Intro-Atome2020 Ank

DE LA RECHERCHE À L’INDUSTRIE
PHYSIQUE ATOMIQUE ET NUCLEAIRE

Cours du DES de médecine nucléaire et du DESC de radiopharmacie / Janvier 2020
Albertine Dubois
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives - www.cea.fr

Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives Cours de physique nucléaire - A. DUBOIS
PLAN DU COURS
1 INTRODUCTION
2 CONSTITUTION DE LA MATIERE
3 L’ATOME
4 LE NOYAU
5 LA RADIOACTIVITE
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives Cours de physique nucléaire - A. DUBOIS 2
AUJOURD’HUI
1 INTRODUCTION
2 CONSTITUTION DE LA MATIERE
3 L’ATOME
4 LE NOYAU
5 LA RADIOACTIVITE
Noyau
Introduction

Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives Auteur 6 janvier 2020 4
LA OÙ TOUT COMMENCE
Système TEP/CT Siemens Biograph

UN SYSTÈME D’IMAGERIE MULTIMODALE
RX
Deux types de
rayonnements
permettant d’explorer
la physio-pathologie
Vue en coupe du Siemens Biograph des organes du corps
humain
QUELS RAYONNEMENTS ?
Scanner (CT ou TDM) TEP

Utilisation de rayons X (40 − 130 𝑘𝑒𝑉) Utilisation de rayons gamma (511 𝑘𝑒𝑉)
Quelle est la nature et d’où proviennent ces deux types de rayonnements ?
RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE
Longueur
d’onde (m)
Energie (eV)
10-9 10-7 10-5 10-3 10-1 1 101 103 105 107 109
Les rayons X et les rayons gamma sont de même nature

(i.e. constitués de photons  rayonnement électromagnétique)
ORIGINE DES RAYONS X ET GAMMA
Ils se distinguent par leur origine et non par leur énergie

-
- Rayons X
-
Rayons gamma
+
Noyau
Le rayonnement X provient de la désexcitation de l’atome

Le rayonnement gamma provient de la désexcitation du noyau
LE RAYONNEMENT X : EN BREF
Onde électromagnétique Utilisation en médecine

de longueur d’onde   10−8 à 10−12 𝑚   10−10 à 10−12 𝑚
𝐸 ∶ 10 à 300 𝑘𝑒𝑉
Origine : réarrangement du cortège électronique de l’atome
Intensité
Cible
Rayonnement
Electrons caractéristique
incidents
RX
Bremsstrahlung
Energie
Spectre du rayonnement X produit
o RX de spectre continu résultant du freinage des électrons incidents

o RX caractéristiques résultant de la désexcitation d’électrons atomiques
LE RAYONNEMENT GAMMA : EN BREF
Onde électromagnétique Utilisation en médecine

de longueur d’onde   10−11 à 10−15 𝑚   10−11 à 10−13 𝑚
𝐸 ∶ 100 𝑘𝑒𝑉 à 10 𝑀𝑒𝑉
Origine : désexcitation du noyau de l’atome
e−
o Le cobalt 60 se transforme
par désintégration bêta moins
Emission -
Emission  en nickel 60 (instable)
Cobalt 60
o Le nickel 60 atteint un état
stable en émettant un
rayonnement gamma
Nickel 60
UN POINT COMMUN : ILS SONT IONISANTS
Constante de Vitesse de la
Planck ℎ𝑐 lumière 12400
(6,62.10-34 J.s) 𝐸(𝐽) = (3.108 m.s-1) 𝐸 𝑒𝑉 =
𝜆 𝜆(Å)
Longueur
d’onde (m)
Energie (eV)
10-9 10-7 10-5 10-3 10-1 1 101 103 105 107 109
RAYONNEMENTS NON IONISANTS RAYONNEMENTS IONISANTS

Incapables d’ioniser l’hydrogène dans 13,6 𝑒𝑉 Capables d’ioniser l’hydrogène
son état fondamental dans son état fondamental
𝐸 ≥ 13,6 𝑒𝑉 ⟺ 𝜆 ≤ 91 𝑛𝑚
RAYONNEMENTS IONISANTS
Définition
Capable d’ioniser l’électron le plus lié de
l’atome hydrogène
Une particule est dite ionisante si son
énergie dépasse 13,6 𝑒𝑉
Mais, les énergies moyennes d’ionisation sont

en réalité plus élevées
Dans l’eau : 32 𝑒𝑉
Dans l’air : 34 𝑒𝑉
Les particules ionisantes d’intérêt en santé sont

Les neutrons, protons, électrons, alpha
d’énergie > 13,6 𝑒𝑉 et leurs antiparticules
Les photons X et gamma
INCONVÉNIENT DES RAYONNEMENTS IONISANTS
Radiolyse de l’eau
H+
H -
-
-
H e- et H réducteurs
- O+
- -
- -
-
RI - -
- H
- O+
Ils peuvent briser des liaisons covalentes, -
donc produire des radicaux libres. -
-
Ceux-ci sont très réactifs et peuvent
altérer des molécules (protéines) -
- -
Energie moyenne d’une ionisation de l’eau : 32 𝑒𝑉 OH oxydant
INCONVÉNIENT DES RAYONNEMENTS IONISANTS
Par effet direct

e-
RI
Les RI cèdent directement
leur énergie à la molécule
d’ADN
Par effet indirect e-
RI
Les produits de la radiolyse
OH
(principalement de l’eau)
viennent produire des
modifications chimiques des H2O
brins d’ADN
AVANTAGE DES RAYONNEMENTS IONISANTS
H+
H -
-
-
H e- et H réducteurs
- O+
- -
- -
-
RI - -
- H
- O+
Ils peuvent être utilisés pour irradier - -
des cellules pathologiques (cancers, -
hyperthyroïdie,…)
-
- -
Thérapie OH oxydant
AUTRE AVANTAGE DES RAYONNEMENTS IONISANTS
Les photons ionisants peuvent traverser la matière,

donc permettre de sonder l’intérieur de l'organisme
Imagerie médicale
Constitution de la matière
- Etat de la matière
- Classification périodique
- Structure de l’atome

ETATS DE LA MATIERE
Solide Liquide Gazeux
Les 3 états de la matière : solide, liquide, gazeux
Macroscopique Arrangement Arrangement Arrangement des

dense et ordonné compact des molécules disposées
des atomes molécules au hasard
Réseau de Fer
10-2 m Eau solide (glace)
Microscopique
10-10 m
Fe
Molécule
Corps composé : la molécule
Atome
d’eau est constituée de deux
O
Corps pur constitué H H
atomes d’hydrogène et d’un
d’atome de Fer
atome d’oxygène (H2O)
DU MACROSCOPIQUE AU MICROSCOPIQUE
Matière Molécule
4 cm 0,4 nm
10-2 m 4.10-10 m
Noyau
1 fm
10-15 m
Atome
0,1 nm
10-10 m
LES ELEMENTS
Au total : 118 éléments chimiques
L’ATOME
Cortège électronique
Electrons (chargés -) Une masse
concentrée
dans le noyau
et beaucoup de
vide…
Noyau
o Protons (chargés +)
o Neutrons (neutres)
Autant d’électrons que de

protons dans le noyau
Rayon d’un atome  10−10 𝑚 (Å) L’atome est

Rayon moyen du noyau  10−15 𝑚 (fermi) électriquement neutre
L’ATOME
A : Nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons)
A N
Z X
Symbole
Z : Numéro atomique (nombre de protons)
N : Nombre de neutrons (N=A-Z)
Le couple (A,Z) caractérise un nucléide (type d’atome)

331 nucléides naturels
75 nucléides radioactifs
256 nucléides stables
Plus de 2700 radionucléides artificiels, tous radioactifs
Les propriétés chimiques des atomes sont liées au nombre d’électrons
périphériques et à leur disposition
Le numéro atomique Z caractérise un élément chimique
ISOTOPES
Isotopes : nucléides possédant le même nombre d’électrons - et

donc de protons pour rester neutres - mais un nombre différent de
neutrons (Z identique, N différent donc A différent)
1 0 2 1 3 2
1H 1H 1H Isotopes de l’hydrogène
hydrogène deutérium tritium
11 5 12 6 13 7 14 8
6C 6C 6C 6C Isotopes du carbone
123 70 125 72 127 74 131 78

53I 53I 53I 53I Isotopes de l’iode
Appartiennent tous au même élément

Stables ou radioactifs
Même nombre d’électrons  propriétés biologiques et chimiques
identiques mais propriétés physiques différentes
ISOTONES - ISOBARES
Isotones : nucléides possédant Isobares : nucléides possédant

le même nombre de neutrons le même nombre de nucléons
mais un nombre de protons mais un nombre de protons et
différent (Z différent et N de neutrons différent (A
identique donc A différent) identique mais Z et N différents)
14 8 15 8 16 8 14 8 14 7
6C 7N 8O 6C 7N
 Eléments chimiques différents
Isotopes
Isotones
ISOMERES
Isomères : nucléides possédant le même nombre de neutrons, de

protons et de nucléons (Z, N et A identiques) mais des niveaux
d’énergie différents
Généralement notés *𝑋 ou 𝑚𝑋, on dit de ces nucléides isomères qu’ils
se trouvent dans un état métastable (excité)
137
55Cs
137m Etat excité métastable
56Ba
Désexcitation par transition isomérique
137
56Ba Etat fondamental
L’atome
- Masse, énergie
- Modèles

UNE MASSE REPARTIE DE FACON INHOMOGENE
Electrons :
𝑚𝑒 = 9,11 × 10−31 𝑘𝑔 Atome
La masse d’un proton et

la masse d’un neutron
sont équivalentes
Protons :
𝑚𝑝 = 1,6723 × 10−27 𝑘𝑔 Les nucléons sont  1840
fois plus lourds que les
électrons
Neutrons :
𝑚𝑛 = 1,6747 × 10−27 𝑘𝑔 On peut donc assimiler la
masse de l'atome à la
Noyau masse de son noyau
A = nombre de nucléons = nombre de masse

QUELQUES DEFINITIONS
Utilisation d’une échelle comparative des masses des atomes, définie en

prenant comme référence la masse de l’atome de carbone 12 et en lui
attribuant la valeur 12, très exactement (ℳ 126𝐶 = 12,000000 ?)
On verra plus loin quelle est l’unité…

Le nombre d'Avogadro équivaut au nombre d’atomes présents dans 12 g
de carbone 12 (𝑁𝐴 = 6,022. 1023 ⇔ 1 𝑚𝑜𝑙𝑒)
La masse d’une mole d’un élément chimique, notée 𝑀 et exprimée en

grammes, représente la masse de 𝑁𝐴 atomes de cet élément. Attention à ne
𝑀
pas confondre avec la masse d’un atome, notée ℳ et qui vaut 𝑁
𝐴
Le nombre d’atomes présents dans une masse 𝑚 (exprimée en grammes)

𝑁
d’un élément chimique de masse molaire 𝑀 est donné par 𝑁 = 𝑚 × 𝑀𝐴
EQUIVALENCE MASSE-ENERGIE
1er principe fondamental

Postulat d’Einstein (1905)
Un système de masse 𝑚 possède lorsqu’il est au repos une énergie
telle que :
𝐸 : énergie du système en joules (𝐽)

𝐸 = 𝑚0 𝑐 2 avec 𝑚0 : masse du système au repos en kilogramme (𝑘𝑔)
𝑐 : vitesse de la lumière dans le vide (𝑐 = 3. 108 𝑚. 𝑠 −1 )
Dans le domaine nucléaire, la masse des noyaux et des particules

s’exprime en faisant appel indifféremment à une unité de masse…
ou à une unité d’énergie !
MASSE ET ENERGIE DE LIAISON
Soit un atome X, composé d’un noyau et de Z électrons

ℳ : masse de l’atome X 𝑚 : masse du noyau de l’atome X
𝐴 𝐴
ℳ 𝑍𝑋 =𝑚 𝑍𝑋 + 𝑍𝑚𝑒
𝑚𝑒 : masse d’un électron
Masse d’un atome = somme des masses de ses constituants

Approximation qui consiste à négliger l’énergie de liaison des e- dans l’atome
En termes d’énergie ℳ 𝐴
𝑍𝑋)𝑐
2
= 𝑚( 𝐴𝑍𝑋 𝑐 2 + 𝑍𝑚𝑒 𝑐 2 + 𝐵𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒
𝐵𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒 = énergie de liaison atomique = énergie de liaison des e- dans l’atome

En général négligeable, d’où l’approximation faite ci-dessus
!! Nous verrons que cette approximation ne sera plus possible dans le cas du noyau
Attention à bien différencier la masse du noyau de la masse de l’atome correspondant
DUALITE ONDE-CORPUSCULE
2ème principe fondamental

Nature corpusculaire de la lumière (Planck, 1900)
La lumière est composée d'ondes individuelles appelées photons
Chacune transporte une minuscule quantité d'énergie appelée
quantum telle que :
𝐸 : énergie du photon en joules (𝐽)

ℎ𝑐
𝐸 = ℎ𝑣 = avec ℎ : constante de Planck (6,62. 10−34 𝐽. 𝑠)
𝜆 𝜈 : fréquence de l’onde lumineuse associée (𝐻𝑧 = 𝑠 −1 )
Diffraction  interférences  phénomène ondulatoire
UNITES D’ENERGIE ET DE MASSE
Energie : unité SI  le joule (J)

Unité inadaptée en physique atomique et nucléaire
On utilise plutôt l’électron-Volt (𝑒𝑉)  énergie acquise en 1 mètre par
un électron de charge 𝑞 = −1,602. 10−19 𝐶, accéléré par une tension
électrique de 𝑈 = 1 𝑉
𝐸 = 𝑞 . U = 1,602. 10−19 × 1 = 1,602. 10−19 𝐽
1 𝑒𝑉 = 1,602. 10−19 𝐽
o 𝑒𝑉  lumière visible
o 𝑘𝑒𝑉 = 103 𝑒𝑉  rayons X (atome)
o 𝑀𝑒𝑉 = 106 𝑒𝑉  rayons ,  (noyau)
E (eV)
| | |
106 103 1
Masse : unité SI  le kilogramme (kg)

On utilise souvent l’unité de masse atomique (𝑢𝑚𝑎 ou 𝑢)
1
Elle est définie comme étant égale au de la masse d’un atome de 12
6𝐶
12
Quelle est la masse en kg correspondant à l’unité de masse atomique ?
1𝑢 =
Quelle est l’énergie en MeV correspondant à l’unité de masse atomique ?
Pour rappel :
𝑁𝐴 = 6,022 × 1023
1 𝑒𝑉 = 1,602 × 10−19 𝐽 1 𝑢 = ? (𝑒𝑛 ? )
𝑐 = 299792458 𝑚. 𝑠 −1
Masse : unité SI  le kilogramme (kg)

On utilise souvent l’unité de masse atomique (𝑢𝑚𝑎 ou 𝑢)
1
Elle est définie comme étant égale au de la masse d’un atome de 12
6𝐶
12
Quelle est la masse en kg correspondant à l’unité de masse atomique ?
12
1 12
1 𝑀 6𝐶
1𝑢 = × ℳ( 6C) = × = 1,6605. 10−27 𝑘𝑔
12 12 𝑁𝐴
Quelle est l’énergie en MeV correspondant à l’unité de masse atomique ?
Pour rappel :
𝑁𝐴 = 6,022 × 1023
1 𝑒𝑉 = 1,602 × 10−19 𝐽 1 𝑢 = 931,5 MeV/𝑐 2
𝑐 = 299792458 𝑚. 𝑠 −1
Masse
Particule
kg uma MeV/c2
électron 9,11.10-31 5,48.10-4 0,511
proton 1,67.10-27 1,00727 938,28
neutron 1,675.10-27 1,00866 939,57
alpha 6,6.10-27 4,0015 3727,41
HISTOIRE DE L’ATOME
1ère idée grecque… puis plus rien jusqu‘au XIXème siècle

Le modèle évolue avec les avancées expérimentales
1803
1901
1911
1913
1926
Modèle de
Dalton
Modèle de
Thompson
Modèle de
Rutherford Modèle de
Découverte Bohr
Modèle
de l’électron quantique
Mise en (ou modèle de
évidence Théorie
Schrödinger)
du noyau quantique
MODELE DE THOMSON (1899)
anode plaques électrique

Découverte de l’électron
cathode écran
Electron
- L’atome est une sphère uniforme

- positive dans laquelle des
- électrons, matière chargée
- négativement, sont immergés,
comme des raisins dans un cake.
- -
C’est le modèle du plum-pudding
- -
+
Matériau de charge positive
MODELE DE RUTHERFORD (1911)
L’atome est essentiellement constitué de vide

L’atome possède un noyau de charge positive
L’atome est neutre  𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢 = −𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠
Les électrons gravitent autour du noyau, comme les planètes
autour du soleil
Electrons
Mise en évidence du noyau q=-Ze
-
--
+
q=+Ze
-- Noyau
Ne permet pas d’expliquer l’émission
discontinue des spectres atomiques Charge élémentaire : e=1,6.10-19 C
SPECTRE CONTINU ET DISCONTINU
Objet incandescent  spectre continu

Un corps chauffé (source de lumière
Prisme de blanche) émet un rayonnement thermique
dispersion
contenant toutes les longueurs d’onde
Source de
lumière
Fente possibles
Ecran
blanche
396,9 nm
410,1 nm
434,0 nm
486,1 nm
656,2 nm
Lampe à décharge Gaz excité  spectre discontinu dit
(Hydrogène)
spectre de raies
Un gaz chaud, à basse pression émet un
Prisme de dispersion
rayonnement uniquement pour certaines
Plaque photo longueurs d’onde bien spécifiques
Fentes
Dans les lampes à décharge, le passage d'un courant

électrique conduit à l'émission d'un spectre de raies
MODELE DE BOHR (1913)
L’électron décrit des orbites circulaires de rayons bien définis

autour du noyau
L’énergie des électrons est quantifiée et représentée par des
orbites circulaires stables, appelées niveaux d’énergie
Electron
-
-
-
Postulats de Bohr +
Postulat n°1 dit des orbites -
Postulat n°2 dit des émissions et
absorptions d’énergie - -
Noyau
Orbite quantifiée
POSTULE N°1 - ORBITES
Sans émission de rayonnement, les électrons ne peuvent graviter autour du noyau

que sur certaines orbites permises, déterminées par :
Moment cinétique n = nombre quantique principal Atome d’hydrogène
me = masse de l’électron
ℎ rn = rayon de l’orbite de l’électron
v
𝑚𝑒 𝑣𝑛 𝑟𝑛 = 𝑛
2𝜋 autour du noyau
𝜏Ԧ électron
vn= vitesse linéaire de l’électron
sur son orbite (me, qe=-e)
h= constante de Planck 𝑛
1 𝑞𝑒 𝑞𝑝 Fc
Force de Coulomb : 𝐹𝑐 = r
4𝜋𝜀0 𝑟 2
proton
(mp, qp=e)
σ F=me a soit selon la normale Fc =me an
𝑒2 𝑣2 𝑒2
𝐹𝑐 = = 𝑚𝑒 ⇔𝑟=
4𝜋𝜀0 𝑟 2 𝑟 4𝜋𝜀0 𝑚𝑒 𝑣 2
ℎ 𝑛ℎ
𝑚𝑒 𝑣𝑛 𝑟𝑛 = 𝑛 ⇔ 𝑣𝑛 = 𝜀0 ℎ2
2𝜋 2𝜋𝑚𝑒 𝑟𝑛 𝑟𝑛 = 2
× 𝑛2 (𝑒𝑛 𝑚)
𝜋𝑚𝑒 𝑒
𝑎0 = 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐵𝑜ℎ𝑟
POSTULE N°2 - EMISSION ET ABSORPTION
Si les rayons des orbites sont quantifiés, l’énergie l’est aussi

A chaque orbite permise correspond un niveau énergétique déterminé
Atome d’hydrogène
Énergie potentielle Énergie cinétique
𝑒2 1
𝐸 𝑟𝑛 = 𝐸𝑝 𝑟𝑛 + 𝐸𝑐 𝑟𝑛 =−
8𝜋𝜀0 𝑟𝑛
𝜀0 ℎ2 2 M
𝑟𝑛 = 𝑛
𝜋𝑚𝑒 𝑒 2 L
K
𝑚𝑒 𝑒4
1 r2
𝐸𝑛 = − × (𝑒𝑛 𝐽)
2
8𝜀0 ℎ 2 𝑛 2
r1 énergie la + basse
e- le + stable
𝑅𝐻 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑅𝑦𝑑𝑏𝑒𝑟𝑔
r3
L’électron ne rayonne pas d’énergie
C’est le « passage » de l’électron d’une
orbite à une autre qui se traduit par
l’émission de photons
RETOUR SUR LA LAMPE A HYDROGENE
396,9 nm
410,1 nm
434,0 nm
486,1 nm
656,2 nm
L’atome d’hydrogène qui se désexcite émet de la Lampe à décharge
(Hydrogène)
lumière (émission de photons) Prisme de dispersion
A chaque transition électronique possible Plaque photo

correspond une raie d’émission sur le spectre
Fentes
Energie (eV) e- à l’état libre (n, En=0)

E6=-0,38 eV
E5=-0,54 eV
E4=-0,85 eV
E2,3=E3-E2=-1,51-(-3,4)=1,89 eV
Etats excités
 =657 nm
E3=-1,51 eV
e- à l’état lié
E2,4=E4-E2=-0,85-(-3,4)=2,55 eV
 =486 nm
E2=-3,4 eV E2,5=E5-E2=-0,54-(-3,4)=2,86 eV
 =433 nm
E2,6=E6-E2=-0,38-(-3,4)=3,02 eV
 =410 nm
E1=-13,6 eV
Etat fondamental
LIMITES DU MODÈLE DE BOHR
Ne reproduit correctement que les spectres de raies des

atomes à un seul électron (comme l’atome d’hydrogène)
Ne peut pas expliquer toutes les raies des spectres d’émission des
atomes polyélectroniques ni le concept des doublets électroniques,
qui sont dus aux sous-couches dans les niveaux énergétiques
N'explique pas l'origine de la quantification de l'énergie des atomes.

En fait, il la présuppose !
Le modèle est celui d'un électron en mouvement accéléré (la vitesse

de l'électron est constante en module mais change de direction). Si
l'électron de l'atome était vraiment une charge ponctuelle en rotation
autour du noyau, l'atome devrait émettre de la lumière jusqu'à ce que
l'électron s’écrase sur le noyau !
MODÈLE DE SCHRÖDINGER (1926)
Ce modèle donne une représentation de la région de l’espace

autour du noyau où l’électron a la plus grande probabilité de se
trouver
Equation de Schrödinger (1926)
Sa résolution permet d’obtenir les valeurs d’énergie accessibles
à l’électron et les fonctions mathématiques pouvant régir le
comportement de l’électron
Nuage électronique
Théorie quantique
𝜕𝛹 ħ2 𝜕 2
𝑖ħ 𝑥, 𝑡 = − +𝑉 𝑥 𝜓(𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡 2𝑚 𝜕𝑥 2
Noyau d’He
EQUATION DE SCHRÖDINGER
L’équation de Schrödinger n’a de solutions que pour certaines valeurs

d’énergie appelées énergies propres ( l’énergie est quantifiée)
Les fonctions associées, appelées orbitales atomiques ou fonctions propres,
permettent d’accéder à la probabilité de présence de l’électron en un point
de l’espace autour du noyau (mais pas à sa position exacte)
Densité de probabilité
Densité de probabilité radiale selon la distance r
dans le plan (x,y) Maximale pour le premier
Maximale au centre rayon de Bohr (0,0529 nm)
de l’atome
Centre
Représentation des
cinq premières orbitales atomiques
Densité de probabilité de présence de
l'électron d’un atome d’hydrogène
NOMBRES QUANTIQUES
La résolution de l’équation de Schrödinger introduit 4 nombres quantiques

pour décrire les états possibles de l’électron
𝑛 = nombre quantique principal 𝑛 ∈ ℕ∗ 𝑛 > 0

 couche électronique
𝑙 = nombre quantique secondaire 𝑙 ∈ ℕ 0 ≤ 𝑙 ≤ 𝑛 − 1
 sous-couche électronique (𝑠, 𝑝, 𝑑, …)
𝑚 = nombre quantique magnétique (case quantique) 𝑚 ∈ ℤ −𝑙 ≤𝑚 ≤𝑙
 orientation spatiale de l'orbitale atomique
𝑠 = nombre quantique de spin 𝑠 = ±1/2
 moment angulaire intrinsèque de l'électron dans son orbitale
REMPLISSAGE DES ORBITALES ATOMIQUES
Règles de Hund :
Il faut utiliser le plus grand nombre

possible d’orbitales dans une sous-couche
Il faut que les arrangements comportent

le plus grand nombre de spins parallèles
Règle de Klechkowski : ordre de remplissage des

électrons dans les sous-couches d'un atome
Principe d'exclusion de Pauli : deux électrons d’un même atome ne

peuvent pas exister dans le même état (i.e. avoir tous leurs nombres
quantiques égaux en même temps)
MODELE EN COUCHES
Energie
Sous-couches 1𝑠 2𝑠 2𝑝 3𝑠 3𝑝 3𝑑
𝑙=0 𝑙=1
𝑙=0
𝑚=1
𝑚=0 𝑚=0
Noyau
𝑚 = −1
Couches K (n=1) L (n=2) M (n=3)

2 électrons 8 électrons 18 électrons
L’ensemble des orbitales atomiques sont progressivement occupées de la
plus liée à la moins liée au noyau au fur et à mesure qu’on ajoute des
électrons à l’atome
CONFIGURATION ELECTRONIQUE
Chaque couche atomique (définie par la

valeur du nombre quantique 𝑛)
Correspondance
comporte une ou plusieurs possibilités de
couche atomique
sous-couches, qui correspondent à
⇕
autant d’énergie de liaison des électrons
configuration électronique
au noyau
Couche Configuration Nombre
Couche 𝐾 (n = 1) : contient uniquement atomique électronique d’électrons
le niveau d’énergie 1𝑠 K 1s 2
L1 2s 2
Couche 𝐿 (n = 2) : contient les niveaux L2 2p 2
d’énergie 2𝑠 et 2𝑝. Correspond en fait à L3 2p 4
M1 3s 2
3 sous-couches électroniques (L1, L2 et
M2 3p 2
L3  le niveau 2𝑝 présente une levée de
M3 3p 4
dégénérescence due au couplage spin-
M4 3d 4
orbite) M5 3d 6
Couche 𝑀 (n = 3)  5 sous-couches
L’atome
- Excitation, désexcitation
- Applications médicales

ETATS FONDAMENTAL ET EXCITE DE L’ATOME
Etat fondamental : état stable de l’atome

Configuration électronique telle que l’énergie de liaison (𝐵𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒) est maximale
Etat(s) excité(s) : atome perturbé
A la suite d’une perturbation (ionisation, excitation ou désintégration
radioactive), l’atome est déstabilisé et se retrouve dans un état dit excité
Energie Energie
Niveau d’énergie e- éjecté Niveau d’énergie
de l’électron libre de l’électron libre
0 0
-EL3 L3 -EL3 L3
-EL2 L2 -EL2 L2
-EL1 L1 -EL1 L1
Lacune
sur la couche K
-EK K -EK K
Perturbation =
action extérieure, Ionisation de l’atome  état excité
source d'énergie
DESEXCITATION DE L’ATOME
Lorsque l'excitation cesse, l'atome tend à revenir à son état fondamental
Nécessite de combler une lacune (i.e. un réarrangement du cortège

électronique)
Pour cela, un électron d’une couche supérieure (d’énergie de liaison plus

faiblement négative) « passe » sur la couche présentant une lacune
L’excès d’énergie engendré par cette transition est évacué par deux
processus en compétition :
Emission d’un photon X (fluorescence X)

Emission d’un électron Auger (𝑒𝐴)
DESEXCITATION DE L’ATOME
Emission d’un photon X Emission d’un électron Auger

Energie Energie électron Auger
Niveau d’énergie Niveau d’énergie
de l’électron libre de l’électron libre
0 0
-EL3 L3 -EL3 L3
-EL2 L2 -EL2 L2
(i) (j)
-EL1 L1 -EL1 L1
(i)
photon X
-EK K -EK K
Energies de liaison
des couches K et Li 𝐸𝑐 𝑒 𝐴𝐾 = 𝐸𝐾 − 𝐸𝐿𝑖 − 𝐸𝐿𝑗
𝐸 𝑋 = ℎ𝑣 = 𝐸𝐾 − 𝐸𝐿𝑖 𝐸𝑐 𝑚𝑖𝑛 𝑒 𝐴𝐾 = 𝐸𝐾 − 2𝐸𝐿1

𝐸𝑐 𝑚𝑎𝑥 𝑒 𝐴𝐾 = 𝐸𝐾 − 2𝐸𝐿3
Lacune sur K comblée par un électron L
Phénomène spontané s’accompagnant de L’énergie d’excitation est communiquée
l’émission d’un photon lumineux d'énergie à un électron périphérique qui emporte
correspondant exactement à 𝐸(𝑋) une énergie 𝐸𝑐 𝑒 𝐴𝐾 , conduisant à son
éjection de l’atome
COMPETITION X/AUGER
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑠 𝑋 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐾

𝜔𝐾 =
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑐𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑐𝑟éé𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐾
1 − 𝜔𝐾
Coefficient de fluorescence
𝜔𝐾
𝜔𝐿
𝜔𝐾
𝜔𝑀
Z (numéro atomique)
La désexcitation d’un atome par émission d’électrons Auger est plus probable pour
les éléments de Z faible  1 − 𝜔𝐾 : probabilité d’émission d’un électron Auger
La désexcitation d’un atome par fluorescence X l’est davantage pour les éléments
de Z élevé  𝜔𝐾 : probabilité d’émission d’un photon X
GAMME D’ENERGIE DE LIAISON DES ELECTRONS
Energies de liaison des couches électroniques

𝑏(𝐾) 𝑏(𝐿1 )𝑏(𝐿2 )
L’énergie de liaison des électrons sur la
couche K, généralement notée 𝑏(𝐾),
donne une indication sur l'énergie
disponible ou à fournir (pour ioniser
l’atome par exemple)
Sa gamme s’étend de 13,6 𝑒𝑉 à plus de

130 𝑘𝑒𝑉
Les énergies de liaison des électrons

sur les couches électroniques sont
différentes d’un atome à l’autre
Les énergies des photons émis sont

égales à la différence d’énergie entre
les couches consécutives et sont donc
Les énergies sont données en 𝑘𝑒𝑉 différentes d’un atome à l’autre
EXEMPLE : LACUNE SUR LA COUCHE K
Peut être comblée par un électron d’une couche supérieure 𝑖 = 𝐿, 𝑀, …
𝐸 𝑋 = 𝑏 𝐾 − 𝑏𝑖 𝑏 𝐾 et 𝑏𝑖 énergies de liaison sur les couches 𝐾 et 𝑖
Energie emportée par le photon X
Elément 𝑏 𝐾 𝑘𝑒𝑉 𝑏 𝐿3 𝑘𝑒𝑉 𝑏(𝐾) − 𝑏(𝐿3) (𝑘𝑒𝑉)
Na
1,071 0,0303 1,04
(Z=11)
Cu
8,98 0,93 8,05
(Z=29)
U (Z=92) 115,61 17,17 98,44
𝐸(𝑋𝐾𝐿3 ) = 𝑏 𝐾 − 𝑏(𝐿3)
Emission d’un rayonnement caractéristique de l’atome
dont la gamme d’énergie correspond bien aux rayons X
TRANSITIONS ELECTRONIQUES
Energie
Pour chaque atome :
Transitions avec des énergies et 0 
une nomenclature bien définies N7
-ENj N5
Réarrangement en cascade N3
𝐸 𝑋𝐾𝐿2 = 𝑏 𝐾 − 𝑏(𝐿2 ) N1
𝐸 𝑋𝐾𝐿3 = 𝑏 𝐾 − 𝑏(𝐿3 ) K3 K1 L3 L1 L2 L1
M5
Lacune
Couche électronique de l’e- -EMj M3
qui a comblé la lacune
M1
Lacune Couche Notation
K L1 Interdite
K1 K2 L3
K L2 K2 L2
K L3 K1 -ELj L1
K M1 Interdite Série L
K M2 K3 Diagramme des transitions
possibles pour un électron lorsqu’il
K M3 K1
y a une lacune sur la couche K
K N1 Interdite (série K) et une lacune sur chacun
K N2 K2 des trois sous-niveaux L (série L)
K N3 K1 -EK K
Série K
GAMME D’ENERGIE DES PHOTONS X
Spectre en énergie des Rayonnement caractéristique de

photons X émis : séries de l’atome du milieu dans lequel a
raies discontinues lieu l'interaction
Emission d’un spectre discret de photons X de 1 à 50 𝑘𝑒𝑉 permettant

d’analyser la composition atomique massique d’un échantillon
EXEMPLE : L’ATOME DE TUNGSTENE
Représentation schématique des niveaux d’énergie

Spectre de raies simplifié
et de l’émission des photons de fluorescence X
Tungstène, ou wolfram,
Energie (keV) numéro atomique Z=74
0 
-0,24
-0,58 N
-1,80
-2,81 M
1 1
3
2
-10,20
-11,54 L K1
-12,09 L1 L1 K1 K1
12.09 8.33
11.28 8.40
9.69 9.67 L2 L2 K2
Série L
1 1 1 2
Série L Série K
Raies caractéristiques du tungstène
-69,51 K (anode des tubes à rayons X)
69.09 57.97
67.23 59.31 Intensité ⟺ probabilité de transition
Série K
PRINCIPE D’UN TUBE A RAYONS X
Tube à vide contenant un filament chauffé par une basse tension et une cible
métallique portée à une forte tension positive par rapport au filament
Rayons X
Cathode Anode
UH
UA
Production d'électrons par le filament (cathode)
Attraction des électrons vers la cible métallique (anode)
Décélération brutale des électrons lors de leur arrivée sur l’anode par
interaction électrostatique avec les noyaux des atomes de la cible métallique
L'énergie cinétique des électrons se transforme en :
Chaleur (élévation de température)

Rayons X (rayonnement de freinage ou bremsstrählung)
Rayonnement X de
freinage (0<E<Ec)
Particule chargée N Absorption par la cible
incidente (e-) fortement
des X de plus faible
accélérée (Ec  100 keV)
énergie
Chaleur Spectre continu
Bremsstrählung E
Atome Ec
L'énergie cinétique des électrons se transforme en :
Chaleur (élévation de température)

Rayons X (rayonnement de freinage ou bremsstrählung)
Ionisations au sein de la cible ⇒ photons X de fluorescence en sus
Rayonnement X de
freinage (0<E<Ec)
Particule chargée N
incidente (e-) fortement
accélérée (Ec  100 keV)
Chaleur
Photon X de Bremsstrählung E
fluorescence Atome Ec
EXEMPLE : TUBE EN TUNGSTENE
Spectre d’émission des rayons X sortant d’un tube en tungstène
Intensité d’émission
Spectre de raies
o Raies K dues au réarrangement du cortège
électronique par fluorescence X
K o Caractéristiques de l’élément tungstène
25 kV
Spectre continu
Rayonnement de freinage (>min)
o Indépendant de l’élément
K
20 kV composant l’anode
o Dépend de la tension d’accélération
des électrons incidents
15 kV
Superposition des
10 kV deux spectres

5 kV spectre global
(Å)
min Répartition des photons X
suivant leur longueur d’onde
APPLICATIONS MEDICALES DES RAYONS X
La radiographie X
Gamme
d’énergies
élevées
Source Film photosensible 
Rayons X plaque numérique
rayonnements
Particulièrement adaptés à ionisants
l’imagerie osseuse
Quelques caractéristiques des photons X

Propagation en ligne droite à la vitesse de la lumière (dans le vide)
Très pénétrants dans les matières peu denses (traversent les tissus
mous)
Efficacement absorbés par les matières dures (stoppés par les os)
Tant que 𝐸 < 45 𝑘𝑒𝑉  donnent lieu au phénomène de diffusion Tumeur
Mammographie
10-15 keV<E<25-30 keV
L’ATOME CE QU’IL FAUT RETENIR
Constitué d’un noyau et d’électrons

𝐴
ℳ 𝑍𝑋)𝑐
2
= 𝑚( 𝐴𝑍𝑋 𝑐 2 + 𝑍𝑚𝑒 𝑐 2 + 𝐵𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒
Configuration électronique : modèles en couches (𝐾, 𝐿, 𝑀, …) +
sous-couches (𝐿1, 𝐿2, 𝐿3, …)
Etat fondamental : énergie de liaison de 13,6 𝑒𝑉 à environ 100 𝑘𝑒𝑉
Etats excités : désexcitation par émission de rayons X et/ou

d'électrons Auger d’énergie de 1 à 50 𝑘𝑒𝑉
𝐸 𝑋𝐾−𝐿𝑖 = 𝐸𝐾 − 𝐸𝐿𝑖 𝐸𝑐 𝑒 𝐴𝐾 = 𝐸𝐾 − 𝐸𝐿𝑖 − 𝐸𝐿𝑗
Merci de votre attention

Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives Cours de physique nucléaire - A. DUBOIS

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DE LA RECHERCHE À L’INDUSTRIE

PHYSIQUE ATOMIQUE ET NUCLEAIRE

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Système TEP/CT Siemens Biograph

Scanner (CT ou TDM) TEP

Quelle est la nature et d’où proviennent ces deux types de rayonnements ?

Les rayons X et les rayons gamma sont de même nature

Ils se distinguent par leur origine et non par leur énergie

Le rayonnement X provient de la désexcitation de l’atome

Onde électromagnétique Utilisation en médecine

Origine : réarrangement du cortège électronique de l’atome

o RX de spectre continu résultant du freinage des électrons incidents

Onde électromagnétique Utilisation en médecine

Origine : désexcitation du noyau de l’atome

RAYONNEMENTS NON IONISANTS RAYONNEMENTS IONISANTS

Mais, les énergies moyennes d’ionisation sont

Les particules ionisantes d’intérêt en santé sont

Par effet direct

Par effet indirect e-

Les photons ionisants peuvent traverser la matière,

Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives - www.cea.fr

Solide Liquide Gazeux

Les 3 états de la matière : solide, liquide, gazeux

Macroscopique Arrangement Arrangement Arrangement des

Au total : 118 éléments chimiques

Autant d’électrons que de

Rayon d’un atome  10−10 𝑚 (Å) L’atome est

A : Nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons)

Le couple (A,Z) caractérise un nucléide (type d’atome)

Isotopes : nucléides possédant le même nombre d’électrons - et

123 70 125 72 127 74 131 78

Appartiennent tous au même élément

Isotones : nucléides possédant Isobares : nucléides possédant

 Eléments chimiques différents

Isomères : nucléides possédant le même nombre de neutrons, de

Désexcitation par transition isomérique

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La masse d’un proton et

A = nombre de nucléons = nombre de masse

Utilisation d’une échelle comparative des masses des atomes, définie en

On verra plus loin quelle est l’unité…

La masse d’une mole d’un élément chimique, notée 𝑀 et exprimée en

Le nombre d’atomes présents dans une masse 𝑚 (exprimée en grammes)

1er principe fondamental

𝐸 : énergie du système en joules (𝐽)

Dans le domaine nucléaire, la masse des noyaux et des particules

Soit un atome X, composé d’un noyau et de Z électrons

Masse d’un atome = somme des masses de ses constituants

𝐵𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒 = énergie de liaison atomique = énergie de liaison des e- dans l’atome

Attention à bien différencier la masse du noyau de la masse de l’atome correspondant

2ème principe fondamental

𝐸 : énergie du photon en joules (𝐽)

Diffraction  interférences  phénomène ondulatoire

Energie : unité SI  le joule (J)

Masse : unité SI  le kilogramme (kg)

Quelle est la masse en kg correspondant à l’unité de masse atomique ?

Quelle est l’énergie en MeV correspondant à l’unité de masse atomique ?