Cours Macro Econom I e
Cours Macro Econom I e
Cours Macro Econom I e
(FAMV)
Mars 2019
Table des matières
Table des matières ..................................................................................................................................................2
I- Introduction générale .........................................................................................................................................3
1.1- Macroéconomie-définition ............................................................................................................................3
1.2- Objet et démarche de la macroéconomie ......................................................................................................3
1.2.1- Objet de la macroéconomie ....................................................................................................................3
1.2.2- Démarche de la macroéconomie ............................................................................................................4
1.3- Macroéconomie versus microéconomie ........................................................................................................4
1-4- Aperçu historique des grands problèmes macro-économiques .....................................................................5
1.5- Activité économique et circuit économique ..................................................................................................5
1.6- Les agents économiques ...............................................................................................................................5
II- Économie à deux secteurs .................................................................................................................................6
2.1- Économie à deux secteurs sans épargne ......................................................................................................6
2.2- Économie à deux secteurs avec épargne ......................................................................................................9
IV- Économie à trois secteurs avec épargne .......................................................................................................10
V- Économie à quatre secteurs avec épargne .....................................................................................................12
VI- Récession, inflation et chômage ....................................................................................................................13
6.1- Récession .................................................................................................................................................... 13
6.2- Inflation, ses causes et conséquences........................................................................................................ 14
6.2.1- Les causes de l’inflation ...................................................................................................................... 14
6.2.2- Les conséquences de l'inflation .......................................................................................................... 17
6.3- Chômage - définition et différent types ..................................................................................................... 18
VII- Politiques budgétaire et monétaire .............................................................................................................20
7-1- Défintion du budget et ses caractéristiques .............................................................................................. 20
7.2- La Politique budgétaire : définition, objectif et expression ....................................................................... 20
7.3- La politique monétaire-défition objectif et expression ............................................................................. 20
VIII- Définition de quelques concepts fondamentaux .......................................................................................23
IX- Quelques questions à préparer .....................................................................................................................35
X- Références bibliographiques ..........................................................................................................................41
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I- Introduction générale
1.1- Macroéconomie-définition
La macroéconomie est la partie de l'économie qui étudie les relations entre les grandeurs globales
économiques telles que le revenu national, l'investissement, la consommation nationale, le taux de
chômage, l'inflation, le PIB, le volume total de l'emploi, la dépense nationale, la balance commerciale,
l'épargne nationale, etc. Elle étudie le fonctionnement économique d’un pays dans son ensemble et
cherche à expliquer sa performance globale.
Ces grandeurs globales résultent de la synthèse d'informations détaillées et contribuent à caractériser
l'activité économique d'un pays. Elles peuvent être sous deux formes :
Agrégats : quand la synthèse vise à sommer les grandeurs de même nature observées sur les unités
élémentaires de l'entité concernée, par exemple valeur ou volume de la production globale réalisée
par tous les producteurs d'un pays dans une année donnée ;
Indices : conçus de façon à permettre des comparaisons synthétiques dans le temps ou dans
l'espace, par exemple indice des prix à la consommation publié chaque mois, ou indice de
développement humain (IDH) dans divers pays.
L'objet de la macroéconomie est la compréhension de l'activité économique dans son ensemble. Elle
cherche à :
Déterminer les variables qui expliquent le comportement des agents pris dans leur ensemble ;
Étudier les relations entre les variables afin de déterminer l’existence de rapports stables, voire
de lois, entre ces variables ;
Dégager les conditions de réalisation d’un équilibre entre les grandeurs globales économiques ;
Analyser les principaux déséquilibres qui apparaissent entre grandeurs globales et rechercher
les causes ;
Étudier les politiques économiques et les moyens à mettre en œuvre pour atteindre certains buts
fixés par la société.
Les questions principales abordées par cette discipline gravitent autour du niveau de production, du
chômage, de l’inflation ou enfin des équilibres extérieurs (cf. carré magique de Kaldor) :
Quelles sont les causes des fluctuations économiques et des instruments politiques?
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Pourquoi le chômage ou l’inflation augmentent ?
Les politiques économiques sont elles efficaces pour résoudre les problèmes ?
Comment stimuler la croissance?
Pourquoi et comment juguler l’inflation?
Comment réduire le chômage?
Comment réduire les inégalités?
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Par ailleurs, il ressort de la citation de Keynes (père fondateur de la macroéconomie) que la logique
macroéconomique est différente de la logique microéconomique :
Approche micro : le chômage provient de ce que les salaires sont trop élevés.
Approche macro : l’approche macro a montré qu’une baisse généralisée des salaires
provoquait une baisse de la demande de consommation qui pouvait entraîner une baisse des
prix, conduisant parfois à une baisse de l’offre, c’est-à-dire à une augmentation du chômage.
Généralement, les flux sont réciproques et à un flux réel, le travail par exemple, correspond, en
contrepartie, un flux monétaire, le salaire. Cependant, certains flux sont unilatéraux et n'ont donc pas de
contrepartie. Le service gratuit d'une administration publique et le travail d'un bénévole pour une
association sont deux exemples de flux réels sans contrepartie monétaire.
1
Cette tâche est encore difficile et non évidente. La même réalité peut être représentée de plusieurs manières selon l’objectif visé par
l’étude et surtout selon les hypothèses émises sur le système économique et sur son fonctionnement.
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Un agent économique est un ensemble d’unités se spécialisant dans un type particulier d’opérations
économiques c’est-à-dire exerçant la même fonction principale. Quatre agents sont ainsi définis : les
Entreprises, les Ménages, l’État et l’Extérieur (ou le Reste du Monde).
Les Entreprises
Les Entreprises ont pour fonction principale la production des biens et services marchands
(c’est-à-dire des biens et services qui s’échangent sur un marché à un prix permettant au moins
de couvrir les coûts de production). Nous supposons qu’elles sont les seules à le faire. Elles
investissent mais n’épargnent pas.
Les Ménages
Les Ménages ont pour fonction principale la consommation des biens et services. Ils reçoivent
des revenus et les affectent entre la consommation et l’épargne (économie bisectorielle avec la
présence du secteur bancaire). Nous supposons qu’ils n’investissent pas.
L’État
L’État a pour fonction principale la production des services non marchands (les services offerts
à titre gratuit ou quasi gratuit) et pour les financer, il collecte des impôts. Il assume également
d’autres rôles de régulation et de protection.
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Sur les marchés des biens et services, les ménages sont acheteurs et les entreprises vendeuses.
Plus particulièrement, les ménages achètent les biens et services produits par les entreprises.
Sur les marchés des facteurs de production, les ménages sont vendeurs et les entreprises
acheteuses. Sur ces marchés, les ménages fournissent aux entreprises les facteurs dont ces
dernières ont besoin pour produire les biens et services.
La boucle intérieure du diagramme de la figure 1 représente la circulation des biens et services entre
ménages et entreprises. Les ménages vendent aux entreprises l’utilisation de leur travail, de leur terre
ou de leur capital sur le marché des facteurs de production. Les entreprises utilisent ces facteurs pour
produire les biens et services et vendent ceux-ci aux ménages sur le marché des biens et services.
les facteurs de production circulent des ménages aux entreprises ;
les biens et services circulent des entreprises aux ménages.
Les entreprises ne vendent pas de biens d’investissements à d’autres entreprises. Elles ne produisent
que des biens de consommation et il n’y a pas d’investissement.
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Flux circulaire de revenu et produit
C'est le flux des biens et services et des facteurs de production entre les ménages et les entreprises
équilibré par le flux des payements effectués pour ces biens et ces services.
Secteur Entreprises
Unique producteur de biens et services ;
Acheteur des facteurs de production des ménages (K, T, L) pour produire des biens et
services ;
Pas de production de bien de capital, donc pas d'investissement productif ;
Vend toute sa production au Consommateur.
Secteur Ménages
Unique acheteur de biens et services ;
Vend les facteurs de production aux entreprises et en retour ils reçoivent un revenu
monétaire ;
Utilise tout son revenu pour acheter les biens et services produits par les entreprises.
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2.2- Économie à deux (2) secteurs avec épargne
Nous rappellons que l'épargne est la part du revenu qui n'est pas consommée. Elle est le fait des
ménages, mais aussi des entreprises. Comme les entreprises sont la propriété des ménages, on peut
considérer que ce sont les ménages qui décident de consommer ou d'épargner.
Le marché financier dû à l'introduction du secteur bancaire dans ce circuit va canaliser l’épargne des
ménages vers l’investissement. Dans ce circuit, il y a deux catégories de bien : les biens et services de
consommation et les biens d’investissement. L'investissement est l'achat de capital productif (usines,
machines, équipements, …).
C C
Marché des biens
Entreprises C C Ménages
et services
I
I
Banques et
I S
Marchés financiers
Figure 3 : Relation entre les variables dans une économie à 2 secteurs + épargne
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La production de biens de consommation et d’investissement est égale à la demande de ces
deux catégories de biens.
Valeur production = revenus distribués pour rémunérer les facteurs de production.
Les revenus permettent d’acheter des biens de consommation et de constituer une épargne.
L’épargne sert à financer les projets d’investissement, d’où l’égalité entre l’épargne privée et
l’investissement privé (EP = IP).
C + I = Y = C + S → I = S.
C + I = dépense agrégée = revenu agrégé.
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Terre (T), Capital (K), Travail (L)
Terre (T), Capital(K), Travail(L)
Marché des
Rente, profit et salaire facteurs Rente, profit et salaire
C C
Marché des biens et
Entreprises C
services Ménages
C
I
I Banques et S
Marchés financiers
T
G Transferts
État
G
Figure 4 : Flux circulaire de l’activité économique : 3 secteurs avec épargne
Marché
des Revenus Y =1000
facteurs
Transferts F = 50
Ménages
T = 150
Banques et
marchés
financiers
État
G = 100
Entreprise
Marché des I = 250
biens et
services Consommation C =650
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Figure 6 : Relation entre les variables dans une économie à 3 secteurs avec épargne
• Les biens et services produits peuvent être achetés par les non-résidents (exportations, X).
• Les résidents achètent des biens et services aux non-résidents (importations, M).
• Les échanges internationaux ne se limitent pas à X et M. L’épargne aussi franchit les frontières.
L’État dans ce schéma (figure 7) ne produit rien en apparence : il ponctionne des revenus par des
impôts et des taxes pour les redistribuer entre les citoyens sous de multiples formes tel que :
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Figure 7: Flux circulaire de l’activité économique : 4 secteurs avec épargne
6.1- Récession
La recession se définit comme une baisse soutenue des activités économiques (chute du PIB pendant au
moins deux trimestres consécutifs). Elle se traduit par une baisse de la demande globale qui entraine
une accumulation des stocks de produits et par conséquent une diminution du prix de ces produits à
cause leur rareté plus faible.
Le prix des intrants étant relativement fixe, la diminution du prix des produits va engendrer une
diminution de la production par manque de capacité d'investir (manque de disponibilités financières) et
donc une diminution du nombre d'employés qui est équivalente à une augmentation du chômage. Pour
faire face à cette augmentation du chômage, deux solutions sont envisageables :
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Diminuer le prix des intrants : la diminution du prix des intrants va entrainer une
augmentation de la production et donc une augmentation du nombre d'employés (une
diminution du chômage) et une baisse plus grande des prix des produits.
Augmenter la demande globale (C + I + G + X - M ) : l’augmentation de la demande globale
provoquera une augmentation de la production et donc une diminution du prix des produits.
L'augmentation de la production provoquera une augmentation de l'offre globale et une
diminution du chômage.
Une recession prolongée et durable est connue sous le nom dépression. On parle ainsi de la « Grande
dépression » pour nommer les années qui suivent le crash boursier de 1929.
Les causes d'une récession varient d’une économie à l’autre et d’une société à l’autre. Face à une
récession, il existe cependant deux écoles. Pour les économistes keynésiens, le gouvernement doit agir
lors des périodes de récession :
En accroissant les dépenses publiques
En multipliant les interventions législatives et réglementaires
En créant des programmes pour aider les entreprises et les particuliers dans l'objectif de relancer
la roue de l'économie.
Selon les Kenéysiens, seul l'État peut palier aux faiblesses du marché, du moins pendant un certain
temps.
Pour les économistes libéraux, il faut se méfier de l'intervention de l'État. Selon ce courant, ces
périodes économiques, bien que difficiles pour les particuliers, ont l'avantage d'assainir le marché en
éliminant les entreprises les moins concurrentielles. Cette phase du cycle économique serait souvent
associée à une forme de « destruction créatrice »; l'État ne devrait donc pas tenter de l'empêcher ou de
l'écourter. Au contraire, il devrait accepter les lois du marché, soit le « laisser-faire ».
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Une hausse de la quantité de monnaie en circulation ;
Un manque de confiance en la monnaie.
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Le coût le plus souvent incriminé dans les mécanismes inflationnistes est le coût du travail (salaire et
cotisations sociales) :
Les salaires peuvent être augmentés sans risque de gonfler les coûts de production tant que leur
hausse est inférieure à celle de la productivité. En revanche, toute augmentation des coûts
salariaux supérieure à celle de la productivité est source d'inflation. Ainsi, les gains de
productivité dans le secteur tertiaire étant moins importants que ceux des autres secteurs, la
tertiarisation de l'économie peut être source d'inflation lorsque les salaires de ce secteur suivent
la même progression que ceux des autres secteurs.
L'inflation est souvent un processus auto-entretenu par la spirale inflationniste : la hausse des
prix conduit généralement à une hausse des salaires à la suite des revendications des salariés qui
ne veulent pas perdre de leur pouvoir d'achat, ce qui augmente les coûts de production et mène
à une hausse des prix.
C’est seulement s’ils décident de l’utiliser, soit si la demande augmente, que cette utilisation pourra
générer de l’inflation, car là, le producteur pourra maintenir ses ventes même s’il augmente ses prix.
Si les salaires augmentent plus vite que les prix, alors les ménages s’enrichissent. À l’inverse, si
les salaires augmentent moins vite, alors il y a une perte de pouvoir d’achat.
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étrangers d’acheter nos produits. L’inflation dynamise donc l’activité économique de notre pays et
créée à terme de nouveaux emplois afin de répondre à la demande supplémentaire.
A l’inverse, l’inflation est néfaste pour les importateurs qui paieront plus chère pour importer les
produits étrangers du fait de la dépréciation de la monnaie face aux devises étrangères. Si un pays à
une forte dépendance énergétique envers l’extérieur, alors l’inflation aura pour effet de lui
augmenter sa facture énergétique.
Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre d’actifs occupés et la population en âge de travailler.
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La situation des chômeurs est très différente suivant le type de chômage qui les touche. On distingue
plusieurs formes de chômage différentes :
Chômage conjoncturel : c’est un chômage temporaire lié à une baisse ponctuelle de
l’activité économique (exemple : fermeture d’une unité de production due à la perte d’un client
important).
Chômage structurel : c’est l’absence durable d’emplois sur le marché du travail. Ce type de
chômage est la conséquence des mutations de l’économie. En effet, l’offre d’emplois se modifie
en raison principalement des changements technologiques. Face à ces modifications, un grand
nombre de travailleurs se trouve en inadéquation avec les offres du marché de l’emploi et les
qualifications demandées.
Chômage frictionnel : c’est le temps que va mettre une personne pour retrouver un nouvel
emploi (période intermédiaire entre deux emplois).
Chômage technologique : c’est le chômage généré par une plus grande utilisation du
capital technique dans le processus productif (robotisation dans l’industrie automobile).
Chômage déguisé : C'est une forme de chômage qui n'est pas comptabilisé et donc non
considérée comme telle dans les statistiques nationales officielles. C'est le cas pour un individu
qui détient un travail précaire temporaire. C'est aussi le cas pour les agriculteurs vivrières dans
les pays en développement.
Chômage technique : Ce type de chômage correspond à une suspension ou réduction
temporaire d'activité. Il peut être imputable à :
une conjonture économique ;
un sinistre ou des intemperis ;
une transformation, restructuration ou modernisation de l'entreprise.
Le chômage technique doit être colectif et temporaire.
Application numérique sur le chômage
Un pays compte au total 60 millions d’habitants. Les personnes qui sont en âge de travailler
représentent 68 % de la population totale. De ce groupe, 18 % ne souhaite pas travailler pour des
raisons qui leur sont propres et ceux qui ont un emploi sont au nombre de 12 millions.
a) Déterminez la population active.
b) Quel est le taux de chômage de l’économie ?
c) Quel est le taux d’activité de l’économie ?
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VII- Politiques budgétaire et monétaire
Dans ce chapitre, nous rappellons brièvement les définition d'un budget, d'une politique budgétaire et
d'une politique monétaire, et mettons en évidence les différens instruments qui sont à la disposition de
l'État pour mettre en place ces deux politiques.
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Lorsqu’un État détermine sa politique monétaire, il doit décider si cette politique a pour seul but la
maîtrise de l’inflation ou si elle doit également influer sur la production nationale, le niveau de
chômage et le taux de change.
2) Les opérations de crédit, dites open-market (ventes ou achats par la Banque centrale de
titres du Trésor public sur les marchés financiers). Si la Banque centrale souhaite réduire la
quantité de monnaie en circulation, elle vend plus de titres. Lorsque les ménages et les
entreprises les achètent, ils les payent via leurs banques, dont les comptes se réduisent. Les
banques, détenant alors moins de monnaie, peuvent accorder moins de crédits.
Achat de titres → expansion monétaire → diminution du taux d'intéret → augmentation des
investissements → augmentation de la demande nominale globale → augmentation de la
production et/ou prix → diminution du chômage. C'est donc un remède contre la récesion.
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Augmentation du taux d'escompte → diminution des prêts → Contraction monétaire →
augmentation du taux d'intéret → diminution des investissements → diminution de la demande
nominale globale → diminution de la production et/ou prix. C'est donc un remède contre
l'inflation.
Le taux interbancaire
Il correspond au taux auquel les banques commerciales se font des prêts entre elles.
Le taux d’intérêt
Il correspond au taux auquel les ménages et les entreprises peuvent emprunter de l’argent
auprès de leur banque.
La Banque centrale influe directement sur les taux directeur et d'escompte, les taux les plus faibles. Le
taux d’intérêt auquel les ménages et les entreprises peuvent emprunter est mécaniquement plus élevé,
puisque les banques commerciales, d’une part, prennent des risques et, d’autre part, doivent couvrir
leur propre financement auquel elles ajoutent une marge pour subvenir à leurs frais administratifs et
dégager un profit. En jouant sur le taux directeur, la Banque centrale conditionne, in fine, l’ensemble
des taux d’intérêt.
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VIII- Définition de quelques concepts fondamentaux
PNB
C'est la valeur monétaire de tous les biens et services produits par l'ensemble des entreprises d'un pays
donné au cours d'une année, que ces entreprises soient situées dans ce pays ou à l'étranger.
PIB
C'est la valeur monétaire des biens et services finis produits par les entreprises dans un pays donné au
cours d'un année quelconque, quelque soit la nationalité de ces entreprises.
PNB réel : C'est le PNB calculé avec les prix d'une année de base
PNB réel potentiel : C'est l'estimation du PNB réel éventuel sous l'hypothèse de plein emploi
(utilisation de toutes les ressources de l'économie).
Le PIB n'est pas un bon indicateur de bien être ou de niveau de vie pour les raisons suivantes :
1. Il ne tient pas compte de l'effectif de la population. Le mieux serait le PIB per capita ;
2. Il ne tient pas compte du loisir ( l'argent ne fait pas le bonheur même s’il y contribue…) ;
3. Il ne tient pas compte du revenu psychologique (sentiment de bien être éprouvé ou ressenti en
accomplissant un travail qu'on aime ou le sentiment que procure l'encouragement (plaque
d'honneur, félicitations suite à un travail accompli) ;
4. Il ne tient pas compte du type de bien produit : certains biens procurent de l'argent, mais pas le
bonheur (économie basée sur des industries d'armement ou de la drogue) ;
5. Il ne tient pas compte de la qualité des biens produits ;
6. Il ne tient pas compte de la répartition des biens dans l'économie. On peut avoir une situation où
seulement 10 % de la population détient 90 % des richesses ;
7. Il ne tient pas compte des biens qui ne sont jamais vendus ( les biens non marchands : travaux
effectués pour vous même ou pour votre famille) ;
8. Il ne tient pas compte des fluctuations des prix.
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Le crime organisé.
Pour le calcul du PIB nominal, on a pris les prix de l’année courante fois les quantités de l’année
courante, exemple : PIBnominal 2003 = 1$ x 100 + 2$ x 50 = 200 $.
Pour le calcul du PIB réel, on a pris les prix de l’année de base (ou de référence), ici c’est 2003, fois les
quantités de l’année courante.
Exemple : PIBréel 2003 = 1$ x 100 + 2$ x 50 = 200 $; PIBréel 2004 = 1$ x 150 + 2$ x 100 = 350 $
déflateur 2003 = (PIBnominal 2003 / PIBréel 2003) x 100 = (200 / 200) x 100 = 100
déflateur 2004 = (PIBnominal 2004 / PIBréel 2004) x 100 = (600 / 350) x 100 = 171
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Valeur ajoutée
La valeur ajoutée par une firme durant le processus de production est la valeur de sa production moins
la valeur de ses consommations intermédiaires.
Dépression
On parle de dépression lorsque la récession est soutenue et prolongée.
L’inflation
L’inflation est un processus par lequel le niveau moyen des prix augmente ou la valeur de la monnaie
diminue. C’est l’est un des indicateurs importants en macroéconomie.
Coût de la vie
L’indice des prix à la consommation (IPC) mesure l’évolution du coût de la vie dans le temps. Lorsque
l’IPC augmente, les gens ont besoin de dépenser plus pour maintenir le même niveau de
consommation. Dans ce cas, le niveau moyen des prix augmente et il y a inflation.
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Exercice sur le calcul d'un IPC et du taux d'inflation
Année Prix A Prix B Cout du panier2 IPC3 Taux d'inflation
2003 1$ 2$ 8$ 100
2004 2$ 3$ 14$ 175 75%
2005 3$ 4$ 20$ 250 43%
Pour calculer l’IPC, il faut premièrement calculer le coût du panier à l’année courante que l’on divise
par le coût du panier à l’année de base (x100 parce que c’est un indice)
Coût du panier2003 = 1$ x 4 + 2$ x 2 = 8$
Pour calculer le taux d’inflation à partir de l’IPC, il faut simplement calculer le taux de croissance
annuel de l’IPC entre deux périodes séparées par 12 mois.
Courbe de Phillips
Mise en évidence en 1958 par l'économiste néo-zélandais, Phillips, la courbe de Phillips met en
évidence la relation empirique négative entre le taux de chômage et l'inflation ou taux de croissance des
salaires nominaux. Un accent est mis sur le mot empirique puisqu’il s’agit d’une relation empirique
observée indépendamment d'un cadre théorique précis. Les données utilisées par Phillips pour établir sa
relation empirique originelle portaient sur le Royaume-Uni.
2
le panier est défini comme 4 unités de A et 2 unités de B
3
l ’année de base est 2003
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Cette courbe nous montre que les gouvernements ont deux alternatives dans leur politique monétaire :
favoriser un chômage bas ou une inflation faible, les deux étant antagonistes.
Courbe de Lorenz
Elle est la représentation graphique de la fonction qui, à la part x des ménages les moins riches, associe
la part y du revenu total qu'ils reçoivent. Le coefficient de Gini peut être utilisé pour interpréter la
courbe de Lorenz. Celle-ci part de l’origine (0 % de la population perçoit 0 % du revenu) et se termine
au point (1 ; 1) ou (100 % ; 100 %).
Plus l’écart entre la courbe de Lorenz et la courbe d’égalité est important, plus la répartition des
ressources est inégale dans la population – plus la concentration est forte.
Exemple : On considère une population de 6 indivisus : un individu a un revenu de 100 dollars, deux
ont chacun un revenu de 200 dollars et les trois autres ont chacun un revenu de 300 dollars. Tracez la
courbe de Lorenz montrant la répartition de revenu dans cette population et en déduire le coefficient de
Gini.
Population en % Revenus cumulés en % Égalité parfaite
0.00 0.00 0.00
16.67 7.14 16.67
33.33 21.43 33.33
50.00 35.71 50.00
66.67 57.14 66.67
83.33 78.57 83.33
100.00 100.00 100.00
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Figure 8: Coefficient de Gini
Le coefficient de Gini mesure le degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une économie
donnée. La courbe de Lorenz et l’indice de Gini peuvent être utilisés pour mesurer toute forme
d’inégalités de répartition. L'indice varie entre 0 et 1, où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le
même revenu) et 1 signifie l'inégalité maximale (une seule personne détient tout le revenu). Dans le
graphique précédent, il est égal au rapport de la surface entre la ligne d'égalité parfaite et la courbe de
Lorenz (surface ''A'', encore appelée surface de concentration) et la surface entre la ligne d'égalité
parfaite et l'axe horizontal (A+B). On ecrit : 𝐶𝐺 = 𝐴⁄(𝐴 + 𝐵) . La surface A+B étant égale à 0.5,
Le mode de calcul de l'indice consiste d'abord à estimer l'aire située sous la courbe de Lorentz. Comme
en pratique il s'agit d'une fonction affine par morceaux, le calcul consiste généralement en une somme
de surfaces de trapèzes. La différence entre ce résultat et 0,5 (aire du triangle) permet évidemment de
connaître l'aire de concentration. Nous avons vu qu'il fallait ensuite la multiplier par 2 (ou la diviser par
0,5, ce qui est la même chose, mais qui est peut être plus simple à comprendre : c'est la surface de
concentration qui est rapportée à l'aire du triangle .
Le coefficient de Gini est égal à : la différence entre 1 et le double de l'intégrale de la fonction
représentée par la courbe de Lorenz (à démontrer par les étudiants).
Les pays les plus inégalitaires au monde ont un coefficient de l'ordre 0,6 (Haïti, Afrique du Sud, Brésil,
Colombie, Honduras…). Les pays les plus égalitaires ont un indice de Gini de l'ordre de 0,2
(Danemark, Suède). Avec son indice estimé à 0.63, selon la banque mondiale, Afrique du sud est le
pays le plus inégalitaire au monde.
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Exercice sur le coefficient de Gini
On considère la répartition suivante des salaires dans une entreprise de 200 employés. 50 des employés
ont un salaire dans l'intervalle [500, 1500[, 125 dans [1500, 2500[ et 25 dans [2500, 5500[. Calculer
l'indice de Gini de cette entreprise. Réponse : 0,2032
Courbe en J
Figure 9: Courbe en J
Cette courbe est l'expression graphique de l’évolution du solde de la balance commerciale après la
dépréciation (en régime de changes flexibles) ou la dévaluation (en régime de changes fixes) d’une
monnaie nationale. Lorsque la monnaie perd sa valeur par rapport aux autres, le prix des importations
augmente et le prix des exportations diminue et donc le solde de la balance commerciale diminue
immédiatement (passage du point A su point B).
La balance commerciale ne commence à s'améliorer que quelques temps après car les exportations
augmentent en volume et les importations baissent en volume (effets volume).
La courbe qui s'inscrit dans un horizon temporel, met donc en évidence le fait que les effets positifs (
les effets volume) ne jouent pas immédiatement, alors que les effets négatifs (effets prix) interviennent
tout de suite (voir le chapitre 2 du livre du professeur Senadin sur le taux de change et la sécurité
alimentaire des pays en développement).
Les pays qui connaissent des déficits importants en matière d'échanges extérieurs comptent
généralement sur la dépréciation. Celle-ci favorise la compétitivité des entreprises exportatrices en
diminuant le prix des produits qu'elles veulent vendre à l'étranger.
Dans le même temps, les consommateurs de ces pays, qui voient les prix des produits importés devenir
plus chers, ont tendance à en acheter moins. Avec plus d'exportations et moins d'importations, le solde
commercial devrait donc s'améliorer.
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Effet Crowding-out (effet d'éviction ) ou théorème d'équivalence ricardienne de Barro
Particulièrement étudié par Ricardo Barro de l'École classique en 1974, ce théorème souligne les effets
néfastes de l'intervention de l'État sur les déficits budgétaires (hausse des dépenses publiques par l'État)
pour stimuler l'économie. Ces auteurs pensent que les emprunts d'État vont contribuer à financer les
déficits au détriment des investissements productifs.
La grande partie des ressources des États viennent des impôts. Cette source de financement n'étant pas
suffisante, les États se financent également sur les marchés financiers via des obligations d'État.
Lorsque les États sont en concurrence avec des sociétés ou des particuliers pour emprunter, les taux
d'intérêts montent grâce à l'augmentation de la demande sur le marché. Les prêts du peuple aux États
via les obligations immobilisent et font stagner les investissements dans le secteur privé. Emprunter
devient plus difficile pour les sociétés privées car les taux montent. La solution pour lutter contre l'effet
d'éviction revient à réduire les déficits publiques.
La courbe de Laffer
La « Courbe de Laffer », représente l'idée qu’« à un moment donné l’impôt tue la confiance ».
L'économiste américain Arthur Laffer, à la fin des années 1970, avait émis l'idée que « trop d'impôt tue
l'impôt » et avait tenté de théoriser ce qu'il nommait « l'allergie fiscale », à l'aide de la courbe qui porte
son nom et qui veut montrer qu'à partir d'un certain montant, les prélèvements obligatoires incitent les
contribuables, soit à réduire leur activité, soit à frauder.
La courbe d'Arthur Laffer représente donc une relation négative entre les recettes fiscales de l'État et le
taux marginal d'imposition à partir d'un certain taux. Elle illustre l'idée selon laquelle il existe un
niveau maximal de taxation au delà duquel le produit de l'impôt diminue et l'effet désincitatif sur l'offre
de travail l'emporte sur les recettes attendues. Deux effets contradictoires rentrent en jeu :
un effet de substitution qui incite un agent à diminuer son temps de travail;
un effet de revenu qui incite les agents à travailler plus afin de retrouver le niveau de salaire
qu'il disposait avant l'augmentation des impôts.
Selon Laffer, pour des taux d'impositions élevés, l'effet de substitution l'emporte sur l'effet de revenu.
Un taux d'imposition trop élevé entraîne :
une baisse de l'investissement (les investisseurs renoncent à investir car les gains procurés sont
en grande partie amputés par l'impôt) → baisse de l'activité économique → baisse des profits →
baisse de l'Impôt sur les Sociétés → baisse des recettes fiscales
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une baisse du travail → baisse de l'activité économique → baisse des salaires → baisse de
l'Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques → baisse des recettes fiscales.
Toute la question est de savoir avant de décider une hausse du taux si le taux avant, que l'on connaît
puisque c'est le taux en vigueur, se trouve à gauche plutôt qu'à droite du taux optimal d'imposition, que
l'on ne connaît pas puisque c'est le taux qui resulte du comportement des contribuables après
changement. Si la position comportementale du contribuable est la position à droite du taux optimal,
l'augmentation du taux avant jusqu'au taux optimal augmente le produit de l'impôt. Mais si le
comportement de départ est celui de la position du taux optimal, une augmentation du taux induit une
chute du rendement fiscal. On voit bien que la difficulté est de fixer le comportement du contribuable.
Selon Laffer, face à une pression fiscale exagérée, les agents économiques sont découragés dans leurs
initiatives, et l'activité économique comme le produit conséquent des impôts tendent à diminuer. La
question est de savoir quelle est l'élasticité de l'offre de travail (variation du nombre d'heures de travail)
lorsque le taux de l'impôt change.
La courbe de Kuznets
La courbe de Kuznets est une courbe qui montre la relation entre croissance économique (mesurée par
le PIB par habitant) et inégalité dans la distribution du revenu national. On y observe trois phases. Dans
un premier temps, l’intensité des inégalités s’aggrave avec la croissance du produit intérieur brut par
habitant, pour ensuite se stabiliser durant une deuxième phase. Enfin, dans un troisième mouvement, à
partir d’un certain niveau de revenu par habitant, la liaison devient négative : le degré des inégalités
baisse avec la croissance économique. Une vision très optimiste, puisque ce phénomène est en quelque
sorte spontané : quelle que soit la politique ou la structure du pays, les inégalités tendent à se stabiliser,
puis diminuent.
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Figure 11: Courbe de Kuznets
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Croissance extensive
C'est la part de la croissance économique qui découle uniquement d’une augmentation des facteurs de
production au sein de l’économie : travail, capital et terre, c'est-à-à-dire sans augmentation de la productivité
totale des facteurs.
Économie ouverte
Économie dans laquelle les gens peuvent librement échanger internationalement des biens et des actifs financiers.
Externalité
Cela caractérise le fait qu'un agent économique crée par son activité un effet externe en procurant à autrui, sans
contrepartie monétaire, une utilité ou un avantage de façon gratuite, ou au contraire une désutilité, un dommage sans
compensation.
Modèle
C'est une représentation simplifiée de la réalité faisant appel à des graphiques ou à des équations pour montrer les
interactions entre variables.
Productivité
Rapport entre la quantité produite d'un bien ou d'un service, rapportée à la quantité de facteurs de production.
Termes de l’échange
Ratio des prix à l’exportation aux prix à l’importation.
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Variables exogènes ou indépendantes
Désignent les variables qui apparaissent dans un modèle économique ou économétrique, mais qui ne sont pas
expliquées par le modèle (en d’autres termes qui sont considérées comme données par le modèle).
Réévaluation
Augmentation de la valeur de la monnaie par la banque centrale, dans un système de taux de change fixes.
Réserves obligatoires
Niveau minimum des réserves bancaires imposé par la banque centrale lorsqu’elle précise un coefficient de
réserves obligatoires.
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IX- Quelques questions à préparer
1) Distinguer Microéconomie et Macroéconomie
2) Distinguer Variable endogène et variable exogène.
3) Que signifie "toutes choses égales par ailleurs" ou "ceteris paribus" ?
4) Quelles sont les 3 types de dépenses en macroéconomie ?
5) Est-il aisé de passer de la micro à la macroéconomie ?
6) Faire la distinction entre grandeur nominale et grandeur réelle.
7) Soit un individu qui voit son salaire passer de1000 $ à la période t0 à 1100 $ à la période t1.
a. Transformer les données en indice, base 100 en t0. Commenter les résultats.
b. Calculer le taux de variation du salaire entre les deux périodes. Commenter.
c. Calculer le coefficient multiplicateur du salaire entre les deux périodes. Commenter.
d. Faire un tableau permettant de décrire comment passer d'un indicateur à un autre.
8) Martine à l’habitude d’acheter chaque mois des cartes téléphoniques, CD et bijoux de fantaisie.
t0 t1
Quantité Q
Prix unitaire Dépense Prix unitaire Dépense
Cartes téléphoniques 2 10 20 10 20
CD 2 15 30 13 26
Bijoux de fantaisie 5 4 20 6.20 31
9) Un individu perçoit un salaire nominal de 5000 $ en 2002 et de 8000 $ en 2003. Pour les années 2000 et
2003, l'indice des prix à la consommation (base 100 en 1996) est respectivement égal à 114.5, 140.8.
Quel est le montant du salaire réel de cet individu en 2003?
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10) Soient les quantités produites d'un bien quelconque et son prix unitaire.
Années Q (en unités) P(en $)
2006 7500 80
2007 9000 120
2008 8750 140
2009 9200 130
11) On suppose que le prix d'un bien augmente de 15% et que la quantité produite de ce bien croît de 35%.
Déterminer la variation relative de la valeur nominale de la production.
12) Le tableau suivant donne, pour une économie fictive, les évolutions du PIB nominal et de l'indice des
prix.
Années PIB (milliards de gourdes) Indice des prix (base 100 = 2000)
2002 450 103
2003 486 107
2004 515 108
Calculez le PIB réel au prix de l'année 2000 et 2002, après avoir exposé et justifié la démarche adoptée.
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13) Le tableau suivant donne, pour un produit, les évolutions du prix unitaire (en gourdes) et des quantités
offertes par une entreprise, entre t0 et t1.
Variables t0 t1
P(en $) 30 33
Q 15 18
Démontrer la relation entre les coefficients multiplicateurs des prix, des quantités et de la valeur de la
production. Déduire la relation entre les variations relatives.
14) Acheter des tomates pour faire une salade. Quelle est la différence selon que l’acheteur soit un
particulier ou un restaurant ?
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18) Soit l’équation de consommation keynésienne 𝐶 = 40 + 0.9𝑌𝑑 , où C représente la consommation et 𝑌𝑑
le revenu disponible.
Compléter le tableau ci-après sachant que 𝑌𝑑 = 𝐶 + 𝑆, où S désigne l’épargne.
Yd 300 400 500 600 700
C
S
𝑆 = 𝑌𝑑 − 𝐶
a) Déduire la fonction d’épargne sachant que { }, puis vérifier les résultats du tableau.
𝐶 = 40 + 0.9𝑌𝑑
b) Généraliser le résultat en partant de 𝐶 = 𝐶0 + 𝑐𝑌𝑑 .
c) Quelle est la signification de la première bissectrice ?
d) Expliquer et calculer le revenu correspondant au seuil de rupture (le revenu qui égalise la
consommation ou revenu d’équilibre).
e) Faire deux graphiques superposés représentant la fonction de consommation et la fonction
d’épargne. Commenter.
19) Dans une économie réduite aux ménages et entreprises non financières, la fonction de consommation est
𝐶 = 60 + 0.9𝑌𝑑 , et la fonction d’investissement I0 = 150 (tout est en millions de dollars).
a) Déterminer le revenu d’équilibre.
b) Déterminer le revenu d’équilibre en passant par l’égalité entre les retraits (S) et les injections (I)
(l’épargne, S, correspond à une fuite du circuit économique), appelée aussi l’équation épargne-
investissement.
c) Faire deux graphiques superposés représentant la fonction de consommation et la fonction
d’épargne. Commenter.
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22) Associer chaque définition de la 2ème colonne à l’un des termes de la 1ère colonne :
a. Dividende
1) Achats de bien de production durable ;
b. Prestations sociales
2) Achat de voiture par un particulier ;
c. Consommation finale
3) Achat de voiture par une entreprise ;
d. Consommation intermédiaire
4) Revenus des actionnaires ;
e. Investissements
5) Prélèvements obligatoires par l’État auprès des
f. Cotisations sociales
ménages et des entreprises ;
g. Impôt
6) Aides aux ménages sur la base de critères sociaux;
h. Intérêts
7) Rémunération d’un compte épargne ;
i. Services financiers
8) Achats de biens et services détruits ou transformés
j. Services non-marchands.
lors du processus de production ;
9) Services liés au prêt (crédit, assurance, etc.) ;
10) Services dont le prix de vente est inférieur à 50%
de leur coût ;
11) Achats de biens et services par les ménages.
25) Sachant qu’en 2013, le taux de croissance du PIB en volume était de 3,5 %, le taux de chômage de
9,7 %, le taux d’inflation de 1,5 % et le solde des transactions courantes de 2,3 %. Représentez le
carré magique de Kaldor. Quelle forme devrait avoir le carré magique dans une situation idéale ?
Sachant qu’en 2014, le taux de croissance du PIB en volume est de 0,5 %, le taux de chômage de
9,5 %, le taux d’inflation de 1,9 % et le solde des transactions courantes de 1,2 %. Représentez le
carré magique. La situation conjoncturelle s’est-elle améliorée ou détériorée ?
26) Recherchez via Internet ou dans des publications économiques les informations nécessaires à la
représentation graphique du caré magique du Kaldor, pour une année déterminée, de la situation
économique de 3 pays, y compris Haïti.
Représentez graphiquement ces informations à l’aide du « carré magique ».
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X- Références bibliographiques
SENADIN, A.-L. Taux de change et sécurité alimentaire des pays en développement. Éditions
Universitaires Européennes . Allemagne, 2015. ISBN-13: 978-3-8416-6070-1. p.120.
Gregory N. Mankiw. (2013). Macroéconomie. éditeur : De Boeck. ISBN : 2804181499.
Carl P. Simon. (1997). Mathématiques pour économistes. De Boeck. ISBN: 2744500046. p.1000.
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