Dépistage Et Prévalence Des Maladies Virales Endémiques Sur Le Don Du Sang Au Centre de Transfusion Sanguine Sidi Mabrouk Constantine
Dépistage Et Prévalence Des Maladies Virales Endémiques Sur Le Don Du Sang Au Centre de Transfusion Sanguine Sidi Mabrouk Constantine
Dépistage Et Prévalence Des Maladies Virales Endémiques Sur Le Don Du Sang Au Centre de Transfusion Sanguine Sidi Mabrouk Constantine
Intitulé :
Bousmaha Fella
Hannache Imene
Jury d’évaluation :
Président : Mr. ZITOUNI N (MC A - UFM Constantine)
Rapporteur : Mr. HAFI A (MC A - UFM Constantine)
Examinateurs : Mr. HAMEDCHI M.A (Professeur - UFM Constantine)
Année universitaire
2015/2016
REMERCIEMENTS
Nous remercions avant tous Dieu qui nous a donné le courage
la force et la patience pour achever ce modeste travail.
Nous remercions tous ceux qui nous ont aidés dans ce travail,
surtout les techniciens de laboratoire de transfusion sanguine
(CTS) à la maternité de sidi mabrouk, pour leur accueil.
Merci a tous
Fella et Imene
Dédicaces
Je dédie ce travail aux personnes les plus chères au monde.
Á mon père DIEB,
Décédé trop tôt, qui m'a toujours poussé et motivé dans mes études.
J'espère que du monde qui est sien maintenant, il apprécie cet humble
geste comme preuve de reconnaissance de la part d'une fille qui a
toujours priée pour le salut de son âme. Puisse Dieu, le tout puissant,
l'avoir en sa sainte miséricorde !.
Á ma mère TOURAYA,
a la femme qui était la source de ma réussite à celle qui m’a enterre des soins
et qui m’a épargné toute inquiétude et tout au long de mes années d’études.
FELLA
Dédicaces
Je dédie ce travail aux personnes les plus chères au monde.
Á la femme, qui était la source de ma réussite à celle qui m’a enterre des
soins et qui m’a épargné toute inquiétude et tout souci tout au long de mes
années d’études.
Á ma mère : ZAKIA
IMENE
Plan de travail
INTRODUCTION
5. Prélèvement………………………………………………………..........08
6.1.3 Phénotype..............................................................................15
b. classification VHB….................................................….30
c. Structure du VHB……...................….......................….30
d. Organisation génomique du VHB………................…...31
b. classification VHC.................................................…....38
c. Structure du VHC…................................................…...38
a. Épidémiologie du VIH…………...........................….....43
b. Classification du VIH………......................……..........44
e. infeciosité du VIH………………………………........47
2. la technique elisa………….........................................…….................51
3. les protocoles………............................................……………............53
5. Exploitation……………….....................................……………...........65
2.2. La prévalence......................................................................................70
3. Discussion...............................................................................................75
4. Conclusion..............................................................................................76
CONCLUSION
RESUME
REFERENCES
ANNEXES
Liste de figures :
12 Concentrés plaquettaires 24
21 Le virus de l’hépatite C. 39
25 Structure du VIH. 45
37 prévalence du VHB 71
38 prévalence du VHC 72
AA Acide Aminé
Ac Anticorps.
Ag Antigène.
CP concentrés plaquettaires
CGR concentré de globules rouges
Gp 120, 41 glycoprotéines.
GAGs Glycosaminoglycans.
GP Glycoprotéines
GR Globule Rouge
nm nanomètre.
Pb Pair de base.
RE Réticulum Endoplasmique.
RH Rhésus
Le don de sang est un acte de générosité et de solidarité qui permet de sauver chaque
année des milliers de vies (1). Il repose sur des bases fondamentales qui sont éthiques,
médicales, réglementaires et techniques (2).
L’organisation mondiale de la santé (OMS) recommande que toutes les activités relatives
à la collecte du sang, au dépistage, au traitement, au stockage et à la distribution de celui-ci
soient coordonnées au niveau national grâce à une organisation efficace et à des réseaux
d'approvisionnement sûrs. En Algérie, la transfusion sanguine est régie par une politique
nationale qui se traduit par un programme national établi par l’Agence Nationale du Sang
(ANS) sous les directives du Ministère chargé de la santé, soutenu par un cadre législatif et
une règlementation permettant de garantir une sécurité optimale du sang et des produits
sanguins (3).
Les schémas territoriaux : L’objectif majeur est d’assurer la couverture des Besoins des
malades et une sécurité transfusionnelle, de donner une Cohérence à l’organisation
transfusionnelle et de disposer ainsi d’un réseau efficient. Il convient alors, d’augmenter le
nombre de points de collecte et de distribution afin d’avoir un nombre maximum de
1
INTRODUCION
donneurs, ce qui permettra d’une part de mieux les fidéliser et d’autre part de pouvoir
approvisionner en produits sanguins toutes les structures de soins ayant besoin de ces
produits.
Dans ces schémas d’organisation il s’agit de conserver les sites de proximité pour assurer
les activités de prélèvement et de distribution, ainsi que les qualifications immuno-
hématologiques. Il s’agit aussi de concentrer les activités de contrôles infectieux et immuno-
hématologiques des dons ainsi que les activités de préparation de produits sanguins labiles
dans un nombre plus réduit de structures aptes à prendre en charge ces activités dans des
conditions conformes aux exigences de sécurité transfusionnelle et de qualité comme le
recommande l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de sécurité transfusionnelle.(5)
- la détermination des techniques de dépistage des Ag HBs, des anticorps anti HVC et des
anticorps anti-VIH 1 et VIH 2.
La prévalence de l’infection de ces virus sur une population des donneurs au niveau de
l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) : gynécologie-obstétrique de la cité Sidi-
Mabrouk (Constantine) ; au niveau du Laboratoire de Centre de Transfusion Sanguin (CTS).
2
Partie 1 :
Bibliographique
Chapitre I
LE DON DU SANG
CHAPITRE I LE DON DU SANG
1. Historique
La transfusion sanguine dans sa pratique actuelle a connu des cheminements divers.
- En 1873 Landois et Muller démontrent que le sang humain mélangé à celui d'un animal
s'agglutinait.
- En 1900 Karl Landsteiner découvre la présence d'agglutinogènes sur les globules rouges et
d'agglutinines dans le sérum. Il révèle ainsi l'incompatibilité du sang humain.
- En 1907 à la suite des travaux de Kertoen et de Schultz les groupes sanguins seront
déterminés.
• L'époque du bras à bras: utilisant du sang total frais jusqu'en 1945 - 1950.
3
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Les règles éthiques appliquées au don de sang en Algérie relèvent de cinq principes :
3. Le donneur du sang
La création ou la mise à jour du dossier du donneur. Celui-ci doit présenter une pièce
d'identité pour que le secrétariat de CTS puisse s'occuper de son inscription
4
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Les informations concernant les donneurs facilitent l’élaboration des rapports des
services rendus pendant une période donnée (mensuel, trimestriel ou annuel).
5
CHAPITRE I LE DON DU SANG
le jeun :
Ne pas être à jeun, boire et manger sucré 1h à 1h30 avant le don.
Infections :
Maladie virale (ex.: grippe, gastro-entérite…) : il faut attendre deux semaines après la
fin des symptômes pour pouvoir donner son sang.
Soins dentaires :
Exposition à des risques d’infection, respecter les délais donnés avant de pouvoir donner
son sang : (pour un traitement d’une carie et un détartrage ; pour une intervention
chirurgicale).
Poids :
Si le poids corporel 50 kg le donneur est refus.
Tension artérielle(TA) :
En revanche, le don sera refusé si la TA systolique au repos est ≥130 mm Hg ou <110
mm Hg. La TA diastolique est ≥100 mm Hg ou <70 mm Hg.
Pouls :
Un rythme cardiaque 60 et 100 battements par minute (bpm).
6
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Coloration Cutanéo-Muqueuse :
Est une coloration jaune à bronze des téguments due à une augmentation de la
concentration de la bilirubine plasmatique (bilirubinémie). Une augmentation de la
bilirubinémie entre 12 - 26 mg/l, n'est pas détectable cliniquement.
Les pathologies :
- Neurologiques (épilepsie)
- Infectieuses (paludisme, VIH, hépatites virales, syphilis, tuberculose ...)
- Cardiaux vasculaire
- Thérapie :( médicament, vaccin, transfusion sanguine, acupuncture)
- Gastro entérologie (ulcère gastrique)
- Antécédents de maladie Creutzfeld Jacod (MCJ)
Cas particuliers :
menstruation (10).
Après le prélèvement, Les échantillons sanguins recueillis dans les tubes sont soumis à des
tests de dépistage de 4 maladies virales endémiques transmissibles par le sang :
- hépatite B
- hépatite C
- VIH
- syphilis
7
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Malgré les progrès enregistrés dans les techniques de dépistage et les tests qui sont
réalisés sur un sang donné, un très faible risque résiduel subsiste. Il est lié au prélèvement
d’un don de sang entre le moment où une personne est infectée et le moment où la maladie
est décelable : on appelle ce délai la fenêtre sérologique. C’est pourquoi l’entretien médical
et la sincérité du donneur sont un complément indispensable des tests effectués par le CTS.
5. Le prélèvement
Un prélèvement sanguin par voie veineuse consiste à ponctionner une veine avec une
aiguille appropriée afin de recueillir le sang veineux dans une poche à sang.
8
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Garrot.
Aiguille stérile à usage unique.
Solution anti septique (alcool chirurgical)
Tube sec sans anticoagulant de 5 à 10 ml (pour les tests de sérologie)
Tube avec anticoagulant de 5 à 10 ml (pour les tests d’immuno-hématologie)
Agitateurs pour poche à sang
Clampeuse électrique ou pince et clips.
Coton.
Pansement.
Conteneur pour déchets.
Poche à sang avec anticoagulant (double, triple) (figure 02).
La poche à sang est une poche en plastique stérile, à usage unique contenant une
solution anticoagulante de conservation.
9
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Citrate de sodium : Se lie aux ions calcium dans le sang par échange avec le sel de
sodium, ce qui empêche le sang de coaguler.
Il faut bien placer le garrot à la partie inférieure du bras en évitant de le serrer très fort au
risque de gêner l'écoulement du sang par blocage de la circulation artérielle.
Faire un nœud non serré sur la tubulure et décapuchonner l'aiguille montée sur la poche
en prenant soin de clamper la tubulure pour éviter toute entrée d'air dans la poche au
risque de contaminer le sang avec les germes qui en proviendraient.
10
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Agiter régulièrement la poche pendant le prélèvement pour éviter la création des caillots
si le sang n'est pas bien mélangé avec l'anticoagulant (Figure 03).
Dès que la poche est remplie, serrer fortement le nœud qu'on a fait sur la tubulure.
Clamper la partie antérieure de la tubulure et couper celle-ci juste à côté du nœud. Placer
les tubes pour le recueil des échantillons, les remplir avec du sang provenant directement
de la veine.
Enlever le garrot, puis enlever l'aiguille de la veine en plaçant au point de piqûre une
compresse ou de l'ouate sèche.
Identifier le prélèvement immédiatement sur la poche et les deux tubes des échantillons
correspondants respectivement en immuno-hématologie pour le prélèvement sur
anticoagulant et en sérologie infectieuse pour le prélèvement sur tube sec, l’apposition
d’étiquette mentionner le numéro du don clair et facile pour la lecture.
Enregistrer le numéro du don sur le registre (12).
11
CHAPITRE I LE DON DU SANG
- La fréquence du don de sang total ne doit pas être supérieure à 5 fois par an pour les
hommes et 3 fois par an pour les femmes.
Un temps de repos et de collation de 10 à 15 minutes est prévu après chaque don, sous
l’observation des infirmières. Il est recommandé de bien respecter cette étape, en s'hydratant
et en mangeant, pour permettre au sang de se reconstituer le plus rapidement possible. Il est
déconseillé de pratiquer un effort physique dans les heures suivant un don de sang.
La nature de la collation est variable : sandwich, biscuit, boisson chaude ou fraîche (12).
12
CHAPITRE I LE DON DU SANG
La détermination des groupes ABO repose sur 2 épreuves réalisées simultanément, toutes
les deux sont des réactions d’agglutination active directe :
13
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Il s’agit d’un test d’agglutination des globules rouges avec les sérums tests. Les sujets
Rhésus positif sont ceux qui possèdent l’antigène D, les autres sont de Rhésus négatif.
14
CHAPITRE I LE DON DU SANG
RH-1. En revanche, le sang d'un donneur RH+1 ne doit pas être transfusé à un patient RH-1
(17) (Figure 05) (Voir tableau 2).
6.1.3. Phénotype
Il s'applique à tous les CGR antigéno-compatibles avec le receveur pour les 5 antigènes
: RH2 (C), RH3 (E), RH4 (c), RH5 (e) du système RH (Rh) et KEL1 (K) du système KELL
(Kell).
Il est dit « étendu » lorsque, en plus du phénotype RH-KELL, au moins un antigène
d'autres systèmes (Duffy, Kidd, MNS, Lewis, etc.) est antigéno-compatible avec le receveur.
Indications des CGR déleucocytés phénotypés RH et KELL Les CGR phénotypés RH
et KELL sont formellement indiqués chez :
- chez femme non ménopausée
- chez sujet polytransfusé
- avant transplantation
- en cas d’existence d’anticorps anti- érythrocytaires
- les nouveau-nés, en présence d'un anticorps anti-érythrocytaire (provenant de la
mère), quel que soit le sexe. (18) (voir tableau 2)
l’antigène K est très immunogène, les anticorps anti-K sont des anticorps immuns irréguliers
qui sont impliqués dans des accidents transfusionnels.
15
CHAPITRE I LE DON DU SANG
l’injection de concentrés globulaires K négatif (kk) aux sujets K négatif. L’injection de sang
phénotypé respecte cette règle et elle est réglementairement obligatoire dans les mêmes
circonstances que celles appliquées pour le groupe RH. (17) (voir tableau 2)
16
CHAPITRE I LE DON DU SANG
C, Cc, c, Ee, E, e
Le gène Rhésus CE - Ces anticorps sont des
porte sur la même IgG, qui sont dans la
séquence les deux totalité des cas des
déterminants anticorps immuns.
antigéniques C,c et
E,e
- composé par 4 antigènes
dont l'un K a une importance
Kell + K/K ou K/k transfusionnelle.
- k/k
- fréquence assez élevée de
l'anticorps anti-K.
- L’antigène Fya est
fortement immunogène.
17
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Concentré érythrocytaire :
Tableau 3: règles de compatibilité du concentré érythrocytaire
18
CHAPITRE I LE DON DU SANG
O : « Donneur universel » car l’Ag H n’est pas reconnu par les anticorps anti-Ag A et anti-
Ag B (Figure 06).
Concentré plaquettaire :
Pour les concentrés de plaquettes, les mêmes règles que celles de la transfusion de
plasma s’appliquent ; cependant, les plaquettes expriment de faibles quantités d’antigènes
ABO qui sont parfois en cause dans le mauvais rendement de certaines transfusions de
plaquettes (19).
19
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Précautions :
- Avoir présent à l’esprit que les concentrés érythrocytaires peuvent transmettre des
maladies infectieuses
20
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Le nombre des plaquettes contenu dans une unité de sang est de (0.6 0.2) 1011
plaquettes. Elle diffère selon qu’on veut obtenir le concentré plaquettaire ou le plasma riche
en plaquettes.
Précautions :
Les plaquettes ne peuvent être préparées qu’à partir d’un sang compatible avec celui du
receveur, dépourvu de toute infection. Les transfusions plaquettaires sont très immunogènes.
Les anticorps anti-plaquettaires surtout anti-HLA doivent être recherchés systématiquement
chez les femmes multipares avant toute transfusion plaquettaire.
C’est le liquide surnageant riche en protéines obtenu soit, par centrifugation, soit par
sédimentation des globules rouges. Une unité de sang total fournit environ 250 ml de
plasma. Il contient tous les facteurs y compris les facteurs V et VIII.
21
CHAPITRE I LE DON DU SANG
Le sang total doit être conservé à une température comprise entre +2 et +8°C. Le sang
conservé ne peut-être hémolysé et ne peut contenir à température ordinaire, ni caillot ni
agglutinat d’hématies. Les délais d’utilisation dépendent de la composition de la solution
anticoagulante et de conservation sur laquelle a été recueilli le sang :
- S’il s’agit d’une solution citratée contenant du glucose, ce délai est de 21 jours au
maximum.
- Si cette solution citratée et glucosée contient de l’Adénine, ce délai peut être porté à 35
jours au maximum.
Le plasma est conservé dans la banque de conservation du plasma frais congelé (Figure
11) à une température inférieur ou égale à -80°C pendant 12 mois au maximum après la date
de prélèvement.
Les concentrés plaquettaires sont conservés durant 5 jours maximum entre 20°C et 24°C.
Cette température garantit l'efficacité des transfusions mais augmente le risque de
prolifération bactérienne durant la conservation.
Ils sont également maintenus durant la conservation à agitation légère afin de favoriser
les échanges gazeux entre les cellules et l'atmosphère autour de la poche (21) (Figure 12).
23
CHAPITRE I LE DON DU SANG
- de PSL du plateau technique de préparation d’EHS vers les différents sites de délivrance
de cet EHS. Ces transferts, quotidiens voire plus fréquents pour certains produits, font
l’objet d’une régulation régionale :
Délivrances
Chirurgie pédiatrique 190 13 29
Gynéco-obstétrique 490 24 0
Hématologie 0 0 0
Pédiatrie 256 08 0
Nursery 269 23 165
BLOC+Réa 626 123 165
Urgence 0 0 0
Autre(Polytransfusé) 768 0 0
24
CHAPITRE I LE DON DU SANG
- de PSL d’EHS à un autre EHS dans le cadre de contrats de cession internes annuels ou
d’échanges plus ponctuels, coordonnés par une cellule de régulation nationale qui est chargée
de s’assurer de l’autosuffisance nationale en PSL et de veiller à la pertinence de ces échanges
(23).
Tableau 5: Délivrance extra muros des PSL en 2009.
Les services les plus consommateurs de PSL en Algérie sont les services d’hématologie
qui utilisent 18.32% de l’ensemble des Produits Sanguins Labiles distribués en Algérie,
suivis des services de chirurgie (17.22%) et de médecine interne (15.28%). La néphro
hémodialyse reste un service utilisateur de PSL en dépit des produits de remplacement
préconisés pour la dialyse (consomme 7.13% des PSL distribués). (3)
Il est indiqué dans le traitement des anémies sans hypovolémie, donc des anémies
chroniques mal tolérées telles que :
25
CHAPITRE I LE DON DU SANG
- Afibrinogénémie et dysfibrinogénémie.
- Brûlures (22).
26
Chapitre II
LES MALADIES
VIRALES
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Les maladies virales sont plus ou moins graves et contagieuses. Également appelée virose, la
maladie virale ne répond pas aux antibiotiques. Ce sont ses symptômes, tels que des atteintes
dermatologiques, de la fièvre, des douleurs, qui sont traités pour en diminuer l'intensité jusqu'à
ce que le virus ait disparu de l'organisme. Le virus se transmet par les rapports sexuels ou d'autres
contacts directs (23) (24).
Dans notre travail nous allons nous intéresser aux trois maladies virales : le virus de l hépatite B
(VHB), le virus de l hépatite C (VHC) et le virus de l immunodéficience (VIH).
L'hépatite est une inflammation du foie, le plus souvent causée par une infection virale mais
parfois par l'alcoolisme, ou par une intoxication par un médicament ou par un produit chimique.
Les hépatites virales regroupent les infections provoquées par des virus se développant aux
dépens du tissu hépatique. Les virus, une fois inoculés à l'organisme, infectent alors
préférentiellement les cellules du foie aussi appelées hépatocytes.
Bien que les hépatites A, B et C soient toutes regroupées sous le terme d'hépatite infectieuse
(parce qu'elles causent toutes trois des lésions du foie) les virus sont bien différents, ainsi que
leurs modalités de transmission, la gravité de la maladie et son potentiel évolutif.
Les virus des hépatites n'ont été isolée que tardivement à la fin du 𝑥𝑥𝑒 siècle. On décrit les
27
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
-Le premier comprend les virus des hépatites A (VHA) et E (VHE) à transmission oro-fécale,
évoluant par épidémies et caractérisés par l’absence d’infection chronique.
-Le second groupe inclut les virus des hépatites B (VHB), C (VHC), et D (VHD) à transmission
parentérale. Ces virus sont caractérisés par le risque d’évolution vers la chronicité, la cirrhose et
le carcinome hépatocellulaire (26).
L’hépatite B est une inflammation du foie résultant d’une infection par le virus de l’hépatite
B.
La notion d’hépatite B est un concept assez vaste, qui peut être utilisé de différentes
manières.Cela conduit souvent à des confusions. Par conséquent, il est important que les
principaux phénomènes intervenant au cours d’une infection par le virus de l’hépatite B et leurs
éventuelles complications pathologiques soient bien compris et distingués les uns des autres.
Selon des critères temporels stricts, on distingue une phase aiguë au début de l’infection et une
phase chronique qui intervient par la suite (27).
L'hépatite B est l'une des maladies humaines les plus fréquentes. Selon l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) il y aurait 350 millions de porteurs du virus dans le monde.
La proportion de la population mondiale actuellement infectée par le virus est estimée, suivant
les différentes évaluations entre 3 et 6%, mais jusqu'à un tiers de la population a déjà été exposé
au virus. En 2005, environ 2 milliards de personnes étaient infectés avec plus de 350 millions de
porteurs chroniques pouvant transmettre le virus pendant des années.
Ces porteurs chroniques ont un risque élevé de décéder des suites d'une cirrhose du foie ou
d'un cancer du foie, ces deux maladies faisant environ un million de morts chaque année
(Figure 13).
28
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Moyenne : entre 2 et 7 %.
Faible : inférieure à 2 %.
29
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
b. Classification
c. Structure Du VHB
Le virus de l’hépatite B possède une structure très complexe dont la connaissance est
nécessaire, car le diagnostic virologique indirect repose sur l’identification des Ag correspondant
aux différentes parties de sa structure (figure 14) (31).
30
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Le virus de l’hépatite B est une particule infectieuse que l’on trouve L’examen du sang infecté
par le VHB à l’aide du microscope électronique montre l’existence des deux formes suivantes.
1 - Des particules virales complètes ou particules de DANE qui représente le virion complet.
2 - Des particules dites subvirales qui est de formes sphérique ou filamenteuse (figure 15).
d. Organisation Génomique
Le VHB est un virus enveloppé qui possède le plus petit génome de tous les virus animaux
connus. Ce génome est un acide désoxyribonucléique (ADN), de 3200 paires de bases
(pb),circulaire, partiellement double brin et non fermé de manière covalente. Cette configuration
circulaire est maintenue par un appariement des extrémités 5’ des deux brins, de longueur
différente: un brin long et complet (brin moins) qui contient la totalité du patrimoine génétique
du virus et un brin incomplet (brin plus) non codant et de taille variable, allant de 50 à 80 % de la
longueur du brin long. Cette structure particulière est liée au mécanisme de réplication spécifique
de ce virus. Son organisation génétique est très compacte avec quatre cadres de lecture ouverts:
S, C, P, et X (figure 16). (32)
31
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
La région S : Code pour les protéines d’enveloppe: il est composé du gène S, de la région pré
S1 et de la région pré S2. Le gène S code pour l’Ag de surface HBs, et les régions préS1 et S2
codent pour les antigènes de surface préS1 et préS2. Ces protéines d’enveloppe se présentent
sous trois formes: petite, moyenne et grande, de 24, 33 et 39 kDa, selon qu'elles viennent de
l'expression du gène S, de pré-S2 + S, ou pré-S1+ pré-S2 + S.
Les protéines de surface sont synthétisées largement en excès par les hépatocytes infectés,
seule une faible proportion participe à la formation des nouvelles particules virales infectieuses
la majorité d’entre elles formant des particules vides (33).
32
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
La région C : La région C est composée du gène C qui code pour la protéine de capside de 22
kDa et d’une région pré-C codant pour une protéine non structurale de 17 kDa encore appelée
AgHBe.
La région X : Code pour un polypeptide de 145 à 154 acides aminés (dépendant du sous type
du virus). Ce polypeptide X est une protéine transactivatrice du génome viral et cellulaire, et
possède également un potentiel oncogénique (34).
33
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
34
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
1-Phase de réplication complète : qui se déroule dans les cellules hépatiques avec libération de
virion dans le sérum. Elle se traduit par une double antigénémie AgHBs et AgHBe. a cette phase;
le sujet atteint est très contaminant.
Dans le noyau, l’ADN polymérase virale associée au virion ; complète l’ADN génomique
partiellement bicaténaire en ADN bicaténaire circulaire sur-enroulé appelée ADNccc (covalenty
closed circular DNA). Celui-ci est transcript par l’appareillage cellulaire en ARN
messagers,traduits en 4 protéines (AgHBs, AgHBc, ADN polymérase et protéine X),et en ARN
prégénomique, particularité de l’HBV, qui est rétrotranscript par l’ADN polymérase en nouvel
ADN génomique.Lors de son entrée dans l’hépatocyte le virus perd son enveloppe. La capside
rejoint le noyau de l’hépatocyte et désassemble pour libérer son ADN. Dans le noyau, l’ADN
polymérase virale associée au virion ; complète l’ADN génomique partiellement bicaténaire en
ADN bicaténaire circulaire surenroulés appelée ADNccc. Celui-ci est transcript par l’appareillage
cellulaire en ARN messagers, traduits en 4 protéines (AgHBs, AgHBc, ADN polymérase et
protéine X), et en ARN prégénomique, particularité du VHB, qui est rétrotranscript par l’ADN
polymérase en nouvel ADN génomique (figure 18).
35
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
La nucléocapside acquiert ensuite son enveloppe. Cette étape se passe dans un compartiment
prégolgien (post-réticulum endoplasmique) correspondant au site de maturation des
protéines d’enveloppe. Le virion ainsi formé par bourgeonnement de la membrane du Réticulum
Certaines nucléocapsides ne sont pas enveloppées et retournent dans le noyau, avec libération
du génome viral et redémarrage d’un nouveau cycle de multiplication transcrit. Cette étape permet
le maintien d'un "pool" d'ADNccc dans le noyau de l'hépatocyte, ce qui rend difficile l'élimination
totale du virus par les traitements antiviraux
Le cycle de réplication des hépadnavirus fait intervenir une transcriptase inverse, qui ne
possède pas d’activité 3’ 5’ exonucléasique et ne corrige donc pas ses erreurs de transcription. (36)
36
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
L’hépatite C est une maladie infectieuse transmissible par le sang et due au virus de l'hépatite
C (VHC ou HCV en anglais), qui s’attaque au foie.
L'infection se caractérise par une inflammation du foie (l’hépatite) qui est souvent
asymptomatique, mais qui peut évoluer vers une hépatite chronique et plus tard une cirrhose
(fibrose cicatricielle du foie) et un cancer du foie.
L’existence du virus de l’hépatite C (VHC) avait été suspectée devant la persistance des
hépatites post-transfusionnelles malgré la mise en place de tests sérologiques pour dépister les
infections par le virus de l’hépatite B (VHB) (figure 20) (37).
La transmission du VHC est essentiellement parentérale. la majorité des sujets infectés sont
des anciens transfusés et des toxicomanes. La transmission par transfusion sanguine est
extrêmement rare en raison des contrôles effectues chez les donneurs de sang.
37
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
La prévalence des anticorps anti -VHC, en Algérie est de 0.49% chez le donneur de sang
23.8%chez les hémodialyses 31% chez l hémophile. Dans la population générale, elle serait d au
moins 1%.(28)
b. Classification
Le virus de l hépatite C (HCV) classé dans le genre Hepacivirus au sein a la famille des
Flaviviridae cette famille comporte deux genres :
Le genre flavirus : comportant de nombreux virus tels que le virus de la fièvre jaune le virus
de la dengue Encéphalite japonaise
c. Structure du VHC
L’ARN virale (de taille 40 à 50nm) est contenu dans une capside protéique (c) à symétrie
icosaédrique.
La capside est entourée d’une enveloppe lipidique dans la quelle sont insérées deus protéines
distinctes E1 et E2. Son poids moléculaire serait voisin de 4000000 Dalton (figure 21).
38
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Le génome de VHC est constitué d’une ARN monocaténaire, de polarité positive, d’une taille
de 9600 nucléotides environ (39).
a. La fixation à l’ARN.
39
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Une petite protéine appelée P7 a été identifiée. Elle est localisée entre E2 et la protéine NS2.
Leur fonction est inconnue.
- Les deux tiers restants du génome du VHC codent pour les protéines non
structurales NS2, NS3, NS4A, NS4B, NS5A, NS5B dont l’ordre a été établi (figure 22). (40)
e. Le Cycle Viral
Le cycle de vie du virus demeure mal connu, du fait de l’absence de système de réplication
efficace. (41) Les cellules hépatocytaire sont le site principale de réplication virale du HCV.
L’identification des particules virales se fixant aux cellules hôtes et des récepteurs d’entrée a
été possible dans un premier temps grâce au modèle des pseudoparticules HCV. Les virions
HCV, libres ou associés à des apolipoprotéines, interagissent en cascade avec de nombreux
récepteurs présents à la surface des hépatocytes. La première interaction virus-hépatocytes fait
intervenir des glycosaminoglycans (GAGs) et des récepteurs des lipoprotéines (LDLR).
Ensuite, le récepteur cellulaire scavenger classe B site I (SR-BI) (42) formerait avec le
récepteur cellulaire CD81 (43) un complexe permettant le transfert du HCV au niveau des
jonctions serrées.
40
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Ceci permet l’interaction du virus avec des protéines de jonctions serrées : claudin-1
(CLDN1) (44) et occludines (OCLN). Ces dernières facilitent l’internalisation du VHC par
endocytose des récepteurs de surface liés aux particulesVHC, via une voie clathrine dépendante.
Dans les endosomes, le faible pH déclenche la fusion de l’enveloppe virale avec les membranes
endosomales et la libération de l’ARN génomique dans le cytoplasme. La transcription des brins
d’ARN de polarité positive peut alors débuter avec la synthèse d’un brin d’ARN complémentaire
de polarité négative qui sert de matrice pour la production des brins d’ARN de polarité positive.
La découverte des nouveaux systèmes de cultures cellulaires du HCV a permis d’étudier les
étapes tardives du cycle réplicatif telles que l’assemblage des 13 particules et la libération des
virions. L’assemblage des particules virales à l’interface du RE et des organelles de stockage des
matières grasses appelées « gouttelettes lipidiques » est déclenchée par l’association des
protéines du core aux lipides. (45) La colocalisation du complexe de réplication avec les
protéines d’enveloppe du HCV facilite la production des virus infectieux. Ils sont ensuite libérés
dans la lumière du RE et relargués à l’extérieur de la cellule par la voie de sécrétion des VLDL.
(46) Il a récemment été montré in vitro que le VHC pouvait être transmis de cellules à cellules et
que cela nécessitait la présence des récepteurs cellulaires CD81 et CLDN1 (47).
41
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
42
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Les rétrovirus constituent une grande famille de virus, connus chez les animaux depuis le
début du siècle comme responsables de leucémies, lymphomes et sarcomes (51).
Le VIH est transmis par les contacts sexuels, le partage d'aiguilles ou de seringues
contaminées, les transfusions de constituants sanguins et l'exposition nosocomiale à du sang ou à
des liquides organiques contaminés. Il peut également être transmis de façon verticale de la mère
à l'enfant.
Il a été estimé que depuis la découverte du SIDA au début des années 80, le VIH a causé la mort
de plus de 25 millions d individus de partout a travers le monde, dans le monde 40 millions de
personnes ont étaient touchés par le VIH, la majorité de ces malades vivent dans les pays a revenu
faible ou intermédiaire.
En Algérie selon les dernières statistique de l institut pasteur d Algérie, une prévalence de 0.1%
a été enregistrée, soit 6615 personnes atteintes du SIDA, dont 1234 cas de SIDA, et 5381
Séropositifs enregistrés a la période allant de 1985 jusqu’ au 30 septembre 2011 .Ces chiffres sont
contestés par plusieurs associations. D après eux, ces chiffres semblent être loin de la réalité du
terrain (53).
43
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Figure 24 : Repartition Mondale à la fin 2005 des adultes et des enfants vivant
avec le VIH (ONUSIDA/OMS, 2005)
b. Classification
Les VIH appartiennent à la famille des rétrovirus. Selon la pathogénie des rétrovirus on
distingue trois sous-familles :
44
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
• les spumavirus sont les moins bien caractérisés. Ils ont été isolés de cellules en culture d’un
grand nombre d’espèces de mammifères. Ils ne sont associés à aucune maladie connue .
• les oncovirus sont les rétrovirus les plus anciennement connus. Ils sont actuellement subdivisés
en cinq groupes en fonction des espèces atteintes et de l’existence ou non d’oncogènes. Les
human T leukemia lymphoma virus, HTLV-I et HTLV-II, identifiés chez l’homme en 1980
appartiennent à cette sous-famille .
• les lentivirus comprennent des virus impliqués dans des maladies non tumorales . Ils détruisent
les cellules qu’ils infectent. Leur prototype animal est le Visna maedi dont le nom islandais
provient des symptômes majeurs, pulmonaires et encéphalitiques qu’il entraîne chez le mouton
(51).
Le VIH est un virus à ARN enveloppé qui possède, une nucléocapside dense excentrée
quelquefois en forme de trapèze ou de barreau. En microscopie électronique, les deux virus (VIH-1
et VIH-2) présentent une morphologie similaire. La nucléocapside est constituée par des protéines
internes du virus, la transcriptase inverse et de l’ARN viral (figure 25). (51)
45
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Le génome du VIH est constitué uniquement de deux molécules d’ARN monocaténaires de 9,2 kb
et de polarité positive, disposant à chaque extrémité d’une région R identique, indispensable à la
transcription inverse. Les ARN génomiques viraux ont une structure d’ARNm (ils possèdent une
coiffe en 5’ et sont polyadénylés en 3’).
Il contient dans sa capside des enzymes, la transcriptase inverse, l’intégrase, la protéase et la
ribonucléase ainsi que deux (2) molécules d’ARN identiques (enveloppées par la nucléocapside)
(54).
Le noyau viral est entouré d’une coquille de forme conique appelée p24, qui est la protéine centrale
majeure et est identique pour le VIH-1 et le VIH-2. Cet ensemble constitue la capside qui est
recouverte par deux enveloppes : la coquille protéique ou p17 et la bicouche lipidique traversée par
des protéines membranaires (gp 41 attachées à la matrice p17 et aux gp120) qui font saillie à la
surface de la particule virale. Ce sont ces saillies et ces protéines d’enveloppe qui différencient le
VIH-1 du VIH-2. Les protéines correspondantes du VIH-2 sont les gp110/130 et gp36. Comme tous
les rétrovirus, les VIH-1 et VIH-2 sont produits par bourgeonnement à la surface des cellules
infectées. Les VIH-1 et 2 se différencient par les gènes vpu et vpx (55).
Le virus possède trois gènes codants pour les différentes protéines virales: Gag (groupe antigène)
qui code pour des protéines de la capside, Pol (polymérase) qui code pour des enzymes nécessaires
à sa réplication, Env (enveloppe) qui code pour des glycoprotéines. Les gènes gag, pol, env sont
régulés par des séquences terminales répétitives Long Terminal Repeat (LTR) qui sont crées
lorsque la transcriptase reverse synthétise l’ADN proviral (figure 26) (55).
46
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
e. Infectiosité du VIH
Un contact infectieux avec le VIH se produit généralement au niveau des muqueuses gastro-
intestinales ou génitales. Quoique les corécepteurs CXCR4 et CCR5 sont utilisés par le VIH pour
infecter une cellule, les virus utilisent presque exclusivement le récepteur CCR5 lors de l’infection
primaire (56). Au fil de la progression de la maladie, l’utilisation du récepteur CXCR4 par les
souches virales s’observe chez environ la moitié des individus (57). Or, la muqueuse gastro-
intestinale est le plus grand organe lymphoïde du corps humain et environ 70% de la population de
lymphocytes s’y trouve (58).
Ces cellules expriment fortement CD4, CCR5 ainsi que les marqueurs d’activation HLA-DR et
CD69 et sont donc très susceptibles à l’infection par le VIH (59).
Ce sont les cellules de la muqueuse gastro-intestinale qui sont généralement les toutes premières
cellules qui vont rencontrer les virus transmis. Il va s’ensuivre une infection massive et une
réplication virale importante et, plus de 50% des cellules exprimant CD4 et CCR5 seront infectées
et détruites dans les deux à trois premières semaines suivant l’infection.
47
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
D’autres populations cellulaires sont présentes dans les muqueuses et sont susceptibles à l’infection.
C’est le cas des cellules de Langerhans, qui sont des cellules dendritiques cutanées. Ces cellules
sont très nombreuses dans les muqueuses cervicales et vaginales et expriment un fort niveau de
récepteurs CD4 et de CCR5 (60).
Les cellules dendritiques, quant à elles, sont des cellules présentatrices d’antigènes et le VIH peut
s’y attacher via le récepteur cellulaire DC-SIGN (CD209) (61). Les cellules dendritiques sont de
grandes voyageuses de par leurs fonctions de présentation d’antigène et, vont malencontreusement
propager l’infection vers d’autres organes lymphatiques comme les ganglions lymphatiques, le
thymus et la rate. Suite à cette dissémination virale, la virémie devient alors très importante au
niveau sanguin et le sujet infecté est fortement contagieux (figure 27).
48
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
Les marqueurs biologiques sont des éléments diagnostiques essentiels. En effet est grâce à lui
Le dosage des marqueurs sérologique permet de mesurer tant les anticorps produits en réponse à
l’infection viral que certains antigènes viraux .les résultats peuvent être qualitatifs ou quantitatifs.ils
permettent de connaitre la fraction d’IgG ou d’IgM des anticorps circulants, mais aussi les anticorps
Ag de capside (Ag C)
ARN VHC
Génotype VHC
49
CHAPITRE II LES MALADIES VIRALES
L’infection à VIH peut être mise en évidence soit par la découverte dans le sang d anticorps
soit par la recherche du virus, lui –même ou encore de certains génes viraux.
sont :
Marqueurs direct :
LARN du VIH (ARN-VIH), recherché par des techniques de biologie moléculaire (65).
Marqueurs indirect :
50
Partie 2 :
Partie pratique
Chapitre III
DIAGNOSTIC
Partie pratique
L’antigène HBs
Antigène trouvé principalement sur l'enveloppe du virus de l'hépatite B, dont il indique la
présence, ce qui permet d'éliminer les donneurs de sang qui en sont porteurs et qui peuvent
donc transmettre la maladie. Il provoque tardivement l'apparition de l'anticorps spécifique
anti HBs, dont la présence annonce la guérison de la maladie (66).
2. La technique ELISA
51
Partie pratique
52
Partie pratique
3. les protocoles
Le principe dans les 3 protocoles est le même (la technique ELISA indirecte, réaction
Anticorps –Antigène) et chaque KIT a son mode opératoire spécifique.
53
Partie pratique
5.1.2. Réactifs
54
Partie pratique
- Après le prélèvement du sang dans des tubes secs (sans anticoagulant), centrifuger les
tubes de 2 a 5min (2000tr/min) à la température ambiante.
- Préparer la microplaque
*Essai en double
** Essai en simple
55
Partie pratique
- Ajouté 100 µl contrôle négatif et de contrôle positif et 20 µl des sérums des échantillons
dans leurs puits respectivement.
- Puis, avec un laveur (thermo) laver chaque puits cinq fois par la solution de lavage
diluée.
- Après l’incubation sortir la plaque, Puis laver chaque puits cinq fois par la solution de
lavage diluée.
- Mettre 50µl de solution stop dans tous les puits pour produit la couleur Jaune dans le
contrôle positif.
56
Partie pratique
- Vérifier et valider les résultats du contrôle qualifié par les 2 conditions suivants :
Le matériel utilisé est le même que celui du diagnostic de VHB, sauf le KIT
3.2.2. Réactifs
57
Partie pratique
sérum de
R3 control négatif Tampon Tris HCl, contenant de la SAB
- Après le prélèvement du sang dans des tubes secs (sans anticoagulant), centrifuger les
tubes de 2 a 5min (2000tr/min) à la température ambiante.
Sérum de contrôle _ _
positif (R4) 50 µl
Sérum de contrôle _ _
négatif (R3) 50 µl
Réactif
Conjugué (R7) 50 µl 50 µl 50 µl
Tampon substrat
(R8) 1 µl 1 µl 1 µl
Solution
Chromogène B (R9) 10 µl 10 µl 10 µl
Solution
D’arrêt (R10) 100 µl 100 µl 100 µl
*Essai en double
** Essai en simple
- Ajouté 50 µl contrôle négatif (R3) et de contrôle positif (R4) et des sérums des
échantillons dans leurs puits respectivement.
- Puis, avec un laveur (thermo) laver chaque puits cinq fois par la solution de lavage dilué.
- Après l’incubation sortir la plaque, Puis laver chaque puits cinq fois par la solution de
lavage dilué*
pour préparer la solution de lavage dilué, mettre 10 ml de solution de lavage dans 900
ml de l’eau distillé.
- Mélanger (1µl de Tampon substrat (R8) +10µl de Chromogène B (R9)) et ajouté dans
tous les puits.
59
Partie pratique
- Laisse la plaque quelques minutes dans l’obscurité jusqu'à l’obtention de la couleur Bleu
foncé du contrôle positif et le Rose au contrôle négatif.
- Mettre 100µl de solution d’arrêt dans tout les puits pour produit la couleur Jaune dans le
contrôle positif et la couleur transparente (aucune couleur) dans le contrôle négatif.
- Vérifier et valider les résultats du contrôle qualifié par les 2 conditions suivants :
Le matériel utilisé est le même que celui des diagnostics de VHB et VHC, sauf le KIT
3.3.2. Réactifs
60
Partie pratique
- Après le prélèvement du sang dans des tubes secs (sans anticoagulant), centrifuger les
tubes de 2 a 5min (2000tr/min) à la température ambiante.
- Préparer la microplaque
61
Partie pratique
*Essai en double
** Essai en simple
- Déposer 50µl de contrôle négatif et de contrôle positif et les sérums des échantillons dans
leurs puits respectivement.
- Puis, avec un laveur (thermo) laver chaque puits cinq fois par la solution de lavage
diluée*.
- Après l’incubation sortir la microplaque, Puis laver chaque puits cinq fois par la
solution de lavage diluée.
- Mettre 50µl de solution stop dans tout les puits pour produit la couleur Jaune dans le
contrôle positif.
62
Partie pratique
- Vérifier et valider les résultats du contrôle qualifié par les 2 conditions suivants :
Pour les cupules ne possédant aucune coloration (transparente) identique à celle des réactifs
de contrôle négatif cela signifie :
L’absence de la couleur indique qu’il n’ya pas une formation du complexe Ag-Ac et donc le
substrat ne réagira pas avec la peroxydase.
Résultats positifs
Pour les cupules possédant la couleur jaune identique à celle des réactifs de contrôle positif
cela signifie :
63
Partie pratique
Cette couleur jaune résulte d’une réaction entre l’enzyme peroxydase et le substrat, la
réaction nécessite une formation précoce d’un complexe Ag-Ac sur le quel le substrat se
joint au complexe et va réagir avec la peroxydase.
NB. Les résultats douteux (faux positif) devront être confirmés par répétition de méthode 3
fois.
64
Partie pratique
Vs = 0.486
* La DO d’échantillons 1 et 2 inferieur a la Vs (signifie l’absence de VHC sur
les deux échantillons).
Résultats négatifs
Le sang dont la sérologie est négatif (l’absence d’antigène HBs, anticorps anti-VHC et
anticorps anti-VIH 1 et anti-VIH 2).donc en peut entamer la production des PSL
(préparation, qualification et distribution).
Résultats positifs
Pour le malade : prise en charge médicale et psychologique et orienté vers les services
spécialisés.
Pour le sang infecté (sérologie) : ce dernier est incinéré grâce a un appareil utilisé pour
la destruction des déchets hospitaliers (déchets d’activité de sang).
65
Chapitre IV
Enquête
rétrospective
Chapitre IV Enquête rétrospective
1. Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective qui s’est déroulée au centre de transfusion sanguine (CTS)
de Sidi mabrouk (SMK), Constantine. Du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2015. Dans ce
centre, nous avons recueilli anonymement les informations des registres de tous les donneurs
de sang.
Dans notre enquête on utilise un imprimé type (Tableau 12) pour recueilli les informations de
différentes études de l’enquête.
1
2
3
4
5
Pour la saisie et la confection d’une mini-base de donné, le manque de précision des informations
recherchés nous a obligé à travailler uniquement avec les paramètres suivants : Age, Sexe,
Sérologie. (Tableau 13)
66
Chapitre IV Enquête rétrospective
DP 0
Examen clinique
EX 1 DP 1
Exclus cliniques Examen sérologique
D EX 3 EX 2
Sérologie - Sérologie +/- Sérologie+
Exclus sérologiques
67
Chapitre IV Enquête rétrospective
2. Résultats
Les données qui suivent sont constituées par les résultats des différentes populations de
l’enquête durant quatre ans (2012, 2013, 2014,2015) qui sont résumé dans le Tableau 14.
année Nb H F VIH HB HC S
68
Chapitre IV Enquête rétrospective
800 900
F1
684 665 800 770
700
F2
700 671
600 569
F3
600 569
500 F4
500 459
400 345 F5
400
300 H1
300
187 H2 214
200 200
126
H3 106
100 74
17 3 24 25 100 45 37
H4 1
0 0
H5
F1 F2 F3 F4 F5 H1 H2 H3 H4 H5 F1 F2 F3 F4 F5 H1 H2 H3 H4 H5
D’après les figures (32.33.34.35) il ya une diminution des donneurs aptes cliniquement
(DP1) (homme et femme) en fonction de tranche d’âge, la tranche [18-27] était la plus
élevée (homme et femme).L’effectif des femmes augmenté en 2014 et 2015.
2.2. La prévalence
La prévalence d’une maladie est définie par le nombre de patients atteints de la maladie divisé
par la population totale à un moment précis. La prévalence est élevée pour les maladies
69
Chapitre IV Enquête rétrospective
fréquentes et pour celles qui durent longtemps. Ainsi, une maladie qui tue rapidement comme
un cancer agressif aura une prévalence plus faible qu’une autre qui tue lentement (68).
Prévalence des donneurs exclus cliniques = population des donneurs exclus cliniques
Population des donneurs potentiels initiaux
0.05
0.045 y = 0,002x - 4,154
0,0447
R² = 0,033
0.04
0,0369
0.035
0.03
0.025
0.02 0,0172
0.015 0,0147
0.01
0.005
0
2011.5 2012 2012.5 2013 2013.5 2014 2014.5 2015 2015.5
La prévalence chez des donneurs du sang exclus cliniquement a diminué de 3.69% en 2012 à
1.47% en 2014 et augmenté à 4.47% en 2015.
Elle a été sensiblement égale du 2012 à 2014. La tendance dans le temps a été retrouvée
également augmenté. La seule prévalence des donneurs exclus cliniques était plus élevée celle
de l’année 2015 (Figure 36).
70
Chapitre IV Enquête rétrospective
0.008
0,0073
0.007 y = -0,0003x + 0,600
R² = 0,034
0.006
0.005
0,0041
0.004
0.002
0.001
0
2011.5 2012 2012.5 2013 2013.5 2014 2014.5 2015 2015.5
La prévalence chez des donneurs du sang exclus sérologiques qui sont atteint du VHB a
augmenté de 2.95‰ en 2012 à 7.36‰ en 2013 et diminué à 3.03‰ en 2015.
On note une émergence de VHB à 7.36 ‰ en 2013 comparativement avec le reste des
années. La tendance dans le temps a été trouvée faiblement diminuée. (Figure 37)
71
Chapitre IV Enquête rétrospective
0.0018
0.0016 y = -0.0002x + 0.4954
0,0015 R² = 0.2483
0.0014
0.0012
0.001 0,0009
0.0008
0,0006
0.0006
0.0004
0.0002
0 0
2011.5 2012 2012.5 2013 2013.5 2014 2014.5 2015 2015.5
La prévalence chez des donneurs du sang exclus sérologiques qui sont atteint du VHC à
une augmentation partielle de 0.98 ‰ en 2012 à 1.52 ‰ en 2013 et de 0‰ en 2014 à 0.67
‰ en 20115.On observe une prévalence du VHC nulle en 2014.
La tendance dans le temps a été également diminuée (Figure 38).
0.03
0,0280
0.025 0,0249
0,0182
0.02
0,0188
y = 0,002x - 5,899
0.015 R² = 0,625
0.01
0.005
0
2011.5 2012 2012.5 2013 2013.5 2014 2014.5 2015 2015.5
72
Chapitre IV Enquête rétrospective
La séroprévalence des l’infections (VIH, VHB et VHC) chez les donneurs du sang exclus
sérologiques a été augmenté d’une année à une autre, allant de 1.82% en 2012 à 2.49% en
2015. La tendance a été également augmentée dans le temps (Figure 39).
S
0,4
HB
0,2
0,0
Factor 2
-0,2
SX
-0,4
Age
-0,6
HC
-0,8
-1,0
-0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Factor 1
Figure 40 : Analyse factorielle des exclus séropositifs (2012, 2013, 2014, 2015)
Dans le cas globale des exclus séropositifs pendant (2012, 2013, 2014, 2015). Il ya une
association entre les deux paramètres âge et sexe mais il n’ya pas une association entre les
Maladies (HB, HC et S) et les autres paramètres (âge et sexe).
73
Chapitre IV Enquête rétrospective
Dans notre enquête, en utilise la matrice des donneurs exclus séropositifs par (HB, HC et S)
pour déterminer l’analyse factorielle des correspondances en (2012, 2013, 2014, 2015)
(Tableau 15).
74
Chapitre IV Enquête rétrospective
C
15
0,2
S
0,1 12
0,0
B 13
-0,1
14
-0,2 Row.Coords
-0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 Col.Coords
Dimension 1; Eigenvalue: ,08997 (86,13% of Inertia)
3. Discussion
Notre étude présente des limites. Les kits Détermine Ag HBs, Ac anti HCV et Ac anti
HIV1-2 peuvent donner des faux positifs et des faux négatifs.
Et comme les sera réactifs dans notre étude n’ont pas été confirmés par une autre technique,
nos résultats ont pu être sous-estimés ou surestimés. Une technique de confirmation devrait
être ajoutée au protocole si on utilise les tests rapides. Elle devrait avoir une sensibilité
supérieure ou égale à 99% .
75
Chapitre IV Enquête rétrospective
Dans notre enquête, l’implication des femmes aux différentes populations étudiées est faible
que les hommes, a partir des causes : sociologiques, les lieux de collecte (mosquée,
entreprise…)
D’après nos résultats Ilya une évolution du nombre des femmes en 2014 et 2015 cela est du
collecte mobile au cités universitaires et facultés.
En vu que la tranche d’âge [18-27] était la plus élevée pour femme et homme a cause de :
l’état de santés, les lieux de collecte …
4. Conclusion
Vu de la faiblisse des effectifs, pour ce type d’étude il faut travail dans une échelle plus
grande pour un DP 1 plus grand, malgré la prévalence des séropositifs est faible , il devrait
être augmenté les précautions pour réduire la transmission des maladies virales est assuré la
transfusion sanguine.
76
CONCLUSION
CONCLUSION
Un don de sang est un processus par lequel un donneur de sang est volontaire, bénévole et
gratuit .Ce don du sang implique le respect de contraintes biologiques, immunologiques
médicales mais aussi réglementaires.
La qualification biologique du don a pour but essentiel de distribuer des produits sanguins
indemnes de tout agent pathogène connu et d'informer le donneur en cas de dépistage positif. Elle
se positionne dans la chaine transfusionnelle a deux niveau :
77
RESUME
REFERENCES
Référence :
(1). centre national de transfusion sanguine. Aide mémoire de promotion du
don de sang.2000 :9p.
(16) . Salmon C, Cartron JP, Rouger P. Les groupes sanguins chez l’homme.
Paris : Masson, 1991.
(33). Ben Slama N, Si Ahmed SN, Zoulim F., Quantification de l’antigéne HBs
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2010 ; 34 : 112-118.
(38). ZEBA Tokéda Abdoul Moctar ., Co-infection des virus des hépatites B et
C au Burkina .,2012 , p.26-51,52-56.
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(60). Hladik F and McElrath MJ ;Setting the stage: host invasion by HIV.
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Figure 13
Figure 14 et 15
Figure 16
Figure 18 et 19
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Figure 29
http://www.lyc-talma-brunoy.ac-versailles.fr/spip.php?article115
ANNEXES
Annexes
A
RESUME
La transfusion sanguine est un acte médical qui a pour but d’apporter au malade qui en besoin du sang ou des dérives du sang
afin de corriger une défaillance induite par sa carence. C est une thérapeutique essentielle ou l’on recourt principalement aux
produits humains (sang ou ses dérives).
La sécurité transfusionnelle quant a elle est l’ ensemble des mesures visant a éliminer les risques liés a la transfusion .La
sécurité transfusionnelle concerne toutes les étapes de la chaine de transfusion qui va du donneur au receveur et a son suivi post
– transfusionnel .Elle repose sur les différentes stratégies qui vont de la sélection du donneur a l’utilisation rationnelle des
produits sanguins.
La sécurité transfusionnelle suppose l’atteinte de certains objectifs tels que la protection du receveur en lui épargnant les
risques liés a la transfusion sanguine ,la protection des donneurs de sang et la gestion rationnelle des unités de sang disponibles.
pour atteindre ces objectifs ,il est impérieux de développer un système de recrutement des donneurs sur base des principes
éthiques comme le bénévolat et le volontariat.
Le système à mettre en place devrait avoir pour finalité un programme de fidélisation des donneurs qui permettra d avoir du
sang sur, en qualité suffisante, après des donneurs sélectionnés pour garantir leur sécurité et celle des receveurs.
Pour garantir la solidité du systéme, la protection du donneur et du receveur, les services de transfusion doivent avoir un
programme solide et cohérent de formation et l’encadrement les différentes intervenant de la filière (donneur –receveur) qui va
avec le renforcement des capacités et la performance de l agence national du sang.
Jury d’évaluation :