Norme Européenne: NF EN 1999-1-3
Norme Européenne: NF EN 1999-1-3
Norme Européenne: NF EN 1999-1-3
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
M BALOCHE CSTB
M BEGUIN CTICM
M BERTHELLEMY SETRA
M BISCH SECHAUD & METZ — SECHAUD BATIMENT
MME BOUET GRIFFON ALCAN CRV
M BUI SETRA
M CALGARO CGPC — CONSEIL GENERAL PONTS ET CHAUSSEES
M CANEPA LAB REGIONAL DE L EST PARISIEN
M CHABROLIN CTICM
MME CHAUVEL EDF POLE INDUSTRIE — SEPTEN
M CHENAF CSTB
M CORTADE JACQUES CORTADE
M DAUBILLY FNTP
M DE CHEFDEBIEN CERIB
MR DUPONT CTMNC
M DURAND UMGO-UNION MACONNERIE GROS OEUVRE
M FONTAINE CGPC — CONSEIL GENERAL PONTS ET CHAUSSEES
M FRANK ENPC-ECOLE NAT PONTS & CHAUSSEES
M GAUDIN EGF.BTP
M GRANGE BUREAU DE NORMALISATION DES SOLS ET ROUTES
M HENRY BUREAU DE NORMALISATION DE L'INDUSTRIE DU BÉTON
M IZABEL SNPPA
M JAY DGAC — STAC — SCE TECH AVIATION CIVILE
M KRETZ SETRA
M KRUPPA CTICM
M LAMADON BUREAU VERITAS
M LARAVOIRE JACQUES LARAVOIRE
M MAGNAN LCPC — LABO CENTRAL PONTS CHAUSSEES
M MAITRE SOCOTEC
M MAURY INGEROP SAS
M MERLET CSTB
MR NGUYEN DAEI — DION AFF ECO & INTERNAT
M PAMIES INRS
M PECKER GEODYNAMIQUE ET STRUCTURE SARL
M PERNIER DAEI — DION AFF ECO & INTERNAT
MME PERO BNSR
M PESCATORE BUREAU DE NORMALISATION DE LA CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
M PINÇON BUREAU DE NORMALISATION DES TECHNIQUES ET DES EQUIPEMENTS
DE LA CONSTRUCTION DU BÂTIMENT
M RAMONDENC SNCF
M RAOUL SETRA
M RAVIER BUREAU DE NORMALISATION DES SOLS ET ROUTES
M RUTMAN BUREAU DE NORMALISATION DES TECHNIQUES DU BÂTIMENT
M SAUVAGE FFB CMP
M SOULAT CETMEF
M TISSIER UNION DE NORMALISATION DE LA MÉCANIQUE
M WIELEZYNSKI BUREAU DE NORMALISATION DU BOIS ET DE L'AMEUBLEMENT
—3— NF EN 1999-1-3:2007
A.P.1 : Introduction
(0) Le règlement du Comité européen de Normalisation (CEN) impose que les normes européennes adoptées par
ses membres soient transformées en normes nationales au plus tard dans les 6 mois après leur ratification et que les
normes nationales en contradiction soient annulées.
(1) La présente publication reproduit la norme européenne EN 1999-1-3:2007 «Eurocode 9 : Calcul des structures
en aluminium — Partie 1-3 : Structures sensibles à la fatigue», a été ratifiée par le CEN le 25 novembre 2006 et mise
à disposition en mai 2007. Elle fait partie d'un ensemble de normes constituant la collection des Eurocodes, qui
dépendent dans une certaine mesure les unes des autres pour leur application :
— EN 1999-1-1 ;
— EN 1999-1-2 ;
— EN 1999-1-4 ;
— EN 1999-1-5.
Certaines d'entre elles sont encore en préparation. C'est pourquoi le CEN a fixé une période transitoire nécessaire à
l'achèvement de cet ensemble de normes européennes, période durant laquelle les membres du CEN ont
l'autorisation de maintenir leurs propres normes nationales adoptées antérieurement.
(2) Cette publication, faite en application des règles du CEN, peut permettre aux différents utilisateurs de se
familiariser avec le contenu (concepts et méthodes) de la norme européenne.
1) En préparation.
2) Toutes les parties.
NF EN 1999-1-3:2007 —4—
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises de
même domaine d'application mais non identiques est la suivante :
ISO 1000 : NF X 02-006 (indice de classement : X 06-006)
ISO 31-0 : NF X 02-003 (indice de classement : X 02-003)
ISO 3898 : NF P 06-005 (indice de classement : P 06-005)
ISO 11003-1 : NF EN 14689-1 (indice de classement : T 76-141-1)
ISO 11003-2 : NF EN 14689-2 (indice de classement : T 76-141-2)
L’autre norme mentionnée à l'article «Références normatives» qui n'a pas de correspondance dans la collection des
normes françaises est la suivante (elle peut être obtenue auprès d'AFNOR) :
ISO 8062
3) Annulé le 05-05-2005.
4) Annulé le 20-12-2005.
NORME EUROPÉENNE EN 1999-1-3
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Mai 2007
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande,
Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque,
Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2007 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1999-1-3:2007 F
EN 1999-1-3:2007 (F)
Sommaire
Page
Avant-propos .......................................................................................................................................................... 6
1 Généralités ............................................................................................................................................ 9
1.1 Domaine d'application ............................................................................................................................. 9
1.1.1 Domaine d'application de l'EN 1999 ....................................................................................................... 9
1.1.2 Domaine d'application de l'EN 1999-1-3 ................................................................................................. 9
1.2 Références normatives ......................................................................................................................... 10
1.3 Hypothèses ........................................................................................................................................... 10
1.4 Distinction entre les Principes et les Règles d'application .................................................................... 10
1.5 Termes et définitions ............................................................................................................................. 10
1.5.1 Généralités ............................................................................................................................................ 10
1.5.2 Termes additionnels utilisés dans l'EN 1999-1-3 .................................................................................. 10
1.6 Symboles .............................................................................................................................................. 14
1.7 Spécification pour l'exécution ................................................................................................................ 15
1.7.1 Spécification d’exécution ....................................................................................................................... 15
1.7.2 Notice d'instructions .............................................................................................................................. 15
1.7.3 Manuel d'inspection et de maintenance ................................................................................................ 16
4 Durabilité ............................................................................................................................................. 21
2
EN 1999-1-3:2007 (F)
Sommaire (suite)
Page
3
EN 1999-1-3:2007 (F)
Sommaire (suite)
Page
4
EN 1999-1-3:2007 (F)
Sommaire (fin)
Page
5
EN 1999-1-3:2007 (F)
Avant-propos
Le présent document (EN 1999-1-3:2007) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 250 «Eurocodes
structuraux», dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en novembre 2007, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en mars 2010.
La présente Norme européenne remplace l'ENV 1999-2:1998.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
Historique du programme des Eurocodes
En 1975, la Commission des Communautés Européennes arrêta un programme d'action dans le domaine de la
construction, sur la base de l'Article 95 du Traité. L'objectif de ce programme était la levée des obstacles aux
échanges commerciaux et l'harmonisation des spécifications techniques.
Dans le cadre de ce programme d'action, la Commission prit l'initiative d'établir un ensemble de règles techniques
harmonisées pour le calcul des ouvrages de construction. Ces règles, dans un premier stade, serviraient d'alternative
aux règles nationales en vigueur dans les États Membres et, à terme, les remplaceraient.
Pendant quinze ans, la Commission, avec l'aide d'un Comité Directeur comportant des Représentants des États
Membres, pilota le développement du programme des Eurocodes, ce qui conduisit au cours des années 1980 à la
première génération de codes européens.
En 1989, la Commission et les États Membres de l'Union Européenne (UE) et de l'Association Européenne de Libre
Échange (AELE) décidèrent, sur la base d'un accord 1) entre la Commission et le CEN, de transférer au CEN par une
série de Mandats l'élaboration et la publication des Eurocodes, afin de leur conférer par la suite un statut de Normes
européennes (EN). Ceci établit de facto un lien entre les Eurocodes et les dispositions de toutes les Directives
du Conseil et/ou Décisions de la Commission concernant les Normes européennes (par exemple la Directive du
Conseil 89/106/CEE sur les Produits de Construction — DPC — et les Directives du Conseil 93/37/CEE, 92/50/CEE
et 89/440/CEE sur les marchés publics de travaux et services ainsi que les Directives équivalentes de l'AELE
destinées à la mise en place du marché intérieur).
Le programme des Eurocodes Structuraux comprend les normes suivantes, chacune étant en général constituée
d'un certain nombre de Parties :
EN 1990 Eurocode 0 : Bases de calcul des structures
EN 1991 Eurocode 1 : Actions sur les structures
EN 1992 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton
EN 1993 Eurocode 3 : Calcul des structures en acier
EN 1994 Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton
EN 1995 Eurocode 5 : Calcul des structures en bois
EN 1996 Eurocode 6 : Calcul des structures en maçonnerie
EN 1997 Eurocode 7 : Calcul géotechnique
EN 1998 Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
EN 1999 Eurocode 9 : Calcul des structures en aluminium
Les normes Eurocodes reconnaissent la responsabilité des autorités réglementaires dans chaque État Membre et
ont sauvegardé le droit de celles-ci de déterminer, au niveau national, des valeurs relatives aux questions
réglementaires de sécurité, là où ces valeurs continuent à différer d'un État à un autre.
1) Accord entre la Commission des Communautés Européennes et le Comité Européen de Normalisation (CEN)
concernant le travail sur les EUROCODES pour le calcul des ouvrages de bâtiments et de génie civil
(BC/CEN/03/89).
6
EN 1999-1-3:2007 (F)
2) Conformément à l'Art. 3.3 de la DPC, les exigences essentielles (EE) doivent recevoir une forme concrète dans
les documents interprétatifs (Dl) pour assurer les liens nécessaires entre les exigences essentielles et les
mandats pour les Normes européennes (EN) harmonisées, les ATE et les guides pour ces ATE
3) Conformément à l'Art. 12 de la DPC, les documents interprétatifs doivent :
a) donner une forme concrète aux exigences essentielles (EE) en harmonisant la terminologie et les bases
techniques, et en indiquant des classes ou niveaux pour chaque exigence si nécessaire ;
b) indiquer des méthodes de corrélation de ces classes ou niveaux d'exigence avec les spécifications techniques,
par exemple des méthodes de calcul et d'essais, des règles techniques pour le calcul de projets, etc. ;
c) servir de référence pour l'établissement de normes et directives harmonisées pour des agréments techniques
européens (ATE). Les Eurocodes, de facto, jouent un rôle similaire pour l'EE 1 et une partie de l'EE 2.
7
EN 1999-1-3:2007 (F)
Liens entre les Eurocodes et les spécifications techniques harmonisées (EN et ATE) pour les produits
La cohérence est nécessaire entre les spécifications techniques harmonisées pour les produits de construction et les
règles techniques pour les ouvrages 4). En outre, toute information accompagnant le Marquage CE des produits de
construction, se référant aux Eurocodes, doit clairement faire apparaître quels Paramètres Déterminés au niveau
national ont été pris en compte.
4) Voir l'Art. 3.3 et l'Art. 12 de la DPC, ainsi que les paragraphes 4.2, 4.3.1, 4.3.2 et 5.2 du Dl 1. Il convient que les
produits de construction, se référant aux Eurocodes, fassent clairement apparaître quels Paramètres Déterminés
au niveau national ont été pris en compte
8
EN 1999-1-3:2007 (F)
1 Généralités
5) En publication
9
EN 1999-1-3:2007 (F)
1.3 Hypothèses
(1) P Les hypothèses générales données dans l'EN 1990, paragraphe 1.3, s'appliquent.
(2) P Les dispositions de l'EN 1999-1-1, paragraphe 1.8, s'appliquent.
(3) P Les procédures de calcul sont valides uniquement lorsque l'exécution est conforme aux exigences de
l'EN 1090-3 ou exigences équivalentes.
1.5.2.1
fatigue
affaiblissement d'un élément de structure, par l’initiation et la propagation de fissures provoquée par des fluctuations
de contrainte répétées
10
EN 1999-1-3:2007 (F)
1.5.2.2
chargement de fatigue
ensemble d'événements de chargement représentatifs décrits par les positions ou les mouvements des actions, leur
variation d'intensité, leur phasage et leur fréquence
1.5.2.3
événement de chargement
séquence définie de chargements appliqués à la structure, qui, pour les besoins du calcul, est supposée se répéter
à une fréquence donnée
1.5.2.4
contrainte nominale
contrainte dans le matériau de base au voisinage de l'emplacement potentiel d'une fissure, calculée selon la théorie
de la résistance élastique des matériaux, c'est-à-dire en supposant que les sections planes restent planes et en
négligeant tout effet de concentration de contrainte
1.5.2.5
contrainte nominale modifiée
contrainte nominale augmentée par multiplication par un coefficient approprié de concentration de contrainte
géométrique Kgt permettant de tenir uniquement compte d'une discontinuité géométrique de la section transversale
qui n'a pas été prise en considération dans la classification d'un détail constructif
1.5.2.6
contrainte géométrique
(également appelée contrainte structurale), contrainte élastique en un point prenant en considération toutes les
discontinuités géométriques, à l'exclusion des singularités locales où le rayon de transition tend vers zéro, telles que
les entailles dues à de petites discontinuités, par exemple pieds de cordon de soudure, fissures, formes semblables
à des fissures, marques d'usinage normales, etc. Elle est en principe le même paramètre de contrainte que la
contrainte nominale modifiée mais elle est généralement évaluée par une méthode différente
1.5.2.7
coefficient de concentration de contrainte géométrique
rapport entre la contrainte géométrique évaluée en supposant un comportement élastique linéaire du matériau et la
contrainte nominale
1.5.2.8
contrainte au point chaud
contrainte géométrique en un site d'initiation spécifiée dans un type particulier de géométrie, tel qu'un pied de cordon
de soudure dans un assemblage en angle de sections creuses, pour lequel la résistance à la fatigue, exprimée en
terme d'étendue de contrainte au point chaud, est généralement connue
1.5.2.9
historique de contraintes
enregistrement chronologique continu, obtenu par mesurage ou par calcul, des contraintes en un point particulier
d'une structure pendant une durée donnée
1.5.2.10
extremum de la contrainte
valeur de la contrainte dans un historique de contraintes à laquelle la dérivée de la contrainte change de signe
1.5.2.11
maximum de la contrainte
extremum où la dérivée de la contrainte passe d'une valeur positive à une valeur négative
1.5.2.12
minimum de la contrainte
extremum où la dérivée de la contrainte passe d'une valeur négative à une valeur positive
11
EN 1999-1-3:2007 (F)
1.5.2.13
amplitude constante
se rapporte à un historique de contraintes dans lequel la contrainte passe alternativement à des maxima et à des
minima de valeurs constantes
1.5.2.14
amplitude variable
se rapporte à n'importe quel historique de contraintes contenant plus d'une valeur de maximum ou de minimum de
la contrainte
1.5.2.15
cycle de contrainte
partie d'un historique de contraintes d'amplitude constante où la contrainte commence et finit à la même valeur mais,
pour ce faire, passe par un maximum et par un minimum (quel qu'en soit l'ordre). Il s'agit également d'une partie
spécifique d'un historique de contrainte d'amplitude variable tel que déterminé par la méthode de comptage de cycles
1.5.2.16
comptage de cycles
processus de transformation d'un historique de contraintes d'amplitude variable en un spectre de cycles de
contrainte, ayant chacun une étendue particulière de contraintes (par exemple : la méthode du réservoir et la
méthode de la goutte d'eau)
1.5.2.17
méthode de la goutte d'eau
méthode de comptage de cycles pour l'élaboration d'un histogramme des étendues de contrainte à partir d'un
historique donné
1.5.2.18
méthode du réservoir
méthode de comptage de cycles pour l'élaboration d'un histogramme des étendues de contrainte à partir d'un
historique donné
1.5.2.19
amplitude de contrainte
moitié de la valeur de l'étendue de contrainte
1.5.2.20
rapport de contraintes
contrainte minimale divisée par la contrainte maximale dans un historique de contrainte d'amplitude constante ou
dans un cycle faisant partie d'un historique de contrainte d'amplitude variable
1.5.2.21
rapport d’intensités de contrainte
intensité de contrainte minimale divisée par l'intensité de contrainte maximale obtenue à partir d'un historique de
contrainte d'amplitude constante ou d'un cycle faisant partie d'un historique de contrainte d'amplitude variable
1.5.2.22
contrainte moyenne
valeur de la moyenne de la somme algébrique des valeurs maximales et minimales de la contrainte
1.5.2.23
étendue de contrainte
différence algébrique entre le maximum de la contrainte et le minimum de la contrainte faisant partie d'un cycle de
contrainte
1.5.2.24
étendue d'intensité de contrainte
différence algébrique entre l'intensité de contrainte maximale et l'intensité de contrainte minimale obtenue à partir du
maximum de contrainte et du minimum de contrainte faisant partie d'un cycle de contrainte
12
EN 1999-1-3:2007 (F)
1.5.2.25
spectre d'étendues de contrainte
histogramme de la fréquence d’occurrence de toutes les valeurs des étendues de contraintes, enregistrées ou
calculées pour un événement de chargement donné (également appelé «spectre de contrainte»)
1.5.2.26
spectre de calcul
ensemble de tous les spectres d'étendues de contrainte à considérer pour la vérification à la fatigue
1.5.2.27
catégorie de détails
désignation attribuée à un site particulier d'initiation de fissure pour une direction donnée de contraintes afin
d'indiquer la courbe de résistance à la fatigue à appliquer pour évaluer sa résistance
1.5.2.28
endurance
durée de vie, exprimée en nombre de cycles, sous l'action d'un historique de contraintes d'amplitude constante
1.5.2.29
courbe de résistance à la fatigue
relation quantitative entre l'étendue des contraintes et l'endurance, utilisée pour évaluer la résistance à la fatigue
d'une catégorie de détails constructifs, tracée en axes logarithmiques dans la présente norme
1.5.2.30
résistance de référence à la fatigue
étendue de contraintes à amplitude constante ∆σc correspondant à une endurance de NC = 2 × 106 cycles pour une
catégorie de détails donnée
1.5.2.31
limite de fatigue sous amplitude constante
valeur de l'étendue des contraintes en dessous de laquelle il convient que l'ensemble des étendues des contraintes
dans le spectre de calcul se trouve afin de ne prendre en considération aucun endommagement
1.5.2.32
limite de troncature
limite en dessous de laquelle les étendues de contrainte du spectre de calcul peuvent être omises lors du calcul de
cumul d’endommagement
1.5.2.33
durée de vie de calcul
durée de référence pendant laquelle la sécurité de la structure est exigée avec une probabilité acceptable vis-à-vis
du risque de ruine par fatigue
1.5.2.34
durée de vie sûre (safe life)
durée pendant laquelle la structure est estimée comme étant sûre avec une probabilité acceptable vis-à-vis du risque
de ruine par fatigue, lorsque la méthode de calcul de la durée de vie sûre est utilisée
1.5.2.35
tolérance aux dommages
aptitude de la structure à supporter une fissure de fatigue sans ruine ni mise hors service
1.5.2.36
endommagement par fatigue
rapport du nombre de cycles d'une étendue de contraintes donnée qui est requis pour être soutenu pendant une
période spécifique de service sur l'endurance du détail constructif soumis à la même étendue de contraintes
13
EN 1999-1-3:2007 (F)
1.5.2.37
sommation de Miner
sommation de l'endommagement dû à tous les cycles appartenant à un spectre d'étendues de contrainte (ou à un
spectre de calcul), basée sur la règle de Palmgren-Miner
1.5.2.38
chargement de fatigue équivalent
chargement simplifié, généralement un seul chargement appliqué un nombre prescrit de fois de telle sorte qu'il puisse
être utilisé à la place d'un ensemble plus réaliste de charges, dans une plage de conditions donnée, pour donner le
même endommagement par fatigue, à un niveau acceptable d'approximation
1.5.2.39
étendue de contrainte équivalente
étendue de contraintes en un détail constructif due à l'application d'un chargement de fatigue équivalent
1.5.2.40
chargement équivalent d'amplitude constante
chargement simplifié d'amplitude constante donnant le même endommagement par fatigue qu'une série
d'événements de chargements réels d'amplitude variable
1.6 Symboles
A constante figurant dans la relation de propagation de fissure
a gorge de soudure d'angle
a longueur de fissure
ac largeur de fissure en surface
da/dN vitesse de propagation de fissure (m/cycle)
D valeur de l'endommagement par fatigue calculée pendant une période de service donnée
DL valeur d'endommagement par fatigue calculée pour la durée de vie de calcul complète
Dlim limite prescrite de la valeur de l'endommagement par fatigue
fv,adh résistance au cisaillement caractéristique de l'adhésif
Kgt coefficient de concentration de contrainte géométrique
K coefficient d'intensité de contrainte
∆K étendue d'intensité de contrainte
kadh coefficient de résistance à la fatigue pour les assemblages collés
kF nombre d'écarts types au-dessus de la valeur moyenne de l'intensité de chargement prédite
kN nombre d'écarts types au-dessus de la valeur moyenne du nombre prédit de cycles de chargement
Ladh longueur effective des assemblages à recouvrement collés à l'adhésif
ld longueur détectable minimale de la fissure
lf longueur critique de fissure à la rupture
log logarithme décimal
m constante de pente inverse de la courbe de résistance à la fatigue log∆σ – logN, ou exposant de la
vitesse de propagation de fissure
m1 valeur de m pour N ≤ 5 × 106 cycles
m2 valeur de m pour 5 × 106 cycles < N ≤ 108 cycles
N nombre (ou nombre total) de cycles d'étendue de contraintes
14
EN 1999-1-3:2007 (F)
15
EN 1999-1-3:2007 (F)
16
EN 1999-1-3:2007 (F)
2 Base de calcul
2.1 Généralités
2.1.1 Exigences fondamentales
(1) P Le but du dimensionnement d'une structure vis-à-vis de l'état limite de fatigue est d'assurer, avec un niveau
acceptable de probabilité, que son comportement restera satisfaisant pendant toute sa durée de vie de calcul, de
sorte que la structure ne doit ni rompre par fatigue ni être susceptible de nécessiter une réparation indue d'un
endommagement provoqué par la fatigue pendant la durée de vie de calcul.
Le dimensionnement des structures en aluminium vis-à-vis de l'état limite de fatigue peut être basé sur l'une des
méthodes suivantes :
a) calcul de durée de vie sûre (voir 2.2.1) ;
b) calcul de tolérance aux dommages (voir 2.2.2).
Chacune des méthodes a) et b) peut être complétée ou remplacée par un calcul assisté par essais (voir 2.2.3).
NOTE L'Annexe nationale peut indiquer les règles pour l'application de la méthode de la tolérance aux dommages
(voir Annexe A).
(2) Les règles de calcul indiquées dans les autres parties de l'EN 1999 s'appliquent.
où :
NOTE La valeur de Dlim peut être donnée dans l'Annexe Nationale. Une valeur maximale recommandée de Dlim est 1,0.
17
EN 1999-1-3:2007 (F)
e) variations de température.
(3) Il convient que la charge de fatigue soit obtenue de l'EN 1991 ou d'autres normes européennes pertinentes.
NOTE 1 Les paramètres d'action donnés dans l'EN 1991 sont :
NOTE 2 L'Annexe Nationale peut donner les règles de détermination de la charge de fatigue pour des cas qui ne sont pas
couverts par une Norme européenne.
18
EN 1999-1-3:2007 (F)
(6) Il convient de baser la limite de confiance à utiliser pour l'intensité du spectre de chargement de calcul sur la valeur
prédite moyenne plus kF écarts types. Il convient de baser la limite de confiance à utiliser pour le nombre de cycles
dans le spectre de chargement de calcul sur la valeur prédite moyenne plus kN écarts types.
NOTE Les valeurs de kF et de kN peuvent être définies dans l'Annexe nationale. Les valeurs numériques recommandées
sont kF = 2 et kN = 2. Voir également NOTE 2 sous 2.4 (1).
d) La réponse dynamique de la structure est suffisamment faible pour faire que les effets de résonance, qui seront
affectés par les différences de masse, de rigidité et de coefficient d'amortissement, auront peu d'effet sur la
sommation de Miner globale.
(2) Lorsqu'une charge de fatigue équivalente est obtenue en particulier pour une application structurale d'un alliage
d'aluminium, il convient de prendre en compte toutes les questions traitées en (1) ci-dessus.
NOTE 2 Lorsque les charges de fatigue ont été basées sur des limites de confiance différentes de celles indiquées
en 2.3.2(5), les valeurs recommandées pour les coefficients partiels sur les charges sont données dans le Tableau 2.1.
Des valeurs alternatives peuvent être spécifiées dans l'Annexe nationale.
γFf
kF
kN = 0 kN = 2
0 1,5 1,4
1 1,3 1,2
2 1,1 1,0
19
EN 1999-1-3:2007 (F)
(2) L'EN 1999-1-3 couvre les composants à sections ouvertes et creuses, y compris les éléments de structures
obtenus par combinaison de ces produits.
(3) L'EN 1999-1-3 couvre les composants et structures avec les dispositifs d'assemblage suivants :
— soudage à l'arc MIG et TIG ;
— boulons d'acier présentés dans l'EN 1999-1-1, Tableau 3.4.
NOTE Pour le collage à l'adhésif, voir Annexe E.
(4) Pour le calcul et la vérification de la résistance à la fatigue des boulons d'acier en traction et en cisaillement,
voir l'EN 1993-1-9, Tableau 8.1.
20
EN 1999-1-3:2007 (F)
4 Durabilité
(1) Les données de résistance à la fatigue indiquées dans l'EN 1999-1-3 sont applicables dans les conditions
atmosphériques normales jusqu'à une température de 100 °C. Toutefois, dans le cas de l'alliage EN AW-5083, les
données de résistance à la fatigue indiquées dans l’EN 1999-1-3 ne s'appliquent pas à des températures supérieures
à 65 °C en l'absence de revêtement anticorrosion efficace.
(2) Les données de résistance à la fatigue peuvent ne pas s'appliquer dans toutes les conditions d'exposition
agressive. Les recommandations sur les matériaux et les conditions d'exposition sont données en 6.2 et 6.4.
NOTE L'Annexe nationale peut donner des informations supplémentaires sur la durabilité, en fonction des conditions locales
d'exposition.
(3) Pour les assemblages collés à l'adhésif, il peut être nécessaire de prendre en considération des conditions et
effets environnementaux particuliers.
NOTE Voir Annexe E.
21
EN 1999-1-3:2007 (F)
5 Analyse structurale
a) Amplitude constante
b) Amplitude variable
(2) Il convient d'inclure les effets dynamiques dans le calcul de l'historique des contraintes, sauf si une action
équivalente qui tient compte de ces effets est appliquée.
(3) Lorsque la réponse élastique est affectée par le degré d'amortissement, il convient de le déterminer par
des essais.
NOTE Voir Annexe C.
(4) Lorsque les structures sont indéterminées du point de vue statique, il convient de ne supposer aucune
redistribution plastique des efforts entre les éléments de structure.
22
EN 1999-1-3:2007 (F)
(5) Il convient que l'analyse élastique prenne en compte l'effet de raidissement de tout autre matériau fixé de manière
permanente à la structure en aluminium
(6) Il convient que les modèles pour l'analyse globale des structures indéterminées du point de vue statique et des
ossatures en treillis avec assemblages rigides ou semi-rigides (par exemple : modèles d'éléments finis) soient fondés
sur un comportement élastique du matériau, sauf si les données de déformation ont été obtenues à partir de
structures prototypes ou à partir de modèles physiques précisément mis à l'échelle.
NOTE Le terme «élément fini» est utilisé pour exprimer des techniques analytiques où les éléments de structure et
assemblages sont représentés par des agencements d'éléments en forme de barres, de poutres, de membranes, de coques,
de solides ou autres. Le but de l'analyse est de déterminer l'état de contrainte dans lequel la compatibilité des déformations et
l'équilibre statique (ou dynamique) sont conservés.
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EN 1999-1-3:2007 (F)
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26
EN 1999-1-3:2007 (F)
(2) Dans des cas simples, tes que celui illustré à la Figure 5.2 (c), la contrainte au point chaud peut être prise comme
étant la contrainte nominale modifiée et être calculée selon 5.2.3.
(3) En général, dans le cas de configurations de structure pour lesquelles les coefficients de concentration de
contrainte normalisés ne sont pas applicables et qui exigent donc une analyse spéciale, il convient que la contrainte
de fatigue au pied de cordon de soudure ne tienne pas compte des effets de concentration de contrainte dus au détail
constructif classifié considéré comme référence, à savoir, la géométrie du pied de cordon de soudure.
a) b) c)
Pw et Hw sont des forces par unité de longueur
(2) Dans des assemblages à recouvrement dans un plan, la contrainte par unité de longueur de soudure peut être
calculée en fonction de l'aire moyenne pour les efforts normaux et en fonction d'un module élastique polaire du
groupe de soudure pour les moments dans le plan (voir Figure 5.4).
NOTE La valeur de référence de la résistance peut être prise comme dans le détail constructif 9,4, Tableau J.9.
27
EN 1999-1-3:2007 (F)
5.8 Calcul d'étendue de contrainte équivalente pour les modèles de chargements de fatigue
normalisés
5.8.1 Généralités
(1) Pour les chargements de fatigue normalisés spécifiés dans l'EN 1991, il convient de réaliser la vérification à la
fatigue conformément à l'une des approches suivantes :
a) étendues de contrainte nominale, dans le cas des détails constructifs montrés dans les informations relatives aux
catégories de détails ;
b) étendues de contrainte nominale modifiée, dans le cas de changements abrupts de section au voisinage du site
d'initiation qui ne sont pas incluses dans les informations relatives au détail constructif ;
c) étendues de contrainte géométrique, dans le cas d'un gradient important de contrainte au voisinage du pied du
cordon de soudure.
NOTE L'Annexe nationale peut donner des informations sur l'emploi des étendues de contrainte nominale ou des étendues
de contrainte nominale modifiée.
(2) II convient de considérer comme valeur de calcul pour la vérification à la fatigue les étendues de contraintes γFf
∆σE,2 correspondant à NC = 2 × 106 cycles.
28
EN 1999-1-3:2007 (F)
où :
∆ σ γ Ff Q k est l'étendue de contrainte produite par les chargements de fatigue spécifiés dans l'EN 1991 ;
λi sont des coefficients d'équivalence d'endommagement dépendant des spectres de calcul, comme
spécifié dans les parties appropriées de l'EN 1991 ;
K gt est le coefficient de concentration de contraintes qui tient compte d'une augmentation locale
des contraintes, liée à la géométrie du détail, non prise en compte dans la courbe ∆σC-N
(voir également 5.3.2.1).
NOTE Si aucune valeur n'est spécifiée pour les λi, les informations sur les valeurs de calcul des étendues de contrainte
peuvent être données dans l'Annexe nationale.
29
EN 1999-1-3:2007 (F)
NOTE 2 L'annexe nationale peut spécifier des détails constructifs qui ne sont pas couverts par l'annexe J.
NOTE 3 Pour les recommandations sur les produits moulés, voir Annexe I.
NOTE 4 Pour les recommandations sur les assemblages collés à l'adhésif, voir Annexe E.
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EN 1999-1-3:2007 (F)
(2) La relation de calcul à la fatigue pour l'endurance dans l'étendue comprise entre 105 cycles et 5 × 106 cycles est
définie par l'équation :
m1
6 ∆ σc
N i = 2 × 10 ---------- ---------------
1
... (6.1)
∆ σ i γ Ff γ Mf
où :
Ni est le nombre prédit de cycles jusqu'à la ruine pour une étendue de contraintes ∆σi ;
∆σc est la valeur de référence de la résistance à la fatigue à 2 × 106 cycles, dépendant de la catégorie du détail,
lorsque des valeurs normalisées sont données dans le Tableau 6.1 ;
∆σi est l'étendue de contraintes pour les contraintes principales appliquées au détail constructif et reste constante
pour tous les cycles ;
m1 est l'inverse de la pente de la courbe ∆σ-N, dépendant de la catégorie du détail ;
γFf est le coefficient partiel prenant en compte les incertitudes dans le spectre de chargement et l'analyse de la
réponse ;
γMf est le coefficient partiel pour les incertitudes dans les matériaux et l'exécution.
NOTE 1 Pour les valeurs de γFf, voir 2.4.
NOTE 2 La valeur du coefficient partiel γMf pour un type spécifique de détail constructif peut être définie dans l'Annexe
nationale. La valeur 1,0 est recommandée pour le calcul de la durée de vie sûre et pour le calcul de la tolérance aux
dommages.
NOTE 3 Pour la valeur du coefficient partiel γMf pour les assemblages collés à l'adhésif, voir Annexe E.
140, 125, 112, 100, 90, 80, 71, 63, 56, 50, 45, 40, 36, 32, 28, 25, 23, 20, 18, 16, 14, 12
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EN 1999-1-3:2007 (F)
(5) La limite de fatigue sous amplitude constante, ∆σD, est définie à 5 × 106 cycles (supposée à 2 × 106 cycles pour
le matériau non assemblé), valeur en dessous de laquelle les cycles de contrainte d'amplitude constante sont censés
ne pas provoquer d'endommagement. Cependant, même si des cycles apparaissent occasionnellement au-dessus
de ce niveau, ils donneront lieu à une propagation qui, à mesure que la fissure s'étend, rendront dommageables les
cycles de plus faible amplitude. Pour cette raison, il convient que l'inverse de la pente logarithmique des courbes
∆σ-N de base entre 5 × 106 cycles et 108 cycles soit modifiée en m2 pour les conditions générales d'action de spectre,
avec m2 = m1 + 2.
NOTE L'utilisation de l'inverse de la constante de pente m2 = m1 + 2 peut être conservative pour un certain nombre
de spectres.
(6) Il convient de considérer comme non dommageables les cycles de contraintes en dessous de la limite de
troncature ∆σL, supposée à 108 cycles.
(7) Pour les étendues de contraintes appliquées moins de 105 fois, les valeurs de résistance selon la Figure 6.1
peuvent être inutilement conservatives pour certains détails constructifs.
NOTE L'annexe F donne des recommandations sur le calcul de fatigue pour les endurances en dessous de 105 cycles.
L'Annexe nationale peut donner des dispositions additionnelles.
(8) Dans l'étendue comprise entre 103 et 105, il convient de s'assurer que l'étendue de contraintes de calcul ne fournit
pas une contrainte de traction maximale qui soit supérieure à d'autres valeurs de résistance de calcul correspondant
à un état limite ultime pour le détail constructif (voir EN 1999-1-1).
(9) Dans le but de définir une étendue finie de catégories de détails constructifs et permettre d'augmenter ou diminuer
d'un intervalle géométrique constant une catégorie de détails, une étendue standard de valeurs de ∆σc est donnée
dans le Tableau 6.1. Une augmentation (ou diminution) de 1 catégorie de détails constructifs signifie sélectionner la
plus grande (ou plus petite) valeur suivante de ∆σc tout en laissant m1 et m2 inchangés. Cela ne s'applique pas aux
assemblages collés.
(10) Les catégories de détails constructifs s'appliquent à toutes les valeurs de contrainte moyenne, sauf indication
contraire.
NOTE Pour les recommandations sur les valeurs de résistance améliorée à la fatigue pour les valeurs de résistance à la
compression ou de faible résistance à la traction, voir l'annexe G.
(11) Pour les éléments de structure plats soumis à des contraintes de flexion où ∆σ1 et ∆σ2 (voir Figure 6.2) sont de
signes opposés, la valeur respective de la contrainte de fatigue pour certains types de détail peut être augmentée d'une
ou deux catégories de détails selon le Tableau 6.1 pour t ≤ 15 mm.
NOTE L'Annexe nationale peut donner le type du détail et l'étendue d'épaisseurs pour lesquels une augmentation peut être
permise, ainsi que le nombre de catégories. Il convient que l'augmentation recommandée du nombre de catégories ne dépasse
pas 2.
32
EN 1999-1-3:2007 (F)
33
EN 1999-1-3:2007 (F)
Industriel
Marin Immergé
Degrés de Urbain
Série de Composition Milieu
protection
l'alliage 1) de base rural
(voir EN 1999-1-1) Non Sévère Eau Eau de
Modéré Sévère Modéré 2)
industriel douce mer 2)
1) (P) dépend fortement des conditions d'exposition. Une protection régulièrement entretenue peut être exigée pour prévenir le
risque d'expositions locales qui peuvent être particulièrement dommageables à l'initiation des fissures.
2) Il convient d'augmenter la valeur de ND de 5 × 106 à 107 cycles.
NOTE Le déclassement n'est pas nécessaire pour les catégories de détails < 25 N/mm2.
34
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe A
(normative)
Base de calcul de la résistance à la fatigue
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [G]!!!
A.1 Généralités
A.1.1 Influence de la fatigue sur le calcul
(1)P Les structures soumises à de fréquentes fluctuations de charges de service peuvent être sensibles à la ruine
par fatigue et doivent être vérifiées pour cet état limite.
(2) Il convient de ne pas utiliser le degré de conformité aux critères d'état limite ultime ou d'état limite de service
donnés dans l'EN 1999-1-1 comme mesure du risque de ruine par fatigue (voir A.1.3).
(3) Il convient d'établir, dès le stade conceptuel du calcul de structure, la mesure dans laquelle la fatigue est
susceptible de régir le calcul de la structure. Pour obtenir une précision suffisante de la prédiction de la sécurité contre
la ruine par fatigue, il est nécessaire :
a) de faire une prédiction précise de l'ensemble de la séquence des chargements de service tout au long de la durée
de vie de calcul ;
b) d'évaluer de manière suffisamment précise la réponse élastique de la structure soumise aux charges prédites ;
c) d'exécuter le calcul des détails constructifs, de prescrire des méthodes de fabrication et le degré de contrôle
qualité appropriés. Ces questions peuvent avoir une influence majeure sur la résistance à la fatigue et peuvent
nécessiter un contrôle plus précis que dans le cas de structures calculées pour d'autres états limites. Pour les
informations sur les exigences relatives à l'exécution, voir l'EN 1090-3.
35
EN 1999-1-3:2007 (F)
(2) Les fissures par fatigue peuvent également être déclenchées en des endroits non spécifiés, qui peuvent
apparaître en pratique. Il convient de prendre en considération les caractéristiques suivantes :
a) discontinuités de matière ou défauts de soudures ;
b) entailles ou éraflures par endommagement mécanique ;
c) piqûres de corrosion.
36
EN 1999-1-3:2007 (F)
c) lorsque les contraintes nominales sont utilisées, modifier l'historique de contraintes dans toute région de
concentration de contrainte géométrique qui n'est pas déjà incluse dans la catégorie de détails constructifs, en
appliquant un coefficient de concentration de contrainte approprié (voir 5.3.2 Obtention des contraintes nominales
modifiées) ;
d) réduire l'historique de contraintes à un nombre équivalent de cycles (ni) dans différentes étendues de contraintes
∆σi en utilisant une technique de comptage de cycles (voir A.2.3 Obtention de spectres de contraintes) ;
e) ranger les cycles dans l'ordre décroissant d'étendue ∆σi pour former un spectre d'étendues de contrainte, où i = 1,
2, 3, etc., pour la première, deuxième, troisième bande dans le spectre (voir A.2.3 Obtention de spectres
de contraintes) ;
f) classer le détail constructif en fonction de l'ensemble donné de catégories de détails. Pour la catégorie de détails
appropriée et la relation ∆σ−N respective, déterminer pour l'étendue de contrainte de calcul (∆σi), l'endurance
admissible (Ni) ;
g) calculer l'endommagement total DL pour tous les cycles en utilisant la sommation de Miner où
ni
DL = ∑ ----N-i ... (A.1)
37
EN 1999-1-3:2007 (F)
ni n n n
∑ ----
-
N i
= ------1- + ------2- + … + ------n- = D
N1 N2 Nn
38
EN 1999-1-3:2007 (F)
39
EN 1999-1-3:2007 (F)
Il convient que les sites d'initiation de fissures par fatigue se trouvent sur ou au voisinage d'une surface immédiatement
accessible en cours de service. Il convient que la seule exception soit le cas où des chemins alternatifs de transfert des charges
sûrs sont fournis et des détails constructifs sont calculés pour s'assurer que les fissures s'arrêteront sans se propager au-delà
du premier chemin de transfert des charges
Il convient d'appliquer la procédure indiquée en A.2.2 pour déterminer la fréquence d'inspection et la taille maximale admissible
des fissures avant qu'une correction ne devienne nécessaire.
Il convient de disposer de méthodes d'inspection pratiques qui soient capables de détecter les fissures et de mesurer leur
étendue bien avant qu'elles n’aient atteint leur taille critique de rupture.
Il convient que le manuel de maintenance précise les informations énumérées en 1.7.3 pour chaque emplacement de fissure.
A.3.2 Détermination d'une stratégie d'inspection pour le calcul de la tolérance aux dommages
(1) En chaque site potentiel d'initiation où la durée de vie sûre TS est inférieure à la durée de vie de calcul TL, il
convient de calculer l'intervalle d'inspection Ti.
(2) Il convient que le manuel de maintenance recommande spécifiquement que la première inspection de chaque site
potentiel d'initiation ait lieu avant l'expiration de la durée de vie sûre.
(3) Il convient que le manuel de maintenance recommande spécifiquement que les inspections ultérieures aient lieu
à intervalles Ti réguliers, avec
Ti ≤ 0,5 Tf ... (A.3)
40
EN 1999-1-3:2007 (F)
Tf étant le temps calculé pour qu'une fissure, ayant démarré au site vérifié, se propage depuis une longueur de
surface détectable ld jusqu'à une longueur critique de fissure lf (voir Figure A.4).
NOTE Il convient que la longueur exposée minimale supposée de la fissure de surface prenne en compte l'accessibilité,
l'emplacement, l'état de surface probable et la méthode d'inspection. À moins que des essais spécifiques ne soient réalisés
pour démontrer que des longueurs plus courtes peuvent être détectées avec une probabilité supérieure à 90 %, il convient que
la valeur de ld ne soit pas inférieure à la valeur recommandée indiquée dans le Tableau A.1 lorsque la longueur totale de la
fissure est accessible pour l'inspection.
(4) Lorsqu'une quelconque autre pièce permanente, structurale ou non, empêche le plein accès à la fissure, il
convient d'ajouter la longueur cachée de la fissure à la valeur appropriée indiquée dans le Tableau A.1 afin d'obtenir
la valeur ld pour les besoins du calcul.
(5) Lorsqu'une lourde épaisseur constructive est utilisée et lorsque le site d'initiation se trouve sur une surface
inaccessible (par exemple : la racine d'une soudure bout à bout d’un seul côté dans un élément tubulaire), il peut être
judicieux de planifier une stratégie d'inspection fondée sur la réalisation d'essais ultrasonores pour détecter et
mesurer les fissures avant qu'elles n'atteignent la surface accessible. Il convient de ne pas appliquer une telle
stratégie sans essais et évaluation préalables.
Emplacement de la fissure
NOTE Les valeurs ci-dessus supposent un accès proche, un bon éclairage et l'élimination des
revêtements de surface.
41
EN 1999-1-3:2007 (F)
(6) Il convient que la valeur de lf permette à la section nette, en prenant en compte la forme probable du profil de
fissure à travers l'épaisseur, de pouvoir supporter les efforts de traction statiques maximaux sous la charge pondérée,
calculée conformément à l'EN 1999-1-1, sans propagation de fissure instable.
(7) Il convient d'estimer Tf par des calculs et/ou par des essais, en supposant la charge pondérée (voir 2.4), de la
manière suivante :
a) il convient que la méthode de calcul soit fondée sur les principes de la mécanique de la rupture (voir Annexe B).
Il convient d'utiliser une relation de propagation de fissure de limite supérieure, définie comme la moyenne plus
deux écarts types. En variante, des données spécifiques de propagation de fissure peuvent être obtenues à partir
d'éprouvettes étalons utilisant le même matériau que dans le chemin de propagation des fissures. Dans ce cas, il
convient de pondérer en conséquence la vitesse de propagation des fissures par le coefficient d'essai de fatigue F
(voir Tableau C.1) ;
b) lorsque la propagation de fissure est obtenue à partir d'essais sur la structure ou sur les composants simulant les
matériaux, la géométrie et la méthode de fabrication corrects, il convient que le type adéquat d'efforts appliqués
soit appliqué à l'éprouvette d'essai (voir Annexe C) ;
c) il convient de pondérer par le coefficient d'essai de fatigue F (voir Tableau C.1) les vitesses de propagation de
fissure enregistrées entre les longueurs de fissure ld et lf.
(8) Il convient que le manuel de maintenance précise les actions à prendre dans l'éventualité de l'apparition d'une
fissure par fatigue pendant l'inspection de maintenance régulière, comme suit :
a) si la longueur de fissure mesurée est inférieure à ld, aucune action corrective n'est nécessaire ;
b) si la longueur de fissure mesurée est supérieure ou égale à ld, il convient d'évaluer le composant en terme
d'aptitude à l'emploi avec le but de déterminer pendant combien de temps la structure peut fonctionner en sécurité
sans rectification ou remplacement. Dans l'éventualité de la poursuite du fonctionnement, il convient d'envisager
d'augmenter la fréquence d'inspection à l'emplacement en question ;
c) si la longueur de fissure mesurée est supérieure à lf, il convient que la structure soit immédiatement retirée
du service.
42
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe B
(informative)
Recommandations sur l'évaluation de la propagation de fissure
par la mécanique de la rupture
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
B.2 Principes
B.2.1 Dimensions des défauts
(1) La propagation de la fatigue est supposée démarrer à partir d'un défaut plan préexistant avec un front de fissure
vif orienté perpendiculairement à la direction de l'étendue de contraintes de traction principale ∆σ en ce point.
(2) Les dimensions des défauts préexistants sont montrées dans la Figure B.1 selon qu'ils débouchent en surface ou
sont au cœur du matériau.
1 Surface libre
2 Défaut
a) Défaut débouchant
b) Défaut à cœur
43
EN 1999-1-3:2007 (F)
∫ ---------------
da
N = - ... (B.3)
m
A∆K
a1
44
EN 1999-1-3:2007 (F)
(2) Les essais sont effectués avec une action cyclique de l'éprouvette, contrôlée par calculateur à un rapport
d'intensité de contrainte appliqué (R = Kmin/Kmax), pour les conditions d'essai à R constant ou à Kmax constant et un
mesurage exact de la propagation de la fissure à partir de l'entaille.
NOTE Pour des informations supplémentaires concernant les conditions d'essai, consulter la référence B.2 dans
la Bibliographie.
(3) Si des valeurs discrètes sont obtenues pour la longueur de fissure a, une courbe lisse est ajustée aux données
en utilisant la méthode spécifiée dans la norme d'essais. La vitesse de propagation de fissure, da/dN, pour une
longueur de fissure donnée est calculée comme étant le gradient de la courbe en cette valeur a.
(4) La valeur correspondant de l'étendue de coefficient d'intensité de contrainte, ∆K, s'obtient en utilisant la solution K
appropriée pour l'éprouvette d'essai, conjointement à l'étendue d'action appliquée. Les résultats da/dN en fonction
de ∆K sont représentés graphiquement en utilisant des axes logarithmiques.
(5) Pour un emploi général, des courbes de propagation de fissure peuvent être requises pour différentes valeurs de R.
La Figure B.3 montre un ensemble type de courbes da/dN en fonction de ∆K pour l'alliage d'extrusion d'aluminium
EN AW-6005A T6. Dans la Figure B.3(a), la condition d'essai était un rapport constant d'intensité de
contrainte Kmin/Kmax, et dans la Figure B.3(b), le résultat d'un essai à une valeur constante Kmax = 10 Nmm-2m0,5 est
combiné à des branches conservatives des courbes de la Figure B.3(a). Cette combinaison des résultats des données
à R constant et à K constant est une approximation technique conservative et peut être utilisée pour la prédiction de la
durée de vie à la fatigue dans le cas de fortes contraintes de traction résiduelles ou d'évaluations de fissures courtes
par fatigue. Les valeurs de m et de A pour la Figure B.3 sont consignées dans les Tableaux B.1(a) et (b).
(6) Dans la Figure B.4(a), les courbes R constant-FCGR des alliages d'aluminium de corroyage avec R = 0,1 sont
tracées et dans la Figure B.4(b), les données correspondantes pour R constant = 0,8 sont ajoutées. La Figure B.5
montre l'ensemble de courbes R constant-FCGR de trois alliages de fonderie en coquille par gravité à R = 0,1 et
R = 0,8. La Figure B.6 représente les données combinées des essais à R constant et à Kmax constant des alliages
d'aluminium de corroyage pour R = 0,1 et R = 0,8. Les valeurs de m et de A des enveloppes FCGR de limite
supérieure montrées dans les Figures B.4 à B.6 sont données respectivement dans les Tableaux B.2 à B4.
NOTE Pour d'autres données da/dN en fonction de ∆K, voir les références B.3 et B.4 dans la Bibliographie..
(7) Les conditions d'exposition corrosive peuvent affecter A et m. Les données d'essai obtenues dans des conditions
d'humidité ambiante seront adéquates pour couvrir la plupart des conditions atmosphériques normales.
(4) Le produit de Y pour le produit plat non assemblé et de MK pour le pied de cordon de soudure donne la variation
de y lorsque la fissure se propage à travers l'épaisseur du matériau (voir Figure B.7.(c)).
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EN 1999-1-3:2007 (F)
46
EN 1999-1-3:2007 (F)
a) R = Kmin/Kmax = constante
47
EN 1999-1-3:2007 (F)
Intensité de Intensité de
Rapport contrainte ∆K m A
Rapport contrainte ∆K m A
R R
[Nmm-2m0,5] [Nmm-2m0,5]
48
EN 1999-1-3:2007 (F)
Intensité de Intensité de
Rapport contrainte ∆K m A
Rapport contrainte ∆K m A
R R
[Nmm-2m0,5] [Nmm-2m0,5]
49
EN 1999-1-3:2007 (F)
a) R = 0,1
b) R = 0,8
NOTE Les alliages 2024 TL Ro et 7075 LT Ro ne sont pas recommandés pour les bâtiments et ouvrages de génie civil.
Ils sont donnés ici pour des raisons de comparaison.
50
EN 1999-1-3:2007 (F)
a) R = 0,1
b) R = 0,8
NOTE Les alliages AC-21100 et AC-211000 ne sont pas recommandés pour les bâtiments et ouvrages de génie civil.
Ils sont donnés ici pour des raisons de comparaison.
51
EN 1999-1-3:2007 (F)
52
EN 1999-1-3:2007 (F)
Intensité
Rapport R de contrainte ∆K m A
[Nmm-2m0,5]
NOTE Ces valeurs sont des enveloppes de limite supérieure obtenues à partir des courbes montrées aux Figures B.4(a) et (b).
Intensité
Rapport R de contrainte ∆K m A
-2 0,5
[Nmm m ]
NOTE Les valeurs sont des enveloppes de limite supérieure obtenues à partir des courbes montrées aux Figures B.5(a) et (b).
53
EN 1999-1-3:2007 (F)
Intensité
Rapport R de contrainte ∆K m A
[Nmm-2m0,5]
NOTE Les valeurs sont des enveloppes de limite supérieure obtenues à partir des courbes montrées aux Figures B.6(a) et (b).
54
EN 1999-1-3:2007 (F)
a) Valeur de Y pour un produit plat non assemblé ; a/b = rapport de profondeur des fissures
55
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe C
(informative)
Essai pour le calcul de la résistance à la fatigue
Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!
C.1 Généralités
(1) Lorsque les données sont insuffisantes pour une vérification complète d'une structure par des calculs conformes
à 2.2.1 ou 2.2.2, il convient que des preuves supplémentaires soient fournies par un programme d'essais spécifique.
Dans ce cas de figure, des données d'essai peuvent être requises pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes :
a) L'historique ou le spectre de chargement appliqué, pour une seule ou plusieurs charges, n'est pas disponible et
se situe au-delà de la portée des méthodes pratiques du calcul des structures (voir 2.3.1 et 2.3.2). Cela peut
s'appliquer particulièrement à des structures mobiles soumises à un chargement hydraulique ou aérodynamique
où des effets dynamiques ou résonnants peuvent se produire ;
b) la géométrie de la structure est si complexe que les efforts dans les éléments de structure ou les champs de
contrainte locale ne peuvent pas être obtenus par les méthodes pratiques de calculs (voir 5.2 et 5.4) ;
c) les matériaux, les détails dimensionnels, ou les méthodes de fabrication des éléments de structure ou des
assemblages diffèrent de ceux indiqués dans les tableaux de catégories de détails constructifs ;
d) des données de propagation de fissure sont nécessaires pour la vérification par le calcul de la tolérance
aux dommages.
(2) Les essais peuvent être réalisés sur des prototypes complets, ou sur des structures égales à celle à bâtir ou sur
leurs composants. Il convient que le type d'informations obtenues de l'essai prenne en compte le degré auquel le
chargement, les matériaux, les détails constructifs et les méthodes de fabrication de la structure d'essai ou de ses
composants reflètent la structure à bâtir.
(3) Il convient d'utiliser les données d'essai à la place des données normalisées uniquement si elles sont obtenues
et appliquées en utilisant des procédures contrôlées.
56
EN 1999-1-3:2007 (F)
C.2.2 Structures fixes soumises à des actions dues aux conditions d'exposition
(1) Cela inclut les structures telles que les mâts, les cheminées, et les superstructures au large. Les méthodes
d'obtention du spectre de chargement sont fondamentalement les mêmes qu'en C.2.1 excepté que la période de
fonctionnement sera nécessairement plus longue en raison de la nécessité d'obtenir un spectre représentatif des
charges correspondant à la condition d'exposition telles que les actions du vent et des vagues. L'endommagement
par fatigue tend à être confiné à une bande spécifique dans le spectre de charge global en raison des effets de la
résonance induite par l'écoulement de fluide. Cela tend à être très spécifique à la direction, à la fréquence et à
l'amortissement. Pour cette raison, une plus grande précision est nécessaire pour simuler tant les propriétés
structurales (masse, rigidité et amortissement) que les propriétés aérodynamiques (géométrie de la section
transversale).
(2) Il est recommandé de vérifier ensuite le chargement sur une structure selon la conception finale si les données
de chargement d'origine sont obtenues à partir de structures ayant une fréquence propre ou un amortissement qui
diffère de plus de 10 %, ou bien si la forme de la section transversale n'est pas identique.
(3) Un spectre de calcul final peut être obtenu en termes de direction, intensité et fréquence de chargement,
judicieusement modifié en comparant les données de chargement pendant la période de collecte de données aux
enregistrements météorologiques obtenus sur une durée de vie type de la structure.
57
EN 1999-1-3:2007 (F)
58
EN 1999-1-3:2007 (F)
C.4.3 Réception
(1) Le critère de réception dépend de la question de savoir si la structure doit assurer une performance de durée de
vie sûre (voir les points (2) à (7)) ou une performance de tolérance aux dommages (voir le point (11)).
(2) Pour la réception d'un calcul de durée de vie sûre, il convient que la durée de vie jusqu'à la rupture déterminée
par essai, ajustée pour tenir compte du nombre de résultats d'essai disponibles, ne soit pas inférieure à la durée de
vie de calcul (définie en A.2.1) comme suit :
Tm
T L = ------- ... (C.1)
F
où :
TL est la durée de vie de calcul (en cycles) ;
Tm est la durée de vie moyenne jusqu'à la rupture déterminée par essai (en cycles) ;
F est le coefficient d'essai de fatigue dépendant du nombre effectif de résultats d'essai disponibles, défini dans
le Tableau C.1.
(3) Pour estimer les valeurs du coefficient F, les hypothèses et principes statistiques généraux suivants s'appliquent.
Une valeur statistique caractéristique est obtenue par l'expression :
χc = µ – K σ ... (C.2)
où K dépend de la distribution des probabilités et de la probabilité de survie requise pour une distribution statique
avec la moyenne µ et l'écart type σ. Dans la pratique, seules les estimations pour la moyenne et l'écart type,
c'est-à-dire xm et s respectivement, peuvent être calculées pour une taille d'échantillon n. Par conséquent, il faut
appliquer des coefficients de correction exprimant les intervalles de confiance tant pour la moyenne que pour la
variance (ou écart type). La relation précédente peut donc s'écrire :
xc = xm – k ⋅ s ... (C.3)
où :
k = k1k2 + k3
k1 est la valeur théorique d'une distribution appartenant à une probabilité de survie spécifique ;
k2 est la correction pour l'intervalle de confiance de l'écart type ;
k3 est la correction pour l'intervalle de confiance de la moyenne ;
k2 et k3 dépendent de l'écart type s, de la taille d'échantillon n, et du niveau de confiance prescrit.
59
EN 1999-1-3:2007 (F)
t ( 1- α ⁄ 2, n-1 )
k = k 1 k 2 + k 3 = z ( 1- α ⁄ 2 ) -------------------------- + -----------------------------
n
... (C.4)
2
χ ( α ⁄ 2, n-1 ) n
où :
n est la taille de l'échantillon ;
α est le niveau de confiance ou la valeur de probabilité (dans le cas de la distribution normale) ;
z ( 1- α ⁄ 2 ) est la valeur de la distribution normale des probabilités avec une probabilité de survie donnée (1-α/2),
correspondant à une probabilité bilatérale de (1-α) ;
2
χ ( α ⁄ 2, n-1 ) est la valeur de la distribution des probabilités chi-deux pour un intervalle de confiance donnée de α/2
et n-1 degrés de liberté ;
t ( 1- α ⁄ 2, n-1 ) est la valeur de la distribution des probabilités t pour une probabilité donnée (1-α/2), correspondant à une
probabilité bilatérale de (1-α) et n-1 degrés de liberté.
Pour ces règles, les hypothèses suivantes sont posées :
— la valeur de l'écart type est connue à partir d'une expérience antérieure, c'est-à-dire fondée sur un échantillon de
taille suffisamment grande, ce qui permet de poser k2 égal à l'unité ;
— on connaît suffisamment la distribution sous-jacente ou bien l'écart par rapport à la distribution normale n'est pas
significatif ; et
— pour la correction de l'intervalle de confiance de la moyenne, la distribution t peut être remplacée par la distribution
normale.
(4) Dans le cas général d'un plus grand nombre d'éprouvettes, toutes essayées jusqu'à la rupture, l'expression (C.3)
devient
z ( 1- α ⁄ 2 )
k = k 1 + k 3 = z ( 1- α ⁄ 2 ) + -------------------- ... (C.5)
n
(5) Dans le cas d'un plus grand d'éprouvettes essayées simultanément jusqu'à la ruine d'une première éprouvette et
aux fins d'estimer k, on admet que :
— la durée de vie résultante de la première éprouvette — se rapportant à TL dans l'expression (C.1) — se trouvera
sur la limite supérieure de la distribution respective ;
— la durée de vie requise ou de calcul — se rapportant à Tm dans l'expression (C.1) — se trouvera à la limite
inférieure de la distribution.
La limite inférieure sera obtenue à partir de xm – k1 s, avec k1 conforme à l'expression (C.4). La limite supérieure sera
obtenue d'une manière correspondante à partir de xm + k4 s. La valeur appropriée de k4 est calculée à partir de
l'hypothèse que si la probabilité de survie d'une éprouvette, rompant à la durée de vie correspondante, est P, la
probabilité de survie de n éprouvettes au même niveau sera de Pn. Pour se placer du côté de la sécurité, une valeur
suffisamment faible de Pn = c sera définie, et k4 est calculé à partir de la distribution normale à la probabilité c1/n pour
les valeurs correspondantes de n.
Le coefficient k est alors calculé par
k = k 1 + k 2 = z ( 1- α ⁄ 2 ) + z p ... (C.6)
60
EN 1999-1-3:2007 (F)
(7) La valeur de l'écart type doit être estimée. Une expérience antérieure avec des cas de structures similaires fournit
des valeurs plus fiables. Les données disponibles (Références C.1 et C.2) pour divers détails constructifs en
aluminium soudés fournissent une étendue de différentes valeurs d'écarts types slog∆σ. Elles peuvent être
transformées, par la pente de la droite de régression moyenne respective de m = 4, en valeurs slogN pour l'étendue
de durée de vie jusqu'à la limite de fatigue sous amplitude constante de 5 × 106 cycles. Pour les durées de vie
jusqu'à 108 cycles, il peut être approprié d'utiliser des valeurs de dispersion plus grandes en fonction de la pente m+2.
Des considérations spéciales seront nécessaires au-delà de cette limite.
(8) Les valeurs de F calculées sur la base des relations statistiques ci-dessus sont données dans le Tableau C.1.
(9) Les valeurs consignées dans le Tableau C.1 sont basées sur une probabilité de survie de 95 % et un niveau de
confiance de 0,95 pour la distribution normale et une valeur de l'écart type de slogN = 0,18. Dans le cas de ruine du
premier échantillon, on suppose une valeur de probabilité de survie Pn = 5 %.
(10) Les critères pour la pondération de la durée de vie mesurée et pour la réception varient d'une application à l'autre
et il convient qu'ils aient fait l'objet d'un accord avec le technicien/ingénieur responsable de la réception.
(11) La réception d'un calcul de la tolérance aux dommages dépend de la durée de vie d'une fissure qui atteint une
taille susceptible d'être détectée par une méthode d'inspection qui peut être appliquée en service. Elle dépend
également de la vitesse de propagation de la fissure, des considérations de longueur critique de fissure, et des
implications pour la sécurité résiduelle de la structure et des coûts de réparation.
Taille d'échantillon n
Résultat d'essai
1 2 3 4 5 6 8 10 15 20 30 100
C.6 Compte-rendu
(1) À la fin d'un essai réalisé conformément au présent chapitre, il convient de dresser un certificat d'essai contenant
les informations suivantes :
a) le nom et l'adresse du laboratoire d'essais ;
b) la référence d'accréditation de l'installation d'essais (le cas échéant) ;
c) la date de l'essai ;
d) le(s) nom(s) de la (des) personne(s) responsable(s) des essais ;
e) la description des échantillons soumis aux essais, au moyen :
1) d'une référence à un numéro de série (le cas échéant) ; ou
2) d'une référence à un (des) numéro(s) de dessin (le cas échéant) ; ou
3) d'une description avec des schémas ou des diagrammes ; ou
4) de photographies ;
f) la description des systèmes de chargement appliqués, y compris les références à d'autres normes européennes,
le cas échéant ;
61
EN 1999-1-3:2007 (F)
g) l'enregistrement des applications de charges et les réactions mesurées à la charge, c'est-à-dire flèche,
déformation, durée de vie ;
h) le récapitulatif des charges et déformations ainsi que la contrainte aux points de réception critiques ;
i) l'enregistrement de l'endurance et du mode de ruine ;
j) l'enregistrement des emplacements d'observations par référence aux points e)2) à e)4) ci-dessus ;
k) les notes de tout comportement observé concernant la sûreté ou l'aptitude au service de l'objet soumis à essai
(par exemple : la nature et la localisation de la fissuration dans l'essai de fatigue) ;
l) l'enregistrement des conditions d'exposition au moment des essais, le cas échéant ;
m) la déclaration de l'autorité de validation pour tout l'équipement de mesure utilisé ;
n) la définition du but ou des objectifs de l'essai ;
o) la déclaration de conformité ou de non-conformité aux critères de réception pertinents (le cas échéant) ;
p) l'enregistrement des noms et statuts des personnes responsables des essais et de la production d'un rapport ;
q) la dénotation du rapport et sa date d'émission.
62
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe D
(informative)
Analyse de contrainte
Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!
63
EN 1999-1-3:2007 (F)
64
EN 1999-1-3:2007 (F)
E B
B/C 1
3,6 r
B
3,4 3 x C
C
3,2
3 2
2,8 1,5
Kgt 1 B=C
2,6 0,5
2
2,4 0,25
2,2 B E>B
2
C
1,8
1,6
1,4
1,2
1
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5
r
B
1 Bord libre
2 Fluctuation de contrainte
a) Coefficient de concentration de contrainte de fatigue K pour les ouvertures
non renforcées basé sur la contrainte nette en X
2,6
2,5
2,4
Kgt 2,3
2,2
2,1 r
2
H/r
1,9 x
1,8 3
1
1,7 2
1,6 1 H W
1,5 0,5
1,4
0,25
1,3
2
1,2
1,1
1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
r
W
65
EN 1999-1-3:2007 (F)
2 2
σ x,Ed,ser 1,1 τ x,Ed,ser
--------------------- + ----------------------------- ≤ 1,1 ... (D.1)
kσ σE kτ σE
où :
σx,Ed,ser, τx,Ed,ser sont les contraintes pour la combinaison de charges fréquentes ;
kσ , k τ sont les coefficients de flambement élastique linéaire en supposant des bords articulés de
l'élément de plaque ;
σE = 0,904 E (tw/bw)2
tw, bw sont l'épaisseur et la profondeur du panneau d’âme.
NOTE Le terme «web breathing«se rencontre dans la littérature avec le même sens que le«flambement local répété».
66
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe E
(informative)
Assemblages collés par adhésif
(1) Il convient de prendre en considération les notions suivantes dans le calcul des assemblages collés à l'adhésif :
— il convient de réduire à un minimum les actions de pelage ;
— il convient de réduire à un minimum les concentrations de contrainte ;
— il convient de maintenir les déformations dans le métal de base en dessous de la plastification ;
— la conversion chimique ou l'anodisation des surfaces améliore l’adhérence en comparaison au dégraissage ou à
l'abrasion mécanique ;
— les conditions d'exposition agressives réduisent en général la résistance à la fatigue.
(2) Pour les assemblages à recouvrement rompant dans le plan de joint, il convient que l'étendue de contrainte de
cisaillement ∆τ soit basée sur l'effort par unité de largeur de l'assemblage divisé par la longueur effective du
recouvrement Ladh, avec :
Ladh = longueur de recouvrement L, si L ≤ 15 mm
Ladh = 15 mm, si L > 15 mm
(3) La résistance de référence à la fatigue d'un assemblage à double recouvrement collé à l'adhésif qui rompt dans
le plan de joint est définie par l'équation :
∆τC,adh = kC,adh . fv,adh ... (E.1)
où :
kC,adh est la valeur du coefficient de résistance à la fatigue du joint collé kadh à NC = 2 × 106 cycles ;
fv,adh est la résistance caractéristique au cisaillement de l'adhésif obtenue à partir d'un essai normalisé de
cisaillement statique de recouvrement (voir EN 1999-1-1).
Formes de produit
Catégorie Analyse
Détail constructif Exigences d'exécution
de détail de contrainte
Site d'initiation
0,11 fv,adh Produits laminés, extrudés et forgés Contrainte perpendiculaire Usinage uniquement par
au bord d'attaque une fraise à grande vitesse
Les adhésifs époxydes mono- bi-composants
Crête de contrainte au bord Préparation de la surface :
m1 = 6 Joint à recouvrement, épaisseur
d'attaque, excentrement dégraissage ou conversion
de la partie la plus mince ≤ 8 mm
m2 = 6 du chemin de transfert chromique
de charges dans les
Assemblage : épaisseur
assemblages symétriques
du plan de joint comprise
à double recouvrement
dans les limites des tolérances
couverts uniquement
spécifiées pour l'essai
de résistance au cisaillement
67
EN 1999-1-3:2007 (F)
Courbe de résistance à la fatigue pour le cisaillement : 3,85-6 adhésif époxyde modifié, polymérisé à chaud, mono-composant,
fv,adh = 35 N/mm2
Courbe de résistance à la fatigue pour le cisaillement : 2,75-6 époxy modifié, polymérisé à froid, bi-composant, fv,adh = 25 N/mm2
Courbe de résistance à la fatigue pour le cisaillement : 2,20-6 adhésif acrylique modifié, polymérisé à froid, bi-composant,
fv,adh = 20 N/mm2
Tableau E.2 — Valeurs numériques pour kadh (=∆τ/fv,adh) pour les assemblages collés
(4) La relation de calcul à la fatigue pour l'endurance dans l'étendue comprise entre 105 cycles et 5 × 106 cycles
ou dans l'étendue comprise entre 5 × 106 cycles et 108 cycles est définie respectivement comme dans 6.2.1 (2)
et 6.2.1 (4) du présent document.
(5) Il convient que les valeurs de résistance de calcul pour les assemblages collés appliquent un coefficient partiel γMf
aux valeurs de résistance données ci-dessus.
NOTE Le coefficient partiel γMf pour des types spécifiques de détail constructif peut être défini dans l'Annexe nationale.
La valeur de γMf = 3,0 est recommandée.
(6) Pour les applications critiques, il est recommandé de réaliser les essais dans des conditions représentatives de
la géométrie, de la qualité d'exécution et d'exposition.
(7) Les données de fatigue pour les assemblages collés s'appliquent uniquement dans une plage de températures
comprise entre – 20 °C et + 60 °C.
NOTE Les limites de température données sont fondées sur des données d'essai disponibles. D'autres valeurs peuvent être
définies par l'Annexe nationale, si elles sont justifiées par des essais conformes à l'annexe C.
(8) Il convient de ne pas prendre compte l'effet de la contrainte moyenne sans justification par un essai
(voir Annexe C).
68
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe F
(informative)
Étendue de la fatigue oligocyclique
Init numérotation des tableaux d’annexe [F]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [F]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [F]!!!
F.1 Introduction
(1) Lorsqu'un endommagement significatif est causé par des étendues de fortes contraintes qui sont appliquées
moins de 105 fois, les courbes ∆σ-N données en 6.2 pour certains détails constructifs et rapports R peuvent s'avérer
inutilement conservatifs. Les données ci-dessous peuvent être utilisées pour obtenir une prédiction de durée de vie
plus exacte.
69
EN 1999-1-3:2007 (F)
Type Tableau de m0
de catégories Alliages Forme du produit
détail de détails R=–1 R=0
7.6 3,0 m1
9.1 3,0 m1
1)
9.2 J.7 et J.9 EN 1999-1-1, Tableau 3.1a 3,0 m1
9.3 3,0 m1
9.4 3,0 m1
70
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe G
(informative)
Influence du rapport R
Init numérotation des tableaux d’annexe [G]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [G]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [G]!!!
R f(R)
≤–1 1,6
>–1
1,2 – 0,4R
< + 0,5
≥ + 0,5 1,0
71
EN 1999-1-3:2007 (F)
Coefficient f(R)
G.2.2 Cas 2
(1) Il s'applique aux sites d'initiation associés à des liaisons soudées ou à des liaisons par fixations mécaniques dans
des éléments de structure simples, où les contraintes résiduelles σres ont été établies, en prenant en compte toute action
préexistante ou tout défaut d'ajustement.
(2) Il convient d'estimer le rapport R effectif, Reff, comme suit :
2 σ res – ∆ σ
R eff = ---------------------------
- ... (G.3)
2 σ res + ∆ σ
où :
∆σ est l'étendue de contrainte appliquée.
(3) Les valeurs de f(R) sont données par
f(R) = 0,9 – 0,4R ... (G.4)
voir également Tableau G.2 et Figure G.1.
Reff f(R)
≤–1 1,3
>–1
< – 0,25 0,9 – 0,4R
≥ – 0,25 1,0
G.2.3 Cas 3
(1) Il s'applique au voisinage de liaisons soudées et à des ensembles structuraux complexes dont le contrôle des
contraintes résiduelles n'est pas réalisable.
(2) Dans ce cas de figure, il convient de prendre f(R) comme unité pour tous les rapports R (voir également
Figure G.1).
72
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe H
(informative)
Amélioration de la résistance à la fatigue des soudures
Init numérotation des tableaux d’annexe [H]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [H]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [H]!!!
H.1 Généralités
(1) Lorsque les fissures par fatigue se déclenchent au pied de cordon de soudure, la capacité des assemblages
soudés peut être améliorée. De telles méthodes sont normalement utilisées aux soudures les plus fortement
contraintes ou pour améliorer les soudures ayant une faible résistance.
(2) Les méthodes suivantes sont considérées ici :
— usinage ou meulage ;
— parachèvement par TIG ou plasma ;
— martelage (martelage à la grenaille, martelage aux aiguilles, martelage au marteau).
(3) Lorsque des techniques d'amélioration spécifiées ont été employées, une amélioration en la région de moyenne
et longue durée de vie jusqu'à 30 % mesurée par étendue de contrainte peut être obtenue. L'amélioration la plus
élevée est obtenue par la combinaison de deux méthodes telles que l'usinage (ou meulage) et le martelage au
marteau dans laquelle le double de l'amélioration des méthodes individuelles peut être assuré.
(4) Quelle que soit la méthode, il convient de prendre en considération les aspects suivants :
a) il convient qu'une procédure de travail adapté soit disponible ;
b) avant d'appliquer les mesures d'amélioration, il convient de s'assurer de l'absence de toute fissure de surface aux
emplacements critiques ;
c) il convient de s'en assurer par les méthodes de ressuage ou autres méthodes CND appropriées ;
d) dans la région de courte durée de vie où les contraintes locales dépassent la limite élastique, la période d'initiation
représente une faible fraction (sans tenir compte du cas des entailles) et l'amélioration est donc faible.
Par conséquent, il n'y aura aucune amélioration de la conception à 105 cycles. (La courbe ∆σ-N est ainsi figée
avec des valeurs fixes à 105) ;
e) il convient de prendre en considération les emplacements potentiels de rupture par fatigue autres que celui que
l'on cherche à améliorer : par exemple si la zone en pied de cordon de soudure est améliorée, les endroits comme
la gorge de soudure ou les fissures internes (pénétration partielle) pourraient être le facteur limitant ;
f) il convient de prendre en considération la résistance à la fatigue et l'utilité des méthodes d'amélioration ;
g) dans des conditions de corrosion libre dans l'eau, l'amélioration est souvent perdue. Les méthodes impliquant des
contraintes résiduelles de compression (martelage) sont moins sensibles. Par conséquent, une protection
anticorrosion est nécessaire si l'amélioration doit être obtenue.
(5) Il convient d'établir par des essais les valeurs de calcul pour les soudures améliorées (voir Annexe C).
73
EN 1999-1-3:2007 (F)
Dans cas des soudures par passes multiples, il convient de traiter au moins deux pieds de cordon de soudure. Il
convient également de prendre soin de s'assurer que la taille de la gorge de soudure est maintenue.
a) Ébarbage
b) Meulage au disque
a) Profil complet
b) Pied de cordon de soudure
H.4 Martelage
(1) Les avantages les plus conséquents sont obtenus avec des méthodes où des contraintes résiduelles de
compression sont introduites. Les méthodes les plus courantes sont le martelage au marteau, le martelage aux
aiguilles et le martelage à la grenaille. Le martelage est un procédé d'écrouissage dans lequel l'impact d'un outil
déforme la surface de façon plastique. Le matériau (élastique) environnant comprime le volume déformé. Une forte
action de service en compression peut baisser le niveau de contrainte résiduelle et il convient d'en prendre compte
lors de l'application de spectres d'actions aléatoires.
(2) Il convient de préparer les procédures pour toutes les méthodes de martelage : passes, déformation du pied de
cordon de soudure, et pénétration pour le martelage au marteau et au faisceau de fils ; intensité, couverture,
déformation d’une plaquette Almen pour le martelage à la grenaille.
74
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe I
(informative)
Produits moulés
Init numérotation des tableaux d’annexe [I]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [I]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [I]!!!
I.1 Généralités
(1) Les données ci-après peuvent être utilisées pour les produits moulés, à condition de suivre les règles de calcul
des contraintes données dans le paragraphe 3.2.3.1 de l'EN 1999-1-1 et dans son Annexe C.3.4.
(2) Les règles de calcul données dans l'EN 1999-1-3 pour les produits moulés soumis à un chargement de fatigue,
pour les alliages donnés dans l'EN 1999-1-1, Tableau 3.3, peuvent être utilisées si les exigences supplémentaires
indiquées en I.3 sont respectées.
Catégorie de détails
N = 105 ND = 2 × 106 NL = 108
(NC = 2 × 106)
71 1) 7 108,9 71 40,6
50 7 76,7 50 28,6
40 7 61,4 40 22,9
32 7 49,1 32 18,3
25 7 38,4 25 14,3
75
EN 1999-1-3:2007 (F)
Tableau I.3 — Valeurs pour le diamètre maximal de pores [mm] pour les produits moulés
Catégorie de détails
71 50 40 32 25
(NC = 2 × 106)
NOTE La production de produits moulés avec un diamètre de pore inférieur à 0,6 mm requiert des compétences, une
expérience ainsi qu'une technologie et une technique de fonderie spéciales. De plus, la détection de pores inférieurs à 0,6 mm
requiert un équipement spécial, notamment pour la gamme des valeurs inférieures ou égales à 0,2 mm, où la possibilité de
détecter des défauts de cette taille dépend également de la forme (épaisseur) du produit moulé. Il convient que les hypothèses
posées pour les propriétés du matériau des produits moulés, devant être utilisées dans le calcul de structure, soient confirmées
par le fabricant de produits moulés.
76
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe J
(informative)
Tables des catégories de détails
Init numérotation des tableaux d’annexe [J]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [J]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [J]!!!
J.1 Généralités
(1) Les catégories de détails constructifs et les relations ∆σ-N présentées dans la présente Annexe ne peuvent être
utilisées qu'avec les dispositions du Chapitre 6.
(2) Les valeurs des catégories de détails sont valides pour les conditions de température ambiante, d'exposition qui
ne demandent aucune protection de surface (voir Tableau 6.2), et en relation avec les exigences d'exécution
indiquées dans l'EN 1090-3. Ces valeurs sont obtenues pour des valeurs de rapport de contrainte supérieures ou
égales à 0,5.
Tableau J.1 — Catégories de détails pour les éléments non assemblés
de la contrainte
de contrainte
Catégorie
Orientation
Formes du produit
de détail
Analyse
de détails
Type
seulement à la direction de la
contrainte
Aucune marque de
rayure transversale par
1.4 71-7 rapport à la direction de
la contrainte
Inspection visuelle
Irrégularité de surface
140-7
Prise en compte de la concentration
1.5 7020
Entailles, trous
seulement
de contraintes : voir D.2
Figure J.1 — Courbes de résistance à la fatigue ∆σ-N pour les éléments non assemblés —
mêmes catégories qu'au Tableau J.1
Tableau J.2 — Valeurs numériques de ∆σ-N (N/mm2) pour les éléments non assemblés —
mêmes catégories de détails que dans le Tableau J.1
Pente Cycles N
78
EN 1999-1-3:2007 (F)
Tableau J.3 — Catégories de détails pour les éléments avec attaches soudées —
pied du cordon transversal
Analyse de Exigences
contrainte d'exécution
Dimensions
Détail constructif
de détail
Catégorie
prise en compte
Contrainte déjà
de contrainte
Type
(mm)
de qualité 3)
Paramètre
de détail
Niveau
∆σ-m1 1) 2) Site d'initiation
3.1 32-3,4 L ≤ 20
25-3,4 t ≤ 4
3.2 23-3,4 4 < t ≤ 10 L > 20
Au pied de cordon transversal sur l'élément
20-3,4 10 < t ≤ 15 contraint, à distance du bord (soudure continue
longitudinalement au chant de la semelle)
Pas de
3.5 18-3,4
rayon
3.6 36-3,4 r ≥ 50
79
EN 1999-1-3:2007 (F)
Pente Cycles N
80
EN 1999-1-3:2007 (F)
Tableau J.5 — Catégories de détails pour les éléments avec soudures longitudinales
Analyse de
Exigences d'exécution
contrainte
Niveau
Type de détail
Supplémentaires
Catégorie
Concentrations
de contraintes
de contrainte
Type de qualité 3)
Paramètre
de détail
soudure Caractéristiques
∆σ-m1 1) Site d'initiation
Surface et
géométrie
du soudage
Interne
Surépaisseurs de soudure
Soudage
pénétration complète,
Contrainte nominale
au site d’initiation
pénétration complète
Soudure bout à bout
Toute latte
5.3 45-4,3 support doit C D
être continue
À la discontinuité de la soudure
2)
Soudure d'angle
5.4 45-4,3 B C
continue
5.5 40-4,3 C D
À la discontinuité de la soudure
Soudure d'angle
discontinue
g ≤ 25L
5.6 36-4,3 C D
de la soudure
de souris
r ≤ 25
5.7 28-4,3 C D
81
EN 1999-1-3:2007 (F)
Pente Cycles N
82
EN 1999-1-3:2007 (F)
Tableau J.7 — Catégories de détails pour les assemblages soudés bout à bout entre les éléments
Exigences d'exécution
Type de détail
de contrainte
Niveau de
Supplémentaires
Détail constructif
Catégorie qualité 3)
Analyse
de soudage
Exigences
de détail Type Pièces
de soudure assemblées
Surface et
géométrie
∆σ-m1 1)
Interne
Site d'initiation
Pénétration
7.1.1 56-7 complète, Plats, solides B B
Cales martyres utilisées sur les extrémités, coupés et arasés par meulage dans la direction de la contrainte
arasées par
meulage des Formes
7.1.2 45-7 C C
deux côtés ouvertes
Soudure
4) 6)
7.2.1 50-4,3 Plats, solides B B
Soudure
7.2.2 40-3,4 exécutée B C
des deux côtés, Formes 6)
pénétration ouvertes
7.2.3 36-3,4 C C
complète
Section nette
Pied de cordon de soudure
7.3.1 40-4,3 Soudure Plats, solides C C
exécutée
d'un seul côté ; Formes 6)
pénétration ouvertes,
7.3.2 32-3,4 complète avec C C
creuses,
Pied de cordon latte support tubulaires
de soudure permanente
5) 6)
7.4.1 45-4.3 B B
Soudure Plats, solides
7.4.2 40-4,3 exécutée C C
d'un seul côté ;
Formes
pénétration 6)
ouvertes,
7.4.3 32-3,4 complète sans C C
creuses,
Pied de cordon de soudure latte support
tubulaires
Gorge nette
Pénétration
7.5 18-3,4 D D
partielle
Soudure
Section nette 2)
Pénétration
7.6 36-3,4 B B
complète
83
EN 1999-1-3:2007 (F)
Pente Cycles N
84
EN 1999-1-3:2007 (F)
Analyse de
Exigences d'exécution
contrainte
Type de détail
Niveau de
de contraintes déjà
Détail constructif
prises en compte
Supplémentaires
Catégorie qualité 3)
Concentrations
de contrainte
de soudage
Paramètre
de détail
Exigences
Type de soudure
∆σ-m1
Surface et
1)
géométrie
Site d'initiation
Interne
Section nette
Soudure d'angle
des deux côtés ;
de l’élément transversal
dans la direction de ∆σ
Effet de raidissement
Soudure d'angle
des deux côtés ;
9.2 25-3,4 pénétration partielle ; C C
fissure à la racine
Gorge nette
pour a/t ≤ 0,6
Soudure
Soudure d'angle
d'un seul côté 2),
9.3 12-3,4 C C
fissure à la racine
pour a/t ≤ 0,6
Soudure
Crête de contrainte
aux extrémités
Section nette
de soudure
Soudure
1) m2 = m1 + 2.
2) En cas de section transversale tubulaire, calculer conformément au type de détail 9.1 ou 9.2.
3) Selon l'EN ISO 10042:2005.
85
EN 1999-1-3:2007 (F)
Pente Cycles N
86
EN 1999-1-3:2007 (F)
Tableau J.11 — Catégories de détails pour les soudures croisées sur des poutres composées
Exigences d'exécution
Type de détail
de contrainte
Niveau
Supplémentaires
Catégorie Détail constructif de qualité 4)
Analyse
de détail Type de
soudure 2) 3) Exigences
Surface et
géométrie
∆σ-m11)
Interne
Site d'initiation de soudage
Soudure
bout à bout
des deux côtés,
pénétration
Cales martyres utilisées sur les extrémités, coupés et arasés par meulage dans la direction de ∆σ
11.1 40-3,4 complète, B B
Pour les soudures d’angle âme-semelle, voir Tableau J.5, types 5.4 ou 5.5
des deux côtés
Soudure
Soudure
bout à bout
d'un seul côté,
pénétration
11.2 40-3,4 complète, B B
racine et
sur-épaisseur
arasées
Section nette
par meulage
Soudure
Soudure
bout à bout
11.3 36-3,4 des deux côtés, B C
pénétration
complète
Soudure
bout à bout
11.4 32-3,4 d'un seul côté, C C
pénétration
complète
1) m2 = m1 + 2.
2) Assemblage bout à bout transversal âme et semelle avant montage final de la poutre avec des soudures longitudinales.
3) Biseauter avec une pente < 1:4 au changement de largeur ou d'épaisseur.
4) Selon l'EN ISO 10042:2005.
87
EN 1999-1-3:2007 (F)
Figure J.6 — Courbes de résistance à la fatigue ∆σ-N pour les soudures croisées
sur des poutres composées — mêmes catégories de détails que dans le Tableau J.11
Pente Cycles N
88
EN 1999-1-3:2007 (F)
Tableau J.13 — Catégories de détails pour les attaches sur des poutres composées
Analyse Exigences
de contrainte d'exécution
Type de détail
Niveau
de contraintes déjà
Détail constructif
prises en compte
Supplémentaires
Catégorie de qualité 2)
Concentrations
de contrainte
Paramètre
de détail Type de soudure
∆σ-m1
Surface et
1)
géométrie
Site d'initiation
Interne
Attache transversale,
épaisseur < 20 mm,
13.1 23-3,4
soudée d’un seul côté
ou de deux côtés
Pour les soudures d’angle âme-semelle, voir Tableau J.5, types 5.4 ou 5.5
Section nette
Attache longitudinale,
longueur ≥ 100 mm,
13.2 18-3,4
soudé de tous
les côtés
En croix ou en T, C C
13.3 32-4,3
pénétration complète
En croix ou en T,
Gorge nette
soudures d'angle
13.4 25-4,3 de deux côtés ;
fissure à la racine
pour a/t ≤ 0,6
Soudure
Section nette
Plaque de
recouvrement,
13.5 20-4,3 longueur ≥ 100 mm,
soudé de tous
les côtés
89
EN 1999-1-3:2007 (F)
Pente Cycles N
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EN 1999-1-3:2007 (F)
Analyse de contrainte
Catégorie Détail constructif
Type
de détail Concentrations
de Exigences d'exécution
Paramètre de contraintes
détail ∆σ-m1 1)
Site d'initiation de contrainte déjà prises
en compte
1) m1 = m2.
2) Vérification de la résistance des boulons en acier : voir l'EN 1993-1-9.
91
EN 1999-1-3:2007 (F)
Figure J.8 — Courbes de résistance à la fatigue ∆σ-N pour les assemblages boulonnés —
mêmes catégories de détails que dans le Tableau J.15
Tableau J.16 — Valeurs numériques de ∆σ-N (N/mm2) pour les assemblages boulonnés —
mêmes catégories de détails que dans le Tableau J.15
Pente Cycles N
92
EN 1999-1-3:2007 (F)
Annexe K
(informative)
Méthode des détails de référence au point chaud
(1) Pour la méthode de la résistance à la fatigue des détails de référence au point chaud telle que définie dans la
présente annexe, il convient d'utiliser les données déterminées selon les exigences de la présente norme
(2) La procédure de calcul est comme suit :
a) Sélectionner dans les tableaux de catégories de détails un détail de référence ayant une résistance à la fatigue
connue, qui est aussi similaire que possible au détail évalué en ce qui concerne la qualité de soudure et les
paramètres géométriques et de chargement ;
b) identifier le type de contrainte dans lequel la résistance à la fatigue est exprimée. Il s'agit en général de la
contrainte nominale (telle qu'indiquée dans les tableaux de catégories de détails constructifs) ;
c) établir un modèle FEM du détail de référence et du détail à évaluer avec les mêmes types de maillage et
d'éléments en suivant les recommandations données en 5.1 ;
d) contraindre le détail de référence et le détail à évaluer avec la contrainte identifiée en b) ;
e) déterminer les étendues de contrainte au point chaud ∆σHS,ref du détail de référence et les étendues de
contraintes au point chaud ∆σHS,assess du détail à évaluer ;
f) la résistance à la fatigue pour 2 millions de cycles du détail à évaluer ∆σC,assess est ensuite calculée à partir de la
classe de fatigue du détail de référence ∆σC,ref par :
σ
HS,ref
∆ σ C,assess = --------------------------∆ σ C,ref ... (K.1)
σ HS,assess
g) prendre pour le détail à évaluer les mêmes pentes m1, m2 du détail de référence
(3) Lorsque des mesurages de contrôle sont effectués pour vérifier les contraintes calculées, il convient d'assurer un
positionnement correct des jauges de contrainte à l'extérieur de la zone affectée thermiquement.
NOTE Pour des informations supplémentaires sur la méthode des détails de référence, voir la référence D.3 dans
la Bibliographie.
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EN 1999-1-3:2007 (F)
Bibliographie
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