Cours Sociologie 2
Cours Sociologie 2
Cours Sociologie 2
La neutralité existe mais elle est dans les outils qu'utilise les scientifiques, elles
existent dans l'objectivité.
Auguste COMTE, son travail a laissé une trace profonde, le mot sociologie est
utiliser pour la 1ère fois en 1830, avant on parlait de physique sociale. Cette
discipline a pour objectif l'étude positive des phénomènes sociaux. Positivisme :
courant sociologie, doctrine qui se réclame de la seule connaissance des faits, qui
se réclament des connaissances scientifiques. On peut se fier qu'a ceux qui est
démontrer de manière scientifique. Ces phénomènes sociologiques sont
observables dans les pratiques, les mœurs de chaque individu, elle trouve son
origine dans la société et son fonctionnement sociale.
à partir du 19e siècle la menace s'est déplacer, à cette époque la notion de sociale
elle va beaucoup changer de sens. La question sociale ne fera plus référence aux
mœurs, mais de façon plus spécifique... ? Cette question sociale porte en elle une
injustice qui fait craindre le peuple une inégalité sur le plan politique et une
inégalité sur le plan économique qui se creuse. C’est les risques de la fracture de la
société qui vont obliger à étudier la fracture sociale. C'est dans cette période que
naisse les grandes interrogations sir la famine, misère, et les conditions de vie. Et
les 1ere contribution qui vont permettre d'améliorer la connaissance ce sont les
outils statistiques. C'est à cette époque que va se développer ce que l'on va
appeler la statistique sociale. (1814 = fin d’un 1er Empire et restauration de la
monarchie ; " glorieuses = émeutes porter par des ouvriers avec un quasi contrôle
de la capitale, conséquence fuite de Charles 10 ; Louis-Phillipe vient au pouvoir)
Frédéric Lepley est un ingénieur formé à l'école des Mines. Il avait une spécialité :
l'observation des familles ouvrières, il veut constituer à l'étude de cette discipline,
il va appeler cette étude la sociologie. Il va publier en 1855 "les ouvriers
européens", les techniques d'observation qu'il va développer lui permettent de
produire ce qu'il appelle la monographie, c'est essentiellement descriptive chargée
de détails il l'utilise et la recommande pour étudier les familles ouvriers ouvrières,
il fonde une revue d'économie sociale, il s'entoure de différents individus, il a de
nombreux soutien , rapidement se forme le courant l'écleusien, il n'a rien d'un
chercheur, c'est un anti-républicain , il est vs la révolution, son ambition est de
développer la sociologie et d'en faire l'instrument de la restauration de la valeur
traditionnelle : une société d'ordre où chacun à une place désigné. Il
recommandait surtout de faire confiance aux classes dirigeantes pour résoudre les
questions sociales, puisqu'elles ont un rôle : être les guides pour la classe ouvrière.
Il pense à un rôle paternaliste, patronage : fait d'être généreux et solidaire avec les
ouvriers, soit au travers les actions qui visent à transformer moralement les
mœurs, aussi à l'échelle industrielle avec la mise en place de mesure qui viennent
compléter de simple ? une sorte de sécurité sociale, Lepley s'inscrit dans cette
tradition, toutes les idées de Lepley vont échouer,
Marx va contribuer à produire les outils théoriques qui servent aux sociologies.
3) La sociologie du travail
Travailler signifie avoir un travail dans la vie de tous les jours. Salarié = une
personne qui vend sa force de travail en l'échange d'un salaire. Grâce à la sécurité
sociale on garantit une assurance sociale aux travailleurs lorsqu'ils sont dans une
période de chômage. Le travail est ce qui rend indépendant grâce au salaire. Puis,
il y a les travailleurs indépendants, (médecins, avocats, commerçants). Le travail
est conçu comme une activité particulière comme-ci elle se jouait dans un appart,
elle se joue dans une sphère spécifique distincte d'une sphère privée. Il faut
articuler ces deux sphères publique/ privée, travail/ privée. On est alors emmené à
hiérarchiser nos priorités de la manière suivante : la famille d'un côté le travail de
l'autre. Mais c'est différent si on est un homme ou une femme. Ex : pour une
femme cadre avoir un enfant peut être perçu comme source de problème.
Le travail c'est encore autre chose : c'est une source essentielle de l'identité
sociale de l'individu, il inspire des valeurs, des opinions sur les gens, sur le monde.
On dit parfois que c'est un " moins que rien", qu'il n’a pas d'ambition personnelle,
n'a pas une très bonne réputation. Déjà, quelqu'un qui ne travaille pas profite du
système et vit grâce aux aides. (Cela ne concerne pas les personnes invalides).
Cette frontière entre invalides et valides permet de déterminer si les gens doivent
bénéficier d'aides ou pas, cela fait même l'objet de débats en politiques entre les
différents clivages. Ce qui importe c'est que le travail révèle une dimension moral
négative (fainéant, rêveur) et positive : idée de la France qui se lève tôt, le "gendre
idéal", facteur de mérite et bonheur individuel.
Est-ce que les retraité travail ? Eux pensent que oui, puisqu'ils sont par ex :
dirigeant d'association, conseiller municipal. Il travail mais ils sont libérés du fait de
trouver un employé qui leur donnerait un travail. Bernard Friot évoque des
retraites un système de salaires à vie (1964). Verser un revenu universel (Hamon
en 2017) a été perçu comme une idée utopiste, car on ne peut pas sortir du
système capitaliste. Le travail est pensé comme indispensable au fonctionnement
des sociétés parce qu'il constitue une source de richesse. On a besoin du travail
car il fait fonctionner l'économie de marché, le système de protection et d'aide
sociale. Il procure aux individus un sentiment de dignité sociale.
Aujourd'hui les emploi les plus menacer sont les emplois de la fonction publique,
ex : ils ne produisent aucune marchandise, ils produisent de la santé, de
l'intelligence, etc... Le travail ; permet une cohésion sociale dans nos sociétés grâce
aux systèmes de partage. Il a multiples facettes : individuel, collectif, mais aussi
moral. Les sociétés capitalistiques ont fait du travail une notion centrale dans nos
vies. - Jeunesse : formation dès le plus jeune âge sur les métiers. - Adultes :
réalisation de soi par le travail. - Vieillesse : libération de l'emploi. C'est une pierre
angulaire sur laquelle s'organise nos vies.
Les gens travaillaient car ils n'étaient pas riches, plus les gens étaient riches, moins
ils travaillaient. Cette conception du travail dura jusqu'à la fin du 17e siècle avant la
mise en place de théorie sur le travail.
Marx avait une conception moderne le travail distingue les Hommes, c'est ce qui le
singularise. Le travail transforme la nature. Attention, le travailleur est étranger au
produit qu'il réalise, le produit du travail n'apparaît plus dans ce qu'il réalise mais
dans son salaire, alors dans la valeur de la force de son travail sur le marché.
Le travail prive les gens de sa liberté, il est libre grâce à son salaire. Le travail
déshumanise l'Homme en faisant de l'Homme un matériel, un moyen de
production. Le travail devient source d'espoir. La fin de la lutte des classes doit se
réaliser sur le travail. Jusqu’en 1920 tous les salariés sont des ouvriers et ce n'est
qu'ensuite que va apparaitre la société de services, la mise en place de cadres,
etc...
Friedmann ; Pierre Naville ; Prend forme au milieu des 1950s. Les travaux des
sociologues étaient financés par le public et non des entreprises privées. Leurs
travails vont, combler un vide laissé par la psychosociologie américaine et la
psychotechnique française. Friedmann souhaite étudier l'Homme au travail et
donc de dev une sociologie dans le travail, alors que pour Naville il s'agit plutôt
d'étudier le travail par la sociologie. On va donc avoir 2 orientations, une 1zre qui
se structure assez tôt autour de Friedmann avec la création d'une première revue
qui caractérise la spécialisation de la sociologie en 1959 qui s'appelle "sociologie
du travail". Parmi les fondateurs il y a Michel CROZIER ( à l'origine du dev de la
sociologie des organisation en France), ensuite, REYNAUT, enfin, Alain TOURAINE.
Il y a une 2nde approche qui s'est dev plus récemment, en tirant des
enseignements, des postes lancer par Pierre NAVILLE. Mais une approche qui s'est
structurer tardivement au centre NAVILLE. Elle n'a pas été fonder par lui-même, ça
été former par Durand, en 1994, soit après sa mort. Alors on a d'un côté une
sociologue qui analyse le travail comme un activé spécifique, les modèles concrète
de travail, inscrit à la fois chez le CNRS. Une sociologie instituante, nourrissant tout
à la fois l'activé de l'Etat (ministère du travail) des législateurs, des partis
politiques, des organisations syndicales, du patronat, du monde de l'entreprise qui
va se nourrir également de ses travaux =, en un certain sens c'est à la fois une
sociologie académique, et une expertise qui va transformer la régulation
économique du travail. De l'autre côté, une sociologie plus spécifiquement
académique qui s'adresse aux chercheurs a la sphère savante. Une sociologie qui
va se développer dans le 1er travail de NAVILLE, et qui, se fera à partir d'une
approche qui va se faire à partir d'une approche abstraite faite par NAVILLE, c'est-
à-dire celle qui se rapproche de la valeur marchande, qui fixe la valeur des
marchandises, cette sociologie chercher à mettre en jour le système global du
travail mais en dehors de la sphère du travail. Elle nous permet de classer, ranger
et hiérarchiser les gens par rapport à leur compétences, savoir-faire, des
ambitions, qui nourrissent noc vies en rapport cette centralité d’un travail.
Le travail féminin est marqué par tout d’abord, par les rôles domestiques des
femmes, elles sont sur représenter dans les profession qui incarnes les vertus
d’unes féminines, administration santé travail sociale, services à la personne,
quelques chiffres : 97% des aides domiciles sont des femmes ; 90% aide-
soignantes, 73% d'employer administratifs dont des femmes, 66% d'enseignantes.
Remarquer qu’ils se s'agit de métier indispensable mais pas bien rémunérer. On
retrouve en bas dans les PSC, elles sont que 16% cheffe d'entreprises. Les femmes
sont depuis les années 2000s s'inscrive dans la médecine, cette ségrégation est
plus vivace, c'est une ségrégerions verticale : les femmes sont surreprésenter :
gynéco : 72%, dermatologie : 69%, pédiatrie : 67%, elle représente aussi 70% des
médecins du travail, dans la hiérarchie des professions médicales les médecins du
travail sont dans le dernier rang : perçus comme cowboys et des policer sans
pistoler car ils ne peuvent pas prescrire, par contre les spé qui sont appel à la
technique, d'engagements couteux et les plus prestigieux et rémunératrices :
chirurgie générales 17%, chirurgie vasculaires : 11%, chirurgie antropédique
(footballeur) 5%. D'autres exemples : si vous cherchez un dentiste prenez car les
femmes sont 30% moins chers comparer aux hommes, car ils estiment qu'ils "le
valent bien", "'c'est ce qui vaut leur travail". Actuellement, dans 3/4 des couples le
revenu des hommes est supérieur aux femmes, on a un écart de 42% ! En fait, les
stéréotypes sur la qualité et es compétences sur les femmes sont encore très
vivaces dans notre société. Ex : un cadre commercial explique que celles qui
résistent sont des phénomènes des dures, il y a 25% de femmes, la parité est
impossible" on retrouve ici que la compétition est un truc d'homme est qui si les
femmes le font se sont des "dragons, des lutantes" elle ont réussi à dépasser les
caractéristiques de leur genre, en gros pour réussir elles doivent emprunter des
caractéristiques "propres aux hommes", une sociologie à montrer à quelle point
les homme ont de meilleurs "valeurs" exigence de dispo, mobilité géo. Témoignage
d'une femme à l'ENA : "2 enfants, formations 24 mois à Strasbourg"
Ils pèsent sur elle un devoir productif et reproductif. Une salarier qui a des enfants
va demander des congés spéciaux, va arriver en retard. A l'inverse, chez les
hommes l'arrivée d'enfant est perçue comme un gage de responsabilité. On peut
donc décrire cela comme un plafond de verre. Cette situation des femmes, nous
montre que ce que nous sommes et faisant, les choix que nous sommes arrivées à
opérer sont à la fois dictée par un système globale de valorisation, par une
hiérarchie sociale qui prenne formes en dehors du monde du travail, et ne sont
pas dû au-hasard.