Expose grp4 IOE
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THEME
Groupe 4
II. Evaluation
A. Evaluation sommaire de l’état de l’ouvrage
B. La démarche des calculs
C. L’évaluation structurale des ouvrages
D. L’évaluation des ouvrages métalliques
E. L’évaluation des ouvrages Bois
F. L’évaluation des ouvrages mixtes
Conclusion
Introduction
Dans le domaine de l'ingénierie civile, il est important de savoir comment
évaluer la solidité et la sécurité des bâtiments. C'est ce que l'on appelle
l'évaluation structurale. Lorsque nous construisons, entretenons ou démolissons
des structures, il est essentiel de connaître leur état et leur résistance pour
garantir leur durabilité. La déconstruction est également importante, car elle
nous permet de démolir une structure de manière sûre et efficace, tout en
préservant autant que possible les ressources et l'environnement. Cela
implique de planifier soigneusement la démolition, de trier les déchets de
manière appropriée et de recycler autant de matériaux que possible. Cet
exposé explorera en détail les concepts clés de l'évaluation structurale et de
la déconstruction, ainsi que les méthodes et les processus impliqués dans ces
domaines. Nous espérons que cela vous donnera une meilleure
compréhension de l'importance de ces sujets dans l'ingénierie civile.
I. Évaluation structurale des ouvrages
1. Collecte de documents
Un maximum d’informations concernant la structure doit être récoltés, à
savoir :
➢ Date de construction afin de connaître le code selon lequel la structure
a été calculée et les dispositions constructives de l’époque.
➢ L’historique de la structure
➢ Les plans de coffrage et de ferraillage
➢ Les rapports d’éventuelles études antérieures
➢ L’orientation de la structure
3. Préparation de l’intervention
A partir de la visite sur site et de l’étude des documents collectés on peut
déterminer précisément le nombre et le type de mesures à réaliser pour
répondre au mieux à la demande du client. Avant l’intervention il faut déjà
avoir déterminé quelles informations sont importantes pour réaliser la mission,
quelles sont à priori les dégradations que l’on veut mettre en évidence.
4. Inspection détaillée
Une inspection visuelle de la totalité de la structure est mise en œuvre afin de
détecter tous les signes de détérioration et d’identifier toutes les sources
potentielles de désordres tels que :
➢ La présence d’anciens revêtements ou de produits d’imprégnation
➢ L’apparence de la surface du béton, présence de stalactites,
d’efflorescences, de traces de rouille
➢ La présence de fissures (avec leurs ouvertures et leurs orientations,
réseau)
➢ Les détériorations de la peau du béton (épaufrures, feuilletage,
éclatements…)
➢ La détection des zones sonnant le creux
➢ Les zones où le béton et les armatures ont été désorganisés (cas d’un
incendie…)
➢ La présence d’armatures (passives ou actives) apparentes, corrodées
ou non
➢ Le relevé des déformations de la structure
➢ La détection des traces d’humidité
➢ etc.
Généralement il faut aussi relever la géométrie de la structure, espacement
des éléments porteurs, épaisseur de dalle, géométrie d’un plancher hourdis
par exemple. Dans de nombreux cas les structures diagnostiquées sont
anciennes, de ce fait on ne dispose plus des plans. Suite à l’inspection visuelle
on choisit des zones représentatives des désordres observés sur lesquelles on
va effectuer des mesures. Celles-ci peuvent être de type non destructif par
exemple la détection de l’enrobage et la section des armatures par un
procédé électromagnétique. Elles peuvent également consister en des
prélèvements de carottes et d’échantillons en vue d’analyses en laboratoire.
Les investigations destructives seront limitées au maximum pour ne pas
endommager la structure.
5. Essais en laboratoire
Si des échantillons ont été prélevés dans les zones représentatives des états
de dégradation, ceux-ci sont envoyés en laboratoire pour analyse chimique
ou microstructurale afin de qualifier le béton. Lorsque des carottes ont été
prélevées sur la structure elles sont écrasées afin de connaître la résistance à
la compression du béton.
2. Essais non destructifs (END) : Les END sont des techniques qui
permettent d'évaluer la qualité d'un matériau ou d'une structure sans
causer de dommages permanents. Parmi les END couramment utilisés,
on trouve la radiographie, l'ultrason, la magnétoscopie, la
thermographie, etc.
II- EVALUATION
➢ Structure ossaturée
➢ Structure mixte
Des essais sclérotiques effectués sur les éléments en béton armé donnent des
indications uniquement sur le béton en surface et non au cœur. Les mesures
réalisées sur un béton ancien peuvent être ainsi faussées si le béton est
carbonaté. En effet, un béton carbonaté en surface augmente la compacité
superficielle et donc la résistance à la compression déterminée par l’essai
sclérométrique.
Afin d’aller dans le sens de la sécurité la valeur la plus faible est retenue pour
le calcul, d’autant que la structure est ancienne et que les mesures sont
probablement sûres estimées.
Il est à noter que les éléments (dalle et poutre) dont la capacité portante
sera calculée ne sont pas comprimés mais uniquement soumis à la flexion
simple. La valeur de la résistance à la compression n’a alors pas beaucoup
d’influence sur les résultats.
➢ Enrobage
L’enrobage des aciers est indiqué sur les plans de ferraillage suivant le code
utilisé.
➢ Fissuration
Le calcul est mené pour un type de fissuration peu préjudiciable,
préjudiciable ou très préjudiciable suivant que le milieu est peu agressif,
agressif ou très agressif.
C.3. Les différentes pathologies structurelles des ouvrages en béton armés
Pour éviter ces problèmes, il faut laisser les étais et les coffrages en place
jusqu'à ce que le béton soit assez résistant.
Des fissures internes reliant les armatures peuvent aussi disloquer le béton. La
décohésion peut présenter des pustules ou des plaques de béton. Les
manifestations diffèrent selon l'épaisseur du béton, l'écartement et le
diamètre des aciers. Il en résulte que l'élément en béton armé ne fonctionne
plus, au point de vue de la résistance des matériaux, comme il avait été
calculé primitivement.
8.2. Tassements différentiels : Lorsqu'un sol tasse d'une façon inégale sous les
différents points d'une fondation, on dit qu'il y a un tassement différentiel. Il se
manifeste soit par un basculement soit par de graves désordres dans les
éléments non structuraux et parfois dans la structure elle même si les efforts
sont incompatibles avec la sécurité des matériaux. Les causes des tassements
différentiels sont multiples, mais les plus fréquemment rencontrés sont :
Les sols compressibles ; les remblais récents ; les remblais d'épaisseurs ; la non
homogénéité du sous-sol de fondations ; l'emploi des fondations hétérogènes
; les affouillements du sol sous les fondations ; la modification du volume de
certains sols en fonction de la teneur en eau…
*Soit lorsque les produits formés par les réactions internes du ciment
atteignent un “volume critique ” provoquant un gonflement néfaste du béton
(par exemple, par réaction sulfatique),
*Soit lorsque l’enrobage de béton ne protège plus les aciers contre la
corrosion (par exemple, si l’enrobage est carbonaté).
La phase de développement est celle où les dégradations sont visibles. A ce
stade les réparations deviennent lourdes et coûteuses. Nous avons vu
l’importance du diagnostic dans l’opération de réhabilitation d’un ouvrage
ainsi que des différents moyens disponibles pour le réaliser. C’est l’étape clé
qui permet de déterminer les types de pathologies dont souffre l’ouvrage
ainsi que leur ampleur. Cela permet aussi de faire des prévisions quant à
l’évolution de ces troubles. Mais c’est avant toute chose, l'étape qui va
permettre de mettre en œuvre la méthode de réparation la plus adaptée.
Cela permet aussi d’évaluer la cause de ces problèmes. Cette cause peut
être tout simplement le vieillissement naturel de la structure, mais cela peut
aussi être à cause de l’environnement alentours. Afin de rendre les
réparations pérennes, il est nécessaire de mettre en œuvre des travaux de
réparation et de protection adaptées, mais aussi de travailler sur l’origine du
problème afin d’éviter l’apparition rapide de nouvelles pathologies
semblables. Le diagnostic est donc un outil d’aide à la décision au maitre
d’ouvrage pour la pérennité de son ouvrage. Deux choix sont possibles :
Maintien de l’ouvrage avec ou sans mesures conservatoires pour
une utilisation « normale ».
Déconstruction dans le cas où le coût des réparations ne justifie
pas le maintien
2.1 Ragréage
Le ragréage est la technique traditionnelle de réparation des bétons. Il
permet de reconstituer les sections d’armatures qui ont disparues, de stopper
le phénomène de corrosion des aciers par passivation et de protéger les
armatures par reconstitution manuelle ou mécanique de l’enrobage à l’aide
de mortier de réparation. La technique de réparation du béton consiste à :
- éliminer les zones de faible cohésion.
- dégager l’armature corrodée jusqu’à une zone où celle-ci est saine.
- nettoyer l’armature.
- remplacer l’armature si la perte de section est trop forte.
- passiver les armatures corrodées par application de produit.
- reconstituer manuellement l’enrobage de béton à l’aide de mortier de
réparation.
- mise en place d’une protection de surface. Il est nécessaire de bien
dégager toutes les armatures corrodées et de les passiver sur la totalité de la
corrosion sous peine de corrosion rapide des aciers sains et non passivés.
Figure IV.1: Dégagement des armatures
Il sera important de traiter un élément dans son ensemble sous peine que la
réparation ne soit pas pérenne. En effet, pour les zones traitées, le pH sera à
nouveau élevé protégeant ainsi les armatures. Mais dans les zones
adjacentes, le pH du béton peut y être beaucoup plus faible. Il peut alors se
développer une nouvelle pile de corrosion où l’ancienne anode devient
cathode et inversement.
Après réparation, l’ensemble de l’ouvrage restera sensible aux agressions,
notamment aux chlorures. Il sera nécessaire de compléter la réparation par
un revêtement imperméabilisant qui protégera le béton contre ces chlorures.
Figure IV.4: Béton projeté par voie sèche et par voie humide
✓ Intérêt de la technique
La technique du béton projeté permet de réaliser des couches de béton de
faible épaisseur qui épousent le support et y adhérent parfaitement. Elle est
utilisée en travaux neufs ou en réparation d’ouvrages anciens (réparations
locales, confortements d’ouvrages, renforcements de structures…). Le choix
de la technique de projection est fonction :
✓ Réalisation
Les opérations de bétonnage comprennent la succession des étapes
suivantes :
- préparation du support ;
- mise en place des armatures : treillis soudés, barres ;
- projection du béton par passes successives ;
- mise en œuvre d’une couche de finition éventuelle et protection
parcoure.
Cette technique passe par trois phases de réparation qui sont la préparation
du support, la protection des armatures et la mise en œuvre du mortier de
réparation. Avant de procéder à un ragréage, il est nécessaire de préparer
les surfaces à traiter afin de créer un support sain, propre, rugueux, pour qu’il
y ait une bonne adhérence au niveau de la surface de reprise. Les
techniques les plus courantes sont l’hydro démolition et le décapage au
marteau pneumatique.
Lors de cette phase le béton dégradé ou pollué est retiré sur toute la surface,
les armatures sont débarrassées de toute trace de corrosion manuellement
(décapage et brossage) ou mécaniquement (sablage hydro sablage, etc.)
et, en dernier lieu, les surfaces du béton sont nettoyées par soufflage ou
aspiration afin d’éliminer toutes traces de poussières polluées.
La protection des armatures consiste à appliquer sur toute la surface de
celles qui sont entièrement dégagées (périphérie complète), un produit
assurant une protection vis-à-vis de la corrosion tel que les oxydes de zinc ou
les époxydes zinc. Les armatures très corrodées doivent être remplacées. Ce
remplacement se fait par scellement ou soudure afin de restituer la section
initiale en tenant compte des longueurs d'ancrage, de recouvrement et des
armatures de couture. Dans le cas de soudures, celles-ci devront être
effectuées selon les normes en vigueur après que la soudabilité de l’acier ait
été vérifiée. L’enrobage des armatures est reconstitué de façon à retrouver la
géométrie de la structure. Une couche complémentaire de protection peut
être appliquée sur le mortier pour avoir une forte imperméabilisation. Pour
améliorer l’adhérence entre l’ancien béton et le nouveau béton, une
couche d’accrochage peut être mise en œuvre. Trois méthodes peuvent
être utilisés pour l’application du mortier : à la main, en mortier projeté ou en
mortier coulé
(coffrage).
(Produit hétérogène).
Silicates • Long temps d'injectabilité. • Retrait en milieu
asséché.
• "souples".
Fissure ≥ 0.2mm.
Le règlement Eurocode 3 nous recommande les limites qui sont les suivantes,
mais qui reste approximative :
Évaluation de la performance :
Le document « aptitude au service d’un ouvrage » [13] définit cette notion.
Évaluation : appréciation de la performance d'un ouvrage vis-à-vis de 3
aspects:
– la sécurité structurale (ou capacité portante) y compris la fatigue
(États- limites ultimes - ELU),
– L’aptitude au service (États-limites de service - ELS),
– la durabilité (matériau).
Rupture par dépassement des efforts Rupture par dépassement des efforts
Charpente
VOILEMENT D’ÂME EN COURS DE LANCEMENT
Désordre au niveau de la
connexion
Décollement entre dalle et
poutre : Anomalie de contact
entre la dalle et le béton et la
membrure supérieure d’une
Poutre principale, Les éléments
de Connexion (goujons cornières,
arceaux inclinés) qui sont noyés
dans le béton sont invisibles
1- Règlement de calculs.
B. Processus de déconstruction
Le processus de déconstruction peut varier en fonction de la nature et de la
taille de la structure à démonter, ainsi que des objectifs spécifiques de la
déconstruction. Voici les étapes générales impliquées dans le processus de
déconstruction :
5. Gestion des déchets : Les déchets restants, tels que les matériaux
non recyclables ou contaminés, sont éliminés de manière appropriée
conformément aux réglementations environnementales. Cela peut
inclure l'acheminement des déchets vers des installations de
traitement des déchets, comme les centres d'enfouissement ou les
incinérateurs, ou leur transformation en matériaux de construction
alternatifs, tels que les granulats recyclés.
➢ Méthode manuelle