La Démarche Mercatique
La Démarche Mercatique
La Démarche Mercatique
La culture d’ingénieur est tournée vers les techniques de production, l’ingénieur étant jugé sur les
critères de qualité du produit, de coût et de délai de production (QCD) ;
La culture financière est orientée vers les résultats financiers de l’entreprise, l’objectif étant d’atteindre
la meilleure rentabilité possible et, souvent, de réduire les coûts ;
La culture marketing est centrée sur le client, l’idée étant de répercuter les demandes des clients dans
l’entreprise.
La culture marketing est portée par les équipes commerciales (les vendeurs), qui répercutent les demandes des
clients dans l’entreprise (mais sont davantage tournées vers la vente) et, surtout, par les équipes marketing qui
sont la « voix du client » dans l’entreprise. La culture marketing est alors un véritable état d’esprit qui consiste à
se mettre au service de clients que l’on a choisis afin de définir, fabriquer et vendre le produit qui leur convient.
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Le plan marketing est le plan d’attaque du marché qui va permettre de conquérir des parts de marché ou des
segments, en se battant, contre des concurrents. Il peut être défini comme un document composé de l’analyse de
la situation marketing actuelle (menaces et opportunités du marché, forces et faiblesses de l’entreprise), des
objectifs, de la stratégie et des actions marketing chiffrées, programmées, budgétées et responsabilisées.
Le plan marketing doit être replacé dans le cadre général de la mission et des objectifs généraux de l’entreprise.
La mission est la raison d’être de l’entreprise, elle se définit par rapport à la satisfaction apportée aux clients.
Exemples d’énoncés de mission :
Le diagnostic marketing
Marketing stratégique La fixation des objectifs marketing
Les stratégies marketing
Plan marchéage ou le marketing mix
Marketing opérationnel
Budget
Evaluation et contrôle
1. Le diagnostic marketing :
Appelé également marketing des études, il consiste en la première étape de la démarche marketing qui permet
de collecter les informations, de comprendre la situation, de nourrir le diagnostic marketing et d’éclairer la
décision stratégique. Elles ont pour objectif, en amont, de comprendre les besoins (boire, manger, s’amuser) et
les désirs (un soda, une choucroute, une sortie au Macumba) des consommateurs afin de construire une offre
adaptée. En aval, les études de marché s’intéressent aussi à la satisfaction des clients et à leur jugement de
manière à améliorer l’offre.
Il existe plusieurs outils pour effectuer le diagnostic marketing ;
L’analyse SWOT :
L’analyse de l’environnement interne et externe de l’entreprise est réalisée à partir d’une matrice synthétique
appelée SWOT (pour Strengths, Weaknesses, opportunities, Threats). Elle résume les menaces et les
opportunités de l’environnement externe et les forces et les faiblesses internes de l’entreprise.
a) Analyse externe :
Une entreprise doit analyser :
- Son macro-environnement (qui comprend l’environnement économique, technologique ou encore
socioculturel) ;
- Son micro-environnement (ou environnement spécifique, composé des clients, concurrents,
distributeurs et fournisseurs).
Une telle analyse consiste à repérer les tendances actuelles ou à venir qui pourraient influer sur l’activité de
l’entreprise. Ces tendances peuvent apparaître comme des opportunités ou comme des menaces pour
l’entreprise.
Une opportunité correspond à un événement ayant une influence positive sur l’activité de l’entreprise. Elle est
plus ou moins attractive et l’entreprise possède plus ou moins de chance d’en profiter selon ses capacités
stratégiques. Exemple : Les évolutions socioculturelles, qui ont conduit à la multiplication des occasions de
consommer du café, constituent une opportunité pour les marques de café en dosette comme Nespresso qui
peuvent espérer voir les ventes augmenter.
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Une menace correspond à un événement ayant une influence négative sur l’activité de l’entreprise. Celle-ci est
plus ou moins grave et a plus ou moins de chances de survenir. Exemple : l’ouverture à la concurrence du marché
de transport ferroviaire peut constituer une vraie menace à l’ONCF.
b) Analyse interne :
Un domaine d’activité doit aussi être évalué afin de découvrir quelles sont ses forces et ses faiblesses. Il s’agit
alors d’analyser les différentes fonctions de l’entreprise (commerciale, finance, production, ressources humaines,
logistique…) et de repérer les caractéristiques qui constituent un avantage concurrentiel et les caractéristiques
qui constituent un désavantage concurrentiel.
Si le problème posé est strictement marketing, les forces et les faiblesses peuvent ne s’appliquer qu’à la fonction
marketing. On étudiera les forces et les faiblesses en termes de produit, prix, distribution, communication, force
de vente…
Une fois le diagnostic effectué et les objectifs formulés, l’entreprise est en mesure d’analyser son propre
portefeuille d’activités.
Les 5 forces de porter :
La notion de rivalité élargie, due à Michael Porter, s’appuie sur l’idée que la capacité d’une entreprise à exploiter
un avantage concurrentiel sur son marché dépend à la fois de la concurrence directe qu’elle y rencontre, mais
aussi du rôle exercé par des forces rivales telles que les entrants potentiels, les produits de substitution (menaces
directes), les clients et les fournisseurs (menaces indirectes du fait de leur pouvoir de négociation).
C’est le jeu de ces cinq forces concurrentielles qui détermine l’attrait à long terme d’un marché :
a) La menace liée à l’intensité de la concurrence : l’attractivité d’un marché dépend du nombre de concurrents
présents et de leur force. Plus l’intensité concurrentielle est forte, plus il y a un risque de guerre des prix,
d’affrontement publicitaire ou de lancements de produits concurrents fréquents, et moins le marché est
attractif ;
b) La menace liée aux nouveaux entrants : elle consiste à évaluer l’arrivée potentielle prochaine de
concurrents sur le marché de l’entreprise. Clairement, un marché est d’autant plus attractif pour une
entreprise en place qu’il est protégé par des brevets, un accès privilégié aux matières premières ou la
nécessité d’effectuer de lourds investissements ;
c) La menace liée aux produits de substitution : un marché est d’autant moins attractif qu’il existe des
substituts, déjà présents ou potentiels ;
d) La menace liée au pouvoir de négociation des clients : le pouvoir des clients dépend de leur nombre, de
leur poids dans le chiffre d’affaires de l’entreprise et du nombre de concurrents. Un marché est ainsi moins
attractif si les clients disposent d’un pouvoir de négociation important (ce qui est souvent le cas en marketing
business-to-business) ;
e) La menace liée au pouvoir de négociation des fournisseurs : le pouvoir des fournisseurs dépend
principalement de l’importance de leurs produits pour l’entreprise et de leur nombre. Un marché est d’autant
moins attractif que le rapport de force est en faveur des fournisseurs.