IA DE KAFFRINE Année Scolaire : 2022-2023

IEF DE KOUNGHEUL Cellule : Mathématiques

CEM MISSIRAH WADENE Niveau : 3e
Durée du Cours : 12 HEURES M.SOW Papa Alassane MSP
CHAPITRE I : RACINE CARREE
I. Définition et notation :
Activité :
Donner le carré de chacun des nombres suivants : 3 ; 0,5 ; 7 ; 5.
Réponse :
Donnons le carré des nombres.
3² = 3 x 3 = 9 ; 0.5² = 0,5 x 0,5 = 0,25 ; 7² = 7 x 7 = 49 ; 5² = 5 x 5 = 25
Le nombre positif 5 dont le carré est 25, est appelé la racine carrée de 25.
Donc : la racine carrée de 25 est égale à 5 ; la racine carrée de 0,25 est égale à 0,5.
I.1 Définition :
Soit a un nombre rationnel positif ou nul. On appelle racine carrée de a, le nombre positif ou nul
dont le carré est égal à a.
I.2 Notation :
On note la racine carrée de a par √a ,
le symbole est appelé le radical,
le réel a est appelé le radicande.
Exemples :
√4 = 2; √100 = 10; √81 = 9 ; √36 = 6 et √4900 = 70
I.3 Conséquences :
1. Soient a et b deux nombres positifs, si √𝐚 = 𝐛 alors 𝒂 = 𝒃𝟐 .
Exemples :
si √25 = 5 alors 52 = 25 ; si √121 = 11 alors 112 = 121 ;
2. Soient a et b deux nombres positifs ou nul, si 𝒂𝟐 = 𝒃𝟐 alors 𝒂 = 𝒃.
3. Soit a un nombre positif ou nul, on a : √𝐚 ≥ 𝟎 𝐞𝐭 (√𝒂)𝟐 = 𝐚.
Exemples :
√3 ≥ 0; √0 = 0; √1 = 1; (√5)2 = 5.
Exercice d’application :
Calculer les réels suivants :
2 2 2
𝑎) (√3) ; (√7) ; (√0,4)
𝑏) √2 × √2; √0,3 × √0,3; √100 × √100
Corrigé :
2 2 2
𝑎) (√3) = 3 ; (√7) = 7 ; (√0,4) = 0,4 ;
𝑏) √2 × √2 = 2 ; √0,3 × √0,3 = 0,3 ; √100 × √100 = 100
II. Nombres irrationnels ; Ensemble des réels IR :
II.1 Nombres irrationnels :
A l’aide d’une calculatrice on a :√2 = 1,414213624 …. (Suite illimitée non périodique) est un
a
nombres irrationnel, donc √2 ∉ ℚ car ne peut pas s’écrire sous la forme b .
Définition :
a
Un nombre est dit irrationnel s’il ne peut pas s’écrire sous la forme b .

Exemples :
22
π= 3,1415926538………;√3 = 1,7320508………. ; 7 = 3,14285714285………… sont des nombres qui
n’appartiennent pas à l’ensemble des nombres rationnels ℚ

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 II.2 Ensemble des réels IR :
Définition :
Les nombres rationnels et les nombres irrationnels forment l’ensemble des réels noté IR.
Exemple :
2
; −5; 12; √5; −√11; 2 + √3 sont des nombres réels.
7
L’ensemble des nombres réels positifs est noté ℝ+ : [𝟎; +∞[
L’ensemble des nombres réels négatifs est noté ℝ− : ]−∞; 𝟎]
L’ensemble des nombres réels non nuls est noté ℝ∗ : ]−∞; 𝟎[ ∪ ]𝟎; +∞[
L’ensemble des nombres réels positifs non nuls est noté ℝ+ ∗ : ]𝟎; +∞[
L’ensemble des nombres réels négatifs non nuls est noté ℝ− ∗ : ]−∞; 𝟎[
Remarque :
Avec la relation d’inclusion  , les ensembles ℕ, ℤ, , 𝔻, ℚ, ℝ sont ainsi ordonnés :
ℕ⊂ℤ⊂𝔻⊂ℚ⊂ℝ
Exercice d’application :
Recopie et complète par ∈ ou ∉
√8 … … . ℝ ; 𝜋 … … . ℚ ; √0,09 … … . ℝ∗
Corrigé:
√8 ∈ ℝ ; 𝜋 ∉ ℚ ; √0,09 ∈ ℝ∗
II. Operations et Racines Carrées
III.1 Produit et racines carrées :
Activité :
Soient les nombres x = √4 × 25 ; y = √4 × √25.
A l’aide d’une calculatrice, calculer x et y puis compare les résultats.
Réponse :
x = √4 × 25 = √100 = 10; y = √4 × √25 = 2 × 5 = 10. Donc 𝒙 = 𝒚
Propriété :
La racine carrée du produit de deux nombres réels positifs est égale au produit des racines de ces
deux réels.
Autrement dit : Soient a et b des nombres positifs, on a : √𝒂𝒃 = √𝒂 × √𝒃
Démonstration :
Soient a et b deux nombres positifs, on a :
2 2
 (√a) = 𝑎 et(√b) = 𝑏
2 2 2 2
 (√ab) = 𝑎𝑏 et (√𝑎 × √𝑏) = (√a) × (√b) = 𝑎 × 𝑏 = 𝑎𝑏
2 2
 Alors (√ab) = (√𝑎 × √𝑏) d’où √𝑎𝑏 = √𝑎 × √𝑏
Exemples :
√15 = √3 × 5 = √3 × √5 ; √21 = √3 × 7 = √3 × √7
Remarque :
Si a < 0 et b < 0 ; on a : ab > 0 alors √𝒂𝒃 existe mais on ne peut pas parler ni de√𝒂 ni de √𝒃 alors et
√𝒂 × √𝒃 n’existe pas.
Exemple :
√−3 et √−5 n’existent pas dans ℝ, mais √(−3) × (−5) = √10 existe car (−3) × (−5) = 10
Donc √(−3) × (−5) ≠ √(−3) × √(−5)
Exercice d’application :
Ecris chaque nombre ci-dessous sans le symbole √.
√49 × 100 ; √25 × 16 ; √12 × √3 ; √2 × √32 ; √8 × √2; √3 × √27; 2√7 × 5√28.
Corrigé :
√49 × 100 = √49 × √100 = 7 × 10 = 70 ; √25 × 16 = √25 × √16 = 5 × 4 = 20 ;
√12 × √3 = √12 × 3 = √36 = 6 √2 × √32 = √2 × 32 = √64 = 8 ; √8 × √2 = √8 × 2 = √16 = 4

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√3 × √27 = √81 = 9; 2√7 × 5√28 = 10√196 = 10 × 14 = 140
III.2 Quotient et racines carrées :
Activité :
√16 16
Soient les nombres 𝑧 = et 𝑤 = √49 .
√49
A l’aide d’une calculatrice, calculer z et w puis compare les résultats.
Réponse :
√16 4 16 4
𝑧= = 7 et 𝑤 = √49 = 7 . Donc 𝑧 = 𝑤
√49
Propriété :
Le quotient des racines carrées de deux nombres réels positifs est égal à la racine carrée du quotient
de ces deux réels.
𝒂 √𝒂
Autrement dit : Soient a et b des nombres positifs avec b  0, on a : √𝒃=
√𝒃

𝟏 𝟏
En particulier : √ =
𝒃 √𝒃
Démonstration :
Soient a et b deux nombre positifs (b  0), on a :
2 2 2 2 2
𝑎 𝑎 √𝑎 (√𝑎) 𝑎 𝑎 √𝑎 𝑎 √𝑎
(√𝑏) = 𝑏 ; ( ) = 2 = 𝑏 alors (√𝑏) = ( ) donc √𝑏=
√𝑏 (√𝑏) √𝑏 √𝑏
Exemples :
36 25 √117 √245
Simplifier les nombres suivants : √ 9 ; √16 ; ;
√13 √5
Corrigé :
36 √36 6 25 √25 5 √117 √13 × 9 √9×√13 √245 √49 × 5 √49×√5
√ = = 3 ; √16 = =4 ; = = =3; = = =7
9 √9 √16 √13 √13 √13 √5 5 √5
Exercice d’application :
121 81 √27 49 × 16
a) Simplifier les nombres suivants : √ 25 ; √100 ; et √
√3 25
5√72
b) Démontrer que est un entier.
2√2
Corrigé :
121 √121 11 81 √81 9 √27 √9 × 3 √9×√3 49 × 16 √49×√16 7×4 28
a) √ 25 = = ;√ = = 10 ; = = = 3;√ = = =
√25 5 100 √100 √3 √3 √3 25 √25 5 5
5√72 5√36×√2 5× 6 × √2 5× 3× 2× √2
b) = = = = 15 est un entier.
2√2 2√2 2√2 2√2
Ecrire √𝐱 sous la forme 𝒂√𝐛 avec a 𝝐ℕ :
Pour mettre √x sous forme de 𝑎√b avec a ∈ ℕ, il faut décomposer x en produit de facteur premier.
Exemple :
Ecrire sous la forme 𝑎√b ; b étant le plus petit entier possible des réels suivants :
A = √8 ; B = √18 ; C = √80 ; D=√27 ; E = √50 et F=√24
Réponse :
A = √8 = √4 × 2 = √4 × √2 = 2√2 B = √18 = √9 × 2 = √9 × √2 = 3√2
C = √80 = √16 × 5 = √16 × √5 = 4√5 D=√27 = √9 × 3 = √9 × √3 = 3√3
E = √50 = √25 × 2 = √25 × √2 = 5√2 F=√24 = √4 × 6 = √4 × √6 = 2√6
III.3 Somme et racines carrées:
Activité :
1) Compare √16 + 9 𝑒𝑡 √16 + √9 .
2) Soit a et b des réels positifs. Montre que √𝑎 + 𝑏 ≠ √𝑎 + √𝑏 .

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Réponse :
1) Compare √16 + 9 𝑒𝑡 √16 + √9 .
√16 + 9=√25 = 5 et √16 + √9 = 4 + 3 = 7 Donc √16 + 9 ≠ √16 + √9
2) Soit a et b des réels positifs. Montre que √𝑎 + 𝑏 ≠ √𝑎 + √𝑏 .
2 2
(√𝑎 + 𝑏) = 𝑎 + 𝑏 et (√𝑎 + √𝑏 ) = 𝑎 + 2√𝑎𝑏 + 𝑏 donc √𝑎 + 𝑏 ≠ √𝑎 + √𝑏
Propriété :
a et b étant des nombres positifs, on a : √𝐚 + 𝐛 ≠ √𝐚 + √𝐛 et √𝐚 − 𝐛 ≠ √𝐚 − √𝐛 .
Propriété :
a, b, et c étant des nombres positifs, on a :𝐛√𝐚 + 𝐜√𝐚 = (𝐛 + 𝐜)√𝐚 ; 𝐛√𝐚 − 𝐜√𝐚 = (𝐛 − 𝐜)√𝐚
Exemples:
Réduire les sommes suivantes : A = 2√2 + √2 + 8√2 ; B = 3√5 − 4√5 − √5
Corrigé :
A = 2√2 + √2 + 8√2 = (2 + 1 + 8)√2 = 11√2 ; B = 3√5 − 4√5 − √5 = (3 − 4 − 1)√5 = −2√5
III.4 Puissance et racines carrées :
Propriété :
a étant un réel positif et n un nombre entier relatif on a : √𝑎2𝑛 = 𝑎𝑛 √𝑎2𝑛+1 = 𝑎𝑛 × √𝑎
Exemple :
Complète les pointillés par les nombres qui conviennent.
√38 = √32×…. = 3… ; √711 = √72×…+1 = 7… √7
Corrigé :
√38 = √32×𝟒 = 3𝟒 ; √711 = √72×𝟓+1 = 7𝟓 √7
Exercice d’application :
Simplifier les opérations suivantes : A = √368 ; B = √107 ; C = √217 et D = √125
Corrigé :
A = √368 = √32×34 = 334 B = √107 = √10(2×3)+1 = 103 √10 ;
C = √217 = √22×8+1 = 28 √2 D = √125 = √53 = √52+1 = 5√5
IV. Calcul sur les radicaux :
IV.1 Somme algébrique :
Exemple :
Effectuer les opérations suivantes :
A = 3√3 − √2 + √3 ; B = 3√11 − (4√11 − 2√2 ) + 5√2 ; C = (7√7 + 4√5) − (2√5 + 3√7 )
D = √18 + 2√50 + 3√18 ; E = √27 − √3 − √12 etF = √5(2√5 + 3√15 )
Corrigé :
A = 3√3 − √2 + √3 = (3 + 1)√3 − √2 𝐀 = 𝟒√𝟑 − √𝟐
B = 3√11 − (4√11 − 2√2 ) + 5√2 = 3√11 − 4√11 + 2√2 + 5√2 𝐁 = −√𝟏𝟏 + 𝟕√𝟐
C = (7√7 + 4√5) − (2√5 + 3√7 ) = 7√7 + 4√5 − 2√5 − 3√7 = 7√7 − 3√7 + 4√5 − 2√5
𝑪 = 𝟒√𝟕 + 𝟐√𝟓
D = √18 + 2√50 + 3√18 = 2√50 + 4√18 = 2√25 × 2 + 4√9 × 2 = 2 × 5√2 + 4 × 3√2
𝑫 = 𝟏𝟎√𝟐 + 𝟏𝟐√𝟐 = 𝟐𝟐√𝟐
E = √27 − √3 − √12 = √9 × 3 − √3 − √4 × 3 = 3√3 − √3 − 2√3 = 3√3 − 3√3 𝐄=𝟎
F = √5(2√5 + 3√15 ) = 2√25 + 3√75 = 2 × 5 + 3 × 5√3 = 10 + 15√3 𝐅 = 𝟏𝟎 + 𝟏𝟓√𝟑
IV.2 Utilisation des égalités remarquable :
Exemple :
Développer les expressions suivantes :
2 2 2 2 2
A = (2 + √3) ; B = (2√5 + 3) ; C = (√7 + 5√3) ; D = (4 − 2√3) ; E = (3√2 − 2√3) ;
F = (√3 + √5)(√3 − √5) ; G = (2 − √3)(2 + √3) ; H = (3√2 + 2√6)(3√2 − 2√6)

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Corrigé :
2 2
A = (2 + √3) = (2)2 + 2 × 2 × √3 + (√3) = 4 + 4√3 + 3 𝐀 = 𝟕 + 𝟒√𝟑
2 2
B = (2√5 + 3) = (2√5) + 2 × 2√5 × 3 + (3)2 = 4 × 5 + 12√5 + 9 𝐁 = 𝟐𝟗 + 𝟏𝟐√𝟓
2 2 2
C = (√7 + 5√3) = (√7) + 2 × √7 × 5√3 + (5√3) = 7 + 10√21 + 75 𝐂 = 𝟖𝟐 + 𝟏𝟎√𝟐𝟏
2 2
D = (4 − 2√3) = (4)2 − 2 × 4 × 2√3 + (2√3) = 16 − 16√3 + 4 × 3 𝐃 = 𝟐𝟖 − 𝟏𝟔√𝟑
2 2 2
E = (3√2 − 2√3) = (3√2) + 2 × 3√2 × 2√3 + (2√3) = 9 × 2 + 12√6 + 4 × 3 𝐄 = 𝟑𝟎 + 𝟏𝟐√𝟔
2 2
F = (√3 + √5)(√3 − √5) = (√3) − (√5) = 3 − 5 𝐅 = −𝟐
2
𝐺 = (2 − √3)(2 + √3) = (2)2 − (√3) = 4 − 3 𝐆=𝟏
2 2
H = (3√2 + 2√6)(3√2 − 2√6) = (3√2) − (2√6) = 9 × 2 − 4 × 6 𝐇 = −𝟔
IV.3 Expression conjuguées – Rendre rationnel le dénominateur d’un quotient:
1. Expressions conjuguées :
Activité :
Développer et réduire les nombres réels :
𝑚 = (7 − √2)(7 + √2) et 𝑛 = (2 − 5√3)(2 + 5√3)
Corrigé :
Développe et réduis les nombres réels :
𝑚 = (7 − √2)(7 + √2) 𝑛 = (2 − 5√3)(2 + 5√3)
2 2
𝑚 = (7)2 − (√2) 𝑛 = (2)2 − (5√3)
𝑚 = 49 − 2 𝑛 = 4 − 75
𝑚 = 47 𝑛 = −71
Les produits 𝑚 = (7 − √2)(7 + √2) et 𝑛 = (2 − 5√3)(2 + 5√3) peuvent s’écrire sans radical.
On dit que :
 (7 − √2) et (7 + √2) sont des expressions conjuguées.
 (2 − 5√3) et (2 + 5√3) sont également des expressions conjuguées.
Règle :
a et b étant des réels avec b positif, √𝑎 + 𝑏 et √𝑎 − 𝑏 sont des expressions conjuguées car
leur produit peut s’écrire sans radical.
2. Rendre rationnel un dénominateur :
Définition :
Rendre rationnel un dénominateur c’est écrire le quotient sans le radical (√) au dénominateur.
Règle :
Pour rendre rationnel le dénominateur d’un quotient contenant un radical, on multiplie
le numérateur et dénominateur par l’expression conjuguée du dénominateur.
 Méthodes d’écriture d’un quotient sans radical au dénominateur
𝒂
• Pour écrire un quotient de la forme sans radical au dénominateur, on multiplie le numérateur et le
√𝒃
dénominateur par √𝒃.
Exemples :
3 2
Ecrivons et sans radical au dénominateur.
√7 √3
Corrigé :
3 3×√7 3√7 2 2×√3 2√3
= = et = =
√7 √7×√7 7 √3 √3×√3 3
𝐚
• Pour écrire un quotient de la forme 𝐛 +𝐜 sans radical au dénominateur, on multiplie le numérateur et
√𝐝
le dénominateur par 𝐛 − 𝐜√𝐝.
Exemples :
3 2
Ecrivons 3+√5 et sans radical au dénominateur.
− √5 √3

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Corrigé :
3 3×(3−√5) 9−3√5 9−3√5
On a : 3+√5 = (3+√5)(3−√5) = = ;
9−5 4
2 2×(√5+ √3) 2√5+ 2√3) 2√5+ 2√3
= (√5 − = = = √5 + √3
√5 − √3 √3)(√5+ √3) 5 −3 2
Exercice d’application :
5 2 3 2 1 2 3
Rendre rationnel les quotients suivants : ; ; 2+√3 ; ; 1− ; ; ; 2√3 − 5√2
√6 √3 √5 √3− √2 √5 − √3
Corrigé :
5 5×√6 5√6
= = ;
√6 √6 ×√6 6
2 2×√3 2√3
= = ;
√3 √3 ×√3 3
3 3×(2 – √3) 6 – 3√3 6 – 3√3
= (2+ = = = 6 – 3√3;
2+√3 √3)(2 – √3) 4–3 1
2 2×(1+ √5) 2+ 2√5 2+ 2√5 −1−√5
= (1+ = = =
1− √5 √5)(1− √5 ) 1–5 −4 2
1 1×(√3+ √2) √3+ √2) √3+ √2
= = = = √2 + √3
√3− √2 (√3 − √2)(√3+ √2) 3 −2 1
3 3(2√3 +5√2) 2×3+15√2 6 +15√2 6 +15√2
= = 4×3 − 25×2 = =
2√3 − 5√2 (2√3 − 5√2)(2√3+ 5√2) 12 − 50 − 38
IV.4 Comparaison de réels comportant des radicaux :
Règle :
a et b étant des réels positifs on a :
 si a < b alors a² < b².
 si a < b alors √a < √b
Exemple 1:
On a :
2< 3 donc 2² < 3² alors 4 < 9
9 < 16 donc √9 < √16 alors 3 < 4.
Exemple 2 :
1. Compare les réels 𝑚 = 2√5 et 𝑛 = 3√2.
2. Déduis-en le signe du réel 𝑤 = 2√5 − 3√2.
Réponse :
1. Comparons les réels 𝑚 = 2√5 et 𝑛 = 3√2.
2 2
On a : (2√5) = 4 × 5 = 20 et(3√2) = 9 × 2 = 18
On sait que 20 > 18 comme 2√5 et 3√2 sont positifs, alors 2√5 > 3√2.
2. On sait que 2√5 > 3√2 donc 2√5 − 3√2 > 0. D’où le réel w est positif
Exemple 3 :
Donner le signe du réel (√3 − 2√2)
Réponse :
2 2
On a : (√3) = 3 et (2√2) = 8
On sait que 3 < 8 donc √3 < √8 alors √3 < 2√2 d’où √3 − 2√2 < 0 (ou encore √𝟑 − 𝟐√𝟐 est un
réel négatif).
IV.6 Racine carrée du carré d’un réel :
1. Rappel :
On appelle valeur absolue d’un réel a le réel positif ou nul noté |a|, défini par :
 |𝐚| = 𝐚 𝐬𝐢 𝐚 ≥ 𝟎
 |𝐚| = −𝐚 𝐬𝐢 𝐚 ≤ 𝟎
Exemples :
|21| = 21 ; |−5| = 5 ; |−√7| = √7 ; |0| = 0

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 2. Propriétés :
La racine carrée du carré d’un nombre est égale à la valeur absolue de ce nombre.
Pour tout nombre réel a, √𝐚𝟐 = |𝐚|
Exemple 1 :
Donne une écriture sans radical de chacun des nombres ci-dessous : √(−3√5)2 ; √(7,4)2 et √(−𝜋)2
Corrigé :
√(−3√5)2 = |−3√5| = 3√5 √(7,4)2 = |7,4| = 7,4 √(−𝜋)2 = |−𝜋| = 𝜋
Exemple 2 :
Ecrire plus simplement √(7 − 3√5)2 et √(5 − 6√2)2
Corrigé :

On a : √(7 − 3√5)2 = |7 − 3√5| On a : √(5 − 6√2)2 = |5 − 6√2|

Etude du signe de 7 − 3√5 Etude du signe de 5 − 6√2
2 2
72 = 49 et (3√5) = 9 × 5 = 45 52 = 25 et (6√2) = 36 × 2 = 72
donc 49 > 45  √49 > √45 Donc 25 < 72  √25 > √72
 7 > 3√5  7 − 3√5 > 0  5 < 6√2  5 − 6√2 < 0
alors 7 − 3√5 est positif. alors 5 − 6√2 est négatif
√(7 − 3√5)2 = |7 − 3√5| = 7 − 3√5 √(5 − 6√2)2 = |5 − 6√2| = −(5 − 6√2)

Finalement : √(𝟕 − 𝟑√𝟓)𝟐 = 𝟕 − 𝟑√𝟓 Finalement √(𝟓 − 𝟔√𝟐)𝟐 = −𝟓 + 𝟔√𝟐

Remarque :
2 2
√𝑎2 ≠ (√a) , car √𝑎2 = |a| et (√a) = a.
Exercice d’application 1 :
On donne 𝑎 = 2√3 − 3 et 𝑏 = √21 − 12√3.
1. Calculer a2 et b2 .
2. Etudier le signe de a.
3. En déduire une écriture de b comportant un seul radical.
Corrigé :
1. Calcule
a2 = (2√3 − 3)2 = (2√3)2 − 2 × 2√3 × 3 + (3)2 = 12 − 12√3 + 9 = 21 − 12√3
2

b = (√21 − 12√3) = 21 − 12√3

2

2. Etudie le signe de a.
2
On a : (2√3) = 4 × 3 = 12 et 32 = 9 donc 12 > 9  2√3 > 3  2√3 − 3>0 Donc a est
positif.
3. Une écriture de n comportant un seul radical
𝑏 = √21 − 12√3 = √(2√3 − 3)2 = |2√3 − 3| = 2√3 − 3. (Car 𝒂 est positif) .
Exercice d’application 2 :
On donne 𝑢 = 2 − 3√2
1. Calculer u2 .
2. Etudier le signe de u
3. Ecrire plus simplement v = √22 − 12√2.

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Corrigé :
On donne 𝑢 = 2 − 3√2
1. Calcule
u2 = (2 − 3√2)2 = 22 − 2 × 2 × 3√2 + (3√2)2 = 4 − 12√2 + 18 = 22 − 12√2
2. Etudie le signe de u.
2
On a : 22 = 4 et (3√2) = 9 × 2 = 18 donc 4 > 18  2 < 3√2  2 − 3√2 < 0 Donc 𝒖 est négatif.
3. Ecris plus simplement v = √22 − 12√2.
v = √22 − 12√2 = √(2 − 3√2)2 = |2 − 3√2| = −(2 − 3√2) = −2 + 3√2. (car 𝒖 est négatif)
Exercice d’application 3 :
Soit les nombres réels suivants : m = 7 + 4√3 et n = 7 − 4√3
a) Montre que m est l’inverse de n.
b) Calcule m2 et n2 .
c) Déduis de la question précédente que √97 + 56√3 − √97 − 56√3 = 8√3.
m n
d) Vérifie que u = n + m est un nombre entier naturel.
√48−7
e) Justifier que v = est un nombre rationnel.
2√97 −56√3
Corrigé :
a) Montre que m est l’inverse de n.
2
m × n = (7 + 4√3)(7 − 4√3) = 72 − (4√3) = 49 − 48 = 1 Donc m est l’inverse de n.
b) Calcule m2 et n2 .
2 2
𝑚2 = (7 + 4√3) = 52 + 2 × 5 × 2√6 + (2√6) = 49 + 56√3 + 48 = 97 + 56√3
2 2
n2 = (7 − 4√3) = 52 − 2 × 5 × 2√6 + (2√6) = 49 − 56√3 + 48 = 97 − 56√3
c) Déduis de la question précédente que √97 + 56√3 − √97 − 56√3 = 8√3.
On sait que :
2 2
√97 + 56√3 − √97 − 56√3 = √(7 + 4√3) − √(7 − 4√3) = |7 + 4√3| − |7 − 4√3|
Etude du signe de 7 − 4√3
2
On a: 72 = 49 et (4√3) = 16 × 3 = 48 donc 49 > 48  7 > 4√3  7 − 4√3 > 0
alors 7 − 4√3est positif. |7 − 4√3| = 7 − 4√3
|7 + 4√3| = 7 + 4√3 car la somme de deux nombre positifs est toujours positive.
Finalement : √𝟗𝟕 + 𝟓𝟔√𝟑 − √𝟗𝟕 − 𝟓𝟔√𝟑 = 𝟕 + 𝟒√𝟑 − 𝟕 − 𝟒√𝟑 = 𝟖√𝟑
m n
d) vérifie que u = n + m est un nombre entier naturel.
m n 𝑚2 + 𝑛 2 497+56√3 + 97−56√3
On a : u = +m= = = 194 Donc 𝐮 = 𝟏𝟗𝟒 ∈ ℕ
n 𝑚×𝑛 1
√48−7
e) Justifier que v = est un nombre rationnel.
2√97 −56√3
√48−7 4√3−7 −(7−4√3) −(7−4√3) 1 1
On a :v = = = = = − 2 Donc V = − 2 ∈ ℚ
2√97 −56√3 2 2|7−4√3| 2(7−4√3)
2√(7−4√3)
IV.7 Encadrement d’un réel comportant un radical :
Exemple :
Soient deux réels A et B tels que : A = 4 − 2√3 et B = −7 + 3√2.
Sachant que 1,732 < √3 < 1,733 et 1,414 < √2 < 1,415.
1) Donner un encadrement du réel A à 10−2prés.
2) Donner un encadrement du réel B à 10−1 prés.

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Réponse :
A = 4 − 2√3 B = −7 + 3√2.
On a: 1,732 < √3 < 1,733 On a : 1,414 < √2< 1,415
−2 × 1,732 > −2√3 > −2 ×1, 733 3 × 1,414 < 3√2< 3 ×1, 415
− 3,464 > −2√3 > −3,466 4,242 < 3√2<4,245
4 − 3,464 > 4 − 2√3 > 4 −3,466 −7 + 4,242 < −7 + 3√2<−7+4,245
0,536 >4 − 2√3 > 0,534 −2,758 < −7 + 3√2<−2,755
0,534 <4 − 2√3 < 0,536 −2,758 < −7 + 3√2<−2,755
D’ou : 0,53 < A< 0,54 D’ou : −2,8 < B<−2,7
 0,53 est appelé la valeur approchée par défaut à 10−2 prés de A.
 0,54 est appelé la valeur approchée par excès à 10−2 prés de A.
 −2,8 est la valeur approchée par défaut à 10−1 prés de B.
 −2,7 est la valeur approchée par excès à 10−1 prés de B.
V. Résolution de l’équation du type 𝒙𝟐 = 𝒂 :
Propriétés :
 Si a > 0, alors l’équation 𝒙² = a admet deux solutions −√𝑎 et √𝑎. Soit S = {−√𝑎; √𝑎 }
 Si a = 0, alors l’équation 𝒙² = 0 admet une unique solution 𝒙 = 𝟎. Soit S = {0}
 Si a < 0, alors l’équation 𝒙² = a n’admet pas de solution. S = ∅
Exemple :
Résoudre dans IR les équations suivantes :
𝑥 2 = 25 ; 𝑥 2 = 4 ; 𝑥 2 = 13 ; 𝑥 2 = 12 ; 𝑥 2 = −1 et 𝑥 2 = 0
Réponse :
𝑥 2 = 25 𝑥2 = 4 𝑥 2 = 13 𝑥 2 = 12 𝑥 2 = −1 𝑥2 = 0
2
√𝑥 2 = √25 √𝑥 2 = √4 √𝑥 2 = √13 √𝑥 2 = √12 𝑥 = −1 𝒙=𝟎
|𝑥| = 5 |𝑥| = 2 |𝑥| = √13 |𝑥| = √12 impossible S = {0}
𝑥 = 5 𝑜𝑢 𝑥 𝑥 = 2 𝑜𝑢 𝑥 Donc S = ∅
𝑥 = √13 𝑜𝑢 𝑥 x = √12 = 2√3 ou
= −5 = −2
= −√13 x = −√12
𝑆 = {5;−5} 𝑆 = {2;−2}
𝑆 = {√13;−√13} = −2√3
𝑆 = {2√3;−2√3}

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