Chapitre3 Base de Données
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CHELLAKH
Le modèle relationnel
1. Introduction :
Le modèle relationnel a été proposé en 1970, par Ted Codd, chercheur chez IBM, dans un
exposé désormais célèbre qui attira immédiatement l’attention grâce à la simplicité de son
fondement mathématique. Le modèle exploite la notion de relation mathématique, bloc de
construction qui se fonde sur la théorie des ensembles et la logique des prédicats de premier ordre.
Le modèle relationnel est aujourd’hui la base de nombreux systèmes, et les architectures
permettant d’accéder depuis une station de travail à des serveurs de données s’appuient en général
sur lui. Le relationnel a donc atteint ses objectifs au-delà de toute espérance.
Les objectifs du modèle relationnel ont été formulés par Codd comme suit :
1- Permettre un haut degré d’indépendance des programmes d’application et des activités
interactives à la représentation interne des données.
2- Fournir une base solide pour traiter les problèmes de cohérence et de redondance des
données.
3- Permettre le développement de langage de manipulation de données non procéduraux basés
sur les théories solides.
4- Etre un modèle extensible permettent de modéliser et de manipuler simplement des données
tabulaires, mais pouvant être étendu pour modéliser et manipuler des données complexes.
5- Devenir un standard pour la description et la manipulation des bases de données.
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Module BDD : Le modèle relationnel Mme H.CHELLAKH
à l’aide d’un schéma relationnel ; R est le nom de cette relation. Le degré d’une relation est le
nombre d’attributs n de son schéma relationnel.
Exemple de schéma relationnel de degré sept décrivant les étudiants de l’université :
Nom de la Attributs
relation
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Clé 1 Recherche
primaire 4 Administration Clé
5 Comptabilité étrangère
Le concept d’intégrité référentielle est lié au concept de clé étrangère. Les conditions
d’existence d’une clé étrangère imposent l’existence d’une contrainte d’intégrité référentielle entre
les schémas R1 et R2.
L’ensemble d’attributs FK du schéma relationnel R1 est une clé étrangère de R1 qui
référence la relation R2 si les deux règles suivantes sont respectées :
1- Les attributs de FK doivent avoir le ou les mêmes domaines que les attributs de clé
primaire PK de R2 ; on dit alors que les attributs FK référencent la relation R2.
2- La valeur en FK d’un tuple t1 de l’état courant r1(R1) doit avoir la valeur en PK d’un
tuple t2 de l’état courant r2(R2), faute de quoi elle est NULL. Dans le premier cas, nous
avons t1(FK)=t2(PK). On dit alors que le tuple t1 référence le tuple t2.
Selon cette définition, R1 est appelée relation référençante et R2 relation référencée.
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Remarque : pour éviter toute confusion avec la relation du modèle E/A, la relation au sens
relationnel sera toujours appelée Table relationnelle.
Règle 1 : Chacune des entités du modèle E/A devient une table relationnelle.
Règle 2 : L’identifiant des entités du Modèle E/A devient la clé primaire des tables relationnelles.
Règle 3 : Les propriétés portées par les entités du modèle E/A deviennent des attributs des tables
relationnelles.
Règle 4 : Une relation R du modèle E/A de type :
O,1
A O,N R B
ou 1 ,1
ou 1,N
a. R n’est pas porteuse de propriétés : elle disparaît dans le modèle relationnel, l’identifiant de
A devient une clé étrangère dans la relation B
b. R est porteuse de propriétés : celles-ci migrent vers B (c'est-à-dire deviennent des attributs
de B).
O, N O, N
A R B
ou 1,N ou 1 ,N
La relation R devient une table relationnelle, sa clé primaire étant obtenue par la
concaténation des identifiants des entités qui participent à la relation, si elle est porteuse de
propriétés celles-ci deviendront des attributs.
Règle 6 : Si la relation est de dimension supérieure à 2, elle devient une table relationnelle avec
comme clé primaire la concaténation des identifiants des entités qui participent à la relation.