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Introduction
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p. 5-18
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TEXTE INTÉGRAL
1Le XIXe siècle français est une époque ambiguë et subtile1. L’économie française montre des forces
mais aussi beaucoup de faiblesses, le mode de production capitaliste qui s’y développe, apparaît vite
s’essouffler après s’être montré vigoureux, le libéralisme s’y marie avec les actions d’un Etat
omniprésent... etc... On pourrait multiplier les constats : Il s’agit bien d’un siècle contrasté. Ajoutons
qu’on observe le début d’un nouveau monde sans que l’ancien puisse être considéré comme
entièrement révolu. Siècle de révolutions mais le passé colle encore au présent. Nous pouvons même
ajouter que les problèmes d’aujourd’hui s’y trouvent déjà en germes. C’est dire qu’en faire l’histoire,
c’est peut être éclairer notre actualités
2Cette Introduction répond à un triple souci : définir de quelle histoire nous voulons parler (l’Histoire
économique et sociale), préciser notre problématique générale (l’apparition et la consolidation du
capitalisme) et fournir des données sur quelques tendances générales à l’oeuvre dans ce siècle. Le
lecteur trouvera en dernier lieu quelques Indications bibliographiques.
I – DEFINITIONS
4L’histoire peut être définie en première analyse comme un récit d’événements qui se détachent sur un
fond d’uniformité2 ; en bref, il s’agit d’un récit de différences3. Les historiens découpent alors leur
histoire à leur guise (histoire politique, histoire naturelle... etc...) car elle n’a pas "d’articulation
naturelle" (2). L’Histoire économique et sociale devient l’histoire des faits et des événements
économiques et sociaux. Autant dire que cette définition est large et triviale mais... il n’en existe pas de
précise et de rigoureuse. Elle a émergé progressivement par opposition à l’Histoire politique et
diplomatique. On voit que son objet est immense puisqu’il s’agit d’analyser toutes les pratiques sociales,
aussi préférons-nous faire l’Histoire sociale des faits économiques dont J. Bouvier a donné la définition
la plus satisfaisante : l’historien s’efforce de "situer les groupes, les milieux, les classes – les individus –
dans le champ de l’économie ; de lire dans leur comportement de masse leurs attitudes économiques :
devant le travail, l’argent, l’épargne ; de reconstituer la conscience qu’elles ont – ou qu’elles n’ont pas –
de leur place dans les processus économiques et dans les hiérarchies sociales, de leurs aspirations, ..."4.
Cette histoire est d’une part partielle, puisqu’on laisse en dehors du champ d’étude les faits culturels et
artistiques par exemple, et d’autre part, "partiale" dans la mesure où implicitement – mais en définitive
justement – on considère les faits économiques comme cruciaux voire déterminants en dernière
instance.
1 – Définition
5Faire de l’histoire exige de la méthode, la compréhension des événements n’est pas immédiate, "les
sociétés humaines ne sont pas transparentes à elles-mêmes"5. Faire l’histoire des faits économiques et
sociaux nécessite outre la description des structures et des institutions, le repérage aussi précis que
possible des principales grandeurs d’un système économique. La nécessité de la mesure implique le
recours à la statistique et à l’économétrie (Science de la quantification statistique en économie).
L’histoire des faits économiques devient alors une "économétrie rétrospective" en ce sens qu’il faut
élaborer pour les périodes passées des grandeurs significatives (les niveaux de production, l’état d’une
balance commerciale... etc...) qui n’ont Jamais été calculées (nous décrirons dans le prochain
paragraphe un problème d’Histoire économique quantitative)6.
6L’histoire sérielle – selon le terme de P. Chaunu – soit l’étude de "séries statistiques", constitue une
approche de l’Histoire quantitative. La "New Economie History" américaine en serait plutôt une
dégénérescence. Des auteurs américains ont à l’aide d’une méthodologie nouvelle, remis en cause les
thèses les plus classiques de l’histoire économique des Etats-Unis (Impact du New Deal, profitabilité de
l’esclavage, rôle des chemins de fer dans le développement économique). Il s’agit pour évaluer l’impact
de tels événements de supposer leur non-existence, de reconstruire les données statistiques puis de les
comparer avec celles qui les prennent en compte. On chiffre alors avec la différence les effets positifs ou
négatifs des phénomènes. Cette approche, appelée péjorativement la Cliométrie, fondée sur les
mesures atteint souvent la démesure.
7On peut adresser à l’histoire quantitative plusieurs objections. D’abord l’historien et l’économiste
s’avèrent impuissants à travailler sur des périodes (antiquité, bas moyen-âge), ou des domaines où
seules existent des données qualitatives. D’autre part, on utilise le plus souvent les modèles actuels –
ceux de la comptabilité nationale par exemple – pour construire des données statistiques relatives à des
périodes pour lesquelles ils n’apparaissent pas adaptés7. Quant à l’Histoire sérielle on peut lui reprocher
de gommer les transformations structurelles (une mutation historique n’est pas obligatoirement inscrite
dans une série statistique) mais aussi de créer des "mirages statistiques" (P. Vilar).
8En définitive l’histoire sociale des faits économiques ne se réduit pas à l’histoire quantitative même si
celle-ci prête à celle-là ses informations.
9W.W. Rostow a proposé une théorie permettant de situer précisément l’émergence d’une économie
industrielle moderne (capitaliste pourrait-on ajouter) impulsant une croissance, et, qui se détache
nettement des anciennes conditions économiques8. Cette période de démarrage ("take-off" pour
Rostow) de la croissance économique nouvelle peut être repérée par au moins deux critères :
l’accroissement brutal de la proportion de l’investissement productif dans le produit national net,
l’existence d’industries motrices. J. Marczewski a fourni une étude des conditions du démarrage en
France9. Son résumé que nous entreprenons ici permet de montrer les forces et les faiblesses de
l’histoire économique quantitative.
10En ce qui concerne le premier critère, Marczewski retrace l’évolution du rapport :
11qui mesure la part des biens de production (destinés à accroître le parc de biens de production
existants) dans la production totale du pays10, et donc le niveau (relatif) de l’investissement :
12II y aurait donc bien un doublement de ce rapport vers 1840, lequel doublement prouverait
l’existence d’un "démarrage" de l’économie française permis par une forte accumulation du capital.
Mais, à y regarder de plus près, on volt qu’il s’agit de coefficients valables pour une longue période. Il se
peut qu’un taux d’investissement élevé dans les dernières années de la période 1788-1839 soit
compensé par un taux bas dans les premières années de la même période. Autrement dit, le passage de
3,8 à 8,0 a pu s’effectuer de manière progressive et non brutale11.
13En ce qui concerne le second critère, Marczewski définit une industrie motrice comme celle
possédant un taux de croissance nettement supérieur au taux du produit total et un poids non
négligeable dans la valeur ajoutée :
Périodes
Industries motrices12
1781-90
à 1803-12
à 1825-34
1825-34
à 1835-44
1835-44
à 1845-54
Industrie de la soie (filature, tissage, travail des étoffes). Industrie du fer et de l’acier (métallurgie)
1845-54 à 1855-64
14II faut attendre 1855-64 / 1865-74 pour voir apparaître les industries chimiques. Pour les décennies
suivantes, le chemin de fer stimule la croissance des branches industrielles situées en amont.
15Pour J. Marczewski la thèse de Rostow selon laquelle le "take-off" a commencé en France vers 1830,
et, fut déterminé essentiellement par la construction du chemin de fer n’apparaît pas pertinente13. En
réalité la croissance de l’économie s’est effectuée graduellement et remonte très loin dans le passé.
16Pour M. Levy-Leboyer14, c’est tout le XIXe siècle qui est dominé par la progression de l’industrie qui
finit par entraîner l’ensemble des activités. En négligeant le secteur tertiaire, l’industrie sans le bâtiment,
s’inscrit pour un quart de la production globale vers 1830 :
17Le secteur des biens d’équipement s’avère très faible tout au long du siècle.
18Ce déclin relatif de l’agriculture n’a pas handicapé l’économie, car l’amélioration des termes de
l’échange de ce secteur a pu faire de l’agriculture un débouché pour l’industrie. L’urbanisation a donné
plus tard un second souffle à l’économie. Il semble que pour cet auteur l’analyse des débouchés pour
l’industrie ne permettent pas de situer une période de démarrage.
19La thèse du "take-off", soit une transition brève permettant à l’économie de se détacher de la logique
d’une économie agraire ne se vérifie pas en France15.
20Nous sommes ici exclusivement concerné par la société française, étudiée principalement durant le
XIXe siècle. Encore faut-il préciser que notre XIXe siècle commence avec la Révolution et s’achève au
début de la première guerre mondiale. La première fracture marque la fin de l’ancien régime au moins
dans l’ordre politique, la seconde le début d’une période d’instabilité générale de guerres et de crises.
Ce "grand" XIXe siècle volt apparaître une civilisation nouvelle s’appuyant sur un ordre économique
différent : à l’économie essentiellement agricole de l’ancien-régime succède une société capitaliste à
base industrielle. Avec tout ce que ceci implique quant aux transformations des classes sociales et de
leurs rapports, quant aux comportements économiques nouveaux, quant aux modes de vie... etc. Nous
nous proposons d’ordonner cette histoire sociale des faits économiques autour de l’émergence, de la
consolidation et de la domination du capitalisme industriel. Dans cette introduction il nous faut
présenter les définitions nécessaires à notre analyse.
21Par capitalisme industriel il faut entendre un mode de production particulier : la production de biens
(de valeurs d’usage) est le support de l’extorsion d’un surtravail au profit d’un industriel capitaliste
propriétaire des moyens de production. Il investit un capital dans le système productif (A) pour acheter
les marchandises nécessaires à la production (MP), et la force de travail (FT), elle-même marchandise
(vendue et achetée comme telle).
22La vente des marchandises (M’) produites est l’occasion de réaliser un chiffre d’affaires (A’) qui
s’avère supérieur aux investissements initiaux (A’ – A = a 0). Cette différence ou profit n’est que
l’expression monétaire de la plus-value née de l’utilisation du travail salarié. En quelque sorte
l’utilistation (l’usage) de la force de travail dans le processus productif permet de valoriser le capital
investi. Ceci fixe des rapports sociaux de production antagoniques entre la bourgeoisie industrielle et les
ouvriers salariés et donc une opposition (une lutte) de classes entre la bourgeoisie et le prolétariat.
23Si le capital industriel apparaît assez tardivement, on remarque déjà au XIVe siècle des hommes
d’affaires italiens qui à travers le commerce des marchandises ou de la monnaie, réalisent des profits et
détiennent un énorme pouvoir. On a même pu montrer que les plus grandes compagnies italiennes
possédaient des activités dans l’industrie16.
24Ces remarques générales ont pour objet d’introduire à la périodisation que nous retiendrons. La
première période 1789-1850 voit émerger un secteur capitaliste important, il deviendra dominant dans
la seconde moitié du siècle soit au cours de la période 1850-1914. Emergence puis domination, c’est à
partir de ces deux tendances qu’il faut comprendre les faits sociaux et économiques ; elles seront
étudiées successivement dans chacune des deux parties de cet ouvrage. On présentera en dernier lieu
un bilan du développement de l’économie française en comparant le rythme de son évolution avec celui
de l’Angleterre. Il s’agira d’expliquer une certaine lenteur dans le processus de croissance. Une telle
étude qui s’avérera en fait une conclusion provisoire, permettra de resituer les faits dans une
perspective comparative.
25Pour résumer notre démarche il s’agira essentiellement d’expliciter les problèmes de l’économie et
de la société françaises.
26Notre plan tendant à couper en deux la période étudiée, nous risquions d’oublier l’environnement et
les tendances générales. Nous avons pris le parti de présenter ici un rapide panorama de l’évolution
démographique, un résumé des innovations juridiques majeures et un bilan de l’apport de l’élite
scientifique.
27La population s’accroît, mais sa croissance devient plus lente ce que montrent les données suivantes :
ANNEE
POPULATION EN MILLIERS
1801
27 349
1831
32 569
1841
34 230
1851
35 783
1861
37 386
187217
36 103
1881
37 672
29Le taux de mortalité marque aussi une tendance à la baisse bien que coupée par des fluctuations de
grande ampleur. II va se stabiliser autour de 22,2 ‰ à la fin du siècle. D’où un bond en avant de
l’espérance de vie à la naissance.
30On aurait tort de penser à une évolution uniforme et progressive. Ces tendances générales cachent
des rythmes différenciés. Ainsi la misère devient un fait urbain et ne prend pas les mêmes formes que
celles des campagnes décrites un siècle plus tôt par Boisguilbert et Vauban. La mortalité Infantile – et la
mortalité tout court – reste forte dans les villes et les quartiers d’urbanisation récente19. Les grandes
villes voient leur population augmenter surtout au milieu du siècle :
Habitants en milliers
1846
1886
Marseille
183
376
Lyon
178
402
Paris
945
2 345
31Dans le même temps l’exode rural s’avère plutôt un phénomène continu (de 100 000 à 120 000
personnes par an).
32Enfin la balance des mouvements migratoires indique que la France fût bien un pays d’immigration.
Forte surtout dans la seconde moitié du XIXe siècle : de 1851 à 1886 le nombre d’étrangers passe de 380
000 à 1 112 000 (soit de 1 à 3 % de la population). Il s’agit d’une Immigration de travailleurs assez
concentrée géographiquement (Nord, Alsace-Lorraine, Rhône, Midi) et de qualification assez faible
(manoeuvres ou ouvriers spécialisés). On a pu constater20 que l’immigration se présentait au cours de
cette période par "vagues" en raison de fortes poussées de la croissance industrielle d’un côté, et, du
ralentissement de la croissance démographique associé à un exode rural insuffisant de l’autre.
33Les premières années du XIXe siècle vont être marquées par des innovations dans le Droit tant public
que privé.
34Un type particulier d’Etat se met en place au cours de ce siècle : l’Etat libéral. Ces fonctions : maintien
de l’ordre, protection du citoyen, respect des lois etc. Mais elles ne doivent pas donner à penser que cet
Etat agit à côté de la vie économique. En fait, il est interventionniste à sa manière, il agit et possède les
moyens de le faire. Il gère la monnaie et n’est pas absent des institutions qui prennent en charge une
partie de la reproduction de la force de travail21.
35Il dispose d’une administration assez fortement centralisée, d’un corps de fonctionnaires,
remarquablement hiérarchisé, de techniciens et d’ingénieurs (notamment ceux des ponts et chaussées
qui encourageront le développement des moyens de transport).
36Enfin il fut globalement protectionniste. Si après la Révolution Française, Il établit les libertés
commerciales internes, il s’aligna sur les sentiments du patronat français qui, redoutant la concurrence
principalement anglaise, préférait être protégé par un tarif extérieur22. Contradictoirement il revenait à
l’Etat d’abaisser les droits de douane sur les produits importés (matières premières et moyens de
production) afin d’améliorer la compétitivité des entreprises. Progressivement le libre échange
l’emporta après une vaste campagne des financiers et des économistes- dont nombre se firent les
chantres du libéralisme – et sous l’effet des nécessités (ainsi les compagnies de chemins de fer ne
pouvaient, compte tenu de l’insuffisance des capacités de production internes, respecter les
programmes de construction). Le traité de commerce de 1860 entre la France et l’Angleterre fut accueilli
comme une révolution commerciale, de très faibles droits de douane remplacent la prohibition. Les
difficultés économiques de la fin du siècle entraînèrent un retour en arrière23.
37Dans le domaine du droit privé, l’on volt apparaître les institutions Juridiques du capitalisme. Le code
de Commerce de 1807 formule les différents régimes juridiques des entreprises (société de personnes,
en nom collectif ou en commandite simple). Bien qu’il définisse la société anonyme (où les associés sont
égaux en fonction de leur apport), on enregistra de trop faibles créations d’entreprises autour de ce
système. Une loi de 1867 Institua pour elle, une plus grande liberté, sans intervention et sans contrôle
de l’Etat.
38Enfin, dans la pratique des affaires, l’Etat était présent comme agent économique par le biais de ses
manufactures et de ses arsenaux, mais la jurisprudence lui imposait de ne pas concurrencer le secteur
privé.
39Théodore Zeldin a remarqué que vers la fin du XIXe siècle, la profession d’ingénieur souffre d’un
certain discrédit lié aux crises économiques (comme les politiciens seront mis sur la sellette pour cause
de scandale politique24). En fait, le prestige de la France en matière scientifique était incontesté25 et sa
supériorité était manifeste dans de nombreux domaines, tout au moins au début du siècle. Héritiers des
philosophes du siècle des lumières et des encyclopédistes, les scientifiques français vont créer de
brillantes institutions de formation. Le rôle de la Révolution Française fut décisif. La Convention en 1794
crée l’Ecole Polytechnique, l’Ecole des Arts et Métiers et l’Ecole Normale Supérieure, considérées
comme modèles pour les autres nations européennes. Les ingénieurs et les techniciens diffusèrent les
techniques françaises. La chimie, grâce à Lavoisier, se développe fortement et jusque dans ses
retombées industrielles : procédé de Leblanc pour la fabrication de la soude et procédé de Berthollet
pour la décoloration du chlore, procédés de base de la chimie lourde au cours du XIXe.
40Le Saint-Simonisme ou le "socialisme industriel" prend appui sur ces phénomènes. Le déclin de la
science (appliquée) française à la fin du XIXe peut s’expliquer par l’excessive centralisation du système
(alors que ce facteur pouvait jouer favorablement au début du siècle) qui conduit au monopole et à la
routine alors que les systèmes décentralisés des allemands et des américains favorisent l’essor et la
densité de la Recherche. D’autre part, le système éducatif était par trop déséquilibré, les grandes écoles
cachaient un taux d’illettrés le plus élevé d’Europe, ce qui réduisait sa vitalité intellectuelle et sans doute
sa culture technique. Enfin remarquons que l’Ecole Polytechnique certes prestigieuse, n’a peut-être pas
sous-tendu le progrès des techniques industrielles, elle forme des serviteurs pour l’Etat plus que des
hommes de production pour les firmes.
Orientation bibliographique
42– F. BRAUDEL et E. LABROUSSE (sous la direction de) : "Histoire économique et sociale de la France",
PUF, Tome III.
43– F. CARON : "Histoire économique de la France XIXe-XXe siècle" – Armand Colin – Collection U.
44– D. FURIA, P. C. SERRE, "Techniques et sociétés. Liaisons et évolution". Armand Colin. Collection U.
45– P. LEON (sous la direction de), "Histoire économique et sociale du monde". Armand Colin. Tome III
et IV.
46– J. A. LESOURD et C. GERARD "Nouvelle histoire économique XIXe et XXe siècle". Armand Colin.
Collection U.
50– R. E. CAMERON "La France et le développement économique de l’Europe", trad. franç. Seuil.
51– S. CHASSAGNE "Oberkampf – Un entrepreneur capitaliste au siècle des lumières", Fayard.
NOTES
3 Comme l’a noté P. Veyne, seuls quelques événements sont l’objet de cette science.
6 En France des économistes historiens tels que J. Marczewski et T. Markovitch ont reconstitué à l’aide
de statistiques, la vie économique au XIXe siècle.
7 Cela a-t-il un sens de chercher l’équivalent 1970 d’un revenu 1700 ? Comme le souligne J. Vilar in
"Faire de l’Histoire", T. 1 p. 120.
8 W.W. Rostow "Les étapes de la croissance économique". Traduction française. Seuil 1962.
10 En raisonnant avec des grandeurs nettes on ne tient pas compte des biens de production destinés à
remplacer les anciens retirés du processus productif (c’est-à-dire des amortissements).
15 Il faudrait compléter ces remarques sur les rapports de l’Histoire et de l’Economie par les réflexions
de J. Bouvier sur la Méthode et l’Histoire de cette Histoire sociale de l’Economie. On se reportera à son
recueil "Histoire Economique et Histoire Sociale". Genève 1968.
16 J. Meyer "Les Capitalismes" PUF Collection l’Historien. Pour cet auteur c’est dans le Haut Moyen-Age
que se met en place le capitalisme occidental.
22 Exagérant à cette fin les faiblesses (certes réelles) du système industriel français.
23 On se reportera au chapitre 9.
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