Memoire Ounis
Memoire Ounis
Memoire Ounis
N° d’ordre……..
N° de série……..
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de master
en Biologie
OPTION : Biotechnologie végétale
Thème
Présenté par :
Devant le jury :
Romaissa
Dédicace
Je dédie cette thèse
A ma mère,
mourad ,roumaissa
sabrina
Djamila
Remerciements
Avant toute chose, je remercie Dieu, le tout puisant, pour m’avoir
donner la force et la patience.
Mes vifs remerciements vont à Dr Mahalli Saida née Karouche sa
précieuse participation et son soutien à tout moment.
qui nous ont beaucoup aidés à réaliser ce travail dans des bonnes
conditions.
Résumés
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction…………………………………………………………………………..1
Partie bibliographique
Chapitre I : Tecrium polium
I. La famille des lamiaceae …………………………………………………………6
I.1.Présentation………………………………………………………………………6
I.1.1. Famille des lamiaceae …………………………………………………………6
I.2. Systématique des lamiacées …………………………………………………….7
I.3.Intérêt nutritionnel et pharmacologique ………………………………...……..8
I.4.Chimie des Lamiaceae …………………………………………………………..8
I.5.Genre Teucrium………………………………………………………………….9
I.5.1. Présentation……………………………………………….…………………..10
I.5.2. Systématique ………………………………………………………...……….10
I.5.3. Description de la plante …………………………………………………..…10
I.5.3. Description de la plante ……………………………………………..………11
I.5.5. Propriétés pharmacologiques des Teucrium ……………………………….11
I.5.6. Données pharmacologiques………………………………………………….12
Anti-nociceptive, antispasmodique……………………………………….12
Antidiabétique……………………………………………………...……..13
Antifongique………………………………………………………………13
Antipyrétique, Antimicrobien…………………………………………….13
Cytotoxique…………………………………………..……………………13
I.5.7. Données toxicologiques ……………………………………………….……..14
I.5.8. Toxicité du Teucrium………………………………………………………..15
I.5.9. Reconnaissance botanique ……………………………………….…………15
I.5.10. Description botanique ……………………………………………………..16
I.5.11. Situation géographique ….……………………………………………...16
I.5.12. Utilisations dans la médecine traditionnelle …………………………..16
I.5.13. Travaux antérieurs sur Teucrium polium …………………………..…17
a. Phase stationnaire…………………………..……………………….44
b. Phase mobile…………………………………………………….…44
c. Système essayés…………………………………………………….44
I.1.2.3. Dépôt………………………………………………………………………..44
a. Développement des plaques ………………………..………………45
I.1.2.4. Révélation…………………………………………………………………..45
I.1.3. Préparation de l’échantillon végétal………………………………………..46
I.2.1. Extraction……………………………………………………………………..46
I.2.1.1. Extraction des polyphénols………………………………….……………46
I.2.1.2. Calcul du rendement……………………………………………………….47
I.2.1.2. Préparation de l’extrait total aqueux (ETA)……………………………..47
I.2.2. Dosage des polyphénols totaux des extraits…………………………..……48
I.2.2.2. Mode opératoire……………………………………………………….…..48
I.2.2.3. Expression des résultats………………………………………………..…49
I.2.3. Dosage des flavonoïdes………………………………………..…………….49
I.2.3.1. Principe……………………………………………………………….……49
I.2.3.2. Mode opératoire…………………………………………..……………….50
I.2.3.3. Expression des résultats………………………………………..…………50
I.3. Activités biologiques …………………………………………..………………50
I.3.1. Activité antioxydante ………………………………………………………..50
I.3.1.1. Piégeage du radical libre par DPPH ……………………………….…….50
I.3.1.1.1. Mode opératoire………………………………………………..………..51
I.3.1.1.2. Expression des résultats………………………………………………….52
I.3.2. Activité antibactérienne……………………………………………………...52
I.3.2.1. Souches bactériennes………………………………………………..……..53
Trois souches de références…………………………………………….…53
Cinq souches cliniques……………………………………………………..53
I.3.2.2. Milieux de culture………………………………………..………………..55
I.3.2.3. Préparation d’une solution………………………………………...………56
I.3.2.4. Méthode de diffusion en milieux gélose…………………………………...56
Préparation de l’inoculum bactérien……………………………………..56
Ensemencement……………………………………………………………56
Lecture des antibiogrammes…………………………………..………….57
I.4.Analyse statistique…………………………………………………………...….57
Chapitre II : Résultats et discussion
I. Analyse qualitative ………………………………………………………………59
I.1.Screening phytochimique……………………………………………….………59
I.1.1. Etude comparative sur la plante Teucrium polium …………………..……62
II.2. Résultat de la chromatographie sur couche mince………………………….63
II. Analyse quantitative …………………………………………………….…….. 66
II.1. Rendement d’extraction …………………………………………………….. 66
II.1.2. Quantification des composés phénoliques …………………………………68
II.1.2.1. Résultats de dosage des composés phénoliques totaux……………….…68
II.1.2.2. Résultats de dosage des flavonoïdes……………………………………...71
Corrélation entre la teneur en polyphénols totaux et le pouvoir anti-
radicalaire………………………………………………………………………….. 73
II.2. L’activité biologique …………………………………………………………..77
II.2.1. L’activité antioxydante ………………………………………………..……77
II. 2.1.1. Le pouvoir réducteur des composés phénoliques ………………………77
Test de piégeage du radical libre DPPH………………………………….77
Détermination d’IC50 …………………………………………………….81
III.3.2. L’activité antibactérienne……………………………………………….…82
III.3.2.1. Résultats de l’antibiogramme……………………………..……………..88
Solvant et réactifs :
% : pourcentage
MeOH : Méthanol
DMSO : Dimethylsulfoxyde.
DPPH : 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyle.
DO : Densité optique.
CCM : Chromatographie sur Couche Mince
E.Aq : extrait aqueux.
E.M : extrait méthanol.
R.E : rendement.
Mg/ml : milligramme par millilitre
Mm : millimètre
Rf : Rapport frontal
UV : Ultra-Violet
Ml : millilitre
ATCC : American type culture collection = Collection américaine des cultures type.
MeOH : Méthanol
Mg : Magnésium
mg/ml : milligramme par millilitre.
NaCo3 : Carbonate soduim
NH4OH : Ammoniaque
NMU : N-nitrosomèthylurèe
NO • : Oxyde nitrique
O2 - : Anion superoxyde
OH : Hydroxyle
ONOO- : Peroxynitrite
ORAC: Oxygen Radical Absorbance Capacity
P : Potassium
Pal :phenylalanine amonialyase
Phe : phényle alanine
PPO : peroxydase
R : Rendement
Rf: rapport frontal
RL : Radicaux libres
ROO.-: Peroxydes
SOD : Superoxyde-dismutase
TAL : tyrosine ammonialyase
TRAP: Radical-Trapping Antioxidant Parameter
UV: Ultra-violet
Zn : Zinc
Introduction
Introduction :
Au travers des âges, l’homme a pu compter sur la nature pour subvenir à ses
besoins de base : nourriture, abris, vêtements et également pour ses besoins médicaux.
L’utilisation thérapeutique des extraordinaires vertus des plantes pour le traitement de
toutes les maladies de l’homme est très ancienne et évolue avec l’histoire de
l’humanité (Gurib-Fakim, 2006).
Les remèdes naturels, et surtout les plantes médicinales, ont été pendant
longtemps le principal, voir l’unique recours traditionnel pour soigner diverses
pathologies, et comme matière première pour la médecine moderne (Ould EL Hadj et
al., 2003). Les plantes médicinales constituent un groupe numériquement vaste de
plantes économiquement importantes. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS), près de 6377 espèces de plantes sont utilisées en Afrique, dont plus de 4000
sont des plantes médicinales, ce qui constitue 60 % de la médecine traditionnelle en
Afrique (OMS, 2003).
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Introduction
Notre présente étude s’inscrit dans ce contexte et a porté sur une étude
phytochimique permettant d’identifier certains groupes chimiques bioactifs contenus
dans deux différentes préparations des extraits aqueux, méthanoïques
et l’analyse (qualitative et semiquantitative) de certains métabolites secondaires : les
flavonoïdes et les polyphénols, et une contribution à la mise en évidence de leurs
activités biologiques.
Enfin, dans la troisième partie, nous avons rapporté les résultats obtenus, les
rendements, les composants trouvés, les teneurs des composés phénoliques et
l’étude de l’activité antioxydante, antibactérienne ainsi que leurs discussions et
nous finirons par une conclusion.
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
I.1.Présentation
La famille des Lamiaceae (labiées) du Latin (Labia) lèvre signifiant que les
fleurs ont une forme caractéristique à deux lèvres (Naghibi et al., 2005 ; Couplan,
2000), comprend environs 6970 espèces réparties en 240 genres (Meyer et al., 2004).
Cette famille est l'une des premières à être distinguées par les botanistes (Pistrick,
2002) et ceci par la particularité de ses caractères.
La famille des lamiacées contient une très large gamme de composés comme les
terpénoïdes, les iridoïdes, les composés phénoliques, et les flavonoïdes. Les huiles
essentielles et plus précisément les courtes chaines des terpénoides sont responsables
de l’odeur et la saveur caractéristique des plantes (Naghibi et al., 2005).
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
- ovaire de deux carpelles recoupés par une cloison et comprenant ainsi quatre
loges à une graine chacun (tétrachaine) ;
Ces caractères varient selon les genres : corolle presque régulière (Mentha) où
Unilabiée (Teucrium) ; deux étamines (Salvia) (Quezel et Santa, 1963 ; Ozenda,
1977). Elles sont surtout des plantes méditerranéennes (Carrubba et al., 2006), qui ne
se rencontrent guère que dans la région présaharienne et dans l'étage supérieur du
Hoggar, sauf les trois espèces Marrubium deserti, Salvia aegyptiaca et Teucrium
polium qui sont plus largement répandues (Ozenda, 1977). La famille des Lamiaceae
est très importante dans la flore algérienne, mais certains genres sont difficiles à
déterminer en raison de la variabilité extrême des espèces (Quezel et Santa, 1963).
C’est une famille très importante dans la flore d’Algérie, ces espèces sont
souvent des plantes herbacées, ou sous-arbrisseaux à poils glanduleux, en général
aromatiques. Leur tige est carrée, certaines espèces sont dressées, d'autres couchées
portent des feuilles opposées ou verticillées. Les fleurs bisexuées, irrégulières,
groupées à l'aisselle des feuilles en inflorescences plus ou moins allongées ou en
inflorescences terminales plus ou moins denses, à calice tubuleux ou en cloche
persistant, à corolle à tube très développé, ordinairement caduque et à 2 lèvres.
Règne : Végétal.
Embranchement : Phanérogames.
Sous-embranchement : Angiospermes.
Classe : Eudicotylédones.
Sous classe : Gamopétales.
Ordre : Lamiales.
Famille : Lamiaceae.
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
La famille des Lamiaceae est très étudiée du point de vue chimique, ce qui a
permis d’isoler un grand nombre de substances connues pour leurs diverses activités
biologiques, telles que les huiles essentielles, les terpenoïdes, les composés
phénoliques et les flavonoïdes (Naghibi et al., 2005).
Les huiles essentielles les plus étudiées dans la littérature pour leurs propriétés
origan, lavande, menthe, romarin, sauge, etc... (Sosa et Tonn, 2006). Certains
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
leur huile essentielle (Ricci et al., 2005). A titre indicatif, les huiles essentielles de
Mentha rotundifolia (L.) Huds obtenues par entraînement à la vapeur d'eau, à l'échelle
semi pilote, analysées par GC-MS et GCFID, ont montré l'existence des composés
2007).
I.5.Genre Teucrium
I.5.1. Présentation
Le genre Teucrium fait partir des genres les plus importants de la famille des
Lamiaceae. Ce genre est réparti en 340 espèces et variétés. D'un point de vue
taxonomique, elles sont identifiables grâce à la forme du calice et inflorescence
(Velasco-Negueruela et Perez-Alonso, 1990 ; Grubesic et al., 2007).
Il s’agit d’un grand genre qui diffère des autres que dans ses Corolles formées
d'une lèvre supérieure fendue et à étamines redressées au-dessus de cette fente, de
sorte que la corolle parait n'avoir qu'une lèvre inférieure à cinq lobes (Ozenda, 1977).
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
timo bianco, polio primo (Italien), j‘ada, khayata, Katabet ledjrah (Arabe).
I.5.2. Systématique :
Position systématique de Teucrium polium (Caddick et al., 2002 ;Autore et al., 1984)
Règne : Plantae
Ordre : Lamiales
Famille : Lamiaceae
Genre : Teucrium
Espèce : Teucrium polium L.
Teucrium polium est une espèce très variable ; de nombreuses sous espèces
ont été décrites dont certaines sont parfois érigées au rang d'espèce (Naghibi et al.,
2005). C’est une plante herbacée vivace à odeur poivrée par frottement. Les tiges sont
de 10-30 cm de hauteur, blanches-tomenteuses portant des feuilles opposées sessiles,
linéaires-lancéolées ou oblongues, en coin et entières à la base et à dents arrondies en
haut. Ces feuilles, blanches tomenteuses sur les deux faces ont les bords enroulés. Les
fleurs forment des inflorescences compactes globuleuses ou ovoïdes serrées (Figure
1). Le calice brièvement tomenteux, à des dents courtes, la supérieure obtuse ; Corolle
à lèvre supérieure tronquée et à lobes supérieurs pubescents (Boulard, 2003).
10
Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
- Les espèces de Teucrium sont amères et astringentes (Özkan et al., 2007 ;Abdollahi
et al., 2003), utilisées comme antirhumatismaux diurétique, diaphorétique, tonique,
antipyrétique et antispasmodique. - Beaucoup d'entre elles sont utilisées dans la
médecine populaire comme anti-inflammatoires, antihypertenseurs et anorexies
(Grubesic et al., 2007), ainsi qu’antidiabétique, antiseptique, anthelminthique et
carminative (Ghraibeh et al., 1988).
- L’espèce Teucrium montbretii est utilisée traditionnellement comme cicatrisant,
anti-inflammatoire et dans le traitement du cancer. L’activité antioxydante a été
également démontrée (Özkan et al., 2007).
Anti-nociceptive, antispasmodique
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
L’extrait de T. polium a été employé dans le traitement des abcès fongiques (Esmaeili
et Yazdanparast, 2004).
Antipyrétique, Antimicrobien :
Cette hypothèse est renforcée par le fait que cet extrait peut empêcher la formation
d'œdème. Cependant, l’extrait de T. polium a montré une remarquable activité
antibactérienne contre les bactéries Gram positive et Gram négative. D'autre part, il
présente des degrés élevés de résistance à nombreux agents antimicrobiens (Autore et
al., 1984 ; Aggelis et al., 1998).
Cytotoxique :
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
de cellules primaires des hépatocytes des rats et réduit significativement les index
mitotiques et les cellules nécrotiques (Khader et al., 2007).
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Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
Certaines espèces sont toxiques pour le foie (Stickel et al., 2001). On citera
l’exemple d’une femme de 37 ans traitée à 2 reprises et à six mois d'intervalle,
pendant une dizaine de jours à chaque fois par des infusions de germandrée Teucrium
chamaedrys. La conséquence de ce traitement est une dégradation rapide de la
fonction hépatique qui a conduit les médecins à pratiquer une transplantation de foie.
L’organe atteint présentait une nécrose massive les causes habituelles ayant été
écartées, le rôle déclenchant de la seconde administration a mené à soupçonner
fortement Teucrium polium (Bruneton, 2001).
La nécrose hépatique peut être provoquée par un extrait de germandrée
enrichi en diterpènes et que l'administration préalable d'activateurs ou d'inhibiteurs du
cytochrome P 450 augmente ou diminue la toxicité : l'activation des furano-
néoclérodanes semble donc le préalable indispensable à l'action toxique. La teucrine
A est hépatotoxique mais le mélange des tétrahydroteucrine est dépourvu de toxicité.
Les diterpénes provoquent la mort rapide et massive des cellules par apoptose en
augmentant le calcium intracellulaire et en stimulant diverse enzymes calcium
dépendantes cette implication du noyau furanique n'est pas surprenante (Bruneton,
1999).
15
Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
En médecine traditionnelle africaine, cette espèce est utilisée dans les périodes
de stress, car il permet de se relaxer, de se détendre, d'être serein et plein d'énergie.
Elle permet la relaxation des muscles en augmentant leur force, la diminution de
l'anxiété et la lutte contre la fatigue et l'agressivité. De plus, elle favorise le sommeil
et permet également de stimuler la mémoire, d'augmenter sa concentration et sa
lucidité. Elle possède également une action bénéfique sur la digestion. Ses propriétés
antistress et antioxydante permettent de lutter contre le vieillissement de la peau. Elle
est aussi bien conseillée pour les personnes stressées, ainsi que les personnes de plus
de 50 ans et les sportifs (Lagnika, 2005).
16
Etude bibliographique Chapitre I : tecrium polium
Comme les armoises, les germandrées ont autrefois fait l’objet d’un commerce.
Elles font partie, avec le Cymbopogon, des plantes les plus prisées au Tassili car c'est
une plante parfumée très appréciée et recherchée des touaregs, c'est l'aspirine des
touaregs (Parfume agréablement le thé), indiquée pour régulariser les battements du
cœur. Elle est également broutée par les herbivores (Benchelah et al., 2004).
L'extrait aqueux de Teucrium polium a longtemps été utilisé en Iran pour le traitement
du diabète et possède des effets hypolipidémiques (Esmaeili et Yazdanparast, 2004 ;
Ardestani et Yazdanparast, 2007).
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
café, le cacao ou le thé. Une alimentation équilibrée fournit à l’Homme environ un gramme de
polyphénols chaque jour, soit dix fois plus que de vitamine C et 100 fois plus que de
caroténoïdes ou vitamine E (Scalbert et al., 2005).
II.3.2. Structure chimique :
La structure chimique des polyphénols est comparable à tous les polyphénols. Ils sont
caractérisés par un ou plusieurs noyaux aromatiques hydroxylés. Les polyphénols sont classés
en différents groupes en fonction du nombre de noyaux aromatiques qui les composent et des
substitutions qui les relient (Manallah., 2012).
II.3.3. Classification des polyphénols :
On distingue les acides phénoliques (phénols simples), les flavonoïdes, les lignanes, les
stilbènes, les coumarines et les tannins (Glombitza .,1985 ; Harborne., 1980 ; Goodwin., 1988
; Porter ., 1989; Boros ., 2010).
II.3.3.1. Acides phénoliques :
Les acides phénoliques, ou acides phénols ont une fonction acide et plusieurs
fonctions phénols, Ils sont incolores et plutôt rares dans la nature (HASLAM ., 1994). Ils se
divisent en deux classes: les dérivés de l'acide benzoïque (les acides hydroxycinnamiques) et
les dérivés de l'acide cinnamique (les acides hydroxybenzoïques) (Pandey et Rizvi., 2009).
Acide phénols dérivés d’acide benzoïque :
Sont des hydroxybenzoiques et ont une structure générale de base de type (C6-C1), ces
molécules existent souvent sous forme d'esters ou de glycosides (Harrar.,2012). Les plus
répandus sont : l’acide salicylique et l’acide gallique (Bruneton ., 1999).
Acide phénols dérivés d’acide cinnamique :
Les acides phénols dérivés de l’acide cinnamique sont souvent estérifiés.
Les plus courants sont l’acide cinnamique, l’acide caféïque, l’acide férulique, l’acide p
Coumarique et l’acide synaptique (Haslam ., 1994).
II.4. Flavonoïdes
II.4.1. Définition :
Le terme flavonoïde (de flavus, ‹‹ jaune ›› en latin) désigne une très large gamme de
composés naturels appartenant à la famille des polyphénols (Bouakaz.,2006). Ils constituent
des pigments responsables des colorations jaune, orange et rouge de différents organes
végétaux (Havasteen ., 2002).
Ces diverses substances se rencontrent à la fois sous forme libre (aglycone) ou sous
forme de glycosides. On les trouve, d’une manière générale, dans toutes les plantes
vasculaires (Erlund., 2004), où ils peuvent être localisés dans divers organe : racine, tiges,
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
bois, feuilles, fleurs et fruits. Et jouent un rôle important dans la protection des plantes
(Bruneton ., 1993).
Les flavonoïdes
avonoïdes se trouvent également dans plusieurs plantes médicinales. Des
remèdes à base de plantes renfermant ces composés sont utilisés en médecine traditionnelle à
travers le monde entier (Delporte et al., 1999).
II.4.2 Structure des flavonoïdes :
Flavonoïde, est un terme générique pour des composés basés sur un squelette à 15
atomes de carbone qui fait de deux cycles phényles C6, les cycles A et B, connectés par un
pont à trois carbones (structure en C6-C3-C6).
C6 C6). Ce dernier est situé entre les cycle
cycles A et B est
communément cyclisé pour former le cycle C (cycle centrale). Les atomes de carbone dans les
cycles C et A sont numérotés de 2 à 8, et dans le cycle B de 2' à 6' (Bruneton1
(Bruneton1., 999).
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
Flavonols Flavones
Flavan-3-ols Flavanones
Chalcones Aurones
Flavanonols Anthocyanes
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
organiques tels que des glucides, des acides nucléiques, des stéroïdes et des alcaloïdes, pour
former avec eux des complexes stables (Haslam
(H ., 1998).
II.8.2. Classification
Les tannins sont des macromolécules qui se divisent selon leur structure en deux
groupes distincts. Les tannins hydrolysables et les tannins condensés (Mueller
(Mueller-Harvey et Mc
Allan., 1992 ; Bruneton ., 1999; Hagerman ., 2002).
A. Tanins hydrolysables :
Sont des hétéro polymères possédant un noyau central constitué d'un polyol, il s'agit
souvent d'un D-glucose;
glucose; comme leur nom l'indique, ces substances s'hydrolysent facilement
en milieux acides et alcalins ou sous l'action d'enzymes
d'enzym (telle que la tannase), pour donner des
glucides et des acides phénoliques (Leinmuller
(L et al., 1991).
B. Tanins condensées
Ce sont des tanins non hydrolysables (Dits catéchiques et proanthocyaniques), ils sont
Plus complexes que les tanins galliques, ils possèdent un squelette phényl
phényl-2- chromane de
flavonoïdes (Alilou., 2012). Il est admis aujourd’hui que ces tanins sont constitués par le
mélange de produits de polymérisation oxydative
ox ydative de catéchines (flavan
(flavan-3ols) et de
proanthocyanes (flavan-3,4- dioles), on peut les qualifier encore de tanins flavaniques
(Richter., 1993).
25
Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
II.10.3. Classification :
Selon le nombre d’unités isopréniques qui les constituent, on distingue : les terpènes
ou monoterpènes en C10, les sesquiterpènes en C15, les diterpènes en C20, les triterpènes
C30, et les tétraterpènes C40 (Guignard.,
( 1996).
II.10.3. 1.. Monoterpènes :
Sont volatils entrainables à la vapeur d'eau, d'odeur souvent agréable et représentent la
majorité des constituants des huiles essentielles, parfois plus de 90%; ils peuvent être
acycliques (Mycènes, ocyméne), monocycliques (terpinéne, p-ciméne
p ciméne ) ou bicycliques
(pinéne, sabinéne ) (Bruneton ., 1999).
II.10.3.2. Sesquiterpènes :
Les sesquiterpènes sont des molécules à 15 atomes de carbone constituées de trois
unités isopréniques et dérivant du Farnésyl diphosphate (FPP) (Wink., 2003); il s'agit de la
classe la plus diversifiée des terpènes, elle contient plus de 3000 molécules com
comme par
exemple: β-caryophylléne, β-bisaboléne,
bisaboléne, α-humuléne, α-bisabolol, farnes ol
ol.
II.10.3.3. Diterpènes :
Les diterpènes sont formés de quatre unités isoprènes (C20H32) ((Hernandezochoa,
2005), il comprend les gibbérellines (phytohormones du développement impliquées dans des
processus cellulaires fondamentaux tels que la germination (Graebe.,1987).
( 1987).
II.10.3.4 Triterpènoïdes et stéroïdes :
Les triterpènes sont des composés en C30 issus de la cyclisation de l'époxysqualène ou
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Etude Bibliographique Chapitre II : Métabolites Secondaires
Du scalène (Krief., 2003). Les stéroïdes sont dérivés de triterpènes tétracycliques et possèdent
un squelette cyclopentaperhydro phénanthrène. Beaucoup de stérols se produisent sous forme
de glycosides caractérisés par les saponines stéroïdiens (Hanson., 2003).
II.10.3.5. Saponines (Groupes de stéroïdes) :
Le mot saponine est dérivé du mot latin sapo. Les saponines ont reçu leur nom du fait
qu’elles produisent une mousse semblable à celle du savon (Hart et al., 2008), Ils sont des
Glycosides à poids moléculaire élevé, regroupant un ensemble complexe et chimiquement très
Diversifié de molécules triterpèniques ou stéroïdes. Elles se composent d’une fraction
Aglycone hydrophobe (un noyau stéroïdique ou triterpénique) liée à une chaîne mono ou
Polysaccharidique hydrophile (Wallace ., 2004).
II.10.3.6. Tétraterpènes (comme Caroténoïdes) :
a. Caroténoïdes :
Les caroténoïdes sont des pigments rouges ou jaunes (Hanson ., 2003), possédant un
Chromophore caractéristique (au moins 10 doubles liaisons conjuguées) expliquant leur
Couleur jaune-orangée et leur sensibilité à l'oxydation. Pour cela, les caroténoïdes sont
Employés en industrie agro-alimentaire principalement pour leur pouvoir colorant (safran
:Crocus sativus L.) mais on peut aussi noter qu'ils sont préconisés en cas de photo dermatose
Puisqu’ils interfèrent avec les processus de photo-oxydation (Krief ., 2003).
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Etude Bibliographique Chapitre III : L’activité Antioxydante
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Etude Bibliographique Chapitre III : L’activité Antioxydante
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Etude Bibliographique Chapitre III : L’activité Antioxydante
rénaux) d'acide urique qui forme des cristaux microscopiques insolubles dans les vaisseaux
capillaires des articulations. Ces cristaux provoquent une inflammation et une douleur aiguë,
caractéristique de l'arthrite goutteuse aiguë (Jetanalin et Lee, 2013 ; Newcombe, 2013).
L’inhibiteur le plus important de la XOR est l’allopurinol qui a montré une activité inhibitrice
de la XOR en réduisant les taux sériques et urinaires de l’acide urique. Il a été utilisé comme
médicament de choix pour le traitement de la goûte et de l’hyperuricémie primaire et
secondaire. L'allopurinol est un analogue de l'hypoxanthine, à faible concentration, est à la
fois un substrat et un inhibiteur compétitif de la XOR (Hille, 2010 ; Chen et al., 2011).
II.2.2.b. L’oxyde nitrique synthase (NOS) :
Est une enzyme représentée par trois isoformes : neuronale (nNOS), inductible
(iNOS) et endothéliale (eNOS). Les trois isoformes de NOS sont des générateurs importants
du radical NO• (Dröge, 2002 ; Quiney et al., 2011). Ce radical serait un médiateur utilisé par
les neurones, les cellules endothéliales ou les macrophages (Del Rio et al., 2002). Il permet la
production d’autres RNS tel que le peroxynitrite (ONOO) (Favier, 2003).
II.2.2.c. La lipooxygénase :
Présente une source importante de production d’ERO dans les parois vasculaires. Cette
enzyme catalyse l’oxydation des acides gras polyinsaturés ou des acides gras estérifiés
comme les esters de cholestérol et celles trouvées dans les phospholipides pour donner des
dérivés d’acides gras hydroperoxydes toxiques pour la cellule (Madamanchi et al., 2005 ;
Maccarrone, 2008).
II.2.2.d. La NADPH oxydase (Nox) :
Est une hémoprotéine formée du cytochrome b558, présent dans la membrane
plasmique, et d’autres sous unités protéiques présentes dans le cytosol. Elle se trouve dans
différents types cellulaires; les cellules phagocytaires, les fibroblastes, les cellules
endothéliales et les cellules de muscles lisses. La NADPH oxydase phagocytaire joue un rôle
fondamental dans la réponse immunitaire et plus précisément dans la lutte contre les micro-
organismes. En effet, lors de la phagocytose, cette enzyme présente dans la membrane
plasmique des phagocytes catalyse la formation d’O2•- (Guzik, 2010 ; Touyz et al., 2010).
II.2.2.e. Le peroxysome :
Est une source importante de production d’H2O2 cellulaire. Cet organite contient de
nombreuses enzymes qui le génèrent. Toutefois, il est utilisé comme substrat par la catalase
peroxysomale afin d’assurer des réactions de peroxydation d’autres substrats. Ces réactions
sont importantes dans les processus de détoxification présents dans le foie et le rein (Sandalio
et al., 2013).
33
Etude Bibliographique Chapitre III : L’activité Antioxydante
34
Etude Bibliographique Chapitre III : L’activité Antioxydante
35
Etude Bibliographique Chapitre III : L’activité Antioxydante
faible, d’entrer en compétition avec d’autres substrats oxydables et ainsi retarder ou empêcher
l’oxydation de ces substrats (Berger, 2006).
Les cellules utilisent de nombreuses stratégies anti-oxydantes et consomment beaucoup
d’énergie pour contrôler leurs niveaux d’espèces réactives de l’oxygène. La nature des
systèmes antioxydants diffère selon les tissus et les types cellulaires et selon qu’on se trouve
dans le milieu intracellulaire ou extracellulaire. Les défenses antioxydantes de notre
organisme peuvent se diviser en systèmes enzymatiques et systèmes non enzymatiques
(Goudable et Favier, 1997).
II.3.1. Les antioxydants enzymatiques
Il s’agit principalement de trois enzymes ; le superoxyde dismutase (SOD), la catalase (CAT)
et la glutathion peroxydase (GPx). Ces enzymes ont une action complémentaire sur la cascade
radicalaire au niveau du O2●- et du H2O2, conduisant finalement à la formation de l’eau et de
l’oxygène moléculaire (Lehucher-Michel et al., 2001).
Le Superoxyde dismutase (SOD) : est une enzyme primaire essentielle qui réagit
contre les produits toxiques de métabolisme cellulaire, et catalyse la dismutation de l’anion
superoxyde en H2O2 (Seib et al., 2006). Cette enzyme existe sous trois formes selon sa
localisation et son cofacteur métallique: une forme cytosolique et nucléaire associées aux ions
cuivre et zinc (Cu/Zn-SOD), une forme mitochondriale associée au manganèse (Mn-SOD) et
une forme extracellulaire (EC-SOD) (Comhair et Erzurum, 2002 ; Bartosz, 2005). La forme
Cu/Zn-SOD se trouve aussi dans les peroxysomes et dans l’espace intermembranaire
mitochondriales (Warner et al., 2004).
La Catalase (CAT) : la catalase se trouve dans les hématies et dans les peroxysomes
de nombreux tissus et cellules (Kohen et Nyska, 2002). Cette enzyme catalyse la
transformation du peroxyde d'hydrogène en eau et oxygène moléculaire (Bartosz, 2005).
La Glutathion peroxydase (GPx) et la Glutathion réductase (GR) : Ces deux
enzymes sont localisées dans le cytosol et dans les mitochondries. La glutathion peroxydase
(GPx) agit en synergie avec la SOD puisque sont rôle est d’accélérer la dismutation du H2O2
en H2O et O2 et la réduction de divers hydroperoxydes lipidiques. Lors de cette réaction deux
molécules de glutathion réduit (GSH) sont oxydées en glutathion disulfure (GSSG) (Sastre et
al., 2005 ; Jacquot, 2013).
Le glutathion disulfure (GSSG) ainsi produit est à nouveau réduit par la glutathion réductase
(GR) utilisant le NADPH comme donneur d’électron (Mates et al., 1999 ; Foyer et al., 2008).
36
Etude Bibliographique Chapitre III : L’activité Antioxydante
37
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
I.1.Matériel végétal :
Ouled Gacem est une commune de la daïra Ain mlila de la wilaya d'Oum El
El-
Bouaghi en Algérie. Les coordonnées géographiques
hiques de cette commune sont :
Latitude : 36.0341, Longitude : 6.66578. Elle se caractérise par un climat
méditerranéen avec été chaud (Classification de Köppen : Csa). (Anonyme 1)
40
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
I.1.1.1.
.1.1. Extraction :
I.1.1.2.
.1.2. Identification des huiles volatiles :
L’extrait n-hexane
hexane a été évaporé à sec. La présence
présence d’une odeur plaisante
indique la présence d’une huile volatile.
I.1.1.3.
.1.3. Identification des stérols et triterpènes :
Le résidu n-hexane
hexane est dissous dans 0.5ml d’anhydride acétique puis l’ajout de
0.5ml de chloroforme, puis 1ml d’acide sulfurique concentré (réaction de
41
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
1 ml d’extrait aqueux à été dilué avec de 2ml d’eau, on ajoute 3 gouttes de solution
diluée de chlorure ferrique. L'apparition d'un bleu-noir ou couleur verdâtre indique la
présence de tanins.
42
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
persistante stable pendant 2 min témoigne la présence des saponines (Sabri et al.,
2012).
I.1.2.1. Principe :
Le dépôt se fait alors sur une extrémité de la phase stationnaire. Les extraits de
notre échantillon sont alors posés sur ce premier. Les constituants de l’échantillon
sont alors élués par la phase mobile qui monte par capillarité vers le haut de la plaque
(Delmeyda, 2001).
43
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
Dans notre cas, nous avons utilisé des plaques de silice (phase normale)
prêtent à l’emploi de longueur 10 cm, pour les trois extraits : n-hexane,
n hexane, méthanoïque
et chloroformede tecriumpolium.
tecriumpolium
b. Phase mobile :
c. Système essayés :
I.1.2.3. Dépôt :
44
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
I.1.2.4. Révélation :
Rf = D1/D2
45
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
50g
0g de la poudre subit une macération dans 500
00 ml de méthanol à 80%. Une
agitation manuelle simple a été effectuée au début pour assurer que toute la surface de
la poudre est imprégnée par le solvant. Après une période d’incubation dde 48 heures à
température ambiante, le mélange hétérogène est filtré par papier filtre.
Ainsi, l’extrait récupéréest
est soumis à une évaporation à basse pression à 60 C avec un
rotavapeur de type Heizbad HB digit (Thiaw et al., 2015).
Les composés restés accolés à la paroi du ballon d’évaporation, sont repris par
le méthanol récupéré, puis la solution obtenue est laissée au repos jusqu’ au séchage
complet.
La figure suivante montre le procédé d’extraction des polyphénols :
46
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
Extrait brut
Filtaration
Evaporation
Extrait méthanoïque
Résidu végétal
Où :
La préparation de cet extrait a été faite selon la méthode décrite par (khettaf et
al., 2016) qui consiste à macérer 50 g de poudre végétale dans 500 ml d’eau distillée.
Le macérât est homogénéisé pendant (20 min) à l’aide d’un agitateur magnétique de
type IKAMAG-RCT. La solution est laissée reposer sur la plaque chauffante pendant
15 minutes. Le mélange est d’abords filtré sur une gaz et ensuite sur papier filtre.
47
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
Après la filtration, l’extrait récupéré est soumis à une centrifugation, et est divisé dans
des boites de pétri en verre et soumis à congélation ; la solution obtenue est
lyophilisée en utilisant un lyophilisateur pour obtenir une poudre (Khettaf et
al., 2016).
La réaction d’oxydation est accélérée en milieu alcalin (dans notre cas, par un
ajout de carbonate de sodium) et pour réaliser les courbes de calibration, l’acide
gallique est souvent pris comme références (Collin et al., 2011).
48
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
I.2.3.1. Principe :
49
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
50
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
La réaction
on peut être résumée sous la forme de l’équation :
DPPH + AH DPPH + A+
DPPH-H
Du point de vue méthodologique, le test au radical libre DPPH est recommandé pour
des composés contenant les groupes SH, NH et OH (Salah et al., 1995)
1995).
51
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
52
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
La souche et
Code référence Quelques propriétés des souches testées
E. coli est un bacille à gram négatif (Berche et al., 1988), de forme non sporulée,
de type anaérobie facultative, généralement mobile grâce aux flagelles, sa longueur
varie de 2 à6 μm, alors que sa largeur est de 1,1 à 1,5 μm (Steven et al., 2004).
Escherichia coli Cette dernière constitue la majeure partie de la flore microbienne aérobie du tube
(ATCC 25922) digestif de l’homme et nombreux animaux. Certaines souches sont virulentes,
capables de déclencher spécifiquement chez l’homme ou certaines espèces
animales des infections spontanées des voies digestives ou urinaires ou bien encore
des méningites néo-natales (Berche et al., 1988).
Les espèces P. aeruginosa sont des bacilles à Gram négatif, ces bactéries finassant
de 1.5 à 3 μm de long et 0.5 à 0.8 μm de large. Elles sont mobiles grâce à une
Pseudomonas ciliature de type polaire monotriche, ce type de bactéries possède un aspect de vol
aeruginosa moucheron. P. aeruginosa ne forme ni des spores ni sphéroplastes. Elle est
(ATCC 27853) responsable de 10 % de l’ensemble des infections nosocomiales, occupant le 3ème
rang après E.coli et S.aureus, mais le 1èr rang pour les infections pulmonaires
basses et le 3ème rang pour les infections urinaires (Richard et Kiredjian, 1995).
Les espèces S.aureus sont des cocci à Gram positif, de forme sphérique, avec un
53
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
54
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
fœtales. La bactérie est réputée pour être sensible aux aminosides et aux
chloramphénicols mais résistante à la pénicilline et l'ampicilline.
Escherichia coli est l’espèce bactérienne la plus concernée par l’émergence de
bêta-lactamase à spectre élargi (BLSE) dans le monde depuis le début des années
2000. La production de BLSE entraine une résistance acquise (R) à la majorité des
bêta-lactamines disponibles par voie orale en ville, à l’exception du céfixime en
E. Coli BLSE+ théorie et parfois du mécillinam (Eucast et al., 2012).
L’apparition de la résistance aux antibiotiques chez E. coli par production de
BLSE est à mettre en perspective avec l’augmentation de la R aux
fluoroquinolones, autre famille d’antibiotiques de référence pour le traitement des
infections urinaires (ECDC, 2012).
Les extraits ont été repris avec le Dimethylsulfoxide (DMSO). Une série de
concentration de l’ordre de 10 mg/ml, 5 mg/ml pour l’extrait aqueux, 2.5 mg/ml, et
1.25 mg/ml pour l’extrait méthanoïque a été ensuite réalisé.
I.3.2.4. Méthode de diffusion en milieux gélose :
Principe
Préparation de l’inoculum bactérien :
Chaque souche a été ensemencée en stries sur les milieux gélosés pour obtenir des
colonies isolées. Après incubation de 24h à 37°C, on a choisi 4 à 5 colonies bien
isolées qu’on a transféré à l’aide d’une anse de platine dans un tube de solution d’eau
physiologique afin d’avoir une densité cellulaire initiale ou une turbidité voisine à
55
Partie expérimentale Chapitre 1 : Matériel et méthodes
celle de Mc Farland 0,5 (106 UFC/ml). Cette comparaison est mesurée à l’aide d’un
étalon Mc Farland.
Ensemencement :
I.4.Analyse statistique :
Les résultats des tests effectués in vitro : dosage quantitatif des polyphénols
ainsi que les flavonoïdes sont exprimés en moyenne ± écart type Excel 2007
56
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Anthocyanosides -
Les coumarines +++ l’évènement d’une fluorescence intense
sous UV
Polyuronides +++
Tanins +++ vert d’âtre
Les saponosides ++
Les alcaloïdes ++ précipitation
59
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Les tests des alcaloïdes sont marqués fortement positifs dans les extraits de la parties
aériennes de la plante, lors de l’addition du réactif de dragondroff.
60
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Anthocyanosides Polyuronides
61
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Stérols et triterpenes + + -
Flavones aglycone + + +
Anthocyanosides - / /
Les coumarines + - -
Les heuiles + + +
Tanins + + +
Les saponosides + + +
Les alcaloïdes + + -
62
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
63
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
II (7 :4 :1) 1 0.22 / 0.
0.21 Violette
N- 2 0.38 / 0.
0.36 Violet
hexane/chloroforme/MeOH 3 055 0.55 0.55 Rose
4 0.59 0.59 0.
0.59 Rouge
Dépôt 0.00 0.00 0.00 Jaune
1 0.08 0.08 0.08 violette
III (9 :1) 2 0.12 0.12 0.12 violette
MeOH/chloroforme 3 0.18 0.18 0.18 Rose
4 / 0.81 / Rouge
5 1 1 1 Rose
Dépôt 0.00 0.00 0.00 Jaune
E1 E2 E3
64
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
E1 E2 E3 E1 E2 E3
E1 E2 E3
E1 : Extrait Méthanoïque, E2
E : Extrait n-hexane, E3 : Extrait chloroforme
65
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
66
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
18,00%
16,00%
14,00%
12,00%
10,00%
8,00%
6,00%
4,00%
2,00%
0,00%
Aqueux Methanolique
rendement
Les résultats obtenus lors de cette étude montrent que le rendement d’extrait
méthanoïque obtenu est de l’ordre de 17,8%, et celui de l’extrait
’extrait aqueux est de 7,2%.
Donc le rendement de l’extrait méthanoïque est élevé par rapport à celui de ll’extrait
aqueux. en effet, les solvants alcooliques sont capables d’augmenter la perméabilité
des parois cellulaires en facilitant l’extraction d’un ou plus grand nombre de
molécules polaires, de moyenne et de faible polarité (Seid et al., 2014) .
Des résultats semblables ont été trouve par (Belmekki, 2009) avec un rendement de
18.7% par rapport à 100 g de la matière végétale sèche, rendu en poudre.
Nos résultats sont supérieurs à ceux trouvé par (Hammoudi, 2015)
2015), dont les
résultats d'extraction de la plante Teucrium polium ont montré un rendement très
67
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Ceci indique que le rendement le plus élevé a été obtenu par la méthode d’extraction
par macération dans le méthanol, la variation de rendement est dépendante du type de
solvant utilisé (la méthode) ainsi que l’origine de la plante et la taille d’échantillon
étudié, ainsi que la présence de substances interférentes (Stalikas, 2005). Donc la
technique d’extraction est une étape très importante dans l’isolement et la
récupération des composés phytochimiques existants dans le matériel végétal (Quy
Diem Do et al., 2014).
En effet, Naima et al., (2005) ont observé que le solvant le plus efficace pour extraire
les polyphénols à partir de la plante marocaine Acacia mollissima est le méthanol
aqueux (80%) suivie par l'éthanol aqueux (80%) et enfin l'eau. Ainsi Quy Diem Do et
al., (2014), confirment que l’utilisation combinée de l'eau et du solvant organique
peut faciliter l'extraction des substances chimiques qui sont solubles dans l'eau et / ou
dans le solvant organique.
68
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Les résultats obtenus durant cette étude sont différents de ceux trouvés par quelques
auteurs qui ont travaillé sur la même variété. En effet, (Krache, 2006) a trouvé une
valeur significativement inferieure de notre résultat avec une teneur en polyphénols de
18.63 ± 3.51 mg EAG / ml d'extrait methanolique. Ainsi que (Djeridane et al., 2006 ;
69
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Belmekki, 2009), ont trouvés la teneur phénolique totale de Teucrium polium de 4.91
(mg équivalent d'acide gallique / g du matériel végétal sec), et 3.81 mg équivalent
d'acide gallique /g du matériel végétal sec) respectivement.
(a)
: μg d’équivalent d’acide gallique par mg d’extrait.
Les valeurs représentent la moyenne de 2 mesures± écart type.
Les résultats obtenus durant cette étude indiquent que les teneurs en polyphénols
totaux des extraits méthanoïques varient entre 71,805 à 157,999 µg EAG/mg d’extrait
et entre 67,203 à 103,220 µg EAG/mg pour l’extrait aqueux. Ceci indique que la
teneur en polyphénols d’extrait méthanoïque est élevée par rapport à celle de l’extrait
aqueux.
Cette différence dans les teneurs peut être expliquée par la méthode d'extraction et la
méthode de quantification peuvent également influencer l'estimation de la teneur des
phénols totaux. Il a été prouvé que les teneurs en phenols totaux et en flavonoïdes sont
élevées lorsque le milieu de vie de la plante n'est pas adéquat, dans ce cas la plante
favorise la synthèse des métabolites secondaires afin de s'adapter et de survivre (Apak
et al., 2007).
70
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
160
140
Teneur en polyphenols
120
100
80 Extrait aqueux
60 Extrait MeOH
40
20
0
10 5 2,5 1,25
Concentration (mg/ml)
71
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
(a)
μg d’équivalent de la quercétine par mg d’extrait.
Les valeurs représentent la moyenne de 2 mesures± écart type.
(a)
μg d’équivalent de la quercétine par mg d’extrait.
Les valeurs représentent la moyenne de 2 mesures± écart type.
Dans cette étude on a obtenu des quantités en flavonoïdes qui varient entre
12,762 ± 2,3886 μg EQ/mg à 39,3005 ± 1,7967 μg EQ/mg d’extraits méthanoïques et
entre 4,7685 ± 0,5431 μg EQ/mg à 19,2165 ± 1,1589 μg EQ/mg d’extraits aqueux.
Ceci indique que la teneur en flavonoïdes de l’extrait methanolique est élevée par
rapport à celle de l’extrait aqueux.
Les résultats obtenus dans la présente étude, montre des teneurs très élevées par
rapport à ceux menés par l’étude de (Krache, 2006) ou elle a trouvée une teneur de
l’ordre de 9.14 ± 2.39 μg EQ/mg d’extraits méthanoïque.
72
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Cette différence dans les teneurs peut être expliquée par les conditions
environnementales, climatiques et période de collecte ainsi que par les facteurs
génétiques et les conditions expérimentales.
40
35
Teneur en flavonoides
30
25
20 Extrait Aqueux
15 Extrait methanolique
10
5
0
10 5 2,5 1,25
Concentration (mg/ml)
73
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Extrait Aqueux
120
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25
teneurs en flavonoides (μg/mg)
Extrait MeOH
180
teneurs en flavonoides (μg/mg)
160
140 R² = 0,9284
120
100
80
60
40
20
0
0 10 20 30 40 50
Teneurs en flavonoides (μg/mg)
Les figures 29,30 nous montrent qu’il y a une corrélation forte entre les
teneurs en flavonoïdes et en phénols totaux (R2=0.8616, R2= 0.9284) respectivement
pour l’extrait aqueux et méthanoïque.
74
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Extrait aqueux
80
79,5
pourcentage d'inhibition 79
R² = 0,9731
78,5
78
77,5
77
76,5
76
75,5
75
74,5
0 20 40 60 80 100 120
Teneur en polyphenols
Extrait MeOH
90
80
pourcentage d'inhibition
R² = 0,9535
70
60
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120
Teneur en polyphenols
75
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Extrait aqueux
80
79,5
pourcentage d'inhibition 79
R² = 0,9998
78,5
78
77,5
77
76,5
76
75,5
75
74,5
0 2 4 6 8 10 12 14
Teneurs en flavonoides (μg/mg)
Extrait MeOH
80
79,5
pourcentage d'inhibition
79 R² = 0,9983
78,5
78
77,5
77
76,5
76
75,5
75
74,5
0 5 10 15 20 25 30
Teneurs en flavonoides (μg/mg)
Ainsi que l’activité anti-radicalaire est fortement liée à la teneur en flavonoides avec
2
(R =0.9998, R2= 0.9983) respectivement pour l’extrait aqueux et méthanoïque. Donc
l'activité anti-radicalaire dépend de la nature des composés phénoliques disponibles
(Hong Chen et Tang Ho, 1997).
76
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Figure 35 : Réaction d’un antioxydant avec le radical DPPH (kouamé et al., 2009).
Les résultats de l’activité antioxydante de notre plante en utilisant les deux extraits
méthanoïque et aqueux sont représentés dans le tableau14.
77
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
100
90
pourcentage d'inhibition
80
70
60
50 Extrait méthanolique (%)
40
Vit c (%)
30
20
10
0
10 mg/ml 5 mg/ml 2,5 mg/ml
Concentration
Figure 36 : Histogramme
istogramme comparatif de pourcentage d’inhibition de l’extrait
méthanoïque et vit C
Histogrammes comparatifs illustrés dans la figure 36, montre que le pourcentage
d’inhibition de l’extrait méthanoïque de la partie aérienne de Teucrium (81.63%,
77.73%, 63.25%) est inférieur à celui de la vitamine C (91.09%,
91.09%, 90.86%, 90.75%
90.75%)
pour toutes les concentrations respectivement (10mg/ml, 5mg/ml, 2.5mg/ml).
100
90
pourcentage d'inhibition
80
70
60
50 Extrait aqueux (%)
40
Vit c (%)
30
20
10
0
10 mg/ml 5 mg/ml 2,5 mg/ml
Concentration
78
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
100
90
pourcentage d'inhibition
80
70
60
extrait aqueux
50
40 extrait méthanoique
30 vit c
20
10
0
10 5 2,5
Concentration (mg/ml)
Figure 38 : Histogramme
istogramme comparatif de pourcentage d’inhibition des extraits
méthanoïque et aqueux ainsi que la vit C.
79
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
90
80
pourcentage d'inhibition 70
60
50
Extrait aqueux (%)
40
30 Extrait méthanolique (%)
20
10
0
10 mg/ml 5 mg/ml 2,5 mg/ml
concentration
Figure 39 : Histogramme
istogramme comparatif de pourcentage d’inhibition des extraits
méthanoïque et aqueux.
L’activité anti-radicalaire
radicalaire des extraits est donc relativement dépendante de la teneur
en polyphénols totaux et en flavonoïdes (Naczk et Shahidi, 2004).. En effet, Damaket
al., (2008) ont rapporté que la concentration en polyphénols totaux est corrélée
significativement avec la capacité antioxydante évaluée
valuée généralement par le test
DPPH.
80
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Determination d’IC50 :
L’IC50 est inversement proportionnel à la capacité antioxydante d'un composé, parce
qu’il exprime la quantité d'antioxydant requise pour diminuer la concentration du
radical libre de 50%. Plus la valeur d’IC50 est petite, plus l'activité antioxydante d'un
composé est grande.
Cette activité est mesurée comparativement à l’acide ascorbique (antioxydant
standard).
Tableau 15 : les valeurs d’IC50 des extraits MeOH et aqueux de Teucrium polium et
de l’acide ascorbique
D’après le tableau15, l’extrait aqueux des feuilles représente l’extrait le plus actif
avec un IC50 de l’ordre de (1.668 mg/ml) suivi par l’extrait méthanoïque
1.976mg/ml. Une activité qui reste toujours, inférieure à celle du standard (l’acide
ascorbique) avec l’IC50 de 1.377 mg/ml.
81
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
2
1,8
1,6
1,4
1,2
IC50
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Extrait MeOH Extrait Aqueux Vit C
antioxydant
82
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Figure:D Figure : E
Klebsiella Mourganilla
Les diamètres des zones d'inhibition des extraits contre les microorganismes testés
sont présentés dans le tableau (16).
83
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Zone d'inhibition en mm
Extrait méthanoïque Extrait aqueux
Pseudomonas aeruginosa
15 21 10 13
(ATCC 27853)
Klebsiella
9 15 12 16
E. Coli BlSE+
R 8 R 7
Proteus mirabilis
7 7 8 8
Morganilla
R 7 8 8
Acinitobacter
7 8 9 10
R : Résistante
84
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Concentration mg/ml
21
4
15,5 15 15 16
8 8 9
7 7 7 7 8
0 0 0 0
Souche Bac
Les résultats révèlent des réponses variables en fonction des souches testées et de la
concentration de l’extrait étudié.
Tous les extraits ont réagi positivement au moins sur une des souches microbiennes
d Teucrium polium est douée de propriétés
testées ce qui confirme que la plante de
antimicrobiennes.
il apparait que l’extrait méthanoïque est plus efficace sur les bactéries Gram négatif
que les grams positifs,, Il exerce une action inhibitrice élevée sur la souche de
référence : Pseudomonas aeruginosa (ATCC 27853) avec un diamètre d’inhibition de
l’ordre de 21mm à la concentration 16mg/ml,, comparativement à celle constatée sur
les autres souches testées : Staphylococcus aureus (ATCC 25923), Klebsiella, E. coli
BLSE+, Escherichia coli (ATCC
( 25922), Acinitobacter et Morganilla avec des zones
d’inhibition de 15.5mm, 15mm, 8mm, 8mm, 8mm, 7mm respectivement pour la
même concentration d’extrait methanolique.
methanolique
Nos résultats obtenus lors de cette étude, révèlent que les deux souches cliniques : E.
Coli BLSE+, Morganilla ainsi que les deux souches de références : Staphylococcus
85
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
La figure ci-dessous
dessous represente les zones
z d'inhibition (en mm) des souches
bactérienne testées en fonction de deux concentrations d'extraits aqueux.
16
8
concentration mg/ml
13
12
24
10 10
9
8 8 8 8
7
0 0 0 0 0
Souche Bac
En effet, les résultats les plus intéressants et les plus saillants sont enregistrés sur la
souche clinique Klebsiella avec une zone de diamètre de l’ordre de 166 mm à 24mg/ml
d’extrait aqueux, suivie par la souche de référence Pseudomonas aeruginosa (ATCC
27853) avec 13mm de diamètre,
diamètre Acinitobacter 10mm. Et pour Morganilla et P.
86
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
21
15,5 16 15 15
12 13
8 8 8 8 9 10 9 10
7 7 7 8 8 8 7 7
0 0 0 0 0 0 0 0 0
Figure 43 : Effet des deux extraits de Teucrium polium sur les différentes souches
bactériennes testées.
D’après le tableau
ableau et l’histogramme de la figure 43. On peut montrer l’effet
antibactérien de la plante Teucrium polium sur différentes souches bactériennes de
gram positif et négatif. Cette efficacité est due à la présence des flavonoïdes et les
huiles essentielles qui
ui sont des métabolites secondaires réputés
réputés pour effets
antibactériens (Havsteen,, 2002 ; Sosa
S et Tonn, 2006).
87
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
88
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
BMR
Le tableau ci-dessous reporte les valeurs en mm des zones d’inhibitions atteintes avec
les différentes souches étudiées par les antibiotiques.
Tableau 16 : Antibiogramme des germes étudiés en présence des différents
antibiotiques
L’antibiogramme a été réalisé sur trois souches de référence des bactéries et deux
souche clinique vis-à-vis les 9 antibiotiques de différentes familles. La mesure du
diamètre des zones d’inhibition de chaque souche pour chacun des antibiotiques testés
Permet de caractériser les souches comme étant sensibles ou résistantes.
89
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
cephotaxime dixicaci n n
d
E coli ATCC 25 27 18.5 21.5 /
25922
Pseudomonas 22 12 26 20 20
ATCC 27853
Klebsiella R R R 16 /
Serratia 38 37 17 20 /
Proteus 44.2 R 23 15 /
mirabilis BMR
Le tableau 16 montrent que les deux souches de référence : Escherichia coli (ATCC
25921) et Pseudomonas aeruginosa (ATCC 27853), sont des bactéries sensibles
possèdent des zones d’inhibition de diamètre de: (25, 27, 18.5, 21, 5 mm) et (22, 12,
26, 20 mm) respectivement pour Cefotaxime « cephotaxime », Nali-dixicacid,
Ampicillin, Nitrofurantoin.
Il apparait que parmi les souches étudiées, Staphylococcus aureus (ATCC 25923), est
très sensible aux trois antibiotiques testés notamment l’Oxacillin, Fosfomcin et
Fusidicacid avec des zones d’inhibition de diamètres qui varie entre 21, 39.2, 20mm
respectivement.
Il s’est avéré aussi que la souche clinique Serratia est très sensible à la Cefotaxime et
Nali-dixic acide avec des zones d’inhibition de diamètre qui varient entre 38 et 37mm
respectivement. Alors que la même souche est sensible moyennement aux deux autres
antibiotiques utilisés avec des zones d’inhibition estimée par 20 mm contre
Nitrofurantoin et 17 mm contre l’ampicillin.
Alors que la souche clinique klebsiela se révèle résistante pour les trois antibiotiques
testés notamment Cefotaxime « cephotaxime », Nali-dixicacid, Ampicillin, et sensible
pour Nitrofurantoin avec un diamètre de 16mm.
Le résultat obtenu montre que la souche Proteus mirabilis BMR est très sensibles aux
trois antibiotiques testés notamment Cefotaxime, Ampicillin, Nitrofurantoin avec des
zones d’inhibition de diamètres qui varie entre 44.2, 23, 15mm respectivement.
90
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
91
Conclusion
Conclusion :
Dans le but de la valorisation d’une des plantes de la famille Lamiacées issue
de la région d’Oum El Bouaghi en l’occurrence Teucrium polium.
Chaque extrait a été caractérisé par sa couleur et son rendement par rapport à
la matière sèche. L'analyse semi quantitative des phénols totaux et des flavonoïdes des
extraits adoptant la méthode de Folin-Ciocalteu, révèle la présence des quantités
importantes en polyphénols. De même nous avons dosé les flavonoïdes par la
méthode d’AlCl3 qui nous mène à conclure que cette plante contient une quantité
considérable de flavonoïdes dans les deux extraits testés.
Les chromatogrammes (CCM) des deux extraits, ont montré sous UV à 254
nm la présence d’une multitude de variétés de composés phénoliques et flavonoïdes.
93
Conclusion
Les tests biologiques effectués dans ce travail ont montré que l’effet
antibactérien de la plante Teucrium polium sur différentes souches bactériennes de
gram positif et négatif est significatif. Cette efficacité est due à la présence des
flavonoïdes et les constituants des huiles essentielles qui sont des métabolites
secondaires réputés pour leurs effets antibactériens.
94
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Annexes :
Annexe 1 : matériels et solvants utilisés
10 mg 5 mg 2.5 mg 1.25 mg
Répétition N°1 0.648 0.480 0.300 0.252
Répétition N°2 0.697 0.490 0.275 0.229
Y1 18,397 12,779 6,759 5,153
Y2 20,036 13,113 5,923 4,384
Annexe 5 :Dosage des Polyphénols pour les extrait Méthanoïque :
Blanc=0.087
concertation 10 5 2,5
DO1 Extrait
xtrait 0,186 0,217 0,225
aqueux
DO2 Extrait
méthanoïque 0,165 0,200 0,330
Annex8 :antibactérienne
RESUME
Teucrium polium est une plante médicinale aromatique à la famille lamiacée, utilisée
depuis longtemps dans la médicine traditionnelle Algérienne.
L’objectif de cette étude était de quantifier les substances bioactifs contenus dans T
polium, particulièrement les polyphénols et les flavonoïdes et d’en évaluer leur propriété
antioxydante et antibactérienne ; extraite de la partie aérienne qui a été récoltée de la région
Ouled-gasm.
Dans une première partie on a concerné de la quantification des phénols totaux et des
flavonoïdes en utilisant deux extraits méthanoïques et aqueux. Les résultats sont variés entre
71,805 ± 0,7509 à 157,9997 ± 0,799 μg EAG/mg d'extrait méthanoïques, et entre 67,2035 ±
0,625 à 103,220 ± 0,125 μg EAG/mg d'extrait aqueux pour les polyphénols et entre 12,762 ±
2,388 à 39,3 ± 1,796 μg EQ/mg d’extraits méthanoïques et entre 4,768 ± 0,54 μg EAG/mg à
19,216 ± 1,158 μg EQ/mg pour les flavonoïdes respectivement. Ces résultats montrent la
richesse de Teucrium polium étudiée en composés phénoliques pour différents extrait,
différentes classes de ces derniers ont été identifiés par CCM avec les systèmes solvant :
Chloroforme / Méthanol (9:1), et n-hexane / diéthyléther (1:1), et n-
hexane/chloroforme/MeOH (7 :4 :1) dont les classes les plus répandu sont les flavonols,
flavones, anthocyanidine 3-glycosides et l’acide phénol.
Les extraits méthanoïque et aqueux ont aussi été testés pour leur potentiel biologique en
évaluant leur activité antioxydante, à l'aide du DPPH. L’extrait méthanoïque a présenté
l'activité anti-radiculaire la plus élevée avec un pourcentage de l’ordre de 81.63%, suivie par
l'extrait aqueux avec 79.29%. Une activité qui reste toujours inferieure de l’acide ascorbique
91.09%. On constate que l’activité réductrice est fortement liée à la teneur en polyphénols
avec (R2=0.9731, R2= 0.9535) et en flavonoïdes (R2=0.9998, R2= 0.9983).
L'activité antibactérienne a également testé sur huit souches bactériennes (Gram+ et Gram-)
selon la méthode de diffusion de disque, tous les extraits ont réagi positivement au moins sur
une des souches microbiennes testées ce qui confirme que la plante de Teucrium polium est
douée de propriétés antimicrobiennes.
اﻟﺧﯾﺎطﺔ Teucrium poliumﻧﺑـﺎت طﺑـﻲ وﻣﻌطـر ﯾﺳـﺗﺧدم ﻣﻧـذ زﻣـن طوﯾـل ﻓـﻲ اﻟطـب
اﻟﻘــدﯾم اﻟﺟ ازﺋــري ﺣﯾــث ﯾوﺻــﻲ اﻟﺧﺑ ـراء ﺑﺎﺳــﺗﺧدام اﻟﺧﯾﺎطــﺔ ﻟﻌــﻼج اﻟﻌدﯾــد ﻣــن اﻷﻣ ـراض ﻣﺛ ــل
اﺣﺗﺑﺎس اﻟﺑول واﻟﺟروح.
ﻧﻬدف ﻣن ﺧﻼل ﻫذﻩ اﻟدراﺳﺔ إﻟﻰ ﺗﺣدﯾد ﻛﻣﯾﺔ ﻛل ﻣـن اﻟﻔﯾﻧـوﻻت واﻟﻔﻼﻓوﻧﯾـدات اﻟﻣﺗواﺟـدة
ﻓــﻲ ﻧﺑــﺎت اﻟﺧﯾﺎطــﺔ Teucrium Poliumاﻟﺟ ازﺋــري إﺿــﺎﻓﺔ إﻟــﻰ ﺗﻘﯾــﯾم ﺧﺻﺎﺋﺻــﻪ اﻟﻣﺿــﺎدة
ﻟﻸﻛﺳدة ﻛﻣﺎ ﺗم اﻟﺑﺣث ﻋـن ﻓﻌﺎﻟﯾﺗـﻪ اﻟﻣﺿـﺎدة ﻟـﺑﻌض أﻧـواع اﻟﺑﻛﺗﯾرﯾـﺎ اﻧطﻼﻗـﺎ ﻣـن ﻋﯾﻧـﺔ ﺟﻣﻌـت
ﻣن ﻣﻧطﻘﺔ أوﻻد ﻗﺎﺳم وﻻﯾﺔ أم اﻟﺑواﻗﻲ.
ﺗراوح ﻣردود اﺳﺗﺧﻼص اﻟﻣرﻛﺑﺎت اﻟﻔﯾﻧوﻟﯾـﺔ ﺑـﺎﻟﻧﻘﻊ ﻓـﻲ اﻟﻣﯾﺛـﺎﻧول إﻟـﻰ % 17.8أﻣـﺎ ﺑـﺎﻟﻧﻘﻊ
ﻓ ــﻲ اﻟﻣ ــﺎء %7.2ﻟﺣﺳ ــﺎب ﻛﻣﯾ ــﺔ اﻟﻔﯾﻧ ــوﻻت واﻟﻔﻼﻓوﻧوﯾ ــدات اﻟﻣﺗواﺟ ــدة ﻓ ــﻲ ﻫ ــذا اﻟﻣﺳ ــﺗﺧﻠص
اﺳــﺗﻌﻣﻠﻧﺎ ﻛــل ﻣــن اﻟﻣﺳﺗﺧﻠﺻــﯾن اﻟﻣﯾﺛــﺎﻧوﻟﻲ واﻟﻣــﺎﺋﻲ واﺳــﺗﻌﻣﻠﻧﺎ ﻛــل ﻣــن Folin Ciocalteu
و AlCl3ﻋﻠ ــﻰ اﻟﺗرﺗﯾ ــب ،وﺗﺣﺻ ــﻠﻧﺎ ﻋﻠ ــﻰ ﻧﺗ ــﺎﺋﺞ ﺗراوﺣ ــت ﻣ ــﺎ ﺑ ــﯾن 70.805و 157.9997
ﻣﯾﻛروﻏـ ـرام ﻣﻛ ــﺎﻓﺊ ﻟﺣﻣ ــض اﻟﻐﺎﻟﯾ ــك/ﻣ ــﻎ ﺑﺎﻟﻧﺳ ــﺑﺔ ﻟﻠﻣﺳ ــﺗﺧﻠص اﻟﻣﯾﺛ ــﺎﻧوﻟﻲ وﻣ ــﺎ ﺑ ــﯾن 12.762
و 39.3005ﺑﺎﻟﻧﺳ ــﺑﺔ ﻟﻠﻣﺳ ــﺗﺧﻠص اﻟﻣ ــﺎﺋﻲ ،ﻫ ــذا ﺑﺎﻟﻧﺳ ــﺑﺔ ﻟﻌدﯾ ــدات اﻟﻔﯾﻧ ــول ﻓ ــﻲ ﺣ ــﯾن وﺟ ــدﻧﺎ
4.7685و 19.2165ﻣﯾﻛروﻏرام ،ﺑﺎﻟﻧﺳﺑﺔ ﻟﻠﻔﻼﻓوﻧوﯾدات وﻫذا ﯾﺑﯾن أن ﻧﺑـﺎت اﻟﺧﯾﺎطـﺔ ﻏﻧـﻲ
ﺑﻌدﯾدات اﻟﻔﯾﻧول واﻟﺗﻲ ﺗم ﺗﺣدﯾد اﻟﺑﻌض ﻣﻧﻬﺎ ﺑﺎﺳﺗﻌﻣﺎل اﻟﻛروﻣﺎﺗوﻏراﻓﯾﺎ اﻟطﺑﻘﺔ اﻟرﻗﯾﻘﺔ.
ﻛﻣــﺎ ﺗــم اﺧﺗﺑــﺎر اﻟﻣﺳﺗﺧﻠﺻــﺎت اﻟﻣﯾﺛﺎﻧوﻟﯾــﺔ واﻟﻣﺎﺋﯾــﺔ ﻹﻣﻛﺎﻧﺎﺗﻬــﺎ اﻟﺑﯾوﻟوﺟﯾــﺔ ﻣــن ﺧــﻼل ﺗﻘﯾــﯾم
ﻧﺷﺎطﻬﺎ اﻟﻣﺿﺎد ﻟﻸﻛﺳدة ،ﺑﺎﺳﺗﺧدام .DPPHأظﻬـر اﻟﻣﺳـﺗﺧﻠص methanoicأﻋﻠـﻰ ﻧﺷـﺎط
ﻣﺿﺎد ﻟﻠﺟذور ﺑﻧﺳﺑﻪ ، ٪81.63ﯾﻠﯾﻪ ﻣﺳﺗﺧﻠص ﻣﺎﺋﻲ ﺑﻧﺳـﺑﺔ .٪79.29ﻧﺷـﺎط ﻻ ﯾـزال داﺋﻣـﺎ
أﻗــل ﻣــن ﺣﻣــض اﻻﺳــﻛورﺑﯾك .٪ 91.09وﺗﺟــدر اﻹﺷــﺎرة إﻟــﻰ أن ﻫــذا اﻟﻧﺷــﺎط ﺧﻔــض ﻣ ـرﺗﺑط
ﺑﻘـوة ﻟﻣﺣﺗـوى اﻟﺑوﻟﯾﻔﯾﻧـول ﻣـﻊ ) (R2 = 0.9535 ،R2 = 0.9731وﻓﻼﻓوﻧﯾـدات ) = R2
.(R2 = 0.9983 ،0.9998
ﺗـ ــم اﺧﺗﺑـ ــﺎر اﻟﻧﺷـ ــﺎط اﻟﻣﺿـ ــﺎد ﻟﻠﺑﻛﺗﯾرﯾـ ــﺎ أﯾﺿـ ــﺎ ﻋﻠـ ــﻰ ﺛﻣﺎﻧﯾـ ــﺔ ﺳـ ــﻼﻻت ﺑﻛﺗﯾرﯾـ ــﺔ )+Gram
و (-Gramوﻓﻘــﺎ ﻟطرﯾﻘــﺔ اﻟﻘــرص ﻧﺷــرﻫﺎ ،وﻛــﺎن رد ﻓﻌــل ﺟﻣﯾــﻊ اﻟﻌﯾﻧــﺎت ﺑﺷــﻛل إﯾﺟــﺎﺑﻲ واﺣــد
tecriumﻣﺻـ ــﻧﻊ ﻋﻠ ــﻰ اﻷﻗـ ــل ﻣ ــن ﺳـ ــﻼﻻت ﻣﯾﻛروﺑﯾـ ــﺔ اﺧﺗﺑ ــرت ﻣﻣـ ــﺎ ﯾؤﻛ ــد أن polium
ﺧﺻﺎﺋص ﻣﺿﺎدة ﻟﻠﻣﯾﻛروﺑﺎت.
وﻋﻣوﻣﺎ ،ﻓﺈن اﻟﻧﺗﺎﺋﺞ واﻋـدة وﻓـﺗﺢ آﻓـﺎق ﺟدﯾـدة ﻓـﻲ ﻣﺟـﺎل اﻟﺗطﺑﯾﻘـﺎت اﻟطﺑﯾﻌﯾـﺔ اﻟﺗـﻲ ﯾﻣﻛـن
أن ﺗﻛون ﺑدﯾﻼ ﺻﺎﻟﺣﺎ ﻟﯾﺣل ﻣﺣل اﻟﻣواد اﻟﻛﯾﻣﯾﺎﺋﯾﺔ.
ﻛﻠﻣـ ــﺎت ﻣﻔﺗﺎﺣﯾـ ــﺔ ،Tecrium Polium :وﻓﺣـ ــص اﻟﻛﯾﻣﯾـ ــﺎﺋﻲ اﻟﻧﺑـ ــﺎﺗﻲ ،ﻣـ ــﺎدة اﻟﺑوﻟﯾﻔﯾﻧـ ــول،
اﻟﻔﻼﻓوﻧوﯾد ،اﻟﻧﺷﺎط اﻟﻣﺿﺎد ﻟﻸﻛﺳدة وﻣﺿﺎد ﻟﻠﺑﻛﺗﯾرﯾﺎ.