Cours Ringuedé Copie
Cours Ringuedé Copie
Cours Ringuedé Copie
2022 :
Temps, modes, aspects – textes et temporalités
I. Introduction :
- Objectif = maitriser les aspects du verbe
- Marques morphosyntaxiques des catégories verbales = temps, modes et aspects
Analyser le fonctionnement de ces catégories avec but de pouvoir enrichir
l’approche des textes littéraires
b) Rôle :
- Il se reconnaît par son rôle central dans la structuration de la phrase.
c) Morphologiquement :
- Le verbe est un mot qui varie et se conjugue.
- Il reçoit des marques spécifiques. Ces marques sont au nombre de cinq.
La première marque = la désinence, donc la signification indique :
Le nombre = pluriel ou singulier
La personne (trois types de personnes)
La désinence correspond aussi au temps (la signification permet d’identifier le
temps du verbe)
Et aussi d’identifier le mode.
MAIS : Certains verbes subissent des variations de radicale, c’est le cas des verbes les plus
utilisés, p.ex être, avoir, aller
Désinence (Endung)
Radical (Stamm)
d) Syntaxiquement :
- Le verbe est le terme central de la proposition. Le verbe est le pivot autour duquel est
structuré la phrase (pour la phrase canonique). (à l’échelle de la phrase)
- A l’échelle du groupe verbal, il constitue le mot-tête (le noyau).
Il peut constituer le groupe verbal à lui-seul, p.ex « les souris dansent »
(« dansent » est à la fois un verbe et groupe verbal)
Peut être associé à un ou plusieurs compléments, p.ex « les souris dansent
joyeusement », « Les souris dansent la bourrée quand le chat n’est pas là »
(complément plus subordonnée)
e) Sémantiquement :
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- Le verbe est traditionnellement associé à la notion du temps. Verbe est associé au
phénomène, donc qqch. de dynamique.
- Le nom (le substantif) est associé à la substance, donc qqch. de statique.
Cette définition d’Aristote connait des faiblesses, puisqu’il y a des noms qui
peuvent signifier des noms. Il y a des verbes aussi qui dénotent plutôt la
substance et le statique.
DONC : dans la grammaire moderne on résout ce problème-là en considérant
que le sémantisme propre à la catégorie verbale, on l’appelle le procès. Un
procès est donc ce qui exprime une action et un état en mettant en relation un
sujet et un verbe. Cette mise en relation de l’actant et du verbe constitue le
procès.
a) La personne :
- La personne est déterminée par son sujet. Trois personnes dans la conjugaison
françaises, mais pas toutes de nature identique :
La première et deuxième ensemble et la troisième à part. La 1ère et 2ème
représentent les actants de la communication directe et frontale.
La troisième personne est appelée « non-personne », elle est la seule à pouvoir
caractériser des êtres inanimés, peuvent être autant des personnes que des
choses.
b) Le nombre :
- Le verbe connait l’opposition entre le pluriel et le singulier (il n’est pas le seul, p.ex
nom). Le nombre dépend du sujet avec lequel le verbe s’accorde.
Le nombre du verbe est désigné par la désinence.
c) La voix :
- Active et passive :
La voix se définit selon la façon dont le verbe distribue le rôle sémantique de ses
actants. Qui est actif ?
P.ex « Le chat regarde les souris » (voix active) « Les souris sont regardées par
le chat » (voix passive)
Le passage de l’actif au passif provoque que le complément devient sujet et sujet
devient complément. La construction de la voix passive se fait à l’aide du verbe
être suivi du participe passé.
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1. Le mode :
- Constitue des cadres de classement qui regroupent chacun un certain nombre de
formes verbales. Il y en a 5 :
Indicatif, le subjonctif, impératif, infinitif et le participe (gérondif)
2. Le temps :
- Notion ambiguë, pcq. désigne soit le concept en lui-même, mais aussi la forme
grammaticale, qui l’exprime, on l’appelle le tiroir grammatical (temps grammatical).
Temps dénoté et temps grammatical elle ne correspond pas systématiquement.
Une même époque peut être désignée par des temps différents.
Le futur de l’indicatif = « demain je vais à la boulangerie » = futur ou désigner
le passé.
Temps dénoté et temps verbal ne correspond pas forcément.
3. L’aspect :
- Indique la façon dont le procès ou l’état exprimé par le verbe est envisagé du point
de vue de son développement. Au commencent, pendant son déroulement, …
Cours 2 – 08.02.2022
I.3 Le mode :
- Constitue des cadres de classement qui regroupent chacun un certain nombre de
formes verbales. Il y en a 5 :
Indicatif, le subjonctif, impératif, infinitif et le participe (gérondif)
- Dans la grammaire classique on associe le mode à la modalité, càd le degré
d’engagement du locuteur prà à ce qu’il dit, certitude, hypothèse, impossibilité
La modalité fonctionne pour certains modes, mais pas pour tous.
C’est ce qui explique qu’on fait du conditionnel un mode à part entière.
- Idée morphologique selon laquelle les modes se différencient en fonction de leur
capacité à présenter des indications de personnes (désinence personnelle et
temporelle) et des indications de temps grammaticales.
On distingue deux types de modes :
1. Personnels (portent des désinences de personnes)
2. Impersonnels (ne se fléchissent pas à la personne)
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a) Les modes personnels :
- Permettent de distinguer les personnes à l’aide des désinences :
À l’intérieur des modes personnels il existe deux types :
1. Des modes totalement personnels :
Ils peuvent prendre en charge l’intégralité des six personnes : cas pour
l’indicatif et le subjonctif
2. Des modes partiellement personnels :
Ils acceptent des désinences de personnes mais pas toutes : cas pour
l’impératif (2ème personne singulier et pluriel)
3. Mode du subjonctif
Ils ne situent pas du même procès dans le temps :
En termes du temps :
1) Indicatif (système TEMPOREL le plus complet) :
- Le seul mode capable de situer le procès dans les trois époques (passé, présent, futur)
2) Le subjonctif :
- Est plus limité temporellement : présent et passé
3) Impératif :
- Essentiellement tourné vers le futur
Conclusion :
En ce qui concerne les modes personnels, il y a un rapprochement entre le mode et la
modalité. Chacun des modes s’appuie sur une modalité différente.
Le mode permet d’exprimer la modalité, mais il n’est pas le seul utile qui a cette
capacité. :
p.ex verbes = peut-être,…
Ou bien une intonation ascendante
Et aussi les variations dans l’ordre des mots, p.ex la postposition du sujet prà
au verbe = modalité interrogative
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b) Les modes impersonnels
- Ils sont aussi considérés comme des modes intemporels, ils ne possèdent pas de
désinences qui leur permettent de distinguer ni les personnes, ni les temps, donc ils
ne varient ni en personnes, ni en temps.
C’est le cas de deux modes : l’infinitif, le participe (peut varier en genre et en
nombre mais pas en personnes) le gérondif fait partie du participe.
Ils ne sont pas aptes de situer le procès dans le temps. Ce qui permet le
repérage temporel, c’est soit la dépendance prà à un verbe régisseur (p.ex
P.aime écouter les oiseaux chanter) ou bien il faut regarder le contexte.
Puisque ne varient pas en personnes, ni en temps, ils sont regardés comme des formes
nominales du verbe.
1) L’infinitif on considère qu’il possède des caractéristiques communes avec le
substantif, puisque :
D’un point de vue fonctionnelle, l’infinitif peut remplir les mêmes fonctions
syntaxiques que le substantif.
L’infinitif est aussi très aisément substantivable. (p.ex Le rire est le propre de
l’homme)
Trois catégories : lexicalisé, en voie de substantivation, autres infinitifs
supportent moins la substantivation ce qui est lié au sémantisme (p.ex
comme porter)
2) Le participe partage des caractéristiques communes avec l’adjectif qualificatif :
Il permet d’apporter une précision qualificative prà un substantif (p.ex Les
enfants endormis)
3) Le gérondif a un fonctionnement qui se rapproche de l’adverbe, il donne des
précisions sur la manière dont se déroule les choses.
2) Le participe présent en tant que forme adjectivale du verbe évoque une propriété
qui est soumise à la durée p.ex le enfants chantant, ou une propriété résultative
par le participe passée p.ex les enfants ayant chanté
Conclusion : Ils ne permettent d’actualiser le procès, ils ne donnent aucune information sur
la conformité entre l’énoncé et la réalité. DONC ils n’ont aucune valeur modale.
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La seule définition mode = modalité ne suffit pas !!
c) Le conditionnel
- La confusion qui est faite entre le mode et la modalité explique l’introduction du
mode conditionnel, qui envisage le procès comme soumis à une condition.
MAIS tous les emplois du conditionnel ne dépendent pas d’une condition.
Le conditionnel d’un point de vue morphologique et sémantique très proche
du futur de l’indicatif :
Le sémantisme :
- Ils connaissent tous les deux, deux séries d’emploi :
Soit modal, soit temporel
Le conditionnel temporel c’est le futur vu à partir d’un moment du passé (p.ex
« Virginie pensait que Paul viendrait »)
Le conditionnel modal il renforce l’incertitude du procès à venir = futur
hypothétique.
Conclusion : On range le conditionnel parmi les tiroirs de l’indicatif.
Cours 3 – 22.02.2022
I.4 Indicatif :
- Un des modes personnels du verbe
Offre la représentation la plus large du temps
Comporte 10 formes verbales (2 dans les autres modes et 4 au subjonctif)
Le mode le plus complet et le plus complexe et le plus présent dans la langue
française.
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- Opposition entre forme simple et forme composé :
Doit être envisagée dans son rapport avec l’aspect (= la manière dont on envisage
la durée du procès) :
Avec la forme simple le procès exprimé par le verbe est vu dans son
développement, càd qu’il est vu à l’intérieur des limites de début et de fin :
Je cours = on regarde l’endroit où on se place par rapport aux bornes
temporelles.
La forme composé expose un procès qui est considéré haut-delà du terme
final
Donné comme accomplie, achevé : p.ex j’ai couru
Le présent momentané :
Le procès est limité dans sa durée et coïncide avec le moment de l’énonciation
p.ex « on sonne »
Le présent actuel (la plus courante) :
Permet au procès de s’intégrer au moment de l’énonciation mais le dépasse
Le présent omni-temporel :
Permet de décrire un procès dont le point de départ dans le passé n’est pas
précisé, non plus que la borne finale vers l’avenir. Bornes de début et de fin,
pas précisées permet de créer une valeur de présent élargie.
Présent de vérité générale peut être particulier « Il a les yeux verts »
Ou bien vérité universelle appelée « gnomique ».
Il peut avoir une valeur de répétition = « Tous les matins on sort le
chiens »
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Vers le futur = un procès non réalisé, mais que l’énonciateur intègre déjà dans sa
réalité, actualité p.ex « je descends au prochain arrêt »
2. Le futur :
- Morphologiquement le futur est très proche du présent :
Puisque composé de l’infinitif du verbe + verbe avoir au présent
- Valeur aspectuelle :
Contrairement au présent qui évoque une succession d’instant, le futur donne au
procès une image globale :
Donc l’image de ce procès n’est pas décomposable, il n’y pas un avant et un
après
le présent a un aspect séquent
la futur pas séquent
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3. L’imparfait
- Comme rendant compte des événements qui sont situés dans le passé.
Imparfait est très labile d’un point de vue temporel :
Il indique que l’événement n’appartient pas à l’actualité de l’énonciateur
Càd soit passé ou considéré comme fictif
- Valeur aspectuelle :
Présente le procès en cours d’accomplissement, mais à l’instar du présent, il
donne de cet événement une image vue de l’intérieur, dans laquelle les bornes
finales et initiales ne sont pas prises en compte :
Donc c’est la succession temporelle représentée, moment après moment
Appelé moment sécant
d. Le valeurs modales :
- Le degrés de croyance que l’énonciateur donne à sa parole.
Imparfait permet aussi d’évoquer un procès qui n’appartient pas à l’univers de
croyance de l’énonciateur.
Dans un système hypothétique : « Si vous aviez (seule valeur = modale) du
cœur… »
En dehors du système hypothétique, il y deux valeurs modales :
imparfait d’atténuation, permet de mettre à distance : « Je me demandais
si vous pouvez me dire »
Imparfait vue du passé : un fait imminent, inéluctable mais qui ne s’est pas
encore réalisé et qui ne va pas se réaliser : « Un pas de plus et tu
tombais »
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4. Conditionnel :
- Morphologiquement, le conditionnel est proche du futur :
Retrouve la forme de l’infinitif, sauf que le conditionnel utilise des désinences qui
sont empruntées à l’imparfait.
- Valeur aspectuelle : un procès vision globale, synthétique qui est indécomposable en
une suite d’instant, pas un avant ni d’après
Un aspect global ou encore sécant.
b. Valeurs modales :
- Le conditionnel est surtout utiliser dans ces emplois à valeur modale :
1. Système hypothétique : le conditionnel indique le futur qui est soumis à
condition
2. En dehors du système hypothétique : le conditionnel permet de présenter une
information donnée comme incertaine, donc pas liée à une condition, elle
permet de donner une information qui est vue comme incertaine, l’énonciateur
prend ses distances, prà à son énoncé.
P.ex « Selon nos sources, le métro arriverait… » énonciateur prend ses
distances.
5. Le passé simple :
- Un tiroir verbal dont la valeur est purement temporelle :
Pas d’opposition entre les valeurs stylistiques ou de base = elles sont toute
temporelles.
- Valeur aspectuelle : opposée à celle de l’imparfait :
Le passé simple donne du procès une vision globale, il permet de représenter le
terme initial, le développement et le terme final.
Totalité terminée, achevée.
- Passé simple n’apparait jamais à l’oral. Réservé à des emplois littéraires :
Temps du récit
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c. La valeur gnomique (de vérité générale)
- Emploi assez rare du passé :
Extension de la valeur itérative
Exemples littéraires surtout : « Qui ne sait se borner ne suit jamais »
Cours 4 – 01.05.2022
b) Les formes composées de l’indicatif
- Toutes ces formes composées quel que soit l’époque dans laquelle elles s’inscrivent,
elles indiquent un procès dont le déroulement est donné comme accomplie.
C’est là la différence aspectuelle entre forme simple et forme composée.
Si les deux formes correspondantes sont présentes dans la même phrase et
qu’elles font référence à la même époque, alors la valeur de la forme composée
se charge d’une valeur temporelle, d’une valeur chronologique :
La FC est considérée comme antériorité prà la FS
« Quand tu auras mangé, tu laveras ton assiette. » (aura mangé = avant le
futur simple)
- Il faut systématiquement se demander si la FC est là pour valeur aspectuelle procès
accomplie ou valeur temporelle marque une antériorité prà la FS
Elles peuvent être coprésentes ou non !
1. Le passé composé
- Est rattaché au présent parce que l’auxiliaire est conjugué au présent :
C’est la forme dérivée du présent
Alors il conserve les valeurs de base du présent : C’est un temps du discours
(s’oppose au passé simple)
- Aussi se référer à un fait qui est daté dans le passé prà à l’énonciation :
Soit déterminé ou bien indéterminé
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- Valeur itérative :
Valeur de répétition = à déterminer selon le contexte
P.ex « On lui a souvent demandé d’expliquer son attachement idéologique » =
répétition dans le passé
- Valeur omni-temporelle :
Extension de la valeur itérative, de vérité générale, parce que les résultats des
procès accomplis peuvent se vérifier quel que soit l’époque.
La valeur modale
- Une seule valeur modale :
Contexte de proposition subordonnée hypothétique :
Si introduit par « si » alors le passé composé marque une éventualité
2. Futur antérieur :
Morphologiquement basé sur le futur simple = se conjugue l’auxiliaire :
Conserve les bases du futur simple
Aspect global : la vision qu’il sonne d’un avenir, perçu comme certain
C’est un temps du discours (rattaché au présent de l’énonciation)
La valeur stylistique
- Surtout dans discours rapporté :
Le FA peut présenter un fait accompli dans le présent
On se projette dans l’avenir
« Auj. je n’aurai même pas à croquer un cochon »
La valeur modale
- Mesure l’adhésion de l’énonciateur prà l’énoncé qu’il exprime
- Le FA se valeur de conjecture :
Énonciateur émet une hypothèse qui concerne un procès qui est peut-être
accompli dans le présent, mais dont la réalité ne pourra se vérifier dans l’avenir.
P.ex « Il aura encore oublié l’heure !»
3. Le plus-que parafait
- L’auxiliaire est conjugué à l’imparfait
- Peut fonctionner comme T du récit ou du discours
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Les valeurs de base
- Valeur d’accomplie :
Le procès est perçu comme accompli dans le passé et donc il évoque un état, le
résultat du procès accompli est inscrit dans un procès qui est indéterminé :
« Tous les oiseaux étaient partis »
- Valeur d’antériorité :
Se superpose avec la valeur accomplie, lorsque se trouve en coprésence avec la
FS (FS = décrit un fait postérieur)
Le fait antérieur engage un fait nouvel
P.ex «
- Valeur itérative :
Il peut exprimer un procès qui se répète
« Quand il avait déjeuné, il faisait le tour … »
Le mécanisme de décalage :
Apte FC et FS d’exprimer
« Il me disait qu’il n’avait jamais souhaité quitter son pays »
Le plus-que parafait permet cette mise à distance de la parole dans ce
discours rapporté (serait passé composé)
La valeur stylistique :
- Valeur sécante : un procès qui connait un avant et un après (pas envisagé dans sa
globalité)
Pourtant le PqP peut d’actions très brèves = connait pas de différence entre le
début et la fin :
« En un clin d’œil le pays s’est retrouvé occupé »
4. Le conditionnel passé
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- Le conditionnel passé s’emploie soit avec une valeur de base temporelle soit avec une
valeur modale, de la même façon que le conditionnel simple.
Valeurs de base
- Valeur d’un futur antérieur du passé
Deux possibilités :
Valeur d’accomplie = présent un fait à venir, vu du passé sous son aspect
accompli.
P.ex « Il croyait qu’il aurait fini de préparer son cours plus tôt »
Discours indirect ou indirect libre = évoquer pensées ou parole d’un
personnage qui dans le passé se projette dans le futur
Valeur d’antériorité = couplé avec la FS dans le discours rapporté peut
exprimer l’antériorité
« Il m’a dit qu’il prendrait des vacances quand il aurait fini son cours »
Valeurs modales
- Dans le système hypothétique, le conditionnel passé exprime un irréel dans le passé, il
envisage un procès qui aurait pu être accompli dans le passé, mais les choses se sont
déroulées dans une certaine manière, que pas fait :
Un irréel dans le passé = un procès démenti
5. Le passé antérieur
- Reprend les mêmes emplois que le passé simple :
Le terme initial et le terme final sont perçus = un aspect global
C’est un temps du récit
Valeurs d’accomplies
- Dans une proposition non dépendante de PA présente un évènement globalement
saisi comme accompli :
Il évoque un procès qui est présenté comme rapidement survenu
« Et le
Valeurs d’antériorité
- Dans la proposition subordonnée entre en dialogue avec la FS
Le passé antérieur évoque une forme d’antériorité
Dans une proposition subordonnée temporelle = immédiatement après
Les deux procès se suivent de très près = passé simple et passé antérieur
P.ex « Lorsqu’il eut déclaré la guerre, (un procès qui prend un temps =
borne finale et la borne initiale du passé simple) le monde bascula »
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Cours 5 – 08.03.2022
II. Le subjonctif
Séparation entre indicatif :
a. Indicatif = Expression de la réalité
b. Subjonctif = l’expression d’un fait virtuelle, hypothétiquement possible
Mais il a des occurrences où cette explication ne fonctionne pas :
Parfois le subjonctif prend en charge des faits considérés comme réels :
P.ex : « Le fait qu’elle soit »
On analyse le subjonctif c’est le mode qui permet un phénomène
d’interprétation de l’énonciateur (indicatif = mode de l’actualisation)
C’est le monde de croyance de l’interlocuteur
Donc de prendre en charge toutes les temporalités
Morphologie et valeur :
1) La Morphologie :
a) La formation :
Les fromes :
1. Deux formes simples = subjonctif du présent et subjonctif imparfait
À part être et avoir, les autres verbes au subjonctif présent disposent des
mêmes désinences = e/es/e/ions/iez
À l’imparfait du S on retrouve ajouté au terme verbal, la même voyelle
qu’au passé simple : a,i,u,ou,in,t avec désinence du verbe
sse/sses/^t/ssions/ssiez/ssent
2. Deux formes composées = le subjonctif du passé et le subjonctif plus-que
parfait
Pour les formes composées, on recours aux auxiliaires être et avoir, qui
sont suivis de la forme adjective du verbe, le participe.
Au Subj. Passé l’auxiliaire est conjugué au présent
15
a) Subj. présent et Subj. Passé :
- Elles ne s’opposent pas à cause de leur différence de temps = elles s’inscrivent dans le
monde du possible, pas marquées par une forme de temporalité.
Leur différence est aspectuelles et non pas temporelle
Subj. Présent
Puisque le subj. Présent évoque le procédé dans son déroulement
DONC : le subj. Présent présente un fait qui est contemporain ou
postérieur soit au moment de l’énonciation p.ex « Qu’il s’en aille » soit
prà au fait principal, c’est le nœud.
Subj. Passé (composé)
Le suj. Passé présente le fait comme accompli, et il peut en découler
l’évocation de l’antériorité chronologique (quelque soit l’époque)
« Histoire trouvera normal qu’on les aura accueillis »
16
3) Exercices :
I. Ex. 1 (cours 1)
d. Voir feuille
17
12. Passer : infinitif = pour dire si l’infinitif est le noyau de la proposition, alors faut
vérifier :
i. Compléments des verbes de perception
ii. L’infinitif doit posséder son propre actant pas le sujet du verbe de la
principale
4) L’infinitif conserve l’idée lexicale, une indication d’ordre temporelle et l’idée d’un
actant.
13. Calé : Participe passé en tant que forme adjectivale du verbe pc vient qualifier un
substantif = valeur résultative
18. On ne peut pas les considérer comme des phrases syntaxiquement complètes
puisque dépendent de la principale qui précède. = propositions circonstancielles de
manière
19. Expression d’une propriété qui va durer
5) Caractériser comme un adjectif le verbe raclées
20. Soit = subjonctif du verbe être, au tiroir verbal du présent à la 3ème personne du
singulier, pourquoi recours-t-on à ce mode-là ? = (l’ordre du possible = subjonctif)
6) On considère qu’il n’est pas réaliste prà au procès du moment de la principale où il
soustrait le pain =
Analyse temporelle permet d’expliquer l’emploi du sujb.
1. DONC : Après que + ind. / avant que + subj.
21. Les imparfaits ne se réfèrent pas au même moment
22. Juger = utilisé comme un complément
23. Serait = indicatif (tiroir verbal conditionnel), forme simple, conditionnel présent,
modal (prà au passé on a un procès qui se projette dans l’antériorité)
7) Rappeler que le conditionnel n’est pas un mode
8) Déterminer l’utilisation du conditionnel (modal / temporel)
24. Avaient trouvée = plus-que parafait
25. Accroupie = le résultat de l’action, le participe passé
18
26. Se soit = pronom fléchi -> forme pronominale = mode du subjonctif (le radical varie
en même temps que la désinence), forme composée du subjonctif -> auxiliaire au
subjonctif présent suivi d’un participe passé, d’un point de vue temporel = renvoie
au passé :
9) Le subjonctif dépend du verbe « jugeait » = un procès dénote un jugement nié avec
marque de la négation prà au procès principal on ne le prend pas comme un sujet de
jugement, donc comme il n’est pas envisagé, on le met au subjonctif.
10) Même si on enlevait la négation, on pourrait aussi trouver la négation.
Le fait que + subj. = pas procès général qui est nié, mais c’est la tournure
lexicalisée qui permet d’avoir accès au subjonctif.
27. Arrivaient
Était arrivé
Fallait
Accueillir
11) Deux imparfaits = qui n’ont pas la même valeur
Discours indirect de Brade : une valeur de mise à distance, imparfait à valeur
modale.
28. Pénètrent = présent du subjonctif
29. Dans un contexte de narration au passé le temps attendu est le passé simple, mais ici
carrément un recours exclusif à l’imparfait, puisque incipit du roman = posé du
cadre et du décor :
12) Pas d’action saillante, on plante d’abord le décor
Les tiroirs verbaux sont au service du romancier
Ex. 2 (cours 4)
- P1 :
13) Savent : FS, indicatif présent, indicatif, valeur de base = omni-temporelle, peut aussi
se charger d’une valeur itérative
- P2 :
14) Font
15) Veillent
16) Sont
17) Reçoivent
18) Donnent
FS = forme, le présent de l’indicatif = forme verbale, indicatif = mode, valeur de
base = omni-temporelle
19) Ne revoient plus :
Chronologiquement = futur, extension de la valeur de base
- P3 :
20) Avait pensé = plus-que parfait, valeur = d’accomplie (adverbe = déjà souligne
l’accomplissement) forme de la valeur accomplie = évoque un état (moment où il a
fini sa réflexion)
21) Pourrait = valeur de base (vision postérieure du procès dans un moment du passé)
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22) Affriandent = noyau d’une proposition subordonnée relative, présent de l’indicatif,
valeur = omni-temporelle (présent gnomique)
Trois formes verbales différentes, que des indicatifs = modes
- P4 :
23) Venait = imparfait,
24) Trouva = passé simple,
Temps du récit
Imparfait = action en cours dans le passé (cadre de cette visite = toile de fond,
qu’apparait l’événement saillant) :
1. Un aspect semelfactif (= arrive qu’une seule fois) inverse d’itérative
Passé simple = absence de Louise
25) Plus-que parfait de l’indicatif, valeur aspectuelle = accomplie dans le passé (la sortie
est finie), l’utilisation ou non de la forme correspondante (dans ce cas l’imparfait
dans les phrases précédentes) DONC aussi valeur temporelle = une antériorité
chronologique
27)
- Eût, = subj. imparfait
Action du passé, non accomplie
Pourquoi on a besoin du subjonctif = fait réel dans le passé
Balzac est en train d’interpréter ce qui est en train de se passer dans la tête de
la madame.
- Donne = présent de l’indicatif
Présent est à la base un temps du discours, donc à quoi peut-il servir dans le
contexte du discours.
ICI : un présent gnomique = vérité générale
Ce type de domination donnera touj. une telle confiance quel que soit le
temps envisagé.
Balzac fait mention de quelque chose en dehors du texte = exophore
mémorielle
- Avait = imparfait du présent
Une borne qui le précède et une qui le succède = ici plus étendu que celle qui
précède :
Imparfait numéro 1
Imparfait numéro 2 qui est plus long = elle avait
Il a un moment où les deux coïncident les unes avec les autres
28)
- Avait = imparfait de l’indicatif
Une action du personnage
20
L’imparfait est impérativement sécant
- Dépendent
Valeur d’une vérité générale
29)
- Sût = subjonctif imparfait à cause de la préposition quoique = mode obligé du subj.
- Sentait = aspect sécant, mêmes bornes temporelles = justifié par la conjonction de
coordination et, et leur valeur temporelle
30)
- Sut : passé simple
Après un long moment de contexte
Deuxième temps du discours
Son aspect : (différence entre l’imparfait = pose un cadre et le passé simple =
décrit les actions saillantes)
Il est regardé depuis l’extérieur = donc il est global (s’oppose à l’imparfait =
sécant, donc regardé depuis l’intérieur)
Vient montrer qu’on arrive à un événement qui est considéré comme plus
important.
- Avoir indiqué : infinitif passé
Procès est fini
Marquer une antériorité prà la forme simple
Forme d’antériorité
31)
- Devenue = participe passé = accomplie
- Faisant = participe présent = non-accomplie
Différence en termes d’aspect = accompli, non-accompli et en termes de
temporalité
32)
- Imparfait a la même valeur de ce qui procède = mettre sur le même plan et elles ont
les mêmes valeurs
Formes pronominales
Participe présent précédé d’une préposition (en) donc on a un gérondif
Un gérondif = l’équivalent d’un complément circonstanciel !!! (en général
de moyen)
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- Allait = imparfait de l’indicatif
MAIS se réfère au futur
D’un point de vue grammaticale : l’imparfait est suivi d’un infinitif = périphrase
verbale
Une forme qui est apte de prendre en charge un fait d’une époque placée
dans le futur.
un passé vu du futur
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Texte de Tremblay :
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