Cours Biodiversité 1ère LECON 5
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Proposé par : MONGO LAURE
quelque peu le cours du Congo toujours en suivant le parallèle 0°. Sur le
littoral, elles se font plus rares, n'étant plus représentée qu'à proximité du
littoral kenyan, près des mangroves ainsi que sur la côte Est de
Madagascar et sur les îles avoisinantes comme l'île de la Réunion.
1.3 Le climat
La forêt ombrophile tropicale est située dans les régions de la zone
intertropicale soumises à un climat équatorial ou tropical.
Ce climat a pour principales caractéristiques une forte humidité ambiante
et une chaleur permanente ainsi qu'une égalité plus ou moins prononcée de la
durée du jour et de la nuit durant toute l'année. De type chaud, il présente des
moyennes mensuelles systématiquement supérieures à 18°C. La température
relevée toute l'année dans ces régions se situe autour de 25-30°C, avec une
amplitude thermique relativement faible : de l'ordre de 5°C. Cette
monotonie thermique s'exprime également dans les écarts de températures
jour/nuit. Les précipitations sont fortes dans les régions équatoriales :
supérieures à 1 500 mm/an avec toujours plus de 100 mm mensuels (en
moyenne 200 mm), mais le caractère marqué du climat est plutôt le fait de
précipitations constantes (il pleut pendant les 3/4 de l'année) et donc d'une
humidité permanente élevée (80 % au sol en moyenne).
1.4 Les sols
Même si ce biome est le plus riche et le plus complexe de la planète, le sol
de la forêt pluviale n’en reste pas moins fragile, mince et pauvre étant donné que
les éléments nutritifs sont captifs de la végétation. Tout élément décomposé est
en effet réutilisé rapidement et remis en circulation ou entraîné dans les eaux
souterraines.
1.5 La végétation
À lui seul, cet écosystème contient 70 % des espèces végétales connues.
Sa végétation, caractérisée par la stratification verticale, est grandement
dominée par les plantes, surtout les espèces fleurissantes et les arbres. On peut
trouver entre 80 et 200 espèces d’arbres par hectare dans les forêts tropicales
mûres. Cependant, nous ne retrouverons que rarement deux individus de la
même espèce dans un hectare. Une ou deux espèces ne pourront dominer à
elles seules que dans les secteurs spécifiques tels les marécages. Les
feuilles ont en général des extrémités très allongées qui permettent d'accélérer
l'évacuation de l'eau car l'eau stagnante gène les fonctions respiratoires et
assimilatrices de l'arbre et favorise les plantes épiphytes.
Les forêts ombrophiles se caractérisent par une stratification complexe et
une biomasse sur pied très importante. Les arbres de la strate supérieure
atteignent 40 à 50 mètres de haut. La diversité des forêts ombrophiles est telle
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que les peuplements animal et végétal sont aujourd’hui mal connus. Ainsi, il
existe plus de 2000 espèces d’arbres dans les forêts de Malaisie, plus de 600 en
Côte d’Ivoire et plus de 900 au Cameroun.
1.6 La déforestation
La principale menace pesant sur ces écosystèmes est la déforestation ; plus
que l'exploitation forestière proprement dite, c'est le changement d'occupation du
sol qui est problématique : conversion en plantation (palmier à huile,
eucalyptus, pins), agriculture (soja, canne à sucre) ou urbanisation. Selon la
FAO, la déforestation concerne chaque année plus de 13 millions d'hectares.
Toutes les forêts équatoriales du globe sont concernées.
2.3 Le climat
La forêt tropicale sèche est en général soumise à un climat intertropical à
saisons alternées, c’est-àdire avec une saison sèche et une saison des pluies.
La saison sèche se situe en hiver dans l'hémisphère nord, en été dans
l'hémisphère sud, et peut durer de 4 à 9 mois.
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Les précipitations annuelles atteignent en moyenne 1000 à 2000 mm de
pluie selon les régions. La température annuelle est soumise à de faibles
variations de températures, son amplitude est de 5-10°C et sa moyenne est de
l'ordre de 25-30°C, ce qui classe ce climat dans les climats dits "chauds".
2.5 La végétation
Ce type de végétation comporte trois niveaux:
• Au ras du sol on retrouve des herbes (graminées).
• Au second « étage », on observe des arbustes et des buissons nombreux.
• La cime est occupée par une futaie de 10 à 15 m de hauteur sur les
plateaux et versants, sur les berges et dans les vallées alluviales on
observe une forêt galerie à strate dite « haute ».
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a) Les savanes guinéennes ou savanes arborée
Ce sont celles qui se développent là où les pluies annuelles excèdent 1200
mm. On y rencontre diverses espèces d’arbres qui forment un peuplement
dispersé au milieu d’un tapis herbacé dense et continu.
b) Les savanes soudaniennes ou savanes arbustives Elles sont
caractérisées par diverses espèces ligneuses d’arbustes résistants aux
feux de brousse qui les parcourent chaque année, détruisant le tapis
herbacé.
c) Les savanes sahéliennes Elles sont d’aspect steppique et sont plus
pauvres en végétaux ligneux et constituent un stade de transition avec le
désert. Les épineux sont prédominants parmi les espèces arbustives.
De façon générale, l’abondance des arbustes et d’autres végétaux ligneux
décroit dans les savanes au fur et à mesure
que l’on s’éloigne de l’équateur. L’essentiel
du tapis végétal est constitué par diverses
espèces de graminées vivaces dépassant
souvent 1 mètre de hauteur à maturité.
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long des zones côtières entre les 30° des parallèles Nord et Sud, c'est-à-dire
dans la zone intertropicale.
5- LES STEPPES
La steppe se caractérise par un climat
semi-aride, et forme parfois la transition avec les
zones désertiques. Dans certaines parties du
monde, et spécialement en Europe, ex-URSS et
Amérique du Nord, les steppes ont été mises en
culture, ce qui a occasionné le déclin de la flore
et de la faune qui leur sont inféodées.
Ce sont des formations herbeuses
ouvertes, comportant un tapis herbacé discontinu
et composées principalement d'espèces annuelles, avec parfois la présence de
plantes ligneuses. La strate ligneuse est de densité faible et de hauteur inférieure
à dix mètres. On
distingue habituellement les steppes arborées et/ou arbustives, les steppes
arbustives épineuses, les steppes buissonnantes. On les trouve dans les zones les
plus sèches, aux abords des déserts (Sahara, Kalahari, Thar).
Les ligneux les plus fréquents sont:
Figure 16 : Une
steppe
• pour la zone méridionale (précipitations > 250 - 300 mm): Acacia
senegal, A. laeta, Calotropis procera, Pterocarpus lucens, Combretum
glutinosum, Sclerocarya birrea, Balanites aegyptiaca,
Boscia senegalensis, Commiphora africana pour les milieux à dominance
sableuse et Acacia seyal, A. nilotica, Anogeissus leiocarpus, Ziziphus
mauritiania pour les zones plus limoneuses ou argileuses;
• pour la partie septentrionale (précipitations < 250 - 300 mm): on
retrouve sensiblement les mêmes espèces accompagnées par Acacia
tortilis, A. erhenbergiana et Leptadenia pyrotechnica.
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