Corrige Otb 22
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Q4
Le Système Net de Paiement de Masse de la CEMAC, dénommé Système de Télécompensation en
Afrique Centrale (SYSTAC) est un système net, sécurisé, automatisé et dématérialisé qui traite des
opérations de débit et de crédit de volume important ne présentant pas un caractère d’urgence et dont le
montant unitaire est inférieur à 100 millions de francs CFA.
Il est constitué :
- d’un Centre de Compensation National (CCN) installé dans chaque Direction Nationale de la
BEAC, dédié à la Télécompensation des flux domestiques. La compensation des flux
domestiques reste au niveau national pour les échanges entre participants d’un même pays.
chaque système national est conçu suivant les mêmes règles ;
- d’un Centre de Compensation Régional (CCR) installé aux Services Centraux de la BEAC,
dédié aux flux régionaux. Le CCR est conçu à l’identique des systèmes nationaux mais il est
configuré pour traiter les échanges entre tous les participants de la zone.
Les valeurs traitées dans SYSTAC sont normalisées dans le cadre du Comité Régional de
Normalisation Financière (CORENOFI) et respectent les standards internationaux. Il s’agit du virement, du
prélèvement, du chèque, des effets de commerce et des opérations sur cartes.
Le dénouement des transactions de compensation s’effectue quotidiennement entre 13h00 et
13h30 mn dans les comptes de règlement des participants ouverts dans le Système de Gros Montants
Automatisé (SYGMA).
Sont éligibles à la participation à SYSTAC :
- la Banque Centrale, indépendamment de son rôle d’Administrateur et de Superviseur du
Système ;
- les Etablissements de Crédit ;
- les Services Financiers de la Poste ;
- les Trésors Publics.
Actuellement, la participation à SYSTAC est faite au moyen d’une Plateforme Technique de
participation, connectée au Centre de Compensation National par un réseau de télécommunication dédié.
Architecture du SYSTAC
Q5
Le porte-monnaie électronique (ou portemonnaie électronique selon la réforme de l'orthographe
de 1990) est un dispositif qui peut stocker de la monnaie sans liant avec un compte bancaire et permet
d'effectuer directement des paiements sur des terminaux adéquats. Le porte-monnaie électronique,
également dit portefeuille électronique (e-wallet en anglais), couvre deux réalités différentes.
Le premier type de PME est la carte bancaire prépayée, qui peut stocker de la monnaie sans avoir
besoin d'un compte bancaire et d'effectuer directement des paiements sur des terminaux de paiement.
Un PME peut aussi prendre la forme d’un dispositif de paiement lié directement à une application
de téléphone mobile, à une adresse mail tel que PayPal ou encore à un numéro de téléphone. Cela permet
au créditeur de transférer de l’argent depuis son compte sans avoir besoin des coordonnées bancaires du
bénéficiaire.
Q6
Virement : opération permettant de transférer des sommes directement de compte à compte, sans
passer par un moyen de paiement (carte bancaire, chèque, etc.).
Accréditif : Instruction donnée par un banquier à un autre banquier, sur l'ordre d'un client, de
tenir à la disposition de celui-ci une certaine somme ou de lui ouvrir un crédit.
Mise à disposition : technique bancaire qui consiste pour vous à donner l'ordre à votre banque de
mettre à votre disposition ou à celle d'une tierce personne une somme déterminée dans une autre localité
que celle où le compte est ouvert.
Prélèvement : C’est un moyen de paiement par lequel le débiteur, client d’une banque, donne son
accord (autorisation de prélèvement) à son créancier, pour que celui‐ci puisse prélever le montant de sa
créance sur son compte bancaire. Le prélèvement est effectué à l’initiative du créancier, mais nécessite une
double autorisation du débiteur : une, délivrée au créancier lui permettant de débiter les sommes qui lui
sont dues et une deuxième fournie à la banque pour lui permettre de débiter ce même compte bancaire
des montants demandés. Le prélèvement permet le recouvrement automatique des créances ayant un
caractère répétitif. Il est le moyen de paiement idéal des factures qui reviennent régulièrement (téléphone
fixe, électricité, eau, cotisations, loyers, les mensualités de crédit, les redevances, etc…)
Q7
L’opposition sur chèque est une démarche effectuée par l'émetteur du chèque qui demande à sa
banque d'annuler le paiement du chèque concerné. Cela peut concerner l’ensemble des chèques bancaires
pour motif : Vol/Perte/ Utilisation frauduleuse. Tous les autres cas sont considérés comme des abus
d’opposition et peuvent être sanctionnés pénalement. La durée de la mesure varie en fonction du nombre
de chèques. Faire opposition sur un chèque bancaire, c’est demander à sa banque de ne pas payer le
bénéficiaire du chèque lorsque celui-ci le présentera à sa banque pour en obtenir le paiement.
Il faut agir rapidement afin d’éviter que le bénéficiaire ne présente le chèque avant que l’opposition
que ne soit faite. Pour s’opposer au paiement d’un chèque, il suffit de contacter sa banque et de lui
communiquer le numéro du ou des chèques concernés. Ce contact de l’agence bancaire se fait en deux
étapes : par appel puis par contact écrit.
Les situations dans lesquelles il est possible de faire opposition sur un chèque sont clairement
définies par la BEAC. Elles sont au nombre de trois :
- Dans le cas où un chèque est subtilisé par un tiers sans l'accord de l’émetteur, celui-ci
peut demander à sa banque de faire opposition sur le chèque en question ;
- Utilisation frauduleuse de chèque ;
- Redressement ou liquidation judiciaire du bénéficiaire.
c) La lettre de crédit Stand-by (ou SBLC, Standby Letter of Credit) est une garantie bancaire à
première demande. Elle consiste en l'engagement irrévocable d'une banque d'indemniser son bénéficiaire
(vendeur) en cas de défaillance du donneur d'ordre (acheteur).
La lettre de crédit stand-by est amenée de plus en plus à se substituer aux autres garanties
internationales. Son mécanisme s’apparente à celui du crédit documentaire et elle peut servir utilement
comme instrument de paiement par défaut et le remplacer dans certains cas.
La lettre de crédit stand-by (SLBC) est un engagement irrévocable pris par une banque de payer un
bénéficiaire, en cas de défaillance du donneur d’ordre (l’acheteur). Elle garantit l’exportateur pour autant
qu’il respecte ses propres engagements, et crédibilise l’importateur.
Lorsque le bénéficiaire est avisé directement par la banque émettrice, on parle de stand-by directe.
La stand-by est dite indirecte lorsque le bénéficiaire exige l’intervention de sa banque auprès de
laquelle il mettra donc en œuvre la lettre de crédit stand-by. Selon les cas, cette banque devient alors :
– banque notificatrice, en avisant simplement le bénéficiaire ;
– banque confirmante en s’engageant* à payer le bénéficiaire. La confirmation permet au bénéficiaire
d’éliminer le risque pays (non transfert des fonds) et le risque de défaillance de la banque émettrice.
Le terme bancassurance est un néologisme qui désigne le fait qu'une banque commercialise, outre les
produits et services propres aux établissements de crédit, des contrats d'assurance d'habitude vendus
exclusivement par les compagnies d'assurance.