Architecture de Base Chapi
Architecture de Base Chapi
Architecture de Base Chapi
Architecture de base
2.1 Modèle de von Neumann
Pour traiter une information, un microprocesseur seul ne suffit pas, il faut l’insérer au sein
d’un système minimum de traitement programmé de l’information. John Von Neumann est à
l'origine d'un modèle de machine universelle de traitement programmé de l’information (1946).
Cette architecture sert de base à la plupart des systèmes à microprocesseur actuel. Elle est
composée des éléments suivants :
une unité centrale
une mémoire principale
des interfaces d’entrées/sorties
Les différents organes du système sont reliés par des voies de communication appelées bus
- un bus d'adresses : unidirectionnel qui permet la sélection des informations à traiter dans
un espace mémoire (ou espace adressable) qui peut avoir 2nemplacements, avec n = nombre de
conducteurs du bus d'adresses.
Remarque : lorsqu’un composant n’est pas sélectionné, ses sorties sont mises à l’état « haute
impédance » afin de ne pas perturber les données circulant sur le bus. (elle présente une
impédance de sortie très élevée = circuit ouvert).
3. Les mémoires
Une mémoire est un circuit à semi-conducteur permettant d’enregistrer, de conserver
et de restituer des informations (instructions et variables). C’est cette capacité de mémorisation
qui explique la polyvalence des systèmes numériques et leur adaptabilité à de nombreuses
situations. Les informations peuvent être écrites ou lues. Il y a écriture lorsqu'on enregistre des
informations en mémoire, lecture lorsqu'on récupère des informations précédemment
enregistrées.
3.1 Organisation d’une mémoire
Une mémoire peut être représentée comme une armoire de rangement constituée de
différents tiroirs. Chaque tiroir représente alors une case mémoire qui peut contenir un seul
élément : des données. Le nombre de cases mémoires pouvant être très élevé, il est alors
nécessaire de pouvoir les identifier par un numéro. Ce numéro est appelé adresse. Chaque
donnée devient alors accessible grâce à son adresse
Chapitre I Approche des circuits programmables
Avec une adresse de n bits il est possible de référencer au plus 2n cases mémoire. Chaque case
est remplie par un mot de données (sa longueur m est toujours une puissance de 2).
Le nombre de fils d’adresses d’un boîtier mémoire définit donc le nombre de cases mémoire
que comprend le boîtier. Le nombre de fils de données définit la taille des données que l’on
peut sauvegarder dans chaque case mémoire. En plus du bus d’adresses et du bus de données,
un boîtier mémoire comprend une entrée de commande qui permet de définir le type d’action
que l’on effectue avec la mémoire (lecture/écriture) et une entrée de sélection qui permet de
mettre les entrées/sorties du boîtier en haute impédance. On peut donc schématiser un circuit
mémoire par la figure suivante où l’on peut distinguer :