Canevas Business Plan Social1
Canevas Business Plan Social1
Canevas Business Plan Social1
2. Les activités
2.1. Les programmes de développement
2.2. Les différents niveaux d’intervention
2.2.1. L’évaluation
2.2.2. La formation : notre outil spécifique
2.2.3. L’accompagnement de projet
2.2.4. L’aide à l’organisation
2.3. Les champs d’actions
2.4.Les orientations souhaitées
2.5. Plan d’action
2.5.1. Les résultats à atteindre
2.5.2. Les ressources humaines nécessaires
1.1. Historique
Ces projets de toutes tailles se sont progressivement structurés. Santé Sud s’est alors
spécialisée dans des programmes de développement de plus en plus élaborés, dont le
bailleur principal devenait l’Union Européenne. Aussi, l’Association a-t-elle dû gagner en
rigueur, structurer son offre de savoir faire dans le domaine de la formation et consolider
son expertise en matière de « démarche de projet » et de négociation partenariale.
Ces adaptations ont conduit Santé Sud à renforcer sa structure permanente et à
conceptualiser ses trois axes d’intervention.
1
1.2. Présentation de l’association
Santé Sud est une association de solidarité internationale de droit français (loi 1901),
basée à Marseille. Elle est dirigée par un conseil d’administration dont les membres sont
élus par l'assemblée annuelle (Annexes I et II).
L’association comprend actuellement une trentaine de permanents répartis sur sept sites
géographiques. Elle est composée d’un directeur, d’une direction programme, d’un service
gestion, d’un service communication et de six délégations locales dans les pays
d'intervention.
Son budget annuel est d'environ un million et demi d'euros.
En concertation avec ses partenaires dans les pays où elle intervient, elle soutient l’accès
de populations défavorisées à des soins de qualité.
En s'appuyant sur les ressources humaines locales, Santé Sud met son expérience et son
savoir-faire au service d’un développement durable de la santé dans le monde, et définit
ses actions en référence au droit à la santé pour tous inscrit dans l’article 25 de la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Les valeurs et principes de Santé Sud sont exprimés dans sa Charte :
« Santé Sud entend participer à l'amélioration de la santé et à la promotion sociale
dans les pays en développement, en privilégiant l'écoute des demandes locales et la
collaboration étroite avec des partenaires nationaux.
Son objectif consiste à faciliter l'amélioration ou la mise en place de structures
durables, appropriées aux ressources humaines, économiques et techniques de ces
régions, en agissant à partir de projets concertés qui laissent la maîtrise des choix
aux acteurs locaux ».
Ses actions portent en particulier sur :
- l'optimisation des systèmes de soins,
- la mise en place ou le développement d'une médecine générale communautaire de
première ligne
- une meilleure prise en charge des populations vulnérables (notamment enfants
handicapés ou abandonnés, mères en difficulté).
Ces domaines d'action ne sont pas exclusifs.
Une transversalité entre les différentes actions est recherchée chaque fois que possible.
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Les orientations de Santé Sud :
portent sur des actions de développement s’inscrivant dans la durée et non dans
l'urgence,
expriment dans l'action des convictions humanistes où l'individu en
tant que personne est au cœur du projet,
se réalisent dans le respect des cultures et des logiques sociales locales,
prennent en compte les politiques sanitaires nationales (organisation du système de
santé, recommandations et textes ministériels, etc),
se fondent sur la mise en place de partenariats avec des acteurs locaux publics ou
privés,
s'efforcent de valoriser les partenaires jouant le rôle d'"acteurs réformateurs", capables
d’engager le changement dans le cadre d’une réflexion stratégique commune.
1.4. La gouvernance
Le rôle et la composition du conseil d'administration et du bureau sont définis dans les
articles 5 à 11 des statuts (Annexe I) et précisés dans les articles 4 et 5 du règlement
intérieur (Annexe II).
Le CA :
veille au respect de la charte,
définit les objectifs de l’association pour l’année en fonction des orientations
données par l’assemblée,
rend compte à l’assemblée suivante des résultats obtenus et formule de nouvelles
propositions d'orientation,
mandate le bureau de l’association pour mettre en œuvre les moyens nécessaires
pour atteindre les objectifs fixés pour l’année,
se réunit au minimum 3 fois par an :
. après l’assemblée générale pour définir les objectifs de l’année et élire le
bureau,
. à mi-terme pour suivre les actions et avoir une réflexion de fond sur celles-ci,
. avant l’A.G. suivante pour valider le rapport d’activités et le rapport financier et
proposer de nouvelles orientations à l’assemblée générale,
prend les décisions d’embauche ou de licenciement des cadres salariés de
l’association.
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prend toute décision à la majorité absolue des votants. En cas de partage des voix,
celle du président est prépondérante,
gère le patrimoine immobilier.
1.4.2. Le Bureau
Le bureau :
se compose d’un président, d’un ou deux vice-présidents, d’un secrétaire général
et d’un trésorier,
se réunit au moins une fois par mois,
la présence de la moitié au moins des membres du bureau est nécessaire pour la
validité des délibérations. En cas de partage des voix, celle du président est
prépondérante.
veille à la réalisation des objectifs de l’année fixés par le conseil d’administration.
est mensuellement informé de la situation financière de l’association, du
déroulement des programmes, du fonctionnement du siège,
donne son accord sur tout nouveau projet et programme mis en chantier, et sur
l’arrêt prématuré d’un programme,
sollicite la présence à ses réunions du directeur et des coordinateurs de programme
si nécessaire. Ceux-ci y ont voix consultative et non délibérative,
peut solliciter la présence d’un salarié ou de tout autre membre de l’association si
besoin,
confirme les décisions d’embauche ou de licenciement du personnel non cadre,
proposées par le directeur et prises par le président,
la présence par procuration n’y est pas admise.
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1.5.2 – Les associatifs
Vigilance et créativité sont en permanence à l’ordre du jour, aux fins de maintenir le bon
équilibre :
- entre la vie associative (bénévolat, militantisme,…) et la structure permanente
(salariés),
- entre les projets répondant directement à nos engagements fondamentaux et ceux
type « bureau d’études »,
- concernant nos valeurs : indépendance envers la grande industrie multinationale,
nucléaire ou militaire, les groupes confessionnels, politiques, etc. et le pragmatisme lié
à la réalité des financements.
Enfin équilibre dans l’espace du soin : la perception du point de vue médical doit rester
essentielle.
Santé Sud est forte d'environ 200 membres et est actuellement soutenue à ce jour par plus
de 200 parrains de projets et un millier de donateurs.
Ces membres, ces bénévoles professionnels de la santé, du médicosocial, de l’éducation
spécialisée, de la gestion, ou hors secteur santé, constituent par la diversité de leurs
origines et leur degré d'implication dans la vie associative la première richesse de Santé
Sud.
Santé Sud est une association déterminée à encourager les initiatives locales dans
lesquelles chaque membre peut s'investir. La participation à la vie de l'association
représente l'énergie indispensable à l'évolution du projet associatif.
Les membres de Santé Sud partagent leurs compétences avec leurs collègues du Sud dans
un souci de respect, d'échange et de professionnalisme. Ils sont motivés par des valeurs de
solidarité et d'ouverture sur les autres cultures.
Augmenter le nombre de nos adhérents est nécessaire afin de donner plus de poids à notre
association (par exemple avoir le titre d’association reconnue d’utilité publique).
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1.6.3. Les actions associatives
Santé Sud a pour caractéristique d'impliquer ses intervenants dans de nombreuses séances
de réflexion : séances de "brain storming", journées ou week-ends thématiques, etc.
La formation et le partenariat sont des thèmes forts sur lesquels une réflexion et une
remise à jour permanente est indispensable.
Au sein de l’association, plusieurs groupes de travail sont constitués, dont le cadre et les
objectifs sont susceptibles d’évoluer :
Santé Sud a obtenu grâce à la marche de solidarité Marseille-Genève en juin 2006, le prix
du Haut Conseil à la Coopération Internationale, option Sensibilisation du Public, 2007.
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1.6. 4. Les réseaux
Le développement de réseaux fait partie intégrante de nos objectifs au même titre que les
actions associatives et les partenariats.
Des réseaux externes existent dans le cadre de partenariats actifs avec des associations et
groupements professionnels du Nord.
A titre d’exemple, Santé Sud est actuellement partenaire: du syndicat des médecins
généralistes MG France, de l’Union Régionale des Médecins Libéraux (URML), de
l’Association Neuchâteloise des Médecins Omnipraticiens (ANMO), de Formation Chirurgie
Solidaire (FCS), du Groupement des Retraités de l'Education (GREF), etc.
Santé Sud est par ailleurs liée à l'Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM)
par une convention quinquennale renouvelée en août 2006, et collabore avec l'Institut de
Médecine Tropicale d'Anvers.
Enfin dans une volonté d'ouverture et d'avenir Santé Sud collabore avec les étudiants en
médecine (par exemple association EMASSI des étudiants de la Faculté de Médecine de
Marseille) dont certains réalisent des stages chez des médecins de campagne au Mali.
Cette ouverture et ce soutien envers les étudiants sont des points importants à poursuivre
et à élargir.
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2. Les activités
Ces programmes visent à améliorer l’accès à des soins de qualité pour des populations
défavorisées en partenariat avec des organisations locales. Santé Sud développe, depuis
plus de vingt ans, des programmes qui privilégient le développement durable de la santé
(à l'opposé des interventions d'urgence proposées par d'autres ONG) et la valorisation des
ressources humaines locales (à l'opposé des missions d'assistanat).
Santé Sud construit des projets de développement avec des partenaires désireux d’en
assurer la pérennité. Chaque projet est adapté au contexte culturel, social et politique du
pays, le partenaire étant co-responsable du bon déroulement des actions engagées. Le
principe « Agir sans remplacer » sur lequel s’est bâtie Santé Sud reste d’actualité car il
s’inscrit dans une logique de développement durable à partir des ressources humaines
locales.
L’Association Santé Sud constitue pour les opérateurs du développement, quel que soit
leur niveau de responsabilité ou d’intervention, (institutions internationales, responsables
des politiques de santé nationaux ou régionaux des pays en développement, associations
du sud travaillant dans le domaine de la santé physique ou mentale) un partenaire fiable.
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2.2. Les différents niveaux d’intervention
Santé Sud intervient à plusieurs niveaux :
2.2.1. L’évaluation
Santé Sud réalise des études et missions d’expertise, effectuées par des spécialistes:
Elle concerne :
- le personnel para-médical : infirmières, sages-femmes, techniciens de laboratoires,
- le personnel médical : médecins généralistes, médecins spécialisés (gynécologues-
obstétriciens, chirurgiens, anesthésistes, pédiatres, biologistes…),
- le personnel médico-social : psychiatres, médecins rééducateurs, psychologues,
éducateurs spécialisés, orthophonistes, ergothérapeutes, psycho - motriciens,
- l’encadrement : directeurs d’établissement, gestionnaires.
Il s’agit d’une démarche novatrice dans les pays en développement, visant à développer
une logique de projet, en amenant les équipes à raisonner en termes d’objectifs et de
résultats, par rapport aux besoins des bénéficiaires, plutôt qu’en termes de moyens
(équipement, matériel) à obtenir.
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2.2.4. L’aide à l’organisation
Santé Sud travaille dans une perspective de long terme, avec le souci d’assurer le transfert
de compétences et la diffusion des connaissances et des savoir-faire.
Selon les nécessités Santé Sud participe à la construction ou la réhabilitation des locaux et
de l’équipement des sites accompagnés.
Dans les pays du Maghreb l’aide aux associations, prenant en charge les enfants
handicapés, continue de participer au développement d’une société civile responsable qui
peu à peu deviendra autonome.
Cela conforte notre idée que le développement peut prévenir des situations d’urgence
si l’on s’appuie sur les ressources locales.
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2.4. Les orientations souhaitées
Santé Sud réaffirme aujourd’hui ses valeurs et sa détermination à mener des actions de
développement durable de la santé, alors même que :
- les financements d’Aide Publique au Développement (UE, MAE, BM, etc.) se raréfient,
- l’attention des donateurs est focalisée par la médiatisation de l’urgence,
- les programmes verticaux se multiplient.
Nous sommes d'ailleurs confortés et encouragés dans notre engagement par les analyses
qui montrent que le renforcement des compétences in situ est l’enjeu majeur de l’accès
aux soins pour les années à venir.
Nous détaillons ci-dessous les activités à mettre en œuvre par résultat à atteindre.
Il s’agit de varier les thématiques d’intervention qui sont pour l’instant très liées à des
pays (ex. médecine de campagne = Mali et Madagascar ; enfance abandonnée = Maghreb).
Cela permettra de générer des nouveaux projets dans le domaine des savoir-faire existants
à travers une mutualisation de nos expériences.
Cette mutualisation sera possible par une capitalisation et une formalisation des savoir-
faire et expériences divers de Santé Sud.
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Développer des nouveaux projets dans le domaine d’expertise de Santé Sud dans
des nouveaux pays :
La capitalisation des divers savoir- faire et expériences de Santé Sud nous permettra de
répondre plus rapidement à des besoins et des demandes dans le domaine de l’expertise
existante dans des nouveaux pays aux contextes similaires.
Il existe des besoins et des demandes en matière d’amélioration de l’accès à des soins de
qualité sur des thématiques auxquelles Santé Sud n’a pas encore répondu concrètement
(par exemple domaine du VIH/SIDA ,….). Il s’agit donc de développer des nouveaux savoir-
faire répondant à des thématiques de santé cruciales en s’appuyant sur les experts
spécialisés membres de notre réseau.
Les programmes de Santé Sud sont institutionnellement connus et reconnus. Mais il est
important d’être en capacité permanente de se remettre en question et d’innover. Nous
devons donc maintenir et accroître la qualité de nos projets en approfondissant les
problématiques suivantes prioritaires dans le cadre de groupe de travail :
L’intérêt du travail en consortium avec d’autres ONG est notamment de pouvoir présenter
des programmes d’actions de développement intégrées (santé, eau, éducation, etc…).
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Développer de nouvelles prestations de service en fonction des savoir-faire de
Santé Sud :
- respecter les délais de réalisation des programmes et engager l'ensemble des dépenses
prévues aux dates prévues, notamment afin de réduire les pertes financières du siège
inhérentes à tout retard de calendrier.
- s'assurer de la bonne rentabilité des programmes, permettant l'obtention pour Santé
Sud de "recettes dérivées".
Le statut de bénévole des membres (indemnités cédées à l'association) participe par
ailleurs directement de la rentabilité des programmes.
- obtenir les cofinancements à 100 %, de manière à ne pas pénaliser les autres activités
de Santé Sud. Cette action rejoint la diversification.
- diversifier nos sources de financement par une recherche active de nouveaux bailleurs,
tant publics que privés.
Pour nous permettre d’atteindre les résultats fixés il sera important de mutualiser les
efforts des ressources humaines dont Santé Sud dispose (organigramme en annexe IV).
Ces ressources humaines sont actuellement composées par :
- des référents techniques associatifs qui s’engagent à être consultants sur la durée d’un
projet. Ils travaillent en lien direct avec les responsables de programmes, avec lesquels ils
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forment l’organe de pilotage essentiel. Ceux-ci devront accroître leurs compétences en
prospection et conception de nouveaux projets.
- les intervenants associatifs qui réalisent les missions sur le terrain. Ils devront
participer aux réflexions sur les pratiques de formation.
- les délégations locales de Santé Sud : le mandat des délégations sur le terrain sera
réactualisé afin que celles-ci collaborent de façon concrète au développement des
programmes de Santé Sud en général. Leurs ressources humaines doivent être renforcées
dans les domaines suivants :
. connaissance de tous les savoirs faire de Santé Sud,
. négociation de projets, de partenariat et de financements,
. gestion des ressources humaines et de la gestion/comptabilité,
. maîtrise de la "gestion du cycle du projet".
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3. Les outils : gestion, financement, communication
3.1. La gestion : rigueur et transparence financière.
Le Prix de la Transparence Associative décerné à Santé Sud en 2005 consacre les efforts
que nous déployons depuis des années, aussi bien dans le domaine de la tenue comptable
et de la gestion que dans celui de l’information financière que nous devons à nos
partenaires de terrain, ainsi qu’aux bailleurs et donateurs qui soutiennent nos actions.
Cette volonté est cohérente avec la philosophie qui guide nos actions ; elle témoigne de
l’éthique de nos membres. Mais elle s’est aussi construite dans la pratique, à partir de
l’expérience de rendre des comptes détaillés à un bailleur exigeant tel que l’Union
Européenne.
Cette expérience, nous devons la capitaliser, mais aussi l’adapter aux règles de nouveaux
bailleurs vers lesquels nous souhaitons nous tourner, dans le cadre de notre politique de
diversification des programmes. Une telle adaptation passe par l’étude préalable des
modalités et procédures de suivi de gestion propres à chaque bailleur (AFD, FNUAP,
Fonds.Mondial, etc...). Ce processus de diversification doit évidemment rester en
cohérence avec nos moyens et nos objectifs.
Améliorer le fonctionnement actuel des outils de Santé Sud doit donc s’inscrire dans la
perspective d’une gestion globale : il s’agit d’harmoniser et de standardiser les systèmes
internes d’information. Il s’agit de mettre en place un référentiel commun sur les règles et
méthodes comptables et de gestion, notamment par une bonne articulation entre le CA (en
particulier son trésorier), l’équipe du siège et les équipes des délégations locales.
En 23 ans, et pour plus de 80 programmes, Santé Sud a sollicité des soutiens financiers
pour la mise en œuvre de ses programmes auprès de :
- une dizaine de bailleurs publiques (parfois sur plusieurs « lignes » : Union Européenne
(UE) / DG, Tacis, Echo, …),
- une trentaine de fondations,
- des donateurs particuliers.
Santé Sud sollicite des financements, en premier instance pour la mise en œuvre de ses
programmes. Le financement des frais de siège devant découler directement du volume de
l’activité principale des programmes.
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Des cofinancements complémentaires sont donc prospectés auprès d’autres bailleurs
publics ou privés, un minimum de 15 % de fonds privés étant toujours requis.
Enfin, des appels aux dons sont régulièrement lancés par l’intermédiaire du trimestriel
Santé Sud Infos, par des manifestations de sensibilisation de l’opinion publique ou des
mailings ciblés.
3.2.2. Perspectives
Pour porter leurs fruits, ces efforts devront être démultipliés dans plusieurs directions :
- par des adhérents, représentants de Santé Sud dans différentes villes françaises, voire
européennes,
- par la capacité que développeront nos délégations locales à démarcher des
programmes dans leurs pays d’intervention.
3.3. La communication
3.3.1. Notre approche de la communication
Il ne s'agit pas seulement pour nous de promouvoir notre association. Nous voulons, avant
tout, faire avancer la cause du droit à la santé pour tous et d’un développement durable
de la santé dans les pays du sud :
- besoin immense des populations en matière de santé,
- existence de professionnels de la santé compétents dans ces pays et nécessité absolue
de développer les compétences,
- importance de concevoir et de développer avec eux des actions de long terme.
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3.3.2. Nos orientations
Santé Sud communique dans le respect des bénéficiaires et des donateurs. A ce titre, nous
nous interdisons :
- toute utilisation misérabiliste de l'image des bénéficiaires,
- tout matraquage ou manipulation affective des donateurs.
Santé Sud a le souci de faire comprendre les enjeux du développement dans toute leur
complexité. Elle s’efforce de rendre lisibles ses actions et de respecter les besoins du
donateur qui souhaite connaître l’impact concret de ses gestes de solidarité et aspire à un
lien avec les bénéficiaires. Mais elle se refuse à des simplifications trompeuses ou ne
respectant pas la dignité des bénéficiaires.
La co-production du beau film « Toro si te » qui retrace la vie quotidienne d’un médecin
de campagne au Mali, la conception de messages d’appel aux dons concrets et positifs
illustrent cette approche.
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Les actions sont menées chaque fois que possible en partenariat avec des organismes ou
institutions qui partagent nos préoccupations et nos valeurs, en s’appuyant sur notre
réseau et sur des relais d’opinion ou d’information.
Elles sont choisies et menées avec le souci de leur rapport efficacité/coût en vue d’une
affectation maximale des fonds collectés vers les actions de terrain.
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CONCLUSION
Ce projet Associatif, élaboré en concertation par l’ensemble des acteurs de Santé Sud,
associatifs et salariés, réaffirme les valeurs de Santé Sud et présente les objectifs et le
fonctionnement de l’association pour les cinq années à venir.
A travers cet état des lieux, s’exprime une dynamique claire de développement et
d’ouverture. Un point annuel sera fait sur le respect et l'évolution de ce projet, les
adhérents concernés et engagés pourront ainsi se repositionner régulièrement face aux
valeurs et aux actions menées.
Une attention particulière s’impose sur notre exigence face au maintien de nos équilibres :
engagement bénévole et structure salariale, actions médicales et actions analytiques
(bureau d’études), pragmatisme et éthique financiers. Nous confirmons ainsi et à ce jour
le principe moteur qui guide notre action : « Agir sans remplacer », dans le respect des
politiques de santé, des cultures et des personnes.
Travailler à un développement durable de la Santé est l’essence même de notre action.
Pour que ceci soit possible, il nous a paru évident de tenir compte de l’implication des
acteurs locaux, de leur autonomie et par conséquent de l’amélioration de leurs
compétences.
Depuis sa création Santé Sud a développé une capacité aiguisée à accompagner, former et
organiser les structures médicales fragiles. Trois axes se sont dessinés : installation dans
les zones rurales isolées de médecins de "première ligne", amélioration de l'offre de soins,
soutien aux associations qui viennent en aide à l’enfance et aux familles vulnérables.
Développer leur transversalité est un des objectifs actuels, car une mutualisation de nos
recherches et de nos expériences rendra possible un accès réel à des soins de qualité. De
ce fait nous pourrons travailler à un élargissement de la construction de programmes, à
une amélioration de leur viabilité et à une sensibilisation à la nécessité de promouvoir le
développement. Le travail en consortium avec d’autres ONG renforcera la
complémentarité de nos actions.
L’implication de toutes nos ressources humaines bénévoles, référents techniques, et
intervenants associatifs, rend possible le dialogue avec les acteurs locaux, favorisant ainsi
leur accompagnement.
La rigueur et la transparence financière sont deux principes essentiels de notre relation
avec nos donateurs, adhérents, parrains et bailleurs tant publics que privés. Dans cette
même démarche éthique, nous nous assurons que les activités de nos partenaires financiers
ne contribuent pas à la détérioration des conditions sanitaires des populations que nous
aidons. Il en est de même pour la prospection de nouveaux projets, la qualité de
production et la création de nouvelles prestations de service.
C’est dans un souci d’échange et de reconnaissance que nous avons fait le choix d’une
communication militante ciblée, honnête, et respectueuse de tous. Celle-ci rendra
efficace et effectif notre travail en réseau et notre recherche de fonds.
Aujourd’hui, les débats s’intensifient sur la nécessité d’un co-développement, et le
scandale du gaspillage des richesses de la terre et des hommes est devenu intolérable. La
nécessité de mettre en œuvre des objectifs ambitieux, concrets et réalistes d’accès à la
santé pour tous, la pertinence et la modernité du positionnement de Santé Sud apparaît
pleinement.
Rester fidèle à nos engagements, aux valeurs qui ont présidé à la création de notre
Association et qui animent toutes nos actions, mais les mettre en œuvre de façon toujours
plus efficace pour s’adapter à un environnement en évolution rapide : tel est le sens de ce
projet que nous venons aujourd’hui partager avec vous.
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ANNEXE I
STATUTS
I - BUT ET COMPOSITION DE L'ASSOCIATION
ARTICLE 1
Charte de l’association
Son éthique est celle du respect de l’Etre humain et de ses droits fondamentaux.
ARTICLE 2
ARTICLE 3
Les membres actifs sont des personnes physiques qui adhèrent à la Charte, participent
activement aux activités de l’association et sont à jour de leur cotisation.
Les membres bienfaiteurs sont des personnes physiques qui, sans participer aux activités de
l’association, la soutiennent financièrement.
Les cotisations annuelles peuvent être modifiées par décision de l’Assemblée Générale.
Le titre de membre Honoraire peut être décerné par le conseil d’administration aux
personnes qui rendent ou qui ont rendu des services signalés à l’association. Ce titre confère aux
personnes qui l’ont obtenu le droit de faire partie de l’assemblée générale sans être tenues de
payer une cotisation.
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ARTICLE 4
1. Par la démission,
II - ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT
ARTICLE 5
L’association est administrée par un conseil dont le nombre de membres, fixé par
délibération de l’assemblée générale, est compris entre 9 membres au moins et 24 membres au
plus. Les membres du conseil sont élus au scrutin secret, pour 3 ans, par l’assemblée générale et
choisie dans les catégories de membres dont se compose cette assemblée.
Le conseil choisit parmi ses membres, au scrutin secret, un bureau composé d’un président,
de un ou deux vice-présidents, d’un secrétaire général et d’un trésorier.
ARTICLE 6
Le conseil se réunit une fois au moins tous les six mois et chaque fois qu’il est convoqué par
son président ou sur la demande du quart des membres de l’association.
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Les procès-verbaux sont signés par le président et le secrétaire. Ils sont établis sans blancs,
ni ratures, sur des feuilles numérotées et conservées au siège de l’association.
ARTICLE 7
Des remboursements de frais sont seuls possibles. Ils doivent faire l’objet d’une décision
expresse du conseil d’administration, statuant hors de la présence des intéressés ; des justifications
doivent être produites qui font l’objet de vérifications.
Les agents rétribués de l’association peuvent être appelés par le président à assister, avec
voix consultative, aux séances du conseil d’administration et de l’assemblée générale.
Article 8
Elle se réunit au mois une fois par an et chaque fois qu’elle est convoquée par le conseil
d’administration ou sur la demande du quart au moins des membres de l’association.
Elle choisit son bureau qui peut être celui du conseil d’administration.
Elle entend les rapports sur la gestion du conseil d’administration, sur la situation financière
et morale de l’association.
Elle approuve les comptes de l’exercice clos, vote le budget de l’exercice suivant, délibère
sur les questions mises à l’ordre du jour et pourvoit, s’il y a lieu, au renouvellement des membres
du conseil d’administration.
Le rapport annuel et les comptes sont adressés chaque année à tous les membres de
l’association.
Sauf application des dispositions de l’article précédent, les agents rétribués, non-membres
de l’association, n’ont pas accès à l’assemblée générale.
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ARTICLE 9
Le président représente l’association dans tous les actes de la vie civile. Il ordonnance les
dépenses. Il peut donner délégation dans des conditions qui sont fixées par le règlement intérieur.
Les représentants de l’association doivent jouir du plein exercice de leurs droits civils.
Article 10
Article 11
ARTICLE 12
La direction de l’association est confiée à un directeur qui est chargé de la mise en œuvre
des politiques définies par l’Assemblée Générale et le Conseil d’Administration. Il assure
notamment :
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III – DOTATION, RESSOURCES ANNUELLES
ARTICLE 13
La dotation comprend :
Article 14
Tous les capitaux mobiliers, y compris ceux de la dotation, sont placés en titres nominatifs,
en titres, pour lesquels est établi le bordereau de références nominatives prévu à l’article 55 de la
loi n° 87-416 du 17 juin 1987 sur l’épargne ou en valeurs admises par la Banque de France en
garantie d’avance.
ARTICLE 15
Article 16
Chaque établissement de l’association doit tenir une comptabilité distincte qui forme un
chapitre spécial de la comptabilité d’ensemble de l’association.
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IV – MODIFICATION DES STATUTS ET DISSOLUTION
Article 17
Les statuts peuvent être modifiés par l’assemblée générale sur la proposition du conseil
d’administration ou sur la proposition du dixième des membres dont se compose l’assemblée
générale.
Dans l’un et l’autre des cas, les propositions de modifications sont inscrites à l’ordre du jour
de la prochaine assemblée générale, lequel doit être envoyé à tous les membres de l’assemblée au
moins 30 jours à l’avance.
Article 18
Si cette proportion n’est pas atteinte, l’assemblée est convoquée de nouveau, mais à quinze
jours au moins d’intervalle, et, cette fois, elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre
des membres présents ou représentés.
Article 19
Article 20
Les délibérations de l’assemblée générale prévues aux articles 17, 18 et 19 sont adressées,
sans délai, au ministre de l’intérieur et au ministre des affaires étrangères.
ARTICLE 21
Le Président de l’association doit faire connaître dans les trois mois, à la préfecture du
département ou à la sous-préfecture de l’arrondissement où l’association à son siège social, tous les
changements survenus dans l’administration ou la direction de l’association.
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Les registres de l’association et ses pièces de comptabilité sont présentés sans
déplacement, sur toute réquisition du ministre de l’intérieur ou du préfet, à eux-mêmes ou à leur
délégué ou à tout fonctionnaire accrédité par eux.
Le rapport annuel et les comptes – y compris ceux des comités locaux – sont adressés chaque
année au préfet du département, au ministre de l’intérieur et au ministre des affaires étrangères.
ARTICLE 22
Le ministre de l’intérieur et le ministre des affaires étrangères ont le droit de faire visiter
par leurs délégués les établissements fondés par l’association et de se faire rendre compte de leur
fonctionnement.
ARTICLE 23
26
ANNEXE II
REGLEMENT INTERIEUR
ARTICLE 1
La charte de Santé Sud (Article 1 des statuts) définit notre engagement commun et est remise à
chaque membre actif.
ARTICLE 2
Sauf cas exceptionnel précisé dans l’article 17, il faut être membre actif et s’être acquitté de sa
cotisation, ou salarié de Santé Sud, pour pouvoir partir en mission avec Santé Sud.
ARTICLE 3
L’association est administrée par un conseil dont le nombre de membres est compris entre 9 au
moins et 15 au plus.
Pour être élu au conseil d’administration, il faut avoir recueilli au minimum un tiers des suffrages
exprimés.
ARTICLE 4
Le conseil d’Administration :
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ARTICLE 5
Le Bureau :
Il se compose d’un président, d’un ou deux vice-présidents, d’un secrétaire général et d’un
trésorier.
Il se réunit au moins une fois par mois.
La présence de la moitié au moins des membres du bureau est nécessaire pour la validité
des délibérations. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.
Il veille à la réalisation des objectifs de l’année fixés par le conseil d’administration.
Il est mensuellement informé de la situation financière de l’association, du déroulement des
programmes, du fonctionnement du siège.
Il donne son accord sur tout nouveau projet et programme mis en chantier, et sur l’arrêt
prématuré d’un programme.
Il sollicite la présence à ses réunions du directeur et des coordinateurs de programme si
nécessaire. Ceux-ci y ont voix consultative et non délibérative.
Il peut solliciter la présence d’un salarié ou de tout autre membre de l’association si besoin.
Il confirme les décisions d’embauche ou de licenciement du personnel non cadre, proposées
par le directeur et prises par le président.
ARTICLE 6
Le président
Elles concernent :
ARTICLE 7
Le secrétaire général.
Il suit et anime, en liaison avec le président, les activités de l’association et veille à leur
bon déroulement et à leur cohérence d’ensemble.
Il est chargé de la rédaction des comptes rendus de réunion du bureau, du conseil
d’administration et d’assemblée générale.
Il fait valider ses comptes rendus par le bureau.
Il rend compte de l’activité de l’association à l’assemblée générale (rapport d’activité).
28
En cas d’absence de courte durée du président, il le remplace. Dans le cas d’un empêchement de
longue durée du président, il convoque le Conseil d’Administration pour désigner un remplaçant
temporaire.
ARTICLE 8
Le trésorier.
ARTICLE 9
Le ou les vice-président(s)
Ils peuvent se voir déléguer par le président une partie de ses fonctions, notamment en ce qui
concerne les relations extérieures.
ARTICLE 10
Le directeur
2. Attributions et responsabilités
Il est chargé de la mise en œuvre des politiques définies par l’Assemblée Générale et le Conseil
d’Administration. Il assure notamment :
la gestion du personnel de l’association
la gestion financière
l’administration générale.
ARTICLE 11
29
2. Attributions et responsabilités
Elles concernent :
La gestion des programmes qui lui sont confiés.
Et des tâches spécifiques qui lui sont confiées en tant que de besoins.
ARTICLE 12
30
ANNEXE III
Prospection en cours
Des contacts sont en cours dans différents pays concernant de nouveaux programmes, ainsi
qu’en France des programmes d’éducation au développement.
31
ANNEXE IV
32
ANNEXE Va
ENGAGEMENT DE COLLABORATION
Entre :
Santé Sud,
200 Boulevard National – Le Gyptis Bat N - 13003 Marseille – France
Représentée par Nicole HANSSEN, Directrice des Programmes
d’une part
et
Nom, prénom :
Adresse :
Profession :
Ci-après désigné « le référent technique »
d’autre part.
Son éthique est celle du respect de l’Etre humain et de ses droits fondamentaux.
33
I.1. Durée
I.2. Rôle
Tous les frais de déplacement au siège seront pris en charge par l’association sur
présentation des justificatifs, conformément aux conditions de prise en charge de Santé
Sud, et dans les limites fixées par le responsable du projet. Même si la préférence est
donnée à la communication par courriel, les frais de communication téléphonique avec le
siège seront également pris en charge par Santé Sud sur présentation d’une facture
détaillée.
34
- Rapports :
Remettre à Santé Sud dans un délai de 15 jours maximum après sa date de retour
de mission de suivi technique son rapport de mission ainsi que son rapport comptable
composé d’une fiche « Note de frais en mission », accompagnés des justificatifs de
paiement correspondant et d’un chèque de remboursement au nom de Santé Sud s’il y a
lieu (cf : paragraphe précédent)
- Debriefing :
Se rendre au siège de l’association pour un debriefing dans le mois qui suit son
retour en France. Tous ses frais de déplacement seront pris en charge par l’association sur
justificatifs et conformément aux conditions de prise en charge indiquées dans la
plaquette « Partir en mission ».
Nicole HANSSEN
Directrice des Programmes
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ANNEXE Vb
CONVENTION DE MISSION
Entre :
Santé Sud,
200 Boulevard National – Le Gyptis Bat N - 13003 Marseille – France
Représentée par Nicole Hanssen, Directrice des Programmes,
d’une part
et
Nom, prénom :
Adresse :
Profession :
Ci-après désigné « l’intervenant(e) associatif (ve) »
d’autre part.
« ..................................................................................... «
En signant le présent engagement, l’intervenant (e) associatif (ve) déclare vouloir prendre
part au projet associatif de Santé Sud, association de solidarité internationale dont la
charte définit les engagements communs de ses membres :
Son éthique est celle du respect de l’Etre humain et de ses droits fondamentaux.
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I.1. Durée de la mission
est engagé du inclus en qualité de consultant, en tant qu’intervenant(e)
associatif(ve), en collaboration avec le responsable du projet au siège, …….
II.2. Voyage
Un voyage aller retour (début et fin de mission) est pris en charge par Santé Sud.
II.5 Indemnités
L’intervenant associatif percevra pour sa prestation une indemnité calculée sur la
base de 70 ú par jour. Ces indemnités seront perçues à l’issu de la mission et feront l’objet
d’une facturation par l’intervenant associatif.
II.6 Rapports
L’intervenant (e) associatif (ve) s’engage à remettre à Santé Sud dans un délai de
15 jours maximum après sa date de retour de mission son rapport de mission ainsi que son
rapport comptable composé d’une fiche « Note de frais en mission », accompagnée des
justificatifs de paiement correspondant et d’un chèque de remboursement au nom de
Santé Sud s’il y a lieu (cf : article 6)
37
II.7 Debriefing
L’intervenant (e) associatif (ve) se rendra au siège de l’association pour un
débriefing dans le mois qui suit son retour en France. Tous ses frais de déplacement seront
pris en charge par l’association sur justificatifs et conformément aux conditions de prise
en charge indiquées dans la plaquette « Partir en mission ».
38