
18
= ( 2 - )²( 1 - )
A² 8 A 21I 3
inversible et A-1 =
PB()= 0 1 = 2 = 2 , 3 = 1
18
177
a 2b 2 2 a a²
U = b = b b 1 = b.U1 , avec U1 = 1 avec U1 = 1 , U2 = 0
c 0 0 0 0 1
x
La matrice B n’est pas diagonalisable car pour cette valeur propre, la
Pour = 2 , ( C - 2I3 ) U = O , avec U = y
multiplicité algébrique n’est pas égale à la multiplicité géométrique.
z
x 0 2x ay a²z 0 (1)
0 a a² 2 a a²
C = 1 y 0
0 a
1 2 a
x 2ay a²z 0 (2) ,
a
a z 0 x ay 2a²z 0 (3)
1 1 0 1 1 2
a² a a² a
3
PC() = - + 3 + 2 = ( 2 - ) ( 1 + )²
PC( ) = 0 1 = 2 = -1 , 3 = 2 x a²z
Déterminons les vecteurs propres de C.
y az
x
avec z arbitraire
Pour = -1 , ( C + I3 ) U = O , avec U = y
z
x a²z a² a²
0
1 a a ² x U = y = az z a = zU3 , avec U3 = a
1 x ay a²z 0 , z z 1 1
1 a y 0
a
1 1 0 i , ai = gi ( multiplicité algébrique = multiplicité géométrique ) , alors la
1 z
a² a matrice C est diagonalisable.
x ay a²z
y et z arbitraires 1 0 0 a a² a²
x ay a²z a a² C = PDP-1 , avec D = 0 1 0 , P = 1 0 a
U = y = y 1 + z 0 = y.U1 + zU2 , 0 2 0 1
y
0 1
z 0 1
z
178
2 6 3 3 3 6 3 3 a 0
T = 0 5 0 6 6 b 0 a 2b c d 0
0 6 0
0 bd 0
9 1 9 0 9 0 9 c 0
0 4 0
3 0
3 0 3 d
0
a c d
T11 T12
T= b d
O T22 avec c et d arbitraires
5 0 6
a c d 1 1
avec T11 = 2 , T12 = ( 6 , -3 , -3 ) , T22 = 9 1 9
b d 0 1
3 0 4 U = = = c +d = c.U1 + d.U2
c
c 1
0
T est donc quasi-triangulaire supérieure. Les valeurs propres de T sont d d 0 1
celles de T11 et T22.
Pour = 2 , ( T - 2I4 )U = O ,
T11 admet pour valeur propre = 2 0 6 3 3 a 0 2b c d 0
T22 est telle que la somme sur chaque ligne égale – 1 = -1
0 3 0 6 b 0
b 2d 0
est une valeur propre de T22.
0
9 3 9 c 0
1 0
1 3b c 3d 0
=-1, =2 0 0
3 0 6 d
det D22 2
2
c 3d
Les valeurs propres de T sont : 1 = 2 = - 1 , 3 = 4 = 2 b 2d
avec a et d arbitraires
Déterminons les vecteurs propres de T
a
a a 1 0
b
Pour = - 1 , ( T + I4 )U = O , avec U = b 2d 0 2
c = a +d
U = = = c.U3 + d.U4
c 3d 0 3
d
d d 0 1
179
i , ai = gi ( multiplicité algébrique = multiplicité géométrique ) , alors
la matrice T est diagonalisable. M n’est pas diagonalisable car pour cette valeur propre la multiplicité
algébrique la multiplicité géométrique.
1 0 0 0 1 1 1 0
=0 , z= 0 , x , y arbitraires , d’où :
T = PDP-1 , avec D = 0 1 0 0
, P = 0
1 0 2
x 1 0
0 0 2 0 1 0 0 3
0 U = y = x 0 + y 1 = x.U1 + y.U2
0 0 2 0
1 0 1
z 0 0
1 1 M est diagonalisable car pour cette valeur propre la multiplicité
algébrique = la multiplicité géométrique.
IV- M = 0 1 2 , , R
0
0 y 0
Si = 1 , on a :
a) Déterminons et pour que M soit diagonalisable.
z 0
x
PM() = ( 1 - )²( - ) = 0 1 = 2 = 1 , 3 =
0 , y = z = 0 , avec x arbitraire , d’où U = y
x
z
Pour = 1 , ( M – I3 ) U = O , avec U = y
z 1
= x 0 = x.U1
0 1 x 0 y z 0
0
0 0 2 y = 0 2 z 0
= 0 , z = 0 , x , y arbitraires , d’où :
0
0 1 z 0
( 1) z 0 x
1
0
U = y = x 0 + y 1 = x.U1 + y.U2
y 0
z 0 0
Si 1 , on a :
z 0 Dans ces deux cas , M n’est pas diagonalisable car pour cette valeur
0 , y = z = 0 , avec x arbitraire , propre la multiplicité algébrique la multiplicité géométrique.
Donc la matrice M est diagonalisable si 1 et = 0
x 1
b) Pour = 0 , = - 1 , explicitons une base de vecteurs propres de M.
d’où U = y = x 0 = x.U1
z 0
180
2 0 1 x 0 x
Pour = -1 , ( M + I3 ) U = O 0 2 2 y =0 Pour = -1 , ( A + I3 ) U = O , avec U = y
0 0 z 0 z
0
z 2x 2 2 0 x 0 x y 0
y 2x 2 2 y =0
3
2x 3y 2z 0
0
avec x arbitraire 2 4 z 0
y 2z 0
x 1 x 2z
U = y = x 2 = x.U3 y 2z
z 2
avec z arbitraire
M étant diagonalisable, une base de vecteurs propres de M est B = { U1 , x 2
U2 , U3 }.
U = y = z 2 = z.U1
z 1
V-
1 2 0
A = 2 2 2 Pour = 2 , ( A - 2I3 ) U = O ,
0 2 3
1 2 0 x 0 x 2y 0 x 2y
a) Trouvons une matrice orthogonale H et une matrice diagonale D telles 2 0 2 y =0
x z 0 z x 2y
que A = HDHt
0
2 1 z 0
2y z 0 avec y arbitraire
Déterminons les valeurs propres de A . x 2
PA ( ) = - 3 + 6² - 3 - 10
U = y = y 1 = y.U2
PA ( ) = 0 - 3 + 6² - 3 - 10 = 0
z 2
Racine évidente , 1 = - 1
1 2 3 6 2 3 7 2 2 Pour = 5 , ( A - 5I3 ) U = O ,
, 2 et 3 jouent
23 10 23 10 3 5
des rôles symétriques
181
4 2 0 x 0 2x y 0 2 2 1
2 3 2 y =0
2x 3y 2z 0 H = 1 2 1 2
3
1
0
2 2 z 0
y z 0 2 2
y 2x
Donnons une décomposition spectrale de A
z y 2x
avec x arbitraire A = 1X1X1t + 2X2X2t + 3X3X3t = -X1X1t + 2X2X2t + 5X3X3t
x 1
2 4 4 2
U = y = x 2 = x.U3
2 2, 2, 1 = 1 4
z 2 X1X1t = 1 4 2 ,
9 9
1 2 1
La matrice A est diagonalisable car symétrique et réelle. 2
2 4 2 4
1 0 0 2 2 1 X2X2t = 1 1 2, 1, 2 = 1 2 2
9 9
1
Donc A = PDP -1
, avec D = 0 0 , P = 2
2 2 4
2
1
2 4
0 1 2
0 5 2
1 1 2 2
Cherchons H telle que A = HDH t X3X3t = 1 2 1, 2, 2 = 1 2 4 4
Pour cela, utilisons le procédé d’orthonormalisation de GRAM SCHMIDT 9 9
2 2 4 4
La matrice A étant réelle symétrique et les valeurs propres étant
distinctes deux à deux , on a :
U1,U 2 = U1,U3 = U 2,U 3 = 0 4 4 2 4 2 4 1 2 2
D’où : A = - 1 4 4 2 + 2 2 1 2 + 5 2 4 4
9 9 9
Normalisons : 2 4 2
2 1 2 4 4 4
2 2
X1 = U1 = 1 , X2 = U2 = 1 1 ,
U1 3 2 U2 3
1 2 c) Déterminons la forme réduite de la forme quadratique q associée à A
1 q(x) = - 1 ( 2x1 + 2x2 + x3 )² + 2 ( -2x1 + x2 + 2x3 )² + 5 ( x1 – 2x2 + 2x3 )²
9 9 9
X3 = U 3 = 1 2
U3 3 Les valeurs propres étant de signes contraires, q est non définie .
2
182
VI- PA() = 0 1 = 0 , 2 = 3 = 1 , 4 = 6
f(x , y ) = x1y1 + x2 y2 + x3y3 + 5 x4y4 + x1y4 - 2 x3y4 + x4y1 - 2x4y3 a
b
a) Montrons que f est symétrique Pour = 0 , A U = O , U =
c
f est symétrique si x , y R3 , f( x , y ) = f( y , x )
f( y , x ) = y1x1 + y2 x2 + y3x3 + 5 y4 x4 + y1x4 - 2 y3x4 + y4x1 - 2y4x3
d
= f( x , y ) , donc f est symétrique
1 0 0 1 a 0 a d 0
b) Déterminons la matrice A et la forme quadratique q associées à f 0 1 0 0 b 0 b 0
0 2 c 0
0 1
c 2d 0
1 0 0 1
0 1 0 2 5 d 0 a 2c 5d 0
1 0 0
A = a d
0 0 1 2
b 0
1 0 2 5
c 2d , avec d arbitraire
183
2c 0 2
b 1 0 Normalisons :
U = = b + c = b.U2 + c.U3 1 0 2
c 0 1
0 1 0
X1 = U1 = 1 , X2 = U2 = , X3 = U3 =
1 ,
U1 U2 U3
0 0 0 6 2 0 5 1
1 0 0
5 0 0 1 a 0 1
0 5 0 0 b 0 X4 = U4 = 0
Pour = 6 , ( A - 6I4) U = O U4 1
0 30 2
0 5 2 c 0
5
1 0 2 1 d 0
5a d 0
1 0 2 1
b 0 6 5 30
0 1 0 0
5c 2d 0
H = 2 1 2
0
a 2c d 0 6 5 30
d 5a a 1 1 0 0 5
6 30
b 0 0 0
U = = a = a.U4
c 2a 2a 2 y1 x1
avec a arbitraire 5a 5 y2 x2
Y = Ht.X , où Y = , X =
y3 x3
A est diagonalisable car i , ai = gi
y4 x4
0 0 1 1 1 2 1 1 (x 2x x )
0 0
0 2
y1 0 x1 1 3 4
6
0 6 6 6
1 0 0 0 1 0 0
0 1 0 0
x2
D = , P = y
2 x
2
0 = 2 =
0 1 0 2
0 1 2
0 1 0 1 (2x x )
3
y
5 5
3
x
5
1 3
2
0 0 0 6 1 0 0 5 1 0 5
1 (x1 2x3 5x4)
y4 4
x
30
30 30 30
184
q est semi définie positive car les valeurs propres de A sont positives ou y1 y2 y3 y4
nulles. x1
1 0 1 0
1 1
x2
VII- f( x,y ) = Xt C Y =
2 0
1 0 1 1 1 5 x3
A =
2 3
4 1 0 0 x4
x1 y1 = x1y1 + 2x2y2 + x3y3 - x1y3 + x2y1 – x3y1 + 4x4y1 + x4y2 + x3y2 + 5x3y4 +x2y4
f( x , y ) = Xt A Y , avec X = , Y =
x2 y2 Cette forme bilinéaire n’est pas symétrique car la matrice associée C n’est
f(x, y) = x1y1 + 2x2y1 + 3x2y2 pas symétrique.
- 3 x 2
y1 y2 y3 = 1 2
3
x2 4
3
x22 2x22
2
- 3 x x
1 2 x1 2
= 2 2
x22
f( x,y ) = Xt B Y = 1 2 2 x2
1 3 2 3
1
3 q est une forme quadratique de deux variables. Sa forme réduite a deux
2 1 x3
2 termes carrés; les coefficients étant négatifs, q est définie négative.
= 1 (x1y1 + x2y2 + x3y3 – 2x1y2 + 2x1y3 + 2x2y3 – 2x2y1 + 2x3y1 + 2x3y2 )
3 b) q( a, b, c) = 3(a² + b² + c² ) – 4 ( ab + ac + bc )
f est symétrique car la matrice associée est symétrique. = 3a² + 3b² + 3c² - 4ab – 4ac – 4bc
q(x) = 1 x12 x22 x32 4x1 x2 4x1 x3 4x2 x3
3
Regroupons par exemple les termes en a:
1 0 1 0
q( a, b, c) = ( 3a² - 4ab – 4ac ) + 3b² + 3c² – 4bc
1
C = 1 2 0
= 3 ( a² - 43 ab - 43 ac ) + 3b² + 3c² – 4bc
1 1 1 5
2
= 3 (a 2
b 2
c) 4
b² 4
c² 8
bc + 3b² + 3c² – 4bc
3 3 9 9 9
4 1 0 0
= 3 a 2
3
b 2
3
c 2 4
3
b² - 4
3
c² + 3b² + 3c² – 20
3
bc
185
q( a, b, c) = 3 a 23 b 23 c 2 53 b² + 53 c² - 203 bc IX-
2 1 1
3 a 23 b 23 c 53 ( b² - 4bc ) + 53 c²
2
=
A = 1 2 1
3 a 23 b 23 c 53 [ ( b - 2c )² - 4c² ] +
2
= 5 c² 1
3 1 2
3 a 23 b 23 c 53 ( b - 2c )² - 5c² 1°) Déterminons les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
2
=
q est non définie
A est telle que la somme sur chaque ligne égale 4 1 = 4
186
a a 1 0 On sait que : 4k + 2 = 2 ( 4 k – 1 ) – ( 4k – 4 )
4k 2 4k 1 4k 1
U = b = b = a 0 + b 1 = a.U2 + b.U3
k
k
c a b 1 1 D’où : A = 1 4 1 4k 2 4k 1
3
k
4 1 4k 1 4k 2
Donnons la dimension et une base des sous-espaces propres.
2(4k 1) (4k 4) 4k 1 4k 1
dimV(4) = 1 , une base de V(4) est B1 = { U1 }
dimV(1) = 2 , une base de V(1) est B2 = { U1, U2 }
3 3 3
4k 1 2(4k 1) (4k 4) 4k 1
=
3 3 3
2°) Montrons que A est diagonalisable et déterminons P et D telles 4k 1 4k 1 2(4k 1) (4k 4)
que A = PDP-1.
3 3 3
A est diagonalisable car réelle et symétrique, donc A = PDP -1.
1 1 0 4 0 0 2 1 1 1 0 0
4 k 1 4 4k
1 1 + 0 = ak.A + bk.I
avec P = 1 0 1 , D = 0 1 0 Ak =
2
0 1
3 3
1 1 1 0 1 2 0 1
0 1 1 0
4k 1 4 4k
avec ak = , bk =
3°) Calculons Ak , k N. 3 3
1 1 1
1 2
A = PDP-1. Ak = PDkP-1 , P-1 = = 1
t comP 1 1
det P 3
1 LES NOMBRES COMPLEXES
2 1
1 1 0 4k 0 0 1 1 1 I- Mettre sous la forme a + ib les nombres complexes suivants :
k
A = PD Pk -1
= 1 1 0 1 0 1 0 2 1 1 (1 2i )²( 2 i )
3 a) u1 = (1 + i )8 ( 3 – 4i) b) u2 =
1
1 1
0 0
1 1
2 1 i 3 1 2
4k 2 4k 1 4k 1
k II- Montrer le nombre complexe u = (1 – 2i )( 3 + 2i )( -2 + i )(-2 – 3i )
= 1 4 1 4k 2 4k 1
3 est réel
k
4 1 4k 1 4k 2
III- Sachant que u = e
i
, calculer T =
1 u
k
Montrons que A peut s’écrire A k
= ak.A + bk.I et déterminons ak 1 u
et bk
187
IV- 1°) Déterminer les modules et les arguments des nombres complexes c) Déterminer les racines cubiques de l’unité et les racines 4 e de
suivants : u = -7 – 24i.
1 i 3 6 15 5 2 3
a) X = , b) Y = i ,
3 i 8 8 3i 3
VIII- Montrer que J13 = J où J =
c) T = -2 + i + 3 , d) S = ( 1 + i )6 (1 + i 3 )-4 3i 3
IX- Résoudre dans C les équations suivantes :
e) Y = eu , où u est solution de l’équation : 2u² - 4u – 2 – 3i = 0 a) (a + ib)² = 5 + 18i , b) (4 + 2i)z² - 2(3 + 2i)z + 2 – i = 0 ,
u i 3 u i 2 u i
c) 1 0 ,
2°) Déterminer les parties réelles et imaginaires des nombres complexes
u i u i u i
suivants :
d) (1 + 2u)3 + i15(1 – 2u)3 = 0
i i
2
e) z3 =
1 i , f) ez ² = 1, g) x4 – 6x3 + 6x² + 27x – 56 = 0 ,
H= e 2
, R = e 4
2
V- On note u1 = 2 6 (1 + i) , u2 = 2 +i 6 h) x4 + 2x3 - 2x² + 6x – 15 = 0
a) Déterminer les formes trigonométriques et exponentielles de u 1 et i) x4 + [i(1 - 3 ) + 1] x² + i + 3 = 0 , j) 32x5 + 16x4 + 8x3 + 4x² +
u2
2x + 1 = 0
u1 k) t6 – [i + 4 2 (i – 1)]t3 - 4 2 (1 + i) = 0 , l) (z + 1)n - i (z –1)n = 0 ,
b) Déterminer la forme algébrique de u =
u2 n N*.
cos kx et
n
12 12 a) S1 = S2 =
i k0 k0
2
2 e
C
n n
VI- Soit le nombre complexe T = où h = k k
1 h b) S3 = C n cos kx et S4 = n
sin kx , x ] 0 , [
a) Trouver le module et l’argument de T. k 0 k 0
b) Résoudre l’équation (1 – h)t4 = 2 (E) c) S = cos cos 3 cos 5 cos 7 cos 9 cos 11
13 13 13 13 13 13
c) Calculer S =
1 1 1 1 où u, v, w, y sont les racines
u v w y 2 i
de l’équation ( E ) XI- Soit le nombre complexe z = e racine 7e de l’unité.
7
a) On donne H = z + z² + z4 et T = z3 + z5 + z6
VII- a) Déterminer les racines carrées des nombres complexes suivants : Montrer que H et T sont conjugués et que la partie imaginaire de H
H = 3 – 4i , T = 2(1- i) est positive.
188
b) Calculer H + T , H.T et en déduire H et T. II- u = (1 – 2i )( 3 + 2i )( -2 + i )(-2 – 3i )
T = 1 u
1 e i e
i 2
)
(e
i 2
2i sin 2 e
i 2
i tg 2
1 u 1 e i i 2 i 2 i 2 2 cos
e (e e ) 2
XIII- IV- Déterminons les modules et les arguments des nombres complexes
1°) Soit U le nombre complexe défini par: U = (1 3 ) i(1 3) n
; suivants :
nN a) X = 1 i 3 , X 1 i 3 2 1 ,
3 i 3 i 2
a) Calculer U si n = 12
b) Trouver les entiers naturels n tels que U soit un nombre réel.
2°) Résoudre dans C , l'équation suivante et représenter ses racines dans
Arg X = Arg 1 i 3 Arg
3 i + 2k , k Z
Arg X = + 2k = + 2k , k Z
le plan complexe: X5 + X4 + X3 + X² + X + 1 = 0 3 6 6
b) Y = 6 15 5 2 3 = 3 i 3 5 3
i i
8 8 4 4 4 2 2
= 3 3 5 3
Solutions i i
2 2 2 4 2 2
= 2 3 5 3 i
4 2 2
I-
a) u1 = ( 1 + i )8 ( 3 – 4i ) = [ ( 1 + i )² ]4 ( 3 – 4i ) , Arg Y = Arg 2 3 5 3 i = - + 2k ,
Y 2 3 5 2
= (2i)4 ( 3 – 4i ) = 16 ( 3 – 4i ) = 48 – 64i 4 4 2 6
kZ
b) u2 (1 2i)²(2 i) (1 4 4i) (2 i) (3 4i) (2 i) i
i 3 1
2
3 2i 3 1 2(1 i 3 ) c) T = - 2 + i +
3 = -2 + 2 3 i = -2+2e
2
6
2
2 11i (2 11i) (1 i 3)
i i i i
2(1 i 3 ) 2(1 3 )
= 2(e 6
-1) = 2e 12
e 12
- e 12
2 2i 3 11i 11 3 2 11 3 i 11 2 3 i i 7
8 8 8
= 4i sin . e 12
= 4 sin . e 12
12 12
189
T 4 sin = 6 2 Y e
21
, Arg Y = - 1 + 2k , k Z
12 2
Arg T = 7 + 2k , k Z
i
12
2°) H = e 2
= -i Re(H) = 0 , Im(H) = - 1
i
d) S = ( 1 + i )6 (1 + i 3 )-4 , 2
+ i sin ) = e-2 2 2
R = e 4
= e- 2 ( cos i
S 1 i 6. 1 i 3 4 ( 2) 6.2 4 23.2 4 1 4 4 2 2
2
2
Arg S = Arg ( 1 + i )6 + Arg ( 1 + i 3 )-4 + 2k , k Z Re(R) = Im(R) = e-2
2
= 6.Arg ( 1 + i ) – 4 Arg ( 1 + i 3 ) + 2k
= 3 4 + 2k V- u1 = 2 6 (1 + i) , u2 = 2 +i 6
2 3
= + 2k , k Z a) Déterminons les formes trigonométriques et exponentielle de u1 et u2
6
e) Y = eu , où u est solution de l’équation : 2u² - 4u – 2 – 3i = 0 u1 = 2 6 (1 + i) = 4 3
2
i 2
= 4 3 ( cos
+ i sin )
Résolvons donc l’équation : 2u² - 4u – 2 – 3i = 0
2 2 4 4
i
’ = 4 + 2( 2 + 3i) = 8 + 6i
Cherchons d tel que d² = 8 + 6i = 4 3 e 4
Soit d = a + i b 1
u2 = 2 +i 6 = 2(1+i 3 ) = 2 2 i 3
2 2
d² = 8 + 6i a² - b² = 8 a = 3
i
ab = 3
= 2 2 ( cos
+ i sin ) = 2 2 e 3
d ² = 8 6i a² + b² = 10 b = 1 3 3
u1
b) Donnons la forme algébrique de u =
Comme ab > 0 , on a : d1 = 3 + i , d2 = - 3 – i u2
u1
u =
u1 = b'd1 2 3 i 5 i , u2 = b'd 2 2 3 i 1 i u2
a 2 2 a 2 2
5i 5 i 2 6(1 i) 2 6(1 i) (1 i)(1 i 3) 1i 3 i 3 3 3 33
2 = 2 3 3 i
Pour u = u1 , Y = e u
= e = e 2 .e 2 , 2 i 6 2(1 i 3) 1 3 2 2 2
Pour u = u2 , Y = e u
= e = e 2
.e 2
,
u2
2 2 ( cos i sin )
3
12
3
12
190
d) On obtient en faisant l’égalité entre les formes algébrique et a = -2 , b = 1
trigonométrique de u : Comme ab < 0 , on a : ou
a = 2 , b = -1
cos =
3 3 1 3 2 6
;
12 2 6 2 2 4
3 3 3 1 6 D’où les racines carrées de H : d1 = 2 - i , d2 = - 2 + i
sin =
2
12 2 6 2 2 4
Déterminons les racines carrées de T = 2(1- i)
i
2 2 2
VI- T = = (1 i ) e 4 Posons d = a + i b
1 h 1 i 2
a) T 1 , Arg T = + 2k , k Z
4
d² = T a² - b² = 2 a = 1 2
2
2
b) (1 – h)t4 = 2 t4 = t4 = T
1 h ab = -
2
2
i
4
i( 16
k2 )
t4 = e tk = e , k = 0,1,2,3 d ² T a² + b² = 2 b = 1 2
2
1 1 1 1 comme ab < 0 , on a : a = 1 2
, b = 1 2
c) Calculons S = 2 2
u v w y
i17 i ou a = - 1 2
2 , b=
1 2
i i9 2
où u = t0 = e 16 , v = t1 = e 16
,w = t 2 = e 16
= -
e 16
= -u,
D’où les racines carrées de T :
i9
i25
y = t3 = e 16
= -
e 16
=-v d1 = 1 2
2 - i
1 2
2 , d2 = - 1 2
2 +i
1 2
2
Donc S = 1 1 1 1 0
u v u v
b) Déterminons les racines 4 e de u = - 7 – 24 i , c’est à dire
VII- Déterminons les racines carrées de H = 3 - 4 i résolvons l’équation d4 = - 7 – 24 i
Posons d = a + i b
(d²)² = - 7 – 24 i
d² = H a² - b² = 3 a = 2 Posons d² = v , d4 = - 7 – 24 i v² = - 7 - 24 i
ab = - 2
d ² H a² + b² = 5 b = 1 Soit v = a + ib
191
v² = - 7 - 24 i a² - b² = - 7 a = 3 5 349 5 349
a b
ab = -12 2 2
v ² 7 24i a² + b² = 25 b = 4
5 349 5 349 ,
Comme ab > 0 , on a : d1 = +i
a = 3 , b = -4 2 2
Comme ab < 0 , on a : ou
5 349 5 349
a = -3 , b = 4 d2 = - i
2 2
d² = v ’ = - 5 + 12i
Pour v1 = 3 - 4 i , Soit d² = ’ , avec d = a + i b
Soit d = x + i y , d² = v ( x + i y ) ² = 3 – 4 i et
x iy ² 3 4i d² = - 5 + 12 i a² - b² = - 5 a = 2
On obtient : d1 = 2 - i , d2 = - 2 + i
Pour v2 = - 3 + 4 i ab = 6
d² = v2 d² = - v1 d² + v1 = 0 ( d + i v 1 )( d - i v1 ) = 0 d ² 5 12i a² + b² = 13 b = 3
( d + i d 1 ) ( d – i d1 ) = 0
d3 = - id1 = - i ( 2 – i ) = - 1 - 2 i , d4 = i d1 = i ( 2 – i ) = 1 + 2 i a = 2 , b = 3
Comme ab > 0 ou
a = -2 , b = -3
3 i 3
VIII - Montrons que J13 = J , avec J =
3 i 3 D’où les racines carrées de ’ = - 5 + 12i : d1 = 2 + 3 i , v2 = - 2 - 3 i
J =
3 i 3
=
3 i 3 3 i 3 = 9 6i 3 3
1 i
3
e
i
3
Les solutions de l’équation donnée sont alors :
3 i 3 9 3 12 2 2 b' d 1 b' d 2
z1 5 5i , z2 1 i
a 4 2i a 4 2i
13 i 4 i i3 i
3
3
J13 = e = e = e = J
c) u i 3 u i 2 u i 1 0
X- a² - b² = 5 u i u i u i
a) (a + ib)² = 5 + 18i et a ib ² 5 18 i ab = 9 Posons h = u i
ui
a² + b² = 349 L’équation donnée devient : h3 + h² + h + 1 = 0,
on a : h²( h + 1) + ( h + 1 ) = 0
Soit : ( h + 1 ) ( h² + 1 ) = 0 h1 = -1 , h2 = - i , h3 = i
192
Pour h = -1 , h = u i u i = - 1 u = 0 a² = b² a = b
ui ui
Pour h = -i , h = u i u i = - i u = -1
ui ui Si a = b , on a : a² = k a = k , k Z
Pour h = i , h = u i u i = i u = 1 z1,2 = k (1 i)
ui ui
D’où l’ensemble des solutions de l’ équation donnée : S = { -1 , 0 , 1 } Si a = -b ,
on a : a² = - k a = k k' , k' k Z
3 15 3 3 3
d) ( 1 + 2u ) + i ( 1 – 2u ) = 0 ( 1 + 2u ) – i ( 1 – 2u ) = 0 z3,4 = k' (1 i)
1 2u
3
i
1 2u
i( 2k ) g) x4 – 6x3 + 6x² + 27x – 56 = 0
Posons h = 1 2u ; on a : h3 = i e 6 3
hk = a = - 6 , b = 6 , c = 27 , d = - 56
1 2u
i 6 2 k3
e 1
1
h = 1 2u u = 1 h 1 =
2 6 2 k3 x4 – 6x3 + 6x² + 27x – 56 =
² 9 6 x ² 3 27 x
1 2u 2 h 1 i
e 1
= x ² 3x
2
²
4
56
Posons = 2k uk = 1 =
3 x ² 3 27 x
6 3 2
i 2 i 2 i 2 x ² 3x
2
²
²
4
56
i
1 e e e
e 2i sin 2
1 1 i .tg
Cherchons tel que : 3 27 ² 4 3
²
e
i
1 2 ei 2 i 2 i 2 2 2 cos 2 2 2
56 = 0 ,
e e
4
3
soit - + 6² - 62 + 57 = 0
i .tg k , k = 0 , 1 , 2 = 1 est une racine évidente de cette équation.
uk =
2 12 3 D’où : x4 – 6x3 + 6x² + 27x – 56 =
1 i 2 2 i 2 2 .e i 4 2 2 .e i 4
1 x ² 3x 21 ² 4 x ² 30x 2254
e) z3 =
2 2 2
2
2 = x ² 3 x 1
2
² 2 x 15
2
²
zk = 2
1
6
.e
i
4
2 k
3
, k 0, 1, 2
= x ² 3x 21 2x 152 x ² 3x 21 2x 152
= ( x² 5 x 8 )( x² x 7 )
z² z² 2 ik
f) e 1 e e , k Z
Posons z = a + ib , alors z² = a² - b² + 2iab x4 – 6x3 + 6x² + 27x – 56 = 0 x² - 5 x + 8 = 0 ou x² - x - 7 = 0
x² - 5 x + 8 = 0 , = 25 – 32 = - 7
z² 2 ik
a ² b ² 0
e e z ² 2ik a ² b ² 2iab 2ik x1 =
5i 7 , x = 5i 7
2
ab k 2 2
193
= 1 + 28 = 29
x² - x - 7 = 0 ,
1 29 , x = 1 29 j) 32x5 + 16x4 + 8x3 + 4x² + 2x + 1 = 0
x3 = 4
2 2 1+ 2x + 4x² + 8x3 + 16x4 + 32x5 est la somme de 6 termes en
progression géométrique de raison q = 2x et de 1er
h) x4 + 2x3 - 2x² + 6x – 15 = 1 (2x)6
x² x 2 ² 3 x² 6 x ²
4
15 terme 1. Donc 1+ 2x + 4x² + 8x3 + 16x4 + 32x5 =
1 2x
,
x² + i = 0 x² = - i x² = e
i
2
i 4 2 k3
tk = 2 e , k=0,1,2
i ( 4 k )
xk = e , k =0,1
l) ( z + 1 )n - ( z – 1 )n = 0 , n N*
i 23
x² + 1 - i 3 = 0 x² = - 1 + i 3 x² = 2 e ( z + 1 )n = ( z – 1 )n zz 11 n
i , avec z 1
194
2n 2 nk 2 i 6
i
n i
e 13 1 e 13
i
12 i
i
z1 i u n
= i uk = e , k=0,1,…,n–1 e 13 1 e 13 e 13
e
i
z 1 S + iT =
u = z1 2 i
13
i
13
i
i
i
z 1 1 e 13
1 e 1 e 1 e 13 1 e 13
i 2n 2 nk i
uk 1 e 1 e 1 i i
26
zk = , avec 2k e 13 1
1
e cos 26 i. sin 26
uk 1 i
2 nk e
i
1 2n n
e 2n
1 13
i
13
i i i
26 i
2i. sin 26
1 e 1 e 1 e 13
e e 26
i 2 i 2
e e
zk = i cot g
i cot g k , k=0,1,…,n–1 =
1 i . cot g Donc S = 1
i 2 i 2 2 4 n n 2 2 26 2
e e 2 i
(1 e ) e
ix n
e e 2 2 cos
2 n n x
2
k 0
n H = z z² z 4 = z6 + z5 + z3 = T ; donc H et T sont conjugués.
n n x n n x
D’où : S3 = 2 . cos 2
. cos nx
2
et S4 = 2 . cos 2
. sin nx
2 Montrons que la partie imaginaire de H est positive.
c) Posons T = sin 13 + sin 3 + sin 5 + sin 7 + sin 9 + sin 11 Im(H) = sin 2
7
+ sin 4
7
+ sin 8
7
= sin 2
7
+ sin 4
7
- sin 7
13 13 13 13 13
4
7
]0, 2 [ sin 4
7
>0,
i i3 i5 7 i 9 i i 11
S + iT = e 13
e 13
e 13
e 13
e 13
e 13
7
, 2
7
]0, 2 [ , la fonction sinus est croissante sur ] 0 , 2 [ .
S + iT est la somme de 6 termes en progression géométrique de raison Donc 7
< 2
7
sin 7 < sin 2
7
c’est à dire sin 2
7
- sin 7 > 0 ;
2i i
q = e 13 et de premier terme e 13 Par conséquent sin 2
7
+ sin 4
7
- sin 7 > 0
b) H + T = z + z² + z3 + z4 + z5 + z6
195
1 + H + T = 1 + z + z² + z3 + z4 + z5 + z6
1 z7 2 si n 6k
= 0 car z7 = 1
1 z 1 si n 6k 1
Donc H + T = -1
1 si n 6k 2
n
Bn (1) n 2. cos
H.T = ( z + z² + z4 )( z3 + z5 + z6 ) = z4 + z6 + z7 + z5 + z7 + z8 + z7 + z9 + z10 3 2 si n 6k 3
= z4 + z6 + 1 + z5 + 1 + z + 1 + z² + z3
= 2 + ( 1 + z + z² + z3 + z4 + z5 + z6 ) 1 si n 6k 4
= 2 , car 1 + z + z² + z3 + z4 + z5 + z6 = 0 1 n 6k 5
Déduisons H et T : X² - SX + P = 0 X² + X + 2 = 0
1 si n 3 p
X1 = 1 i 7 , X2 = 1 i 7
n 1
1 j
n
2 2 Cn = j k
1 j
1 j si n 3 p 1
D'où : H = 1 i 7 , T = 1 i 7 , car Im(H) > 0 k 0
2 2 0 si n 3 p 2
2i
XII- J = e 3
= 1 i
3
XIII-
2 2
1°) a) U = [(1 - 3 ) + i(1+ 3 )]n , n N
a) Montrons que J² = J
4 i
( 2 i 23i ) 23i 23i Posons : z = (1 - 3 ) + i (1+ 3 ) , |z| = (1 3)² (1 3)² 2 2
2 i
J² = e 3
= e e .e e J
1 + J + J² = 1 + J + J = 1 + 2.Re(J) = 1 – 1 = 0 tg =
1 3 tg 4 tg 3 tg 4 3 tg 712 7
1 3 1 tg 4 .tg 3 12
1 si n = 3k 7i 7ni
b) Jn = e2ni/3 = J si n = 3k+1 k N D’où : z = 2 2. e
12
et U = 2 2
n
. e 12
J² si n = 3k+2
Si n = 12 , U = 2 2 12
(cos7 + i sin7) = - 218
n
b) U est réel si et seulement si Im(U) = 0 , c’est à dire sin 712 = 0
1+1+1=3 si n = 3k
n n n
Donc An = 1 + Jn + J2n = 1 + Jn + (Jn)² = sin 712 = 0 sin 712 = sin7k 712 = 7k n = 12k , k Z
1 + J + J² = 0 si n 3k U est réel pour n = 0, 12, 24, 36, .... ; c'est à dire n { 12k , k N }
5 1 X6
n n
Bn = ( 1 + j ) + ( 1 + j²) = (- j² ) + (- j ) n n 2°) X5 + X4 + X3 + X² + X + 1 = 0
k0
Xk 0
1 X
0 , avec
n
= (-1)n ( j²n + jn ) = (-1)n ( J +Jn) X1
196
ik
U1 = - 1
1 - X6 = 0 1 = X6 Xk = e 3 , k {1, 2, …, 5 }
d) e) Un = - 2Un - 1 + 2 cos n + 3 sin n
4 6
Un+1 = Un + 2n + 6
Un+1 = Un + (-1)n.2-n Uo = 3
Im(X) 1
X2 X1
g) R* - { 1 } h) Un = 2Un - 1 + 3n sin n
2
Uo = 0 , U1 = 2 U o = 1 , U1 = 3
X3 Xo Re (X) a) b)
Un = Un-1 3 – Un-2 - 2.3 n
Un = 5 Un-1 - 1 Un-2 + 9 + 7
6 6 3n
Uo = 2 , U1 = 0 Uo = - 1 , U1 = 3
c) d)
X4 X5
Un+2 = 2Un+1 - U n + n Un = - Un - 1 + 6 Un - 2 + 3 sin n +
2
2 sin n
3
LES EQUATIONS AUX DIFFERENCES FINIES Un+2 - Un+1 – ( – 1)Un = 2-n Uo = - 2 , U1 = 3
e) R
I - Résoudre les équations aux différences finies du 1er ordre suivantes f) Un = 7Un - 1 - 12 Un - 2 + 2n – 1 + ( n – 1)²
Uo = 1 U 1 = -1 Vo = 1 , V 1 = 2
a) b) g)
Un+1 = 3 Un - 5
2
Un+1 = 2Un – n² + 2n + 2 Vn = 3Vn-1 – 9Vn-2 + 3n cos n
3
Uo = 0 III- On dépose une somme Co à un compte productif d’intérêts composés
c) Un+1 = 1 Un + 1n + n ² + 1 de taux i .
2 2
a) Sachant qu’on retire une somme S à la fin de la première année, une
somme 2S à la fin de la 2e année, une somme 2n-1S à la fin de la n-
ième année, déterminer la relation qui lie l’état C n du compte après
la n-ième échéance en fonction de l’état Cn-1 du compte après la
197
(n-1)-ième échéance. 1°) Ecrire le système (S ) sous forme matricielle Un+1 = A.Un où Un =
b) Exprimer Cn en fonction de Co , i , S et n ; en déduire la dernière Xn
échéance où le compte est créditeur.
Yn et A une matrice que l’on déterminera.
A.N. Co = 1000F , i = 4% et S = 50F. Zn
2°) a) Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés.
IV- Pour un bien donné, sur un marché donné, désignons par pn le prix
A est-elle diagonalisable?
unitaire à l’époque n , Qo(n) la quantité offerte à l’époque n , Q d(n) la
3°) Résoudre de proche en proche le système récurrent (S) en déterminant
quantité demandée à l’époque n. Pour de nombreux produits non stockables,
d’abord la solution (Z n) de la 3e équation, puis celle (Yn) de la 2e équation et
en particulier les produits agricoles, la quantité offerte à l’époque n
enfin celle (Xn) de la 1ère équation.
dépend non pas du prix à l’époque n , mais du prix à l’époque n – 1. Les
4°) En comparant les solutions du système (S ) obtenues aux questions 1 et
formules les plus simples que l’on peut donner aux fonctions d’offre et de
3 écrire explicitement la matrice An ; pour n 2 .
demande sont alors :
Qo(n) = a.pn-1 – b , Qd(n) = - c.pn + d ; où a , b , c, d sont des
constantes strictement positives. Etudier l’équilibre de ce marché.
(1 1x )² dx
esin x 1
0 1 x dx , f)
d) dx , e) ln x ,
Xn = Xn-1 - (4/5)Yn-1 Xo = 2 0 3
(S2)
x 0
VI- Soit (Xn) , (Yn) , (Zn) trois suites réelles vérifiant le système
récurrent :
II - On pose In = 0
1
(x² 1) n
dx
198
4°) En déduire la valeur de In . g) x y dxdy , D = [ -1 , 1 ]²
P =
D
( x² y²)
h) T = x ye
dxdy où D = { (x, y) / 0 x 2y }
III - 1°) Montrer que les intégrales 0
e ax cosbx dx et D
x y
i) T = e dxdy , D = { (x, y) / x – y < 1 , x+y<1 }
0
e ax sin bx dx D
où D = { (x, y, z) / 0 y x 1 , 0 z x + y }
/2 /2
IV - Montrer que les intégrales 0
ln sin x dx et 0
ln cos x dx ont
II - 1°) Ecrire la nouvelle expression de l’intégrale suivante obtenue en
un sens et sont égales. Déterminer leur valeur commune en calculant leur changeant l’ordre d’intégration :
somme. 4 12x
I = 0
dx 3x ²
f(x, y) dy
LES INTEGRALES MULTIPLES 2°) Calculer les intégrales suivantes en effectuant le changement de
variables :
I - Calculer les intégrales doubles suivantes : 1 1
a) I = x²ydxdy où D = [ 1, 2 ]x[ 0 , 1 ] ;
a) I1 = 0 0
(x² xy) dxdy ,
D
changement de variable : u = x + y , v = x – y
( x y)
b) J = (x y)e dxdy où D = [ 0, 2 ]x[ 0 , 2 ]
D
199
2°) Pour quelle valeur de la constante réelle k la fonction f définie sur d) y " - 3y’ + 2y = 10 sinx , y(0) = 6 , y"(0) = 0 ,
R² par : e) y" + 3y’ + 3y = cos²x , f) y " – 7y’ + 12y = x.ex , R
f( x , y ) = k. e-( x² + y ² ) est-elle la densité d’un couple de variables e
2x
V - Soit Q le pavé de R² défini par les inégalités 0 x 1, 0 y 1 IV - Les quantités de demande Qd et d’offre Qo varient avec le prix P qui
et T le triangle défini par: 0 x 1, 0 y x est une fonction du temps selon le modèle :
dx dy
Calculer l'intégrale S = .
Q (1 x²)(1 y²)
Qo = et - 6P + 3P’ + 4P "
dx dy
En déduire la valeur de Qd = t² + 5P – 9P’ + 5P "
T (1 x²)(1 y²)
LES EQUATIONS DIFFERENTIELLES V – La demande D et l'offre S d'un bien sur un marché dépendent du
temps t et du prix unitaire P(t) du bien considéré. Supposons que la
I - Résoudre les équations différentielles du 1er ordre suivantes :
demande soit influencée par les variations de prix sans que l'offre le soit.
a) y’ = - e x + y b) dy - sinx.cosx dx = 0 , c) y’ = 2ex.cosx Dans le cas le plus simple on aura des relations du type :
d) xdy – y dx = x² y² dx e) xy² dy - ( x3 + y3) dx = 0 ,
f) y’ - y tgx + cos²x = 0 D(t) = a - b[P(t) + P'(t)]
g) ( 1 + x²)y’ + xy - 2x = 0 , y(1) = 3 , h) y’ - 2xy = ( 1 – 2x)ex
avec y(0) = 3 S(t) = c + d.P(t) t
y 3 1 2x
i) y’ – 3y = 2.e3x , y(1) = 4e3 j) y-4y’ + - = 0 où a, b, c, d sont des constantes strictement positives avec a > c.
3 3
k) y’ + y - y²(cosx + sinx) = 0 , a) Ecrire et résoudre l'équation différentielle correspondant à l'équilibre
D(t) = S(t).
II - Résoudre les équations différentielles du 2e ordre suivantes : b) Vérifier l'existence du prix stationnaire Ps = lim lim P(t)
t
a) y " - 4y’ + 4y = (x² + 1)..e2x , b) y" - y = 4x.ex et exprimer P(t) à l'aide de Ps et du prix initial P o.
c) y " – 6y’ + 5y = 5x² + 3x + 4 , y(0) = 3 , y’(0) = 2
200
VI- Résoudre les systèmes suivants où x , y, z sont des fonctions de la d’où Unp = n² - 1
variable t : Un = Unh + Unp = .2n + n² - 1
U1 = -1 -1 = 2 = - 1 et Un = - 2n-1 + n² - 1
2
x’ = 2x + 4y , x(0) = 2 x’ = x - y + z
a) b) y’ = 2x - y +2z Uo = 0
y’ = 3x +13y , y(0) = 1 z’ = y c)
Un+1 = 1 Un + 1n + n ² + 1 ( E2 )
2 2
Unp = Vn + Wn
Recherche de Vn
g1(n) = 1
2
n
= c.bn , avec c = 1 , b = 1
2
I- a) Uo = 1 et Un+1 = 3 Un - 5
2 a=b = 1
2
on pose Vn = n 1
2
n
n
Un = 9 3 10
2
2
Recherche de Wn
U1 = -1 Un+1 - 1 Un = n ² + 1 ( B )
2
b)
g2(n) = n² + 1 est un polynôme du second degré
Un+1 = 2Un – n² + 2n + 2 ( E1 )
a= 1 1 , on pose Wn = n² + n +
2
Equation homogène associée : Un+1 = 2Un Unh = .2n , R Comme Wn est une solution particulère de l’équation ( B ) , on obtient :
Recherche d’une solution particulière Unp = 2 , = - 8 , = 14
Le second membre de l’équation ( E 1 ) : g(n) = – n² + 2n + 2 est un
polynôme de degré 2. a = 2 1 on pose : Unp = n² + n +
D’où Wn = 2n² - 8n + 14 et Unp = Vn + Wn = 2n 1
2
n
+ 2n² - 8n + 14
201
2
n
Un = Unh + Unp = . 1 + 2n 1
2
n
+ 2n² - 8n + 14
Considérons l’équation : Un + 2Un - 1 = 2e
i n4
( A1 ) et désignons
Or Uo = 0 ; d’où : = -14 , par Tn une solution particulière de cette équation ; alors
Vn = Re ( Tn )
i n4 ei 4 n i
f(n) = 2 e = 2 n
= cb , avec c = 2 , b = e4
Finalement: Un = -14. 1
2
n
+ 2n 1
2
n
+ 2n² - 8n + 14
ei 4 n
Comme a b , on pose Tn = .b = n
U1 = - 1
d) ei 4 n ei 4 n 1 ei 4 n
Un+1 = Un +2n + 6 ( E3 ) L’équation ( A1 ) devient : + 2 = 2
Equation homogène associée : Un+1 = Un Unh = . , R
i 4
Recherche d’une solution particulière Unp C’est à dire + 2. e = 2 ,
Le second membre de l’équation ( E 3 ) : g(n) = 2n + 6 est un polynôme de
degré 1 soit = 2(1 3 2 ) i 2( 5 2 4 )
17 17
a = 1 Unp = n(n + ) = n² + n
2(1 3 2 ) 2( 5 2 4) ei 4 n
202
ei 6 n
Comme a b , on pose Zn = .b = n n
Equation homogène associée : Un+1 = Un Unh = . ,
1 1
e
i 6 n
e n 1
i 6 n
i 6
R
L’équation ( A2 ) devient : + 2 = 3 e
Recherche d’une solution particulière Unp
i 6
C’est à dire + 2. e = 3 , 1 n
Le second membre de l’équation ( E 5 ) : g(n) =
3 (3 3 1) 3(5 2 3) 2
soit = i
13 13 Si a = 1 = 1 = 1 ,
2 1 2 3
3 (3 3 1 ) i n6
3(5 2 3 ) e 1
on pose Unp = n
n
Zn = i
13 13 2
3 (3 3 1 )
=
13
i
3(5 2
13
3 )
cos n6 i sin n6 L’équation ( E5 ) devient : ( n + 1 )
1 n 1 + 1 n 1 n = 1 n
2
2
2
2
1
Soit = -2 et Unp = - 2n
n
3(5 2 3 1)
cos n sin n
3) 3(3
Wn = Im ( Zn ) = 2
13 6 13 6
2(1 3 2 ) 2( 5 2 4 )
Unp = Vn + Wn = cos n sin n 1 n
17 4 17 4 D’où : Un = ( - 2n ) , R
3(5 2 3 ) 3(3 3 1)
2
+ cos n sin n
13 6 13 6
2(1 3 2 ) 2( 5 2 4 ) 1 , on pose Unp =
1 n
Un = Unh + Unp = .(- 2)n + cos n sin n Si a 1
17 4 17 4 2 3 2
+ 3(5 2 3) 3 ( 3 3 1) 1 n 1 - 1 n = 1 n
L’équation ( E5 ) devient :
cos n sin n
13 6 13 6 2 1 2 2
2 ( 1) 2 ( 1) 1 n
2(1 3 2 ) 2( 5 2 4 )
Soit =
1 3
et Unp =
1 3 2
cos n sin n
n
Un = .(- 2) +
17 4 17 4
+ 3(5 2 3)
cos n
3 ( 3 3 1)
sin n n 2 ( 1) 1 n
D’où : Un = . +
13 6 13 6
1 1 3 2
Un+1 = Un + (-1)n.2- n ( E5 )
1
g) R* - { 1 }
203
Uo = 3
h) II-
Un = 2Un - 1 + 3n sin
n ( E ) Uo = 0 , U1 = 2
6
2 a)
n
Un = Un-1 3 – Un-2 - 2.3 ( A1 )
Equation homogène associée : Un+1 = 2Un Unh = . 2n , R
Recherche d’une solution particulière Unp
Equation homogène associée : Un = Un-1 3 – Un-2 = 0
Le second membre de l’équation ( E 6 ) : g(n) = 3n sin n
2 Equation caractéristique : k² - 3k+1 = 0
Cette équation admet deux racines complexes conjuguées :
i n2
Considérons l’équation : Un - 2Un - 1 = 3n e ( A3 ) et désignons par i 6 i 6
k1 = 3 i = e , k2 = 3 i = e
Xn une solution particulière de cette équation ; alors Unp = Im ( Xn ) 2 2 2 2
Un = C1 cos n C sin n
h
i n2 6 2
6
e i n
J(n) = 3n = 3.e 2 = c.bn
Recherche de Unp
n i 2 Le second membre de l’équation ( A1 ) , est g(n) = -2.3n de la forme d.cn
a b Xn = .b = n
3.e avec d = -2 , c = 3
c = 3 n’est pas racine de l’équation caractéristique : Unp = .3n
i 2 n i 2 n 1 i 2 n En remplaçant dans l’équation ( A1 ) , on obtient :
L’équation ( A3 ) devient : 3.e - 2 3.e = 3.e , = 18 10 3 3
10 3 3
18
73
soit : = 3 ( 3 – 2i )
10 3 3 n
13
Unp = 18 .3
n 73
Xn = 3n. 3 ( 3 – 2i ) e
i 2
= 3n. 3 ( 3 – 2i ) cos n i sin n
13 13 2 2 10 3 3 n
Un = Unh + Unp = C1 cos n C2 sin n + 18 .3
3n 1
n n 6 6 73
Unp = Im ( Xn ) =
13 3 sin 2 2 cos 2
3n 1
Donc : Un = . 2n + n n 10 3 3
13 3 sin 2 2 cos 2 Uo = 0 C1 18
= 0
73
Or Uo = 3 3 = - 6 = 45
13 13
3 C 10 3 3
U1 = 2 1+
1 C2
54 =2
3n 1 2 2 73
45 . 2n n n
Finalement : Un = +
13 13 3 sin 2 2 cos 2
204
10 3 3 Un - 5 Un-1 + 1 Un-2 = 7 (2)
C1 = 18
73 6 6 3n
g2(n) = 7 13 n
= d.cn , avec d = 7 , c = 1
3
605 72 3
C2 = 2
73 c = 1 est une racine simple de l’équation caractéristique, on pose :
3
10 3 3
Wn = n 13 n
Un = 18 cos n + 2 605 72 3 sin n 18 10 3 3 .3n Comme Wn vérifie l’équation ( 2 ) , on a : = -14 ,
13
73
6
73
6
73 n
d’où Vn = -14n
Uo = 1 , U1 = 3 = C 1 12 13
n n n
Un = Unh + Unp 1 + C2 + 27 - 14n
b) 3
5 Un-1 - 1 Un-2 + 9 + 7 Uo = 1 C1 + C2 + 27 = 1 C1 + C2 = - 26
Un =
6 6 3n
U1 = 3 1 C1 + 1 C2 +27 - 14 = 3 1 C1 + 1 C2 = - 58
Equation homogène associée : U n - 5 Un-1 + 1 Un-2 = 0 3 2
3
3 2
3
6 6
C2 = - 64 , C1 = 38
Equation caractéristique : k² - 5 k+ 1 = 0
6 6
Cette équation admet deux racines réelles distinctes : k1 = 1 , k2 = 1
3 2 Un = - 64 12 n
+ ( 38 - 14n ) 13 n
+ 27
Unh = C1 1
3
+ C2 1
2
n
n
p
Recherche de Un
g(n) = 9 + 7n = g1(n) + g2(n) Uo = 2 , U1 = 0
3 c)
Unp = Vn + Wn Un+2 = 2Un+1 - U n + n
205
Comme Unp vérifie l’équation ( 3 ) , on a : i n2 i 2 n i 2
f(n) = 3e = 3 e n
= dc , avec d = 3 , c = e
(n + 2)3 + ( n + 2 )² - 2(n + 1)3 - 2( n + 1 )² + n3 + n² = n
Soit : = 1 , = - 1 et Unp = 1 n3 - 1 n² i 2
6 2 6 2
Comme c = e n’est pas une racine de l’équation caractéristique , on
h p
Un = Un + Un = C1 + nC2 + n ²
2 3
n 1 pose :
Comme Uo = 2 et U1 = 0 , on a : C1 = 2 , C2 = -
5 i 2 n
3 Tn = .c =n
e
5n n² n
D’où : Un = 2 - + 1 L’équation ( A1 ) devient :
3 2 3 i 2 n 1
i 2 n i 2 n 2 i 2 n
e + e -6 e = 3 e
Uo = - 1 , U1 = 3
d) C’est à dire - i .+ 6 = 3 , soit = 3 (7 i)
Un = - Un - 1 + 6 Un - 2 + 3 sin
n - 2 sin n ( 4 ) 50
2 3 i 2 n
Equation homogène associée : Un + Un - 1 - 6 Un - 2 = 0 Tn = 3 ( 7 i ) e
50
Equation caractéristique : k² + k - 6 = 0 3 cos n 7 sin n
Vn = Im ( Tn ) =
Cette équation admet deux racines réelles distinctes : k1 = 2 , k2 = - 3 50 2 2
Unh = C1.2n C2 (-3)n
Recherche d’une solution particulière Unp Recherche de Wn
Le second membre de l’équation ( 4 ) : Un = - Un - 1 + 6 Un - 2 + 2 sin n ( B )
n - 2 sin n = g (n) + g (n) 3
g(n) = 3 sin 1 2
2 3 i n3
Unp = Vn + Wn Considérons l’équation : Un + Un - 1 - 6 Un - 2 = 2 e ( A2 ) et
Recherche de Vn désignons par Zn une solution particulière de cette équation ; alors
Un = - Un - 1 + 6 Un - 2 + 3 sin
n ( A ) Wn = Im ( Zn )
2
i n3 i 3 n i 3
i n2 f(n) = 2e = 2 e n
= dc , avec d = 2 , c = e
Considérons l’équation : Un + Un - 1 - 6 Un - 2 = 3 e ( A1 ) et
désignons par Tn une solution particulière de cette équation ; alors i 3
Comme c = e n’est pas une racine de l’équation caractéristique , on
Vn = Im ( Tn )
pose :
206
Zn = .cn =
i 3 n
e
26 3
Un =
365
25
24 3
3 .2n +
365
47 (-3)n + 3 cos n 7 sin n
50 50 2 2
L’équation ( A2 ) devient : 73
+ 2 9 sin n 5 3 cos n
3 3
i 3 n i 3 n 1 i 3 n 2 i 3 n
e + e - 6 e = 2 e
5 3
e) Un+2 - Un+1 – ( – 1)Un = 12 n
( E5 )
C’est à dire 9 + i . = 2 , R
2 2
9 5i 3 Equation homogène associée : Un+2 - Un+1 – ( – 1)Un = 0
soit = 4 = Equation caractéristique : k² - k - ( - 1 ) = 0
9 5i 3 39
Le discriminant est D = 1 + 4( - 1 ) = 4² - 4 + 1 = ( 2 - 1 )²
9 5i 3 i 3 n
Zn = e
39 Si D = 0 = 1
2
Wn = Im ( Zn ) =
1 9 sin n 5 3 cos n L’équation caractéristique admet une racine double k 1 = k2 = 1
39 3 3 2
Unh = (C1 + nC2 ) 12 n
Unp = Vn + Wn
50
= 3 cos n 7 sin n
2 2
+ 732 9 sin n3 5 3 cos n
3
Recherche de Unp
g(n) = 12 n
= d.cn , avec d = 1 , c = 1
50 2
Un = C1.2n C2 (-3)n + 3 cos n 7 sin n
2
c= 1
2
est une racine double de l’équation caractéristique; on pose :
73
+ 2 9 sin n 5 3 cos n
3 3
2
Unp = n² 1
n
2
L’équation ( E5 ) devient :
Uo = - 1 C1 + C2 + 3
10 3
1 C1 =
26 3
3
( n + 2 )² 1
2
n2
- ( n + 1 )² 1
2
n 1
- 1 n²
2
12 = 12
n n
50 73 365 25 n
On obtient : = 2 , et Unp = 2n² 1
2
U1 = 3 2C1 - 3C2 + 21 4 3 3 C2 =
24 3
47
50 73 365 50
Un = Unh + Unp = ( C1 + nC2 + 2n² ) 12 n
207
Si D 0 1 , l’équation caractéristique admet deux
2 Unp = Vn + Wn
racines réelles distinctes :
k1 = , k2 = 1 - ; donc Unh = C1 n + C2 (1 - )n Recherche de Vn
Un - 7Un - 1 + 12 Un - 2 = 2n – 1 ( E6 )
Recherche de Unp
g(n) = 12 n
= d.cn , avec d = 1 , c = 1
2
g1(n) = 1 . 2n = d.cn
2
c = 2 n’est pas une racine double de l’équation caractéristique; on
c= 1 n’est pas une racine double de l’équation caractéristique; on pose : Unp = .2n
2
pose : L’équation ( E6 ) devient : .2n - 7.2n-1 + 12.2n-2 = 1 . 2n
2
Unp = 1
2
n
On obtient : = 1 ; d’où Vn = 2 n
L’équation ( E5 ) devient :
Recherche de Wn
1
2
n2
- 1 n 1
- ( - 1 ) 1
2 2
n
= 1
2
n
Un - 7Un - 1 + 12 Un - 2 = ( n – 1 )² ( E7 )
On obtient : = 4
(2 1)²
p
, et Un = 4
(2 1)²
12 n g2(n) = ( n – 1)² est un polynôme de degré 2
Un = Unh + Unp = C1 n + C2 (1 - )n 4
(2 1)²
12 n on pose Wn = n² + n +
L’équation ( E6 ) devient :
R n² + n + - 7( n – 1 )² - 7( n – 1 ) - 7 + 12 ( n – 2 )² + 12 ( n – 2 )
+ 12 = ( n – 1)²
Uo = - 2 , U1 = 3 On obtient = 1 , = 11 , = - 149
6 18 36
f)
Un = 7Un - 1 - 12 Un - 2 + 2n – 1 + ( n – 1)² et Wn = 1 n² + 11 n- 149
6 18 36
Unp = Vn + Wn = 2n + 1 n² + 11 n - 149
Equation homogène associée : Un - 7Un - 1 + 12 Un – 2 = 0 6 18 36
Equation caractéristique : k² - 7k + 12 = 0 h p n n n
Un = Un + Un = C1 3 + C2 4 + 2 + 1 n² + 11 n - 149
6 18 36
( k - 3 )( k – 4 ) = 0 k1 = 3 , k2 = 4
Unh = C1 3n + C2 4n Uo = - 2 C1 + C2 + 1 - 149 = - 2 C1 = 7
36 36
U1 = 3 3C1 + 4C2 + 2 + 1 + 11 - 149 =3 C2 = 17
Recherche de Unp 6 18 36 18
Un = 7 3n + 17 4n + 2n + 1 n² + 11 n - 149
36 18 6 18 36
g(n) = 2n – 1 + ( n – 1)² = g1(n) + g2(n)
208
Vo = 1 , V 1 = 2 Vo = 1 C1 = 1 C1 = 1
g)
Cn = Cn + Cn = ( 1 + i ) S .2n
h p n
3i i 3 n 1i
= .n.3n cos n3 i sin n3
3
Jn = n 3e
6 Co = S . = Co S
1i 1i
Vnp = Re ( Jn ) = n.3n 1 cos n sin n
3
2 3 6 3
209
Cn < 0 C 1 S i ( 1 + i ) 1 S i .2
n n
< 0 1 2 Un
Xn
o
C 1 S i ( 1 + i ) < 1 S i .2
o
n n
avec A =
2 1
et
Vn
1 2 i
Co (1 i) S
n
S
>
X1 = A.Xo , X2 = AX1
An peut être obtenue
= A²Xo , .... , Xn = An.Xo
en appliquant plusieurs méthodes:
n [ log 2 - log( 1 + i ) ] > log[ Co(1 – i ) + S ] - logS 1 2 2 2 1 0
n >
log Co (1 i) S log S A
2
1
2
2 0
B I
1
log 2 log (1 i)
n
n > 4,6
C
k
En appliquant la formule du binôme, An = ( B – I )n = B k (1)n k
Donc le compte est créditeur à partir de la 5e échéance.
n
k o
k
Déterminons B
V- A l’équilibre , Qo(n) = Qd(n)
2 2 2 2 8 8
Bo = I , B1 = B , B² B.B 4B
C’est-à-dire : a.pn-1 – b = - c.pn + d pn = a pn-1 + b d 2
c c 2 2 2 8
8
C’est une suite arithmético-géométrique : Donc pn = ac n
B3 = B².B = 4².B , …. , Bk = 4k-1B , k > 0
n n
C C
k k
po b d b d An = B k (1)n k = (-1)nI + B k (1) n k
a c a c k o
n
k 1
n
C
k
c = (-1)nI + 4k 1.B. (1) n k
n
d’équilibre est pe = b d k 1
a c n 3n (1) n
C
k
= (-1)nI + B 4k.. (1)n k = (-1)nI + .B
4 k 1
n 4
VI-
3n (1) n 3n (1)n
Xn = An.Xo = (-1)nI + .B Xo = (-1)nI.Xo + .B.X o
4 4
Un+1 = Un + 2Vn Uo = 1 Xn = Xn-1 - (4/5)Yn-1 Xo = 2
(S1) (S 2) (1)n 3n (1)n 2 2 1 (1) n
Xn = =
Vn+1 = 2Un + Vn Vo = -1 Yn = (5/9 )Xn-1 - (1/3)Yn-1 Yo = 3 (1)n 4 2
2 1
(1)
n
210
Tn+2 – ( 1 - 1 ) Tn+1 + (- 1 + 4 . 5 )Tn = 0 1 2 2
3 3 5 9
A = 1 2 1 2
Soit : Tn+2 – 2 Tn+1 + 1 Tn = 0 3
3 9 2 2 1
L’équation caractéristique : k²– 2 k + 1 = 0
3 9 Déterminons les valeurs propres de A.
admet une racine double k1 = k2 = 1 n
3 PA() = -3 + tr(A).² - ii + detA = -3 + ² + - 1
Alors : Xn = ( C1 + nC2 ) 1
3
n
, Yn = ( A1 + nA2 ) 1
3
n i 1
PA() = 0 -3 + ² + - 1 = 0
C1 = Xo C1 = 2 Racine évidente = 1
C1 et C2 sont telles que :
Schéma de Hörner: -1 1 1 -1
C1 + C2 = 3X1 C2 = - 16
5
1 -1 0 1
D’où : Xn = ( 2 - 16 n ) 1
5 3
n
-1 0 1 0
211
2 1 1 a 0 2a b c 0 a c VII
Xn+1 = - 3Xn + Yn + Zn
2 1 2 1 b 0 a 2b c 0 b c
3 (S) Yn+1 = 2Yn + Zn n N
1
1 2 c 0 a b 2c 0 avec c arbitraire Zn+1 = Zn
a c 1
1°) Ecrivons le système (S) sous forme matricielle :
U = b = c c. 1 = c.U3
X n 1 3 1 1 X n Xn
c c 1
, soit Un+1 = A.Un , avec Un =
Yn 1 0 2 1 Yn Yn
La matrice A étant symétrique réelle , alors elle est diagonalisable.
Z n 1
0
0 1 Zn
Zn
1 1 1 1 0 0
-1
A = PDP , avec P = , D = 0 3 1
1 1 0 1
0
1
0 1 0 1
1 0
A= 0 2 1
0 1
1 2 1 0
P-1 = 1 ( ComP ) t 1 1 1 2
det P 3 2°) a) Déterminons les valeurs propres de A.
1 1 1 PA() = ( + 3)( - 2)( - 1) = 0 1 = -3 , 2 = 2 , 3 = 1
Un = A.Un-1 Déterminons les sous-espaces associés:
U1 = A.Uo , U2 = A.U1 = A².Uo , ...., Un = An.Uo a
1
1 1 1
0 0
1
2 1
1
= -3 , soit U = b
n -1
Un = PD P .Uo = 1 1 0 1 1 1 2 2 c
3 0 1 0
0
1 1 0 0 1n 1
1 1 2
2 5(1)n 0 1 1 a 0
a arbitraire
(A + 3I)U = 0 0 5 1 b 0
= 1 5(1)
1 n
3 0 b c 0
1 5(1)n 0 4 c 0
X 2 5(1) n
a a 1
n 3
1 5(1)n b 0 a. 0
U = =
Yn 3 = a.U1
c 0 0
1 5(1)n
Zn
3
212
=2 Yn = Yo. 2n + ( 2n – 1 ) Zo
5 1 1 a 0
0 a arbitraire Xn+1 = - 3Xn + Yn + Zn
(A - 2I)U = 0 0 1 b 0
= - 3Xn + Yo. 2n + ( 2n – 1 ) Zo + Zo
0 b 5a , c 0
0 1 c 0 On a : Xn+1 + 3Xn = (Yo + Zo ) 2n ( E )
Equation homogène associée: Xn+1 + 3Yn = 0 Xnh = .(-3)n
a a 1
Recherche de Xnp
5a a. 5 = a.U Xnp = .2n
U = b= 2
c 0 0 En remplaçant dans l’équation ( E ) , on a : 2 + 3 = Yo + Zo
= 1 ( Yo + Zo ) Xnp = 1 ( Yo + Zo ).2n
V(2) est la droite vectorielle engendrée par U2 5 5
= 1 , (A - I)U = 0 n
Xn = .(-3) + ( Yo + Zo ).2
1 n
5
4 1 1 a 0
a 0 Xo = + ( Yo + Zo ) = Xo - 1 ( Yo + Zo ) ,
1
0
1 b 0
5 5
1
b c , avec c arbitraire donc Xn = Xo - ( Yo + Zo ) . (-3)n + 1 ( Yo + Zo ).2n
1
0 0 0 c 0 5 5
a 0 0
2 n (3) n 2 n (3) n
U = b = c c. 1 = a.U3 n
Xn = (-3) .Xo + Yo + Zo
5 5
c c 1
V(1) est la droite vectorielle engendrée par U3 Xn (3) n 2 n ( 3) n 2 n ( 3) n X
5 5 o
1 2 3 A diagonalisable
Y 0 2n 2 1 Yo
n
n
3°) Zn+1 = Zn Zn = Zo
Zn
0 0 1 Zo
Yn+1 = 2Yn + Zo (3) n 2 n ( 3) n 2 n ( 3) n
5 5
Equation homogène associée: Yn+1 = 2Yn Ynh = .2n n
A = 2n 2 n 1
Recherche de Ynp 0
Ynp =
0 0 1
L’équation donnée devient : - 2 = Zo = - Zo ,
c’est-à-dire Ynp = - Zo
D’où Yn = .2n – Zo
Yo = - Zo = Yo + Zo , donc Yn = (Yo + Zo ) 2n – Zo
213
1
1
0
x
x² x 1
dx =
0
x
x² x 1
dx +
1
x
x² x 1
dx Etude de
1
1
x² x
dx
x [ 1 , + [ , 1 1
1 x² x x²
x dx est une intégrale définie
x² x 1
0
Or
1
1 dx converge
x² 1
1
x² x
dx converge aussi .
Etude de
x dx
x² x 1 1
1 Donc dx est convergente .
x² x
x 13
0
Au voisinage de + ,
x² x 1
x2
Or
1
1 dx converge
3
x2 1
x
x² x 1
dx converge aussi
c)
0
1
x(x 1)
dx
1
.
0
1
x(x 1)
dx =
0
1
x(x 1)
dx +
1
1
x(x 1)
dx
Donc
0
x
x² x 1
dx est convergente
1
Etude de
0
1
x(x 1)
dx
b)
0
1
x² x
dx
Au voisinage de 0 , 1
x(x 1)
1
x
. Or
1
1 dx converge
x
1 0
0
1
x² x
dx =
0
1
x² x
dx +
1
1
x² x
dx
1
1
x(x 1)
dx converge aussi.
0
214
1 1
Etude de
1
1
x(x 1)
dx
ln x dx lim ln x dx
0
t 0
t
=
Au voisinage de + , 1 13
1
x(x 1) x2
lim x ln x x 1t lim (1 t ln t t) 1 ; donc
t 0 t 0 ln x dx
0
1
Or
1
1 dx converge
3
x2
1
1
x(x 1)
dx converge aussi . converge ; d’où la convergence de l’intégrale
1ln xx dx
0
.
(1 1x )² dx
Donc
0
1
x(x 1)
dx est convergente . f)
0
3
esin x esin x (1 x3 )² (1 x)²(1 x x²)² (1 x3 )² 9(1 x)²
d) dx = dx + dx
0 x 0 x 1 x 1 1
x x x
aussi.
1 1 esin x
1 dx converge ,
x dx converge aussi.
sin x
1
x g) dx
0 0 0
e cos x
x
e1
x
sin x
e
dx diverge dx diverge aussi . Donc Au voisinage de 0 , à l’ordre 1 : sinx x , ex – cosx x , d’où :
x
x 1
1 1 sin x
ex cos x x x
esin x
dx diverge car somme d’une intégrale convergente et
1
0 x 1 dx converge , alors
1 sin x
Comme dx converge aussi .
d’une intégrale divergente. 0 x 0
e cos x
x
1
1
ln x dx h) dx
e) 3 x4 1
0
1 x 0
1 2
1
1
1
1
Au voisinage de 0 , ln x ln x
1x dx = dx + dx + dx
0 3 x4 1 03 x4 1 1 3 x4 1 2 3 x4 1
1 2
Etude de
03
1
x4 1
dx et
1 3
1
x4 1
dx
215
1 1
Au voisinage de 1 , 1
3 x4 1 3
1
II- In = dx
4(x 1) 3
0 (x² 1) n
1 2 1°) Démontrons que In existe pour n N* ; c’est à dire In est
Comme
(x 1)
0
1
1
3
dx et
1 (x 1)
1
1
3
dx convergent , alors convergente.
1
1 2
1 dx =
1 dx +
1 dx
03
1
x4 1
dx et
1 3
1
x4 1
dx 0
1
(x² 1) n 0 (x² 1) n 1 (x² 1) n
convergent aussi . 0
1
( x² 1 ) n
dx est une intégrale définie
Etude de
2 3 x4
1
1
dx
Etude de
1
1
( x² 1 ) n
dx
1 1 12n
Au voisinage de + , 14 , comme 1 dx , alors
4
Au voisinage de + ,
3 x4 1
x3 2 x3 (x² 1) n x
1 dx converge ( car 2n > 1 ) , alors
2 3
1
x4 1
dx converge aussi. Comme
1 x 2n
Donc
0 3
1
x4 1
dx est convergente. 1
1
( x² 1 ) n
dx converge aussi.
i)
2 1 et a sin t
t²
dt , a R
Donc In =
0
1
( x² 1 ) n
dx est convergente.
0
2°) Calculons I1
Au voisinage de 0 , à l’ordre 2 :
et = 1 + t + t2² + o( t² ) t
sint = t + o ( t² )
I1 =
0
1 dx lim
x² 1 t 0
1 dx lim
x² 1 t
arctgx 0t
1 et a sin t lim arctgt
(a 1)t t2² o(t²) t 2
a 1 12
t² t² t
2 1 et a sin t
0 t²
dt converge si a = 1 et diverge si a 1.
216
1.3.5......(2n 3)
3°) Intégrons par parties In =
0
1
( x² 1 ) n
dx In =
2.4.6......(2n 2)
I1
u' 1 u x 1.2.3.4.5.6......( 2n 3 )( 2n 2 )
Alors : In = I1
Posons :
v 1 v' 2nx 2.4.6......( 2n 2 ) ²
(x² 1) n (x² 1) n 1 ( 2n 3 )!
= I1
t 2.2......2 1.2......( n 1 ) ²
In lim
t
x
(x² 1)
+ 2n
n 0
x²
(x² 1) n 1
dx =
2 2n 2 ( n
( 2n 2 )!
.
1 )! ( n 1 )! 2
0
( 2n 2 )! n 1
= . = C
lim t
t (t² 1) n
+ 2n
0
x² 1 1 dx
(x² 1) n 1
2 2 n 1 ( n 1 )! ( n 1 )! 2 2 n 1 2n 2
In = 2n
0
dx
(x² 1) n
- 2n
0
dx
(x² 1) n 1
, In =
2 2 n 1 C
n 1
2n 2
car lim t = 0
t (t² 1) n III-
In = 2n. In - 2n. In+1
Montrons que les intégrales
0
e ax . cos bx dx et
I3 = 3
4
I2 0
e ax dx converge car
0
e ax dx lim
t 0
e ax dx
t
I4 = 5 I3 e ax
6 1
................................................
lim
t a = a
In = 2n 3 In-1 0
2n 2
En multipliant membre à membre ces égalités , on obtient :
217
Donc
e ax . cos bx dx et
e ax . sin bx dx
2 2
IV- Montrons que les intégrales ln sin x dx et ln cos x dx ont
0 0 0 0
un sens et sont égales.
convergent c’est à dire
e ax . cos bx dx et
e ax . sin bx dx
0 0 2 2
Posons : K ln sin x dx et L ln cos x dx
sont absolument convergentes. 0 0
Montrons d’abord que K = L
2°) I = e ax . cos bx dx , J = e ax . sin bx dx
2
0 0 K ln sin x dx
0
Intégrons par parties I
Posons u = - x du = - dx
u' e ax u 1 .e ax
2
Posons :
a
v cos bx v' b sin bx Si x = 0 , u = ; si x = , u = 0
2 2
t
e ax 0
b e ax . sin bx dx
cos bx - a
2 2
I lim K ln sin x dx = ln cos u du ln cos u du L
t
a 0
0 0 2
0
2
K ln sin x dx
Intégrons par parties J 0
2 2
v sin bx v' b cos bx Comme ln x dx converge , alors ln sin x dx converge
0 0
t
at aussi.
J lim e
t
a
sin bx + b
0 a 0
e ax . cos bx dx Déterminons leur valeur commune en calculant leur somme.
ln sin 2x ln 2 dx
ln sin 2 x dx ln 2 M
2 2
3°) Déduisons les valeurs de I et J 2K = ln 2
2 2
0 0
I 1bJ I a
a a a ² b² 2
b b Calculons M = ln sin 2 x dx
J I J 0
a a ² b²
Posons t = 2x dt = 2dx ; si x 0 , t 0 ; si x =
, t =
2
218
D’où :
M =
1 ln sin t dt 1 2
ln sin t dt 1 ln sin t dt
2 0 2 0 2
2 J =
(1 3e ) e
2
1 2
= 1K+ ln sin t dt (1 3e )
2
e
y
dy (1 e )
2
ye
y 2
dy (1 e ) ( y 1)e
y 2 2 y 2
2 2
2 0 0 0 0
Posons s = - t t = - s dt = - ds -2 -2
= (1 – e )( 1 – 3e ) + ( 1 – 3e ) (1 – e ) = 2(1 – e )( 1 – 3e ) -2 -2 -2 -2
Si t =
, s = ; si t , s 0
2 2
c) K = dxdy , D est défini par 0 x 1 , x y x
0
D’où : M = 1 K -
1 ln sin s ds = 1K+
1 2
ln sin s ds
D
2 2 2 2 0
2
x y x
= 1K+ 1K = K
2 2 x y x ou
Finalement : 2K = -
ln2 + K K = -
ln2
- x y -x y
2 2
Il en résulte : K = L = -
ln2
2
a) I =
x ² y dxdy , où D = [ 1 , 2 ] x [ 0 , 1 ]
D
2 1
y² 1 7 dxdy =
3 2
I = x ² y dxdy = x ² dx y dy x D
D 3
1 0 1 2 0 6 x x
1 1 1 1 1
dy dx
x
x
dy dx
( x x ) dx
( x x ) dx 2
( x x ) dx 1
6
0 0 0 0 0
( x y)
b) J = ( x y).e dxdy , où D = [0,2]x[0,2]
3 5 3
5
D
d) L = ( x 2 y)dxdy ( x 2 y ) dx dy x ² 2 xy dy
xe
dx 2 y² 4
2 2
( x y) x x y D 3 y² 4 3
J = ( x y ).e dxdy ye e dy
D 0 0 =
ye
9 8y² y 4 5
xe dx =
3
25 ( y ² 4)² 25 ( y ² 4)²
3
3
3
dy 9 y 4 y y
3
2 2
2
x x x x x 2 x 2 10 y 2 y( y ² 4) dy dy
ye xe dx y e dx ( x 1)e 3 2 2 3 2 2 3 2 2 3 10 3
0 0 0 0 0
= 1 – 3e-2 - ye-2 + y = 1 – 3e-2 + y(1 – e-2)
219
=
252 Dans D1 , x – y = y – x , car x – y 0
5 Dans D2 , x – y = x – y , car x – y 0
e) M =
D
x dxdy y D’où P =
( y x ) dxdy + x y dxdy
D1 D2
Représentons le domaine D. 1 1 1 1 x
D
( y x ) dy dx
1
x
( x y ) dy dx
1 1
=
y² 1 y² x
1
1
1
1
A xy dx xy dx x ² x 1 dx x ² x 1 dx
1 x 1 2 x 1 2 1 1 2 2 1 2 2
1
3 1
1 1 1 1 31 = x ² 1 dx x x 8
xy
1
M=
x dy dx dx x x ² dx x ² x 1 1 3 1 3
0 x 0 x 0 2 3 0 6
ou encore M =
y3 1
y
1 1 y 1
y² ( x ² y ²)
x dx dy x ² dy h) T = xy.e
0 dx 1 dxdy
2 0 2 6 0 6
D
0 0 0
xy.e
( x ² y ²)
f) N = dxdy y
D
y.e dy
8 2y y² 8 2y 8
Représentons le domaine D :
x.e
x² 1 x² y² y² 5y²
= dx y.e dy e y.e dy 1
y.e
2 2 D
0 0 0 0 0
y = x/2
= .e
1
2
1
2
y²
1
10
.e
5y²
8
0
e
320
5e
20
64
4
g) P =
D
x y dxdy y x
Représentons le domaine D. 1
( x ² y ²)
T = xy.e dxdy
D1 D
e y.e dy
y²
2y 2y
x ² 1 x ² y² y² 5 y ²
-1 1 x = x.e dx y.e dy y.e dy 1
y.e
2 2
D2
0 0 0 0 0
-1
=
1
lim
2 t
1
2
.e
y²
1
10
.e
5y²
t
0
1
5
Comme D = D1D2 , P =
D1
x y dxdy +
D2
x y dxdy
220
xy
i) V = e dxdy
D
Représentons le domaine D : x–y<1 x–1< y <x+1
W =
2
1
2( e
2u u
e )du e 2u
2e
u
2
1
4
e 3e ² 2e
x+y<1 -1-x < y <1–x k)
y
e x e y e z dz dy dx
1 x x y
1 D
e x y z dxdydz 0 0 0
x+1 1-x
e x e y e x y 1 dy dx
1
0 0
x
-1 D1 D2 1
x 0 0
x
e x e x 2 y e y dy dx
1
-1-x x-1
e dx e e
1 x 1 1
1 x 2y 1 3x 1 4x 2x
32 e 1 dx 32 e e dx
x
e
y x x x
= e e
0 2 0 2 0 2
0
-1
= e e e
D = D1D2 4x 2x x 1 4 2
1 3
e 1 3
e e 3
8 4 8 4 8
0
xy xy
V = e dxdy + e dxdy
D1 D2
x 1 1 x y y = 3x²
x
0 1
e
e dy dx e e dy dx
y x y
= II 48 y = 12x
1 x 1 0 x 1
4
12 x
e e dx e e dx
x 1 1°) I dx f ( x , y )dy
y 1 x
0 1
x y x
V = 0 3x ²
1 x 1 0 x 1 Le domaine d’intégration est défini par :
e e e dx e e e dx
0 1
x x 1 x 1 x 1 x x 1
=
1 0
= e e dx e e dx e 2 e x
0
1
2x 1 1 1
0
2 x 1
2 x 1
1
0 2 x 1 1
ex e
2 0
0 4 x
1
1 1 y y
=
e e e 1 e e e e e 1 2sh1 x [ 0 , 4 ] et 3x² y 12x ou y [ 0 , 48 ] et x
12 3
2 2 2 2
y 4
1 2 x 4 2 x
e
x
y
e dxdy e dy dx
y e 48
j) W =
dx I dx
3
f ( x , y ) dy
D x 1 x x
1 x 0
y
12
Posons : u = x du =
dx
2 x
Si x = 1 , u = 1 ; si x = 4 , u = 2
221
1 1
dxdy
2°) a) I 1 ( x ² xy ) dx .dy b) Calculons I 2
3
0 0 D ( x ² y ²)
x 1
(u v ) où D = { ( x, y ) / 0 x , 0 y , x² + y² - 2x – 2y 0 }
u xy
2
en utilisant le changement de variables : x =
u , y =
v
1
v xy y (u v ) u ² v² u ² v²
2
x0 u 0 ; y 0 v 0 ;
1 x² + y² - 2x – 2y 0 1 – 2u – 2v 0
x² + xy = ( u² uv )
2
x=1 u+v = 2 v = 2–u ; x=0 u+v = 0 v = -u 1 3
( u ² v ²) ; dx.dy = J du.dv
y=1 u–v = 2 v = u-2 ; y=0 u-v = 0 v = u 3
( x ² y ²)
x x v² u ² 2 uv
D’où le nouveau domaine après changement de variables: D( x , y )
où J =
u v
( u ² v ²)² ( u ² v ²)²
1
y y 2 uv ( u ² v ²)²
D( u , v ) v² u ²
v u v ( u ² v ²)² ( u ² v ²)²
u
1 2 où : = { ( u , v ) / u 0 , v 0 , 1 – 2u – 2v 0 }
v = -u v=u-2
x x Représentons le domaine
1 1
D( x , y ) v
1
u v 2 2
dx.dy = J du.dv où J =
D( u , v ) y y 1
1 2 ½
u v 2 2
1 1 1 2 2u v= ½-u
u
I1
0 0
( x ² xy ) dx .dy 1
4 0
( u ² uv ) dv du
u 1
( u ² uv ) dv du
u 2
1 2 2u 1 2 2u
u
1
u ² dv du 1
u ² v u ² v
u
u ² dv du du du
2 0 ½ u
0 0 1 0 2 0 0 1 0
u²(
1 1 1
u
(u² v²)du.dv du u ) 1 ( 1 u ) du 1
2 2 2 3
1 2 4 1 3 4 2
I2 ( u ² v ²)dv 1
1
u ²(2 u ) du 1 u 2u u 1 1 16 4 2 1 7
3
u du 2 3 2 96
2 4 1 2 4 3 3 4 12 0 0 0
0 1 2 4 0 3
222
III- IV- y
a)
dxdy
1°) Calculons I( a ) ,
D( a ) y(1 x ²) ln x
où D(a) = { (x , y) / 1 y x a } , avec a 1
-R 0 R x
Représentons le domaine D(a).
y y=x b) On a: R x R ; 0 y R² x²
R² x²
R
1 D'où : x ² y dxdy x ² ydydx
D R 0
R²x²
y²
R
0 1 a x x² dx
R 2 0
R
3 5 5
R
x ² ( R ² x ²)dx 1 R ² x x 2R
a
x
a
I( a )
dxdy
dx .
dy
dx arctga
D( a ) y(1 x ²) ln x 1 (1 x ²) ln x 1 y 1 1 x² 4 R 2 2 3 5
R
15
lim I( a ) V-
a 4
Pavé Q Triangle T
2°) Pour que f soit la densité d’un couple de variables aléatoires, il faut y y
que :
f ( x, y)dxdy 1
R² 1 1
En passant en coordonnées polaires ; c’est à dire en posant :
x = cos , y = sin où > 0 , 0 < < 2
f ( x, y)dxdy 1 devient
R² 0 1 x 0 1 x
2
d .e d 2k. 2 k
1 k 1 1 ²
1 1
0 0 S=
dxdy
dx dx ( Arctg1)² ²
Q (1 x ²)(1 y ²) 0 1 x² 0 1 x² 16
223
1 S ² x ² y ² dx
dxdy d) xdy – ydx =
(1 x ²)(1 y ²) 2 32
y
T
dy y y 2
xdy = x ² y ² dx 1
( E1 )
dx x x
y dy
Posons u y ux dy udx xdu u x du
x dx dx
LES EQUATIONS DIFFERENTIELLES L'équation ( E1 ) devient :
u x du u 1 u ²
x
du dx du dx
I- dx 1 u² x 1 u²
a) y’ = - ex+y
dy
e
xy
e-y dy = - ex dx On obtient : ln u
1 u ² ln cx
dx
y y²
c’est à dire ln ln cx
1
y x
e dy e dx x x²
e-y = ex + c y y²
- y = ln ( e + c ) y = - ln ( ex + c )
x 1 cx y x ² y ² = cx²
x x²
x ² y ² = ( cx² - y)
b) dy – sinx.cosx dx = 0 dy = sinx.cosx dx x² + y² = ( cx² - y )² x² + y² = c²x4 – 2cx²y + y²
y =
sin x. cos x dx sin x d(sin x ) 2cx²y = c²x4 – x²
y =
cx ² 1
y =
sin ² x c 2 2c
2
e) xy² dy = ( x3 + y3 ) dx = 0
x
c) y’ = 2.ex.cosx dy = 2.ex.cosx dx y 2 e . cos x .dx
3 3
dy x y
xy² dy = ( x3 + y3 ) dx
e . cos x.dx e (A. cos x B. sin x ) c
x x
dx xy ²
x²
dy y
( E2 )
dx y² x
e . cos x e ( A. cos x B. sin x ) e ( A. sin x B. cos x ) e ( A B) cos x ( B A) sin x
x x x x
y dy
On a : cosx = (A + B)cosx + (B – A)sinx Posons u y ux dy udx xdu u x du
x dx dx
A + B = 1 et B – A = 0 A = B =
1
L'équation ( E2 ) devient :
2 3
D'où : y = ex ( cosx + sinx ) + k u x du 1 u u ² du dx
dx u² x
u ² du dx u ln x c
x 3
224
y
3 ( 1 + x² )y’ + xy = 2x
ln x c y x 3 3 ln x k Equation homogène associée : ( 1 + x² )y’ + xy = 0
3
3x
dy xy dy 1 2 xdx y 1 c
ln ln(1 x²) y h , cR
f) y' - y tgx + cos²x = 0 ( E3 ) dx 1 x² y 2 1 x² c 2 1 x²
Equation homogène : y’ – y tgx = 0 Recherche d’une solution particulière yp :
c( x )
y sin x sin x dx
sin x dx ln ln cos x
dy dy dy y Posons yp
dx cos x y cos x y cos x c 1 x²
c ; cR En dérivant et en remplaçant dans l'équation ( E4 ) ,
yh
cos x on a : c’(x) = 2x
1 x²
c(x) = 2 xdx 2 1 x ² y = 2
p
Recherche d'une solution particulière yp 1 x²
y = yh + yp =
c 2 , y(1) = 3 3 = c 2 c 2 ,
c( x )
Posons yp 1 x² 2
cos x
donc y = 2 2
En dérivant et en remplaçant dans l'équation ( E 3 ) ,
1 x²
on a : c’(x) = - cos3x
cos
3
c(x) = x.dx h) y’ – 2xy = ( 1 – 2x )ex (E5) ; y(0) = 3
L’équation homogène associée y’ – 2xy = 0 admet pour solution :
Linéarisons cos3x.
x²
yh = c.e ; cR
3 e ix e ix 3 ( e 3ix 3e ix 3e ix e 3ix ) 3ix
e e
3ix ix ix
3( e e )
cos x
2 8
8
Recherche d'une solution particulière yp
=
2 cos 3 x 6 cos x 1 cos 3 x 3 cos x x²
Posons yp = c( x ).e
8 4 4
En dérivant et en remplaçant dans l’équation (E5) , on obtient :
3
c(x) = cos x.dx
x x² x x² x x²
c’(x) = (1 2 x ).e c( x ) (1 2 x ).e dx e
1 cos 3 x .dx 3
= cos x .dx sin 3 x 3 sin x x
4 4 12 4 yp = e
x² x
yp 1 sin 3 x 3
tgx
Donc y = yh + yp = c.e e
12 cos x 4 x² x
Or y(0) = 3 ; 3 = c + 1 c = 2 , d’où y = 2.e e
et y = yh + yp =
c 1 sin 3 x 3 tgx
cos x 12 cos x 4
i) y’ – 3y = 2.e3x (E6) ; y(1) = 4.e3
g) ( 1 + x² )y’ + xy – 2x = 0 ( E4 ) ; y(1) = 3 L’équation homogène associée y’ – 3y = 0 admet pour solution :
225
yh = c.e
3x
; cR - u’ + u = cosx + sinx (2)
L’équation homogène associée à (2) admet pour solution uh = c.ex
Recherche d'une solution particulière yp
3x
Posons yp = c( x ).e Recherche de up
En dérivant et en remplaçant dans l’équation (E6) , on obtient : Posons up = c(x).ex
c’(x) = 2 c(x) = 2x et yp = 2x e3x ; donc y = yh + yp = c.e3x En dérivant et en remplaçant dans l’équation (3) , on a :
+ 2x.e3x c’(x) = - (cosx + sinx).e- x
Or y(1) = 4e3 ; 4e3 = (c + 2).e3 c = 2 ,
x x
D’où c(x) = - (cos x sin x ).e dx cos x .e et par suite
d’où y = 2( 1 + x ).e3x
up = e-x.cosx .ex = cosx
3
u = uh + up = c.ex + cosx
1 2 x 0 (1)
y
j) y-4y’ +
3 3 Or u = y –1
y = 1 1
4 x
Multiplions l’équation (1) membre à membre par y ; on obtient : u c.e cos x
II-
1 2x y
y 4
y' (2) , c’est une équation de Bernouilli.
3 3 a) y" – 4y’ + 4y = (x² + 1).e2x (1)
1 u' y 4 Equation homogène associée à l’équation (1) : y" – 4y’ + 4y = 0 (2)
Posons u = y1 – 4 y = uy4 y’ =
3 L’équation caractéristique associée à l’équation (2) k² - 4k + 4 = 0
En remplaçant dans l’équation (2) , y et y’ par leurs valeurs, on obtient : admet une racine double k = 2
u’ – u = 2x – 1 (3) D’où yh = (C1 x + C2 ).e2x
L’équation homogène associée à (3) admet pour solution u h = c.ex
Posons up = c(x).ex Recherche de yp
En dérivant et en remplaçant dans l’équation (3) , on a : Le second membre de (1) est f(x) = (x² + 1).e2x
c’(x) = (2x – 1).e- x Posons y = u.e2x
y’ = ( u’ + 2u ).e2x , y” = (u” + 4u’ + 4u ).e2x
(2x 1).e
x x
D’où c(x) = dx ( 2 x 1).e
226
4 4 2x L’équation caractéristique k² - 6k + 5 = 0 admet deux racines réelles
Donc : up =
x x² y p u p .e
2x
x x ² .e
12 2 distinctes :
12 2
k1 = 1 , k 2 = 5
x
4
x² 2x
y = yh + yp = C1x C 2 .e
12 2 D’où yh = C1.ex + C2.e5x
b) y " – y = 4x e x Recherche de yp
Equation homogène associée : y " – y = 0 Le second membre f(x) = 5x² + 3x + 4 est un polynôme du second degré.
L’équation caractéristique k² - 1 = 0 admet deux racines réelles Comme b = 5 0 , on pose yp = x² + x + .
distinctes : k1 = 1 , k2 = -1 En dérivant et en remplaçant dans l’équation donnée on trouve :
= 1 , =3, = 4
D’où yh = C1.ex + C2.e – x yp = x² + 3x + 4
y = yh + yp = C1.e3x + C2.e5x + x² + 3x + 4
Recherche de yp y(0) = 3 C1 + C2 = -1 ; y’(0) = 2 3C1 + 5C2 = - 1
Utilisons la méthode de la variation des constantes : D’où C1 = - 2 , C2 = 1 et y = - 2e3x + e5x + x² + 3x + 4
Posons yp = C1(x).ex + C2(x).e – x où les fonctions C1(x) et C2(x) sont
telles que : d) y " – 3 y’ + 2y = 10 sinx , y(0) = 6 ; y "(0) = 0
227
e) y“ + 3y’ + 3y = cos²x L’équation caractéristique k² - 7k + 12 = 0 admet deux racines
Equation homogène associée y“ + 3y’ + 3y = 0 k1 = 3 , k 2 = 4
L’équation caractéristique k² + 3k + 3 = 0 admet deux racines yh = C1.e3x + C2.e4x
complexes conjuguées : k1 = - 3 + i 3 , k2 = - 3 - i 3
Recherche de yp
D’où yh = e - 3x [ C1cos 3 x + C2.sin 3 x ]
Posons y = u.ex y’ = (u’ + u).ex , y" = (u" + 2u’ + ²u).ex
Recherche de yp
L’équation (F1) devient : u" + (2 - 7)u’ + (² - 7 + 12 )u = x (F2 )
Le second membre f(x) = cos²x
2
e ix e ix Si ² - 7 + 12 = 0 = 3 ou = 4
= 1 ( e 2ix e 2ix 2) 2 cos 2 x 2 cos 2 x 1
2 4 4 2 2
= 3 , on a b = 0 , on pose : up = x(x + ) = x² + x
f(x) = f1(x) + f2(x) yp = y1 + y2 En dérivant et en remplaçant dans l’équation (F2) , on obtient :
= -
1 , = -1
Recherche de y1 : y“ + 3y’ + 3y =
cos 2 x (E ) 2
1
2
= x² x x ² x .e
3x 3x
2i n’est pas une racine de l’équation caractéristique , on pose y1 = A cos2x up et y p u p .e
2 2
+ B sin2x
y1’ = - 2A sin2x + 2B cos2x , y1" = - 4A cos2x – 4B sin2x = 4 , on a b = 0 , on pose : up = x(x + ) = x² + x
Comme y1 doit vértifier l’équation (E1) , on a : En dérivant et en remplaçant dans l’équation (F2) , on obtient :
A =
1 , B = 3 1 3 sin 2 x 1 cos 2 x
y1 = 1 , = -1
=
74 37 37 2 2
1 (E )
Recherche de y1 : y“ + 3y’ + 3y = up = x ² x x ² x .e
4x 4x
2
2 et y p u p .e
2 2
f2(x) =
1 est un polynôme constant . Comme b = 3 0 , on pose y = Si ² - 7 + 12 0 3 et 4 , c’est à dire b 0 ,
2
2 On pose up = x +
y2’ = y2" = 0
En dérivant et en remplaçant dans l’équation (F2) , on obtient :
y2 doit vértifier l’équation (E2) ; on a : =
1 , c’est à dire y = 1
2
=
1 , =
7 2
6 6
( 3)( 4 ) ( 3)²( 4 )²
D’où yp = y1 + y2 = 1 3 sin 2 x 1 cos 2 x + 1
x
7 2
37 2 6 yp = up.ex =
e
x
- 3x ( 3)( 4 ) ( 3)( 4 )
y = yh + yp = e [ C1cos 3 x + C2.sin 3 x ] +
1 3 sin 2 x 1 cos 2 x + 1 Dans tous les cas y = y h + yp
37 2 6
228
L’équation caractéristique k² + 2k + 1 = 0 admet une racine double x 2 x² ( x 4 )²
Alors : y p e 8
1 e 8
k1 = k2 = -1 e
yh = ( C1 + x.C2 ) e – x 2 2 2 2
( x 4 )²
x²
et y = yh + yp = k .e 8
+
1 e 8
Recherche de yp
2 2
Considérons l’équation : y " + 2y’ + y = e (- 1 + i ) x ( E ) et soit zp une
solution particulière de (E)
= - 1 + i n’est racine de l’équation caractéristique ;
b) Pour que y soit une loi de distribution il faut que :
ydx 1
( x 4 )²
on pose zp = . e (- 1 + i ) x x²
En dérivant et en remplçant dans l’équation ( E ) , y par z , on obtient :
= -1,
ydx 1 k.
e 8
dx 1 .
2 2
e 8
dx 1
zp = - e (- 1 + i ) x
zp = - e – x (cosx + i sinx ) yp = Re(zp ) = - e – x cosx
u²
Nous savons que : e du
y = yh + yp = ( C1 + x.C2 – cosx ).e – x
2 2
Equation homogène associée : u² 2 2 v²
2k 2 e du e du 1 , c' est à dire 2k 2 1 1 k 0
xdx
1
dy dy
y' x y 0 x dx
4 y 4 y 4 Donc pour que y soit une loi de distribution il faut que K = 0 ; c'est à dire
x² y = yp
x ² y h k .e
y 8 ( x 4 )²
ln , k R
k 8 1 e 8
Alors : y = C'est la loi de Gauss de moyenne 4 et
Cherchons yp sous la forme :
2 2
d'écart-type 2.
x² x² xk ( x )
x²
8 ' 8 8
y p k ( x ).e yp k ' ( x ).e e
4 IV- A l'équilibre on a : Qo = Qd
( x 4 )²
x² et - 6P + 3P' + 4P" = t² + 5P - 9P' + 5P" P" - 12P' + 11P = et - t² (1)
Comme yp doit vérifier l'équation (E) on a: k ' ( x ).e 8
1 e 8
2 2
x ² ( x 4 )²
Equation homogène associée : P" - 12P' + 11P = 0
x 2
229
Recherche de Pp(t): 1 t² 24 t 266
P(t) = 3,44 et - 0,24 e11t 1 t.et
Le second membre de l'équation (1) est de la forme : f(t) = f1(t) + f2(t) , 10 11 121 1331
avec : f1(t) = et et f2(t) = - t²
V- D(t) = a - b[P'(t) + P(t)] ; S(t) = c + d.P(t)
Cherchons Pp(t) sous la forme : Pp(t) = P1(t) + P2(t)
où P1(t) est une solution particulière de : P" - 12P' + 11P = et D(t) = S(t) a - b[P'(t) + P(t)] = c + d.P(t)
et P2(t) une solution particulière de : P" - 12P' + 11P = - t² a - b.P'(t) - b.P(t) = c + d.P(t)
b.P'(t) + (b + d)P(t) = a - c
f1(t) = A emt avec m = 1, A = 1 P’(t) +
b d P(t) = a c (1)
m = 1 est racine simple de l'équation caractéristique ; b b
on pose : P1(t) = Bt. et
L'équation (1) est linéaire du 1er ordre
f2(t) = - t², C = 11 0 on pose : P2(t) = at² + bt + d Equation homogène associée à (1) : P’(t) +
b d P(t) = 0
b
d'où : Pp(t) = Bt. et + at² + bt + d dP = - b d P(t)
P'p = Bet + Btet + 2at + b , P"p = 2Bet + Btet + 2a dt b
P( t ) bd t
dP b d dt ln b d t Ph ( t ) k.e b
Comme Pp(t) doit vérifier l'équation (1) on a : P b k b
- 10Bet + 11at² + (11b - 24a)t + 2a - 12b + 11d = et - t²
Par identification on obtient : Recherche d'une solution particulière de (1)
1 , a = 1 , b = 24 , d = 266 b b d t
B=
10 11 121 1331 Posons : Pp(t) = k ( t ).e
1 1 24 266 bd
Pp(t) = t.et t² t b b d t b d k ( t ).e t
10 11 121 1331 P’(t) = k ' ( t ).e -
b
1 1 t² 24 t 266
b
P(t) = Ph(t) + Pp(t) = C1 et + C2 e11t t.et Comme Pp(t) doit vérifier l'équation (1), on obtient :
10 11 121 1331
bd bd
4259 (2) k(t) =
ac t
dt a c .e
t
P(0) = 3 C1 + C2 =
b b
e
1331 b bd
2 t 24 a c
P'(t) = C1 et + 11C2 e11t 1 et 1 tet d'où : Pp(t) =
10 10 11 121 bd
483 (3) b b d t a c
P'(0) = ½ C1 + 11C2 = et P(t) = Ph(t) + Pp(t) = k .e +
605 bd
(2) et (3)
Ps = lim P( t ) a c
228932 3,44 , C = 15982 0,24 t bd
C1 = 2
66550 66550
230
A l'instant t = 0 , on a : P(0) = Po = k +
a c k = Po -
a c
bd bd x’ = x - y + z
b) y’ = 2x - y + 2z
a c b b d t a c z’ = y
Alors : P(t) = Po - .e +
bd bd
Sous forme matricielle ce système s’écrit :
x 1 1 1
dU A.U , avec U y , A 2 1 2
dt
VI- Résolvons les systèmes : z 0 1 0
Déterminons les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
x’ = 2x + 4y (1) , x(0) = 2 PA() = - 3 + = -( ² - 1 ) = -( + 1)( - 1 )
a) Les valeurs propres de A sont : 1 = 0 , 2 = -1 , 3 = 1
y’ = 3x + 13y (2) , y(0) = 1
Vecteurs propres de A :
Dérivons par rapport à t membre à membre l’équation (1) : a
On a : x " = 2x’ + 4y’ = 2x’ + 4(3x + 13y ) = 2x’ + 12x + 13( 4y )
D’après ( 1 ) , 4y = x’ - 2x Pour = 0 , A.V = 0 , avec V = b , A.V = 0
D’où : x " = 2x’ + 12x + 13 ( x’ – 2x ) = 15x’ – 14x c
Soit l’équation : x " – 15x’ + 14x = 0 ( E )
L’équation caractéristique associée à l’équation ( E ) est : c a
k² - 15k + 14 = 0 qui admet pour solutions k 1 = 14 et k2 = 1 ;
b 0
d’où : x(t) = C1.e14t + C2.et
x(0) = 2 C1 + C2 = 2 ; avec a arbitraire
x’(0) = 2x(0) + 4y(0) = 8 a 1 1
et x’(0) = 8 14C1 + C2 = 8
V=
0 a 0 a .V1 avec V1 0
C1 + C2 = 2 et 14C1 + C2 = 8 C1 =
6 , C = 20
2
13 13 a 1 1
6 .e14t + 20 .et
Finalement : x(t) =
13 13 c a
Pour = -1 , (A + I3 ).V = 0 b a
4y(t) = x’(t) – 2 x(t)
=
84 e14t + 20 .et - 12 .e14t - 40 .et avec a arbitraire
13 13 13 13
=
72 .e14t - 20 .et y(t) =
18 .e14t - 5 .et
13 13 13 13
231
a 1 1 z (t)
1
V=
a a 1 a .V2 avec V2 1 t
z 2 ( t ) .e
a 1 1
z 3 ( t ) .e
t
c b
x( t ) 1 1 0
Pour = 1 , (A - I3 ).V = 0 a 0
U(t) = PZ(t) y( t ) = 0 1 1 .e t
avec b arbitraire
z( t ) 1 1 1 .e t
0 0 0
t
x ( t ) .e
V = b b 1 b.V3 avec V3 1
t t
b 1 1 z 2 ( t ) .e .e
t
A est diagonalisable car 1 2 3 ; donc A = PDP-1 ,
t
z 3 ( t ) .e .e
0 0 0 1 1 0
avec D = 0 1 0 , P = 0 1 1
SERIES NUMERIQUES
0 0 1 1 1 1
I – Etudier la nature des séries de terme général :
a) Un = n1/n , n 1 ,
dU A.U s’écrit : U’(t) = PDP-1U(t) (1)
dt b) Un = ln ( 1 + 1/n ) , n N* ,
c) Un =
1 1 ,
-1 2n 2n 1
Posons Z(t) = P U(t) U(t) = PZ(t) 3
L’équation (1) devient : PZ’(t) = PDZ(t) ; d) Un =
n 2n ² 5 ,
6 3
soit Z’(t) = DZ(t) c’est à dire : n 4 n 12 n 7
z' (t) 0 e) Un =
1 ,
z' (t) 0 0 0 z (t) 1 n²
1 1 1 1
' ' n
2
z ( t ) = 0 1 0 z2 (t) z 2 ( t ) z 2 ( t )
'
' 0 f) Un = n² n n² 1
z3 (t) 0 1 z3 (t) z3 (t) z3 (t) n ( n 1)
g) Un = ,
( n 1)!
232
h) Un = 2.4....... 2 n ,
3
d) Un =
n 2n ² 5 , au voisinage de + , Un 1 or 1
n 6 3 3 3
n n 4 n 12 n 7 n n
i) Un =
1 ln n 1 , est le terme général d’une série de Riemann convergente ; donc (U n)
n n converge.
n
( 1) 1
j) Un = e) Un =
3/2 n²
n 1 1
(1) ln n
n n
k) Un = Apliquons le critère de Cauchy :
n
n lim n
Un lim 1 1 1 , donc (Un) converge.
l) Un =
a ; aR , n n n e
1 2 ... n 1 1
n n
m) Un =
a ; aR ,
n
1 ( 2a )
f) Un = n² n n² 1
n) Un = cos
n ²
2( n ² pn q )
; p,q R
=
n² n n² 1 n² n n² 1 n 1
n n² n n² 1 n² n n² 1
tg x a ; a 0 , 0 x
o) Un =
n 2 lim U n 1 0 la série ( Un ) est divergente
n 2
n ( n 1)
Solutions g) Un = , appliquons le critère de D’Alembert :
( n 1)!
U n 1 n ( n 1) ( n 1)! n 1
lim lim . lim 0 1
n Un n ( n 2)! n ( n 1) n ( n 2)( n 1)
I- a) Un = n1/n
ln n 0 , quand n , donc (Un) converge.
lnUn = lim U n 1 0 la
n n
série (Un ) diverge. h) Un = 2.4....... 2 n , appliquons le critère de D’Alembert :
b) Au voisinage de + , Un = ln( 1 + 1/n )
1 or
1 est le terme n
n
n n U n 1 2.4...... 2n ( 2n 2) n
1
général de la série harmonique ; donc (U n) est une série divergente. lim lim . n 2 lim 2 1 ,
n Un n n 1 2.4....... 2 n n n e
1 1 1 1 ( n 1) 1 1
c) Un = = , au voisinage de + , Un n
2n 2n 1 2 n ( 2 n 1) 4n ²
donc (Un) converge.
1 est le terme général d’une série de Riemann convergente ;
or
n² i) Un =
1 ln n 1 = 1 ln 1 1 1 o
n n n
n
2n ²
1
n²
donc (Un) converge.
233
Au voisinage de + , Un 1 or
1 est le terme général d’une lim U n cos
0 la série peut converger.
2 2 n 2
2n n
pn q n ² ( pn q )
série de Riemann convergente ; donc (Un) converge. n² 1 U n cos cos
n n ² pn q n ² pn q 2( n ² pn q ) 2 2( n ² pn q )
( 1)
j) Un = , U n 13 est une série de Riemann convergente, ( pn q )
n
3/2 Un = sin car cos x sin x
n2 2( n ² pn q ) 2
donc (Un) est absolument convergente. pn q p
n Si p 0 , au voisinage de + ,
(1) ln n ln n est une série de Bertrand divergente , n² pn q
k) Un = , Un n
n n ( pn q ) p
donc (Un) est semi-convergente. sin
n n
2( n ² pn q ) 2n
l) Un =
a 2a , Comme la série (1/n) diverge, alors (Un) diverge aussi.
1 2 ... n n ( n 1)
pn q q
U n 1 Si p = 0 , au voisinage de + ,
lim lim n a a n ² pn q n²
n Un n n2 ( pn q ) q
sin
Si a < 1 , (Un) converge absolument 2( n ² pn q ) 2n ²
Si a > 1 , (Un) diverge Comme la série (1/n2) converge, alors (Un) converge aussi.
Si a =1 a=1 ,
Converge si p = 0 , q R
Un 2 2 quand n , Conclusion (Un)
n ( n 1) n² Diverge si p 0 , q R
Comme (1/n²) est une série de Riemann convergente, alors U n converge n
tg x a ; a 0 , 0 x
p) Un =
c’est à dire (Un) converge absolument. n 2
n
[Un]1/n = tg x a
m) Un =
a ; aR
tgx ; quand n
1 ( 2a )
n
n
Si a <½ , Un a n
, (Un) converge absolument
si tgx < 1 x < , (Un) converge,
Si a > ½ , U n (1/2)n , (Un) converge absolument 4
Si a =½ a=½ , si tgx > 1 x> , (Un) diverge
4
234
1 tg a En utilisant la méthode des coefficients indéterminés, on obtient a = ½ ,
ln Un = n.ln
n
; au voisinage de + , tg
a
a b = -½
1 tg a n n
1 1 1
n
Un =
1 a 2 n 1 n 1
Donc lnUn n . ln
n
n ln 1 2a 2an 2a Sn =
1 a n n
1
n n
n
lim LogUn = 2a lim Un = e 2a
0 (Un) diverge. U k 1 1 1 1 1
31 .... 1 1 1
41 ... 1
n1 1
2 k 2 k 1 k 1 2 2 n 1 2 3 n 1 n 1
n+ n+ k 2
3 1 1
4
2n
2 ( n 1)
II- Par le calcul direct de Sn , étudier la convergence des séries ayant les
3
termes généraux ci-dessous . Donner la somme de celles qui sont lim Sn 4
la série (Un) converge et sa somme est S = ¾
n
convergentes.
sin n ( n1 1) sin 1
a) Un =
1 ; n 2 , b ) Vn = ; n1, n ( n 1)
n² 1 b ) Vn =
cos n1 . cos n 1 1 cos 1
. cos 1
n n 1
n ( n 2) 1
c) Wn = ln ; n1 On sait que : 1 1
( n 1)² n ( n 1) n n 1
d) Tn =
1 ; n1 sin n ( n1 1) sin 1
n
1
n 1
sin 1
n
. cos 1
n 1
sin n 1 1 . cos 1
n
n 1 n 1 1
Vn = tg
n
tg n 1
III- Calculer la somme de chacune des séries de termes généraux Sn =
suivants :
tg
n n
a) Un =
n ² n 1 ; n 0 , b ) V = ( n 1).2 n ².3
n
n n
; n0 ,
k 1
Vk
k 1
1
k
tg k 1 1 tg1 tg 21 tg 21 tg 31 ... tg n 1 1 tg n1 tg n1 tg n 1 1
n! n!
1 1
n tg1 tg n 1
tg n 1
n ² 1 ( 1) 4
c) Wn = ; n0 lim Sn
la série (Vn) converge et sa somme est S = /4
n
2 n 4
n ( n 2)
Solutions c) Wn = ln ; n1
( n 1)²
Wn = ln
n
n 1
. nn 21 ln n
n 1
ln n2
n 1
ln n2
n 1
ln n 1
n
1 1 a b
ln
n n
II- a) Un =
( n 1)( n 1)
n² 1 n 1 n 1 Sn = k 1
Wk
k 1
k2
k 1
ln k 1
k
235
( n 1).2 n ².3
n n
ln 32 ln 2 ln 43 ln 32 ln 54 ln 43 .... ln nn 1 ln nn 21 ln n n 1 ln nn 1 ln nn 21 ln n n 1 b) Vn =
n!
; n0 ,
n2
= ln
n 1
ln 2
n² = ao + a1n + a2n( n – 1)
lim S n ln 2 la série (Wn) converge et sa somme est S = - ln2 = ao + ( a1 – a2 )n + a2 n²
n
Par identification , on obtient : ao = 0 , a1 = a2 = 1
1 n² = n + n(n – 1)
d) Tn = ; n1
n 1 n
( n 1) 2 n ².3
n n
= n 11 = 2e² + e² + 3e 3 3
+ 9e = 3e² ( 1 + 4e )
lim S n
n
la série (Tn) diverge
c) Wn =
n ² 1 ( 1)
n
; n0
n
2
III-
n² n 1 ; n 0
Wn = n ²
1 n
2
1 n
2
a) Un =
n! n² = n + n(n - 1)
n² + n – 1 = ao + a1 n + a2n( n – 1 )
n 21 n ( n 1) 21
n n 1 n
= ao + (a1 – a2)n + a2n² Wn = 2
n 0 n 0 n 0 n 0
Par identification : ao = - 1 , a2 = 1 , a1 = 2
n 21 n ( n 1) 21
n 1 n 2 1 n
= 1
2
41 2
n 1 n 2 n 0
n(n 1)
U n =
n ² nn! 1 = - 1 + 2
n +
= 1 1
1 21 ²
1 2 1 2 4 2 20
n0 n 0 n0
n! n0
n! n0
n! 2 4
1 2 1
1 3 1
2
3 3
= -e + 2 n 1
1
(n 1)!
+ (n 1 2)!
n2
= -e + 2e + e = 2e
236
SERIES ENTIERES a n 1 n! 1 0 = + ; la série
lim lim lim
n an n ( n 1)! n n 1
I- Déterminer l’intervalle de convergence de chacune des séries entières de
converge x R
terme général suivant :
n n
a) An(x) =
x , b) B (x) = xn.lnn , c) C (x) = n! x , D’où l’intervalle de convergence I = R = ]- , + [
n n
n! ( 2 n 1)
n
II- Pour chacune des séries entières suivantes, déterminer le rayon de converge x ] -1 , 1 [
convergence étudier la nature de la série pour x = et x = - , puis Pour x = 1 , Un + ; la série diverge.
calculer la somme.
( n 1)( n 2) n D’où l’intervalle de convergence I = ] -1 , 1 [
a) Hn(x) = x , b) Yn(x) = n n
x ,
n! ( n 1)( n 2) n
n c) Cn(x) =
n! x
n 1 x n , d) W (x) = ( 1) n
( 2 n 1)
n
c) Tn(x) = n x
n
n ( n 1)2
n
3 n
a n 1 ( n 1)! (2n 1) ( n 1) 2n 1 n 1 n
1 2 1
lim lim . lim . lim
n! (2n 3) 2n 3 2 n 2n 3 2e
n a n n 1 n
III- a) Déterminer le rayon de convergence des séries entières de terme n ( 2 n 3)
général: = 2e
2n 2n 1 Pour x = 2e , le terme général ne tend pas vers 0 quand n tend vers
xR , Un(x) =
x et Vn(x) =
x
( 2 n )! ( 2 n 1)! + ; la série diverge . D’où l’intervalle de convergence I = ] –2e , 2e [
b) Soit U(x) =
n 0
U n ( x ) , V(x) = V (x)
n 0
n d) Dn(x) =
n
n²
1 1 x n
1 n Vn(x) =
d W (x )
e) En(x) = x dx n
( 2 n 1).2
n
dWn ( x )
lim
a n 1
lim
( 2n 1).2
n
lim 2n 1 1 2
n 0
Vn ( x )
n 0
dx
d
dx W ( x ) (2x x ²).e
n 0
n
x
n an n
( 2n 1).2
n 1 n
2( 2n 1) 2
Un(x) =
d V (x )
( 1)
n
dx n
x = - 2 , Un(- 2) = terme général d’une série alternée
2n 1 dVn ( x )
convergente
U
n 0
n
(x)
n 0
dx
d
dx V ( x ) ( x ² 4 x 2).e
n 0
n
x
x = 2 , Un( 2) =
1 1 au voi sin age de , or 1 diverge
2n 1 2n n n n
[Un(2)] diverge . D’où : I = [ - 2 , 2 [ b) Yn(x) = x
( n 1)( n 2)
2
a n 1 n1 ( n 1)( n 2) ( n 1)
( n 1)( n 2) n lim lim . lim lim n ² 1 1
II- a) Hn(x) = x n an n ( n 2)( n 3) n n n ( n 3) n n ²
n!
Pour x = 1, Yn(1)
1 , au voisinage de + ; donc la série diverge
a ( n 2)( n 3)
lim n 1 lim . n! lim n 32 0 n
n a
n
n ( n 1)!. ( n 1)( n 2) n ( n 1) Pour x = - 1 , Yn(-1) est le terme général d’une série alternée
La série converge x R. convergente.
n n
( n 2) n 1 1 xn2 Yn ( x ) 2 x x
Vn(x) = x et Wn(x) = n 2 n 1
n! n! n 0 n 0 n 0
n 1 3
x x² x
Nous constatons que : Un(x) =
d V (x ) x
x ]–1, 1 [ , ln( 1 – x ) =
dx n
n 0
n 1 2 3
238
Pour x = 2 , Tn(x) =
1 1 ; la série converge.
n2 n 1 n ( n 1) n²
Yn ( x ) 2
x² x
n 2
1
x x
n 1
2 ln(1 x ) x
x²
1 ln(1 x )
x n 1
n 0 n 0 n 0
( 1) x
n
c) Tn(x) =
n 1 xn
n
Nous constatons que : Wn(x) =
V ( t )dt
0
n
n 1
3 n
( 1) x
n 1
x
n
( 1)
lim
a n 1
lim
( n 2).3
n
lim
( n 2)
1 3 V (x)n
1
2 2
n 1
1
2 n
2
2
1 ln 1 x
2
n an n
( n 1).3
n 1 n 3( n 1) 3 n 2 n 2 n 1
( n 1) Examen de Juillet 2004
Pour x ] – 3 , 3 [ ,
T ( n 1) x3
n
(x)
n
n n
x
n 0 n 0 3 n 0
n 1
Considérons la série de terme général Vn(x) = 3. x , Exercice 1 :
3 3 1 1
d V (x )
Nous constatons que : Tn(x) = On considère la matrice A = 1 3 1
dx n
n 1
1 3
x3
n
Vn ( x ) 3
x
x x 3x 1
3 1 x 3 x
n 0 n 0 n 0 3
a) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.
dVn ( x )
Donc :
n 0
Tn ( x ) n 0
dx
d
dx V (x)
n 0
n
9
( 3 x )²
b) Donner une décomposition spectrale de A.
c) Déterminer la forme réduite de la forme quadratique Q associée
à A et en déduire son signe.
n
( 1) n
d) Wn(x) = x Exercice 2 :
n ( n 1).2
n
n
1°) Calculer I (x 1 y)² dx dy où D = [ 3 , 4 ] x [ 1 , 2 ]
D
a n 1 n ( n 1).2
lim lim lim n ² 1 2 2°) Calculer J (x² y²)dx dy où est le triangle de sommets
n n n 1 n 2 n ² 2
an n ( n 1).2
A ( -1 , 0 ) , B ( 0 , 1 ) et C ( 1 , 0 )
239
Exercice 3 : a
= 2 , ( A – 2I3 )U = OR3 , avec U = b
Résoudre le système aux différences finies :
c
1 1 1 a 0
Xt+1 = 3Xt – Yt + Zt Xo = -1
Yt+1 = - Xt + 3 Yt - Zt Yo = 1 ( A – 2I3 )U = OR3 1 1 1 b 0 a–b+c = 0
Zt+1 = Xt – Yt + 3Zt Zo = 2 1
1 1 c 0
b = a + c , avec a , c arbitraires
Exercice 4: a 1 0
U = a c a 1 c 1 a.U1 + c U2 ,
Résoudre les équations différentielles suivantes:
c 0 1
1°) y" – 5y’ + 6y = ( 1 + x ) e3x
2°) x(x – 1)y’ – (2x – 1)y + x² = 0 , x R*+ 1 0
avec U1 = 1 , U2 = 1
0 1
Solution
= 5 , ( A – 5I3 )U = OR3
Exercice 1 :
2 1 1 a 0
Déterminons les valeurs propres et les vecteurs propres de A. 3
( A – 5I3 )U = OR 1 2 1b 0
1 2 c 0
Valeurs propres de A. 1
3
2a b c 0 b a
PA( ) = - 3 + tr(A) ² -
i 1
ii + det A
a 2b c 0 c a
= - 3 + 9² - 24 + 20 a b 2c 0 avec a arbitraire
a 1 1
PA( ) = 0 - 3 + 9² - 24 + 20 = 0
U = a a 1 a.U3 , avec U3 = 1
Racine évidente = 2 a 1 1
2 2 3 tr ( A) 2 2 3 9 7 2
2 3 2 b) Donnons une décomposition spectrale de A.
22 .3 det A 22 .3 20 2 .3 10 3 5
2 et 3 jouent des rôles symétriques. La matrice A étant réelle et symétrique, elle est diagonalisable.
Donc A = PDP-1
PA( ) = 0 1 = 2 = 2 , 3 = 5 Une décomposition spectrale de A est :
Vecteurs propres de A : A = 1X1 X1t + 2X2 X2t +3X3 X3t
240
Pour déterminer X1 , X2 , X3 , utilisons le procédé 1 1 1 2
d’orthonormalisation de GRAM-SCHMIDT
X2X2t = 1 1 ( 1, 1, 2 ) 1 1 1 2
6 6
2 2 4
U1,U 2 = 1 0 , U1,U3 = U 2,U 3 = 0 2
1 1 1 1
12
1 0 1 X3X3t = 1 1 ( 1, 1, 1 ) 1 1 1 1
U 2 , V1 1 = 1 3 3
V1 = U1 = 1 , V2 = U2 V1 = 1 - 1 1
2 1 2
-
V1 , V1 1 1
0 1
0 1
1 1 0 1 1 2 1 1 1
1
U 3 , V1 U 3 , V2 A = 1 0 + 1 1 2 + 5 1 1
= 1
1 1 1
V 3 = U3 - V1 - V2 = U3 3 3
0 2 1 1
V1 , V1 V2 , V2 1
1 0 0 2 4
car U3 , V1 = U3 , V2 = 0 c) Forme réduite et signe de Q :
Normalisons : Q( x ) = ( x1 + x2 )² + 1 ( x1 – x2 – 2x3 )² + 5 ( x1 – x2 + x3 )²
3 3
6
V1 2 , V2 3
, V3 3 Q est définie positive car les valeurs propres de A sont strictement
2 2 positives.
1 1
V1 1
X1 = V1
1 1 , X2 = 1 , Exercice 2 :
V1 2 V2 6
0 2
1
I D
1
(x y)²
dx dy =
x 1 1 x 1 2 dx
2
4 2 dy 4
4
X3 = V
V3
3
1 1
3
3
1 (x y)²
dx 3
1
x y dx 3
1 1
ln xx 12
4
I = ln 5 ln 4 ln 25
A = 1X1X1t + 2X2X2t + 3X3X3t = 2 X1X1t + 2X2X2t + 5 X3X3t 6 5 24
3
1 1 1 0
X1X1t = 1 1 ( 1, 1, 0 ) 1 1 0
2 2
1
Calculons J D
(x² y²)dx dy
0 0 0
0
241
Représentons le domaine Ecrivons le système sous forme matricielle:
y
X t 1 3 1 1 X t
1 B
t 1 1
Y 3 1 Yt ,
Zt 1 1 1 3 Zt
3 1 1
-1 1
A C x soit Ut+1 = A.Ut , avec A = 1 3 1 ,
1 1 3
Xt
Equation de la droite passant par les points A et B :
x xA x xA Ut = Yt
B x 1 1 y x 1
y yA yB y A y 1
Zt
Equation de la droite passant par les points B et C :
x xB x xB x 1 y x 1 𝑨 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒆𝒙𝒆𝒓𝒄𝒊𝒄𝒆 𝟏
C
y yB yC yB y 1 1
J
(x² y²)dx dy = 𝑼𝟏 = 𝑨. 𝑼𝒐 , 𝑼𝟐 = 𝑨². 𝑼𝒐 , . . .. , 𝑼 𝒕 = 𝑨𝒕 . 𝑼 𝒐
1 y
1 1 y 1 x3 1 2(1 y)3
0
y 1
(x² y²) dx dy
0
xy² dy
3 y 1
0
3
2y²(1 y) dy
1 0 1 2
1 1
P = 1 1 1 P-1 = 1 (comP) t
= 1 1 1 2
det P 3
(1 y)4 2y3 y4 1
0 1 1 1 1
= 1
1
6 3 2 3
0
𝑼𝒕 = 𝑨 𝒕 . 𝑼𝒐 = 𝑷𝑫 𝒕 . 𝑷−𝟏 𝑼𝒐
Exercice 3 :
1 0 1 2t 0 0 2 1 1 1 2t
Résolvons le système: t
𝑼𝒕 = 1 1 1 1 0 2t 0 1 1 2 1 2
3
0 t
Xt+1 = 3Xt – Yt + Zt Xo = -1 1 1 0 0 5 1
t 1 1 2 2.2
Yt+1 = - Xt + 3 Yt - Zt Yo = 1
Zt+1 = Xt – Yt + 3Zt Zo = 2 𝑪’𝒆𝒔𝒕 − à − 𝒅𝒊𝒓𝒆 𝑿𝒕 = − 𝟐𝒕 , 𝒀𝒕 = 𝟐𝒕 , 𝒁𝒕 = 𝟐. 𝟐𝒕
242
Exercice 4: Posons yp = c(x).( x² - x )
y’p = c’(x)( x² - x ) + c(x).(2x – 1 )
1°) y" – 5y’ + 6y = ( 1 + x ) e3x (E) Comme yp vérifie l’équation ( 1 ) , on a : c’(x)( x² - x ) = x
Equation homogène associée : y" – 5y’ + 6y = 0 x 1
L’équation caractéristique k² - 5k + 6 = 0 admet deux racines réelles c’(x) = 1
(x 1)²
distinctes k1 = 2 , k2 = 3
yh = C1.e2x + C2.e3x , C1 , C2 R
c(x) = 1
(x 1)²
dx 1
x 1
D’où : yp = x² x x
Recherche de yp x 1
Le second membre f(x) = ( 1 + x ) e3x = P1(x).e3x
Posons y = u.e3x Finalement y = yh + y p = x [ 1 + c ( x – 1 ) ] , c R
y’ = ( u’ + 3u )e3x , y” = ( u” + 6u’ + 9u ) e3x
L’équation ( E ) devient : u + 6u’ + 9u - 5u’ – 15u + 6u = 1 + x
243
Exercice 4: est une forme quadratique de 4 variables, sa forme réduite contient
Résoudre les équations aux différences finies suivantes: 4 termes carrés de coefficients strictement positifs ; donc est
1°) Un + 1 - t ( t - 1 ) Un = 2n , t R* - { 1 } définie positive.
n
2°) Un = 2 3 Un - 1 – 4 Un - 2 + 3 2 , U0 = 1 , U1 = 3
Exercice 2 :
a) Etudions la convergence de l’intégrale généralisée :
Solution
1
0 x (x 1)
dx
Exercice 1 :
1 1
1
1
3
a) u – iu² - u( 1 + i 3)+ i- 3 = 0 0 x(x 1)
dx = 0 x(x 1)
dx + 1 x(x 1)
dx
b) ( x ) = 2( x1² + x3² - x2x4 ) + 3 ( x2² + x4² ) 1
= 2x1² + 2x3² - 2x2x4 + 3x2² + 3x4²
1 x (x 1)
dx
Au voisinage de + , 1 1 13
Regroupons par exemple les termes en x2 x(x 1) x x
x2
1 dx converge , alors
(x) = ( 3x2² - 2x2x4 ) + 2x1² + 2x3² + 3x4² Comme 1 3 1 1
x (x 1)
dx
= 3( x2² - 2 x2x4 ) + 2x1² + 2x3² + 3x4² x2
3
converge aussi.
= 3 [ ( x2 - 1 x4 )² - 1 x4² ] + 2x1² + 2x3² + 3x4²
3 9
1 8
= 3( x2 - x4 )² + x4² + 2x1² + 2x3²
1
3 3 Donc 0 x (x 1)
dx est convergente.
Déduisons le signe de
244
b) Calculons I = D x²y dxdy 3
avec A = 1
1 1
x(t)
3 1 , U(t) = y(t)
où D = { ( x , y ) / x 0 , y 0 et x + y 1 }
1 1 3 z(t)
0 1 x Racine évidente = 2
2 2 3 tr( A ) 2 2 3 9 3 7 2
1 1 x 2 2
I = D x²y dxdy = 0 0 x²y dy dx = 22 .3 det A 22 .3 20 2 .3 10 3 5
1 2 et 3 jouent des rôles symétriques.
1 x
x²y² x3
x4 x5
0 x²(1 x)²dx 21 0 ( x² 2x3 x4 )dx 21 3 2 5 601
1 1 1
0 dx 1
2 0 2 PA( ) = 0 1 = 2 = 2 , 3 = 5
0
Vecteurs propres de A :
Exercice 3 : a
3
= 2 , ( A – 2I3 )U = OR , avec U = b
x’(t) = 3x(t) – y(t) + z(t) x(0) = -1 c
y’(t) = – x(t) + 3 y(t) – z(t) , y(0) = 1
z’(t) = x(t) – y(t) + 3z(t) z(0) = 2 1 1
1 a 0
3
( A – 2I3 )U = OR 1
1 1 b 0 a–b+c = 0
Ecrivons le système sous forme matricielle :
x' (t) 3 1 1 x(t) 1
1 1 c 0
y' (t) 1 3 1 y(t) , soit U’(t) = A.U(t) , b = a + c , avec a , c arbitraires
z' (t) 1 1 3 z(t)
245
a 1 0
U = a c a 1 c 1 a.U1 + c U2 , U’(t) = A.U(t) = PDP-1 U(t)
c 0 1
Posons H(t) = P-1 U(t) U(t) = P.H(t)
1 0 U’(t) = P.H’(t) P.H’(t) = PD.H(t) H’(t) = D.H(t)
avec U1 = 1 , U2 = 1
0 1 h1' (t) 2 0 0 h1(t) h 1' (t) 2h 1(t)
On a donc : h 2 ' (t) 0 2 0 h 2 (t) h2' (t) 2h2(t)
= 5 , ( A – 5I3 )U = OR3
h ' (t) 0 0 5 h 3 (t) h3' (t) 5h3(t)
3
2 1 1 a 0 h1(t) C1.e 2t
( A – 5I3 )U = OR 3
1 2 1b 0
1
h2(t) C2.e 2t
1 2 c 0
2a b c 0 b a h3(t) C3.e5t
a 2b c 0 c a x(t) 1 0 1 C1.e 2t
y(t) 1
a b 2c 0 avec a arbitraire U(t) = P.H(t) 1 1 C2.e 2t
a 1 1 z(t) 0
1 1 C3.e5t
U = a a 1 a.U3 , avec U3 = 1
a 1 1 x(t) C1.e 2t C3.e5t
y(t) C1.e 2t C2.e 2t C3.e5t
A étant réelle et symétrique, alors A est diagonalisable
z(t) C2.e 2t C3.e5t
2 0 0 1 0 1 x(0) 1 C1 C3 1
A = PDP-1 , avec D = 0 2 0 et P = 1 1 1
y(0) 1 C1 C2 C3 1
0 0 5 0 1 1
z(0) 2 C2 C3 2
1 C1 1 2 1 1 1 1
2 1
1 1
P-1 = 1 (comP) t = 1 1 1 2 C2 P 1 1 1 2 1 2
det P 3 3
2 1
1 1 1 C3 1 1 2 0
246
x(t) e 2t Unh = 2n C1 cos n C 2 sin n , C1 , C2 C
6
6
D’où : y(t) e 2t
Recherche de Unp
z(t) 2e 2t n
Le second membre g(n) = 3 2 = ( 3 )n = d.cn ;
Exercice 4 : avec d = 1 , c = 3
c= 3 n’est pas une racine de l’équation caractéristique :
1°) Un + 1 - t ( t - 1 ) Un = 2n , t R* - { 1 } on pose Unp = .( 3 )n
Equation homogène associée : Un + 1 - t ( t - 1 ) Un = 0 En remplaçant dans l’équation donnée , on obtient = 3 ;
Un + 1 = t ( t - 1 ) Un Unh = .[t ( t - 1)]n d’où : Unp = 3( 3 )n = ( 3 )n+2
Recherche de Unp
Un = Unh + Unp = 2n C1 cos n C 2 sin n + ( 3 )n+2
Si t( t – 1) = 2 t² - t – 2 = 0 t = -1 ou t = 2 6
6
Si t( t – 1) 2 t -1 et t 2
On pose Unp = .2n
1 Examen de Juillet 2005
En remplaçant dans l’équation donnée on obtient : =
2 t(t 1)
2n Exercice 1
D’où : Unp = 0,5 0,2 0,3
2 t(t 1)
2n
et Un = Unh + Unp = .[t ( t - 1)]n + On considère la matrice A = 0,2 0,6 0,2
2 t(t 1)
n
0,3 0,2 0,5
2°) Un = 2 3 Un - 1 – 4 Un - 2 + 3 2 , U0 = 1 , U 1 = 3 a) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A
b) Donner une décomposition spectrale de A et en déduire la forme
Equation homogène associée : Un – 2 3 Un - 1 + 4 Un - 2 = 0
réduite de la forme quadratique associée à A.
Equation caractéristique : k² - 2 3 k + 4 = 0 Ut
Cette équation admet deux racines complexes :
c) Déterminer la solution du système Xt = AXt -1 où Xt = V ,
i
i6 t
k1 = 3 +i = 2. e 6
, k2 = 2. e
t
W
247
avec Uo = Vo =1 et Wo = -2
Corrigé
Exercice 2
a) Déterminer le module et l’argument du nombre complexe
2 3 2 3 Exercice 1 :
U = i 1
3 3 a) Déterminons les valeurs propres et les vecteurs ^propres de A.
-1
b) Soit z un nombre complexe qui vérifie la relation z + z = 2.cos , Déterminons les valeurs propres de A
[ 0 , 2 [ La matrice A est une matrice stochastique suivant les lignes ,
Montrer que l’on a : zn + z - n = 2.cosn , n N donc 1 = 1
1 2 3 tr ( A) 2 3 0,6 2 0,4
Exercice 3 On sait que
On considère l’équation de récurrence : 2U n 2 3U n 1 U n 2n 1 1 .2 .3 det A . 2 .3 0,08 .3 0,2
a) Déterminer la solution générale de cette équation Donc les valeurs propres de A sont : 1 = 1 , 2 = 0,4 , 3 = 0,2
b) Préciser la solution vérifiant les conditions initiales Uo = 2 et
U1 = 3 et déterminer son comportement quand n → + Déterminons les vecteurs propres de A
1
= 1 étant une valeur propre simple , on a : U1 = 1
1
Exercice 4 a
a) Calculer J = D
x y dxdy , D = [ -1 , 1 ]² = 0,4 ; (A – 0,4I)U = O , avec U = b
c
x
b) Calculer K e y dx.dy où est la partie hachurée de la figure
a 2b 3c 0 ac
ci après.
On obtient le système a b c 0 b 2c ,
y 3a 2b c 0 avec c arbitraire
x = y²
1 1 1
Donc U = c 2 , d’où U2 = 2
1 1
0 1 x
= 0,2 ; (A – 0,2I)U = O
248
3a 2b 3c 0 a c Donnons la forme réduite de Q :
1 1 1
On obtient le système a 2b c 0 b0 , Q( a , b , c ) = (a b c)² (a 2b c)² (a c)²
3a 2b 3c 0 avec c arbitraire 3 15 10
c) Xt = AXt -1
1 1 X1 = AXo , X2 = AX1 = A²Xo , …., Xt = At.Xo
Donc U = c 0 , d’où U3 = 0
1 1 Comme A est diagonalisable , A = PDP-1 où P est la matrice
inversible des vecteurs propres de A et D la matrice diagonale de
ses valeurs propres.
b) Donnons une décomposition spectrale de A
Pour cela utilisons le procédé d’ortho normalisation de Gram- At = PD t.P-1 Xt = PD t.P-1.Xo
Schmidt. 1 0 0 1 1
1
La matrice A est symétrique et réelle , donc diagonalisable. Ses
valeurs propres étant distinctes deux à deux, alors les vecteurs
D = 0 0,4 0 , P = 1 2 0 ,
0 0,2 0,2 1 1
propres associés sont deux à deux orthogonaux 1
2 2 2
Normalisons : U1 3 , U1 6 , U1 2 1 t 1
-1
P = . com( P) 1 2 1
det P 6
U1
1
1 U2
1
1 U3
1
1 3 0 3
X1 1 , X 2 2 , X 3 0
U1 3 U2 6 U3 2 1 1 1 1 0 0 2 2 2 1 3(0,4) t 9(0,2) t
1 1 1 1 1
Xt = 1 2 0 0 (0,4) 0 1 2 1 1
t
6(0,4) t
Alors A = 1.X1.X1t +2.X2.X2t + 3.X3.X3t 6 6
1 1 1 0 0 (0,2) 3 0 3 2 3(0,4) 9(0,2)
t t t
1 1 1 1 2 1 1 0 1 U t 12 (0,4) t 32 (0,2) t
1 1 1
X1.X1 = 1 1 1 , X2.X2t = 2 4 2 , X3.X3 = 0 0 0
t t
D’où : Vt (0,4) t
3 6 2 W 1 (0,4) t 3 (0,2) t
1 1 1 1 2 1 1 0 1 t 2 2
1 1 1 1 2 1 1 0 1 Exercice 2
1 1 1 a)
A = 1 1 1 + 2 4 2 + 0 0 0
3
1 1 1
15
1 2
1
10
1 0 1 U
2 3 2 3 2 3
i 1
2 3
i
3 ² 2 3
i 3
2 3
3
3 3 3 3 3 3
=
2 3
3
1 i 3
249
2 3 42 3 2U n 2 3U n 1 U n 1 ( E2 )
D’où : U 1 i 3 ,
3 3 g2(n) = 1 est un polynôme de degré 0 ; comme 1 est racine simple
ArgU = Arg 1 i 3
3
2k , k Z
de l’équation caractéristique,
on pose : Wn = .n
En remplaçant dans l’équation ( E2 ) , on obtient : = 1 , d’où
b) z + z-1 = 2.cos z² - 2zcos + 1 = 0 Wn n
Cette équation admet pour solutions : z = cos ± i sin . Donc : U np Vn Wn 2n( 12 ) n n et
Montrons que zn + z-n = 2.cosn
U n U nh U np C1 C2 ( 12 ) n 2n( 12 ) n n
zn + z-n = (cos ± i sin)n + (cos ± i sin )-n
= (cosn ± i sinn )+ ( conn sinn ) = 2cosn
Uo 2 C1 C 2 2 C1 0
b)
Exercice 3 U1 3 C1 2 C 2 1 C2 2
1
n
a) 2U n 2 3U n 1 U n 2 1
Equation homogène : 2U n 2 3U n 1 U n 0 Donc U n 2(1 n)( 12 ) n
n
lim U n
et n
L’équation caractéristique 2k² - 3k + 1 = 0 admet pour racines :
k1 = 1 , k2 = 12
Exercice 4
D’où U nh C1 C2 ( 12 ) n , C1 , C2 R
Recherche de U n
p a) Voir corrigé dans la partie intégrales multiples
x
K e dx.dy 0 0 o
y
D’où :
Recherche de Vn
0
2U n 2 3U n 1 U n 12 ( E1 )
1
y.e y²
n
1 1 1
y
y dy ( y 1).e y 1
g1(n) = d.cn , avec d = - 1 et c = 1
2
0
20 2 2
c= 1
2 est une racine simple de l’équation caractéristique, on
pose Vn = .n.cn
En remplaçant dans l’équation ( E 1 ) , on obtient : = 2 , d’où
Vn 2n( 12 ) n
Recherche de Wn
250
Examen de Septembre 2005 x' x y 4 z , x(0) 1
y' 3x 2 y z , y (0) 1
Exercice 1
1 x z ' 2 x y z , z (0) 2
a) Déterminer la nature de l’intégrale généralisée 0 ( x ² x 1)²
dx
Corrigé
b) Calculer l’intégrale double K =
D
xy² dxdy
où D = {(x,y)/ y x 1}
Exercice 1 :
c) Résoudre l’équation différentielle : y" + y’ – 6y = 10.e2x + sinx
1 x
a) Etudions la nature de l’intégrale généralisée : 0 ( x ² x 1)²
dx
1 x 1 1 x 1 x
Exercice 2 0 ( x ² x 1)²
dx = 0 ( x ² x 1)²
dx + 1 ( x ² x 1)²
dx
1 x
Yt C t I t 1000 Etude de 1 ( x ² x 1)²
dx
Ct 34 Yt 1
1 x 1
I t 3(C t C t 1 ) Au voisinage de + , 7
( x ² x 1)² x 2
a) Montrer que Yt obéit à une équation récurrente linéaire du second dx 1 x
ordre. Comme 1
7 converge , alors 1 ( x ² x 1)²
dx converge aussi .
b) Déterminer la solution générale de cette équation. x 2
1 x
Donc 0 ( x ² x 1)²
dx est convergente
Exercice 3
Résoudre le système différentiel suivant, où x , y , z sont des fonctions de
b) Calculer l’intégrale double K =
la variable t. D
xy² dxdy
où D = {(x,y)/ y x 1}
251
Comme b = 0 , a = 5 0 , on pose up = .x
Représentons le domaine D En dérivant et en remplaçant dans l’équation ( F ) , on obtient : = 2,
y y=x d’où up = 2x
y1(x) = up.e2x = 2x.e2x
Recherche de y2(x) :
y" + y’ – 6y = sinx (E2)
0 1 x Considérons l’équation : y" + y’ – 6y = e ix (E3)
Posons y = u.eix
y’ = (u’ + iu).eix , y" = ( u" + 2iu’ - u ).eix
y=-x En remplaçant dans l’équation (E3) ,
on a : u" + ( 1 + 2i )u’ + (- 7 + i )u = 1 (E4)
b = - 7 + i 0 on pose up =
D = { ( x , y ) / 0 ≤ x ≤ 1 et - x ≤ y ≤ x } En dérivant et en remplaçant dans l’équation (E4) , on obtient :
1 7 i
y
3
7i 50 50
xy ² dxdy x y ² dy dx
1 x 1 x 1 2
K= D 0 x 0
x dx 23
3 x
0
x 4 dx
15 Une solution particulière de l’équation (E3) est :
7 i
z( x ) u p .eix (cos x i sin x )
c) Résolvons l’équation différentielle : y" + y’ – 6y = 10.e2x + 6x – 1 50 50
Posons y = u.e2x
y’ = (u’ + 2u).e2x , y" = ( u" + 4u’ + 4u ).e2x
L’équation ( E ) devient : u" + 4u’ + 4u + u’ + 2u – 6u = 10 ;
soit u" + 5u’ = 10 ( F)
252
Exercice 2 : Exercice 3
x' x y 4 z , x(0) 1
Yt C t I t 1000
y' 3x 2 y z , y (0) 1
Ct 34 Yt 1
z' 2x y z , z (0) 2
I t 3(C t C t 1 ) Ecrivons ce système sous forme matricielle :
x' (t ) 1 1 4 x(t )
a) Montrer que Yt obéit à une équation récurrente linéaire du second
y ' (t ) 3 2
1 y (t ) ; soit U’(t) = A.U(t) ,
ordre.
Yt C t I t 1000 43 Yt 1 3C t 3C t 1 1000 z ' (t ) 2
1 z (t )
1
Yt 1 Yt 1 Yt 2 1000
3
4
9
4
9
4 1 1 4
Soit : Yt 3Yt 1 Yt 2 1000
9
4 avec A 3 2 1
b) Résolution de l’équation Yt 3Yt 1 94 Yt 2 1000 (E) 2
1 1
Equation homogène associée : Yt 3Yt 1 Yt 2 0
9
4
k1 k 2 3
2 Déterminons les valeurs de A.
Yt h (C1 tC2 )( 32 ) t
3
, C1 , C2 R PA ( ) 3 tr ( A) ² ii det A 3 2 ² 5 6
i 1
Recherche de Yt p
Le second membre g(n) = 1000 de l’équation ( E ) est un polynôme PA ( ) 0 2 ² 5 6 0
3
de degré 0
Comme 1 n’est pas racine de l’équation caractéristique, on pose : Une racine évidente de cette équation est = 1
p
Yt =
1 2 3 tr ( A ) 1 2 3 2
En remplaçant dans l’équation ( E ) , on trouve : = 4000 , donc
Yt p = 4000 1 . 2 . 3 det A 2 . 3 6
3 1 2 2
Yt Yt h Yt p (C1 tC2 )( 32 ) t 4000 2
2 . 3 6 3 3
253
Déterminons les vecteurs propres de A =3 ; (A – 3I)U = O
a 2a b 4c 0
=1 ; (A – I)U = O , avec U = b
c On obtient le système 3a b c 0
2a b 4c 0
b 4c 0
1
On obtient le système 3a b c 0 b 2a 1
, Donc U = a 2 , d’où :
U3 = 2
ca
2a b 2c 0 avec a arbitraire
1 1
a c
b 4c ,
1 2 3 , alors A est diagonalisable
avec c arbitraire
1 0 0 1 1 1
1 1 A = PDP-1 , avec D = 0 2 0 et P = 4 1 2 ,
Donc U = c 4 , d’où U1 = 4 0
0 3 1
1 1
1 1
1 2 3
t
= (ComP ) 2 6
P-1
1
2
= -2 ; (A + 2I)U = O det P 6
3a b 4c 0 b a 3 3
0
On obtient le système 3a 4b c 0 c a ,
U’(t) = A.U(t) = PDP-1 U(t)
2a b c 0
avec a arbitraire
h1 (t )
1
1
Donc U = a 1
Posons H(t) = P-1 U(t) U(t) = P.H(t) , avec
H (t ) h2 (t )
d’où U2 = 1
h (t )
1 1 3
U’(t) = P.H’(t)
254
On a donc : Examen de Juin 2006
h (t ) 1
'
0 0 h1 (t ) h (t ) h1 (t )
'
h1 (t ) C1 .e t
1
1
h ' (t ) 0
2 0 h2 (t ) h2' (t ) 2h2 (t ) h2 (t ) C 2 .e
2t
Exercice 1
2
' ' 0 ,25 0 ,5 0 ,25
h3 (t ) 0 0 3 h3 (t ) h3 (t ) 3h3 (t ) h3 (t ) C3 .e
3t
Soit la matrice A = 0 ,5 0 ,25 0 ,25
x(t ) 1 1 1 C1 .e t 0 ,25 0 ,25 0 ,5
2t
U(t) = P.H(t) y (t ) 4 1 2 C 2 .e a) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A
b) Donner une décomposition spectrale de A
z (t ) 1 3t
1 1 C3 .e c) Déterminer la forme réduite de la forme quadratique Q associée à
A et en déduire son signe.
x(t ) C1 .e t C 2 .e 2t C3 .e 3t
2t Exercice 2
y (t ) 4C1 .e C 2 .e 2C 3 .e
t 3t
Exercice 3
x(t ) 32 .e t 2.e 2t 32 .e 3t
2t 1°) Résoudre l’équation de récurrence linéaire :
y (t ) 6.e 2.e 3.e
t 3t
D' où :
5
2t
n N , 3U n 2 7U n 1 2U n avec les conditions initiales
z (t ) 32 .e 2.e 32 .e
t 3t
3n
Uo = -1 , U1 = 2
255
a 1 1
U = a a 1 a .U 2 , avec U2 = 1
2a 2 2
Corrigé
2 2 4 a 0
1 1 1
Exercice 1
= - 4 , (A + 4 I)U = OR3 21 21 41 b 0
1 1
a) Déterminons les valeurs et les vecteurs propres de
1 1 3 c 0
0 ,25 0 ,5 0 ,25 4 4 4
A = 0 ,5 0 ,25 0 ,25 2a 2b c 0 b a
0 ,25 0 ,25 0 ,5
2a 2b c 0 c 0
A est une matrice stochastique ; donc = 1 est une valeur propre de
a b 3c 0 aR
A.
a 1 1
On sait que :
U = a a 1 a.U 3 , avec U3 = 1
1 2 3 tr( A ) 1 2 3 1 2 41 0 0 0
1 . 2 . 3 det A 2 . 3 16 3 4
1 1
256
b)
1 1 1
1 1
1 1 2
1
1 1 0
1
o
1
x
1
o
K 2 xe3 y dxdy 2 x e3 y dy dx 23 x e3 y 1xdx 23 x( e3 e3 x )dx
1
o
A = 1 1 1 1 1 2 1 1 0
3 24 2 2 4 8 0
1 1 1 0 0 2e3 1 2 1 2e3 x² 2
1
e3 2
3 o o xe dx 3 2 0 3 L 3 3 L
3 x
xdx
3
1
c) Forme réduite de Q : où L xe3 x dx
o
Q( x ) 31 ( x1 x 2 x 3 )² 241 ( x1 x 2 2 x 3 )² 81 ( x1 x 2 )²
ux
u' 1
Exercice 2 Intégrons par parties L. Pour cela posons :
e3x
1°) Calculons J e ( x y ) dxdy où D = [ 0 , a ]x[0 , b ] , a > 0 , b > 0
v' e
3 x
v 3
D
1
J e x dx e y dy ( 1 e a )( 1 e b )
a b x 1 3 x e3 1
o o D’où : L = e
3 9
0 9
2°) = { (x , y ) / 0 < x < 1 , 0 < y < 1 , x < y } e3 2e3 2 11e3 2
Donc K =
3 27 27
1
Recherche de yp
f(x) = x.e2x ; posons y = u.e2x
y’ = (u’ + 2u).e2x , y" = (u"+ 4u’+ 4u)e2x
En remplaçant dans l’équation donnée, on a : u" + u’ = x ( E )
a = 1 ≠ 0 up = x(x + ) = x²+ x
up’ = 2x + , up " = 2
0 1 x
21 x²
x
L’équation (E) devient : 2 + 2x + = x up = 2
1
257
yp = up.e2x = ( 2
x²
x ).e2x et y = yh + yp = C1.ex + (C2 + 2
x²
x ).e2x 2°) Résolvons le système :
C1 , C2 R X t 1 41 X t 21 Yt 41 Z t
S Yt 1 21 X t 41 Yt 41 Z t X o Yo 1 , Z o 2
Exercice 3 Z 1 X 1 Y 1 Z
t 1 4 t 4 t 2 t
1°) Résolvons l' équation de récurrence linéaire
Ecrivons (S) sous forme matricielle :
5
n N , 3U n 2 7U n 1 2U n n X t 1 41 1 1
X t
3 1 2 4
Uo = -1 , U1 = 2 Yt 1 2 Yt ; on a : Ut+1 = AUt ,
1 1
4 4
Z 1 1 1 Z
t 1 4 4 2 t
Equation homogène associée : 3U n 2 7U n 1 2U n 0 41
1 1
Xt
2 4
avec : A = 21 1 1
, Ut = Yt
L’équation caractéristique : 3k² - 7k + 2 = 0 admet deux racines réelles 4 4
1 1 1 Z
distinctes : 4 4 2 t
k1 = 2 , k 2 = 3
1
U nh C1 .2 n C2 ( 31 )n , C1 , C2 R
A n’est autre que la matrice de l’exercice 1.
Recherche de Un p
Ut = At.Uo = PDtP -1.Uo , car A diagonalisable.
5 1
Le second membre g(n) = 5( 31 ) n d .c n , avec d = 5 , c = 3
3n
1 0 0 1 1 1 2 2 2
1
c = 3 est une racine simple de l’équation caractéristique ; donc on pose 1
D 0 41 0 , P 1 1 1 ; P 1 1 1 2
U np n 31
n
0 0 1 1 2 0 6
4 3 3 0
En remplaçant Un par Un p dans l’équation donnée, on obtient : = - 3
Ut = PDtP -1.Uo
1 1 1 1 0 2 2 2 1 1 t
U np 3n 31
0
U n U nh U np C1 .2 n C 2 ( 31 )n 3n( 31 )n
n
D’où : ; 1 4
1 1 1 0 41 t 0 1 1 2 1 41 t
U o 1 C1 C 2 1 C1 2 41 t 3 3 0 2 2 41 t
6
1 2 0 0 0
U 1 2 2C1 3 C 2 1 2 C 2 3
1
X t 41 t X t 41 t
Alors : Un 2 n 1
3( 1 n )( ) 1 n
Yt 41 Yt 41
3 t t
Z 2 1 t Z 2 1 t
t 4 t 4
258
x' ( t ) 32 x( t ) y( t ) z( t )
Examen de Septembre 2006 y' ( t ) x( t ) 2 y( t ) z( t )
3
Résoudre le système différentiel : (S)
z' ( t ) x( t ) y( t ) 32 z( t )
Exercice 1 avec x(o) = -1 , y(o) = z(o) = 2
dt
1°) On pose K
o ( 1 t ²)2
Corrigé
a) Démontrer que K est convergente.
dt
b) Calculer L
o 1 t²
Exercice 1
dt
c) A l’aide d’une intégration par parties, établir une relation entre K 1°) a) Démontrons que K
et L et en déduire la valeur de K. o ( 1 t ²)2
dt 1 dt dt
2°) Soit D = { (x, y) /x > -1 , 1 < y < 2 , xy < 1 } o ( 1 t ²) 2
o ( 1 t ²) 2
1 ( 1 t ²)2
a) Représenter D dans le plan Oxy
b) Calculer
xdxdy
D 1 dt
o( 1 t ²)2
est une intégrale définie
Exercice 2
dt
1°) Résoudre dans C , l’équation suivante : z 4 3 z 3 10 z² 3 z 9 0
2°) On considère le modèle défini par les relations suivantes, où t N
1 ( 1 t²)2 , au voisinage de +∞ , 1
( 1 t ²)²
1
4
t
I t 1000.( 0 ,5 )t dt
Comme converge , alors dt converge aussi. Donc
4 1 t4 1 ( 1 t²)2
C t Yt 1 800
5 dt est convergente.
Yt Ct I t o ( 1 t ²)2
d’investissement et de consommation.
a) Ecrire l’équation de récurrence vérifiée par Yt . c) Intégrons par parties L
b) Déterminer la solution générale de cette équation. On donne
Yo = 1250
Exercice 3
259
u' 1 ut
Exercice 2
Posons 1 v' 2t
v 1°) z4 – 3z3 + 10z² - 3z + 9 = 0
1 t² ( 1 t ²)²
z4 – 3z3 + 9z² + z² - 3z + 9 = 0
( z4 – 3z3 + 9z²) + (z² - 3z + 9) = 0
x
dt t 2t ² dt z²( z² – 3z + 9 ) + (z² - 3z + 9) = 0
L lim (z² + 1)(z² - 3z + 9) = 0
o 1 t ² x 1 t² o o ( 1 t ²)²
z² + 1 = 0 z = i ou z = - i
x t² 1 1 1 1
lim 2 dt 2 dt 2 dt 3 3i 3 3 3i 3
x 1 x² o 1 t ² ² z² - 3z + 9 = 0 z = ou z =
o
( 1 t²)² o 1 t²
2 2
L I t 1000.( 0 ,5 )t
L = 2L - 2K L = 2K et K=
2 4
4
2°) C t Yt 1 800
5
2°) Soit D = { (x, y) / x > -1 , 1 < y < 2 , xy < 1 } Y Ct I t
t
Yt 1 800 1000. 21
4
a) Représentons le domaine D dans le plan Oxy a) Yt = Ct + It = t
5
Yt 1 800 1000. 21
4
y Yt - t
5
Yt 1 800 1000. 21
2
4
b) Résolution de l’équation : Yt t
5
Equation homogène associée : Yt Yt 1 0 Yt 45
4 h
t
5
1 Recherche de Yt p
Yt p Vt Wt
-1 0 x Recherche de Vt : Yt
4
Yt 1 800
5
b) Calculons
4
D
xdxdy g1(t) = 800 est un polynôme de degré 0. a = 5 ≠ 1 ,
1
on pose Vt =
y xdx dy 2 x² y dy 2 1
1
2
xdxdy 1 1 2 1 1
2
1
2 y² 21 dy 21y 2y 1 4
On a : - 5 = 800 = 4000 Vt = 4000
D 1 4
260
Yt 1 1000. 21
4
Recherche de Wt : Yt t
5 Valeurs propres de A
g2(t) 1000. 2
1 t
= cbt
7
La somme sur chaque ligne de A égale 2 = 2 est une valeur
7
. 21 propre de A
t
a ≠ b Wt =
. 21 . 21 85 1000
t 1
1000( 21 )t
t
On a : - 4
5 1 2 3 tr( A ) 72 2 3 92 2 3 1
5000 Wt 5000 1 t 2 3 21
D’où : 3 ( )
3 2 1 . 2 . 3 det A 2 . 2 . 3 8
7 7
2 . 3 4
1
Yt p Vt Wt = 4000 5000 1 t
3 (2)
Yt Yt h Yt p 45 4000 5000 21
t t 7 1
3
D’où les valeurs propres de A : 1 = 2 , 2 = 3 = 2
c
z' ( t ) x( t ) y( t ) 2 z( t )
3
32 1 1 x( t )
A est diagonalisable, car réelle et symétrique ; donc A = PDP-1
Soit : U’(t) = A.U(t) , avec A 1 32 1 et U ( t ) y( t )
U’(t) = A.U(t) = PDP-1.U(t)
1 1 3 z( t )
2
Diagonalisons la matrice A Posons H(t) = P-1.U(t) U(t) = PH(t)
261
U ' ( t ) PDH ( t )
H ' ( t ) DH ( t ) Examen de Juillet 2007
U ' ( t ) PH ' ( t )
h ( t ) C .e 2
7t
h1' ( t ) 72 h1 ( t )
'
1 1
t
h2 ( t ) 2 h2 ( t ) h2 ( t ) C 2 .e 2
1
h' ( t ) 1 h ( t ) h ( t ) C .e 2t Exercice 1 :
3 2 3
3 3 Résoudre les équations suivantes :
1°) 4 x 4 12 x 3 12 x² 12 x 8 0 , x C
0 C1 .e 2
7t
x( t ) 1 1
2°) y" – 5y’ + 6y = 3x²+ 7x + 1 + x.e2x
1 C 2 .e 2
t
U ( t ) PH ( t ) y( t ) 1 0
z( t ) 1
1 C 3 .e 2
t
1 Exercice 2 :
a) Calculer l’intégrale double : I (a) = dx dy
7t t
x( t ) C1 .e C 2 .e
2 2
y( 1 x²)ln x
7t t
D( a )
y( t ) C1 .e 2 C 3 .e 2 où D(a) = { ( x , y ) R² / 1 y x a } , avec a 1
z( t ) C .e 72t C .e 2t C .e 2t
b) Etudier la limite de I (a) , lorsque a tend vers +
1 2 3
262
soit u” – u’ = x (E3)
Corrigé a = -1 0 on pose up = x(x + ) = x² + x
u'p 2x , up" 2 ; en remplaçant dans (E3) ,
on obtient : = -½ , = -1
Exercice 1 :
x² x²
up = u p .e 2 x x .e 2 x
x et y2 =
1°) 4 x 4 12 x 3 12 x² 12 x 8 0 2 2
4(x4 – 3x3 + 3x² - 3x + 2) = 0 x4 – 3x3 + 3x²- 3x + 2 = 0
5 x² x .e 2 x
2x
x²
x4 – 3x3 + 2x²+ x²- 3x + 2 = 0 D’où : yp =
2 3 2
(x4 – 3x3 + 2x²) + (x²- 3x + 2) = 0
x² 5
x²(x2 – 3x + 2) + (x²- 3x + 2) = 0 y = yh + yp = C1.e2x + C2.e3x + 2x x² x .e 2x
(x² + 1)(x² - 3x + 2)= 0 x = ±i ou x = 2 et x = 1 2 3 2
L’ensemble des solutions est S = { -i , i , 1 , 2 }
Exercice 2 :
2x
2°) y" – 5y’ + 6y = 3x²+ 7x + 1 + x.e dxdy
1°) Calculons I( a ) , où D(a) = { (x , y) / 1 y x a }
Equation homogène associée : y" – 5y’ + 6y = 0 D( a ) y(1 x ²) ln x
Equation caractéristique : k² - 5k + 6 = 0 (k – 2)(k – 3) = 0 k1 = 2 , avec a 1
k2 = 3 Représentons le domaine D(a).
Yh = C1.e2x + C2.e3x , C1 et C2 R
Recherche d’une solution particulière yp :
Le second membre f(x) = 3x² + 7x + 1 + xe2x = f1(x) + f2(x)
Yp = y1 + y2 y y=x
Recherche de y1 : y" – 5y’ + 6y = 3x² + 7x + 1 ( E1 )
b = 6 0 on pose y1 = x² + x +
y1' 2x , y1" 2 1
En remplaçant dans l’équation (E1) , on a :
2 - 10x - 5 + 6x²+ 6x + 6 = 3x² + 7x + 1
5 0 1 a x
On obtient : = ½ , = 2 , 3 et y1
x²
2x
5
2 3
a
x
a
Recherche de y2 : y" – 5y’ + 6y = x.e2x (E2) I( a )
dxdy
dx .
dy
dx arctga
Posons y = u.e2x D( a ) y(1 x ²) ln x 1 (1 x ²) ln x 1 y 1 1 x² 4
Y’ = (u’ + 2u).e2x , y" = (u" + 4u’ + 4u).e2x
En remplaçant dans l’équation ( E2 ) ,
lim I( a )
on a : u” + 4u’ + 4u – 5u’ – 10u + 6u = x ; a 4
263
2°) Pour que f soit la densité d’un couple de variables aléatoires, il faut 3 1 21 a 0 3a b 21 c 0 b 53 a
que :
f (x, y)dxdy 1 M I U O 2 2 21 b 0 2a 2b 21 c 0 c 83 a
R²
1 1 1 c 0 a b c 0 aR
En passant en coordonnées polaires ; c’est à dire en posant :
x = cos , y = sin où > 0 , 0 < < 2 a 3 3
a a
f ( x, y)dxdy 1 devient
R²
U b 3 5 3 U 1 avec U 1 5
c 8 8
2
d .e d 2k. 2 k
1 k 1 1
²
M 0 ,8 I U O
0 0
= 0,8 ,
Exercice 3 : 1 1 21 a 0 a b 21 c 0 b 3a
M 0 ,8 I U O 2 0 21 b 0 2a 21 c 0 c 4 a
1 1 1 c 0 abc 0 aR
n N , X n 1 MX n
X1 = MXo , X2 = M²Xo , … , Xn = MnXo a 1 1
U b a 3 aU 2 avec U2 3
Déterminons Mn en utilisant la réduction de la matrice M
Pour cela, calculons les valeurs propres et les vecteurs propres de M.
c 4 4
= 0,6 , M 0 ,6 I U O
Valeurs propres de M 1 1 1
a 0 a b 21 c 0 b a
2
M est une matrice stochastique suivant les colonnes ; donc = 1 est une M 0 ,6 I U O 2 2 1
2 b 0 2a 2b 2 c 0 c 0
1
Vecteurs propres de M
3 1 1 1 0 0 1 1 1
a t
com ( P ) 1
P 5 3 1 , D 0 0 ,8 0 , P
1
2 2 2
=1 , M I U O où U b 8 4 0
0 0 0 ,6
det P 16
11 5 1
c
M = PDP-1 Mn = PDnP-1
264
Xn = MnXo = PDnP-1Xo dt
3 1 1 1 0 0 1 1 1 0 ,31
e) Calculer L
o 1 t²
1
f) A l’aide d’une intégration par parties, établir une relation entre K
5 3 1 0 ( 0 ,8 ) n 0 2 2 2 0 ,29
16 et L et en déduire la valeur de K.
8 4 0 0 0 ( 0 ,6 ) n 11 5 1 0 ,4
3 1 1 1 0 0 1 Exercice 3 :
1
Xn 5 3 1 0 ( 0 ,8 ) n
0 0 ,4
16
8 4 0 0 0 ( 0 ,6 ) n 1,56 On considère le système différentiel suivant, où x , y , z sont des
3 0 ,4( 0 ,8 ) n 1,56 ( 0 ,6 ) n fonctions de la variable t.
3 1 1 1
1
5 3 1 0 ,4( 0 ,8 )
n 1
5 1,2( 0 ,8 ) n 1,56 ( 0 ,6 ) n x' 3 x y 3 1 0
16 n 16
8 4 0 1,56 ( 0 ,6 ) 8 1,6( 0 ,8 ) n y' x 2 y z , de matrice associée A 1 2 1
z' y 3 z 0 1 3
3
1
et lim X n 5
n 16 1°) Déterminer la matrice H telle que A = HDH t où D est la matrice
8 diagonale des valeurs propres de A.
Exercice 1 : Exercice 1 :
Résoudre les équations suivantes :
1
a) Un+2 - Un+1 – s(s – 1)Un = 12 n
,sR
a) U n 2 U n 1 s( s 1 )U n n où s est un paramètre réel.
2 Equation homogène associée : Un+2 - Un+1 – s(s – 1)Un = 0
b) (1 + x²)y’ + xy – 2x = 0 , y(1) = 3 Equation caractéristique : k² - k - s( s - 1 ) = 0
Le discriminant est D = 1 + 4s( s - 1 ) = 4s² - 4s + 1 = ( 2s - 1 )²
Exercice 2 : Si D = 0 s = 1
2
dt
1°) On pose K L’équation caractéristique admet une racine double k 1 = k2 = 1
o ( 1 t ²)2 2
d) Démontrer que K est convergente. Unh = (C1 + nC2 ) 12 n
Recherche de Unp
265
g(n) = 12 n
= d.cn , avec d = 1 , c = 1
2
dy xy dy 1 2 xdx y 1 c
ln ln(1 x²) y h , cR
c= 1 est une racine double de l’équation caractéristique; on pose dx 1 x² y 2 1 x² c 2 1 x²
2
Unp = n² 1
2
n Recherche d’une solution particulière yp :
c( x )
Posons yp
L’équation ( E5 ) devient : 1 x²
( n + 2 )² 1
2
n2
- ( n + 1 )² 1
2
n 1
- 1 n² 1
2 2
=
n
1
2
n
En dérivant et en remplaçant dans l'équation ( E 4 ) ,
2x
On obtient : = 2 , et Unp = 2n² 1
2
n on a : c’(x) =
1 x²
c(x) = 2 xdx 2 1 x² yp = 2
Un = Unh + Unp = ( C1 + nC2 + 2n² ) 12 n 1 x²
c c 2 c
y = yh + yp = 2 , y(1) = 3 3 = 2 ,
1 x² 2
Si D 0 s 1 , l’équation caractéristique admet deux 2
2 donc y = 2
1 x²
racines réelles distinctes : k1 = s , k2 = 1 - s ;
donc Unh = C1 sn + C2 (1 - s )n
Exercice 2 :
dt
Recherche de Unp 1°) a) Démontrons que K
g(n) = 12 n
= d.cn , avec d = 1 , c = 1
2
o
( 1 t ²)2
dt 1 dt dt
c= 1
2
n’est pas une racine double de l’équation caractéristique; on o ( 1 t ²) 2
o ( 1 t ²) 2
1 ( 1 t ²)2
pose Unp = 1
2
n
1 dt
L’équation ( E5 ) devient : o ( 1 t²)2 est une intégrale définie
1
2
n2
- 1
2
n 1
=
- s ( s - 1 ) 1
2
n
1
2
n
dt
On obtient : ( 2 s41 )² , et Unp = ( 2s41)² 12 n 1 ( 1 t²)2 , au voisinage de +∞ , 1
( 1 t ²)²
1
4
t
dt
Comme converge , alors dt converge aussi. Donc
b) ( 1 + x² )y’ + xy – 2x = 0 ( E4 ) ; y(1) = 3
1 t4 1 ( 1 t²)2
( 1 + x² )y’ + xy = 2x dt est convergente.
Equation homogène associée : ( 1 + x² )y’ + xy = 0
o ( 1 t ²)2
266
d) Intégrons par parties L Vecteurs propres associés :
u' 1 ut a
= 1 , ( A – I3 )U = OR3 , avec U =
Posons 1 v' 2t b
v
c
1 t² ( 1 t ²)²
x 2 1 0 a 0
dt t 2t ² dt
L lim ( A – I3 )U = OR3 1 1 1 b 0
o 1 t ² x 1 t² o o ( 1 t ²)²
0
1 2 c 0
2a b 0 b 2a
t² 1 1
x 1 1 a b c 0
lim 2 dt 2 dt 2 dt c a
x 1 x² o 1 t ² ²
o
( 1 t²)² o 1 t²
b 2c 0 avec a arbitraire
a 1 1
L U = a.U1 , avec U1 =
L = 2L - 2K L = 2K et K= 2a a 2 2
2 4
a 1 1
Exercice 3 :
1°) Déterminons les valeurs propres de A = 3 , ( A – 3I3 )U = OR3
3
0 1 0 a 0
PA( ) = - 3 + tr(A) ² - i 1
ii + det A = - 3 + 8² - 19 + 12 ( A – 3I3 )U = OR3
1 1
1 b 0
3
PA( ) = 0 - + 8² - 19 + 12 = 0 0 1 0 c 0
Racine évidente = 1
b 0 b 0
a bc 0
c a
b 0 avec a arbitraire
Schéma de HÖRNER -1 8 -19 12 a 1 1
U = 0 a 0 a.U2, avec U2 = 0
1 -1 7 -12
a 1 1
-1 7 -12 0
= 4 , ( A – 4I3 )U = OR3
PB( ) = ( - 1 )( -² + 7 - 12 ) = ( - 1 )( - 4 )( - 3 )
PB( ) = 0 1 = 1 , 2 = 4 , 3 = 3 1 1 0 a 0
( A – 4I3 )U = OR3
1 2 1 b 0
0 1 1 c 0
267
a b 0 b a b) 𝑫𝒐𝒏𝒏𝒐𝒏𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒅é𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑨
a 2b c 0 c a
𝐀 = 𝟏 𝐗 𝟏 𝐗 𝐭𝟏 + 𝟐 𝐗 𝟐 𝐗 𝐭𝟐 + 𝟑 𝐗 𝟑 𝐗 𝐭𝟑 = 𝐗 𝟏 𝐗 𝐭𝟏 + 𝟑𝐗 𝟐 𝐗 𝐭𝟐 + 𝟒𝐗 𝟑 𝐗 𝐭𝟑
b c 0 avec a arbitraire
𝑎 1 1 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏
𝐗 𝟏 𝐗 𝐭𝟏 = (𝟐) (𝟏, 𝟐, 𝟏) = (𝟐 𝟒 𝟐)
𝑈 = (−𝑎) = 𝑎 (−1) = 𝑎. 𝑈3 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑈3 = (−1) 𝟔 𝟔
𝑎 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏
1 1
𝟏 𝟏 𝟎 −𝟏
𝟏 𝟏
𝐗 𝟐 𝐗 𝐭𝟐 = ( 𝟎 ) (𝟏, 𝟎, −𝟏) = ( 𝟎 𝟎 𝟎)
𝟐 𝟐
Les vecteurs propres associés sont respectivement : −𝟏 −𝟏 𝟎 𝟏
1 1 1 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 −𝟏 𝟏
𝑈𝟏 = (𝟐) , 𝑈𝟐 = ( 𝟎 ) , 𝑈3 = (−1) 𝐗 𝟑 𝐗 𝐭𝟑 = (−𝟏) (𝟏, −𝟏, 𝟏) = (−𝟏 𝟏 −𝟏)
𝟑 𝟑
1 −1 1 𝟏 𝟏 −𝟏 𝟏
268