THER 1A 3-Corr
THER 1A 3-Corr
THER 1A 3-Corr
QEB
η =1+
QCD
TB −TE
Le rendement devient η = 1 + γ−1 γ−1 . On en déduit
v2 v2
TE v1
−TB v1
1−γ
v2
η =1−
v1
nRT
P =
V
Une isotherme d’un gaz parfait dans le diagramme de Watt est donc une hyperbole.
(b) Le cycle est représenté ci-dessous (les pointillés représentent le cycle de Lenoir isotherme) :
2
P
2’
1’ 3’
1 3
V
2. Le premier principe permet d’écrire que ∆U1 = 0 + Q1 car la transformation 1 → 2 est isochore
d’où
Q1 = CV (T2 − T1 )
1
Sc = CV −(1 − ) + ln x
x
par un minimum en x = 1 où Sc = 0.
La transformation est donc toujours irréversible puisque le cas T1 = T2 donne un cycle de
surface nulle, donc inintéressant.
4. Le premier principe pour une transformation isobare permet d’écrire que ∆H3 = Q3 d’où
Q3 = CP (T1 − T3 )
1
T3 = T1 β γ
W Q3
6. Le premier principe sur un cycle permet d’écrire que 0 = W +Q1 +Q3 et on a donc η = − Q 1
= 1Q 1
.
En remplaçant par les expressions précédentes, il vient :
1
βγ − 1
η =1+γ ' 0, 24
1−β
2. Il faut commencer par identifier les étapes. AB et CD sont adiabatiques, on peut donc les exclure.
Lors du contact avec la source froide (l’enceinte à refroidir) on souhaite que le fluide frigorigène
reçoive effectivement de l’énergie thermique, il s’agit donc de l’étape D → A où ce liquide s’échauffe
et se vaporise. Cette étape étant isobare, on a alors : Qfr = QD→A = ∆HD→A = m(hA − hD ) =
m(hA − hC ), soit
Qfr = 104 kJ
Qch = −163 kJ
.
3. On a affaire à un cycle et donc ∆U = W + 0 + Qf r + 0 + Qch d’où
ech
´D
et Sch = SB→D = δQ
B Tch = m hDT−h
C
B
, soit
3.2 Annales
3.2.1 2018 CCP PSI Physique Chimie - Motorisation et ressource énergétique
Étude thermodynamique du moteur PSA EB2
1. En exploitant définition de la cylindrée donnée, ainsi que l’expression et la valeur du rapport
volumétrique, et en n’oubliant pas qu’il y a trois cylindres, on peut établir le système :
Vc
( (
Vc = 3(V2 − V1 ) V1 = 3(δ−1)
⇔
δ = VV21 V2 = δVc
3(δ−1)
V1 = 40 cm3
(
V2 = 440 cm3
D
100
P en bar
50
E
C
0
A B
Le système étudié étant supposé fermé, la température TC se déduit de la loi des gaz parfaits :
PC VC PC V C
TC = = TB ' 783 K
nR PB V B
On a de même :
nRTD PC VC TD
PD = = ' 103 bar
VD TC VD
´C
Lors d’une transformation réversible le travail s’écrit WBC = B −P dV .
γ
Or la transformation obéit à la loi de Laplace et P = PB VVB .
´C γ h iVC
On peut donc écrire WBC = B −PB VVB dV = PB VBγ 1−γ −1
V 1−γ . On en déduit :
VB
1
WBC = (PC VC − PB VB ) ' 177 J
γ−1
nR
QCD = (TD − TC ) ' 747 J
γ−1
but
5. Le système étudié est un moteur, et le rendement est donc Rdt = coût = Q−W
BC
. Le travail entre les
points D et E correspond à une détente et WDE = −|WDE | et avec les données de l’énoncé, on en
déduit :
WBC + WDE
Rdt = − ' 0, 56
QCD
6. Un cycle de Carnot est réversible et les deux premiers principes s’écrivent :
(
∆cycle U = 0 = W + Qc + Qf
Qf
∆cycle S = 0 = Qc
Tc + Tf
−W Qf
ηC = =1+
Qc Qc
On en déduit :
Tf
ηC = 1 − = 0, 89
Tc
Le rendement de Carnot est logiquement supérieur à celui du moteur réel, ce dernier n’étant pas
réversible.
7. Chaque cylindre fournit un travail thermodynamique de Wcycle = WBC + WDE et un cycle a une
durée de τ = f2 . On en déduit que la puissance thermodynamique du moteur est de :
3 × Wcycle
P= ' 60,2 kW ' 81,9 ch
τ
Cette valeur semble donc compatible avec la donnée constructeur, même s’il paraît surprenant de
trouver une valeur aussi proche. Le rendement mécanique (frottements mécaniques des diverses
pièces mobiles hors du moteur) n’est pas pris en compte dans notre calcul et on devrait trouver
m
V100 = ' 10 L
µSP98
Même si l’ordre de grandeur est le bon, la valeur trouvée est notablement plus élevée que celles qui
ont été mesurées. On peut supposer que, d’une part les conditions thermodynamiques d’admission
ne sont pas les bonnes (en particulier la température) et que le mélange air-essence n’est pas en
proportions stœchiométriques.
9. D’après la relation établie à la question ??, 1 mole de SP98 produit 8 moles de CO2 . Sur 1 km la
×8
voiture produit donc nCO2 = nSP98100 ' 5,0 mol, soit une masse de CO2 rejetée par km de :
On trouve là-aussi une valeur double de celle attendue, ce qui n’est pas étonnant, le résultat obtenu
ici est une conséquence directe du raisonnement précédent.