Memoire Benaicha
Memoire Benaicha
Memoire Benaicha
Organisme d’accueil
CHAPITRE 1 Organisme D’accueil
Le capital de cette société est détenu à 60% par la SONATRACH, à 20% par l’Entreprise
portuaire d’ARZEW, à 5% par l’Entreprise portuaire de Bejaia et à 15% par celle de Skikda.
2. Historique de l’entreprise
A partir des années 1948 plusieurs découvertes de gaz et pétrole ont été faites :
Dans la région de SIDI AÏSSA (OUED GUETERNI).
Dans la région de TEBESSA (DJEBELFOUA – 1954 et DJEBEL ONK – 1956) le
SAHARA CENTRAL (BERGA – 1953).
Cette nouvelle voie allait être confirmée par la découverte en 1956 du plus grand
champ pétrolier algérien à HASSI MESSAOUD ainsi que des gisements de gaz à
HASSIRMEL en 1957.
L’année 1957 est aussi marquée par la création de la Société Pétrolière de Gérances
(SOPEG) par la Société Nationale (française) de Recherches et d’Exploitation des
pétroles en Algérie (SN REPAL) et la Compagnie Française du Pétrole (CFP) -Crée
par Raymond Poincaré en 1924. 2
1
KHALIDA ANAD, Le Jeune Indépendant, 26 juillet 2004
2
RADOUAN ANDREA MOUNECIF, La prudence et la prise de décision : la Compagnie Française des Pétroles
Algérie et l’algérianisation du personnel (1962-1971), dans la revue Entreprises et histoire 2018/3 (n° 92)
3
CHAPITRE 1 Organisme D’accueil
C’est cette société qui conduira dès 1958 la construction d’un pipe-line reliant HAOUD
EL HAMRA et BEJAIA d’une longueur de 660 km et d’un diamètre de 24 pouces. La
réalisation de cet oléoduc vers le terminal de BEJAIA correspond à la première expédition du
pétrole brut vers le nord de L’ALGERIE. Sa mise en service aura lieu un an plus tard.
Le parc de stockage de BEJAIA construit pour la réception du pétrole brut, est alors
constitué de 16 bacs. Un port pétrolier composé de 3 postes de chargements et de 4 stations de
pompage est également mis en service à cette occasion.
En 1960, le port pétrolier est étendu par la réalisation d’un deuxième appontement.
Cette extension s’accompagne de la mise en place d’une station de déballastage permettant la
récupération des produits pétroliers contenus dans l’eau déchargés par les bateaux.
En décembre 1963, SO.NA.TRA.C.H est créée par le décret N°63-491 publier dans
JORDP N°4 du 10 janvier 1964, pour assurer dans un premier temps le rôle de transporteur et
de déployer progressivement dans les autres segments de l’activité (recherches, production,
commercialisation…) (Annexe 1)
En 1971, une bretelle d’un diamètre de 16 pouces est trouée dans l’oléoduc HAOUD
EL HAMRA – BEJAIA afin d’alimenter la raffinerie D’ALGER, sur une longueur de 130 km.
En 2005, un poste de chargement en plein mer a été réalisé sur le site du terminal marin
de BEJAIA. Aussi appelé « SPM/Sea Line », il est situé à 7 km du rivage et a été conçu pour
ravitailler les bateaux pétroliers en plein mer, même dans des conditions climatiques sévères et
afin d’accueillir des tirants d’eau plus importants.1
1
https://www.portdebejaia.dz/nos-terminaux/
2
Site officiel du groupe SONATRACH : https://sonatrach.com/nos-activites
4
CHAPITRE 1 Organisme D’accueil
5
CHAPITRE 1 Organisme D’accueil
Capacité totale réelle : 404,935 MTEP (mégatonne –Million- équivalent pétrole) dont
263,244 MTEP concernant le Réseau Nord et 141,692 MTEP pour le Réseau Sud ;
Capacité totale réservée : 253,724 MTEP soit 62 % de la capacité réelle ;
Capacité totale disponible : 151,211 MTEP
6
CHAPITRE 1 Organisme D’accueil
6. Organisation de la STH
L’entreprise STH est organisée selon l’organigramme suivant :
7
CHAPITRE 1 Organisme D’accueil
Derecteur
Régional Centre
Secrétaire
Centre Département
Informatique Juridique
Sous-Direction
Sous-Direction Département
Sous-Direction Technique Entretien Lignes Administration
Exploitation et Bacs de et Finance
Oléoducs Stockage
Gazoducs
Département Département
Finances ressources
Département Humains
Département Maintenance
Département
Appros.
Moyens Département
Généraux & Transport Département ADM et Social
Entretiene
D'installation
Département
Département Sous-Direction
ADM et Social Technique
Exploitation
Gazoducs Sous-Direction
Administration Département
et Finances Finances
Département Département
Protection Budjet et
Cathodique Controle de
Département Gestion
Boudjet
et Controle de
Gestion
Département
Ressources
humaines
8
CHAPITRE 1 Organisme D’accueil
9
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
1. Définition
L'hydrocarbure est composé d'atomes de carbone et d'hydrogène. C'est pour cette raison
qu’on lui donne la formule moléculaire HC. On peut le trouver sous forme d'énergie fossile
(carbone) ce qui fait de lui une ressource énergétique assez importante pour l'économie des
pays, notamment pour alimenter certaines industries et certains secteurs professionnels. Cette
énergie est souvent associée au pétrole et au gaz naturel.
Comme c'est une énergie fossile, l'hydrocarbure est non renouvelable et ses gisements
commencent à se raréfier depuis ces dernières années. Son utilisation est donc de plus en plus
coûteuse et son exploitation de plus en plus difficile. Les derniers gisements se trouvent en
majeure partie dans les fonds marins, ce qui rend leur extraction complexe. 1
1
NASTASIA MICHAELS, Hydrocarbure : Définition, 2022, Consulté sur : www.geo.fr
2
GESIP : Groupe d’Étude de Sécurité des Industries Pétrolières et Chimiques, Guide de lecture de la
réglementation sur le stockage et le chargement/déchargement de liquides inflammables, Fiche
Rapport. N°1 : Classement des liquides inflammables, 2011, P5
10
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
3.Le pétrole brut
C'est un liquide huileux inflammable dont la couleur varie du vert au noir, il se compose
d'hydrocarbures très divers et que l'on trouve dans les couches sédimentaires de l'écorce
terrestre sous sa forme brut c'est-à-dire associé à des composés oxygénés, azotés et sulfurés
ainsi qu'à des types de métaux particuliers. 1
1
INERIS (Institut National De L'environnement Industriel Et Des Risques) DRA-09-99788-06878B. P 55
2
GESIP : Groupe d’Étude de Sécurité des Industries Pétrolières et Chimiques, Guide de lecture de la
réglementation sur le stockage et le chargement/déchargement de liquides inflammables, Fiche Rapport.
N°1 : Classement des liquides inflammables, 2011, P5
11
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
3.2.Raffinage du pétrole
L’industrie de raffinage met en œuvre des techniques de séparation et de transformation
permettant de produire à partir de pétrole brut l’éventail complet des produits commerciaux
allant des gaz aux asphaltes et au coke. L’ordonnancement logique de différentes opérations de
traitement du brut constitue le schéma de fabrication dont l’élaboration nécessite la
connaissance précise des éléments suivants :
1
Dessin XAVIER HÜE, encyclopédie d’image : Chaine de pétrole : de l’extraction au raffinage, LAROUSSE
12
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
4. Propriétés physico-chimiques des
hydrocarbures
4.1.Densité
C’est le rapport de la masse d’un volume de substance à la masse du même volume d’eau.
D204 indique que les températures de la substance et de l’eau sont respectivement de 20 °C et 4
°C. Pour les gaz condensés, la densité du liquide est signalée. 1
En pratique, les concentrations de polluants sont, dans la majorité des cas, insuffisantes
pour faire varier la densité de l’air, au point de le faire « sédimenter ». Les courants de
convexion toujours présents dans les ateliers favorisent d’ailleurs l’homogénéité des
atmosphères. Le risque d’accumulation des gaz ou vapeurs plus lourds que l’air n’est possible
que dans les espaces confinés, non ventilés (réservoir, cuve, caniveau, fosse).1
4.3.Point d’éclaire
Le point d’éclair est la température la plus basse à laquelle les vapeurs émises par un
composé forment avec l’air un mélange capable de s’enflammer en présence d’une source de
chaleur (flamme, étincelle, etc.). Le terme « point d’inflammabilité » ou « Flash point » est
aussi utilisé. Il ne faut pas le confondre avec le point d’inflammation, où la combustion est alors
auto-entretenue. Cette propriété permet de caractériser l’inflammabilité d’un liquide, qui est
d’autant plus inflammable que son point d’éclair est bas. Exemples : essence auto - 43°, acétone
- 18°, gasoil + 55°, huile de graissage lourde + 221°. 2
4.4.Point auto-inflammation
La température d’auto-inflammation (ou auto-ignition) d’un composé est la température
à partir de laquelle il s’enflamme spontanément. Il ne faut pas la confondre avec la température
1
INRS : Institut National De Recherche Et De Sécurité, A propos des fiches Toxicologique FT0 ,2023
2
PETIT J M et POYARD J L, Les mélanges explosifs : vapeur et gaz, Edition INRS, 2004
13
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
d’inflammation, ni avec le point éclair, ou une source de d’ignition (flamme, étincelle, etc.) est
nécessaire à l’inflammation. 1
4.5.Point d’ébullition
Il s’agit de la température à partir de laquelle un liquide pur passe entièrement à l’état
gazeux. Elle est notée en Teb ou θeb, son unité peut être le degré Celsius (°C) ou le degré Kelvin
(°K) est caractéristique de chaque espèce chimique, varie en présence de soluté dissous dans le
liquide et dépend fortement de la pression 3
4.8.Liquides inflammables
Les liquides inflammables libèrent des vapeurs qui peuvent facilement s’enflammer à une
température normale. Un liquide combustible ne s’enflamme pas aussi facilement qu’un liquide
inflammable.
1
PETIT J M et POYARD J L, Les mélanges explosifs : vapeur et gaz, Edition INRS, 2004
2
ADF SYSTEME, SOULUTIONS DE SECURITE INDUSTRIELLE, 2023 consulter sur https://adf-systemes.fr/temperature-
dauto-inflammation
3
PETIT J M et POYARD J L, Les mélanges explosifs : vapeur et gaz, Edition INRS, 2004
4
MICKAËL SIMOND ET JEAN-CLAUDE NEYT, Mesures et études de propriétés physico-chimiques,
Edition CALNESIS, 2015
14
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Dans le SIMDUT, un liquide inflammable a un point d’éclair de 37,8 °C (100 °F). Un
liquide combustible a un point d’éclair supérieur à la température normale de service soit de
37,8 °C à 93,3 °C (100 °F à 200 °F).1
1
SIMDUT (SYSTÈME D’information SUR LES MATIÈRES DANGEREUSES UTILISÉES AU TRAVAIL) représentée
par le ministre de Santé Canada 2006 https://www.canada.ca/content/dam/hc-sc/migration/hc-sc/ewh-
semt/alt_formats/pdf/occup-travail/whmis-simdut/flam-comb-liquids-fra.pdf
2
https://fr.scribd.com/document/448641651/TPNO1-DETERMINATION-DE-LA-MASSE-VOLUMIQUE-
DES-PRODUITS-DU-PETROLE-pdf
3
FACULTE DES HYDROCARBURES ET DE LA CHIMIE, UNIV-BOUMARDASS 2007
https://fhc.univ-boumerdes.dz/
4
CALNESIS, (SOCIETE DE SERVICES FONDEE PAR DEUX DOCTEURS EN CHIMIE PHYSIQUE :
MICKAËL SIMOND ET JEAN-CLAUDE NEYT) 2015 :
15
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Les caractéristiques du brut sont les suivantes (voir tableau ci-dessous) :
Tableau N°4: Caractéristiques moyennes du pétrole brut 1
Densité Tension de Viscosité (à Soufre Point Auto PCS
éclair
vapeur TVR 25°C) inflammation
0,8 kg/l à 750 g/cm2 2,5 cst 0,1% pds < - 280 °C 11 020
Pétrole
20°C kcal/kg
brut
15°C
16
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
5. Les risques liés au des hydrocarbures
5.1. Risque incendie
5.1.1. Définition
L’incendie est définit comme un feu dont on n’a pas le contrôle.
L’hydrocarbure en soit ne brûle pas. Seules les vapeurs émises peuvent, dans des proportions
déterminées avec l’air, former un mélange combustible voir explosible .1
Le triangle du feu est le résultat de la combustion provoquée par la présence de :
1
LIAN-MING, S., PERMEATION GAZEUSE. TECHNIQUES DE L'INGENIEUR OPERATIONS
UNITAIRES : TECHNIQUES SEPARATIVES SUR MEMBRANES, 2016. BASE DOCUMENTAIRE :
TIB331DUO.
17
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
5.2. Risque explosion
L’explosion est l’évolution rapide d’un système, avec libération d’énergie et production
d’effets mécaniques et éventuellement thermiques (graves dégâts humains et matériels,
formation importante de gaz et de chaleur) . 1
Confinement suffisant
1
LIAN-MING, S., PERMEATION GAZEUSE. TECHNIQUES DE L'INGENIEUR OPERATIONS
UNITAIRES : TECHNIQUES SEPARATIVES SUR MEMBRANES, 2016. BASE DOCUMENTAIRE :
TIB331DUO
18
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Elle correspond à la concentration maximale de gaz ou de vapeur inflammable dans l’air
au-delà de laquelle il n’y a pas de risque d’explosion .1
19
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Chimique (résultant d’une réaction chimique) .1
Tableau N°6: Caractéristiques d’explosion de quelques gaz et vapeurs2
Les risques les plus importants que présentent les dépôts de liquide inflammable sont : le
feu de cuvette et le Boil-Over.
1
LIAN-MING, S., PERMEATION GAZEUSE. TECHNIQUES DE L'INGENIEUR OPERATIONS
UNITAIRES : TECHNIQUES SEPARATIVES SUR MEMBRANES, 2016. BASE DOCUMENTAIRE :
TIB331DUO
Selon EASTMAN KODAK ET CIE, publier dans chemical and process angineering ,vol16,
2
USA 1965
20
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
5.3. Le feu de cuvette
Le feu de cuvette est consécutif à la rupture d’une cuve ou d’une canalisation de
transfert ; les liquides inflammables occupent alors la totalité de la cuvette de rétention et le
risque d’inflammation devient important. L‘énergie thermique libérée est très importante. 1
5.4. Le Boil-Over
Le Boil-Over est un accident plus rare mais beaucoup plus grave. De l’eau peut être
présente au fond d’une cuve de produit pétrolier lourd. Si la cuve est prise dans un incendie, au
bout de quelques heures l’eau bout et entraîne les hydrocarbures, par une poussée des vapeurs,
au-dessus du bac. La totalité s’enflamme alors et provoque une boule de feu.1
5.5.2.Pollution de l’air
Elle est due à la vaporisation légère des hydrocarbures laissés ou rejetés à l’air libre. Cette
vaporisation est d’autant plus forte, que la température ambiante est élevée. Elle présente deux
dangers :
Un danger physiologique
Un danger d’incendie ou d’explosion
1
LIAN-MING, S., PERMEATION GAZEUSE. TECHNIQUES DE L'INGENIEUR OPERATIONS
UNITAIRES : TECHNIQUES SEPARATIVES SUR MEMBRANES, 2016. BASE DOCUMENTAIRE :
TIB331DUO
21
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Infiltration directe des hydrocarbures ou d’une eau polluée
Les deux premières causes touchent surtout les eaux de surface. L’infiltration vise plus
les nappes phréatiques. Généralement miscibles, les hydrocarbures ont un effet nuisible sur la
faune, la flore et rendent les eaux impropres à la consommation. 1
La toxicité n’est pas le seul fait des hydrocarbures au sens chimique du terme, mais aussi
de certains composés qu’ils accompagnent comme le phénol dans le cas des pétroles bruts, ou
mal raffiné et le plomb tétra éthyle additif antidétonant des essences.
Les effets létaux et sub-létaux font l’objet d’essais biologiques. Le but de ces expériences
est généralement d’identifier les espèces ou les stades du cycle biologique qui sont spécialement
1
LIAN-MING, S., PERMEATION GAZEUSE. TECHNIQUES DE L'INGENIEUR OPERATIONS
UNITAIRES : TECHNIQUES SEPARATIVES SUR MEMBRANES, 2016. BASE DOCUMENTAIRE :
TIB331DUO
2 REVUE DES SCIENCES DE L'EAU, LACAZ ,1980
https://www.erudit.org/fr/revues/rseau/1989-v2-n1-rseau3253/705020ar.pdf
22
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
« ... toute matière qui, en raison de ses propriétés, présente un danger pour la santé ou
l'environnement et qui est, au sens des règlements pris en application de la présente loi,
explosive, gazeuse, inflammable, toxique, radioactive, corrosive, comburante ou lixiviable,
ainsi que toute matière ou objet assimilé à une matière dangereuse selon les règlements ».
6.3. C l a s s i f i c a t i o n e t s i g n a l i s a t i o n d e s m a t i è r e s
dangereuses
Les matières dangereuses sont réparties en neuf classes, selon le type de risque qu’elles
représentent pour la sécurité publique. La plupart des classes sont subdivisées selon les
caractéristiques d’un produit donné.
CLASSE 1 Explosifs
1.3. Matières ou objets présentant un risque d’incendie avec risque léger de souffle
ou de projection ou des deux, sans risque d’explosion en masse. (Exemple : les
feux d’artifice)
1.5. Matières très peu sensibles avec risque d’explosion en masse. (Exemple : les
explosifs de sautage de mines)
1
2019. GUIDE SUR LES TRANSPORTS DES MATIERES DANGEREUSES. GOUVERNEMENT DU
QUEBEC, MINISTERE DES TRANSPORTS. PP 9-12
23
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
CLASSE 2 Gaz
Ce pictogramme (et non celui de la classe primaire 2.2) doit être apposé dans le
cas des 4 gaz comburants suivants : • l’oxygène comprimé (UN1072) • l’oxygène
liquide réfrigéré (UN1073) • le gaz comprimé comburant, n.s.a.* (UN3156) • le
gaz liquéfié comburant, n.s.a. (UN3157) * non spécifié autrement
24
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Avant
25
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Pendant
Protéger : Pour éviter un sur-accident, baliser les lieux du sinistre avec une
signalisation appropriée, et faire éloigner les personnes à proximité. Ne pas fumer
Écouter la radio (les premières consignes seront données par France Inter et les
stations locales).
Diffuser l'information aux groupes constitués.
Si vous êtes témoins : donner l'alerte en précisant le lieu exact, la nature du moyen de
transport, le nombre approximatif de victimes, le numéro du produit et le code danger,
la nature du sinistre (feu, fuite, explosion...). S'il y a des victimes, il ne faut pas les
déplacer sauf en cas d'incendie.
En cas de fuite du produit : ne pas toucher ou entrer en contact avec le produit (en cas
de contact, se laver et si possible se changer). Quitter la zone de l'accident ; rejoindre
le bâtiment le plus proche et se confiner en fonction de la nature du risque et des
consignes données.
Lorsqu'on voit un nuage toxique s'approcher : fuir si possible selon un axe
perpendiculaire au vent et inviter les autres témoins à s'éloigner.
Obéir aux consignes des services de secours. Lorsque que l'on entend la sirène, se
mettre à l'abri dans un bâtiment (confinement) ou quitter rapidement la zone
(éloignement), mais ne pas s'enfermer dans son véhicule.
Ne pas aller chercher les enfants à l'école, ils sont pris en charge par l'administration.
Ne pas encombrer le réseau téléphonique.
Après
1
Plateforme d’information et rencontre pour la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail
(PREVENTICA)
26
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
7. Moyen de transport maritime1
Le transport maritime se fait par plusieurs types de BATEAUX qui sont classé comme suite :
Réfrigérés
Navires généralement rapides et de taille assez
modeste, transportant bananes, poisson ou viandes
congelés.
1
(LOGISTIQUE CONSEIL) ORGANISME DE RECHERCHE ET D’INFORMATION SUR LA
LOGISTIQUE ET LE TRANSPORT
27
CHAPITRE 2 Généralité Sur Les Hydrocarbures
Pour le transport de personne
28
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
1. Définition de la sécurité
La sécurité est « l’état dans lequel le risque de dommages corporels ou matériels est limité
à un niveau acceptable » norme ISO 8402 (1994)
La sécurité technique
Les systèmes de management
Les facteurs organisationnels et
humains.2
1
DI GIULIO JULIEN, Le management de la qualité, de la sécurité et de l’environnement », mémoire
de master, université de REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE, 2010-2011
2
ICSI (Institut pour une culture de sécurité industrielle), Qu’est-ce que la culture de la sécurité, 2017,
consulté sur www.icsi-eu.org
29
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
2. LE SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA
SECURITE (SMS)
Le système de management de la sécurité est défini comme « Conditions et facteurs qui
affectent la santé et la sécurité des employés ou d’autres travailleurs (y compris les travailleurs
temporaires et le personnel détaché par sous-traitant), des visiteurs, ou de toute autres personnes
présentes sur le lieu de travail »
1
INRS, les systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail, 2009
30
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
3. LE CONAPT PDCA (LA ROUE DE DEMING) :
1
WILLIAN EDWARDS DEMING, certification QSE, Cycles PDCA/ La roue de Deming, 2016
2
PIERRE OLIVIER, ACFCI, guide pour la mise en place par étapes d’un système de
management de la santé et de la sécurité au travail, OCTOBRE 2007
31
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Act Corriger les écarts :
(Amélio - Revue de direction
ration)
Engagement de la direction Le chef et toute l’équipe de direction doivent s’engager par écrit avec
et signature sur un certain nombre de points concernant l’amélioration des
du personnel. performances de santé/sécurité.
Identification et évaluation Identifier et évaluer les dangers reliés à l’accident de travail et à la
des dangers. maladie professionnelle.
Estimation et maitrise des Estimer et maitriser les principaux risques pour la sécurité et la santé des
risques salariés de l’organisme.
Exigences réglementaires et Tenir à jour, communiquer et mettre à disposition du personnel les
objectifs exigences réglementaires relatives à la santé/sécurité.
Passer en revue les objectifs santé/sécurité ainsi que le respect de la
réglementation.
Organisation Définir les missions, les rôles et les responsabilités de chacun des acteurs
de l’entreprise.
Sensibilisation, Former les personnels
•à la politique et au SMSST de l'entreprise
•aux risques associés à leurs activités
•à la prévention et aux procédures d’urgence
Plan de communication Etablir un plan de communication afin que chacun peut recevoir des
formations et compétences
préventives
Audit et auto évaluation Faire appel à un audit pour évaluer et déterminer dans quelle mesure les
et
critères définis par l’organisme dans le SMSST qui a été mise en place
sont respectés et remplis.
Revue de direction Proposer des actions préventives et correctives en vue d’une
Révision
direction
amélioration continue.
de la
1
WILLIAM TERRY, système de management de la sécurité et santé au travail (SMSST), 2023
32
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
4. LES OBJECT IFS DU SYSTEME MANAGEMENT
Prendre connaissance de tous les textes réglementaires et recenser ceux qui sont
applicables à votre activité et vos risques.
Vérifier la conformité de votre site avec les textes réglementaires recensés.
Suivre la bonne exécution et application de ces textes.
Se tenir à jour des nouveaux textes réglementaires. 1
Date de
Thème
Année
texte
parution
08/01/2005
d’hydrocarbures
travail
Santé
1988
26/01/1988
Loi
travail
06/03/1996
obligatoires
08/01/2005
1
LIVRE : TOUTE LA FONCTION QSSE, FLORENCE GILLET-GOINARD, CHRISTAL MONAR
EDITION : DUNOD, 2013
33
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Installations Fixant la nomenclature des
Sécurité
exécutif
Décret
installations classées pour la
2007
19 /05/2007
protection de l’environnement
Sécurité
exécutif
de mise en œuvre des plans internes
Décret
2009
20/10/2009
d’intervention par les exploitants des
installations industrielles
Etudes Relatif au régime d’autorisation
d’exploitation spécifique aux
Décret exécutif
Sécurité
2021
Sécurité
exécutif
25/08/2021
équipements relevent des activités
hydrocarbures
1
LIVRE : TOUTE LA FONCTION QSSE, FLORENCE GILLET-GOINARD, CHRISTAL MONAR
EDITION : DUNOD, 2013
34
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
4.2. La réduction des impacts environnementaux de
l’entreprise
L’entreprise doit agir sur les impacts environnementaux qu’elle engendre par ses activités
soit :
1
LIVRE : TOUTE LA FONCTION QSSE, FLORENCE GILLET-GOINARD, CHRISTAL MONAR
EDITION : DUNOD, 2013
35
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Un plan de formation, adapté à chaque poste tenu sur le site, doit être mis en place, suivi,
actualisé et documenté en fonction des besoins identifiés. Ce plan de formation a pour objectifs
de :
Définir un module de formation adapté au poste tenu, en commençant par le plus haut
niveau hiérarchique, jusqu’au niveau opérateur
Informer des risques encourus par le matériel et les produits utilisés (obligation légale)
Permettre à la personne de disposer des outils nécessaires à la bonne maîtrise des
risques pour lesquels elle est supposée intervenir
S’assurer que toutes les personnes ont le niveau requis ou identifier les besoins de
formation complémentaire.
Un module de formation peut être constitué des éléments suivants :
— Connaissance de l’entreprise, du site
— Sensibilisation à la sécurité ;
— Réglementations en vigueur dans le domaine de la sécurité : établissements
classés, classement du site, arrêtés de classement, permis d’émission, médecine
du travail, inspection du travail, obligation d’information du personnel,
procédure de danger imminent ;
— Préparation aux situations d’urgence : PII (plan interne d’intervention), PPI
(plan particulier d’intervention) ;
— Résultats sécurité de l’entreprise, du site, du service concerné ;
— Indicateurs sécurité (taux de fréquence TF, taux de gravité TG, accidents
procédés, accidents environnementaux, accidents produits...) ;
— Analyse des accidents/incidents (arbre des causes, notion de gravité, retour
d’expérience...) ;
— Connaissance des produits manipulés : notions de toxicité, fiches de données de
sécurité ;
— Description du poste tenu, définition de fonction : consignes d’exploitation,
situations d’urgence, propres au poste tenu :
— Études de sécurité : retour d’expérience, gestion des modifications, revues de
sécurité (analyse des tâches critiques)
— Résultats des études de sécurité : plans d’action, fiches de sécurité: plans
d’action, fiches de suivi, revues de direction 1
1
SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA SECURITE : MISE EN PLACE SUR SITE, 2008
36
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
5.2. Identification et évaluation des risques
L’évaluation des risques est le processus consistant à évaluer les risques pesant sur la
sécurité et la santé des salariés du fait des dangers présents sur le lieu de travail.
Cette dernier est la première étape du processus de gestion des risques qui permet de faire
comprendre aux personnes concernées, employeur et salariés, quelles sont les mesures à prendre
afin d’améliorer la sécurité et la santé sur le lieu de travail.
1
L’EVALUATION ET LA GESTIONS DES RISQUES : LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHE DE
LUXEMBOURG (MINISTERE DE LA SANTE)
2
JEAN LE RAY, la gestion des risques au management des risques, éditions AFNOR 2015
37
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
5.4. La procédure de chargement des matières
dangereuses
Cette procédure s’articule et applique les recommandations et les exigences de l’Arrêté interministériel
du 05 Novembre 1989 relatif à la procédure de contrôle des opérations de chargement et de déchargement de
marchandises dangereuses. Et la décision numéroté D-497 du 18/01/2006, portant « Directive générale relative à
la sécurité des installations et des travailleurs indiqués en ANNEXE
La structure HSE du site doit être consultée et où associée dès la phase projet.
Les prestataires stratégiques pour l’activité du site doivent être identifié et suivis
grâce à des audits client.
Si cela s’avère nécessaire, le site doit exiger lors de la sélection de ses partenaires
stratégiques, la mise en place d’un système de management HSE au sein de leur
entreprise afin de garantir une qualité de services et de produits en phase avec les
exigences de l’entreprise. 1
Pour cela, chaque entreprise doit établir une procédure de gestion de modification. 2
1
REFERENTIEL HSE-MS SONATRACH, 2018
2
JEAN LE RAY, la gestion des risques au management des risques, éditions AFNOR 2015
38
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
environnement immédiat telles que : accidents corporels nécessitant une aide immédiate,
incendie, explosion, fuite de produits toxiques dans l’atmosphère ou dans le réseau de collecte
des eaux ou des effluents, coupure d’utilités (eau, énergie électrique, gaz...) pouvant entraîner
une situation à risques élevés, inondation, foudre, tremblement de terre, malveillance, risques
accidentels possibles identifiés lors des études de sécurité.
Le PII est rédigé par un bureau d’étude agrée sous le suivi du responsable ou
coordonnateur sécurité qui en assure la mise à jour et les modifications éventuelles suite à un
retour d’expérience ou à un changement de la législation. Des séances d’entraînement, à
intervalle régulier, en simulant un accident possible sont nécessaires pour mesurer l’efficacité
du plan d’urgence dans la situation considérée et pour éventuellement apporter des corrections.
La n exercices par an une simulation d’accident avec déclenchement du PII, en collaboration
de la protection civile
Il est fortement recommandé de considérer ces pratiques comme une exigence minimale. 1
Pour établir un plan d’urgence, on doit prendre en considération toutes les situations
tragiques possibles causées par les risques d’origines technologiques (incendie, déversement de
liquides inflammables,) ainsi que les risques d’origine naturelle (tremblement de terre,
inondation,). Et pour gérer les situations imprévues, sont objectif est d’être prêt à :
1
LOUISE MARIE CHENAIS, initiation aux techniques d'audit d'évaluation des risques et de maitrise, 2020
39
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
(1) Indiquer le site avec le lieu d’intervention des activités
(3) Prendre en compte toutes les situations accidentelles possibles inhérentes à l’activité
du site ou de son environnement.
(4) Identifier à partir des évaluations des risques les moyens de prévention et
d’intervention adaptés comme les premiers soins, l’évacuation de personnes, la lutte contre
incendie, …
L’évaluation HSE de l’ensemble des sous-traitants doivent être menés au minimum une
fois par an et ses résultats formalisés afin de pouvoir engager les actions correctives nécessaires
Le retour d’expérience est important pour conduire à une amélioration continue des
performances en matière de qualité, de sécurité, et d’environnement dans les activités. Un
système d’analyse des retours d’expériences efficace transforme des évènements non désirés
en opportunités d’améliorations.2
La méthode d’audit
Le périmètre et le domaine d’application de l’audite
Le formalisme du rapport
La fréquence des audits
La gestion du programme d’audit
1
RAVORIARIJAO VALIHA MIRIGAT – MEMOIRE MASTER 2 EIE – ANNEE 2014-2015 PAGE 35
2
REFERENTIEL HSE-MS SONATRACH, 2018
40
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Pour cela, des programmes d’inspections périodiques des installations sont planifiés et
réalisés dans le but de répondre aux exigences réglementaires d’une part et d’amélioration
continue, les conditions d’exploitation en matière de HSE d’autre part.1
A ces risques technologiques, il faut ajouter tous les risques naturels (orage, tremblement
de terre, etc.) pouvant avoir un impact au sein du site. 2
1
LOUISE MARIE CHENAIS, initiation aux techniques d'audit d'évaluation des risques et de maitrise, 2020
2
Barbet, J.-F. (1996). Maîtriser les risques. Journal Préventique et Sécurité.
41
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
D'une manière générale, le choix de retenir une méthode particulière d'analyse des risques
s'effectue à partir de son domaine d'application et de ses caractéristiques. 1
La Méthode APR
L'Analyse Préliminaire des Risques a été développée au début des années 1960 dans le
domaine aéronautique et militaire. Elle est utilisée depuis dans de nombreuses autres industries.
L'Analyse Préliminaire des Risques nécessite dans un premier temps d'identifier les éléments
dangereux de l'installation.
Fonction ou système : Date :
1 2 3 4 5 6 7 8
N° Produit ou Situation de causes Conséquences sécurité existantes Propositions Observation
équipement danger d’amélioration
La Méthode AMDEC
L'analyse des Modes de Défaillance et de leurs Effets et Causes (AMDEC) a été employée
pour la première fois dans le domaine de l'industrie aéronautique durant les années 1960. Elle
est essentiellement adaptée à l'étude des défaillances des matériaux et d'équipements qu'à des
systèmes alliant plusieurs techniques
Méthode HAZOP
La méthode (HAZARD OPERABITILY) a été développée par la société Impérial
Chemical Industries (ICI) ou début des années 1970. Elle a depuis été adaptée dans différents
secteurs d'activité utilisant des systèmes thermo-hydrauliques (chimie, pétrochimie), construite
selon les tableaux suivants
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
1
Management des risques, Pascal KEREBEL, groupe Eyrolles 2009
42
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Date :
Ligne ou équipement :
1 2 3 4 5 6 7 8 9
L'analyse par arbre des défaillances fut historiquement la première méthode mise au point
en vue de procéder à un examen systématique des risques. Elle a été élaborée au début des
années 1960 par la compagnie américaine Bell Téléphone et fut expérimentée pour l'évaluation
de la sécurité des systèmes de tir de missiles.
43
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Le graphe suivant représente le scénario des évènements disposé selon la forme croisé (comme
les ailes de papions), cette méthode est combinée avec l’arbre d’évènements.
Méthode HAZID
44
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
et les conséquences des scénarios potentiels sont identifiées afin de définir les différentes
actions à mener pour la réduction des risques. 1
En 1976, le navire Ellen Conway échoua au Port d’Arzew avec une cargaison de trente-
deux mille (32.000) tonnes de brut à bord et causant un déversement majeur le long
des côtes algériennes.
En 1980, incendie et explosion au large de la côte Est du pétrolier « Kaptanamar Cos
» avec une cargaison de 71000 T de pétrole Brut,
En 1980, le navire Juan Antonio Lavaleja déversa environ onze (11) millions de
gallons de Condensât dans le port d’Arzew,
En 1986, le navire Oued Guetrini déversa quelques vingt-cinq (25) tonnes de bitume
au port d’Alger,
Incendie et explosion du « Southern Cross » à Skikda avec déversement de 7500 T de
Gas-Oil,
En 1989, rupture de la pipe de fuel au port d’Arzew
1
S.MURY , étude HAZIDE ,2018
45
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Incendie et explosion du « Delaware » avec une cargaison de condensât, causant une
pollution du plan d’eau d’Arzew,
En 1989, naufrage en rade de Skikda du pétrolier « Mass Luis » avec déversement du
Fuel-oil des soutes
En 1989, menace d’échouement du pétrolier « Zephir » avec 73000 T de pétrole brut,
après incendie au Nord Est de Bejaia
En 1992, le navire Acina, suite à un incendie à bord, déversa du condensât au port
d’Arzew.
Le 01/02/2002 2 échouement des navires « Vallebruna » Battant pavillon Italien, «
Alliance Spirit » battant pavillon du Bahamas et Keymar battant pavillon Chypriote.
Le 18/05/2006, le navire Lng Tellier a heurté un quai du port de Skikda, ce qui a
entraîné une déchirure dans sa coque et a laissé partir dans le bassin du port une
importante de l’eau de Ballast polluante qui a été vite maitrisée.
Le 26/06/2006, déversement de 63 Tonnes de pétrole Brut, provoqué lors du
chargement du navire Iran Abadeh au port de Skikda. 1
Manifold have Whitouh Pétrole brut Un pétrolier heurta l’appontement coulant deux bateaux de
12/10/1996
royaume uni service
Québec canada L’orme n°1 Pétrole brut Le pétrolier heurta la jetée de la raffinerie d’Ultramar, par un
épais brouillard. La canalisation de brut de 30 pouces (750 mm)
01/02/1988 cassa et le feu endommagea le bateau et la quai n°1.
Pas de victime
Milford haven Sea express Pétrole brut Le navire chargé de 140.000 tonnes de brut s'est échoué alors
qu'il entrait dans le port : 65.000 tonnes de produit rejetées à la
15/02/1996 mer. Equipage sain et sauf.
Port suez egypte Temryuk Pétrole brut Le navire (40.600 tonnes, construit en 1996) heurta la jetée lors
d'une tempête. Dégâts importants sir les pipes du terminal. Les
12/01/1997 rapports locaux font état d'une pollution de la Mer Rouge par
2.000 tonnes de pétrole brut.
1
Journal EL-WANTAN du vendredi 08/02/2023, page 7
2
INERIS-DRA 09-99788-14464C
46
CHAPITRE 3 Système Management Sécurité
Donges France _ Pétrole brut La foudre fait exploser un pétrolier en cours de ballastage après
déchargement d'une cargaison de brut. Le port est fermé à la
navigation. Une pollution se déclare sur une bande de 15
kilomètres en amont et en aval. Une seconde explosion a lieu
détruisant les installations restantes de l'appontement. Deux
opérateurs, le chauffeur d'un camion et 3 marins sont tués.
26/08/1972 L'attaque du feu continue le lendemain et jusqu'au 02_09_72
pour refroidir les tôles. La pollution est neutralisée avec 38.800
litres de cirexit, 96 tonnes de nautrex hydrophobe et les berges
nettoyées avec 2.300 litres de polyc1ens. Sur 1e bateau, il reste
3.100 tonnes de produit repompé par des camions citernes. Un
barrage de 590 m est installé mais inefficace à cause des courants
de marée
Etats-Unis _ Pétrole brut Un remorqueur poussant une barge contenant 350 m’de pétrole
brut percute un gazoduc et provoque une fuite enflammée. De
hautes flammes et un important panache de fumée sont visibles.
Le capitaine gravement brûlé et les 4 autres membres de
l'equ1page. Sont évacués. L'exploitant du pipeline coupe
l'alimentation. La vanne la plus proche se s1tuant à 19 km, une
12/03/2013 quantité importante de gaz continue à brûler. Les secours
déploient 3 km de barrages flottants afin de contenir une
éventuelle fuite d'hydrocarbures. Ils séparent la barge du
remorqueur. L'incendie est finalement éteint le 20/ 03. Les gardes
côtes réalisant une enquête pour déterminer les causes de
l'accident. Selon la presse, la zone (peu profonde) où passe le
pipeline était mal repérée.
47
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Appontement A
Appontement B
48
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Station de déballastage
5 km
Poste 2, 3
Poste 1
49
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Tableau N°12: renseignement spécifique à chaque poste de chargement
1.1 Appontement A
Cet appontement est établi le long de la jetée avec une longueur totale de 340 m ; il
comporte le poste 1 qui est constituée de :
1.2 Appontement B
L’appontement B ancre dans la baie du sidi Yahia, a une longueur de 332m, il comporte
les postes de chargement N° 02 et N°03.l’ensemble est constitué de :
Canal d’exploitation de chargement de produit (pétrole brut) 32’’ et 22’’ pour le retour
vers la station déballastage
3 vannes de sectionnement
Salle de contrôle,
Arrêt de l’urgence
50
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
51
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Manifold Appelé communément collecteur.
Ensemble de conduit et jeux de
vanne interconnectés servant à
diriger des fluides vers des point
déterminés
52
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
3 STATION DE DEBALLASTAGE
C’est une station de traitements des produits pollués, son rôle est d’assurer la récupération
d’excès des produits, elle se compose de :
53
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Un réseau incendie en fibre de verre de 10’’pour l’eau et 8’’ pour le pré- mélange (l’eau
+ émulseur), alimentant 24 bouches et 05 vannes de sectionnement
Un rideau d’eau (Rampes de diffuseurs) de protection des fosses P 02 et P 03.
Un réseau pré-mélange 4’’ pour la protection du bac (04 déversoirs par Bac)
Deux électropompes de 250 m³ /h chacune.
Une motopompe diesel de 500 m³ /h.
Deux pompes JAPPY.
4.1 Réseaux incendie
54
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Le tableau suivant représente les éléments constituant le réseau anti-incendie :
Vannes de sectionnement
Vannes papion
Poteaux d’incendie
Soupape de sécurité
Groupe motopompe et électropompe : elle est utilisée pour l’approvisionnement en eau dans
le réseau incendie.
55
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Pompe JOCKEY : Elle permet de maintenir le réseau sous pression
Canons incendie : Le canon incendie à eau et à mousse ou lance monitor est un élément qui
envoie une grande quantité de mousse ou d'eau, installé sur un support fixe au sol ou bien
mobile, son rôle dans la sécurité industrielle est pour éteindre les incendie, refroidissement des
installations, faire des rideaux d'eaux.
56
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
USD (unité de stockage et de dosage) : Unité de stockage d’émulseur
Figure 28 : USD
Extincteur à poudre :
09KG et 50KG
Extincteur à eau
57
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
58
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
4.2.2. Barrages flottants
4.2.3. Ecrémeur
Figure 32 : écrémeur
59
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
Les Ambulances : véhicule interne, destiné à transporter les malades et les blessés
60
Chapitre 1 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS STH
61
CHAPITRE 05 Méthodologie De Travail
Le rythme de travail que j’ai entamé au sein de l’entreprise STH, avec 3 jours par
semaine, m’a permet d’assister à tous les aspects de management sécurité appliqués pour
garantir la fiabilité des installations et la sécurité des équipements, sans oublier les personnes
qui y travaillent.
Pour obtenir les résultats en accord avec notre problématique du départ m’a obligé de
m’orienter selon la division et décomposition en sous-systèmes comme suit :
Le groupe de travail, où j’ai assister pour obtenir les données de management de sécurité au
sein de la STH, a opter pour une méthode de base d’évaluation des risques sur le site et sur les
installation, cette méthode est l’APR.
1. PRINCIPE
L’analyse préliminaire des risques nécessite dans un premier temps d’identifier les
éléments dangereux de l’installation.
62
CHAPITRE 05 Méthodologie De Travail
fonctionnelle réalisée avant la mise en œuvre de la méthode. A partir de ces éléments
dangereux, L 'APR vise à identifier, pour un élément dangereux, une ou plusieurs situations de
dangers, dans le cadre de ce document, une situation de danger est définie comme une situation
qui, si elle n'est pas maitrisée, peut conduire à l'exposition de cibles à un ou plusieurs
phénomènes dangereux, le groupe de travail doit alors en déterminer les causes et les
conséquences de chacune des situations de dangers identifiés puis identifier les sécurité
existantes sur le système étudié, si ces dernières sont jugées insuffisantes vis-à-vis du niveau
de risque identifié dans la grille de criticité des propositions d'améliorations doivent alors être
envisagées.
2. ETUDE DE LA CRITICITE :
Pour chaque cause identifiée, on cherche à définir le type d’évènement redouté et évaluer
ses conséquences sur les cibles répertoriées. Dans la colonne de gravité : un nombre indique la
gravité de chaque conséquence redoutée
Chaque couple F/G est ensuite projeté dans la matrice de criticité ci-dessous afin
d’estimer son caractère acceptable.
63
CHAPITRE 05 Méthodologie De Travail
TABLEAU N° 17 : classes de criticité
4 4 8 12 16
3 3 6 9 12
2 2 4 6 8
1 1 2 3 4
G F 1 2 3 4
Sur le plan de gestion managériale les procédures de chargement sont contrôlées, suivi
et surveillé comme suite :
64
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Fréquence
équipement danger existante (barrières)
Criticité
Proposition
Gravité
Observation
C
F
d’amélioration
acier)
65
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Su remplissage Défaillance les Débordement Enregistreur de 1 4 4
Avarie de instruments de mesures Perte de stabilité pression
citerne du navire Surveillance
(détériores, Exemple : charge max Blessures du vérification Respect des Impact sur les
BOUEE SPM
66
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Rupture totale Erreur opératoire Pollution marine ESD 1 4 4
Fuit de produit Défaillance technique Incendie Mise en conformité
Réseau anti-incendie Impact sur
chargement
des installations
Pompe pneumatique l’environnement
Bras de
Formation et
EPI/EPC Impact sur les
sensibilisation
Procédures installations
Essais réguliers et
Contrôle Impact sur l’humain
planifies
périodiquement
Fuit de produit Erreur opératoire Pollution marine ESD 1 4 4 Impact sur
Défaillance technique Incendie Réseau anti-incendie Mise en conformité l’environnement
Manifold
67
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
4
2
2
0
0
Faible Acceptable Inacceptable Majeur
Inacceptable
54%
Figure 38 : représentation en %
68
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
En se basant sur ce graphe on remarque que le nombre des risques inacceptable est très
élevé par rapport aux autres types de risque, néanmoins, cela se justifie par la sensibilité du site
en terme, vis-à-vis de la substance de chargement qui est le pétrole, et le lieu qui le port.
Pour faire face à ces risques, de nombreuse proposition de solutions sont mentionnées
dans le tableau, au niveau de la colonne « mesures de sécurité » et dans la colonne « proposition
d’amélioration » sur le plan matériel, humain et organisationnel.
OFF-SHORE ON-SHORE
Vis-à-vis de ces résultats, le groupe de travail a constaté que cette répartition, indique
que les évènements redoutés sont localisés plus au moins équitablement entre l’OFF-SHORE
(dans la partie interne de la mer) et l’ON-SHORE (à l’intérieurs des installation).
La légère supériorité du nombre de risque sur l’OFF-SHORE, est logique car les
accidents qui pourrais survenir, toucherais inévitablement la mer.
69
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
4 PROCEDURE DE CHARGEMENT DE PETROLE BRUTE
AU PORT DE BEJAIA
Cette procédure s'applique aux opérations de chargements des navires citernes amarrés
aux postes 2,3 du port de Bejaia.
Pour les moyens matériels lors de l’opération de chargement des navires par le pétrole
brut les moyens utilisés sont :
Véhicule de liaison
Moyens d'extinction du feu
Moyens de dépollution et anti pollutions
70
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Par expérience sur le terrain ces moyens offrent le minimum pour une bonne opération
de chargement, pour garantir une sécurisation de cette opération. Mais des proposition
d’amélioration sont possible tel que l’automatisation et l’utilisation de poste de surveillance
plus performant.
5 NOMINATION
Les navires sont tenus de s'annoncer 72 heures, 48 heures et 24 heures avant leurs arrivées
par transmission d'un télex ou télécopie « ETA » (Estima Ted Time of Arrivai) à :
- Sonatrach-Activité Commercialisation,
- Consignataire,
- Client,
- Armateur.
Ces messages sont retransmis par le consignataire à la région RTC et STH Bejaia ainsi
qu'à l'autorité portuaire (EPB). Des échanges d'informations se font entre l'antenne commerciale
et les directions opérationnelles concernant la gestion des navires en cours de chargement, la
programmation des navires à charger (en rade) et la disponibilité des postes. Lorsque les
conditions sont réunies :
- La direction Centre STH envoie à l'entreprise portuaire par fax un télex de mise à
quai.
71
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
- L'EPB (Entreprise Portuaire de Bejaia) procède à l'accostage du navire.
STH doit :
8 PREPARATIFS DE CHARGEMENT
- Les opérateurs doivent éliminer l'eau susceptible d'être contenu dans les bacs
destinés à l'exportation par drainage.
- Les bacs sélectionnés pour l'exportation sont jaugés par la Sonatrach-RTC en
présence du représentant du client et du représentant des services de douanes. Les
résultats des jauges douanières manuelles sont retranscrits sur le certificat de jauge
(Annexe)
- Les échantillons(HMB) prélevés sont étiquetés avec les mentions : Date de
l'échantillonnage, N ° du bac, Nom du navire.
- Le laborantin par la suite procède à l'analyse des échantillons en présence du
représentant du client. Les résultats sont reportés sur le certificat d'analyse et signé
conjointement par le responsable du laboratoire, le représentant des services de
douane et le représentant du client.
- Le laborantin remet au représentant du client le certificat d'analyse et les
échantillons scellés destinés au client.
72
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Le chef de quart/ responsable du quart (STH) vérifie la disponibilité des bras chargement,
vanneries. Et s'assure du bon fonctionnement des équipements de lutte contre l'incendie et de
la disponibilité des moyens de lutte contre la pollution. Il ordonne aux agents habilités à faire
les vérifications suivantes :
73
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Transmis tous les renseignements à la tour de contrôle (RTC - terminal)
Se concerte avec le terminal et le bord à propos du début de chargement.
Ordonne aux agents d'ouvrir les vannes de chargement.
Informe le chef de quart terminal que le port est prêt pour commencer le
chargement (déplacement de la ligne), et note l'heure du début de chargement.
Le chef de quart terminal arrête le chargement une fois le déplacement de ligne atteint,
Le chef de quart STH confronte les deux quantités terre/bord, Si les quantités
confrontées sont proches, le bord dispose d'autres cuves, et le chargement est relancé
(communication entre chef de quart STH et le chef de quart terminal).
Une fois les débits de chargement convenu atteints, toutes les 2 heures, un échange
d'informations sur le volume expédié/reçu se fait entre terre et bord.
Surveille en permanence les paramètres et les équipements de chargement,
Reste en contact permanent avec le bord et la salle de contrôle terminal, pour ordonner
immédiatement l'arrêt de chargement en cas d'incident (incident à bord, fuite de
produit, mauvais temps ...)
74
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
en arrêt sont effectués. Soit l’arrêt est effectué par le chef de quart terminal ou soit il est effectué
par le bord de navire.
Le chef de quart/ responsable de quart (STH) ordonne à ses agents d'isoler le circuit, en
fermant toutes les vannes du circuit. Et Coordonne avec le bord la vidange vers le navire, des
tubes externes des bras et du manifold et :
Ordonne à ses agents la vidange des tubes internes des bras vers la cuve.
Ordonne à ses agents de débrancher les bras de chargement.
Note l'heure de la fin de chargement communiqué par le chef de quart terminal.
Transmet au bord l'heure de la fin du chargement, et à titre indicatif les paramètres
du chargement (température du produit, densité, chiffre terre de la quantité
chargée).
Dans le cas où la fin de chargement est effectuée par le bord du navire, la procédure est la
suivante :
À la demande du bord, le chef de quart STH demande au chef de quart terminal d'arrêter
le chargement :
Ordonne à ses agents d'isoler le circuit en fermant toutes les vannes du circuit.
Coordonne avec le bord la vidange vers le navire, des tubes externes des bras et
du manifold.
Ordonne à ses agents la vidange des tubes internes des bras vers la cuve.
Ordonne à ses agents de débrancher les bras de chargement.
Note l'heure de la fin de chargement communiqué par le chef de quart terminal.
75
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Transmet au bord l'heure de la fin du chargement, et à titre indicatif, les paramètres
du chargement (température du produit, densité et API du produit, chiffre terre de
la quantité chargée).
L’inspecteur et shipping procède aux calculs des quantités chargées, les comparent aux
quantités calculées à bord et établit un certificat de quantité. Le SHIPPING :
Certificat de quantité,
Certificat de qualité,
Rapport des creux des citernes,
Rapport horaire d'escale.
76
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Le douanier Signe le certificat d'origine, Reçoit de l'agent shipping le dossier commercial
composé des documents suivants :
Connaissement,
Certificat de qualité,
Certificat de quantité,
Certificat d'origine,
Rapport horaire d'escale.
Le consignataire :
- Connaissement,
- Reçu des échantillons,
- Rapport des creux,
- Rapport horaire d'escale,
- Accusé de réception des documents.
Lors d'une opération de chargement/Déchargement d'un navire, les agents peuvent être
confrontés à trois scénarios de situation de danger pour les personnels et les installations, à
savoir :
77
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Des agents de l'exploitation pour arrêter le chargement, isoler les circuits de
chargement/déchargement et débrancher les bras ou flexibles de chargement.
Des agents HSE pour circonscrire la fuite de produit moyennant des barrages
flottants et écrémeurs ou l'extinction du feu en utilisant le réseau anti incendie et
les autres agents d'extinction du feu (poudre, émulseurs).
Système d'arrêt d'urgence : Une procédure d'arrêt d'urgence et d'alarme doit être
convenue entre le commandant du navire et STH et doit être consignée sur un formulaire
approprié. L'accord doit préciser les circonstances dans lesquelles les opérations doivent être
immédiatement interrompues
78
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
La présente procédure définit les étapes à suivre pour gérer un chargement à la SPM lors
d'une coupure de communication (transmission des paramètre chargement) entre la bouée SPM
et la salle de contrôle du terminal Arrivée Bejaia
En vue d'un chargement d'un navire citerne à la SPM, lors d'une coupure de
communication (transmission des paramètres de chargement) entre la bouée SPM et la salle de
contrôle du Terminal Arrivée Bejaia. Le Chef de Département Exploitation Liquides SH- RTC
et le Chef de Département Exploitation STH-DRC sont responsables du suivi, de la gestion de
cette procédure et de sa mise à jour en cas de besoin. Le Chef du Terminal Arrivée SH-RTC et
le Chef du Port STH-DRC, sont responsables de l'application de cette procédure.
En l’absence des paramètres de chargement de, la bouée SPM les alarmes et les alertes
(seuils de déclenchement) ne sont pas reçu au niveau de la salle de contrôle du Terminal Arrivée
Bejaia par le système de contrôle commande terre, Par conséquent, le chef de quart SH-RTC
n'est pas prévenus de ces dysfonctionnements.
79
CHAPITRE 6 Résultats Et Discussion
Tableau N° 23 : Tableau des effectifs de chargmenet pour l’année 2022
FEVRIER 2 2 0 0 4 0 0
MARS 1 2 0 0 3 0 0
AVRIL 0 1 0 0 0 0 1
MAI 1 2 0 0 3 0 0
JUIN 1 2 1 0 3 0 1
JUILLET 4 1 0 0 5 0 0
AOUT 0 2 0 0 1 1 0
SEPTEMBRE 0 2 0 0 0 2 0
OCTOBRE 0 1 0 0 0 1 0
NOVEMBRE 0 2 0 0 0 2 0
DECEMBRE 0 2 0 0 2 0
SOUS TOTAL 9 20 1 0 20 8 2
80