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CEJM TD Noté

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1) Arnold devra prouver qu’il n’était pas au courant que l’une des deux salles de sport appartenait

déjà à cette franchise. La Cour d’appel de Paris précise que la méconnaissance par le franchiseur de
son obligation d’information précontractuelle n’entraîne pas la nullité du contrat de franchise. En
contrepartie, le contrat peut être nul « que s’il est démontré que celle-ci est constitutive d’un dol,
d’une réticence dolosive ou d’une erreur, de nature à vicier le consentement du franchisé.

2) En cas de nullité, le franchiseur doit indemniser Arnold de son préjudice économique direct
comme les investissements réalisés (achat de matériel sportif) et le droit d’entrée.

3) D’après la Cour de cassation, Arnold pourra consacrer une pièce à la vente d’articles de sport car la
jurisprudence considère que tant que la personne n’est pas dans une situation de déspécialisation
totale, il peut exercer l’activité souhaité malgré la clause concernant l’usage exclusive des locaux à
l’activité sportive.

4) Arnold (personne physique et locataire) a signé un contrat de franchise avec la société Gymna
(personne morale). A la suite de la signature, Arnold a trouvé un local où installer son activité. Par la
suite, la transmission du contrat de bail commercial, il y a des clauses qui lui pose problème dont une
clause concernant la répartition des charges. Il se demande si cette clause est abusive et comment
sont réparties ces charges.

D’après la Cour de cassation, la répartition des charges est fixée au moment de l’exécution du
contrat. La clause n’est pas abusive : « la société IBC n’avance aucune critique précise quant aux
« clés » de répartition posées par le règlement […] ».

5) En cas d’inexécution du contrat, Arnold doit chercher à obtenir l’exécution du contrat soit mettre
fin au contrat (obtenir sa résiliation ou sa résolution). En cas de non-réponse du bailleur, il peut le
poursuivre en justice, dans ce cas le juge peut soit obliger l’auteur du dommage a exécuter son
obligation en nature (exécution forcée en nature) soit condamner l’auteur du dommage à une
exécution par équivalent (paiement d’une somme d’argent compensant la non-exécution de
l’obligation) soit mettre fin au contrat.

6) Les deux parties ont des obligations réciproques, Arnold pourra invoquer en priorité
l’indemnisation de son préjudice économique direct.

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