Cours Mecanique Du Point: Année Universitaire 23-24
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COURS
MECANIQUE DU POINT
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Objectifs de l’enseignement : Le programme ci-dessous est fondé sur l’introduction d’un objet
conceptuel, "le point matériel". Cette notion permet d’une part de modéliser des "particules" quasi-
ponctuelles au mouvement desquelles on s'intéresse ; elle est d’autre part utilisable pour le centre
d'inertie d’un système.
Contenu de la matière :
Chapitre 3 : Energie
INTRODUCTION
La mécanique est la partite de la physique de la physique qui étudie les mouvements des
objets et leurs causes. Elle distingue l’étude purement descriptive des mouvements appelée la
cinématique de l’étude des causes appelée la dynamique.
On peut aussi distinguer l’aspect énergétique qui en découle (travail d’une force ; énergie
potentielle, cinétique, mécanique)
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Chapitre I
CINEMATIQUE
Introduction
La cinématique est l’étude du mouvement des corps sans se préoccuper de la cause qui lui
donne naissance c'est-à-dire Les forces
La notion de mouvement ou de repos d’un point matériel ou d’un solide est purement
relative. Il importe de toujours préciser le référentiel d’étude. Ainsi, deux observateurs différents
perçoivent, pour un même mobile, deux mouvements différents.
Exemple :
Pour le passager d’un car, la vitre est immobile et le paysage défile ; il n’en est pas de même
pour un passant qui s’est arrêté pour regarder passer le car.
On choisira par hypothèse un référentiel R considéré fixe pour les mouvements étudiés. R
sera dit référentiel absolu. Tout autre référentiel R’ en mouvement par rapport à R sera dit
référentiel relatif
- un repère d’espace muni d’un point origine et d’une base. Cette base est un système d’au
plus trois vecteurs orthonormés. Ces vecteurs de base forment un trièdre trirectangle direct
dont les directions et sens sont définis par la règle de Maxwell (règle du tir bouchon)
- Un repère temporel muni d’une échelle de temps, orientée suivant les temps croissants,
munie d’une origine (instant t=0) et d’une unité (la seconde dans le SI)
Exemple : coordonnées cartésiennes (O, i , j , k )
Tout vecteur de l’espace peut être écrit en fonction de ces vecteurs de base.
- le repère cartésien
- le repère cylindrique
- le repère polaire
- le repère sphérique
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- le repère de Frenet
Le choix de tel ou tel système de coordonnées est dicté par la géométrie du problème considéré, et
doit permettre d’exploiter au mieux les symétries.
Il possède la propriété d’être fixe dans le référentiel d’étude R. Son origine est le point O et ses
vecteurs de base se notent i , j , k notés aussi 𝑒⃗𝑥 , 𝑒⃗𝑦 , 𝑒⃗𝑧 , 𝑜𝑢 𝑢
⃗⃗𝑥 , 𝑢
⃗⃗𝑦 , 𝑢
⃗⃗𝑧 , relativement aux axes OX,
OY et OZ.
,v
Vecteur position
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝒎 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝒙 + 𝐲𝒖
𝒎𝑴 = 𝐱𝒖 ⃗⃗⃗⃗⃗𝒚 + 𝐳𝒖
⃗⃗⃗⃗⃗𝒛
x x(t)
y y(t) sont les équations horaires (ou équations paramétriques ou lois horaires ) du mouvement
z z(t)
Remarques
4|P a g e
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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟𝑢
𝑟⃗ = 𝑂𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑟 ou 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑟 est le vecteur unitaire porté par (Om).
𝑢
⃗⃗𝑟 et 𝑢
⃗⃗𝜃 sont dans le plan (XOY) et 𝑢
⃗⃗𝜃 est appelé le vecteur ortho radial
Remarques
* La base locale en coordonnées cylindrique est une base mobile car liée au point mobile
M. Par contre la base du repère cartésien est fixe car liée au point fixe O.
* lorsque le mouvement devient plan (z = 0), les coordonnées cylindriques deviennent les
coordonnées polaires. Seuls deux paramètres, r et suffisent à décrire le mouvement.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 𝐎𝐦 + 𝐦𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒓𝒖
⃗⃗𝒓 + 𝒛𝒖
⃗⃗𝒛
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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗𝒓
𝐎𝐦 = 𝒓𝒖
Ici, on pose :
𝑟⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗𝑟 est le vecteur unitaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟 ou 𝑢 𝑂𝑀 et 𝑟 > 0 , le rayon vecteur
̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜑 = (𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑥 𝑂𝑚 ) →la longitude. 𝜑 ∈ [0; 2𝜋] ;
⃗⃗⃗⃗⃗,
La base locale orthonormée directe est ici (𝑢 𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑢𝜃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
𝑢𝜑
𝑢𝜃 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝜑 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 Toujours orienté vers le sud
6|P a g e
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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
𝑉(𝑀/𝑅) = ( )
𝑑𝑡 𝑅
S’il n’y a pas d’ambiguïté de référentiel
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
⃗⃗ =
=> 𝑉(𝑀⁄𝑅 ) = 𝑉
𝑑𝑡
2.1. En coordonnées cartésiennes
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑥𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑥 + 𝑦𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦 + 𝑧𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑧
𝑑(𝑥𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑥 + 𝑦𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦 + 𝑧𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗)
𝑧
⃗⃗ =
𝑉
𝑑𝑡
𝑑 𝑑 𝑑
⃗⃗ =
𝑉 (𝑥𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗)
𝑥 + (𝑦𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗)
𝑦 + (𝑧𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗)
𝑧
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑢𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑢𝑦 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 sont des vecteurs fixes
𝑑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑥 𝑑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦 𝑑𝑢⃗⃗⃗⃗⃗𝑧
=> ⃗⃗
=𝑂 ; ⃗⃗ ;
=𝑂 ⃗⃗
=𝑂
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Finalement
=> ⃗⃗ = 𝑥̇ 𝑢
𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑥 + 𝑦̇ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 + 𝑧̇ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧
⃗⃗ ‖ = √𝑥̇ 2 + 𝑦̇ 2 + 𝑧̇ 2
Norme : ‖𝑉
* Vue de haut
𝑢𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢
⃗⃗𝑟 = cos 𝜃 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 + sin 𝜃 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦
𝑢𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝜃 𝑢
⃗⃗𝜃 = − sin 𝜃 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 + cos 𝜃 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦
𝜃 𝑢𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗
O
⃗⃗𝑟
𝑑𝑢
= 𝑢
⃗⃗𝜃
{𝑑𝑢⃗𝑑𝜃
⃗
𝜃
=−𝑢
⃗⃗𝑟
𝑑𝜃
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⃗⃗𝑟
𝑑𝑢 ⃗⃗𝜃
𝑑𝑢
D’où = 𝜃̇ 𝑢
⃗⃗𝜃 ; = −𝜃̇ 𝑢
⃗⃗𝑟
𝑑𝑡 𝑑𝜃
On a
On montre que :
𝑑𝑒⃗𝑟
= 𝜃̇𝑒⃗𝜃 + 𝜑̇ sin 𝜃 𝑒⃗𝜑
𝑑𝑡
𝑑𝑒⃗𝜃
= −𝜃̇𝑒⃗𝑟 + 𝜑̇ cos 𝜃 𝑒⃗𝜑
𝑑𝑡
𝑑𝑒⃗𝜑
{ 𝑑𝑡 = −𝜑̇ (sin 𝜃 𝑒⃗𝑟 + cos 𝜃 𝑒⃗𝜃 )
On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟𝑒⃗𝑟 ,
3. Vecteur accélération
⃗⃗
𝑑𝑉
𝑎⃗ = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉 ⃗⃗
⃗⃗ = 𝑥̇ 𝑖⃗ + 𝑦̇ 𝑗⃗ + 𝑧̇ 𝑘
𝑑𝑡
On a: ⃗⃗
𝑎⃗ = 𝑥̈ 𝑖⃗ + 𝑦̈ 𝑗⃗ + 𝑧̈ 𝑘
8|P a g e
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⃗⃗
𝑑𝑉
𝑎⃗ = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉 ⃗⃗𝑟 + 𝑟𝜃̇ 𝑢
⃗⃗ = 𝑟̇ 𝑢 ⃗⃗𝜃 + 𝑧̇ 𝑢
⃗⃗𝑧
𝑑𝑡
On montre que :
𝑎⃗ = (𝑟̈ − 𝑟𝜃̇ 2 − 𝑟𝜑̇ 2 𝑠𝑖𝑛 2 𝜃)𝑒⃗𝑟 + (𝑟𝜃̈ + 2𝑟̇ 𝜃̇ − 𝑟𝜑̇ 2 sin 𝜃. cos 𝜃)𝑒⃗𝜃
4. Coordonnées curvilignes
Soit une courbe (C) décrite par un point mobile M. La courbe (C), liée au référentiel R est muni
d’un point origine A et d’un sens positif.
Le point M peut être repéré par son abscisse curviligne noté S correspondant à la valeur
̂
algébrique de l’arc 𝐴𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
𝜏⃗ =
𝑑𝑠
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est appelé déplacement élémentaire.
Où O est un point fixe. 𝑑𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑀𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = (𝑟⃗ + 𝑑𝑟⃗) − 𝑟⃗ = 𝑑𝑟⃗
̂
𝑑𝑠 = 𝑀𝑀′
𝛽⃗ = 𝜏⃗
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La base (𝜏⃗, 𝑛⃗⃗, 𝛽⃗ ) est appelée la base de FRENET. C’est une base mobile car liée au point mobile
M.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑠
𝑑𝑂𝑀
⃗⃗ =
𝑉 => ⃗⃗ =
𝑉 ×
𝑑𝑡 𝑑𝑠 𝑑𝑡
⃗⃗ = 𝑉𝜏⃗
𝑉
𝑑𝑠
Où 𝑉 = 𝑑𝑡 = 𝑠̇ = vitesse algébrique ou vitesse linéaire
⃗⃗
𝑑𝑉
𝑎⃗ = ⃗⃗ = 𝑣𝜏⃗
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉
𝑑𝑡
𝑑(𝑉𝜏⃗) 𝑑(𝑉) 𝑑(𝜏⃗) 𝑑(𝑉) 𝑑(𝜏⃗) 𝑑𝑠 𝑑𝑉 𝑉2
=> 𝑎⃗ = = 𝜏⃗ + 𝑉= 𝜏⃗ + 𝑉= 𝜏⃗ + 𝑛⃗⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑠 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜌
Soit 𝑎⃗ = 𝑎𝑡 𝜏⃗ + 𝑎𝑛 ɳ
⃗⃗ 𝑜𝑢 𝑎⃗ = 𝑎⃗𝑡 + 𝑎⃗ɳ
𝑑𝑉
𝑎𝑡 = ∶ 𝑎⃗𝑡 = 𝑎𝑡 𝜏⃗
𝑑𝑡
𝑉2
𝑎ɳ = ∶ 𝑎⃗ɳ = 𝑎ɳ ɳ
⃗⃗
{ 𝜌
Un observateur lié à R voit R’ tourné autour de R. Il repère les axes de R’ à l’aide d’un angle 𝜃.
Soit ω la vitesse de rotation autour de (OZ).
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finalement 𝜃 = ω𝑡 et 𝛳̇=𝜔
⃗⃗𝑅′ ⁄𝑅 = 𝜔𝑒⃗𝑧
𝛺
⃗⃗𝑅′⁄𝑅 = 𝜃̇𝑒⃗𝑧
𝛺
On montre que :
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐴′ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐴′
( )𝑅 = ( ) +𝛺 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗𝑅′⁄𝑅 ^𝐴′
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅′
B.2. Loi de composition de vitesses : vitesse absolue, vitesse relative et vitesse
d’entraînement
On montre que :
⃗⃗ (𝑀⁄𝑅 ) = 𝑉
𝑉 ⃗⃗ (𝑀 ⁄𝑅′) + 𝑉
⃗⃗𝑒
Démonstration :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
⃗⃗ (𝑀⁄𝑅 ) = (
𝑉 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝑂′ 𝑂′𝑀
𝑑𝑡 𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑(𝑂𝑂′ 𝑂′𝑀)
⃗⃗ (𝑀⁄𝑅 ) = [
𝑉 ]
𝑑𝑡
𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ (𝑀⁄𝑅) = (𝑑𝑂𝑂′)𝑅 + (𝑑𝑂′𝑀)𝑅
𝑉 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀
Or ( ⃗⃗ (𝑀⁄𝑅′)
)𝑅′ = 𝑉
𝑑𝑡
⃗⃗ (𝑀⁄𝑅 ) = 𝑉
Soit 𝑉 ⃗⃗ (𝑀⁄𝑅′) + 𝑉 ⃗⃗⃗⃗𝑅′⁄𝑅 ^𝑂′𝑀
⃗⃗ (𝑂′⁄𝑅 ) + 𝛺′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
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=> ⃗⃗𝑒 = 𝑉
𝑉 ⃗⃗ (𝑂′⁄𝑅 )
On montre que :
⃗⃗(𝑴⁄𝑹) = 𝒂
𝒂 ⃗⃗(𝑴⁄𝑹′)+𝒂
⃗⃗𝒆 + 𝒂
⃗⃗𝑪𝒐𝒓𝒊𝒐𝒍𝒊𝒔
𝑎⃗(𝑀⁄𝑅 ) =
𝑎⃗(𝑀⁄𝑅′) =
𝑎⃗𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 =
𝑎⃗𝐶𝑜𝑟𝑖𝑜𝑙𝑖𝑠 =
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TD CINEMATIQUE DU POINT
Exercice 1
𝑥 =𝑡+1
Le mouvement d’un mobile M est définit à partir des équations horaires suivantes :{𝑦 = −2𝑡 2 +1
𝑧=0
1) Montrer que le mouvement de M est plan
2) Etablir l’équation de sa trajectoire (la représenter). Quelles sont les coordonnées du
sommet.
3) Tracer le vecteur vitesse de M sur la représentation à t=1/2
Exercice 2
Soit un point A, dont les coordonnées cartésiennes sont : A(18 ;-√19 ;1)
Exercice 3
𝑥 = 𝑡 2 − 4𝑡
{ 𝑦 = −2𝑡 4
𝑧 = 3𝑡 2
⃗⃗,𝑗′
Dans un deuxième référentiel R’(O,𝑖′ ⃗⃗,𝑘′
⃗⃗⃗⃗) avec 𝑖 ′ = 𝑖⃗, ⃗𝑗′⃗ = 𝑗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
𝑘′=𝑘 ⃗⃗ , elles ont pour expression
𝑥′ = 𝑡2 + 𝑡 + 2
{ 𝑦 ′ = −4𝑡 4 + 5
𝑧 ′ = 3𝑡 2 − 7
⃗⃗ de M dans R puis dans R’. En déduire la vitesse d’entrainement
1) Exprimer la vitesse 𝑉
2) Même question pour l’accélération.
Exercice 4
𝑥 = 𝑟0 (𝜔𝑡 − 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡)
{ 𝑦 = 𝑟0 (1 − 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡)
𝑧 = 𝑧0
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1)
⃗⃗𝑥 , 𝑢
a- Exprimer dans la base ((𝑢 ⃗⃗𝑧 ) les composantes de la vitesse et de l’accélération du point
⃗⃗𝑦 , 𝑢
M.
Exercice 5
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Chapitre II
DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL DANS UN
REFERENTIEL GALILEEN EQUILIBRE D’UN SOLIDE
SOUMIS A PLUSIEURS FORCES
INTRODUCTION
La dynamique est la partie de la mécanique qui relie le mouvement observé à ses causes
c'est-à-dire aux forces ; Pour les cas étudiés, les référentiels seront supposés galiléens.
On appellera point matériel, tout solide dont les dimensions sont très petites par rapport à
l’échelle à laquelle il se déplace. Un tel point n’effectue que des mouvements de translation. Les
mouvements de rotation propre sur lui-même ne sont pas pris en compte sauf dans le cas de l’étude
de l’équilibre. Le système étudié sera matérialisé par un point.
Ce système de masse m se déplaçant à la vitesse V a une quantité de mouvement
p mV dont la norme est p m V exprimée en...........................
Les lois de la mécanique ont été énoncées par Isaac Newton en 1687.
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1. Notion de forces
1.1 Définition
On appelle force, toute action capable de modifier le mouvement d’un corps ou de le mettre
en mouvement s’il était au repos.
1.2 Caractéristiques
-un point d’application – une direction – un sens – et une norme exprimée en newton (N)
-. Les forces de contact : forces de pression, forces de frottements, tension d’un fil ou d’un
ressort, etc.
Contrairement aux forces de contact, les forces à distance, dérivent en générale d’un champ
de vecteur. Par exemple La force électrostatique dérive d’un champ électrostatique.
- Un système est mécaniquement isolé s’il n’est soumis à aucune force extérieure.
- Un système est pseudo isolé s’il est soumis à des forces extérieures qui se compensent ou
qui sont négligeables.
Dans les deux cas la somme vectorielle des forces est nulle.
Les lois que nous allons énoncer ici sont en toute rigueur valable que dans un référentiel
galiléen. Le référentiel de Copernic qui constitue le référentiel absolu est un référentiel galiléen.
On appellera référentiel galiléen noté G , tout référentiel animé d’un mouvement de translation
rectiligne uniforme par rapport au référentiel absolu.
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Enoncé
Ce principe établit une relation de cause à effet c'est-à-dire qu’elle permet de relier le
mouvement caractérisé par le vecteur accélération à la cause qu’est la force
Enoncé
Dans un référentiel galiléen G , la somme vectorielle de toutes les forces extérieures appliquées à
un point matériel M égale au produit de sa masse m par son vecteur accélération :
f ext m.a
La démonstration découle du théorème de la quantité de mouvement :
d p M/R G d( mVM/R G ) d VM/R G
f ext ( dt ) RG [ dt ] RG m.( dt ) RG m.a M m.a
RG
Enoncé
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N.B : Il s’agit bien d’une action réciproque. Aucune des deux forces n’existe indépendante de
l’autre
a) Force gravitationnelle
Découverte en 1687 par Newton, elle régit l’interaction entre deux masses ponctuelles.
Soient deux masse ponctuelles m1 et m2 distantes de r = M1M2. Il existe une force de gravitation
exercée par M1 sur M2 et réciproquement telle que :
1
F1/2 - G.m1 m 2 . 2 u 12 - F2/1
r
G = 6,67259.10-11N.m2.kg-2
M2
M1
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La force gravitationnelle est toujours attractive et d’intensité très faible pour des corps de petite
masse
b) Le poids
Le poids P d’un point M de masse m est lié à l’attraction gravitationnelle qu’exerce la terre
de masse MT sur ce point.
1
On a donc : P - G.mM T . 2 u Z
r
u Z est un vecteur unitaire dirigé suivant la verticale passant par le centre de la terre et le point M
et orienté vers le haut. Le champ de gravitation dont dérive le poids est appelé le champ de
pesanteur. Il est donné par :
1
g - G.M T . 2 u Z - g.u Z
r
P mg - gu z
P sera toujours orinté vers le centre et selon la verticale.
1
g G.M T .
r2
r RT z
R T rayon de la terre et z l' altitude du point M par rapport au sol
1
g G.M T . 2
= 9,8 m.s-2
RT
c) Force électrostatique
Une particule de charge q soumise à un champ électrique E subit une force appelée force
électrostatique :
Fe qE
q' 1
Le champ électrique E créé par une particule de charge q’ en un point M est E . u
4 0 r 2
d) Force magnétique
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Une particule de charge q se déplaçant à la vitesse V soumise au champ magnétique B subit une
appelée force magnétique :
Fm q(V B)
b) Forces de frottements
Surface Surface
lisse rugueuse
Dans le cas d’une surface lisse, la réaction du support est : R R N
Dans le cas d’une surface rigueuse, la réaction du support est : R R N R T
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Les lois de frottements solides sont régies par les lois de Coulomb :
- Il y a glissement si
RT
En l’absence de glissement, l’angle de frottement est telle que tg f0 avec tg = .
RN
Un solide en mouvement dans un fluide (gaz ou liquide) est freiné par la viscosité du milieu. Ce
type de frottement est appelé frottements fluides ou frottements visqueux
-. Si la vitesse du solide n’est pas trop grande dans le fluide, alors l’expression des forces
de frottements est donnée par la formule de Stocks :
f - 6ηr.V
Soit f - h.V avec h 6ηr
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X
O
La tension d’un ressort est donnée par : T - k( - 0 )e x
22 | P a g e
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Lorsqu’un solide, mobile autour d’un axe fixe (Δ) est en équilibre, la somme vectorielle des forces
extérieures appliquées est nulle. Il en est de même que la somme algébrique des moments de ces
forces par rapport à l’axe (Δ) :
f i 0
i ext
M(f i ext /) 0
i
XK XC
ZK ZC
C
Soleil
YC
YK
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Il est noté C . Son origine est le centre d inertie C du système solaire. Ses axes sont orientés vers
3 étoiles suffisamment éloignées pour pouvoir être considérées comme fixes.
Pour des points matériels mobiles dans le système solaire ce référentiel est galiléen avec
une excellente précision
Il est noté K et se déduit de celui de Copernic par translation rectiligne uniforme par rapport à
celui de Copernic. Son origine est le centre d inertie du soleil S. Ses axes sont parallèles a ceux de
Copernic. Ce référentiel est utilisé pour le mouvement de planète autour du soleil est considère
comme galiléen
La dure de révolution de la terre autour du soleil c’est a dire le temps mis pour décrire l ellipse
s’appelle l’année sidérale et vaut sensiblement 365,25 jours.
Il est noté O . Son origine est le centre O de la terre. Ses axes sont parallèles à ceux de Copernic.
Il est utilisé pour l’étude du mouvement des satellites autour de la terre
ZK Etoile
polaire
ZO
Nord
plan YK
écliptique
YO
XK
T
Sud
XO
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Dans O , la terre décrit un mouvement rotation propre (mouvement de révolution) autour d’axe
Sud – Nord incliné de 23° par rapport à la normale du plan écliptique et pointant vers l’étoile polaire
La période de révolution de la terre autour de cet axe dans O s appelle le jour sidéral
ces 2 types de rotation de la terre font qu’elle ne peut être considérée comme galiléen si l expérience
demande plus de précision est de longue durée. Dans le cas contraire, on peut le supposer galiléen.
Il est adapté pour l’étude d’expérience en laboratoire.
FIN
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Chapitre III
TRAVAIL, PUISSANCE DANS UN REFERENTIEL
GALILEEN
SYSTEMES CONSERVATIFS ETUDE DE LA STABILITE
D’UN EQUILIBRE
INTRODUCTION
d OM MM' OM' - OM ( r d r ) - r d r ; O étant un point fixe.
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W f.d OM f.d r (1)
f f x ex f y ey f z ez et d OM
d’où
W =
c). Travail fini d’une force f : W(f)
Si f agit d’un point M1 à un point M2, d’une trajectoire, alors :
M2
W (f) f.d OM (2)
M1 M 2 M1
W (f) est en Joule (J)
M1 M 2
Remarques
1. L’expression (2) permet de calculer le travail d’une force le long d’un parcours (C) qui
représente la circulation de f .
2. Dans le cas d’une force f constante le long du parcours de A à B, le travail est donné par :
W (f) f. AB (3)
AB
3. Si f f f1 f 2 f n , alors W(f) W(f1 ) W (f 2 ) W(f n )
ext i
2
i
4. Si W (f) > 0, le travail est dit moteur ; si W (f) <0, le travail est dit résistant.
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Exercice d’application 1
Soit f 3x.e x - 5z.e y 10x.e z agissant le long de la trajectoire (C) d' équation y 2x 2 et z 0 .
Montrer qu’entre x = 0 et x = 1, le travail de f est 1,5J.
1.2 Puissance d’une force f dans R
La puissance d’une force f agissant sur un point matériel M de vitesse V dans R est définie
par :
P(f/R) f.V(M/R) (4)
V(M/R) et P(f/R) dépendent du
référentiel R.
Remarques
1. Si f V P(f/R)
2. Si f i ext i 1 2
f f f f n , alors P(f /R) P( f 1 / R) P(f 2 /R) P(f n /R )
3. Autre expression de P(f/R)
dOM f.dOM
P(f/R) f.V(M/R) f. .
dt dt
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d’où
W
P(f/R) (5)
dt
(5) W P(f/R) dt (6)
Soit
t2
W P(f/R)dt (7)
t1 t 2 t1
ou
t2
W f.Vdt (8)
t1 t 2 t1
Les relations (7) et (8) ne s’appliquent que si les équations horaires sont connues
Exercice d’application 2
Soit f 3x.e x - 5z.e y 10x.ez avec x = t2 + 1 ; y 2t2 et z = t2.
Montrer que W ( f ) = 14,5 J entre t1 = 0 et t2 = 1s
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Enoncé
Dans un référentiel galiléen, la puissance de la force totale f appliquée à un point matériel est
égale à la dérivée par rapport au temps de son énergie cinétique :
dE
P(f/R G ) ( C ) / RG (9)
dt
Enoncé
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un point matériel entre
deux instants t1 et t2 est égale à la somme algébrique des travaux des forces extérieures qui lui sont
appliquées entre ces deux instants :
Ec W (f ext i ) (10)
M1 M 2 M1 M 2
i
3.1 Définitions
- Champ de force
Une force qui ne dépend que de la position M de son pont d’application définit un champ de forces.
Une telle force est indépendante du temps : f = f (M)
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Année Universitaire 23-24
- Force conservative
* Un champ de force est dit conservatif lorsque le travail élémentaire de cette force est une
différentielle totale (condition nécessaire et suffisante)
dEP = - f.d r (11)
δW = -dEP (12)
3.3 Expression des coordonnées de f connaissant l’expression de EP (et vis versa)
Si f est une force conservative, alors δW = -dEP (12)
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Exercice d’application 3
(13) devient :
W (f) E PA B (13)
AB
avec
E PAB = E PB E PA (14)
Cela signifie que le travail d’une force conservative ne dépend pas du chemin suivi. Il ne
dépend que de la variation de l’énergie potentielle entre le point de départ A et le point d’arrivée B.
a). Le poids P : énergie potentielle de pesanteur
Le travail du poids ne dépend pas du chemin suivi : P est une force conservative.
P dérive donc d’une énergie potentielle appelée énergie potentielle de pesanteur E PP
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Z’
X
O
O x
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Année Universitaire 23-24
Une force est dite non conservative lorsque le travail qu’elle effectue dépend du chemin suivi. Une
telle force ne peut dériver d’une énergie potentielle.
Exemple de forces non conservatives ( f nc )
- Forces de frottements ( f RT )
- tension d’un fil ( T )
- Réaction d’un support ( R )
4.1 Définition
L’énergie mécanique est une énergie totale qui représente la somme de l’énergie cinétique EC et de
l’énergie potentielle EP
EM = EC + EP
1
EC = mV 2
2
Enoncé
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie mécanique d’un point matériel entre deux
instants est égale à la somme algébrique des travaux de toutes les forces non conservatives
appliquées à ce point entre ces deux instants :
E M W (f nc )
1 2 1 2
Remarque
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Année Universitaire 23-24
Lorsqu’un point matériel n’est soumis qu’à des forces conservatives ou aussi à des forces non
dE M
conservatives dont le travail est nul, on a W ( f nc ) 0 P( f nc ) 0 0 EM
dt
Cette équation est une intégrale première du mouvement. On l’appelle aussi une intégrale première
de l’énergie mécanique. En effet 𝐸𝑀=𝑐𝑡𝑒 est une équation différentielle du premier ordre.
Les forces conservatives auxquelles est soumis un point matériel sont les seules à considérer pour
déterminer son état d’équilibre car cet état d’équilibre est relié aux variations de l’énergie
potentielle.
Les forces non conservatives doivent être traitées comme des perturbations qui éloignent ou
ramènent un système vers son état d’équilibre stable ou instable.
dE ( x)
f P .e x .
dx
f (M 0 ) 0
ou si
dE P ( x0 )
0
dt
Ces deux égalités, strictement équivalentes, constituent des conditions nécessaires et suffisantes
d’équilibre. La deuxième expression a l’avantage de montrer que tous les extremums de l’énergie
potentielle constituent des états d’équilibre (au maximum, au minimum et à un point d’inflexion.
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Année Universitaire 23-24
EP
dE P ( x0 ) 1 d 2 E P ( x0 ) 1 d 3 E P ( x0 ) 1 d n E P ( x0 )
E P ( x) E P ( x0 ) ( x x0 ) ( x x0 ) 2 2
( x x0 ) 3 3
( x x0 ) n
dx 2 dx 3! dx n! dx n
En se limitant à l’ordre 2, on a :
f 0 dE P ( x 0 ) 1 d 2 E P ( x0 )
E P ( x) E P ( x 0 ) ( x x 0 ) ( x x0 ) 2
dx 2 dx 2
dE P ( x0 )
Comme à l’équilibre, on a : 0 , alors le développement à l’ordre 2 devient :
dt
1 d 2 E P ( x0 )
E P ( x) E P ( x 0 ) ( x x0 ) 2
2 dx 2
La stabilité de l’équilibre définie en M0 est donnée par l’étude des cas suivants :
2
1er cas : d E P ( x 0 ) 0
2
dx
dE dE ( x )
f P e x ( x x 0 ) P 0 e x
dx dx
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Année Universitaire 23-24
2
a) Si d E P ( x 0 ) 0 , alors la courbe Ep(x) admet un maximum en x0. Une petite perturbation F éloigne
dx 2
le système de son équilibre qui est par conséquent qualifié d’instable (figure a).
2
b) Si d E P ( x 0 ) 0 , alors la courbe Ep(x) admet un minimum en x0. L’application d’une perturbation
2
dx
ramène le système vers son équilibre, qui est dit stable (figure b).
EP EP
équilibre instable
EP(x0)
figure b
figure a
2 3
2ème cas : d E P ( x 0 ) 0 , et d E P ( x 0 ) 0
2 3
dx dx
dE 1 d 3 E P ( x0 )
f P e x ( x x0 ) 2 ex
dx 2 dx 3
La courbe Ep(x) admet alors un point d’inflexion en x0. L’équilibre est instable.
EP
EP
EP(x0) EP(x0)
x x
x0 x0
FIN
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