Franck Nyundo-1'
Franck Nyundo-1'
Franck Nyundo-1'
Isaac Newton.
« L’expérience la plus belle que l’on puisse faire et celle du mystère. Il représente l’émotion
fondamentale qui se trouve à l’origine de l’art et de la science véritable »
Albert Einstein.
INTRODUCTION
L'un des processus cruciaux dans l'industrie minière est la lixiviation, qui est utilisée
pour extraire des métaux tels que le cuivre, le cobalt et d’autres métaux des minerais. La
lixiviation est un procédé hydro métallurgique dans lequel un solvant, généralement de l'acide
sulfurique, est utilisé pour dissoudre les composants métalliques des minerais. Cependant,
l'utilisation d'acide sulfurique peut être coûteuse. C'est pourquoi l'étude de la consommation
d'acide lors de la lixiviation avec le raffinat est d'une importance capitale pour l'industrie.
Le raffinat est une solution contenant des impuret-és qui peuvent influencer la chimie
de la lixiviation. L'étude de la consommation d'acide avec le raffinat nécessite donc une
compréhension approfondie de la composition du raffinat et de son impact sur le processus de
lixiviation. Des analyses chimiques sont réalisées pour déterminer la teneur en impuretés du
raffinat, telles que les éléments indésirables et les agents oxydants.
Une fois que la composition du raffinat est connue, des expériences de lixiviation sont
effectuées en utilisant différentes concentrations d'acide sulfurique et diverses conditions
opératoires telles que la température, le temps de lixiviation et la granulométrie des minerais.
Ces expériences permettent d'évaluer l'efficacité de la dissolution du métal cible et de
quantifier la quantité d'acide sulfurique utilisée.
Les Usines de Shituru ont été construites dans les années 1926. Toutefois, la
production avait débuté dans les années 1929 avec le traitement des minerais oxydés à 6% de
cuivre avec une production annuelle de 30.000T jusqu’en 1931 où elle était passée à 52.000T
par an grâce au traitement des concentrés oxydés à 30% de cuivre. Pour faire face aux
différentes difficultés liées à l’appauvrissement de l’alimentation et la concurrence extérieure,
les usines de Shituru ont, au fil des années mis en place les innovations pour atteindre à ce
jour un chiffre sans précédent de 130.000T par année. Ce circuit conduit à la production du
cuivre métallique (cathodique). Pour travailler efficacement et pour une meilleure répartition
des tâches ; ce circuit est constitué de cinq sections. Nous les décrirons dans la suite de notre
travail :
l’estacade ;
la lixiviation ;
la décantation et filtration de gangue ;
l’extraction par solvant (SX) ;
l’électrolyse.
I.2 ESTACADE
Elle réceptionne les minerais et les concentrés afin d’assurer la continuité des activités
ultérieures. Pour un bon fonctionnement, l’estacade est subdivisée en des sous-sections.
I.3 LA LIXIVIATION
Cette section fonctionne et alimente les usines de Shituru en deux volets, à savoir :
1. Acidité – PH
- La concentration de l’acide doit être au moins de 150 g/l ;
- Le pH maintenu à environ 1,2 ;
- L’acide libre à la fin de la lixiviation variant entre 18 à 20g/l.
2. Agitation
L’agitation est faite dans le but d’augmenter la surface de contact entre les particules
et le solvant et d’empêcher les particules solides de décanter et d’accélérer la lixiviation.
Dans les tanks agités mécaniquement, l’ampérage à observer est de 25 à 30 A et dans
le Pachuca l’agitation est pneumatique à une pression de 3kg/cm2 ;
3. Temps de séjour
Le temps nécessaire pour une solubilisation optimale des minéraux utiles est d’environ
deux heures aux usines de Shituru.
4. Granulométrie
La granulométrie exigée à la lixiviation est d’environ 75micros.
5. Densité pulpe
Sa densité varie entre 1,2 et 1,8.
6. Température
La température de lixiviation varie entre 55 à 60°C.
7. Potentiel redox
Un potentiel Co3+/Co2+ est fixé à 350 mV pour une solubilisation optimale du cobalt.
A cet effet, on utilise comme réducteurs le métabisulfite de sodium ou sulfite de sodium,
selon les réactions suivantes :
𝑁𝑎2𝑆2𝑂5 𝑁𝑎2𝑂 + 2𝑆𝑂2 (I.1)
sulfurique. La section lixivie les minerais venant de kamantanda et le Kambove. Pour faire la
lixiviation en tas, on se recourait au raffinat provenant de l’Extraction par solvant. Le grand
Heap Leaching(HL) panda est constitué de six tas dont deux en service. Chaque tas a un
bassin en parallèle et des pompes.
I.4 LA DECANTATION
I.4.1 DÉFINITION
Par définition, elle est une méthode de séparation solide-liquide sur base de leur
densité tout en ajoutant un produit appelé floculant permettant d’agglomérer les fines
particules contenues dans la solution afin qu’elles décantent.
C’est une technique qui consiste à séparer deux phases liquides de natures différentes ;
non miscibles suite à leurs densités. En fait, ces deux liquides sont formés d’une solution
aqueuse contenant plusieurs métaux renfermant le métal à valoriser et une phrase organique
sélective ayant une grande affinité uniquement pour le métal à valoriser.
l’agitation : qui réalise la plus grande surface de contact et d’échange possible entre
ces deux phases liquides ;
La décantation et la séparation des phases.
La division de SX joue le même rôle que celui d’un concentrateur parce que les
opérations de lixiviation n’étant pas parfaites, les éléments indésirables se sont aussi
solubilisés, et accompagnent la solution imprégnant. Voilà pourquoi cette division a pour
objectif :
le stripage;
l’électrolyse commerciale.
1) STRIPAGE
C’est la sous-section de l’électrolyse cuivre qui a pour but de produire les feuilles
amorces utilisées comme cathodes à l’électrolyse commerciale cuivre. En effet, les cathodes
sont des aciers inoxydables tandis que les anodes sont en cuivre impur. Ces anodes sont
coulées par voie thermique à partir des cathodes qui n’ont pas respectées la condition
d’utilisation à l’électrolyse commerciale et des anodes épuisées au stripage de 70kg. Les
anodes solubles neuves pèsent 350 kg chacune. Le stripage est constitué de quatre caisses de
22 cuves chacune. Les réactions du stripage sont :
2) ELECTROLYSE COMMERCIALE
Elle produit le cuivre métallique de pureté 99,99%. La salle commerciale est divisée
en deux circuits électriques des 80 cuves par circuit dont le premier 40 cuves et le deuxième
44 cuves opérationnelles de capacité de 20 m3 /h et contiennent 194 cathodes et 195 anodes.
Chaque cuve a 3 groupes des cuves séparés par les cathodes écrans ; constitué des 32 cathodes
et 33 anodes. Electriquement, les cuves d’un même circuit sont montées en série mais du
point de vue répartition de la solution, elles sont montées en parallèle. Les anodes sont en
plomb, les cathodes sont des feuilles amorces de 3,5 kg produites au stripage. La solution
appelée strong venant de SX arrive riche en cuivre sous forme de sulfate de cuivre et se
décompose suivant les réactions :
à la cathode : 𝐶𝑢2+ + 2é → 𝐶𝑢
(I.5)
l’anode, l’oxydation de l’eau : 𝐻2𝑂 → 2𝐻+ + 1⁄2 𝑂2 +2é (I.6)
II.1 INTRODUCTION
L’hydrométallurgie a trait à des procédés qui font appel à des solutions aqueuses et qui
se déroules à des températures relativement basses. Elle convient à des minerais relativement
pauvres. Dans le cas où on fait face à des minerais riches, on peut recourir à la
pyrométallurgie qui est la métallurgie par voie thermique.
Dans les opérations hydrométallurgiques, la lixiviation joue un rôle très important
dans le processus de récupération des métaux. Nous définissons la lixiviation comme une
opération au cours de laquelle un ou plusieurs métaux valorisables sont mis en solution de
façon sélective en vue de leurs extractions ultérieures, tandis que la gangue reste intacte pour
économiser les réactifs et éviter une contamination de la solution et économiser les réactifs.
Le choix de procéder par la lixiviation est dicté par un certain nombre de facteurs
parmi, lesquels nous citerons :
le coût du réactif ;
la sélectivité du réactif par rapport au constituant que l’on veut lixivier ;
l’action corrosive du réactif et ses conséquences sur les équipements ;
la possibilité de régénération du réactif (cas de H2SO4).
être sélectif ;
doit répondre aux exigences chimiques du métal à mettre en solution (solubiliser) ;
doit être efficace en solution dilué et froide ;
être si possible facile à régénérer ;
doit permettre l’extraction facile du métal ;
ne doit pas été agressif vis-à-vis de l’équipement ;
doit être bon marché et disponible en quantité suffisante.
La lixiviation en milieu acide est couramment utilisée dans le traitement des nombreux
minerais. Cette lixiviation utilise souvent des solutions diluées d’acides. On distingue deux
grandes sortes de lixiviation en milieu acide :
Ce type de lixiviation peut s’appliquer aussi bien aux minerais oxydés que sulfurés.
On réalise les conditions oxydantes en présence de l’oxygène ou des ions ferriques.
Les oxydes sont directement lixiviés par d’acide sulfurique dilué. La vitesse de mise
en solution dépend du mode de lixiviation et des conditions de travail. Quelques exemples des
réactions de lixiviation des minerais oxydés de cuivre sont donnés ci-dessous :
A la différence des minerais oxydés, la présence d’un milieu acide ne suffit pas pour
dissoudre les sulfures ; dans ce cas les réactions sont lentes. Pour augmenter leur cinétique, il
est nécessaire de travailler en milieu oxydant, notamment par ajout de sulfate ferrique ou sous
haute pression d’oxygène. Quelques exemples des réactions de lixiviation des minerais
sulfurés de cuivre sont :
Elle est appliquée aux minerais mixtes oxydés de cuivre et de cobalt. Le cobalt
trivalent est pratiquement soluble dans des conditions très chères (température et potentiel très
élevés), voilà pourquoi le cobalt bivalent est préférable pour une bonne mise solution.
Les agents réducteurs utilisés sont : les métaux en poudre, le dioxyde de soufre obtenu
à partir du métabisulfite de sodium qui se trouve à un étage d’oxydation plus élevé. C’est le
cas du Co2O3 dans la réaction suivante :
2+
Cu + 4NH3+1/2O2+H2O → Cu (NH3)4 + 2OH-
(II.9)
Cu2S+2NH3 (aq) +2NH+4 (aq) +1/2O2 → CuS (NH3)4+H2O
(II.10)
Elle est évitée compte tenu des difficultés en matière de corrosion et du cout de l’acide
(HCL). On utilise une solution de chlorure de fer (III). Voici quelques exemples :
Elle est utilisée pour les minerais complexes en présence d’un oxydant d’une solution
ferrique générée par les bactéries et de l’oxygène de l’air. Les micro-organismes jouent le rôle
de catalyseur.
1° LIXIVIATION IN SITU
2° DUMP LEACHING
Elle est faite lorsque l’acheminement du minerai du lieu de gisement et de l’usine est
très coûteux. Le Dump Leaching s’applique aux rejets de cuivre de faible teneur provenant
des traitements classiques et généralement des opérations en carrière.
La lixiviation en tas est une opération pareille au dump Leaching, la seule différence
est que les minerais sont préparés par une réduction dimensionnelle de manière mécanique.
Elle consiste à placer les minerais plus ou moins grossiers en tas après extraction faite à la
mine ou après quelques étapes de la concentration en constituant des surfaces de drainages
naturellement imperméables ou artificielles. La solution de lixiviation est aspergée par le
dessus, traverse le tas de haut en bas (percolation). Cette technique est appliquée aux minerais
pauvres.
La lixiviation par percolation se fait dans des cuves, mais sans agitation. La solution
est aspergée au-dessus et la solution riche est récupérée vers le bas une fois la lixiviation
complète.
L’eau seule est utilisée pour la lixiviation des calcinés produits par un grillage
sulfatant et même les oxydes comme Re2O7. La réaction est :
Elle s’effectue dans des autoclaves conçus pour résister aux fortes pressions et
températures et en milieu oxydant.
D’une manière générale, l’étude thermodynamique nous permet de dire dans quelles
conditions les équilibres sont stables ou non stables. En ce qui concerne la lixiviation, les
conditions de stabilité des équilibres sont représentées dans des diagrammes potentiels-pH
appelés diagrammes de POURBAIX. Puisqu’il s’agit des équilibres thermodynamiques des
solutions en milieu aqueux, nous aurons donc chaque fois à superposer le diagramme de
POURBAIX de l’eau sur ceux des métaux à valoriser (cuivre, cobalt, …).
L’examen de ce
diagramme montre que les ions 𝐶𝑢 sont stables en milieu acide et oxydant. Les réactions de
2+
mise en solution du cuivre sous forme d’oxyde sont généralement des réactions purement
chimiques (Pourbaix, 2006).
CuO + 2H+ Cu2+ + H2O Avec : log [𝐶𝑢2+] = 7,89 − 2𝑝𝐻 (II.16)
Cu(OH)2 + 2 + Cu2+ + H2O Avec : log [𝐶𝑢2+] = 9,21 − 2𝑝𝐻 (II.17)
[𝐶𝑢2+] ⁄[𝐶𝑢+]
+
Cu2O + 2 2Cu2+ + H2 + 2è (II.19)
Ce diagramme montre que l’ion Co3+ n’existe que dans les domaines très oxydants et
très acides alors que l’ion Co2+ existe dans les domaines moins oxydants et réducteurs. C’est
ainsi que pour solubiliser l’oxyde Co2O3 en solution acide, il faut conduire l’opération dans
les conditions réductrices.
Le cobalt métal est stable dans le milieu réducteur, dans le milieu oxydant et acide, il
est oxydé et passe en solution suivant l’oxydation :
𝐶𝑜 → 𝐶𝑜2+ + 2é (II.20)
L’ion de cobaltique est stable dans le domaine acide et oxydant mais pas au-delà de la
zone de décomposition de l’eau. L’oxyde de cobalt trivalent est stable dans le domaine plus
oxydant et moins acide que celui du cobalt cobalteux, Il faut donc les conditions acides et
réductrices pour avoir les ions Co2+suivant la réaction ci–après :
L’absence ou la non apparition de Co2O3 sur le diagramme est justifié par le fait que
cet oxyde d’après la théorie ne peut être stable qu’à hautes températures et d’après Pourbaix
M, le Co2O3 ne peut être obtenu à l’état pur qu’à partir de l’hydroxyde de cobalt trivalent
Co(OH)3 qui lui, est stable à basses températures. Bien que les propriétés thermodynamiques
de l’oxyde de cobalt trivalent hydraté soient peu différentes de celles de Co2O3, leurs
comportements hydrométallurgiques sont interprétés de la même manière sur le diagramme.
Le CoO2 (oxyde de cobalt tétravalent mentionné dans le diagramme est instable dans
la nature, il se transforme en oxyde trivalent. (Pourbaix, 1963).
La cinétique chimique est une discipline qui étudie à la fois les vitesses des
transformations chimiques ainsi que leurs mécanismes. La vitesse et le rendement de
lixiviation dépendent d’un grand nombre des variables assez fortement indépendantes telles
que :
Pour les réactions mettant en jeu des solides, la nature de la surface des solides
réactants joue un rôle sur la cinétique de la réaction. Ceci est dû à la présence des défauts tels
que les dislocations, les lacunes et les atomes interstitiels, etc.
2° LA GRANULOMETRIE
3° L’AGITATION
4° LA TEMPERATURE
6° LA DENSITE DE LA PULPE
L’augmentation du rapport phase aqueuse sur la phase solide, alors qu’on maintient
constant la concentration de l’espèce lixiviante, favorise l’augmentation de la vitesse de la
lixiviation.
CHAPITRE III. MATERIEL ET METHODES
L’échantillon ayant fait l’objet de nos investigations et sur lequel nous avons eu à
réaliser nos expériences provient de la mine à ciel ouvert de KANFUNDWA, précisément à
KAMBOVE ou il a subi des opérations de réduction granulométrique (concassage) et des
opérations de concentration spirale.
III.2 Préparation de l’échantillon
L’échantillon séché à l’étuve a été homogénéisé dans le but d’obtenir une composition
chimique quasi uniforme afin d’avoir un échantillon représentatif, pour la caractérisation
chimique, granulométrique et minéralogique.
Elle peut être utilisée pour identifier les espèces minérales et comprendre leurs
caractéristiques et propriétés. Pour l’échantillon, la caractérisation a été faite à l’aide d’une
loupe binoculaire par le service de minéralurgie du laboratoire EMT/Likasi.
III.4.1 Matériel
a) Appareillage
Balance
;
Chronomètre ;
étuve ;
agitateur
pompe à vide
bain marie
.
b) Accessoires
papiers filtres ;
papiers kraft ;
pissette ;
entonnoir ;
pans ;
flacons ;
éprouvette ;
spatule ;
bécher ;
burette ;
pipette ;
ballons jaugés ;
Indicateurs de pH.
III.4.2 Réactifs
Nos tests de lixiviation ont été effectués à l’aide des réactifs suivants :
l’eau distillée ;
le raffinat.
a) Préparation de l’acide
Pour cette lixiviation, nous avons fait les essais d’orientations en lixiviant le minerai
afin d’évaluer les caractéristiques hydrométallurgiques de l’échantillon en utilisant l’acide
sulfurique comme agent lixiviant préparé à une concentration de 75g /l sans ajout de réducteur
et sans ajout de raffinat.
démarrer un chronomètre ;
récupérer la solution et ramener son volume à 2 litres par ajout d’eau distillée pour
ajuster le volume ;
homogénéiser le mélange ;
Ici, nous avons procéder à la lixiviation dans un même milieu que celui précédant mais
cette fois ci nous avons fait une préparation de la pulpe avec le raffinat (pré lixiviation), puis
nous avons ajouté de l’acide frais après un temps t.
démarrer l’agitateur;
récupérer la solution et ramener son volume à 2 litres par ajout d’eau distillée pour
ajuster le volume ;
homogénéiser le mélange ;
(III.1)
C’est le poids de métal solubilisé exprimé en kg par tonne de solides lixiviés : les
solubilisations sont aussi calculées sur la base des analyses des solides.
(P1 ×T 1 )(P2 × T 2 )
S= 1000
100 P1
(III.2)
III.6.3. La consommation totale d’acide (CTA)
A1 V 1−( A 2 × 2)
CTA= × 1000
P1
(III.3)
Avec :
Les constantes 1,54 et 1,66 sont obtenues en faisant le rapport du poids de moles de la
substance solubilisant et du poids de moles de la substance solubilisée.
Pour 1 mole de cuivre (63,5 g) mise en solution par 1 mole de H 2SO4 (98 g), Le
rapport 98 g/63,5 g donne 1,54 (Mm H2SO4/Mat Cu) ;
Pour 1 mole de cobalt (58,9 g) mise en solution par 1 mole de H2SO4 (98 g), le
rapport 98 g/58,9 g donne 1,66 (Mm H2SO4/Mat Co).
C’est la quantité d’acide consommée par les éléments de la gangue. Elle est calculée
en faisant la différence entre la consommation spécifique totale d’acide et les consommations
par le cuivre et par le cobalt.
Quartz : 𝑆𝑖𝑂2 ;
Limonite : 𝐹𝑒2𝑂3. 2𝐻2𝑂.
En ce qui concerne nos essais, nous avons retenus les paramètres opératoires suivants :
Le temps ;
Le pourcentage solide ;
La concentration d’acide ;
Le ratio (le volume d’acide par rapport au volume de raffinat).
Ces facteurs ainsi que leurs niveaux de variation sont énumérés dans le tableau suivant :
Paramètres Unités 1 2 3 4
Acidité Gramme/litre 45 60 75 90
Plusieurs facteurs ont une influence sur la consommation d’acide lors de la lixiviation,
entre autre nous avons :
la concentration en acide
le rapport acide/raffinat (ratio)
le pourcentage solide.
IV.2.1. Effet de la concentration d’acide sur la consommation d’acide
240.00 Cette figure
nous montre que
220.00
plus la
200.00 concentration
d’acide augmente,
CTA
180.00
plus la
160.00 consommation
totale d’acide tend
140.00
à augmenter et plus
120.00 la consommation
40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
d’acide augmente,
Acidité
plus on solubilise
des impuretés.
IV.2.2 Effet du rapport acide/raffinat (Ratio)
A) Pour une concentration de 45 g/l
80.00
70.00
60.00
50.00
CTA
40.00
30.00
20.00
10.00
0.00
0 1/2 1 1 1/2 2 2 1/2 3 3 1/2
Ratio
25.00
20.00
15.00
10.00
5.00
0.00
0 1/2 1 1 1/2 2 2 1/2 3 3 1/2
Ratio
Cette courbe nous montre que lorsque le volume de raffinat est supérieur au volume
d’acide, la consommation d’acide est faible. Cette variation est brusque.
C) Pour une concentration de 75 g/l
75 g/l
140.00
120.00
100.00
80.00
CTA
60.00
40.00
20.00
0.00
0 1/2 1 1 1/2 2 2 1/2 3 3 1/2
Ratio
50.00
40.00
CTA
30.00
20.00
10.00
0.00
0 1/2 1 1 1/2 2 2 1/2 3 3 1/2
Ratio