La Suralimentation Des Moteurs
La Suralimentation Des Moteurs
La Suralimentation Des Moteurs
ANNABA
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
la suralimentation des
moteurs
Departement De Mecanique
M2 Energétique
Réalisé par:
Encadrement :
haitem tedjeddine Habiles Pr.: KADRI Salim
Chiraz Guerdouh
année universitaire
DEC,2023 2023/2024
Table of Contents
II.1. Introduction........................................................................................................................................................................... 23
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II.8.2.5. Par Turbocompresseurs ...................................................................................................................................................... 30
II.9.2.Aspects technologiques....................................................................................................................................................................... 33
Historique .................................................................................................................................................................................................... 35
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Chapitre I Généralités sur les moteurs thermiques
Les moteurs thermiques sont conçus pour transformer le pouvoir énergétique en puissance
avec le meilleur rendement possible, la puissance, le couple et la consommation de carburant
sont des paramètres voulus dans un moteur. Un moteur est une machine qui reçoit de
l’énergie sous une forme et la restitue sous une autre forme plus aisément utilisable.
La recherche de ces paramètres est conditionnée par le respect des exigences des normes
actuelles sur la protection de l’environnement, ce qui a poussé les chercheurs vers la
conception des moteurs qui respectent d’avantage l’environnement et offrant des
performances plus élevées. [1]
Les moteurs à combustion interne sont des machines thermiques, donc transformant
de
chaleur en travail mécanique destiné à équilibrer le travail résistant d’une machine. Cette
transformation est obtenue au moyen d’un fluide qu’on fait évoluer entre deux températures
extrêmes. Si le fluide est inerte et simplement transporteur de calories (cas de la machine à
vapeur) le moteur est dit à combustion externe , s’il produit lui-même, en brulant à l’intérieur
d’organes appropriés du moteur l’énergie nécessaire au fonctionnement, le moteur est dit a
combustion interne. Autrement dit, un cycle du moteur est l’ensemble des opérations à la fin
desquelles ses éléments mobiles retrouvent leurs positions initiales Les moteurs thermiques
sont généralement distingués en deux types :
Les moteurs à combustion interne où le système est renouvelé à chaque cycle.
Le système est en contact avec une seule source de chaleur (l’atmosphère).
Les moteurs à combustion externe où le système (air) est recyclé, sans renouvellement,
ce qui nécessite alors 2 sources de chaleur, entrent par exemple dans cette dernière
catégorie : les machines à vapeur, le moteur Stirling... [2]
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La chaleur est produite par une combustion dans une chambre à volume variable et elle
est tilisée pour augmenter la pression au sein d’ un gaz qui remplit cette chambre (ce gaz est
d’ailleurs initialement composé du combustible et du comburant : air). Cette augmentationde
pression se traduit par une force exercée sur un piston, force qui transforme le mouvement de
translation du piston en mouvement de rotation d’arbre (vilebrequin).
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Le physicien Beau de Rochas théorise en 1862 la thermodynamique des moteurs à
quatre temps, mais il faut attendre 1872 pour que l'Allemand Nikolaus Otto devienne le premier
ingénieur à en concevoir un, commençant ainsi une longue série d'innovations.
Phase
1 Admission Le carburant et l'air
mélangé par l'injection ou
A-Soupape 'admission le carburateur sont
B-Arbre aspirés dans la chambre
C-Bougie de combustion par le
D -Ressort de soupape piston qui descend,
E -Soupape la(les)
d'échappement soupape(s)
F -Eau d'admissions étant
G -Bloc ouvertes.
H- Bielle
I - Admission des gaz
J- Culasse
K- Masselotte
d'équilibrage
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2 Compression La(les) soupape(s)
d'admission se ferment,le
piston va en remontant
A- Allumage comprimer à une bonne
B -Gaz comprimé pression le mélange.
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► Etudes thermodynamiques (cycle Otto)
Le cycle théorique d'Otto est le cycle idéal du moteur Otto. Le moteur Otto est
également connu sous le nom de moteur à allumage par étincelle parce que l'allumage du
carburant se fait par une étincelle provoquée par une bougie d'allumage et est également connu
sous le nom de moteur à essence en raison du type de carburant utilisé.
Une façon d'étudier la performance de ce moteur est d'analyser son cycle théorique. Le cycle
théorique est une approximation du cycle réel avec de nombreuses simplifications. En pratique,
il y a tellement de variables qui affectent la performance du moteur que le calcul du cycle réel
est pratiquement impossible. Quoi qu'il en soit, le théorique Otto est une bonne approximation
du cycle réel.
Figure I.1. a. Diagramme T-S cycle Otto Figure I.1.b. Diagramme P-V cycle
Otto
Les transformations thermodynamiques qui ont lieu pendant le cycle d'Otto (PV) sont:
1-2. Transformation adiabatique et isentropique (sans échange de chaleur avec
l'extérieur). Compression du fluide actif et correspondant au travail L1 effectué par
le piston.
2-3. Transformation à volume constant. Introduction instantanée de la chaleur fournie
Q1.
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3-4. Transformation adiabatique Expansion de pression constante et travail L2
correspondant produit par le fluide actif.
4-1. Transformation à volume constant. Soustraction instantanée de la chaleur Q2.
Le cycle Otto change légèrement dans un moteur 2 temps par rapport au moteur 4
temps.
Lorsque le piston du moteur alternatif atteint le PMI (Bottom Dead Center), il commence à se
éplacer vers le PMS (Top Dead Center). Pendant le voyage, le piston crée une différence
de pression qui aspire le mélange d'air et de gaz à travers l'orifice d'admission dans le boîtier
de précompression. Le carburant entre sous forme gazeuse.
Lorsque le piston commence à lever l'orifice de transfert, une partie de la course reste ouverte
et le carter n'entre pas dans l'air frais, mais une partie des gaz revient, perdant son efficacité
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de pompage. gaz pour minimiser cet effet. C'est ce qu'on appelle le renouvellement de la
charge.
Une fois que le piston du moteur thermique a atteint le PMS et que le mélange d'air et
d'essence est comprimé, il est allumé par une étincelle entre les deux électrodes dela
bougied'allumage. Avec l'allumage, le carburant libère de l'énergie et atteint des pressions et
des températures élevées dans le cylindre. Le piston descend, effectuant le travail jusqu'à ce
que l'orifice d'échappement soit découvert. Lorsqu'ils sont à haute pression, les gaz brûlés
partent par cet orifice.
Ce type de moteur est principalement utilisé dans les moteurs de petite cylindrée
cyclomoteurs, débroussailleuses, taille-haies, tronçonneuses, etc.), car il est moins cher et plus
facile à construire et son émission de polluants élevés est très faible en valeur absolue.
Lorsque la chaleur Q1 est introduite à volume constant, le travail L2-3 effectué pendant
cette transformation est nul, et l'équation de conservation de l'énergie du fluide sans écoulement
devient:
Comme c'est un cycle idéal et que, par conséquent, le fluide de fonctionnement est un
gaz parfait, la variation de l'énergie interne pendant sa transformation à volume constant vaut:
Où il s'avère:
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De même, puisque la chaleur Q2 est également soustraite à volume constant, et dans
des conditions telles que L4-1 = 0, nous pouvons écrire:
fournie
En introduisant cette relation dans l'expression du rendement il (ainsi que celui qui
existe entre les températures T1 et T2 de la phase 1-2 de la compression adiabatique), on
obtient:
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Indiquant avec la relation entre les volumes respectifs V1 et V2 du début et la fin de
la course de compression et ndash; que nous appellerons & ldquo; taux de compression
volumétrique et rdquo; -, l'expression finale de la performance thermique idéal est obtenu du
cycle d'Otto.
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Les moteurs à combustion externe.
Chaque type de moteur se distingue ensuite par son architecture, le nombre de cylindres (4,
6,8…etc.), leur dispositions (à plat, rayonnent, en vé, en ligne …etc.), le volume de la
cylindrée unitaire ou par un détail de conception caractéristique (arbre à came en tête,
vilebrequin 5 paliers…etc.).
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Courbe AB (figure 1) La figure ci-dessous représente l’admission dans le moteur Diesel ainsi
que les trois autre temps :
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pression, est repoussé jusqu'au PMB. C'est pendant cette phase que l'énergie mécanique
est transmise à l'arbre moteur via le piston et le système bielle-manivelle. Le troisième
temps s'achève lorsque le piston atteint le PMB.
Courbe CD-DE- EF (figure 1.2)
4ème temps : Echappement
Au PMB, la soupape d'échappement s'ouvre en laissant s'échapper les gaz brûlés sous
l'effet de leur pression et du déplacement du piston. Lorsque le piston se retrouve au PMH, la
boucle est bouclée, et à nouveau, le cycle peut alors commencer. Cette étape joue un rôle
primordial. En effet, la suralimentation permet d’avoir un bon balayage, ça permet de chasser
plus de gaz résiduels et de bien refroidir l’ensemble culasse, piston et soupapes. [9] Courbe FA
(figure 1) [4]
La figure suivante donne un exemple d’un cycle Diesel à quatre temps :
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► Les performances du moteur Diesel
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la consommation spécifique effective est supérieure de celle indiquée).D’après la définition,
tout paramètre effectif peut être déterminé en fonction du paramètre indiqué correspondant.
d’admission et d’échappement
AOA : avance ouverture admission
RFA : retard fermeture admission
AOE : avance ouverture échappement
RFE : retard fermeture échappement
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Contrairement aux moteurs précédents, les turbomachines sont des machines à
écoulement continu. Dans ces dernières machines, les évolutions des fluides moteur ont lieu
dans des enceintes successives et juxtaposées, contrairement aux moteurs alternatifs où ces
transformations s’opèrent dans le même espace, le cylindre.
Figure I.5.Turbomachine
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre de combustion d’un
combustible généralement liquide (kérosène par exemple). Cette combustion augment la
pression du gaz (air + combustible). Ce gaz sous pression traverse une chambre de détente à
volume constant constituée d’un arbre moteur doté d’ailettes (turbine de détente). De l’énergie
est alors fournie à cet arbre sous forme d’un couple moteur qui sera utilisé d’une part vers les
consommateurs, d’autre part vers un compresseur (turbine de compression) qui permet la
puissance fournie. En effet la pression de l’air augmentant, la masse d’air aspirée augmente,
on peut brûler davantage de kérosène, et la puissance disponible est donc augmenté (par
rapport à une turbine qui ne disposerait pas d’étage compresseur en entrée).
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Le piston appelé ici rotor tourne dans la trochoïde délimitant ainsi trois chambres dont les
volumes varient en fonction de la position angulaire du piston. Chacune des trois faces du rotor
va s'écarter puis se rapprocher du carter, permettant de réaliser successivement les temps de
compression, d'explosion, de détente et d'échappement". La cinématique (guidage) du rotor est
réalisée par une couronne intérieure dentée qui engrène sur un pignon fixe par rapport au bâti .
L'arbre moteur reçoit le couple moteur par l’intermédiaire d'un excentrique centré sur le rotor
. L'excentricité permet de régler le « rapport volume » de compression/volume de détente.Le
moteur ne comporte pas de soupapes, mais deux lumières comme sur un moteur à deux temps
si bien qu'il ne compte que 5 pièces en mouvement contre 85 pour un moteur classique à 4
cylindres. Ces lumières, fermées puis ouvertes tour à tour par le passage du rotor, permettent
pour l'une, l'admission des gaz frais, et pour l'autre, l'échappement des gaz brûlés.
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La plage d’utilisation commence dès les premiers tours et s’étend jusqu’à
la rupture.
Inconvénients :
Consommation en essence excessive.
Frein moteur pratiquement inexistant.
Techniquement perfectible.
I.4.1Machines à vapeur
La machine à vapeur est une invention dont les évolutions les plus significatives datent
du XVIIIe siècle. C'est un moteur à combustion externe qui transforme l'énergie thermique de la
vapeur d'eau (produite par une ou des chaudières) en énergie mécanique.
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non représenté ici). Les distributeurs permettent de mettre chaque face du piston
alternativement à l’admission ou à l’échappement.
I.4.2.Moteurs Stirling
Le moteur Stirling, appelé parfois moteur à combustion externe ou moteur à air chaud est
inventé en 1816 dont on reparle de plus en plus aujourd’hui. Le moteur comprendre deux
pistons A et B et un régénérateur qui absorbe et restitue de la chaleur au cours du cycle. Il existe
plusieurs types de moteur Stirling ; pour l’illustration, on ne donne que le schéma d’un moteur
alpha.
Le principe est relativement simple : le fluide principal qui produit un travail est un gaz
(air, hydrogène ou hélium) soumis à un cycle comprenant quatre phases : chauffage isochore
(à volume constant), détente isotherme (à température constante), refroidissement isochore puis
compression isotherme.
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c'est fait, le gaz arrivé dans la chambre froide se refroidit et son volume diminue, entraînant
le piston froid dans l'autre sens. De nouveau, ce mouvement est transmis, via la roue, au piston
de la chambre chaude qui recule alors vers sa butée. Presque tout le volume de gaz se retrouve
alors aspiré vers la chambre chaude et le cycle recommence. On nomme ce cycle
thermodynamique le cycle de Stirling (bien que ce ne soit pas Stirling qui l’ait décrit) .
La source chaude du moteur (le piston rouge ci-dessus) est alimentée par une source externe
quelconque : combustion externe de dérivés du pétrole, gaz naturel, charbon, mais aussi
énergies renouvelables comme l'énergie solaire, le bois ou l'énergie géothermique.
Avantages :
Le silence de fonctionnement : il n’y a pas de détente à l’atmosphère comme dans le
cas d’un moteur à combustion interne, la combustion est continue à l’extérieur du ou
des cylindres. De plus, sa conception est telle que le moteur est facile à l’équilibrer et
engendre peu de vibrations.
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
Le rendement élevé : fonction, il est vrai, des températures des sources chaudes et
froides. Comme il est possible de le faire fonctionner en cogénération (puissance
mécanique et calorique),le rendement global peut être très élevé.
La multitude de « sources chaudes » possibles : combustible des gaz divers, de bois,
sciure, déchets, énergie solaire ou géothermique....
L’aptitude écologique à répondre le mieux possible aux exigences environnementales
en matière de pollution atmosphérique. Il est plus facile de réaliser dans ce type de
moteur une combustion complète des carburants.
La fiabilité et la maintenance aisée la relative simplicité technologique permet d’avoir
des moteurs d’une très grande fiabilité et nécessitant peu de maintenance.
La durée de vie importante du fait de sa « rusticité ».
Les utilisations très diverses du fait de son autonomie et son adaptabilité au besoin et
à la nature de la source chaude (du mW au MW).
Inconvénients :
Le prix : le frein à son développement est aujourd’hui probablement son coût, non
encore compétitif par rapport aux autres moyens bien implantés. Une généralisation de
son emploi devrait pallier ce problème inhérent à toute nouveauté.
La méconnaissance de ce type de moteur par le grand public. Seuls quelques passionnés
en connaissent l’existence.
La variété des modèles empêche une standardisation et par conséquent une baisse de
prix.
Les problèmes technologiques à résoudre : les problèmes d’étanchéité sont difficiles à
résoudre dès qu’on souhaite avoir des pressions de fonctionnement élevées. Le choix
du gaz ‘ idéal’, à savoir l’hydrogène pour sa légèreté et sa capacité à absorber les
calories, se heurte à sa faculté de diffuser au travers des matériaux. Les échanges de
chaleur avec un gaz sont délicats et nécessitent souvent des appareils volumineux. [6]
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
II.1. Introduction
De la manière la plus générale possible, on peut considérer que les dispositifs de
suralimentation peuvent être classés parmi les moyens permettant de réaliser des cycles
thermodynamiques complexes mais efficaces. Ils peuvent être regroupés dans cette catégorie,
tous les systèmes associant divers types de machines à un moteur (volumétrique ou cinétique)
dans le but d’accroître les performances de ce dernier. Pour être complet, il convient de tenir
compte aussi de la présence éventuelle d’organes thermiques (refroidisseurs, échangeurs,
chambre de combustion auxiliaire) destinés à refroidir ou à réchauffer les gaz participant au
cycle thermodynamique.
II.2. Définition
En génie mécanique, la suralimentation est un procédé qui vise à augmenter le
rendement d'un moteur à combustion interne, sans augmenter sa vitesse de rotation. Pour
augmenter la puissance d'un moteur, on peut agir sur sa vitesse de rotation ou sur son couple.
Toutefois, l'accroissement de la vitesse de rotation d'un moteur est vite limité par l'inertie des
pièces en mouvement et les limites de la résistance au frottement des métaux qui le composent,
dans la mesure où cela implique de plus fortes contraintes. L'effort appliqué sur les éléments
mobiles est directement lié aux formules d'inertie dans lesquelles la vitesse estau carré, cela
se fait généralement au détriment de la fiabilité.
On peut donc augmenter le couple moteur par l'adjonction d'un dispositif de suralimentation.
Celui-ci peut-être un turbocompresseur, pompe entraînée par les gaz d'échappement et
insufflant de l'air sous pression dans les cylindres. Ou un compresseur qui est lui entraîné
directement par le moteur. C'est ce que l'on nomme la suralimentation.
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
- faire rentrer une masse d’air plus importante dans une cylindrée identique .Le volume d’air
qui rentre dans un cylindre est toujours le même, c’est une caractéristique. Un système de
suralimentation a donc pour but d’augmenter la masse d’air pour un volume donné : on cherche
à augmenter la masse volumique de l’air ,La loi des gaz parfait (attention !) nous donne :
P.V=m.r.T donc m/V (masse volumique) = P/(r.T).On voit donc facilement que pour augmenter
la masse volumique de l’air, il faut que :
-P augmente (pression)
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
Deux rotors à vis, entraînés par le moteur, tournent en sens inverse, à l'intérieur d'un
boîtier où ils obligent l'air à circuler en se comprimant côté sorti.La figure suivante illustre un
compresseur a vis.
Le rotor intérieur, entraîné par courroie, tourne de façon excentrée dans le rotor extérieur.La
figure suivante montre une illustration de ce type de compresseur.
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
Lorsque l'altitude augmente la densité de l'air par rapport au niveau de la mer diminue
de 25% à 3000m, de 50% à 6000m. Ainsi lorsque l'avion atteint une altitude à laquelle la
puissance utile ne permet plus de monter, on dit qu'il a atteint son plafond Pour augmenter la
puissance d'un moteur, il y a plusieurs solutions :
1 - Accroître la cylindrée
2 - Augmenter la vitesse de rotation,
3 - Lui fournir plus d'énergie, donc plus de carburant.
La technologie du turbocompresseur entre dans la troisième catégorie. C'est la méthode la
plus efficace pour augmenter la puissance d'un moteur. Les turbocompresseurs sont alimentés
par les gaz d'échappement d'un moteur. Cela signifie qu'un turbocompresseur récupère
l'énergie provenant des gaz d'échappement chauds qui serait autrement perdue. En effet, plus
de 35% de l'énergie libérée par la combustion du carburant est perdue dans l'échappement.
Un second avantage de turbocompresseurs est sa capacité de maintenir une pression
d'admission constante du niveau de la mer jusqu'à une certaine altitude, appelée altitude de
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
Figure II.9. turbocompresseursABB mono-étagés A200-L, destinée aux moteurs lents deux temps
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
La turbine à combustion est un moteur thermique réalisant les différentes phases de son
cycle thermodynamique dans une succession d’organes traversés par un fluide moteur gazeux
en écoulement continu. C’est une différence fondamentale par rapport aux moteurs à pistons
qui réalisent une succession temporelle des phases dans un même organe (généralement un
cylindre).en utilisant le meme système d’alimentation par Par transformation de l’énergie
thermique en énergie mécanique .
c’est le dommaine le plus connu on la trouve dans les moteur a combustion interne
(Diesel ou Essence) et permet d'obtenir un meilleur remplissage des cylindres et une
amélioration de la puissance du moteur
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
La démarche suivie dans ces deux cas de figure est à peu près semblable : en fonction des
performances visées, on choisit le mode
de suralimentation et on détermine la « taille » (cylindrée, nombre de cylindres, régime de
rotation maximal) du moteur et le dimensionnement de la machine de suralimentation. Ensuite,
on entreprend le dimensionnement des organes du moteur pour les rendre aptes à subir les
contraintes mécaniques et thermiques induites par la suralimentation pendant une durée
suffisante fonction de l’application envisagée pour le moteur. Ce dimensionnement fait appel
à des codes de calcul par « éléments finis » qui permettent de calculer les déformations et les
contraintes thermomécaniques, mais aussi de prévoir le comportement vibratoire du moteur et
son rayonnement acoustique.Le dimensionnement des organes mécaniques du moteur doit être
établi en tenant compte d’une définition thermodynamique (rapport volumétrique de
compression notamment) et d’une prévision du cycle thermodynamique.
Généralement, on adopte un rapport volumétrique de compression plus faible que pour un
moteur atmosphérique, de manière à minimiser les pressions atteintes.Dans le cas du moteur
Diesel, la réduction envisageable est limitée afin de ne pas compromettre le démarrage du
moteur et son fonctionnement aux très faibles charges. Cette remarque vaut surtout pour le
moteur automobile à injection indirecte pour lequel la marge de manoeuvre est relativement
étroite.Il convient aussi de tenir compte, s’il y a lieu, d’un refroidissement de l’air comprimé
délivré au moteur, qui a pour effet d’abaisser le taux de suralimentation (rapport de pression)
nécessaire pour atteindre un niveau de performance donné. Il réduit aussi, évidemment,
le niveau de température du cycle thermodynamique.
II.9.2.Aspects technologiques
Des dispositions particulières peuvent être prises pour renforcer le refroidissement du
moteur .
- piston refroidi par jet d’huile ou par circulation d’huile (piston « shaker » à galerie
incorporée)
- soupapes d’échappement creuses refroidies au sodium ou par circulation de liquide (moteur
Diesel de forte cylindrée)
- sièges de soupapes d’échappement refroidis par circulation liquide (gros moteurs Diesel) ;
-circulation du liquide de refroidissement à vitesse élevée autour des cylindres et dans la
culasse.
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
Ces dispositions ont tout d’abord été développées sur les moteurs Diesel de forte cylindrée pour
lesquels le refroidissement est le plus délicat. Elles s’appliquent progressivement aux moteurs
de plus faible cylindrée, notamment celles concernant le refroidissement du
piston, y compris à certains moteurs à allumage commandé. Pour le moteur à allumage
commandé, il est possible d’utiliser un dispositif de correction automatique de l’avance à
l’allumage ou de la pression de suralimentation, à partir d’une détection de cliquetis
par un capteur approprié monté sur la culasse. Ces deux corrections peuvent être conjointes.
La correction de pression de suralimentation est obtenue, sur les moteurs suralimentés par
turbocompresseur, en agissant sur le réglage de la soupape de décharge. [8]
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
Fluide réfrigérant:
Diminution de la température ou excès du débit de réfrigération (généralement du à
unmauvais réglage de la vanne de recirculation ou papillon).
Mauvaise régulation du réchauffeur d’air.
Conséquences:
Tb et Tmax diminuent d’où diminution des T° échappement.
Si la chute de la T° est trop importante, risque de condensation donc d’oxydation de orrosion
et de combustion perturbée:
Fumée.
La consommation spécifique augmente.
Accroissement des fatigues thermiques.
II.10.3. Augmentation du dèbit d’air de suralimentation
Causes:
du turbo côté gaz (1er stade d’encrassement après tuyère). Ceci aura pour conséquence de
diminuer la section de passage des gaz du distributeur de la turbine (vitesse des gaz plus élevée
en sortie). La vitesse de rotation du turbo va augmenter d’où augmentation du débit,
augmentation de la pression , il va y avoir une augmentation de la consommation spécifique (Il
faut de l’énergie pour chauffer cet air d’admission).
Conséquences:
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
- Encrassement des aubes de la turbine et du stator (2éme stade d’encrassement après tuyère)
=> Balourd; Vibrations et diminution de la vitesse de rotation du turbo.
- Fuites sur collecteur d’échappement entre le moteur et le turbocompresseur.
Encrassement du réfrigérant d’air.
Fuites internes au turbo (communication gaz/air).
Fuites sur collecteur de suralimentation.
Conséquences:
Mauvaise réfrigération du cylindre d’où contraintes thermiques.
Fumées noires.
Augmentation des températures d’échappement.
Perte de puissance.
Combustions incomplètes.
II.10.5. Le nettoyage du Turbocompresseur
Nettoyage du turbocompresseur en service:
-Périodicité de 25 à 75 HDM, fonctionnement de 0.8 à 0.9 de PMP moteur.
Partie turbine:
-Le nettoyage de la partie turbine est obtenu lors des marches de décrassage grâce aux
températures
d’échappement élevées (>400°c).
Partie compresseur:
-Le nettoyage du compresseur peut être effectué, lors de marche à 0.8/0.9 de PMP, par injection
d’eau pure (sans additif) à l’aspiration du compresseur.
II.10.6. L’encrassement du Turbocompresseur
L’encrassement de la turbine provoque une baisse de rendement. Mais, l’encrassement des
tuyères fixes réduit la section de passage des gaz, augmente la contre-pression à l’échappement,
la détente dans la turbine, la vitesse de rotation du T.C et la pression de sural.
II.10.7. Le pompage
Il y a pompage d’un turbocompresseur si pour une charge donnée sa vitesse de rotation
varie constamment.Le pompage apparaît lorsque le mobile tourne trop vite, la quantité d’air
refoulée est supérieure àcelle que peut aspirer le moteur. La pression augmente dans le
collecteur d’admission d’air du moteur et devient supérieure à celle de sortie du compresseur.
A cet instant, il se produit un changement de sens de l’écoulement de l’air qui fait retour au
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Chapitre II Généralités sur la suralimentation des moteurs
compresseur.La vitesse de rotation du turbo chute ainsi que la pression de refoulement, l’air
reprend son sens d’écoulement normal.
Le pompage se traduit par un fonctionnement pulsatoire pouvant aller jusqu'à des
détonations.Si la cause du pompage n’est pas éliminée, le phénomène se reproduit avec risque
dedétérioration du turbocompresseur.
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
Historique
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
911 Turbo 3,0 L (type 930) lancera à son tour toute une génération de passionnés de voitures
de grand tourisme (GT), cette dernière étant quasiment sans rivale au moment de sa sortie,
grâce à ses performances impressionnantes pour l'époque.
III.1. Définition
C'est une technique destinée à accroître la puissance d'un moteur sans diminuer le
rendement mécanique. Elle consiste à augmenter la masse d'air introduite lors de la phase
d'admission. La suralimentation s'est toujours développée dans le domaine des moteurs Diesel
qui souffrent de leur conception même et d'une faible puissance spécifique. La suralimentation
est réalisée par un compresseur centrifuge entrainé au moyen d'une turbine disposée sur le
circuit d'échappement, la figure ci-dessous illustre un système de suralimentation par
turbocompresseur.
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
Un turbocompresseur est composé de deux "hélices" reliées entre elles (une turbine et
un compresseur).Le principe du turbo est le suivant, les gaz d'échappement rejetés par le
moteur font tourner une turbine (en rouge sur le schéma). Cette turbine est reliée par un axe à
une deuxième hélice (en bleue) qui aura comme rôle d'envoyer une grande masse d'air vers
l'admission (l'air qui s'accumule finit par se compresser, d'où le nom de turbocompresseur).
Cet air compressé sera envoyé dans le moteur augmentant alors l'apport d'oxygène (qui est
d'environ 20% de l'air au passage) dans la chambre de combustion, favorisant ainsi la
puissance (plus il y a d'air, plus on peut mettre de carburant).
La pression peut être régulée par l'électronique via le wastegate [10]
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
III.3. 1.Turbine centripète : mentée dans un cartère, elle subit la détente des gaz
d’échappements.Ces différentes composantes sont représentées sur la figure suivante :
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
La volute : elle met en vitesse les gaz issus du moteur et les dirige vers le
distributeur.
Le Distributeur : il oriente le flux gazeux vers les pales de la roue.
La Roue : elle reçoit et récupère l’énergie des gaz d’échappement (chauds et sous
pression)
Le Diffuseur : il assure la transition des gaz vers les conduites d’échappement.
Dans la figure ci-dessous on montre une photo réelle d’une turbine axiale de détente
des gaz d’échappements.Dans la figure ci-dessous on montre une photo réelle d’une turbine
axiale de détente des gaz d’échappements.
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
-Un taux de détente de 3,5 conservant un bon rendement (avec ou sans distributeur, suiant les
applications).
-Une géométrie simple gardant de faibles dimensions, ceci pour une puissance allant jusqu'à
400 kW.
-Relative insensibilité aux pertes par jeu ce qui n'est pas le cas des machines axiales.
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
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Chapitre III La suralimentation par turbocompresseur
Figure III.10.wastegate
Dans tous les cas de suralimentation d’un moteur de traction routière, on favorisera l’adaptation
du turbocompresseur au régime de couple maximal, éventuellement à une vitesse inférieure et
à plein couple.
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Les limites de fonctionnement d’un moteur Diesel sont liées aux conditions
d’alimentation en air :
- une pression de suralimentation trop faible entraîne des fumées et des températures
d’échappement excessives ;
- une pression de suralimentation trop élevée peut entraîner des pressions maximales de
combustion non acceptables pour la tenue mécanique du moteur.
Inversement, une turbine plus grande favorisera le régime de puissance nominale mais
imposera une limite de couple plus basse à faible vitesse . [13]
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Dans les versions à pression d’air non régulée, le choix du compresseur est un
compromis difficile. Une des conditions les plus difficiles à satisfaire est le rapport
air/combustible à faible vitesse de rotation du moteur.Le déficit en air dû à la caractéristique
de la turbine nécessite souvent l’utilisation de systèmes limiteurs de débit d’injection
n’autorisant le plein débit de combustible que lorsqu’un seuil de pression est atteint, cela pour
rester dans les limites de fumées imposées. La réduction de la section effective de la turbine
est limitée par la différence de pression admission-échappement qui doit rester suffisamment
élevée pour garantir une bonne consommation en utilisation et plus particulièrementauxvitesses
de moteur élevées.
Le petit moteur Diesel automobile se caractérise par un couple élevé sur une grande
plage de vitesse et un besoin d’atteindre rapidement la valeur maximale de couple lors d’une
accélération.Actuellement, les moteurs Diesel suralimentés ont, à puissance nominale, une
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Le temps de réponse à l’accélération est favorisé par la petite section de turbine mais
est tributaire de la faible température de gaz à l’entrée de la turbine (qui ne dépasse pas 250 oC
en vitesse de croisière à 90 km/h, par exemple). Il est important de réduire l’inertie thermique
de l’installation pour réduire le temps de réponse à l’accélération. La réduction de longueur des
conduits d’échappement est une des solutions utilisées (turbocompresseur aussi près du moteur
que possible et masse des pièces à haute température la plus faible possible).
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L’installation d’un turbocompresseur sur automobile est soumise à des contraintes qui se
traduisent par des pertes de charge importantes en entrée compresseur et sortie turbine qui ont
des effets négatifs sur les conditions de fonctionnement.
Dans un moteur à essence à mélange homogène le débit d’air peut être réglé, en
charge partielle, par un papillon de commande placé sur la veine d’air d’admission, le plus
souvent après le compresseur à l’entrée du moteur. Cette spécificité entraîne que, sans
régulation particulière, la caractéristique de fonctionnement du moteur sur le champ
compresseur se réduit à la ligne de fonctionnement en pleine charge ; les différents régimes
de fonctionnement se déplacent sur cette ligne en fonction du débit d’air demandé,
indépendamment de la vitesse de rotation du moteur.
Les limites de performances des moteurs à allumage commandé sont dictées par les
conditions de bonne combustion du moteur ;les niveaux de température et de pression pouvant
être à l’origine de combustions non contrôlées, ils imposent de réduire le rapport volumétrique
du moteur pour éviter les combustions non contrôlées.
Actuellement, lorsque l’on suralimente avec une pression d’admission absolue de 1 800
hPa (1,8 bar), on réduit le rapport volumétrique à 8,5/1 environ. La température des gaz
d’échappement est une autre contrainte des moteurs à essence. Les matériaux des roues et corps
de turbine supportent des températures maximales de gaz à l’entrée de 950 oC, éventuellement
980 oC avec validation. Au-delà de ces températures, les risques de perte de fiabilité sont
élevés. Les technologies de wastegate intégrée au corps de turbine sont éprouvées à ces niveaux
de contrainte thermique mais les dispositifs à géométrie variable tardent à être validés.
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lors de l’assemblage du turbocompresseur n’inclut pas les effets dynamiques des pressions
d’admission sur le vérin et d’échappement sur le clapet ni les contre-pressions de la ligne
d’échappement qui agissent aussi sur le clapet. Or les variations de ces grandeurs pendant le
fonctionnement provoquent des ariations de pression d’admission, et l’on peut espérer au
mieux des tolérances de 100 hPa (0,1 bar) sur cette dernière.
La régulation électrique, commandée électroniquement par ECU, apporte, par rapport aux
systèmes précédents, des avantages de réduction de temps de réponse (gains de 50 % des temps
d’ouverture et de fermeture des vannes) et apporte une plus grande précision ainsi qu’une
grande flexibilité dans les systèmes de contrôle moteur, notamment en ce qui concerne
l’agrément de conduite.
Lorsque, à la suite d’un « lever de pied » par exemple, la vitesse de rotation du moteur
chute rapidement, la variation de débit d’air correspondante peut entraîner le compresseur dans
la zone de pompage et générer des perturbations importantes dans les systèmes de contrôle du
moteur (plus particulièrement dans le cas des moteurs à allumage commandé). La mise en place
d’un clapet de dérivation du compresseur permet à l’air comprimé de revenir à l’entrée du
compresseur et évite ainsi le phénomène de pompage.L’ouverture de ce clapet est en général
commandée par la dépression du collecteur d’admission. Le clapet peut être intégré au corps
de compresseur.
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Les pertes par frottement (Pf) sont de la forme :f N²TC et, pour un turbocompresseur
automobile, de l’ordre de grandeur de 700 W à vitesse de rotation nominale.
-Inertie mécanique : l’inertie de l’ensemble tournant contribue pour une grande part à la réponse
en termes d’accélération. La roue de turbine elle-même représente plus des 2/3 de
l’ensemble.L’utilisation des céramiques permet un gain important (masse volumique trois
fois moindre que celle du nickel). De même, les développements aérodynamiques ont permis
de réduire de 20 % les diamètres des roues de turbine et de compresseur au cours de ces dix
dernières années.
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D’autres systèmes d’assistance à l’accélération sont en cours de développement, notamment
un compresseur centrifuge entraîné par moteur électrique et placé en amont du compresseur
principal (e-boost ) ; les essais effectués sont prometteurs et permettent d’envisager une mise
en production prochaine de ces dispositifs. [14]
Références Bibliographiques
[1] R. BALEH : Banc d’essai d’un moteur C.F.R à taux de compression variable, Mémoire
de fin d’étude,Polytecnique de Lorraine,France, 1987.
[2] M.WOUTERS, Thèse : Installation thermique motrice, les moteurs à combustion interne,
chapitre 5, Presse Universitaire de Louvain, 2009.
[ 8] par Aimé PAROIS Ingénieur de l’École nationale supérieure des Arts et Métiers, et de
l’École nationale ,supérieure du Pétrole et des Moteurs (ENSPM)
[12] A.KAMINISKI, B.VASSILIEV : Les caractéristiques des unités de calcul des moteurs
[13] B. CHALLEN, R. BARANESCU: Diesel engine reference book, 2 ème ed,
Russie1999.