Support de Cours GIMP
Support de Cours GIMP
Support de Cours GIMP
Conseils
:
N’oubliez
pas,
on
peut
toujours
annuler
ce
que
l’on
vient
de
faire
:
appuyez
en
même
temps
sur
les
deux
touches
Ctrl
+
Z
du
clavier.
Deuxième
conseil
important,
il
faut
toujours
désactiver
une
sélection
lorsque
vous
ne
travaillez
plus
avec
(touches
Ctrl
+
MAJ
+
A).
Ultime
conseil,
sauvegardez
régulièrement
votre
travail
!
Images
Les
images
sont
l'entité
de
base
de
GIMP.
Communément,
une
«
image
»
est
un
simple
fichier,
comme
un
TIFF
ou
un
JPEG.
Il
se
peut
que
vous
pensiez
qu'une
image
correspond
à
une
fenêtre
d'affichage,
mais
cela
n'est
pas
correct
:
il
est
possible
d'avoir
plusieurs
fenêtres
affichant
une
seule
image.
Il
n'est
pas
possible
d'avoir
une
seule
fenêtre
affichant
plus
d'une
image,
en
revanche
une
image
peut
ne
pas
avoir
de
fenêtre
qui
l'affiche.
Au
lieu
de
penser
une
image
GIMP
comme
une
feuille
de
papier
avec
un
dessin
dessus,
vous
devez
plutôt
la
concevoir
comme
une
pile
de
feuilles
transparentes,
dont
les
pages
s'appellent
des
«
calques
».
En
plus
d'une
pile
de
calques,
une
image
GIMP
peut
contenir
un
masque
de
sélection,
un
ensemble
de
canaux
et
un
ensemble
de
chemins.
En
fait,
GIMP
fournit
un
mécanisme
pour
attacher
des
données,
appelés
des
«
parasites
»
à
une
image.
Vous
pouvez
ouvrir
plusieurs
images
en
même
temps
dans
GIMP.
Si
elles
sont
grandes,
chacune
utilisera
plusieurs
mégaoctets
de
mémoire,
mais
GIMP
utilise
un
procédé
de
gestion
de
la
mémoire
perfectionné
basé
sur
un
découpage
en
morceaux
qui
lui
permet
de
manipuler
les
très
grosses
images
facilement.
Il
y
a
tout
de
même
des
limites,
et
il
est
souhaitable,
lorsque
vous
travaillez
avec
des
images,
de
mettre
autant
de
mémoire
dans
votre
ordinateur
que
possible.
Définition
d’image
Les
images
numériques
sont
composées
d'une
grille
de
petits
éléments
carrés
de
couleurs
diverses
appelés
pixels.
Chaque
image
a
une
taille
exprimée
en
pixels,
par
exemple
900
pixels
de
largeur
sur
600
pixels
de
hauteur.
Mais
ces
pixels
n'ont
pas
de
1
Ce
document
utilise
de
nombreuses
sources
disponibles
sur
Internet
et,
plus
particulièrement,
le
Manuel
pour
l’utilisation
de
Gimp
publié
par
Philippe
Morlot
de
l’Académie
de
Nancy-‐Metz
taille
définie
dans
l'espace
physique.
Pour
régler
une
image
en
vue
de
son
impression,
on
utilise
une
valeur
appelée
«
Définition
»
(on
trouve
aussi
souvent
le
terme
«
Résolution
»
tiré
de
l'anglais).
Elle
se
définit
comme
le
rapport
entre
la
taille
de
l'image
exprimée
en
pixels
et
sa
taille
une
fois
imprimée
sur
papier,
généralement
en
pouces.
La
plupart
des
formats
d'image
peuvent
enregistrer
cette
valeur,
exprimée
en
ppi
(pixels
per
inch
=
pixels
par
pouce).
Quand
vous
imprimez
une
image,
la
définition
détermine
la
taille
qu'aura
l'image
imprimée
et
de
là,
la
taille
des
pixels
imprimés.
Une
même
image
de
900x600
pixels
pourra
être
imprimée
comme
un
petite
image
de
2x3
pouces,
avec
des
pixels
imprimés
à
peine
visibles,
ou
comme
un
grand
poster
avec
de
très
gros
pixels.
Vous
comprenez
là
que
l'imprimante
utilise
un
nombre
variable
de
points
d'encre
pour
imprimer
un
pixel.
Les
images
provenant
d'appareils
photo
ou
de
téléphones
portables
incorporent
une
valeur
de
définition,
habituellement
72
ou
96
ppi.
Dans
GIMP,
vous
pouvez
modifier
cette
définition,
ce
qui
n'a
pas
d'influence
sur
l'image
à
l'écran.
En
outre,
pour
une
utilisation
telle
que
l'affichage
d'images
sur
le
Web,
sur
téléphone
portable,
télévision
ou
jeu
vidéo,
la
définition
n'entre
pas
en
compte
:
l'image
est
habituellement
affichée
de
telle
sorte
qu'un
pixel
d'écran
correspond
à
un
pixel
d'image.
Canaux
Un
canal
est
un
composant
de
la
couleur
d'un
pixel.
Les
composants
de
couleur
d'un
pixel
coloré
sont
habituellement
le
Rouge,
le
vert,
le
Bleu
et
souvent
la
transparence
(l'Alpha).
Pour
une
image
en
Niveaux
de
gris,
ce
sont
le
Gris
et
l'Alpha.
Vous
pouvez
voir
ces
canaux
dans
la
Fenêtre
des
canaux.
Ces
canaux
de
couleur
sont
recombinés
avant
d'être
envoyés
sur
le
périphérique
de
sortie
(la
plupart
du
temps
l'écran).
Les
canaux
employés
pour
l'affichage
écran
sont
le
rouge,
le
vert
et
le
bleu.
D'autres
périphériques
de
sortie
peuvent
utiliser
des
canaux
différents.
Si
c'est
le
cas,
les
canaux
GIMP
sont
convertis
de
façon
appropriée
au
périphérique
lors
de
l'affichage.
Les
canaux
de
couleur
peuvent
être
utiles
lors
de
l'ajustement
d'une
couleur
particulière
d'une
image.
Par
exemple,
si
le
but
est
de
supprimer
les
yeux
rouges,
un
travail
sur
le
canal
rouge
est
sans
doute
la
solution.
Vous
pouvez
considérer
les
canaux
de
couleurs
comme
des
masques
qui
modulent
la
sortie
de
la
couleur
que
le
canal
représente.
En
utilisant
des
filtres
sur
l'information
du
canal,
vous
pouvez
créer
de
subtils
effets
sur
l'image.
Sélections
Souvent,
lorsque
vous
manipulez
une
image,
vous
ne
voulez
agir
que
sur
une
partie.
C'est
le
mécanisme
de
«
sélection
»
qui
permet
cela.
Chaque
image
a
sa
propre
sélection,
que
vous
pouvez
normalement
voir
par
une
ligne
pointillée
mobile
qui
sépare
la
partie
sélectionnée
de
la
partie
désélectionnée.
Mais
cela
n'est
pas
tout
à
fait
vrai
:
les
sélections
dans
GIMP
sont
très
graduées
et
ne
sont
pas
du
tout
ou
rien.
La
sélection
est
en
fait
représentée
par
un
canal
de
teinte
de
gris
irréguliers.
La
ligne
pointillée
que
vous
voyez
est
un
contour
moyen
du
niveau
sélectionné.
Vous
pouvez
visualiser
le
canal
de
sélection
dans
ses
moindres
détails
en
(Dés)activant
le
Masque
rapide.
Apprendre
à
bien
utiliser
GIMP,
c'est
acquérir
l'art
de
faire
les
bonnes
sélections
(des
sélections
qui
contiennent
tout
ce
que
vous
voulez
et
rien
d'autre).
C'est
parce
que
la
manipulation
des
sélections
est
capitale
que
GIMP
vous
offre
autant
d'outils
pour
les
faire
:
un
assortiment
d'outils
de
sélection,
un
menu
pour
les
opérations
de
sélection
et
la
possibilité
de
basculer
dans
le
mode
Masque
rapide
dans
lequel
vous
pouvez
traiter
le
canal
de
sélection
comme
si
c'était
un
canal
de
couleur
et
ainsi
«
peindre
la
sélection
»
Annuler
Quand
vous
faites
des
erreurs,
vous
pouvez
les
annuler.
À
peu
près
tout
ce
que
vous
pouvez
faire
à
une
image
peut-‐être
défait.
En
fait,
vous
pouvez
annuler
bon
nombre
des
dernières
actions,
si
vous
pensez
qu'elles
sont
malencontreuses.
C'est
possible
parce
que
GIMP
garde
un
historique
de
vos
actions.
Cet
historique
prend
de
la
place
mémoire,
c'est
pourquoi
il
n'est
pas
possible
d'annuler
à
l'infini.
Certaines
actions
n'utilisent
qu'une
petite
partie
de
la
mémoire,
aussi
pouvez-‐vous
en
faire
des
douzaines
avant
que
la
première
d'entre
elles
ne
soit
effacée
de
l'historique
;
d'autres
au
contraire
nécessitent
beaucoup
de
mémoire.
Vous
pouvez
configurer
la
taille
mémoire
que
GIMP
utilisera
pour
l'historique
de
chaque
image,
mais
dans
chaque
cas,
vous
devez
toujours
être
capable
d'annuler
les
2
ou
3
dernières
actions
(l'action
la
plus
importante
qui
ne
peut
pas
être
annulée
est
de
fermer
une
image.
C'est
pourquoi
GIMP
vous
demande
de
confirmer
que
c'est
bien
là
ce
que
vous
voulez
faire,
si
vous
avez
apporté
des
changements
à
l'image).
Tâches
communes
Attention,
ceci
ne
modifie
pas
la
taille
de
l’image
dans
le
fichier.
Pour
modifier
cette
taille,
il
faut
utiliser
le
menu
Echelle
et
taille
de
l’image
dans
le
menu
Image,
puis
de
réajuster
la
taille
du
canevas
avant
d’exporter
ou
de
sauvegarder
l’image.
Important
:
gérer
le
couplage
des
dimensions
horizontales
et
verticales
avec
les
petites
icônes
représentant
des
trombones
que
l’on
attache
ou
détache
selon
que
l’on
veut
ou
non
réaliser
ce
couplage,
c’est
à
dire
le
maintien
des
proportions.
Exercice
1
:
Agrandir
l’image
de
l’abeille
(Photo-‐01)
dans
un
calque
de
140
mm
de
large,
avec
une
résolution
d’image
de
300
dpi.
Exercice : Photo-‐03
Si
vous
voulez
obtenir
des
informations
sur
l'image,
utilisez
Image
→
Propriétés
de
l'image.
Généralement
la
cause
n'est
pas
dure
à
déterminer
(ni
à
régler)
si
vous
savez
ce
qu'il
faut
vérifier.
Restez
calme
et
suivez
la
liste
des
mesures
qui
vous
permettront
de
vous
tirer
d'embarras.
Fichiers
GIMP
sait
lire
et
écrire
une
palette
importante
de
formats
de
fichiers
graphiques.
Il
est
possible
d'introduire
un
nouveau
type
de
fichier
dans
GIMP
quand
le
besoin
s'en
fait
sentir.
Exporter
une
image
Dans
le
menu
fichier,
on
sélectionne
Exporter,
puis
on
choisit
le
dossier
de
destination
et
le
format
parmi
toutes
les
possibilités
offertes,
en
tenant
compte
de
l’usage
envisagé
:
impression,
publication
sur
Internet…
Les
principaux
formats
possibles
sont
:
PNG
Différentes
options
sont
proposées
pour
ce
format,
parmi
lesquelles
:
• Entrelacement
:
l'entrelacement
permet
à
une
image
de
page
Web
de
s'afficher
progressivement
lors
du
chargement,
ce
qui
peut
être
utile
avec
un
connexion
lente,
parce
que
vous
pouvez
interrompre
le
chargement
d'images
sans
intérêt.
• Enregistrer
la
couleur
d'arrière-plan
:
si
votre
image
possède
plusieurs
niveaux
de
transparence,
les
navigateurs
ne
sachant
gérer
que
deux
niveaux,
utiliseront,
à
la
place,
la
couleur
d'arrière-‐plan
de
la
Boîte
à
outils
que
vous
aurez
enregistrée
en
cochant
cette
option.
JPEG
:
Les
fichiers
JPEG
peuvent
avoir
l'extension
.jpg,
.JPG
ou
.jpeg.
C'est
un
format
très
répandu,
car
il
comprime
très
efficacement
les
images
avec
une
perte
de
détails
réduite
au
minimum.
Aucun
autre
format
n'atteint
un
tel
niveau
de
compression.
Toutefois,
il
n'accepte
pas
la
transparence
ni
les
calques
multiples.
GIF
:
Notez
bien
que
le
format
de
fichier
GIF
est
incapable
d'enregistrer
certaines
données
de
base,
telle
que
la
définition
d'impression.
Si
vous
avez
besoin
de
ces
données,
utilisez
plutôt
le
format
PNG.
Calques
Si
une
image
peut
être
comparée
à
une
feuille
de
papier,
une
image
avec
des
calques
sera
semblable
à
un
empilement
de
transparents.
Vous
pouvez
dessiner
sur
chacune
des
feuilles,
mais
vous
continuerez
à
voir
les
feuilles
sous-‐jacentes
à
travers
les
parties
encore
transparentes.
L'image
la
plus
simple
ne
contient
qu'un
seul
calque,
mais
les
utilisateurs
avertis
de
GIMP
utilisent
souvent
des
images
contenant
plusieurs
calques.
Les
calques
peuvent
être
de
tailles
différentes.
Principe
Il
faut
voir
les
calques
comme
des
feuilles
transparentes.
L’image
finale
est
le
résultat
de
la
superposition
de
ces
feuilles.
L’avantage
de
ce
système
c’est
que
chaque
calque
est
indépendant
des
autres,
c’est
à
dire
qu’en
dessinant
sur
un
calque,
on
ne
modifie
pas
les
autres.
Finalement
chaque
calque
est
lui-‐même
une
image
que
l’on
peut
modifier
(avec
des
filtres,
des
outils,
des
scripts…).
L’organisation
et
la
gestion
des
calques
se
fait
grâce
à
la
fenêtre
de
calques
qui
doit
s’ouvrir
au
lancement
de
Gimp.
Si
ce
n’est
pas
le
cas:
menu
«
fenêtres
»
→
«
fenêtres
ancrables
»
→
«
calques
».
Créer
un
calque
Par
défaut,
lorsque
vous
ouvrez
un
fichier
image
dans
Gimp
(une
photo
en
JPG
par
exemple),
un
calque
nommé
«
arrière-‐plan
»
est
créé.
Ce
calque
contient
l’image.
Lorsque
vous
voulez
retoucher
une
photo
ce
calque
sera
donc
le
point
de
départ
de
votre
travail.
Il
est
possible
de
créer
des
calques
supplémentaires
de
plusieurs
façons:
Nouveau
calque:
Avec
le
bouton
de
création
de
calque
situé
en
bas
de
la
fenêtre
de
calques
vous
pouvez
créer
un
calque
vierge.
Vous
pouvez
choisir
de
le
remplir
en
blanc,
de
la
couleur
de
premier
plan,
de
la
couleur
de
deuxième
plan
ou
le
laisser
transparent.
Dupliquer:
Vous
pouvez
copier
un
calque
existant
en
utilisant
le
bouton
de
duplication
en
bas
de
la
fenêtre
de
calques.
Note:
Il
est
utile
au
début
d’une
manipulation
sur
une
photo
de
dupliquer
le
calque
«
arrière-plan
»
pour
avoir
une
sauvegarde
de
l’image
originale.
Cette
sauvegarde
pourra
servir
en
cas
de
mauvaise
manipulation
ou
tout
simplement
pour
voir
les
différences
avant/après.
Visibilité:
À
côté
de
chaque
calque
se
trouve
un
bouton
avec
un
œil.
En
cliquant
dessus
on
désactive
le
calque
correspondant
il
devient
alors
invisible
et
permet
de
voir
ce
qu’il
y
a
dessous.
Exemple:
le
calque
bleu
est
désactivé.
Opacité:
En
haut
de
la
fenêtre
des
calques,
une
jauge
d’opacité
permet
d’ajuster
la
transparence
d’un
calque,
cela
permet
de
le
fondre
avec
ceux
du
dessous.
A
100%
il
sera
complétement
opaque
et
à
0%,
il
sera
complètement
transparent
(donc
invisible).
Exemple:
l
‘opacité
du
calque
bleu
à
50%.
Mode
de
fusion:
Le
mode
de
fusion
correspond
à
la
façon
dont
le
calque
sélectionné
sera
mélangé
avec
ceux
du
dessous.
En
mode
«
normal
»
(le
mode
par
défaut),
le
calque
est
juste
«
posé
»
au
sommet
de
la
pile
sans
mélange
particulier.
Exemple:
calque
bleu
en
mode
«
écran
».
Certains outils de la boite à outils permettent de dessiner sur un calque.
Outils
de
calques:
Avec
les
outils
de
transformation
de
calques,
vous
pouvez
les
déplacer,
les
faire
tourner,
en
changer
la
taille…
Corrections
colorimétriques:
via
le
menu
«
couleurs
»
vous
pouvez
ajuster
les
couleurs
d’un
calque:
luminosité,
contraste,
courbes,
niveaux…
Filtres:
avec
le
menu
«
Filtres
»
vous
pouvez
appliquer
des
filtres
sur
un
calque:
flou,
bruit,
lumière,
effet
de
peinture,
contours…
Précautions
Il
peut
arriver
que
l’on
fasse
des
modifications
sur
un
calque
et
que
rien
ne
se
passe
dans
la
fenêtre
principale,
cela
peut
avoir
plusieurs
causes
:
• le
calque
est
désactivé
(même
désactivé,
il
reste
modifiable),
• son
opacité
est
à
zéro,
• le
mode
de
fusion
est
tel
que
le
calque
est
invisible
(par
exemple
un
calque
complètement
blanc
en
mode
«
multiplier
»
sera
invisible),
• ce
n’est
pas
le
bon
calque
qui
est
sélectionné:
gardez
à
l’esprit
que
c’est
le
calque
qui
est
sélectionné
dans
la
pile
de
calque
qui
est
affecté
par
les
modifications,
• le
calque
sélectionné
est
sous
un
calque
qui
le
cache
complètement.
Le
Copier-coller
Il
est
possible
de
copier
le
contenu
d’un
calque
sur
un
autre
ou
dans
un
nouveau
calque:
• Faites
une
sélection
de
ce
que
vous
voulez
garder
(voir
l’article
sur
les
sélections
pour
plus
de
détails)
• Sélectionnez
le
calque
source
puis
copiez
«
Ctrl
+
C
»
ou
coupez
«
Ctrl+
X
»
le
contenue
• Sélectionnez
le
calque
de
destination
et
collez
le
contenu
«
Ctrl
+
V
»
(vous
pouvez
également
coller
sur
un
masque)
• Un
calque
«
sélection
flottante
apparait
»:
il
y
a
alors
deux
possibilités:
o
cliquez
sur
«
ancrer
le
calque
»
pour
coller
le
contenue
de
la
sélection
flottante
dans
le
calque
de
destination
choisit
à
l’étape
3.
o
cliquez
sur
«
nouveau
claque
»
pour
créer
un
calque
avec
la
sélection
copiée.
La
transparence
La
transparence
est
un
élément
important
des
calques,
il
existe
plusieurs
façons
de
la
gérer
qui
ont
des
conséquences
un
peu
différentes
sur
l’image.
Canal
alpha:
une
image
contient
trois
canaux
qui
codent
les
couleurs:
un
rouge,
un
vert
et
un
bleu.
Il
existe
un
quatrième
canal
qui
code
les
informations
sur
la
transparence:
le
canal
alpha.
Exemple:
Un
calque
avec
de
la
transparence
et
le
canal
alpha
correspondant:
Même
si
le
principe
est
un
peu
le
même,
il
ne
faut
pas
faire
la
confusion
entre
le
canal
alpha
et
le
masque
de
calque:
le
canal
alpha
est
une
information
incluse
dans
les
données
de
l’image
alors
que
le
masque
est
un
outil
propre
au
fonctionnement
de
Gimp.
Les
deux
sont
complètement
indépendant:
un
calque
peut
avoir
un
masque
et
pas
de
canal
alpha
ou
inversement.
Certain
formats
d’images
enregistrent
le
canal
alpha
(le
format
PNG
par
exemple)
c’est
à
dire
que
ces
images
peuvent
avoir
des
zones
de
transparences.
Le
format
JPG
n’enregistre
pas
cette
information
et
ne
gère
donc
pas
la
transparence.
Dans
Gimp,
un
calque
qui
n’a
pas
de
canal
alpha
voit
son
titre
apparaitre
en
gras
dans
la
fenêtre
de
calque.
Pour
ajouter
un
canal
alpha:
clic
droit
sur
le
calque
puis
«
Ajouter
un
canal
alpha
».
Le
canal
alpha
est
une
notion
à
connaitre
même
si
concrètement,
on
ne
travaille
qu’indirectement
dessus.
Par
exemple,
en
utilisant
l’outil
gomme,
vous
dessinez
sur
le
canal
alpha.
Verrouiller
le
canal
Alpha:
en
cochant
la
case
«
verrouiller
le
canal
alpha
»
en
haut
de
la
fenêtre
de
calque,
toutes
les
modifications
sur
un
calques
n’affectent
pas
le
canal
alpha.
Exemple:
Le
canal
alpha
du
calque
rouge
est
verrouillé,
avec
l’outil
pinceau,
il
est
possible
dessiner
uniquement
sur
les
zones
opaques
du
calque:
Note:
Pour
rendre
une
partie
de
calque
transparente,
il
est
préférable
d’utiliser
un
masque
plutôt
que
la
gomme
car
le
travail
sur
un
masque
est
non
destructif.
C’est
à
dire
que
l’image
source
n’est
pas
modifiée
alors
qu’avec
la
gomme
des
détails
sont
définitivement
perdus.
Fusionner
les
calques
Pour
alléger
la
fenêtre
de
calques
ou
pour
réaliser
des
effets
particuliers,
il
peut
être
utile
de
fusionner
des
calques.
Fusionner
deux
calques:
Sélectionnez
un
calque
puis
faites
un
clic
droit
et
choisissez
«
fusionner
vers
le
bas
».
Il
sera
alors
fusionné
avec
celui
qui
est
juste
en
dessous
en
prenant
en
compte
le
mode
de
fusion.
Fusionner
tous
les
calques:
Clic
droit
sur
un
des
calques
puis
sélectionnez
«
aplatir
l’image
».
Tous
les
calques
sont
alors
regroupé
en
un
seul.
Note:
l’option
menu
«
calques
»
->
«
Nouveau
depuis
le
visible
»
permet
de
créer
un
calque
qui
correspond
à
la
fusion
de
tous
les
calques
visibles.
Cette
option
permet
d’obtenir
le
même
résultat
qu’en
fusionnant
tous
les
calques
sans
supprimer
les
originaux.
Enregistrement:
si
vous
enregistrez
votre
image
dans
un
format
qui
ne
gère
pas
les
calques
(par
exemple
JPG,
PNG
ou
GIF)
les
calques
seront
automatiquement
fusionnés.
Si
vous
rouvrez
ce
fichier
avec
Gimp,
il
ne
contiendra
qu’un
seul
calque.
Pour
sauvegarder
l’image
avec
tous
les
calques,
l’idéal
est
de
l’enregistrer
au
format
XCF
(le
format
natif
de
Gimp).
Conclusion
Le
principe
des
calques
est
une
notion
fondamentale
de
la
retouche
photo
avec
Gimp
(ou
Photoshop).
Les
précédentes
lignes
ne
sont
pas
faites
pour
faire
le
tour
de
la
question
mais
pour
en
fixer
les
bases.
Si
vous
avez
bien
assimilé
tout
ça,
le
reste
viendra
avec
la
pratique…
Renommer
un
calque:
pour
changer
le
nom
d’un
calque,
il
suffit
de
faire
un
double
clic
sur
le
titre
et
de
préciser
un
nouveau
nom.
Il
est
bon
de
prendre
l’habitude
de
les
renommer
systématiquement
car
on
peut
rapidement
se
perdre
lorsque
l’on
travaille
avec
beaucoup
de
calques.
Exercice
2
:
Appliquer
à
l’abeille
de
la
Photo-‐01
un
fond
rose
en
créant
un
calque
en
mode
Couleur.
Le
masque
de
calque
est
une
notion
très
importante
de
la
retouche
photo.
Comprendre
le
fonctionnement
du
masque
permet
d’aller
vers
des
retouches
très
avancées.
N’ayez
pas
peur
de
passer
du
temps
dessus
car
ça
vous
servira
toujours
plus
tard.
Principe
Le
masque
est
une
image
en
niveaux
de
gris
(en
noir
et
blanc
donc)
qui
est
associé
à
Calque.
Cette
image
permet
de
définir
le
niveau
de
transparence
du
calque
auquel
elle
est
associée.
Le
comportement
est
le
suivant:
• Un
calque
est
visible
(opaque)
là
où
son
masque
est
clair
• Un
calque
est
masqué
(transparent)
là
où
son
masque
est
sombre
Voyons
cela
avec
des
exemples.
Créons
deux
calques
basiques
dans
Gimp:
un
dégradé
de
couleur
et
un
damier.
Couleurs
Damier
Dans
la
fenêtre
de
calque,
je
place
le
calque
couleur
au
dessus
du
damier.
Pour
l’instant,
le
calque
visible
est
le
calque
Couleurs
(c’est
normal
car
c’est
celui
qui
est
au
dessus
de
la
liste).
Ajoutons
maintenant
un
masque
sur
ce
calque
Couleur
(clic
droit
sur
le
calque
>
ajouter
un
masque
de
calque).
Une
fenêtre
d’option
s’ouvre
avec
plusieurs
possibilités
pour
la
création
du
calque.
En
fonction
du
choix
ici,
le
calque
sera
masqué
différemment
et
donc
pas
forcement
visible.
Voyons
voir
ce
qu’il
se
passe
en
fonction
du
choix
que
vous
faites
à
ce
moment:
Blanc
Masque
Résultat
Le
masque
est
complètement
blanc.
Si
vous
avez
bien
compris
l’explication
précédente:
ton
clair
=
opacité
donc
blanc
=
opacité
complète.
Le
calque
COULEURS
est
donc
complètement
opaque
est
donc
complètement
visible.
Noir
Masque
Résultat
Ici,
nous
avons
la
situation
exactement
inverse
de
la
précédente:
le
masque
est
complètement
noir
donc
le
calque
COULEURS
est
complètement
transparent.
Il
laisse
alors
apparaître
le
calque
situé
juste
en
dessous:
le
damier.
Copie
du
calque
couleur
en
niveaux
de
gris
Masque
Résultat
Cette
option
est
très
intéressante.
Le
calque
COULEURS
est
converti
en
noir
et
blanc
puis
appliqué
comme
masque.
Ainsi
seules
les
zones
les
plus
claires
de
l’image
restent
opaques,
les
zones
sombres
deviennent
transparentes.
Ici
ça
se
caractérise
par
des
bandes
de
transparences
correspondant
aux
bandes
du
calque
original.
Sélection
Masque
Résultat
L’option
sélection
ne
s’applique
que
si
vous
avez
une
sélection
active
dans
la
zone
de
travail.
L’intérieur
de
la
sélection
est
remplis
en
blanc
et
le
reste
en
noir.
De
cette
façon,
seul
l’intérieur
de
la
sélection
reste
visible.
Ici
j’ai
tracé
une
sélection
de
type
patatoïde
mais
ça
peut
être
une
sélection
plus
précise
correspondant
à
un
détourage
par
exemple.
Et
le
reste
?
Les
autres
types
sont
basés
sur
l’utilisation
des
canaux.
Je
ne
m’étalerai
pas
là-‐dessus…
Chaque
chose
en
son
temps.
Avec
les
exemples
précédents,
vous
pourrez
déjà
faire
pas
mal
de
choses.
Que
faire
avec
un
masque
?
L’intérêt
du
masque
c’est
qu’il
est
possible
de
faire
n’importe
quoi
dessus:
les
outils
applicables
aux
calques
sont
applicables
aux
masques.
Vous
pouvez
donc
dessiner
sur
un
masque,
le
déformer,
lui
appliquer
des
filtres,…
bref
le
triturer
dans
tous
les
sens
!
Flou
gaussien
Masque
Résultat
Appliqué
à
un
masque,
le
flou
gaussien
permet
de
lisser
les
contours.
C’est
une
façon
de
«
nettoyer
»
un
détourage
approximatif
très
rapidement.
Dessin
Masque
Résultat
Il
est
tout
à
fait
possible
de
dessiner
sur
un
masque
(ici
en
noir)
pour
ajuster
localement
la
transparence.
Choisissez
le
noir
pour
rendre
transparent,
le
blanc
pour
rendre
opaque
et
différents
gris
pour
avoir
une
semi-‐transparence.
Barbouillage
Un
autre
exemple
d’outil
applicable
sur
un
masque
(en
fait
tous
les
outils
de
la
boite
à
outil
le
sont!).
L’outil
barbouillage
permet
de
faire
«
baver
»
les
couleurs.
Même
principe
que
précédemment,
ça
permet
d’ajuster
localement
le
transparence.
Conclusion
Même
si
ça
peut
faire
un
peu
peur
au
début,
la
notion
de
masque
est
beaucoup
plus
simple
qu’il
n’y
parait.
Dans
tout
les
cas,
cette
notion
est
primordiale
pour
la
retouche,
alors
courage,
il
faut
passer
par
là
!
La
Boîte
à
outils
Barre
de
titre
:
La
barre
de
titre
dans
une
fenêtre
d'image
vide
affiche
«
Éditeur
d'image
GIMP
».
Si
une
image
est
présente,
le
nom
d'image
est
affiché
avec
diverses
spécifications
selon
le
paramétrage
des
Préférences.
La
barre
de
titre
est
gérée
par
le
système
d'exploitation,
et
non
pas
par
GIMP,
aussi
son
aspect
est-‐il
susceptible
de
varier
selon
les
systèmes.
Si
vous
avez
ouvert
une
image
d'un
format
autre
que
xcf,
elle
est
«
(importée)
»
en
tant
qu'image
xcf
et
son
nom
d'origine
apparaît
dans
la
barre
d'état
en
bas
de
la
fenêtre
d'image.
Quand
une
image
est
modifiée,
un
astérisque
apparaît
en
face
du
titre.
Menu
d'image
:
Juste
en
dessous
de
la
barre
de
titre
se
trouve
le
«
Menu
d'image
»
(à
moins
qu'il
n'ait
été
désactivé).
Ce
menu
vous
permet
d'accéder
à
presque
toutes
les
opérations
réalisables
sur
une
image.
Vous
pouvez
aussi
dérouler
le
menu
image
en
cliquant
avec
le
bouton
droit
sur
l'image,
ou
bien
en
cliquant
sur
le
symbole
flèche
dans
le
coin
supérieur
gauche,
appelé
Bouton
Menu
décrit
ci-‐dessous.
De
plus,
la
plupart
des
opérations
du
menu
peuvent
aussi
être
activées
depuis
le
clavier,
en
utilisant
Alt
et
une
touche
«
accélératrice
»
soulignée
dans
le
texte
du
menu.
Enfin,
vous
pouvez
définir
vos
propres
raccourcis
clavier
pour
les
actions
du
menu,
si
vous
avez
autorisé
Utiliser
les
raccourcis
clavier
dynamiques
dans
le
dialogue
des
Préférences.
Bouton
Menu
:
Cliquer
sur
ce
petit
bouton
déroule
le
Menu
d'image
sur
une
colonne
au
lieu
d'une
ligne
(essentiel
si
vous
avez
désactivé
la
barre
de
menu
dans
les
Préférences).
On
peut
aussi
accéder
au
menu
d'image
par
la
touche
Maj+F10.
Les
règles
:
Dans
la
configuration
par
défaut,
les
règles
sont
affichées
en
haut
et
à
gauche
de
l'image,
elles
indiquent
les
coordonnées
dans
l'image.
Vous
pouvez
choisir
le
type
de
coordonnées
affiché.
Par
défaut,
l'unité
de
mesure
est
le
pixel,
mais
vous
pouvez
choisir
une
autre
unité
en
utilisant
les
paramètres
d'unité
décrits
plus
loin.
Un
des
usages
majeur
des
règles
est
de
créer
des
guides.
Si
vous
cliquez
sur
une
règle
et
que
vous
la
glissez
dans
l'image
affichée,
un
guide
va
être
créé
que
vous
pouvez
dès
lors
utiliser
pour
vous
positionner
précisément
dans
l'image.
Les
guides
sont
déplaçables
en
cliquant
dessus
;
ramenez-‐les
vers
leur
règle
d'origine
pour
les
ôter
de
l'image.
Dans
la
zone
des
règles,
le
pointeur
de
la
souris
est
représenté
par
deux
petites
pointes
de
flèches
pointant
verticalement
et
horizontalement.
Bouton
Zoom
:
Il
y
a
plusieurs
manières
de
zoomer
plus
ou
moins
dans
l'image,
mais
ce
menu
est
rapide
d'accès
et
affiche
la
valeur
courante
du
zoom.
Il
est
possible
d'entrer
le
facteur
de
zoom
voulu
directement
dans
la
boîte
de
texte
pour
un
contrôle
plus
précis.
Barre
d'état
:
Elle
se
situe
en
bas
de
la
fenêtre
d'image.
Par
défaut,
elle
affiche
la
partie
active
de
l'image,
et
la
quantité
de
mémoire
utilisée.
Utilisez
Édition
→
Préférences
→
Fenêtres
d'image
→
Titre
&
état
pour
personnaliser
l'information
affichée
dans
cette
barre
d'état.
Si
l'opération
en
cours
demande
du
temps,
une
barre
de
progression
est
affichée.
Options
des
outils
Il
est
essentiel
de
savoir
manipuler
les
options
des
différents
outils
que
nous
allons
utiliser.
A
cet
effet,
il
convient
de
cliquer
sur
l’icône
qui
apparaît
à
côté
de
celles
des
calques
et
des
canaux.
Onglet
Options
de
l’outil
Les
outils
de
sélection
A
noter
qu’il
est
possible
(options
de
l’outil
Sélection
à
main
levée)
d’ajouter
ou
de
soustraire
des
zones
à
la
sélection
initiale.
Exercice
:
Essayer
divers
outils
de
sélection
sur
les
photos
déjà
traitées
Outil
«
baguette
magique
»
Exercice
:
Essayer
la
sélection
par
baguette
magique
sur
la
Photo-‐04
pour
sélectionner
l’île.
Outil
Chemin
Exercice
:
Essayer
la
sélection
par
Chemin
sur
la
Photo-‐05
pour
sélectionner
la
fleur.
Examiner
avec
soin
les
différentes
options
de
cet
outil.
Exercice
:
Essayer
la
sélection
par
Ciseaux
Intelligents
sur
la
Photo-‐05
pour
sélectionner
la
fleur.
Puis
supprimer
l’arrière-‐plan
en
inversant
la
sélection.
Comparer
avec
le
résultat
précédent.
Outil
déplacement
Contrairement
à
la
vue
ci-‐dessus
issue
d’une
ancienne
version
de
Gimp,
l’outil
Déplacer
a
des
options
qui
sont
les
suivantes
:
Les
sélections
Rectangulaire
et
Elliptique
se
présentent
selon
deux
modes.
Le
mode
par
défaut
comporte
des
poignées.
Si
vous
cliquez
dans
la
sélection
ou
appuyez
sur
la
touche
Entrée,
vous
n'avez
plus
que
les
pointillés
mobiles.
Les
autres
sélections
se
comportent
autrement.
Si
vous
cliquez-‐glissez
une
sélection
rectangulaire
ou
elliptique,
en
mode
par
défaut,
avec
poignées,
vous
déplacez
le
contour
de
la
sélection,
sans
son
contenu.
Si
vous
cliquez-‐glissez
une
sélection
rectangulaire
ou
elliptique
en
mode
sans
poignées,
vous
créez
une
nouvelle
sélection
!
Pour
déplacer
le
contenu
de
la
sélection,
vous
devez
passer
(dans
le
menu
Sélection)
en
sélection
flottante,
puis
cliquer-‐glisser
la
sélection.
Ceci
vide
l'emplacement
d'origine.
Les
autres
sélections
(Lasso,
Baguette
magique,
Contiguë)
n'ont
pas
de
poignées.
Le
cliquer-‐glisser
ne
les
déplace
pas.
Pour
déplacer
leur
contenu,
vous
devez
passer
(dans
le
menu
Sélection)
en
sélection
flottante,
puis
cliquer-‐glisser
la
sélection,
ou
utiliser
les
touches
fléchées
du
clavier
au
lieu
du
cliquer-‐glisser.
Exercice
:
En
utilisant
les
options
de
l’outil,
déplacer
alternativement
le
calque
et
la
sélection
de
l’image
obtenue
précédemment.
Outil
de
redimensionnement
et
de
rognage
Cet
outil,
d’usage
assez
intuitif,
permet
d’éliminer
les
contours
inutiles
et
de
recadrer
une
photo.
Choisissez
et
paramétrez
un
outil
de
dessin
dans
la
boîte
à
outils
puis
utilisez
cet
outil
pour
dessiner
sur
le
masque
avec
la
peinture
noire
pour
supprimer
des
plages
sélectionnées,
et
avec
la
peinture
blanche
pour
ajouter
des
plages
sélectionnées.
Vous
pouvez
utiliser
des
niveaux
de
gris
pour
créer
des
aires
partiellement
sélectionnées.
Vous
pouvez
aussi
utiliser
les
outils
de
sélection
et
remplir
ces
sélections
avec
l'outil
Remplissage;
cela
ne
détruit
pas
les
sélections
du
Masque
rapide
!
Désactiver
le
Masque
Rapide
en
utilisant
le
bouton
Masque
rapide
en
bas
à
gauche
de
la
fenêtre
d'image
:
la
sélection
apparaîtra
avec
ses
pointillés
mobiles.
En
résumé,
grâce
à
cet
outil,
on
peut
«
peindre
»
de
la
sélection.
Les
outils
de
dessin
et
de
peinture
Les
outils
de
peinture
utilisent
tous
les
brosses
dont
on
trouve
un
échantillon
dans
la
fenêtre
des
brosses
qui
figure
parmi
les
fenêtres
ancrables.
Une
brosse
est
une
collection
de
pixels
utilisée
pour
peindre.
GIMP
comprend
un
lot
de
10
outils
de
«
coloriage
»
qui
non
seulement
réalisent
les
opérations
attendues
d'une
brosse
de
peinture,
mais
aussi
des
opérations
de
gommage,
de
copie,
de
mélange,
d'éclaircissement
ou
d'assombrissement...etc.
Tous
ces
outils,
à
l'exception
de
l'outil
de
calligraphie,
utilisent
ces
mêmes
brosses.
Les
brosses
fonctionnent
en
fait
comme
des
tampons
:
un
trait
est
composé
de
coups
de
tampons,
de
touches
de
brosses
successives.
Si
elles
sont
rapprochées
le
trait
sera
continu.
Si
elles
sont
espacées,
le
trait
sera
composé
de
touches
successives
isolées.
Les
brosses
peuvent
être
sélectionnées
par
un
clic
simple
sur
une
des
icônes
dans
la
Fenêtre
du
dialogue
des
brosses.
La
brosse
en
cours
est
représentée
dans
l'aire
Brosses/Motifs/Dégradés
de
la
Boîte
à
outils.
Vous
pouvez
cliquer
dessus
pour
également
ouvrir
la
fenêtre
du
dialogue
des
brosses.
Après
l'installation
du
GIMP,
un
certain
nombre
de
brosses
de
base
sont
disponibles
ainsi
que
d'autres
qui
peuvent
paraître
bizarres
mais
servent
surtout
d'exemple
sur
les
possibilités
de
GIMP
(par
exemple
le
«
poivron
vert
»).
Mais
vous
pouvez
aussi
créer
vos
propres
brosses
ou
en
installer
que
vous
aurez
téléchargées
sur
la
Toile.
Pour
ce
faire,
il
convient
d’utiliser
l’Editeur
de
Brosses
que
l’on
active
en
cliquant
sur
l’une
des
icônes
«
Modifier
cette
brosse
»
ou
«
Créer
une
nouvelle
brosse
»
qui
figurent
en
bas
de
la
fenêtre
des
brosses.
Outil
Pinceau
Exercice
:
Utiliser
l’outil
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
Outil
Pot
de
peinture
Exercice
:
Utiliser
l’outil
dans
une
sélection
tracée
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
Outil
Crayon
Exercice
:
Utiliser
l’outil
dans
une
sélection
tracée
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
Outil
Gomme
Exercice
:
Utiliser
l’outil
dans
une
sélection
tracée
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
Outil
Goutte
d’eau
(adoucissement)
Exercice
:
Utiliser
l’outil
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
Outil
Barbouillage
(ou
estompe)
Exercice
:
Utiliser
l’outil
dans
une
sélection
tracée
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
Outil
Dégradé
Exercice
:
Utiliser
l’outil
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
La
pipette
L’aérographe
Le
clonage
Outil Texte
Exercice
:
Introduire
un
texte
sur
l’une
quelconque
des
photos
déjà
manipulées.
Les
outils
de
correction
L’outil
courbe
dans
toute
sa
splendeur
Il
y
a
en
fait
plusieurs
informations
dans
cette
fenêtre:
la
courbe
(qui
pour
l’instant
est
droite!)
et
l’histogramme.
Ce
dernier
est
une
représentation
de
la
répartition
de
la
luminosité
dans
l’image.
Il
donne
une
idée
sur
ce
qu’il
y
a
à
modifier.
La
courbe
est
une
représentation
des
transformations
que
subit
la
luminosité.
Pour
l’instant,
nous
n’avons
pas
appliqué
de
transformation
donc
la
courbe
est
complètement
neutre
(et
donc
droite).
Nous
allons
alors
déformer
cette
courbe
pour
répartir
différemment
la
luminosité.
La
courbe
est
un
outil
qui
agit
sur
la
luminosité
donc
que
fait
le
contraste
dans
tout
ça
?
En
rendant
les
tons
sombres
encore
plus
sombres
et
les
tons
clairs
encore
plus
clairs,
vous
renforcez
le
contraste.
Agir
sur
la
luminosité
a
un
impact
direct
sur
la
luminosité:
contraste
et
luminosité
sont
liés.
Déformer
la
courbe
permet
de
changer
la
luminosité
selon
ces
deux
principes:
• Déplacer
la
courbe
vers
le
haut
ou
le
bas
permet
respectivement
d’augmenter
ou
de
réduire
la
luminosité.
• Déplacer
les
points
de
la
moitié
gauche
de
la
courbe
ou
de
la
moitié
droite
agit
respectivement
sur
les
tons
sombres
et
les
tons
clairs.
Transformations
sur
la
courbe
Si
vous
avez
bien
compris,
la
courbe
permet
non
seulement
de
changer
la
luminosité
(plus
clair
ou
plus
sombre)
mais
aussi
de
choisir
sur
quels
zone
est
appliquée
la
modification
(tons
clairs
ou
tons
sombres).
Vous
pouvez
alors
avec
un
seul
outil
sélectionner
les
zones
affectées
par
la
retouche.
C’est
ce
principe
qui
fait
toute
la
puissance
de
la
courbe.
Vous
pouvez
alors
choisir
par
exemple
de
rendre
les
tons
sombres
d’une
photo
encore
plus
sombre
sans
toucher
aux
tons
clairs.
Modification
basiques
Le
principe
n’est
pas
forcément
simple
à
assimiler
au
début,
voici
quelques
exemples
qui
vous
aideront
à
mieux
comprendre
comment
ça
marche.
Neutre
Etat
initial
de
la
courbe,
aucun
pixel
n’est
modifié.
Éclaircir
En
remontant
l’extrémité
gauche
de
la
courbe,
on
remonte
tous
les
points
de
la
courbe:
la
luminosité
est
augmentée.
Les
tons
très
sombres
sont
les
plus
affectés
(gauche
de
la
courbe)
et
les
tons
clairs
beaucoup
moins.
Ainsi
l’éclaircissement
ne
crame
pas
les
zones
déjà
claires.
Par
contre,
on
remarque
une
importante
perte
de
contraste.
Assombrir
Contraire
du
cas
précédant:
tous
les
points
de
la
courbes
sont
décalé
vers
le
bas:
l’image
s’assombrit.
Contrastes
Les
tons
sombres
(moitié
gauche
de
la
courbe)
sont
décalés
vers
le
bas
et
les
tons
clairs
(moitié
droite
de
la
courbe)
sont
décalés
vers
le
haut.
Ainsi
les
tons
sombres
sont
encore
plus
sombres
et
les
tons
clairs
sont
encore
plus
clairs:
le
contraste
augmente.
En
contrepartie
les
blancs
sont
cramés
et
les
noirs sont bouchés.
Courbe
en
S
De
la
même
façon
que
sur
le
cas
précédent,
on
augmente
le
contraste.
La
courbe
en
S
permet
d’éviter
de
«
couper
»
la
courbe
à
ses
extrémités.
Il
n’y
a
alors
plus
de
zone
cramées
ou
bouchées
comme
dans
le
cas
précédant.
Inversion
de
couleur
Cas
extrême:
la
courbe
est
inversée.
Les
tons
sombres
deviennent
les
tons
clairs
et
inversement.
Pas
beaucoup
d’intérêt
sauf
pour
éclairer
des
zones
restées
dans
l’ombre
sur
un
cliché
très
contrasté.
Application
Maintenant
que
vous
savez
comment
ça
marche,
intéressons-‐nous
de
plus
près
à
la
photo
donnée
en
exemple.
Cette
photo
est
un
peu
fade,
elle
manque
de
contraste,
elle
est
légèrement
surexposée
et
les
couleurs
sont
un
peu
passées.
Nous
allons
essayer
de
corriger
tout
ça
!
Pour
corriger
la
luminosité
un
peu
trop
élevée,
nous
allons
baisser
légèrement
la
courbe.
Pour
le
contraste,
nous
aurions
pu
choisir
une
courbe
en
S
comme
vue
précédemment
mais
la
photo
ici
présente
ne
s’y
prête
pas
forcement.
En
effet,
quand
on
regarde
l’histogramme,
on
voit
que
les
tons
sombres
ne
sont
vraiment
pas
fournis
(peu
d’information
dans
les
tons
sombres).
Nous
allons
donc
tout
simplement
«
couper
»
les
tons
sombres
avec
la
courbe.
Nous
obtenons
la
courbe
suivante:
Les
tons
sombres
sont
coupés
et
la
luminosité
est
réduite
sur
toute
l’image
Ce
qui
donne
après
validation
le
résultat
suivant:
Vous
remarquerez
que
j’ai
fait
un
choix
plutôt
subtil:
la
retouche
est
quasiment
invisible.
Les
courbes
permettent
de
faire
plein
d’autres
choses.
Cet
exemple
n’est
qu’une
proposition
de
traitement
parmi
tant
d’autre.
Conclusion
Le
résultat
obtenu
sur
l’exemple
est
très
léger
et
la
modification
passe
inaperçue
pour
celui
qui
n’a
pas
vu
l’image
originale
(a
mon
sens,
c’est
la
définition
d’une
retouche
réussie
!).
Pourtant
la
modification
permet
de
raviver
une
image
qui
était
un
peu
fade
au
début.
Il
est
surtout
important
de
comprendre
le
principe
de
la
courbe.
C’est
un
outil
très
puissant
pour
la
retouche
photo
qui
permet
de
gérer
simplement
et
très
finement
les
problèmes
de
luminosité.
Donc
n’aillez
pas
peut
de
pratiquer
cet
outil,
vous
découvrirez
pleins
de
choses
indispensables.
Exercice
:
Améliorer,
grâce
aux
courbes,
la
luminosité
et
le
contraste
de
la
Photo-‐08.
L'outil
«
Correcteur
»
Cet
outil
permet
de
corriger
les
petits
défauts
d'une
image,
par
exemple
les
petits
boutons
sur
le
visage
d'une
jolie
fille.
Il
évoque
l'outil
de
clonage,
mais
travaille
différemment.
Les
pixels
ne
sont
pas
seulement
copiés
de
la
source
vers
la
destination,
mais
la
zone
autour
de
la
destination
est
prise
en
compte
dans
le
calcul.
Pour
l'utiliser,
choisissez
une
brosse
d'une
taille
adaptée
au
défaut
à
corriger
puis
Ctrl-‐
cliquez
sur
la
zone
que
vous
voulez
reproduire.
Relâchez
la
touche
Ctrl
et
faites
glisser
le
prélèvement
sur
le
défaut
à
corriger.
Cliquez.
Si
ce
défaut
est
léger,
peu
différent
de
son
environnement,
il
sera
corrigé
d'emblée.
Sinon,
vous
pourrez
le
corriger
par
des
clics
successifs,
mais
avec
un
risque
d'effet
de
barbouillage.
Améliorer
une
photo
La
grille
Pour
être
certain
que
l’horizon
soit
bien
horizontal,
nous
allons
utiliser
la
grille.
Elle
va
nous
servir
comme
référence
pour
orienter
correctement
l’image.
Ouvrez
votre
image
avec
Gimp
pour
Affichez
la
grille:
menu
Affichage
>
Afficher
la
grille.
La
grille
s’affiche
mais
par
défaut
les
mailles
sont
trop
petites,
nous
devons
donc
la
paramétrer
pour
avoir
des
mailles
plus
visibles.
Pour
adapter
les
paramètres
de
la
grille,
cliquez
sur
le
menu
Images
>
Configurer
la
grille.
La
taille
de
la
grille
est
à
voir
selon
les
dimensions
de
l’image,
dans
l’exemple,
elle
est
relativement
petite
alors
20px
suffit.
Pour
une
image
plus
grande
entrez
plutôt
une
valeur
autour
de
100px.
Vous
pouvez
éventuellement
changer
la
couleur
de
la
grille
pour
qu’elle
soit
plus
visible.
A
ce
stade,
vous
devez
avoir
votre
image
avec
la
grille
par
dessus.
Note:
vous
pouvez
également
utiliser
un
guide
horizontal:
menu
Image
>
Guides
>
Nouveau
Guide.
Vous
pouvez
en
ajouter
autant
que
vous
voulez.
Pour
les
supprimer,
faites
les
glisser
à
l’extérieur
de
la
zone
de
travail.
Rotation
de
l’image
Nous
avons
notre
référence,
nous
pouvons
maintenant
tourner
l’image.
Activez
l’outil
de
rotation
dans
la
boite
à
outil.
Cliquez
sur
l’image
pour
lancer
l’outil.
La
fenêtre
de
réglage
de
la
rotation
s’affiche.
Agissez
avec
le
curseur
«
angle
»
pour
faire
tourner
l’image.
Aidez-‐vous
de
la
grille
comme
repère
(vérifier
que
les
lignes
sont
bien
parallèles
à
l’horizon).
Une
fois
que
l’horizon
est
bien
droit,
cliquez
sur
«
rotation
».
Vous
obtenez
ceci:
A
ce
stade,
nous
n’aurons
plus
besoin
de
la
grille,
vous
pouvez
la
désactiver:
menu
Affichage
>
Afficher
la
grille.
Recadrage
En
tournant
le
calque
certaines
zones
de
l’image
sont
hors
du
cadre
alors
que
d’autres
sont
découvertes.
Il
faut
alors
légèrement
recadrer
pour
n’avoir
dans
le
cadre
que
des
parties
d’image
utile.
Activez
l’outil
de
sélection
rectangulaire
dans
la
boite
à
outils.
Tracez
une
sélection
sur
la
zone
de
l’image
que
vous
voulez
garder.
Pour
recadrer
:
outil
de
Découpage.
Et
voila,
votre
photo
est
maintenant
droite
et
il
ne
reste
plus
qu’à
enregistrer
le
résultat.
Le
résultat
final
Luminosité
–
contraste
La
première
méthode
est
tous
simplement
d’utiliser
le
réglage
Luminosité-‐Contraste.
Pour
cela:
menu
Couleurs
>
Luminosité-‐Contraste.
La
fenêtre
de
réglage
de
l’effet
s’ouvre
:
Pour
éclaircir
l’image,
on
pousse
le
curseur
Luminosité
à
50.
Ce
qui
donne
ceci:
La
photo
est
effectivement
plus
claire
mais
le
fait
d’éclaircir
a
provoqué
l’apparition
d’un
voile
blanc.
Pour
remédier
à
ça,
il
faut
également
augmenter
le
contraste
(avec
le
même
outil
Luminosité-‐Contraste).
Si
on
règle
le
contraste
à
40,
le
voile
disparaît:
Les
couleurs
sont
plus
profondes
mais
légèrement
faussées.
On
remarque
aussi
que
les
tons
clairs
sont
cramés
(bien
visible
au
niveau
de
la
réflexion
du
soleil
sur
le
métal).
Cette
méthode
n’est
pas
parfaite
mais
elle
présente
deux
avantages:
• Rapide
à
mettre
en
œuvre
car
un
seul
outil
permet
le
réglage.
• Simple
et
très
intuitif
car
il
n’y
a
que
deux
paramètres
variables.
Les
Niveaux
Le
réglage
des
niveaux
est
équivalent
au
réglage
de
luminosité/contraste
vu
plus
haut.
C’est
la
présentation
du
réglage
qui
est
différente.
Pour
accéder
à
ce
réglage,
allez
dans
le
menu
Couleurs
>
Niveaux
Le réglage des niveaux
Il
y
a
beaucoup
d’informations
dans
cette
fenêtre
alors
je
vais
juste
détailler
de
ce
qui
nous
intéresse
ici.
Pour
régler
la
luminosité,
on
va
s’intéresser
aux
Niveaux
d’entrée
(en
haut
de
la
fenêtre).
Sous
l’histogramme,
il
y
a
trois
curseurs.
Pour
simplifier
le
curseur
central
permet
de
régler
la
luminosité
et
les
deux
autres
servent
aux
contrastes.
Pour
éclaircir,
déplacez
le
curseur
central
vers
la
gauche
et
pour
assombrir,
déplacez
le
vers
la
droite.
Pour
renforcer
les
contrastes,
rapprochez
les
curseurs
des
extrémités
vers
le
centre.
Je
ne
détaille
pas
plus
car
le
plus
simple
pour
bien
appréhender
les
niveaux
est
de
tester
différentes
combinaisons.
Bilan
sur
cette
méthode:
• On
peut
obtenir
exactement
les
mêmes
résultats
qu’avec
l’outil
luminosité.
• Les
réglages
sont
plus
précis
qu’avec
la
méthode
précédente.
• Les
réglages
sont
moins
intuitifs
(bien
que
plus
puissants).
Superposition
de
calques
Cette
méthode
va
demander
un
peu
plus
de
bidouillage
que
les
précédentes.
Chargez
une
photo
dans
Gimp
puis
dupliquez
le
calque
Arrière-‐plan
(utilisez
le
bouton
Copie
de
calque
en
bas
de
la
fenêtre
de
calques).
Si
l’image
est
trop
claire,
il
suffit
de
réduire
l’opacité
du
calque
copié.
Si
au
contraire
l’image
n’est
pas
assez
éclaircie,
dupliquez
le
calque
«
copie
de
arrière-‐
plan
»,
pour
amplifier
l’effet.
L’outil
d’éclaircissement
Dernière
méthode,
dans
la
boite
à
outil,
il
existe
un
outil
qui
permet
de
corriger
localement
la
luminosité.
Exercice
:
Améliorer,
avec
les
méthodes
de
votre
choix,
les
couleurs
sur
Photo-‐06
et
Photo-‐07
On
peut
aussi
Corriger
une
photo
surexposée
totalement
ou
partiellement.
Couleurs
Niveaux
et
on
ajuste
le
bas
en
jouant
sur
le
triangle
gauche,
sans
s’occuper
du
haut.
Duplication
du
calque,
puis
Couleurs
Niveaux
et
on
ajuste
le
haut
pour
obtenir
le
ciel
souhaité,
plus
coloré,
plus
contrasté.
Ensuite,
ajout
d’un
masque
de
calque
en
noir
qui
fait
disparaître
l’image
obtenue.
Avec
la
gomme,
on
fait
disparaître
la
partie
du
masque
gênante
et
on
fait
apparaître
le
ciel
souhaité
jusqu’au
niveau
de
l’horizon.
Et
voilà
le
résultat,
avant
et
après
!
Exercice
:
Corriger
la
surexposition
sur
Photo-‐11
Déboucher
les
ombres
Il
s’agit
de
récupérer
les
détails
situés
dans
des
zones
d’ombre
dans
une
photo
très
contrastée.
On
commence
par
dupliquer
le
calque
puis
Ajouter
un
masque
de
calque
en
Copie
en
niveaux
de
gris.
Dans
menu
Couleurs,
choisir
Inverser.
Ajout
d’un
filtre
de
Flou
gaussien
avec
des
rayons
de
50
pixels.
Ensuite,
on
Applique
le
masque
de
calque.
En
décochant
l’œil
(visibilité)
du
calque
d’origine,
on
obtient
ceci
:
Les
parties
claires
sont
devenues
transparentes
et
ne
subsistent
que
les
parties
sombres.
Il
suffît
alors
d’aller
dans
le
menu
Couleurs
Courbes
et
de
remonter
la
partie
centrale
de
la
courbe
pour
éclaircir
les
parties
sombres
sans
altérer
les
autres
couleurs.
Exercice
:
Déboucher
les
ombres
sur
Photo-‐06
et
Photo-‐09
Corriger
une
photo
localement
sous-exposée
Certaines
photos
présentent
des
zones
sous-‐exposées
alors
que
le
reste
est
lumineux.
C’est
le
cas
notamment
des
photos
en
contre
jour.
La
solution
pour
voir
les
détails
du
sujet
est
d’augmenter
la
luminosité
mais
dans
ce
cas
on
a
une
perte
de
détails
sur
le
fond
(ce
qu’on
appelle
«
cramer
les
blancs
»).
Nous
allons
utiliser
Gimp
pour
augmenter
la
luminosité
uniquement
sur
les
zones
sous-‐
exposées.
Voici
la
photo
que
nous
allons
utiliser
pour
illustrer
ce
tutoriel
:
Nous
allons
donc
éclaircir
la
végétation
sans
toucher
au
fond
pour
obtenir
ça
:
Manipulation
On
ouvre
la
photo
avec
Gimp.
On
duplique
notre
calque
«
Arrière-‐Plan
»
avec
le
bouton
«
copie
de
calque
».
Maintenant,
on
va
corriger
la
luminosité
du
premier
plan
(la
végétation)
sans
s’occuper
de
ce
qui
se
passe
sur
le
fond.
Pour
cela,
on
sélectionne
le
calque
que
l’on
vient
de
créer
et
on
utilise
l’outil
«
Courbes
».
Menu
«
Couleurs
»
→
«
Courbes
».
Dans
la
fenêtre
qui
s’affiche,
tracez
une
courbe
de
la
même
forme
que
sur
l’image
suivante
et
validez.
Vous
obtenez
l’image
suivante:
L’image
ainsi
corrigée
est
plus
claire
(c’était
le
but!)
mais
on
voit
que
les
blancs
du
fond
sont
trop
puissant:
il
y
a
une
perte
de
détail
sur
le
fond.
Pour
corriger
ça,
on
va
faire
disparaitre
les
zones
trop
claires
en
les
rendant
transparentes.
Pour
cela,
on
ajoute
un
masque
sur
le
calque
éclairci:
clic
droit
sur
le
calque
«
copie
de
Arrière-‐plan
»
-‐>
«
Ajouter
un
masque
de
calque
».
Dans
la
fenêtre
d’option
de
masque
qui
s’affiche
choisissez
«
copie
du
calque
en
niveau
de
gris
»
puis
cochez
la
case
«
inverser
le
masque
»
et
cliquez
sur
«
ajouter
».
On
va
arranger
légèrement
le
masque
avec
les
niveaux:
sélectionnez
le
masque
puis
menu
«
couleurs
»
-‐>
«
Niveaux
».
Dans
les
options
de
niveaux,
on
va
régler
les
noirs
à
28
et
les
blancs
à
230
(dans
les
cercles
rouges
de
l’image
ci-‐dessous).
Ce
réglage
permet
de
rendre
les
blancs
plus
blanc
et
les
noirs
plus
noirs,
et
donc
d’augmenter
le
contraste.
On
voit
que
seuls
les
zones
claires
sont
absentes
de
l’image.
Pour
finaliser
l’effet,
on
va
ajouter
un
léger
flou
sur
le
masque
pour
affiner
la
transition
entre
le
calque
lumineux
et
le
calque
original.
On
sélectionne
le
masque
de
calque
de
«
Copie
de
Arrière-‐plan
»
puis
Menu
«
Filtres
»
-‐>
«
Flou
»
-‐>
«
Flou
gaussien
»
puis
on
choisit
une
valeur
de
flou
de
50px.
Pour
finir,
il
ne
reste
plus
qu’à
réactiver
le
calque
«
Arrière-‐plan
»
si
ce
n’est
pas
déjà
fait
et
à
enregistrer
le
résultat.
Conclusion
Cette
méthode
pour
réduire
l’effet
de
contre-‐jour
ne
peut
pas
être
appliquées
dans
tout
les
cas.
Par
exemple
si
le
premier
plan
est
trop
sombre,
il
est
impossible
de
«
récupérer
»
les
détails
perdus
à
la
prise
de
vue.
Pour
corriger
de
gros
défauts
d’aspect
(déchirures,
manques,
aberration
chromatique,
il
convient
de
combiner
les
outils
suivants
:
1. Sélectionner
au
moyen
du
lasso
(sélection
à
main
levée)
une
zone
à
dupliquer
de
géométrie
similaire
à
la
zone
que
l’on
veut
recouvrir
2. L’adoucir
pour
limiter
les
effets
de
bords
3. Copier
–
coller
la
sélection,
puis
déplacement
pour
couvrir
la
zone
endommagée
4. Nouveau
calque
pour
ancrer.
5. On
peut
ensuite
opérer
des
ajustements
en
jouant
sur
luminosité
–
contraste
pour
fondre
les
couleurs.
Il
est
possible
de
procéder
en
ordre
inverse
:
sélectionner
la
zone
endommagée
puis
la
déplacer
vers
une
zone
dont
l’aspect
convient,
en
respectant
les
étapes
2
à
5.
Si
l’on
souhaite
corriger
au
tampon,
il
peut
être
utile
de
délimiter
une
sélection
à
main
levée
pour
éviter
de
déborder.
Un
clonage
en
mode
aligné
permet
de
faire
disparaître
les
défauts
sur
de
grandes
zones
uniformes.
Il
peut
être
utile
d’ajuster
en
éclaircissant
ou
assombrissant
en
nuançant
grâce
à
l’opacité.
Au
final,
il
peut
être
intéressant
d’utiliser
avec
modération
le
filtre
Améliorer
Netteté
(sur
1
ou
2
pixels
de
rayon
maxi).
Exercice
:
Restaurer
Photo-‐12
et
Photo-‐13
en
utilisant,
en
particulier,
des
techniques
de
copier-‐coller
et
les
outils
Clonage
et
Correcteur
et
en
nuançant
les
ajouts
avec
les
options
Adoucir
et
en
jouant
sur
l’opacité
des
calques.
Détourer
(Extraire
un
objet
de
son
arrière-plan)
Parfois
on
peut
vouloir
découper
un
objet
de
son
arrière-‐plan,
par
exemple
un
visage,
un
fruit
posé
sur
une
table,
etc.
On
parle
alors
de
détourage.
On
peut,
à
cet
effet,
utiliser
plusieurs
outils
:
• Le
lasso,
• L’outil
Chemin,
plus
précis,
mais
plus
délicat
d’emploi,
• L’outil
d’extraction
du
premier
plan.
Dans
tous
les
cas,
il
est
essentiel
de
pouvoir
gérer
la
transparence,
ce
qui
suppose
que
l’on
ajoute
au
calque
un
Canal
Alpha.
L'outil
habituellement
utilisé
est
le
lasso,
mais
l'opération
est
délicate.
On
peut
également
utiliser
des
calques,
mais
dans
tous
les
cas
il
faut
suivre
le
pourtour
du
sujet
à
la
main,
ce
qui
est
fastidieux.
Avec
l’outil
Chemin,
il
est
possible
de
rectifier
la
position
des
points
et
d’en
ajouter.
Lorsque
le
résultat
est
satisfaisant,
on
clique
dans
les
options
de
l’outil
sur
Sélection
depuis
le
chemin.
2. Tracez
un
trait
continu
à
l'intérieur
du
premier
plan
:
avec
ce
pinceau,
dont
la
taille
peut
être
changée
dans
les
options,
tracez
un
trait
continu
à
l'intérieur
du
premier
plan
sélectionné
de
façon
à
passer
sur
les
couleurs
qui
seront
retenues
pour
l'extraction.
La
couleur
utilisée
pour
tracer
ce
trait
n'a
pas
d'importance,
à
condition
qu'il
ne
s'agisse
pas
de
la
couleur
du
premier
plan
de
votre
image
bien
sûr.
Veillez
à
ne
peindre
aucun
pixel
d'arrière-‐plan.
3. Quand
vous
relâchez
le
bouton
de
la
souris,
l'objet
voulu
est
sélectionné,
et
le
reste,
non
sélectionné,
est
en
noir
:
Une
fois
le
personnage
ou
l’objet
sélectionné,
on
inverse
la
sélection
et
on
supprime
le
reste
de
l’image
en
appuyant
sur
Suppr.
D’où
l’intérêt
d’avoir
préalablement
ajouté
au
calque
un
Canal
Alpha.
Si
l’on
exporte
l’image
résultante
en
format
.png,
afin
de
conserver
la
transparence,
on
pourra
l’importer
à
l’emplacement
choisi
dans
une
autre
image
avant
de
procéder
aux
ajustements
de
taille,
d’orientation
et
d’adoucissement
des
contours
déjà
vus
dans
la
restauration
d’image.
Supprimer
:
On
recouvre
l’objet
ou
le
personnage
avec
des
éléments
de
décor
en
continuité
avec
l’environnement,
principalement
en
copier-‐coller.
On
crée
ensuite
un
masque
de
calque
sur
le
nouveau
calque
obtenu
à
partir
de
la
sélection
flottante.
Et
on
«
peint
de
la
transparence
»
sur
le
masque
de
calque
pour
faire
réapparaître
les
éléments
de
décor
inutilement
disparus.
Il
peut
être
nécessaire
de
faire
quelques
ajustements
de
détail
avec
l’outil
de
Correction.
Ne
pas
oublier
au
départ
d’ajouter
un
canal
Alpha.
Exercice
:
Au
choix
:
• Faire
disparaître
les
poteaux
électriques
de
la
Photo-‐13
• Faire
disparaître
le
mouton
de
gauche
(et
son
ombre)
de
la
Photo-‐18
Ajouter
:
A
partir
d’une
image
contenant
le
personnage
ou
l’objet
préalablement
détouré,
on
colle
celui-‐ci
dans
un
nouveau
calque
(éventuellement
dans
une
sélection
esquissée
à
cet
effet)
et
on
réalise
les
ajustements
nécessaires
(position
relative,
rotation
ou
symétrie,
rectification
de
parties
d’image
inutilement
masquées
en
utilisant
le
masque
de
calque…).
Il
est
souvent
bon
d’adoucir,
voire
d’estomper.
Exercice
:
Transfert
dans
le
pré,
près
du
mouton
de
la
Photo-‐16,
du
Canard
détouré
précédemment
depuis
la
Photo-‐15.
Obtenir
une
teinte
Sépia
Dupliquez
l'image
originale
(Image/Dupliquer
ou
Ctrl+D).
Vous
pouvez
fermer
l'original
pour
éviter
de
la
modifier
par
erreur.
En
utilisant
la
technique
que
vous
préférez,
transformer
la
copie
en
image
N&B.
Vous
pouvez
utiliser
la
conversion
en
niveau
de
gris
(Image/Mode/Niveau
de
gris)
ou
désaturer
l'image
(Image/Couleurs/Désaturer).
Quelque
soit
la
technique
utilisée,
passez
l'image
N&B
en
mode
RGB
(Image/Mode/RGB).
Double-‐cliquez
sur
l'indicateur
de
couleur
de
premier
plan
pour
obtenir
le
dialogue
de
Sélection
de
couleur.
Saisissez
la
couleur
R=162,
V=128
et
B=101
(vous
pouvez
essayer
d'autres
couleurs
pour
obtenir
des
teintes
différentes,
mais
cette
couleur
devrait
vous
donner
un
bon
point
de
départ).
Rouge=162,
Vert=138
et
Bleu=101
donne
aussi
de
bons
résultats
(un
peu
plus
clair
et
plus
proche
du
sépia
traditionnel)
Ouvrez
le
dialogue
des
calques
(Ctrl+L)
et
cliquez
sur
le
bouton
Nouveau
calque.
Nommez
ce
calque
"Sepia
Tone"
et
choisissez
un
remplissage
avec
la
couleur
de
premier
plan.
Validez
par
OK.
Vous
ne
devez
plus
rien
voir
dans
la
fenêtre
d'image
excepté
la
couleur
choisie;
en
effet,
ce
calque
cache
l'image
contenue
dans
le
calque
inférieur.
Changez
le
mode
du
calque
de
"Normal"
en
"Couleur".
Cela
donne
une
teinte
sépia
à
toute
l'image.
Exercice
:
Passer
en
sépia
la
Photo-‐17
Annexe
pour
le
plaisir
:
Coloriser
une
photo
noir
et
blanc
avec
Gimp
Ici,
nous
allons
montrer
comment
il
est
possible
d’utiliser
Gimp
pour
ajouter
des
couleurs
sur
une
photo
noir
et
blanc.
Nous
allons
prendre
cette
photo
en
noir
et
blanc
:
Et
nous
allons
en
obtenir
une
version
couleur
:
La
complexité
de
la
colorisation
dépend
de
la
complexité
de
l’image.
Plus
la
photo
contient
de
petits
détails
et
plus
la
colorisation
sera
fastidieuse.
Pour
un
premier
essai,
je
vous
conseille
donc
de
prendre
une
photo
simple
pour
éviter
de
vous
perdre.
Pour
illustrer
cet
article,
j’ai
choisi
un
paysage
minimaliste
car
c’est
un
cas
très
simple
à
traiter.
Vous
remarquerez
que
cette
image
ne
contient
que
trois
couleurs
principales
:
le
bleu
clair
pour
le
ciel,
un
orange/marron
pour
la
falaise
et
un
bleu
foncé
pour
la
mer.
Principe
La
technique
de
colorisation
d’une
photo
est
quasiment
la
même
que
pour
un
dessin.
C’est
même
légèrement
plus
simple
car
une
grande
partie
des
informations
est
déjà
là.
En
effet,
pour
un
dessin,
la
colorisation
se
fait
en
deux
phases:
d’abord
les
aplats
de
couleur
et
ensuite
les
ombrages
pour
donner
du
relief.
Pour
une
photo,
il
n’y
a
pas
besoin
de
faire
cette
deuxième
étape
car
les
ombres
existent
déjà
sous
forme
de
nuances
de
gris.
Concrètement
nous
allons
appliquer
sur
l’image
en
noir
et
blanc
une
série
de
calques
qui
contiendront
les
couleurs.
En
mélangeant
tout
ça
avec
le
bon
mode
de
fusion,
on
obtiendra
une
photo
en
couleur.
Manipulation
Ouvrez
l’image
dans
Gimp.
Nous
allons
appliquer
les
couleurs
les
unes
après
les
autres
:
Chaque
couleur
sera
dans
un
calque
séparé.
De
cette
façon,
nous
pourrons
traiter
les
couleurs
de
façon
indépendante
et
éventuellement
les
ajuster
en
fin
de
manipulation.
Ici,
nous
allons
commencer
par
le
ciel.
Nous
allons
créer
un
calque
«
ciel
»
sur
lequel
nous
peindrons
en
bleu
ciel
(C’est
bon
vous
suivez
?).
Cliquez
sur
le
bouton
Nouveau
en
bas
de
la
fenêtre
des
calques.
Dans
la
fenêtre
qui
apparaît,
choisissez
un
remplissage
transparent
et
renommez
le
calque
en
«
ciel
».
Le
calque
contiendra
la
couleur
du
ciel
Dans
le
menu
supérieur
de
la
fenêtre
des
calques,
changez
le
mode
de
fusion
du
nouveau
calque
en
mode
Couleur.
Nous
allons
maintenant
ajouter
de
la
couleur
sur
ce
calque.
Dans
la
boite
à
outil,
activez
l’outil
pinceau
(1).
Dans
les
options
d’outil,
choisissez
une
brosse
à
bord
doux
(2)
et
réglez
sa
taille
en
fonction
de
la
taille
des
détails
que
vous
voulez
peindre.
il
ne
reste
plus
qu’à
choisir
la
couleur
à
appliquer.
Sélectionnez-‐la
en
cliquant
sur
le
cadre
de
la
couleur
de
premier
plan
qui
se
trouve
dans
la
boite
à
outil.
Cliquez
sur
la
couleur
de
premier
plan
pour
la
changer
Choix
d’un
bleu
ciel
pour…
le
ciel
Une
fois
que
l’outil
est
paramétré,
vous
pouvez
peindre
les
zones
que
vous
voulez
colorer.
Attention
à
ne
pas
peindre
directement
sur
l’image
en
noir
et
blanc.
Il
faut
bien
vérifier
que
c’est
le
calque
transparent
qui
est
actif
(cliquez
dessus
pour
l’activer
si
besoin).
Attention
à
peindre
sur
le
calque
«
ciel
»
et
non
sur
l’image
originale
Pour
cette
étape,
il
faudra
vous
rappeler
de
vos
cours
d’école
maternelle
où
on
vous
a
appris
à
ne
pas
dépasser
en
coloriant…
Mais
si
ça
vous
arrive,
pas
de
panique,
vous
pouvez
corriger
ce
qui
dépasse
à
tout
moment
avec
l’outil
Gomme.
A
la
fin
de
cette
étape,
vous
devriez
avoir
une
photo
en
noir
et
blanc
avec
uniquement
un
ciel
bleu
:
Les
autres
couleurs
A
ce
stade,
nous
n’avons
traité
qu’une
seule
zone
de
l’image.
Il
faut
répéter
toutes
les
opérations
pour
chacune
des
couleurs
:
• Créer
un
calque
transparent
• Passer
le
calque
en
mode
Couleur
• Choisir
la
couleur
• Peindre
sur
le
calque
A
la
fin,
vous
devriez
donc
avoir
autant
de
calques
que
de
couleurs.
Ça
peut
paraître
un
peu
lourd
à
gérer
mais
c’est
la
seule
façon
de
ne
pas
s’embrouiller.
C’est
d’autant
plus
utile
quand
la
photo
contient
beaucoup
de
détails
et
de
couleurs
différentes.
La
fenêtre
des
calques
à
la
fin
de
la
manipulation
Ce
qui
donne
le
résultat
suivant
:
Ajuster
les
couleurs
Travailler
sur
des
calques
offre
un
autre
avantage
:
vous
pouvez
retravailler
indépendamment
chaque
couleur.
Une
fois
que
toutes
les
couleurs
sont
appliquées,
vous
pouvez
choisir
d’en
éclaircir
une
ou
d’en
raviver
une
autre.
Pour
agir
sur
une
couleur,
il
suffit
d’activer
le
calque
qui
la
contient
puis
d’ouvrir
l’outil
de
teinte
:
menu
Couleurs
>
Teinte
–
Saturation.
Déplacez
les
curseurs
de
teinte
et
de
saturation
pour
modifier
la
couleur.
En
modifiant
la
teinte,
on
obtient
un
magnifique
ciel
rose
!
Bilan
L’exemple
choisi
ici
est
très
simple
car
il
ne
traite
que
trois
couleurs.
Vous
imaginez
bien
que
le
travail
est
plus
laborieux
quand
l’image
contient
plus
de
détails.
La
colorisation
peut
ainsi
rapidement
devenir
fastidieuse.
Le
cas
le
plus
complexe
est
sûrement
le
portrait
car
les
teintes
des
couleurs
de
peau
sont
particulièrement
complexes
à
obtenir.
Notez
que
je
vous
ai
exposé
ici
une
méthode
relativement
simple
de
colorisation
mais
qui
a
ses
limites.
Vous
constaterez
que
les
couleurs
les
plus
sombres
ne
ressortent
pas
aussi
bien
que
les
plus
claires.
Il
existe
d’autres
techniques
plus
élaborées
pour
obtenir
des
résultats
plus
réalistes
mais
celle
ci
est
déjà
suffisamment
complexe
pour
ne
pas
en
rajouter
une
couche
!
Bilan
Vous
noterez
que
cette
manipulation
n’est
pas
sans
conséquences
car
elle
implique
une
perte
de
définition
(à
cause
du
recadrage).
Plus
la
correction
est
importante
et
plus
la
perte
d’information
est
grande.
Ca
reste
tout
de
même
minime
dans
la
plupart
des
cas.