Cours Consolidation Des Comptes SND 2020 Prepadesco
Cours Consolidation Des Comptes SND 2020 Prepadesco
Cours Consolidation Des Comptes SND 2020 Prepadesco
E-mail : serignendiaye100@yahoo.fr
Volume horaire : 60 heures
OBJECTIFS DU COURS
Objectif général (ou buts du cours)
Ce cours a pour objet de présenter les règles et les méthodes applicables aux
comptes consolidés et combinés, selon la réglementation du SYSCOHADA et des
normes IFRS.
Objectifs spécifiques (ou compétences attendues)
e de ce module, vous devez être capable de :
o Maitriser les concepts de groupe et de contrôle
o Comprendre le périmètre de consolidation
o Comprendre les méthodes de consolidation et le processus de consolidation
o première consolidation
o Maitriser les retraitements et élimination
o Savoir élaborer les comptes consolidés selon les référentiels SYSCOHADA et IFRS
o Savoir élaborer les comptes combinés
Bibliographie :
1. Micheline Frèdérich et Langlois Georges (2019), DSCG 4 : Comptabilité et
Audit : manuel et Foucher, 12ème Edition, Paris, 563 pages.
2. OBERT Robert et MAIRESSE Marie-Pierre (2019), DSCG 4 : Comptabilité et audit,
Manuel et Applications, 2ème Edition, Paris, 624 pages.
3. Manu : D4C
Contenu du cours
Chapitre 1 : Le Périmètre de consolidation
Section 1. Obligation
Section 2. Les enjeux de la consolidation
Section 3. Détermination du périmètre de consolidation
toutes tailles de produire des comptes consolidés dans des délais très courts, à rtante
I. Définitions
La consolidation des comptes consiste donc à regrouper les états financiers personnels de plusieurs
sociétés comme si celles- donner une image
fidèle et complète de la situation financière et des résultats d'un groupe d'entités comme s'il s'agissait
d'une entité unique.
Elle consiste :
au bilan, à substituer au montant des titres de participation détenus la part de capitaux propres, y compris
la quote-part du résultat de l'exercice, correspondant à ces titres dans les entités émettrices ;
dans le compte de résultat, à substituer aux opérations de la société consolidante celles réalisées par
l'ensemble consolidé, en excluant les opérations traitées entre elles par les entreprises faisant partie de cet
ensemble.
Une est une entité contrôlée par une autre entité appelée « société mère »
Une société mère est une entité qui a une ou plusieurs filiales.
Un groupe est une société mère et toutes ses filiales.
Normes Les comptes consolidés ceux
IAS / IFRS économique unique.
Selon la norme IAS 1 - Présentation des états financiers, un
financiers comprend :
un état de la situation financière
un état du résultat global
un état des variations des capitaux propres
un tableau des flux de trésorerie
des notes contenant un résumé des
informations explicatives.
Une entité ad hoc est une structure juridique distincte, créée spécifiquement pour
gérer certaines opérations de la société dominante.
La « structured entity » (entité ad hoc ne
détient aucun droit de vote tout en ayant le pouvoir de diriger les activités.
ité consolidante est celle qui contrôle exclusivement ou conjointement
entités quelle que soit leur forme, ou qui exerce sur elles une influence notable.
la filiale.
o Le
de la situation financière réelle.
o .
o La simple juxtaposition des comptes sociaux des diverses sociétés du groupe
ne permet donc
personnels.
III. La démarche de consolidation
la publication des comptes consolidés relèvent de la diligence des organes de
direction de la société mère. La réalisation de ces comptes nécessite
démarche suivante :
1. nigramme du groupe et détermination du
périmètre de consolidation
2. Choix de la méthode de consolidation applicable
3. Retraitements et reclassements apportés aux comptes individuels
4. Cumul des comptes
5. Eliminations des opérations réciproques et profits internes
6. Partage des capitaux propres et élimination des titres de participation
7. Présentation des états financiers consolidés
En revanche, dès lors qu'il y a obligation d'établir des comptes consolidés, les entités sous
influence notable sont incluses dans le périmètre de consolidation.
A noter :
o Depuis le 1er janvier 2019,
Les exemptions
FRS 10)
Selon IFRS 10, ésenter des états financiers consolidés si
toutes les conditions suivantes sont remplies :
ses dettes ou capitaux propres ne sont pas négociés sur un marché public qu
national ou étranger et local ou régional ;
.
La cellule de consolidation du groupe établit une procédure de consolidation qui détermine :
le référentiel à appliquer (normes IFRS ou D4C),
les méthodes comptables à appliquer,
les procédures de remontée des liasses de consolidation
si le retraitement augmente ou diminue les réserves, il faut constater un impôt différé passif
ou actif en contrepartie du compte de réserves consolidées.
compte pour
lissement des comptes consolidés. Cette décision nécessite le calcul du pourcentage de
contrôle. Celui-ci se détermine à partir des droits de vote.
A.
Déterminer le périmètre de consolidation quelles sont les sociétés
consolidables et les sociétés non consolidables.
.
Il comprend donc :
FOCUS IFRS :
Selon les normes IFRS, les acquisitions
comptabilisées en Actifs non courants détenus en vue de la vente (IFRS 5) et exclues du
périmètre de consolidation.
En IFRS, le cas des restrictions s . Cependant, la perte de
C.
1.
ité dans le périmètre de consolidation est effective :
plusieurs fois ;
soit à la date prévue par le contrat si celui-ci prévoit le transfert du contrôle à une date
différente de celle du transfert des titres.
Il en est de même selon les normes IAS/IFRS.
2. Date de sortie du périmètre de consolidation
Une entité sort du périmètre de consolidation à la date de perte de contrôle
(idem en normes IAS/IFRS).
a) Cas de cession
Les normes IFRS distinguent aussi trois types de contrôle de la société mère sur ses filiales : le
1. Le contrôle exclusif
Niveaux de Définition du contrôle exclusif (article 78 AUDCIF)
contrôle Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle
exclusif d'une entité afin de tirer des avantages économiques de ses activités.
Contrôle de Il résulte de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote dans
droit ou une autre entité.
juridique
Il découle de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des
membres des organes d'administration, de direction autre entité.
Contrôle de L'entité consolidante est présumée avoir effectuée cette désignation lorsqu'elle a
fait disposé au cours de cette période, directement ou indirectement, d'une fraction
supérieure à 40 % des droits de vote, et qu'aucun autre associé ne détenait une
fraction supérieure à la sienne.
Il résulte du droit d'exercer une influence dominante sur une entreprise en vertu d'un
Contrôle contrat ou de clauses statutaires, lorsque le droit applicable le permet et que
contractuel l'entreprise consolidante est associée de l'entreprise dominée.
Remarque.
propres actifs.
Le contrôle en IFRS
La norme IFRS 10, publiée le 13 mai 2011 et applicable depuis 2013, donne une définition unique du
contrôle.
les éléments ci-après sont réunis :
i
il est exposé ou a droit à des rendements variables
faisa
Un investisseur détient le pouvoir sur une entité des droits effectifs qui lui confèrent la
capacité actuelle de diriger les activités pertinentes, à savoir les activités qui ont une incidence
; la
Les droits effectifs sont des droits de vote ou droits de vote potentiel (droits qui découlent
de gré à gré) ; des droits de
de
En conclusion, l
de diriger les activités pertinentes de
manière unilatérale.
Un investisseur est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses
euvent varier
2. Le contrôle conjoint
Le contrôle conjoint est le partage convenu par contrat du contrôle sur une activité économique,
s décisions stratégiques res et opérationnelles correspondant
consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Un partenariat est une opération sur laquelle deux parties ou plus exercent un contrôle conjoint.
Le partenariat possède les caractéristiques suivantes :
les parties sont liées par un accord contractuel ;
Dans un partenariat,
partie exerçant un contrôle conjoint sur -ci par une autre
partie ou par un groupe de parties.
La norme IFRS 11 distingue deux types de partenariats : te et la coentreprise.
Une activité conjointe (joint opération) est un partenariat dans lequel les partenaires exerçant
des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs,
relatifs à celle-ci. Les parties sont appelées coparticipants (joint operators).
Une coentreprise (joint-venture) est un partenariat dans lequel les parties exerçant un contrôle
et des obligations de celle-ci. Les parties sont
appelées coentrepreneurs (joint venturers). ent des
uré de manière continue par les partenaires.
3. L'influence notable
a) Définition et caractéristiques
Une entité associée (IAS 28) est une entité dans
not .
utefois exercer un
contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques.
Les situations qui caractérisent une influence notable sont :
la ;
la olitiques, et notamment participation
aux décisions relatives aux dividendes et autres distributions
consolidation ;
le lien de dépendance technique avec le groupe (fournitu
essentielles)
échange de personnels dirigeants.
b) La présomption
lorsqu'une entreprise dispose, directement ou indirectement, d'une fraction au moins égale au
cinquième (20 %) des droits de vote de cette autre entreprise.
I
filiales), moins de 20 % des droits de v
nfluence existe.
Selon la norme IAS28, une société sous influence notable est appelée « entreprise associée » et la
société mère « investisseur ».
Attention !
droits de vote, cette filiale sera tout de même consolidée.
détient plus de 20% des droits de vote mais
aucune influence, dans ce cas la filiale sera hors périmètre.
4. Les entités ad hoc
a) Définition
On appelle « entités ad hoc » une structure juridique distincte, créée spécifiquement pour gérer une
opération ou un groupe pour le
Les entités ad hoc sont créées pour réaliser un objectif limité et bien défini (location,
de biens, de
services ou de capitaux.
usieurs
Par exemple, seront considérées comme des entités ad hoc, des entités dont l'activité consiste :
à gérer des placements des salariés dans le cadre d'un plan épargne entreprise ;
à réaliser des travaux de recherche et de développement pour le compte d'une entité qui assume
les risques liés à cette activité.
NB :
Le % de détention est le rapport entre le nombre de titres détenu par la société mère sur
le total des titres qui compose le capital de la filiale.
Le % de contrôle est le rapport entre le nombre de droits de vote détenu par la société
mère sur le total des droits de vote lors des assemblées de la filiale.
est égal
plusieurs niveau les % de détention successifs.
NB : Selon la norme IFRS 10, il doit être tenu compte des droits de vote potentiels
existants ou convertibles.
Cas particuliers :
Pour le calcul des pourcentages de contrôle térêt, il faut tenir compte des différents types
actions (actions à droit de vote double, certificat de droit de vote, actions sans droit de vote...).
1. Les actions propres
Les actions propres sont des actions émises par la société et détenues par la société elle-même.
Une société ne peut posséder plus de 10 % de ses propres actions. /DSCG dispose
actions propres pour le calcul du quorum, le droit de vote étant supprimé
pour ces actions propres.
Les actions propres possédées par la société ne donnent pas droit aux dividendes et sont privées de
droit de vote. Les actions propres détenues par une filiale ne sont pas à prendre en compte (au
la dite filiale.
Toutefois ces actions propres détenues par une entreprise ne sont pas à prendre en compte ni au
numérateur ni au dénominateur entreprise consolidante
dans cette entreprise. Les actions propres ne doivent pas être confondues avec les titr
Il y a autocontrôle lorsque des actions ou des droits de vote d'une société sont possédés par une ou plusieurs
autres, dont la première détient le contrôle (directement ou indirectement) ; ainsi la société se trouve être son
propre actionnaire.
Exemple :
Le capital de F est composé de 85 000 actions. La société F détient 5 000 de ses propres actions.
La société mère M détient 60 000 actions dans le capital de F.
TAF : Calculer le pourcentage de contrôle et érêt de la mère dans F.
Corrigé :
% de contrôle de M dans F =
= 75 %
= 70,5 %
Toute émission ayant pour effet de porter la proportion au-delà de cette limite peut être annulée
(art.778-1 AUDSCG).
est à exclure du calcul
des pourcentages de contrôle.
Exemple :
Le capital de F est composé de 20 000 actions dont 8 000 actions à droit de vote double et 2 000
actions sans droit de vote. La société M possède 6 000 actions ordinaires de F, 5 000 actions à droit
de vote double de F et 500 actions sans droit de vote de F.
TAF : calculer les pourcentages
4. Les droits de vote potentiels
contrôlée ou sous influence notable, par exemple ce
Ils ne sont pris en compte que si les droits sont
substantifs. iger la politique financière et
opérationnelle de la filiale.
c
Exemple :
Le capital de la société F est composé de 100 000 actions ordinaires. Elle a émis 30 000 obligations
convertibles en actions. La société mère M détient 60 000 actions de F. De plus, la société mère est
propriétaire de 15 000 obligations convertibles en actions (parité : 1 obligation contre deux actions).
TAF : Calculer le pourcentage de contrôle et de la société M dans la société F.
Corrigé :
Le pourcentage de contrôle de M sur F
Nombre de droit de vote dans F = 100 000 + (30 000 × 2) = 160 000
Nombre de droit de vote détenus par M = 60 000 + (15 000 × 2) = 90 000
Pourcentage de contrôle de M dans F = = 50%
Le pourcentage d de M sur F
de M dans F = = 60%
représentant une fra société et qui confère à son propriétaire les droits
pécuniaires attachés à l'action, mais seulement ces droits (droits aux dividendes, aux attributions
d'actions gratuites). t au vote.
Négociables, ces certificats permettent aux sociétés émettrices d'accroître leurs fonds propres en
permettant aux actionnaires anciens de conserver leur majorité.
Le CI est représentatif des droits pécuniaires (dividendes) et sa valeur nominale est égale à celle de
Exemple :
Le capital de F est divisé en titres de 20 000 F de nominal, dont 50 000 actions ordinaires et 10 000
La société M détient 12 000 actions ordinaires et 3 000 certificats de
droit de vote de M (sur un total de 10 000 certificats de droit de vote).
TAF : Calculer le pourcentage de contrôle et de la société M dans la société F.
Corrigé :
Le pourcentage de contrôle de M sur F
Nombre total de droit de vote dans F = 50 000 + 10 000 = 60 000
Nombre de droit de vote détenus par M = 12 000 + 3 000 = 15 000
Pourcentage de contrôle de M dans F = = 25%
Le pourcentage d de M sur F
Nombre d de F détenues par M = 12 000
Nombre total d représentatives du capital de F = 50 000 + 10 000 = 60 000
Pourcentage d de M dans F = = 20%
6.
ufruitier a le droit de vote en assemblée générale ordinaire, il bénéficie donc des avantages
économiques présents et futurs et supporte les risques. Pour ces
comptes de la filiale détenue en usufruit.
Le nu-propriétaire détient le droit de vote en assemblée générale extraordinaire, il ne participe pas
aux avantages économiques et risques de la filiale, il ne consolide pas.
Application :
Le capital de la société F est composé de 30 000 actions dont 20 000 actions ordinaires, 5 000
actions à vote double et 5 000 actions sans droit de vote.
La société mère M détient 16 000 actions dont 14 000 actions ordinaires et 2 000 actions à vote
double.
De plus, la société mère détient 3 000 obligations convertibles en actions (parité 1 obligation
contre 1 action) sur les 10 000 OCA émises par la société F.
TAF : Calculer le pourcentage de contrôle de la société M dans la société F.
Corrigé :
Le pourcentage de contrôle de M sur F
Nombre de droit de vote dans F = 20 000 + (5 000 × 2) +10 000 = 40 000
Nombre de droit de vote détenus par M = 14 000 + (2 000 × 2) + 3 000 = 21 000
Pourcentage de contrôle de M dans F = = 52,5%
Le pourcentage d de M sur F
Nombre d de F détenues par M = 14 000 + 2 000 =16 000
Nombre total d représentatives du capital de F = 20 000 + 5 000 +5 000 = 30 000
= 53,33 %
Application 1:
La société M détient des participations dans six entreprises. A la date du 31/12/N, le portefeuille-
titres de la société M se répartit ainsi :
(1)
(2) 4 000 actions propres. Ces actions peuvent être
Mission :
1. Calculer le pourcentage de contrôle de la mère dans chacune des sociétés.
chacune des sociétés.
Application 2 :
Le capital de la société F est composé de :
200 000 actions ordinaires ;
20 000 actions à vote double
40 000 actions à dividende prioritaire sans droit de vote.
La société mère M détient 60 000 actions ordinaires et 10 000 actions à vote double.
Elle est également propriétaire de 100 000 obligations convertibles en actions (OCA) F (une action
F par obligation). La société F a émis 100 000 OCA.
Le capital de F est détenu par deux autres actionnaires à part égale.
Mission :
1. Calculer le pourcentage de contrôle de la mère dans F.
2. Calculer le pourcent dans F.
celle-ci.
4
liale entre les « Intérêts majoritaires » et les « Intérêts minoritaires »
5 Toutes les sociétés commerciales, ayant leur siège social ou activité principale
15
des intér
Une société mère est exemptée de présenter des comptes consolidés lorsque le
16
épasse pas 500 000 000 F.
Il est indispensable de détenir au moins 4
17
de consolidation.
ur permettant de déterminer si une
société doit être intégrée dans le périmètre de consolidation et selon quelle
18
une entité
associée, suppose nécessair
19
20% des droits de vote.
Le dispositif comptable relatif aux comptes consolidés et combinés (D4C)
autorise, dans certaines circonstances,
20
périmètre de consolidation.
IV-
détention du capital alors que le pourcentage de contrôle
correspond au pouvoir de décision.
Le pourcentage de contrôle représente le pourcentage de droits de vote que peut avoir la
société consolidante, soit directement, soit indirectement sur une filiale ou une participation.
-part des capitaux propres de la filiale ou de la
participation que possède la société consolidante.
La détermination de ces pourcentages est utile pour les raisons suivantes :
le pourcentage de contrôle permet de déterminer si une société entre dans le périmètre de
consolidation et quelle méthode lui est applicable ;
permet de déterminer les intérêts majoritaires et minoritaires
directs ou indirects, en particulier dans le cas
A. Le pourcentage de contrôle
1. Définition
Le pourcentage de contrôle représente la capa
indirectement, grâce aux droits de vote substantiels détenus.
Les droits substantifs sont les droits de vote ou autres droits contractuels qui donnent à
l'investisseur la capacité de diriger les acti
Les droits de vote résultant de la détention juridique sont déterminés à partir du pourcentage de contrôle.
exclusif.
Le pourcentage de contrôle exprime le lien de subordination entre la société-mère et les filiales ou
encore le degré de pouvoir de la société-mère. Il représente le pourcentage des droits de vote
détenus directement ou indirectement dans les Assemblées générales de chaque société du
groupe. Il est exprimé en pourcentage des droits de vote, et sert à déterminer :
les entreprises qui doivent être incluses dans le périmètre de consolidation,
la méthode de consolidation à appliquer.
2. Mode de calcul
Le pourcentage de contrôle total détenu par la société consolidante dans une autre société est égal
au cumul des pourcentages de contrôle direct détenu par la société consolidante elle-même et par
les sociétés placées sous son contrôle exclusif.
Le pourcentage de contrôle indirect détenu par la société consolidante dans une autre société est
égal au pourcentage de contrôle direct détenu par une filiale dans cette société.
Remarque. La notion de filiale est employée ici au sens de « société sous contrôle exclusif » de la
société consolidante.
Il fau chaîne de contrôle » allant de la société consolidante à la société
-à-dire que toutes les sociétés de la chaîne, autres que la société concernée, soient
sous le contrôle exclusif de la société consolidante.
Le con détention de plus de 50 % des droits de
vote, le pourcentage de contrôle est égal :
pour les participations directes, au pourcentage des droits de vote détenus ;
pour les participations indirectes, au pourcentage des droits de la dernière participation si
aucune ; il est égal à zéro si une
participation intermédiaire est inférieure à 50 %.
En effet une perte de contrôle dans une chaîne de participations rompt tout contrôle en aval, car une
société détient ou ne détient pas le pouvoir dans une autre.
Pourcentage de contrôle direct = Pourcentage de la participation détenue
B.
1. Définition
Il représente la part du groupe, directe ou indirecte, dans les ca
autre société. Ce pourcentage est celui qui servira dans toutes les écritures de consolidation,
Le détenu par la société consolidante dans une autre société est égal
au directs et du total.
en multipliant tous les
pourcentages sur la chaîne. En normes IFRS, il faut tenir compte des chaînes de contrôle.
2. Mode de calcul
et correspond :
pour les participations directes, à la part des droits sociaux détenus ;
pour les participations indirectes, au produit des pourcentages successifs.
total = +
1. Participation directe
Il y a participation directe lorsque la société mère (M) détient
autre société appelée filiale (F).
M
m% F
identiques.
Donc le pourcentage de contrôle = m% et le pourcentage m%
2. La participation indirecte
Lorsqu'une société M détient par l'intermédiaire d'une société F1 une participation dans une société
F2, cette participation est indirecte.
Il y a participation indirecte lorsque la société mère exerce un contrôle exclusif sur une autre société
(filiale) qui détient elle à son tour des titres utres sociétés (sous filiale).
En cas de participation indirecte par plusieurs chaines, le
comme suit :
o Pour chaque chaine, on multiplie le pourcentage de chaque société constituant la chaine,
o puis on additionne les pourcentages ainsi obtenus pour chaque chaine.
M F1 F2
m% n%
Société DELTA
25% 45%
Société SIGMA
40%
Société TETA
Les valeurs sur les arcs représentent le pourcentage de capital détenu par la société.
Mission :
1) Préciser les condit -groupe de sociétés.
2) Calculer les pourcentages de contrôle de la société MEGALUX selon le
SYSCOHADA.
3) Déterminer les pourcentages de contrôle et selon les
normes IFRS.
4)
Corrigé:
selon le D4C
Sociétés Direct Indirect Total
BETA 60 % - 60 %
DELTA 55 % - 55 %
SIGMA - 55 % × 25 % = 13,75 % 13,75 %
Application N°5:
La société SALOUM TECHNOLOGIES qui est cotée à la BRVM a des liens de participation
directs et indirects avec cinq sociétés. On vous demande principalement de déterminer le périmètre
annexe pour traiter ce dossier.
Mission :
1. Selon quel(s) référentiel(s) comptable(s) la SA SALOUM doit-elle présenter ses états
SALOUM
60 % 80 %
B
A
70 % 15 %
D 30 % C
10 %
25% 65 %
b)
liquer un coefficient diviseur
êts ce coefficient diviseur ne doit
être
nt des participations réciproques.
Le coefficient diviseur se calcule ainsi : 1 Produit des pour
m%
M F
n%
Application 5 :
8%
A B
5%
Coefficient diviseur = = 0,996
Mission : Calcul des pourcentages .
Intérêts majoritaires de A dans A = = 92,37 %
Intérêts majoritaires de A dans B = = 4,62 %
NB : Les pourcentages aires minoritaires sont les compléments des
.
75 %
8%
A B
5%
40 % 60 %
C D
Mission :
Corrigé : Détermination
1 (5 % ×8 %) = 0,996
45 %
75 %
8%
A B
10 %
40 % 60 %
C D
Corrigé : Détermination
= 45,36 % = 7,56 % ou
B 52,92 %
75,60 % × 10 % = 7,56 %
- 79,17 % × 40% = 30,12 %
C 30,12 %
- 52,92 % × 60 % = 31,75 % 31,75 %
D
(1) Le reste des intérêts dans B est détenu par les associés minoritaires de A. En effet, ces
minoritaires de A détiennent un dans B égal à :
(100 % - (75 % + 8 %)) × 10 % × 1/0,992 = 1,71 %.
98,29 % (détenus par M) + 1,71 % (détenus par les minoritai
4. Participations circulaires
La participation circulaire est celle qui existe entre au moins trois sociétés.
Il y détient des -même
détient des actions de F2 et la société F2 détient à son tour des actions de M.
Si M contrôle F1 détentrice des actions F2, toute participation de F2 dans M constitue des actions
- contrôle.
F2
p%
M n%
F1
m%
NB :
Il y a autocontrôle si une société M détient une fraction de son propre capital par
Les (actions M
détenues par F2) sont privées du droit de vote.
participations réciproques. Un coefficient diviseur doit être appliqué dans le calcul des
ent diviseur ne doit être
fois, au niveau des sociétés qui sont incluses dans les liens de participations
circulaires.
Le coefficient diviseur se calcule ainsi : 1 laires.
10 %
M F2
60 % 20 %
F1
Mission :
Calculez les pourcentages d des actionnaires majoritaires de la société
MACHALA (M) dans les sociétés M, F1 et F2.
Corrigé :
1 (60 % × 20 % × 10 %) = 0,988
Autre méthode :
M = 90 % + 10 % F2
F1 = 60 % M
F2 = 20 % F1 = 20 % × 60 % M = 12 % M
M = 90 % + 10 % F2 = 90 % + 10 % (12 % M) = 90 % + 1,2 % M
M - 1,2 % M = 90 % soit M = 0,9/ 0,988 = 91,09 %
F1 = 60 % M = 60 % × 91,09 % = 54,65 %
F2 = 12 % M = 12 % × 91,09 % = 10,93 %
90 %
5%
A B
30 %
80 % 40 %
C D
60 %
Mission :
Calculez les pourcentages de contrôle de la société MACHALA sur
les sociétés qui lui sont dépendantes.
Corrigé :
1 (80 % × 30 % × 5 %) = 0,988
M
35 %
90 %
5%
A B
30 %
80 % 40 %
C D
60 %
Remarque.
B est sous le contrôle exclusif de M mais pas sous le contrôle exclusif de A. Donc, les actions A
détenues par B ne sont pas
Corrigé :
ociété mère M
Sociétés Direct Indirect Total
A
B
C
D
D. utocontrôle
Lorsque des société sont possédées par une ou plusieurs sociétés dont elle détient le
contrôle, les droits de vote attachés à ces actions ne
de la société. .
Dans le cadre de la présentation des comptes consolidés, ces titres doivent être annulés.
Capital
Réserves
Titres de participation
Dans un groupe de sociétés, il y a deux catégories de liens qui sont susceptibles de générer un
autocontrôle. Il des participations réciproques, soit des participations circulaires.
ques entre sociétés par actions est rare.
Il faut distinguer selon que les titres concernés ont été émis par une
société consolidée autre que la société consolidante ou par la société consolidante elle-même.
1.
a. Règle de calcul du pourcentage de contrôle de la société consolidante
de la société contrôlée ou sous influence notable concernée (actions ou
droits de vote) ne doivent pas être pris en compte dans le calcul du pourcentage de contrôle.
b. onsolidante
Il faut donc appliquer la règle de calcul
circulaires.
Application 11 : Participations circulaires autocontrôle au niveau
société consolidée
mme du groupe MACHALA (M) se présente comme suit :
72 %
10 %
A C
60 %
70 % 25 %
B D
Corrigé :
B
C
D
10 %
80 %
A B
75 %
70 %
Corrigé :
C
D
de la société M.
Méthode de
consolidation Base du calcul % soustractif Minoritaires
Intégration = des
100 % de M
globale minoritaires
Intégration
intégrées proportionnellement
proportionnelle
ou Mise en ou fraction du % de M
équivalence directs des sociétés mises en minoritaires
équivalence
MEGALUX
70 % 60 %
A B
60 % 60 %
50 %
C D E
40 %
20% 10 %
Mission :
Calculer le pourcentage de contrôle et le de M sur chacune des sociétés
du groupe.
Corrigé : Détermination des pourcentages
1 (50%× 40 %) = 0,8
(1) Dans leur propre société, les actionnaires minoritaires de A, B, C, et E possèdent respectivement
une fraction du capital égale à 30 %, 40 %, 40 % et 40 %.
4 % pour les minoritaires
de E (40 % × 10 %) et 2,4 % pour les minoritaires de B (40 % × 60 % × 10 %).
res de D se décompose ainsi :
o 30 % × 60 % × 50 % × 1/0,8 = 11,25 % (pour les minoritaires de A) ;
o 50 % × 40 % × 50 % × 1/0,8 = 12,5 % (pour la société W extérieure au groupe).
Remarque.
W exerce avec M un contrôle conjoint sur D. La fraction du capital de D détenue par W est égale à
× 1/0,8 = 62,5 %.
Or, dans les comptes consolidés de M, la société D est intégrée à
de W qui sont inclus dans ces 50 %.
consolidation directe doivent être les mêmes que ceux qui seraient obtenus si la consolidation était réalisée
par paliers.
Annexe 2 : Liens de participation directs et indirects de la SA MEGALUX AU 31/12/2015
SA MEGALUX
90 % 69,6 %
10 %
SA ALPHA SA BETA SA FARCO
75 % 100 % 20 % 12% 80 % 90 %
8% 10 %
SA EPSILONE
SA MEGA
Votre maître de stage compte parmi ces clients un groupe dynamique de téléphonie mobile installé
au Sénégal SENEMOBIL qui détient des actions dans les sociétés suivantes installées dans la zone
UMOA :
80%
Travail à faire
1- ?
2- Déterminez le périmètre de consolidation ?
3- Dans un tableau à plusieurs colonnes, déterminez pour chaque société :
Le pourcentage de contrôle du groupe
Application 16 :
Vous êtes chargé(e) de travailler sur le périmètre de consolidation 2013 du groupe MACHALA, sur
-filiale.
La société MACHALA utilise deux journaux de consolidation :
un journal de consolidation des bilans ;
un journal de consolidation des comptes de résultat.
Mission :
A l'aide des annexes 1 et 2 :
1.
MACHALA pour les sociétés NAMORA, OMEGA, PINTO, GAMMA et RIO.
2. e de partage des capitaux propres au journal de consolidation de la
société OMEGA en utilisant la technique de consolidation directe.
MACHALA
RIO OMEGA
PINTO
Les 30 000 titres OMEGA détenus par NAMORA ont été acquis au prix de 250 000 KF.
(justifier) ?
7. Si la SA SALOUM était cotée sur le marché boursier (BRVM), à quel référentiel
comptable serait-elle liée ?
8. entend-on par « Actifs courants » au bilan consolidé du groupe (référentiel IFRS) ?
9. -t-elle de présenter aux
LOUM ?
10. du périmètre de consolidation.
11.
12. s
selon le D4C et les normes IFRS.
Les pourcentages représentent la fraction détenue du capital et la fraction détenue des droits de vote.
Les autres associés de la société A sont nombreux et, pour la plupart, se désintéressent de la gestion
de leur société, ce qui confère à la société BOMBARDIER le pouvoir de désigner la majorité
des administrateurs depuis plusieurs années.
Un accord contractuel signé entre H et D prévoit que les décisions essentielles nécessitent le
consentement des deux associés.
Mission :
1. du périmètre de consolidation.
2. Prés du groupe.
3. Déterminer, pour chaque société du groupe :
a) ;
b) Le type de contrôle exercé ;
c) La méthode de consolidation à retenir.
55 %
80 %
6%
A B
8%
30 % 40 %
C D
M
10 %
75 %
80 %
A B
30 %
Mission :
1. Analyser les participations entre les sociétés MEGALUX, A et B. Expliquer quelle est la
situation particulière qui résulte de ces liens. En déduire les conséquences juridiques
en droit commercial.
2. Déterminer les pourcentages de contrôle et
majoritaires de la société consolidante dans chacune des sociétés, y compris la société
MEGALUX elle-même. En déduire le pourcentage des intérêts minoritaires consolidés.
Selon les normes IFRS, seules les activités conjointes (joint operation) ouvrent droit à la méthode
de consolidation partielle. Les coentreprises utilisent la méthode de la mise en équivalence.
Par ailleurs les comptes consolidés doivent comprendre des éléments évalués selon des méthodes
homogènes, en conséquence, il est né
Ainsi les opérations réciproques (intergroupe) seront éliminées de sorte que les états financiers consolidés
représentent la véritable situation du groupe envers les tiers.
6
porté en majoration des capitaux propres consolidés.
7 Les intérets minoritaires apparaissent au bilan consolidé lorsque la méthode
8 équivalence sont in
consolidé, dans la rubrique « Titres des sociétés mises en équivalence ».
9
consolidées selon la méthode de la mise en équivalence.
10
dans les comptes consolidés pour la fraction correspondant à leurs droits
détenus par la société consolidante.
La méthode de la mise en équivalence consiste, dans le bilan consolidé, à
11 substituer à la valeur comptable des titres de participation, la quote part des
capitaux propres de la filiale à laquelle ces titres sont équivalents, compte tenu
ntérêt de la société détentrice de ces titres.
12
sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence.
13 La part d filiale consolidée par
la méthode de la mise en équivalence est inscrite dans le compte de résultat
consolidé dans la rubrique « Quote part de résultat des sociétés mises en
équivalence ».
14 Quelle que s
res consolidés est identique.
15 la part
des actionnaires extérieurs au
inscrite au passif du bilan consolidé dans une rubrique dénommée Intérêts
minoritaires ».
16 Dans un bilan consolidé, les capitaux propres consolidés correspondent à la
part des actionnaires de la société m
C- Le bilan consolidé
La société consolidante (M) contrôle totalement la société consolidée (filiale F) ; les actifs et dettes de la
filiale sont ajoutés à ses propres actifs et dettes.
us dans les filiales consolidées est
du bilan de la société mère et soustrait, pour le même montant, de ses réserves.
upe doit figurer distinctement au passif du
bilan consolidé dans la rubrique « Intérêts minoritaires ».
Les Intérêts minoritaires représentent la quote-part des capitaux propres des filiales à
la maison mère. Ils sont désormais appelés participations ne donnant pas le contrôle.
Le résultat net des filiales est éclaté entre :
o la part qui correspond aux intérêts de la société mère, qui est ajoutée au résultat de la société
mère à la fois dans le compte de résultat et au bilan ;
o et la part qui correspond aux Intérêts minoritaires ou intérêts hors groupe dans le résultat net.
différence de consolidation appelée écart
de consolidation. Celui-ci est égal à la différence entre la valeur des titres au moment de la
consolidation (quote-part des capitaux propres de la filiale revenant à la société mère) et le coût
.
é
Bilan de la société mère M Bilan de la société filiale F
Actif immobilisé M Capital M Actif immobilisé F Capital F
Dettes M Dettes F
Bilan consolidé du groupe « M et F » selon la globale
TOTAL TOTAL TOTAL TOTAL
Achats consommés
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
Valeur ajoutée
Charges de personnel
Excédent brut d'exploitation
dépréciations
Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations
(A)
Produits financiers
Charges financières
Résultat financier (B)
Résultat des activités ordinaires (RAO) des
entreprises intégrées (C = A + B)
Produits HAO
Charges HAO
Résultat HAO (D)
Résultat avant impôts (E = D + E)
Impôts exigibles sur les bénéfices
Impôts différés
Résultat net des entreprises intégrées
Part dans les résultats nets des entités mises en
équivalence
Résultat net de l'ensemble consolidé
Part des minoritaires
Tableau
Eléments Total Part du groupe Part des
80 % minoritaires 20 %
Capital F + réserves de F 1 580 1 264 316
Valeur comptable des titres à éliminer 1 200
Réserves consolidées 64
Résultat F 320 256 64
TOTAL 320 380
substitution aux titres de
participation figurant au bilan de M des actifs et des passifs de la filiale à 100 %. Or, la valeur de
ces titres est différente de la quote-part de c
o quote-part de capitaux propres de F (y compris le résultat) : (1 500 + 80 + 320) × 80% = 1 520
o valeur comptable des titres de participation de F : = 1 200
Capital F 1 500
Réserves F 80
Résultat F 320
Titres de participation 1 200
Réserves consolidées 64
Résultat consolidé 256
Intérêts minoritaires 380
Elimination des titres
Capital M 2 000
Réserves M 1 920
Résultat M 680
Capital consolidé 2 000
Réserves consolidées 1 920
Résultat consolidé 680
Consolidation du bilan de M
3. Bilan consolidé
Le bilan consolidé présente les caractéristiques suivantes :
o Les postes valorisés pour leur montant net ;
o La première ligne de t consacrée à
Corrigé :
-à- dire le
report des comptes de bilan et des comptes de gestion de chaque entité contrôlée, en fonction du pourcentage
onsolidation nécessitent des comptes de capitaux propres
des sociétés intégrées. Les intitulés des comptes sont individualisés de la manière suivante : Pour la société
mère : Capital, Réserves groupe, Résultat groupe et pour la filiale : Capital F, Réserves F, résultat F.
1. Reprise des comptes de bilan des sociétés M et F
Immobilisations corporelles 2 500
Titres de participation F 600
Stocks 3 650
Disponibilités 850
Capital M 2 000
Réserves M 1 920
Résultat M 480
Dettes 3 200
Reprise du bilan de M
Immobilisations corporelles (1500 × 40%) 600
Stocks 152
Clients 200
Disponibilités 88
Capital F 600
Réserves F 32
Résultat F 128
Dettes 280
Reprise à 40 % du bilan de F
Capital F 600
Réserves F 32
Résultat F 128
Titres de participation 600
Réserves consolidées 32
Résultat consolidé 128
4. Bilan consolidé
Actif Montant Passif Montant
Immobilisations [2500 + (1500 × 40 %)] 3 100 Capital (Uniquement société mère) 2 000
Clients (venant de F1 (500 × 40%) 200 Réserves consolidées (1920 + 32) 1 952
Stocks [3650 + (380 × 40 %)] 3 802 Résultat consolidé [480 + (320 × 40 %)] 608
Disponibilités [850 + (220 × 40 %)] 938 Dettes [3200 + (700 × 40 %)] 3 480
Total 8 040 Total 8 040
Pour le compte de résultat, à la différence des méthodes précédentes, les comptes de la filiale ne
sont pas repris.
Or, il faut faire apparaître la part du groupe, sinon le résultat du compte de résultat sera différent
de celui du bilan.
Ecritures de consolidation du compte de résultat
Résultat global 64
Quote-part de résultat dans les sociétés mises en équivalence 64
Consolidation du compte de résultat
2. Bilan consolidé
Actif Montant Passif Montant
Immobilisations 2 500 Capital (Uniquement société mère) 2 000
Titres mis en équivalence 380 Réserves consolidés (1920 + 16) 1 936
[(1500 + 80 + 320) × 20 %]
Stocks 3 650 Résultat [480 + (320 × 20 %)] 544
Disponibilités 850 Capitaux propres consolidés 4 880
Dettes 2 900
Total 7 380 Total 7 380
Produits 20 000
Charges 19 520
Résultat net des entités intégrées 480
Quote-part de résultat dans les sociétés mises en équivalence 64
544
Intérêts minoritaires
Résultat net (part du groupe) 544
(4) Les ventes à F sont réalisées avec une marge égale à 10 % du prix de vente.
(5) Dont 10 000 KF à F avec 10 % de marge.
(6) Dont 9 000 KF de dividendes versés par F
(7) Dont 10 000 KF à M
(8) Les marchandises achetées à M représentaient 30 000 KF dans le stock initial et
12 000 KF dans le stock final.
La société MEGALUX a cédé à FERLO le 02 janvier un matériel pour 20 000 KF en
réalisant un profit de 6 000 KF. Il avait été acquis pour 35 000 KF.
annuel pratiqué par M était de 3 500 KF ; celui pratiqué par F est
5 000 KF.
Mission : Effectuer tous les travaux de consolidation conduisant au bilan
consolidé et au compte de résultat consolidé.
CORRIGE :
1. Reprise des comptes de bilan et de résultat des sociétés M et F (Ouverture
de consolidation dans lequel on passera les écritures de cumul des comptes).
On reporte dans le journal de consolidation les données du bilan et du compte de résultat de toutes
les sociétés du périmètre de consolidation.
s comptes de capitaux propres à travers les mentions M, F1, F2 etc.
Après le cumul des comptes des sociétés intégrées, il faut éliminer les comptes réciproques.
En effet, au niveau du groupe, ces comptes présentent un caractère fictif.
NB :
En N, les « à nouveaux
Le résultat de N-1 devient des réserves en N.
Marge sur stock initial :
Ce profit a d M et figure sur cet exercice dans ses
réserves. Il doit donc être retranché ; de plus il faut ramener la variation de stock à sa valeur réelle.
Le stock initial chez F comportait des marchandises vendues par M avec une marge de 10 % ; soit
30 000 × 10 % = 3 000 F.
Réserves M (30 000 × 10 % × 70 %) 2 100
Résultat M (3 000 × 70 %) 2 100
Elimination des profits sur stock final (bilan)
Impôts différés (3 000 × 30 %) 900
Résultat global (3 000 × 70 %) 2 100
Variation des stocks (30 000 × 10 %) 3 000
Elimination des profits sur stock final (compte de résultat)
Autre méthode :
Résultat M 9 000
Réserves 9 000
Transfert des dividendes
c)
Une cession ne peut
En conséquence,
(ainsi que les amortissements ultérieurs, si le bien est amortissable) pour neutraliser son incidence
sur le résultat et/ou les réserves consolidés.
solidé
Immobilisations (35 000 20 000) 15 000
Résultat M (cédant) (6 000 × 70 %) 4 200
Impôts différés 1 800
Amortissement des immobilisations (35 000 14 000) 21 000
Annulation du profit interne sur cession (bilan)
Le retraitement du résultat sur cession a un impact sur le résultat ou les réserves du vendeur.
acheteur.
internes.
Réserves M = 216 000 3 000 + 9 000 = 222 000 KF
Résultat M = 84 000 840 + 2 100 9 000 4 200 = 72 060 KF
Impôt différé Actif (IDA) = 360 + 1800 = 2 160 KF
Impôt différé Passif (IDP) = 900 + 450 = 1 350 KF
Mission :
1) Dresser, après retraitement des bilans, le bilan consolidé du groupe « M et F »
2) Présenter, après retraitement, les comptes de résultat consolidé en liste du groupe « M et F »
Intérêts minoritaires
Résultat net (part du groupe)
Société MEGALUX en KF
ACTIF NET PASSIF NET
Immobilisations corporelles 50 000 Capital social 100 000
Titres de participation (1) 115 500 Réserves 30 000
Stocks 10 000 Résultat net 20 000
Créances 7 000 Dettes 35 500
Disponibilités 3 000
TOTAL 185500 TOTAL 185 500
Bilan retraité de F1 en KF
ACTIF NET PASSIF NET
Immobilisations corporelles 9 000 Capital social 10 000
Stocks 2 500 Réserves 2 000
Créances 1 500 Résultat net 500
Disponibilités 500 Dettes 1 000
TOTAL 13 500 TOTAL 13 500
Bilans retraités de F2 et F3 en KF
ACTIF F2 F3 PASSIF F2 F3
Immobilisations corporelles 120 000 300 000 Capital social 100 000 200 000
Stocks 37 000 20 000 Réserves 30 000 50 000
Créances 15 000 12 000 Résultat net 7 000 10 000
Disponibilités 5 000 8 000 Dettes 40 000 80 000
TOTAL 177 000 340 000 TOTAL 177 000 340 000
Mission :
1. Déterminez pour chaque société du groupe :
a) le pourcentage et le type de contrôle exercé ;
b) la méthode de consolidation applicable.
2. Présentez les écritures nécessaires et le bilan consolidé du groupe.
CAS N°4 :
La société anonyme WALO se trouve à la tête
La société
stratégie de croissance externe. Recherchant avant tout la souplesse, elle a tissé, grâce à ses prises
de participation, un véritable réseau se présentant ainsi :
La SA WALO détient :
o 90 % de la SA PALGA ;
o 60 % de la SA GALAXIE qui, elle-même détient 10 % de la SA MEGALUX ;
o 12 % de la société FARCO ;
o 45 % de la SA VEGA. La société WALO a passé avec la société VEGA un contrat qui lui
assure une position dominante, lui conférant, en fait, les pleins pouvoirs sur cette dernière ;
o 25 % de la SA LAPIE qui elle-même détient 18 % du capital de la SA MEGALUX.
Mission :
1. Déterminez pour chaque société du groupe :
a) le pourcentage et le type de contrôle exercé ;
b) la méthode de consolidation applicable.
2. Présentez le bilan consolidé du groupe. Passer les écritures nécessaires.
La méthode de consolidation directe doit conduire aux mêmes états financiers que ceux qui auraient
été obtenus si la méthode de consolidation par paliers avait été appliquée.
Ainsi les capitaux propres consolidés, les intérêts minoritaires et le résultat déterminés dans le
ui seraient obtenus si la
consolidation était réalisée par paliers.
Section 1 : La consolidation directe
indirects. La technique de la consolidation directe consiste à consolider chaque société du groupe
directement dans la société mère.
Elle consiste donc à déterminer tout de suite au niveau de la sous- e les intérêts qui reviennent à
la société mère et aux minoritaires (directs et indirects).
Cette technique repose sur pourcentages de la société mère.
Les capitaux propres de chacune des sociétés sont partagés en leur appliquant :
o de la société mère dans la société concernée ;
o d pourcentag complémentaire qui correspond aux intérêts
minoritaires.
participation est partagée entre la société mère et les intérêts
minoritaires. Ce partage est effectué en appliquant aux titres les pourcentages respectifs
de la société mère et des minoritaires dans la société détentrice des titres.
dans les
groupes complexes.
1. Processus de la consolidation directe
La consolidation directe consiste à consolider toutes les entités du périmètre de consolidation
au niveau de la société mère
existe des liens de participation indirects, en particulier dans les structures complexes, la dernière
phase de travaux de consolidation est plus délicate (partage des capitaux propres intégrés et
élimination des titres de participation ou mise en équivalence).
2.
Société M
90 %
Société F1
80 %
Société F2
Mission :
1. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation par paliers.
2. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation directe.
Tableau
Eléments Total Part du sous- Part des minoritaires
groupe F1 : 80 % 20 %
Capital F 2 50 000
Réserves F2 60 000
Capitaux propres hors résultat 110 000 88 000 22 000
Valeur comptable des titres 40 000 40 000
Réserves consolidées 70 000 48 000 22 000
Résultat F 2 1 000 800 200
TOTAL 22 200
2. Consolidation directe
a) térêts
la base :
o du partage des capitaux propres de chaque société ;
o
F1 F2
groupe 90 % 90 % × 80 % = 72 %
10 % 28 %
NB :
consolidées et aux intérêts minoritaires en appliquant le pourcentage de la
société M dans la société F1 détentrice de ces titres.
Capital F 2 50 000
Réserves F 2 60 000
Résultat F 2 1 000
Titres de participation F2 40 000
Réserves consolidées 43 200
Résultat consolidé 720
Intérêts minoritaires 27 080
Partage des capitaux propres et Elimination des titres
Le bilan consolidé du groupe M après intégration directe des sociétés F1 et F 2 se présente donc
ainsi :
Société M
90 %
Société F1
25 %
Société F2
Mission :
1. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation par paliers.
2. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation directe.
Tableau
Capital F 2 12 500
Réserves F 2 15 000
Résultat F 2 250
Titres de participation F 2 12 500
Réserves consolidées 15 000
Résultat consolidé 250
Tableau
Eléments Total Part du groupe M : Part des minoritaires
90 % 10 %
Capital F1 100 000
Réserves F1 35 000
Capitaux propres hors résultat 135 000 121 500 13 500
Annulation des titres F 1 90 000 90 000 (100 %)
Réserves consolidées 31 500 13 500
Résultat F 1 2 250 2 025 225
TOTAL 13 725
2. Consolidation directe
a)
F2. Cela peut sembler surprenant pour une société intégrée proportionnellement.
En fait, ces intérêts minoritaires représentent la part des minoritaires de F1 dans le capital de F2.
F1 F2
90 % 90 % × 25 % = 22,5 %
êts des minoritaires 10 % 2,5 %
Capital F 2 12 500
Réserves F 2 15 000
Résultat F 2 250
Titres de participation F2 12 500
Réserves consolidées 13 500
Résultat consolidé 225
Intérêts minoritaires 1 525
Partage des capitaux propres et Elimination des titres F2
Le bilan consolidé du groupe M après intégration directe des sociétés F1 et F 2 se présente donc
ainsi :
Société M
90 %
Société F1
30 %
Société F2
Bilan retraité de M en KF
ACTIF NET PASSIF NET
Immobilisations corporelles 120 000 Capital social 150 000
Titres de participation F 1 90 000 Réserves 40 000
Stocks 50 000 Résultat net 3 000
Créances 20 000 Dettes 97 000
Disponibilités 10 000
TOTAL 290 000 TOTAL 290 000
Mission :
1. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation par paliers.
2. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation directe.
Tableau
2. Consolidation directe
a)
Le calcul érêts minoritaires à propos de la société
F2. Cela peut sembler surprenant pour une société mise en équivalence. En fait, ces intérêts
minoritaires représentent la part des minoritaires de F1 dans le capital de F2.
F1 F2
u groupe 90 % 90 % × 30 % = 27 %
10 % 3%
Le bilan consolidé du groupe M après intégration directe des sociétés F1 et F 2 se présente donc
ainsi :
CAS N°4 :
Le groupe MEGALUX est un ensemble de sociétés liées qui peut être schématisé comme suit :
Société M
80 %
Société GAMMA
90 %
Société DELTA
30%
Société TETA
CAS N°5 :
-dessous :
MEGALUX
80 %
35%
F1
40%
F2
Les bilans simplifiés du groupe, après retraitements, se présentent comme suit (en KF) :
MEGALUX F1 F2
Titres F 1 80 000 - -
Titres F 2 17 500 20 000 -
Immobilisations corporelles nettes 92 500 60 000 70 000
Stocks 40 000 50 000 30 000
Créances 35 000 38 000 25 000
Disponibilités 25 000 12 000 15 000
TOTAL ACTIF 290 000 180 000 140 000
Capital social 150 000 100 000 50 000
Réserves 40 000 20 000 60 000
Résultat 3 000 2 000 1 000
Dettes 97 000 58 000 29 000
TOTAL PASSIF 290 000 180 000 140 000
Mission :
1. Indiquer le périmètre de consolidation et les méthodes de consolidation
applicable.
2. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation par paliers.
3. Présenter le bilan consolidé en utilisant la consolidation directe.
2. Consolidation directe
a)
us-filiale F2 doit tenir compte, tant de la
F1 F2
80 % (80 % × 40 %) + 35 % = 67 %
itaires 20 % 33 %
NB : respectivement aux
réserves consolidées et aux intérêts minoritaires en appliquant le pourcentage
de la société M dans la société F1 détentrice de ces titres.
Ecritures de consolidation des bilans
Capital F 2 50 000
Réserves F 2 60 000
Résultat F 2 1 000
Titres de participation F2 (17 500 + 20 000) 37 500
Réserves consolidées 40 200
Résultat consolidé 670
Intérêts minoritaires 32 630
Le bilan consolidé du groupe M après intégration directe des sociétés F1 et F 2 se présente donc
ainsi :
PREMIERE PARTIE
Vous devez intervenir dans la détermination des capitaux propres consolidés relatifs à certaines
sociétés comprises dans le périmètre de consolidation.
annexe 1 présente les capitaux propres après retraitements et éliminations internes, les coûts
et des informations sur les prises de participation.
Travail à faire :
1. Présenter sous forme de tableau synthétique :
a. les pourcentages de contrôle
b. la nature du contrôle
c. les méthodes de consolidation
d. du groupe dans la SA BETA, la SA SIGMA et la SA
VEGA.
2. Déterminer pour la SA SIGMA intégrés dans le bilan
consolidé du groupe MEGALUX.
3. Présenter les calculs préliminaires et les écritures (bilan et compte de résultat) relatives au
partage des capitaux propres et nation des titres de participation de la SA BETA,
la SA SIGMA et la SA VEGA.
DEUXIEME PARTIE
Les dirigeants du groupe souhaiteraient opter pour une élaboration des comptes consolidés en IFRS
Il vous demande de leur montrer quelles seraient les
du référentiel IFRS sur cette prise de contrôle.
5. n et application du référentiel
IFRS. On retiendra la méthode du goodwill partiel.
:
- détenus par MEGALUX 90 000 000 2 000 000 10 000 000
- détenus par BPH 16 000 000 50 000 000
(1) Tous ces titres ont été acquis à la création.
La S.A. MEGALUX procède à une "consolidation directe" par intégration globale, proportionnelle
ou mise en équivalence.
Les actifs et les passifs identifiables de la SA ALPHA ont été évalués le 30/06/2017 et les
ajustements proposés ont été les suivants :
o Une marque développée de manière interne est évaluée à 120 000 000 F. Cette marque
o Des titres de placement acquises pour 20 000 000 F et non dépréciées sont valorisées au cours
de bourse pour un montant de 25 000 000 F. 1 000 000 F ;
o Les engagements de retraite non comptabilisés au bilan sont évalués à 150 000 000 F.
De nouvelles informations obtenues en décembre 2018, ont conduit les dirigeants du groupe à une
nouvelle appréciation de la marque pour un montant de 144 000 000 F. Ce changement d'estimation
résulte d'informations complémentaires obtenues par la SA MEGALUX après la date d'acquisition,
mais qui proviennent de faits et circonstances existant à la date d'acquisition. Une information
explicite avait 017 sur le caractère provisoire de la
comptabilisation du regroupement.
Si de nouvelles informations conduisent, avant la fin du premier exercice qui suit l'entrée dans le
périmètre de consolidation, à une nouvelle appréciation des valeurs fixées lors de l'entrée dans le
bilan consolidé, celles-ci doivent être modifiées et il en découle automatiquement une modification
de la valeur brute et des amortissements cumulés de l'écart d'acquisition. Par exemple, des plus ou
moins-values réalisées à l'intérieur du délai sur les éléments identifiés lors de la première
consolidation, ou l'utilisation effective de provisions, doivent amener à remettre en cause leur valeur
d'entrée, sauf à démontrer qu'elles sont générées par un événement postérieur à la date d'acquisition
et in
Annexe 4 :
Goodwill positif
Le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises est comptabilisé comme un actif et
initialement mesuré au coût, c'est-à-dire l'excédent du coût du regroupement d'entreprises sur la part
de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs identifiables, passifs et passifs éventuels acquis.
Le goodwill est comptabilisé seulement à hauteur de la part d'intérêt acquise.
Goodwill négatif
ctifs
identifiables, passifs et passifs éventuels acquis, par rapport au coût, l'acquéreur devra réestimer le
caractère identifiable et l'évaluation des actifs identifiables, passifs et passifs éventuels et
comptabiliser tout excédent résiduel en résultat immédiatement lors de l'acquisition.
Corrigé
PREMIERE PARTIE
SA MEGALUX
90%
5%
SA BETA
25%
SA SIGMA
3. Présenter les calculs préliminaires et les écritures (bilan et compte de résultat) relatives au
n des titres de participation de la SA BETA,
la SA SIGMA et la SA VEGA.
Tableau de partage des capitaux propres de la SA BPH
Part du Intérêts
Eléments Total intégré
groupe 90% minoritaires 10%
Capital 100 000 000
Réserves 250 000 000
Report à nouveau (2 000 000)
Capitaux propres hors résultat 348 000 000 313 200 000 34 800 000
Elimination des titres BETA - 90 000 000
détenus par MEGALUX
Réserves consolidées 223 200 000 34 800 000
Résultat (20 000 000) (18 000 000) (2 000 000)
_____________31/12/2018____________
Capital BETA (pour solde) 100 000 000
Réserves BETA (pour solde) 250 000 000
Report à nouveau BETA (pour solde) 2 000 000
Titres de participation 90 000 000
Réserves consolidées 223 200 000
Intérêts minoritaires 34 800 000
Partage du capital et des réserves
_________________ ______________
_____________31/12/2018____________
Résultat consolidé 18 000 000
Intérêts minoritaires 2 000 000
Résultat BETA (pour solde) 20 000 000
Partage du résultat
______________ _____________
____________31/12/2018_____________
Capital VEGA (pour solde) 20 000 000
Réserves VEGA (pour solde) 50 000 000
Titres de participation 18 000 000
2 000 000 + 16 000 000
Réserves consolidées 41 000 000
Intérêts minoritaires 11 000 000
Partage du capital et des réserves
_________________ ______________
____________31/12/2018_____________
Résultat VEGA (pour solde) 5 000 000
Résultat consolidé 4 100 000
Intérêts minoritaires 900 000
Partage du résultat
______________ _____________
____________31/12/2018_____________
Résultat global 3 000 000
Quote-part de résultat sur société 3 000 000
mise en équivalence (2 750 000 + 250 000)
____________ __________________
DEUXIEME PARTIE
4.
de résultat) constatés sur la SA ALPHA dans le journal de consolidation au 31/12/2018. Les
éventuels impôts différés sont calculés au taux de 30 %.
Impôt
Détail Brut Net
différé
Marque 120 000 000 36 000 000 84 000 000
Terrain 100 000 000 30 000 000 70 000 000
Construction 80 000 000 24 000 000 56 000 000
Titres immobilisés (40 000 000 50 000 000) -10 000 000 -3 000 000 -7 000 000
Titres de placement (24 000 000 20 000 000) 4 000 000 1 200 000 2 800 000
Engagement de retraite -150 000 000 -45 000 000 -105 000 000
TOTAL 144 000 000 43 200 000 100 800 000
La valeur de la marque est de 120 000 000 F car les informations pour ajuster la valeur de cette
n
La juste valeur des actifs et des passifs identifiables acquis est de :
Capitaux propres (200 000 000 + 420 000 000 + 20 000 000) 640 000 000
160 000 000
Juste valeur des actifs et des passifs identifiables acquis 800 000 000
La différence entre le coût d'acquisition des titres et la part acquise dans la juste valeur des actifs et
des passifs à la date d'acquisition de cette entreprise constitue l'écart d'acquisition.
réer ou
on négatif (voir annexe 3).
as le
montant.
cluse dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables, le goodwill sera
égal à :
_______________ ___________________
__________________31/12/2018 __________________
Titres de participation 262 000
Résultat 262 000
_________________ ___________________
5.
IFRS. On retiendra la méthode du goodwill
Impôt
Détail Brut Net
différé
Marque 120 000 000 36 000 000 84 000 000
Terrain 100 000 000 30 000 000 70 000 000
Construction 80 000 000 24 000 000 56 000 000
Titres immobilisés (400 000 500 000) -10 000 000 -3 000 000 -7 000 000
Titres de placement (240 000 200 000) 4 000 000 1 200 000 2 800 000
Engagement de retraite -150 000 000 -45 000 000 -105 000 000
TOTAL 144 000 000 43 200 000 100 800 000
La valeur de la marque est de 120 000 000 F car les informations pour ajuster la valeur de cette
marque sont obtenues
Capitaux propres (2 000 000 + 4 200 000 + 200 000) 6 400 000
960 000
Juste valeur des actifs et des passifs identifiables acquis 7 360 000
:
4 300 000
+ Coûts cquisition (avant impôt en IFRS, cf annexe 4) + 30 000
quisition des titres 4 330 000
La différence entre le coût d'acquisition des titres et la part acquise dans l'actif net (juste valeur
après impôt différé) à la date d'acquisition de cette entreprise constitue l'écart d'acquisition.
Bilan de SENMECA
Actif Montant Passif Montant
Immobilisations corporelles 879 500 Capital (60 000 actions) 600 000
Titres de participation 177 400 Réserves 288 700
Stocks 400 000 Résultat 62 000
Créances clients 300 000 Dettes 851 700
Disponibilités 45 500
Total Actif 1 802 400 Total passif 1 802 400
Bilan F1
Actif Montant Passif Montant
Immobilisations corporelles 209 500 Capital (16 500 actions) 165 000
Stocks 195 000 Réserves 85 000
Créances clients Résultat 20 000
Disponibilités Dettes 134 500
Total Actif 404 500 Total passif 404 500
Bilan F2
Actif Montant Passif Montant
Immobilisations corporelles 40 000 Capital (6 000 actions) 60 000
Stocks 30 000 Réserves 15 000
Créances clients 25 000 Résultat 7 000
Disponibilités 5 000 Dettes 18 000
Total Actif 100 000 Total passif 100 000
Bilan F3
Actif Montant Passif Montant
Immobilisations corporelles 860 Capital (10 000 actions) 1 000
Stocks 600 Réserves 200
Créances clients 300 Résultat 140
Disponibilités 140 Dettes 560
Total Actif 1 900 Total passif 1 900
Bilan F4
Actif Montant Passif Montant
Immobilisations corporelles 500 000 Capital (12 000 actions) 240 000
Stocks 160 000 Réserves 200 000
Créances clients 170 000 Résultat 20 000
Disponibilités 20 000 Dettes 390 000
Total Actif 850 000 Total passif 850 000
La société F3 est une société contrôlée conjointement par la SENMECA et une autre société.
Mission :
1. Présenter dans le journal de consolidation les écritures nécessaires à
bilan consolidé du groupe.
2. Présenter le bilan consolidé du groupe.
CAS N° 2 :
des comptes consolidés.
Elle détient : 80 % du capital de A,
25 % du capital de B,
42 % du capital de C.
Par ailleurs,
A détient 15 % du capital de D et 35 % du capital de F,
B détient 8 % du capital de F,
C détient 18 % du capital de F et 25 % du capital de E,
D détient 80 % du capital de G et 30 % du capital de E.
Le capital de C est composé de 100 000 actions dont 60 000 actions ordinaires et 40 000 actions à
droit de vote double. La société du Saloum détient 42 000 actions C dont 12 000 actions ordinaires
et 30 000 actions à droit de vote double.
La société B est administrée conjointement par la holding du Saloum et 3 autres sociétés.
Mission :
1.
2. Déterminer pour chaque société du groupe
a.
b. Le type de contrôle exercé,
c. La méthode de consolidation à retenir.
Mission :
sociétés est de 30%, présenter les écritures
CAS N° 4 :
Début janvier N, les sociétés des transports FARLAUD a acquis pour 220 000 KF 75 % du capital
de la société TRANSFER. A cette date, le bilan de la société TRANSFER se présentait de la
manière suivant (en millier de francs CFA) :
Mission :
1.
TRANSFER dans le périmètre de consolidation,
2. Présenter au 31/12/N, dans le journal de consolidation des comptes de bilan, les
écritures concernant la société TRANSFER ;
3.
groupe ?
Snd Consolidation des comptes CG /2020 116
GROUPE PREPA DESCOGEF Prof
(3)
montant de 50 000 KF. La durée de vie résiduelle de ces éléments est fixée à 10 ans.
(4) Société au capital de 600 000 actions de 100 F.
Mission :
1. dation retenue pour chaque société.
2. Déterminer le montant
société dans le périmètre de consolidation.
3.
du bilan consolidé. Présenter le bilan consolidé.
4. Présenter le
compte de résultat consolidé. Présenter le compte de résultat consolidé.
Chapitre 4 :
consolidante
Quote - réestimés
= Ecart de consolidation
Remarque.
Les « capitaux propres réestimés
réestimé (ou actif net réévalué) correspond à la des actifs et passifs identifiables de
Les droits des minoritaires
.
Arti
entité consolidée et la part des capitaux propres que représentent ces titres pour la société
consolidante, y compris le résult e de la société dans le
périmètre de consolidation.
consolidé sous forme ; la partie non affectée de cet écart est inscrite à un
poste p
ac imètre de consolidation.
achats successifs de titres,
e.
peut ajuster, de manière rétrospective, les montants provisoires comptabilisés afin de refléter les
informations nouvelles obtenues à propos des faits et circonstances qui prévalaient à la date
II.
A. tion
des titres est égal au montant de la rémunération remise au vendeur par
consolidation estimés à leur
juste valeur), majoré de tous les autres coûts d quisition. Lorsque le
ualisation sont significatifs.
B. Précisions sur la notion de coûts directs et autres composantes
tres doit inclure en dehors de la rémunération remise :
o (notamment les dépenses externes telles que : honoraires,
change...) ;
o les ajustements de prix prévus au contrat dès lors que leur survenance est probable et que
leurs montants peuvent être estimés de façon fiable à
résout postérieur
st effectuée au taux de la date
re de change).
Les frais engagés pour mettre en place les couvertures sont également intégrés au coût d'acquisition
des titres.
III. Déco art de consolidation
e de consolidation.
La décomposition consiste :
o à estimer la juste valeur des actifs identifiables et des passifs repris de la société acquise ;
o à ramener la valeur des titres de participation acquis au niveau de la quote-part des actifs et
passifs, représentée par ces titres.
écart de consolidation représente une plus ou moins-value sur les titr
é et é .
o L s le
bilan consolidé (juste valeur des actifs identifiables et des passifs repris) et la valeur
comptable du même élément dans l
o
titres et la par
A.
1. Définition
est la différence entre la valeur identifiable (juste valeur
ou valeur valeur comptable du même élément dans le bilan de
la société contrôlée. Il représente la luation nets (plus et moins-
values) calculés sur les actifs identifiés et passifs repris.
doivent être imputés aux é
afin de ramener les valeurs de ces actifs aux valeurs retenues lors de leurs acquisitions.
, déterminé à la date de prise de contrôle, est amorti quand il porte sur des
actifs amortissables.
au même rythme.
4. Calcul de la juste valeur des actifs identifiables et passifs repris
Elle représente les capitaux propres réestimés de la société acquise c-à- omptable
e.
b) e proportionnellement
être
ne sont donc pas intégrés.
La prise en compte de la quote-
enregistrée de trois manières différentes.
c)
Les écarts
7.
emière consolidation peuvent concerner des actifs
susceptibles de se déprécier, des immobilisations amortissables et des provisions.
B.
1. quisition en SYSCOHADA
Ecart de consolidation
-
= Écart
2.
Le goodwill est la différence positive entre la valeur
éléments qui composent cet ensemble.
L'écart d'acquisition positif (goodwill ou survaleur) représente la prime payée en contrepartie
des avantages que procure la prise de contrôle concurrente,
hé, amélioration des conditions de production,
).
positif doit être inscrit à un poste actif
du bilan consolidé selon le SYSCOHADA.
rt négatif (badwill) uéreur, soit à une
rentabilité insuffisante soit, le cas échéant, à une plus-value potentielle du fait
effectuée dans des conditions avantageuses.
o En SYSCOHADA avant révision négatif était comptabilisé au passif du
bilan dans les « provisions pour risques et charges ».
o
conformément à la norme IFRS 3.
3. Détermination d en IFRS
Dénomination actuelle
POSITIF GOODWILL
NÉGATIF Profit dû à une acquisition à des conditions avantageuses
A la date le goodwill ou le
conditions avantageuses est obtenu comme suit :
(Contrepartie transférée)
+
+ Quote- réestimé
ition par étapes)
- Actif net réestimé
Les intérêts minoritaires, désormais dénommés « Participation ne donnant pas le contrôle » sont
définis ainsi dans IAS 27 « Etats financiers individuels ».
Une participation ne donnant pas le contrôle
attribuable, directement ou indirectement, à une société mère.
a) Le goodwill en IFRS
La norme IFRS 3 définit le goodwill comme un actif représentant les avantages économiques
futurs générés par des actifs acquis dans un re
individuellement identifiés et comptabilisés séparément.
acquisition comme la différence (excédent) entre :
o le total de la valeur de la contrepartie transférée et de la part revenant aux intérêts
minoritaires ;
o le montant net des actifs et passifs identifiables constatés.
La norme IFRS 3
soit à leur quote-part acquise ;
soit à la juste valeur.
Si les intérêts minoritaires sont évalués à la juste valeur, il y a lieu de comptabiliser la quote part
de goodwill revenant aux intérêts minoritaires.
Deux méthodes t de comptabilisation du goodwill peuvent ainsi être envisagées :
o une (méthode dite du « purchase goodwill ») ;
o une évaluation affectée à la fois à , méthode dite du
« full goodwill ».
Il est à noter goodwill serait négatif, la norme IFRS 3 considère que
a fait « une bonne affaire » (bargain purchase), cette bonne affaire devant être
comptabilisée dans le e.
En normes IFRS, il est
Les dépréciations éventuellement dotées au titre de la perte de valeur du goodwill ne sont jamais
reprises.
b) La méthode du goodwill partiel
point de vue de qui est privilégié et non pas celui de
Dans le cas du goodwill partiel, la valeur de la participation ne
donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) est évaluée à
réévalué revenant à ces actionnaires hors groupe.
Le goodwill partiel est un actif incorporel non identifiable représentant les avantages économiques
futurs qui résultent de la quote-
Remarque.
Cette méthode du goodwill partiel est la seule méthode applicable dans le cas où
est une coentreprise ou une entreprise associée filiale,
du goodwill complet
Dans cette méthode du goodwill partiel, les intérêts minoritaires directs sont calculés sur la base de
-à-dire sur la base de la juste valeur des actifs
identifiables acquis et des passifs repris.
d) La méthode du goodwill complet (full goodwill)
. Dans le cas du goodwill
complet, la valeur de la participation ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) est évaluée à
la juste valeur. La valeur boursière est un bon indicateur de celle-ci
Le goodwill complet est un actif incorporel non identifiable représentant les avantages économiques
futurs qu
s:
absence de contrôle (également appelée décote minoritaire) dans la juste valeur par action de la
participation ne donnant pas le contrôle.
IFRS 3
La norme IFRS 3 qualifie de « » ce que le SYSCOHADA appelle
«e entité dans le périmètre de consolidation » »
modalités juridiques :
Un regroupement est « une transaction ou un autre événement au cours duquel
ieurs entreprises ».
A la le contrôle de la société acquise) doit
comptabiliser, séparément du goodwill, les actifs identifiables acquis et les passifs repris.
3 prescrit de comptabiliser les passifs éventuels de
3 évalue les actifs identifiables et les passifs à la juste valeur tandis que le SYSCOHADA
parle de ou de valeur vénale. En pratique, ces valeurs sont identiques.
Le goodwill est évalué à :
o ;
o sur le montant net des actifs identifiables acquis et des passifs repris, évalués la juste valeur
uéreur doit évaluer les intérêts minoritaires soit à leur juste valeur,
soit proportionnellement à leur quote -
acquise c.-à-d. leur quote part dans les capitaux propres réestimés.
Les IFRS laissent donc le choix entre deux définitions de la valeur des intérêts minoritaires
qui impliquent elles mêmes deux évaluations différentes du goodwill : la méthode du
goodwill acheté (Purchase goodwill) où le go
la méthode du goodwill complet (Full goodwill) dans laquelle intérêts minoritaires sont
évalués à leur juste valeur.
La contrepartie transférée - à d en pratique
le prix titres de participation) doit être évaluée comme étant la somme des
justes valeurs transférées par (trésorerie, titres), des dettes contractées par
détenteurs antérieurs ise acquise et des parts sociales ou
Les
d
les honoraires des professionnels ou de conseil et les frais administratifs généraux.
Ils sont exclus tion et doivent être comptabilisés en charges de
par . Seule
exception,
des titres émis.
La comptabilisation du goodwill n 'engendre pas d'impôt différé (IAS 12).
d'acquisition en D4C. En
normes IFRS, il est possible d'opter pour le calcul d'un goodwill total ou d'un goodwill partiel.
IV.
en tenant compte de
toutes in
A. Traitement comptable de
amortissement de ces écarts.
Les écarts d'évaluation sont répartis dans les postes appropriés du bilan consolidé. Ces écarts
appartiennent aux actionnaires majoritaires et minoritaires.
En contrepartie, il convient :
soit, de sortir du poste "titres de participation" la quote-part du groupe dans l'écart d'évaluation.
soit, d'inscrire l'écart d'évaluation directement dans un compte "réserves de réestimation",
réserves qui seront, au moment du partage des capitaux propres, ventilées entre le groupe et les
minoritaires.
En cas d'intégration proportionnelle, seule la part du groupe sera retraitée, et s'il s'agit d'une
influence notable, les comptes de l'entité n'étant pas repris il n'y a pas d'écart d'évaluation.
1ère méthode : comptabilisation avec partage
Immobilisations identifiables (Plus-value brute)
Provision
Titres de participation EE / Acquéreur
Intérêts minoritaires EE/ minoritaires
Impôts différés passifs Solde ID
2ème méthode :
Immobilisations identifiables
Réserves réestimées
Impôts différés - passif
Résultat F (exercice N)
Impôts différés
Amortissement des immobilisations
Amortissement d Bilan)
Dotation aux amortissements
Impôts sur le résultat (différé)
Résultat global
Amortissement d compte de résultat)
B. Comptabilisation
A la date de première consolidation, les titres mis en équivalence sont évalués à la valeur des
b) isition
t, ce qui
est souvent le cas en pratique, il convient de déterminer la valeur actuelle du groupe d'actifs
d'actifs immobilisés ou un regroupement de groupes d'actifs immobilisés pour pouvoir être testé.
En cas de dépréciation à comptabiliser dans un groupe d'actifs, elle est allouée, en premier, à
(goodwill), puis aux autres actifs immobilisés appartenant à ce groupe.
résultat.
NB
Goodwill Un actif représentant les avantages économiques futurs résultant des autres actifs
selon IFRS 3 acquis lors d'un regroupement d'entreprises qui ne sont pas identifiés
individuellement et comptabilisés séparément.
Éléments incorporels qui ne font pas l'objet d'une évaluation et d'une
comptabilisation séparées au bilan, et qui concourent au maintien et au
Fonds développement du potentiel d'activité de l'entreprise.
commercial Attention : Le fonds commercial ne doit pas être confondu avec le fonds de
commerce.
Fonds de
commerce
Différence positive entre la valeur d'une entreprise sur le marché et la valeur
comptable de son actif net, telle qu'elle ressort de son bilan au moment d'une
Survaleur acquisition ou d ' une fusion. La survaleur est une partie de l'actif incorporel.
La notion de « survaleur » est utilisée notamment dans le cadre d'une offre
publique d'achat (OPA), d'une offre publique d'échange (OPE) ou d'une fusion.
Le taux de 30%.
1. Calcul de l'écart de consolidation
2. -le.
3.
IFRS.
Corrigé :
1. Calcul de l'écart de consolidation
Capitaux propres de la filiale F à la date de l'acquisition = 100 000 000 F
Coût d'acquisition des titres 210 000 000
QP des capitaux propres de la filiale revenant à M à la date de l'acquisition 70 000 000
(100 000 000 × 70 %)
Ecart de consolidation 140 000 000
2. luation et de la JV
d'évaluation
Eléments Plus et moins-values latentes
Calcul des plus et moins-values Brut Impôt différé Net
Terrains 120 000 40 000 000 80 000 000 24 000 000 56 000 000
Brevet 45 000 25 000 000 20 000 000 6 000 000 14 000 000
Marque 50 000 000 15 000 000 35 000 000
Provision - 30 000 000 - 9 000 000 - 21 000 000
Total 120 000 000 36 000 000 84 000 000
Écarts d'évaluation nets d'impôts = 84 000 000 F
La part de la société M dans ces écarts est de 70 %, soit 84 000 000 × 70 % = 58 800 000 F
Part des minoritaires = 84 000 000 × 30 % = 25 200 000 F
Terrain (pour porter les terrains à 120 000 000 F) 80 000 000
Brevets (pour porter les brevets à 45 000 000 F) 20 000 000
Marques 50 000 000
Provision pour retraite 30 000 000
Titres de participation (84 000 000 × 70 %) 58 800 000
Intérêts minoritaires sur réserves (84 000 000 × 30 %) 25 200 000
Impôts différés- Passif F 36 000 000
3. Calcul et comptabilisation
a) Déterminat
de la quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs repris
de la filiale à la date de l'acquisition.
Coût d'acquisition des titres 210 000 000
Quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs 28 800 000
repris de la filiale à la date de l'acquisition (184 000 000 × 70 %)
81 200 000
Autre méthode :
Ecart de consolidation 140 000 000
Écarts d'évaluation nets d'impôts revenant à M 58 800 000
81 200 000
b) Comptabilisation de positif
L ion positif
incorporelles, et en contrepartie :
o soit il peut être considéré comme une réserve
o soit il peut être imputé sur la valeur comptable des titres de participation qui se trouve
c) cart d'acquisition
Le groupe ayant décidé d'amortir ses écarts d'acquisition sur dix ans, nous imputons la charge
d'amortissement à raison de : 81 200 000 × 10 % = 8 120 000 F sur le résultat de
Le point de vue de
représentant les avantages économiques futurs qui résultent de la quote-part acquise des actifs
identifiables. coentreprise. Dans ce cas, le goodwill
La norme IFRS 3 prévoit la possibilité de prendre en compte une prime de contrôle ou une décote
pour absence de contrôle.
On vous signale que lors de la prise de contrôle, la capitalisation boursière de
300 000 000 F.
Le cours boursier des actions F peut être considéré comme leur juste valeur.
Corrigé
1. Calcul de luation et de la JV
d'évaluation
Eléments Plus et moins-values latentes
Calcul des plus et moins-values Brut Impôt différé Net
Terrains 40 000 30 000 000 10 000 000 3 000 000 7 000 000
Bâtiments 130 000 80 000 000 50 000 000 15 000 000 35 000 000
Total 60 000 000 18 000 000 42 000 000
Écarts d'évaluation nets d'impôts = 42 000 000 F
Part du groupe = 42 000 000 × 25 % = 10 500 000 F
Part hors groupe = 42 000 000 × 75 % = 31 500 000 F
2.
de la quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs repris
de la filiale à la date de l'acquisition.
Coût d'acquisition des titres 125 000 000
Quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs
repris de la filiale à la date de l'acquisition (342 000 000 × 25 %) 85 500 000
39 500 000
de sa juste valeur nette (ou valeur de marché), cet actif doit être affecté à une unité génératrice de
trésorerie (UGT).
Une unité génératrice de trésorerie est le plus petit groupe identifiable qui génère des entrées
de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par les autres actifs
Les unités génératrices de trésorerie subissent des tests de dépréciation.
CAS N°3 :
Soit :
Brut Amortissement Net
Goodwill 15 000 000 - 15 000 000
Matériel 58 000 000 8 000 000 50 000 000
Mobilier 12 000 000 2 000 000 10 000 000
TOTAL 85 000 000 10 000 000 75 000 000
30 000 000 F.
Dépréciation = 75 000 000 30 000 000 = 45 000 000 F
Correction
La dépréciation est affectée en priorité sur le goodwill pour 15 000 000 F. Le solde, soit 30 000 000 F
(45 000 000 15 000 000), est affecté au prorata des valeurs
Brut Amortissement Dépréciation Net
Goodwill 15 000 000 15 000 000 0
58 000 000 8 000 000 25 000 000 25 000 000
Matériel 30 000 000 ×
12 000 000 2 000 000 5 000 000 5 000 000
Mobilier 30 000 000 ×
TOTAL 85 000 000 10 000 000 45 000 000 30 000 000
Attention : il ne faut pas que la dépréciation permette de descendre au-dessous du prix de vente net
ou de zéro.
FOCUS IFRS
Selon la norme
appelé « ».
ont été correctement identifiés et évalués. Si après cet examen le profit subsiste, il doit être
enregistré en résultat.
Lors de la prise de contrôle, une plus-value de 50 000 000 F est identifiée sur un terrain.
négatif, est repris globalement par imputation au résultat de
. .
Mission : -le.
Corrigé
1.
2.
tion et
de la quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs repris
de la filiale à la date de l'acquisition.
Coût d'acquisition des titres 180 000 000
Quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs
- 213 000 000
repris de la filiale à la date de l'acquisition (355 000 000 × 60 %)
badwill - 33 000 000
CAS N°4
(CAS N°3), mais la plus-value de 50 000 000 F est réalisée sur
actif (marque par exemple).
-le.
Corrigé
:
Coût d'acquisition des titres 180 000 000
Quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs - 192 000 000
repris de la filiale à la date de l'acquisition (320 000 000 × 60 %)
- 12 000 000
marque :
Coût d'acquisition des titres 180 000 000
Quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs - 213 000 000
repris de la filiale à la date de l'acquisition (355 000 000 × 60 %)
- 33 000 000
marché
possible en
SYSCOHADA à 12 000 000 F.
NB : Cette solution est interdite en IFRS.
Lors de la prise de contrôle, une plus-value de 75 000 000 F est identifiée sur une marque.
négatif, est repris globalement par imputation au résultat de
sur les sociétés est de 30 %.
Mission : -le.
Corrigé
:
Coût d'acquisition des titres 390 000 000
Quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs - 384 000 000
repris de la filiale à la date de l'acquisition (480 000 000 × 80 %)
6 000 000
ANCC = 480 000 000 + (75 000 000 × 70 %) = 532 500 000
Part du groupe = 532 500 000 × 80 % = 426 000 000 F
CAS N°6 :
Au début -2, la société M a acquis 80 % des titres de la société F pour 160 000 000 F.
ition, on vous communique les bilans des deux sociétés au 31/12/N 3 (en milliers
de Francs) :
ACTIF Net M Net F PASSIF Net M Net F
Terrains 100 000 10 000 Capital 300 000 80 000
Bâtiments 310 000 30 000 Réserves 200 000 60 000
Matériel 290 000 120 000 Résultat 50 000 10 000
Titres de participation F 160 000 - Dettes 800 000 200 000
Actif circulant 490 000 190 000
TOTAL 1 350 000 350 000 TOTAL 1 350 000 350 000
urs suivantes :
o Terrains : 30 000 000 F
o Bâtiments : 40 000 000 F
o La juste valeur des autres actifs et passifs identifiables est sensiblement égale à leur valeur
comptable.
Au 1er janvier N-2, la construction réestimée avait encore une durée de vie probable de 10 ans.
Mission :
1. Calculer de consolidation. : 30 %
2. actifs identifiables et des
2. luation et de la JV
d'évaluation
Eléments Plus et moins-values latentes
Calcul des plus et moins-values Brut Impôt différé Net
Terrains 30 000 000 000 20 000 000 6 000 000 14 000 000
Bâtiments 40 000 000 000 10 000 000 3 000 000 7 000 000
Total 30 000 000 9 000 000 21 000 000
Écarts d'évaluation nets d'impôts = 21 000 000 F
La part de la société M dans ces écarts est de 80 %, soit 21 000 000 × 80 % = 16 800 000 F
Autre méthode :
s.
b) Méthode du goodwill complet : les intérêts minoritaires sont évalués à la juste valeur
On vous signale que lors de la prise de contrôle, la capitalisation boursière de
acquise à 200 000 000 F.
Le cours boursier des actions F peut être considéré comme leur juste valeur.
5. Comptab tion
La comptabilisation au journal de consolidation, des écarts d'évaluation et d'acquisition s'effectue en
deux temps :
dans un premier temps, la constatation des écarts tels qu'ils se présentaient au jour de la
prise de participation, c'est-à-dire au 1er janvier N-2,
dans un deuxième temps, le retraitement de ces écarts, afin de les amener à leur valeur au
jour de l'établissement du bilan consolidé, soit au 31 décembre N.
Écart d'acquisition
ise acquise.
Écart d'acquisition 23 200 000
Titres de participation sur F 23 200 000
Constatation de l'écart d'acquisition
Autre méthode :
Écart d'acquisition 23 200 000
Réserves F 23 200 000
Constatation de l'écart d'acquisition
NB :
o La différé (IAS 12).
o Les règles de comptabilisation de l identiques ntégration
globale et proportionnelle.
Snd Consolidation des comptes CG /2020 141
GROUPE PREPA DESCOGEF Prof
Écart d'acquisition
Le groupe ayant décidé d'amortir ses écarts d'acquisition sur dix ans, nous imputons la charge
d'amortissement à raison de :
23 200 000 × 10 % × 2 = 4 640 000 F sur les réserves, au titre des exercices antérieurs N-2 et N-1
23 200 000 × 10 % = 2 320 000 F sur le résultat, au titre de l'exercice en cours N.
Réserves du Groupe 4 640 000
Résultat du Groupe 2 320 000
Écart d'acquisition 6 960 000
acquisition
6. Normes IFRS
En normes IFRS, (goodwill). Il doit cependant être
soumis à un test de dépréciation à la clôture de chaque exercice.
Le goodwill est un actif dont la durée té est indéterminée. A ce titre, il ne doit pas être amorti
(IAS 38). En revanche, une entité doit effectuer un test de dépréciation du goodwill à la clôture
de chaque exercice (IAS 36).
stitue la différence majeure
entre les normes de consolidation internationales et celles du SYSCOHADA.
Une dépréciation comptabilisée
ultérieure.
Le goodwill lié à une entreprise associée est inclus dans la valeur comptable des titres mis en
équivalence.
Snd Consolidation des comptes CG /2020 142
GROUPE PREPA DESCOGEF Prof
CAS N°7 :
La société M a acquis le 1er juillet N-1, 80 % des actions de la société F pour un coût de 330 000 000 F.
A cette date, les capitaux propres au bilan individuel de la société F se présentent ainsi :
Capital 160 000 000
Réserves 120 000 000
Résultat (du 01/01/N-1 au 30/06/N-1) 20 000 000
TOTAL 300 000 000
Les actifs identifiables concernent un ensemble immobilier évalué au 01/07/N-1 à 140 000 000 F
dont 60 000 000 F pour une
valeur nette comptable de 80 000 000 F dont 60 000 000 F pour le bâtiment industriel.
La construction réestimée avait encore une durée de vie probable de 20 ans. : 30 %.
Mission :
1. Calculer l à la date de prise de contrôle.
2. bilan consolidé au 31 Décembre N, les écritures
de
ition
Capitaux propres au bilan individuel de
Écarts d'évaluation nets d'impôts
Juste valeur des actifs identifiables et passifs repris
2. ition
La comptabilisation au journal de consolidation, des écarts d'évaluation et d'acquisition s'effectue en
deux temps :
dans un premier temps, la constatation des écarts tels qu'ils se présentaient au jour de la
prise de participation, c'est-à-dire au 1er juillet N-1,
dans un deuxième temps, le retraitement de ces écarts, afin de les amener à leur valeur au
jour de l'établissement du bilan consolidé, soit au 31/12/N-1 et 31/12/N.
a) Constatation et amortissement des écarts -1
Les écarts d'évaluation et d'acquisition sont toujours calculés à la date de prise de contrôle.
Quelle que soit la date de clôture, il faut se remettre à la date de prise de contrôle pour déterminer
xercice, il faut inclure dans les
, qui appartient aux
anciens actionnaires.
Écarts d'évaluation
Terrain (pour porter les terrains à 60 000 000 F)
Bâtiments (pour porter les bâtiments à 80 000 000 F)
Réserves F
Impôts différés F
Écart d'acquisition
Écart d'acquisition
Titres de participation sur F ou réserves
Constatation de l'écart d'acquisition
Résultat du Groupe
Écart d'acquisition
acquisition (bilan)
Dotation aux amortissements
Résultat global
acquisition (compte de résultat)
Écart d'acquisition
Le groupe ayant décidé d'amortir ses écarts d'acquisition sur dix ans, nous imputons la charge
d'amortissement à raison de :
56 400 000 × 10 % × 6/12 = 2 820 000 F sur les réserves, au titre des exercices antérieurs N-1
56 400 000 × 10 % = 5 640 000 F sur le résultat, au titre de l'exercice en cours N.
Écart d'acquisition
Titres de participation sur F ou réserves
Constatation de l'écart d'acquisition
(Écriture reprise chaque année)
Réserves du Groupe
Résultat du Groupe
Écart d'acquisition
acquisition (bilan)
(56 400 000 × 10 % × 1,5)
Dotation aux amortissements
Résultat global
acquisition (compte de résultat)
NB :
Les sommes portées dans les comptes « Réserves F » et « Résultat F », seront partagés entre la
société consolidante et les intérêts minoritaires de la société F, à la fin des opérations de
consolidation.
Sur le capital et les réserves (322 000 000 × 80 %) 257 600 000
Sur le résultat du 01/01/N-1 au 30/06/N-1 (20 000 000 × 80 %) 16 000 000
CAS N°8 :
Au 01/07/ N-2, la société M a acquis 80 % des titres de la société F pour 240 000 000 F.
On vous communique le bilan de la société F au 01/07/N 2 :
2.
des capitaux propres, représentée par ces titres.
3.
Impact de la réestimation du terrain : la nouvelle estimation du terrain avant la fin du délai fixé
( ) entraîne une m
avec effet rétroactif au 1/07/N-2.
Impact de la réestimation de la marque : bien que le délai soit dépassé
également être modifié de manière rétroactive car la valeur estimée initiale se révèle injustifiée
- annuité N-2 : 22 000 000 × 10% × 6/12 1 100 000 1 100 000 1 100 000
- annuité N-1 : (10 800 × 10% ×1,5) 1 100 520 000 520 000
- annuité N : (15 280 ×10% ×2,5) (1100 + 520) 2 200 000
CAS N°9 :
-1, la société M a acquis 80 % des titres de la société F pour 260 000 000 F
dont 20 000 .
A la de la société au 31/12/N 2 :
ACTIF Net F PASSIF Net F
Brevets 60 000 000 Capital social 120 000 000
Terrains 45 000 000 Réserves 80 000 000
Bâtiments 90 000 000 Résultat 15 000 000
Matériel 30 000 000 Dettes 85 000 000
Actif circulant 75 000 000
TOTAL 300 000 000 TOTAL 300 000 000
:
o Marques : 30 000 000 F
o Brevets : 78 000 000 F
o Terrains : 90 000 000 F
o Bâtiments : 150 000 000 F
o Provision pour restructuration : 22 500 000 F
o La juste valeur des autres actifs et passifs identifiables est sensiblement égale à leur valeur
comptable.
Au 1er janvier N-1, le la construction réestimée avait encore une durée de vie probable de 20 ans.
Mission :
1. Calculer de : 30 %
2.
1.
La part des majoritaires dans la perte va au-delà de leur part en capital. Les minoritaires ne
prendront que leur part en capital. Lorsque la part des minoritaires dans la perte est
, sauf
e combler les pertes.
Si ultérieurement, la société consolidée réalise des bénéfices, le résultat (part du groupe) est crédité
les majoritaires avaient
assumés, aient été compensés.
FOCUS IFRS
Selon la norme IFRS 10, le résultat global est attribué aux propriétaires de la société mère
et aux participations ne donnant pas le contrôle, même si cela se traduit par un solde
déficitaire pour les participations ne donnant pas le contrôle.
Les normes IFRS imputent une quote-part des pertes aux intérêts minoritaires même si cela
les rend négatifs contrairement au SYSCOHADA qui exclut que les intérêts minoritaires
puissent être négatifs.
CAS N°11 :
La société M a acquis pour 70 000 000 F 70 % du capital de F à la création de la société. Les titres
ont été dépréciés de 40 000 000 F fin N 1, la dépréciation a été portée à 70 000 000 F fin N.
internes
15 000 000 F (capital : 100 000 000 F, report à nouveau : 90 000 000 F et résultat
net : 25 000 000 F).
Mission :
Présenter les écritures de partage des capitaux propres.
Corrigé :
Étape 1 : annulation des dépréciations sur titres.
double emploi avec le partage des capitaux
propres.
Dépréciations titres de participation 70 000 000
Réserves groupe (40 000 000 × 70%) 28 000 000
Résultat groupe (30 000 000 × 70%) 21 000 000
Impôt différé (70 000 000 × 30%) 21 000 000
Consolidation du bilan
Résultat global (30 000 000 × 70%) 21 000 000
Impôt sur le résultat (30 000 000 × 30%) 9 000 000
Dotation aux dépréciations 30 000 000
Consolidation du compte de résultat
Étape 2 : tableau de partage des capitaux propres de F.
Il convient de commencer par les minoritaires, du fait que leur part dans la situation nette négative
est limitée au montant de leurs apports.
Les intérêts minoritaires négatifs (15 000 000 × 30 % = 4 500 000 F) sont imputés aux intérêts
s les capitaux propres.
Les intérêts minoritaires négatifs sont donc imputés au résultat consolidé.
Part du groupe dans la perte = (25 000 000 × 70 %) + 4 500 000 = 17 500 000 F
(1) La part des minoritaires est limitée au montant de leurs apports, soit 30 000 000 F.
Leur part dans la situation nette est de 27 000 000 F, ils ne participent à de
30 000 000 27 000 000 = 3 000 000 F.
(2) La part du groupe dans le résultat est de 25 000 000 3 000 000 = 22 000 000 F au lieu de
25 000 000 × 70 % = 17 500 000 F, ils comblent la déficience des minoritaires.
(3) Les titres sont repris pour leur montant brut puisque la dépréciation a été annulée.
Étape 3 : écriture de partage des capitaux propres de F.
La . Dans le cas
sponsables.
Capital F 100 000 000
Réserves consolidées 63 000 000
Résultat consolidé 22 000 000
Titres de participation F 70 000 000
Résultat F 25 000 000
Report à nouveau débiteur 90 000 000
Partage des capitaux propres de F et Elimination des titres
En normes IFRS :
2. proportionnelle
Les règles part des minoritaires
pas au bilan consolidé.
CAS N°12 :
La société M avait souscrit une participation pour 15 000 000 F de 40 % du capital de F à la
création de la société. Un accord a été conclu avec deux autres groupes prévoyant que les décisions
.
Les titres ont été dépréciés de 10 000 000 F fin N-1, la dépréciation a été portée à 15 000 000 F fin N.
les capitaux propres de F après retraitements sont les suivants :
Capital : 50 000 000 F
Report à nouveau débiteur : 40 000 000 F
Résultat net (perte) : 20 000 000 F
Total des capitaux propres : 10 000 000 F
Mission : Présenter les écritures de partage des capitaux propres.
CAS N°13 :
La société M avait souscrit une participation pour 120 000 000 F de 80 % du capital de F à la
création de la société. Les titres ont été dépréciés de 75 000 000 F fin N 1, la dépréciation a été
portée à 120 000 000 F fin N.
se présentent comme suit :
Capital : 150 000 000 F
Report à nouveau débiteur : 140 000 000 F
Résultat net (perte) : 60 000 000 F
Total des capitaux propres : 30 000 000 F
Mission : Présenter les écritures de partage des capitaux propres.
3. La mise en équivalence
Lorsque la quote-part de l'entité détentrice des titres dans les capitaux propres d'une entité dont les
titres sont mis en équivalence devient négative, celle-ci est retenue normalement pour une
valeur nulle. Cependant, dans le cas où l'entité détentrice des titres a
ne pas se désengager financièrement de sa participation dans l'entité en question, la partie négative
des capitaux propres est portée dans la rubrique des provisions.
Cette provision est ajustée à la clôture de chaque exercice en fonction de la quote-part dans les
FOCUS IFRS
Selon IAS 28, les pertes comptabilisées méthode de la mise en
équivalence reprise consolidante sont imputées aux autres
composantes de sa quote part
inverse de leur rang -à-dire de leur ordre de priorité en cas de liquidation).
Selon les normes IFRS la quote part de la perte imputable correspond non seulement à
CAS N°14 :
La société M détient 30% ion de la société F pour
un montant de 60 000 000 F 40 000 000 F en N 1
complétés à 60 000 000 F en N.
élèvent à 40 000 000 F (capital : 200 000 000 F et
report à nouveau : 240 000 000 F).
La société M avait consenti un prêt à long terme de 18 000 000 F à la société F.
Mission : Présenter les écritures de partage des capitaux propres.
Corrigé :
Étape 1 : annulation des dépréciations sur titres.
Les dé double emploi avec le partage des capitaux
propres.
Dépréciations titres de participation 60 000 000
Réserves groupe 40 000 000
Résultat groupe 20 000 000
Consolidation du bilan
Résultat global 20 000 000
Dotation aux dépréciations 20 000 000
Consolidation du compte de résultat
Étape 2: deux hypothèses sont envisageables pour le traitement des capitaux propres.
Hypothèse 1: la société M a , le
poste titres mis
La quote-part dans les capitaux propres négatifs 12 000 000 F (40 000 000 × 30%) excède la valeur
comptable des titres (60 000 000 60 000 000 = 0).
suivante selon le SYSCOHADA :
Réserves groupe 60 000 000
Titres de participation F 60 000 000
Partage des capitaux propres de F et Elimination des titres
CAS N°15 :
La société M détient 25% de l la société F pour
un montant de 12 000 000 F.
60 000 000 F (capital : 300 000 000 F et
report à nouveau : 360 000 000 F).
La société M avait consenti un prêt à long terme de 25 000 000 F à la société F.
Mission :
Présenter les écritures d .
B La mise en équivalence
Lors de la mise en équivalence des titres, les comptes de la fili
ne peut exister
En SYSCOHADA comme en référentiel IFRS, dwill) ne sera pas
inscrit séparément sur une ligne du bilan, il sera inclus dans la valeur du poste titres mis en
équivalence.
seule écriture :
Titres mis en équivalence 334 087 500
Titres de participation 255 000 000
Réserves groupe 41 632 500
Résultat groupe 37 455 000
(Bilan)
Résultat global 37 455 000
Quote-part du résultat mise en équivalence 37 455 000
(Compte de résultat)
Mission :
1.
2. Présenter les écritures de consolidation au 31/12/N.
3. Présenter les écritures de partage des capitaux propres au 31/12/N.
4. Présenter le bilan consolidé au 31/12/N.
sont déterminés comme si cette première consolidation était intervenue effectivement à la date de la
prise de contrôle. Les résultats accumulés par cette entité depuis la prise de contrôle sont
inscrits en résultat consolidé, après déduction des dividendes reçus par le groupe et amortissement
uisition.
Selon le D4C, une société contrôlée exclusivement peut être exclue du périmètre du fait de son
doit entrer dans le périmètre de consolidation. Tout doit être fait comme si cette première
consolidation intervenait au moment de la prise de contrôle. Le traitement comptable de la
de première consolidation.
Selon les normes IFRS, les titres de participation exclus du périmètre de consolidation sont
comptabilisés à leur juste valeur
Application
La société M a pris le 1/07/N 2 une participation de 60% dans la société F pour 72 400 000 F.
Elle procède à la première consolidation de F le 31/12/N. Au moment de la prise de participation, le
montant des capitaux propres est de 90 000 000 F. Il existe une plus-value latente sur un terrain de
15 000 000 F ans.
Présenter les écritures de consolidation de N (taux imposition 30%).
Corrigé :
Ecart dévaluation = 15 000 000 × 70 % = 10 500 000 F
Calc
Capitaux propres au bilan individuel de 90 000 000
Écarts d'évaluation nets d'impôts (15 000 000 × 70 %) 10 500 000
Juste valeur des actifs identifiables et passifs repris 100 500 000
cart d'acquisition
s.
Coût d'acquisition des titres 72 400 000
Quote part de M dans la juste valeur des actifs identifiables et passifs
0 300 000
repris de la filiale à la date de l'acquisition (100 500 000 × 60 %)
12 100 000
Section :
Selon le SYSCOHADA
-à-dire la date
En effet l notable de
FOCUS IFRS
Selon les normes IFRS acquisition par étape. Il convient de déterminer la juste
valeur des actifs et passifs à la date de chaque participation. Le goodwill est déterminé en
ajoutant cette juste valeur au prix payé pour acquérir les titres ayant permis le contrôle.
CAS N°19:
La société M achète en deux fois 30 000 actions de F (capital de 50 000 actions).
Le 1er lot de 9 000 actions a été acheté le 01/10/N-3 pour 40 000 000 F. Lors de cet achat, les
à 152 000 000 F et il existait une plus-value latente sur un terrain
de 12 000 000 F.
Le 2e lot de 21 000 actions a été acheté le 01/01/N pour 92 000 000 F. Lors de cet achat, les
170 000 000 F et il existait une plus-value latente sur un terrain
de 18 000 000 F, et sur une construction de 12 000 000 F (durée de vie probable : vingt ans).
La juste valeur du 1er 44 000 000 F au 01/01/N.
t à 180 000 000 F (dont 12 000 000 F de résultat).
amorti sur cinq ans.
Mission :
Présenter les écritures nécessaires selon les deux référentiels.
Corrigé :
Selon le SYSCOHADA :
N 3 : le pourcentage de contrôle est de 18%, la société F est hors périmètre de consolidation.
N : le pourcentage de contrôle est de 60%, contrôle exclusif, la société F est intégrée globalement.
La date de référence pour le calcul d -à-
dire le 01/01/N.
a) luation et de la JV au 01/01/N
d'évaluation net
Plus-values brutes (18 000 000 + 12 000 000)
Impôt différé (30 000 000 × 30 %)
000 000 × 60 %)
000 000 × 30 %)
Section 3
périmètre de consolidation
La variation du pourcent :
,
filiale non souscrite par la mère
.
I. ugmentation du pourcentage de détention des titres
A. Augmentation sans changement de méthode
1. é déjà intégrée globalement
en
(part groupe et intérêts minoritaire
. Les parts respectives entre le groupe et les
minoritaires dans la valeur consolidée de la filiale consolidée sont ajustés afin de respecter les
nouveaux taux de détention.
Le montant de ayant permis de prendre le
contrôle.
FOCUS IFRS
noritaires dans une filiale est considérée comme une transaction entre
deux catégories de propriétaires détenteurs des capitaux propres de la même entité
économique jà intégrée
globalement donc aucune incidence :
ni sur le goodwill ni sur le résultat consolidé ;
ni sur la valeur comptable consolidée des actifs et passifs identifiables de la société cible.
2. Augmentation du pourcentage dans une entité intégrée proportionnellement
Toutefois, il faut procéder à une réévaluation de la quote-part détenue antérieurement sur la base
des justes omplémentaire.
3. Augmentation du pourcentage dans une entité mise en équivalence
Toutefois, il faut procéder à une réévaluation de la quote-part détenue antérieurement sur la base
des justes
2. n globale
contrôle exclusif) est déterminé conformément aux dispositions énoncées au Chapitre 6, ci-dessus.
Les actifs et passifs sont identifiés et évalués, à la date de la prise de contrôle exclusif.
-part de capitaux propres
antérieurement consolidée par intégration proportionnelle est porté directement dans les
réserves consolidées.
CAS N°20 :
La société M a acquis le 01/01/N-2 une participation de 70% dans la société F pour une valeur de
150 000 000 F. A cette date, les capitaux propres de la société F ent à 135 000 000 F.
Au moment de la participation, différentes plus-values latentes ont été constatées :
Terrain : 36 000 000 F
Bâtiment industriel : 24 000 000 F
Le bâtiment industriel réestimé avait encore une durée de vie de 10 ans.
Le 01/01/N la société M décide de porter sa participation de 80% et
titres est de 30 000 000 F. Les capitaux propres de la société F 225 000 000 F.
Les capitaux propres de la société F au 31/12/N se présentent ainsi :
Capital 100 000 000
Réserves 120 000 000
Résultat 50 000 000
TOTAL 270 000 000
sociétés est de 30%.
Mission :
1. évaluation et à la date de la prise de contrôle.
2. évaluation et au 31/12/N.
3. Présenter les écritures de retraitement des écarts en N.
4. Présenter les écritures de partage des capitaux propres.
Corrigé :
1. Calcul de évaluation et à la date de la prise de contrôle
a) Calcul de l'écart de consolidation
Coût d'acquisition des titres 150 000 000
QP des capitaux propres de la filiale revenant à M à la date de l'acquisition 94 500 000
(135 000 000 × 70 %)
Ecart de consolidation 55 500 000
b) Calcul de luation et de la JV
d'évaluation net
Plus-values brutes (36 000 000 + 24 000 000) 60 000 000
Impôt différé (60 000 000 × 30 %) 18 000 000
42 000 000
Part du groupe 42 000 000 × 70 %) 29 400 000
000 000 × 30 %) 12 600 000
Calc
Capitaux propres au bilan individuel de 135 000 000
Écarts d'évaluation nets d'impôts 42 000 000
Juste valeur des actifs identifiables et passifs repris 177 000 000
c) cart d'acquisition
2. 31/12/N.
les capitaux propres. Les parts respectives entre le groupe et les minoritaires dans la valeur
consolidée de la filiale consolidée sont ajustés afin de respecter les nouveaux taux de détention.
Le montant de ayant permis de prendre le
contrôle.
d'évaluation résiduel au 31/12/N
Plus-values brutes (36 000 000 + 24 000 000) 60 000 000
- 4 800 000
(24 000 000 ×10 % × 2)
Impôt différé (55 200 000 × 30 %) - 16 560 000
38 640 000
Part complémentaire 3 864 000
(38 640 000 × 10 %)
Lors e
cart d'acquisition
Écart d'acquisition 26 100 000
Titres de participation sur F 26 100 000
Constatation de l'écart d'acquisition
cart d'évaluation
Terrain 36 000 000
Bâtiments 24 000 000
Titres de participation F (42 000 000 × 70 %) 29 400 000
Intérêts minoritaires (42 000 000 × 30 %) 12 600 000
Impôts différés F 18 000 000
influence notable.
III.Diminution ou perte de contrôle en cas de cession de titres
A.
1. Cession partielle sans changement de méthode
une transaction entre actionnaires.
résultat.
En conséquence, il faut procéder à un ajustement dans les capitaux propres des parts respectives de
Le résultat de cession correspond à la différence entre le prix de cession des titres évalués à la
juste valeur et la dernière valeur consolidée des titres cédés. La juste valeur du prix de cession
correspond au nominal du prix de cession.
CAS N° 21:
Mission :
-1, dans le cadre de la prise de contrôle de la société DELTA :
1. DELTA au 31/12/2017.
2. Déterminer la juste valeur des actifs identifiables et passifs de la société DELTA repris au
01/01/2014.
3. Comptabiliser les écarts d'évaluation dans le journal de consolidation du groupe NEGUS
au 31/12/2017.
4. prise de
contrôle au 01/01/2014.
5. on dans le journal de consolidation du groupe NEGUS au
31/12/2017.
6.
Quand la correction du montant des postes du bilan qui résulte des retraitements affecte les résultats,
elle est imputée :
o au résultat de la société consolidée pour la ;
o aux réserves de la société consolidée pour la fraction concernant aux corrections qui
avaient déjà été opérées lors des consolidations des exercices antérieurs.
Pour les retraitements ayant une incidence sur les capitaux propres, il est indispensable de
préciser à quelle société du groupe le poste est rattaché. Il faut donc spécifier « Résultat de la
société X », « Réserves de la société Y » ... En effet, on tiendra compte de ces indications, pour
déterminer, après retraitements, les capitaux propres consolidés de chaque société du groupe.
Section 1
des méthodes comptables
anciers consolidés doivent être établis en utilisant des méthodes comptables uniformes
pour des transactions semblables dans des circonstances similaires.
Ce te à la
fois
ainsi que des informations fournies dans les Notes annexes.
Ce principe suppose que soit défini un plan comptable de consolidation fixant les règles et
méthodes
Exemple 1:
Le poste MOIC de la filiale OMEGA comporte un équipement industriel acquis le 01/04/N-2 pour
30 000 000 F HT, amorti selon le mode dégressif sur 5 ans (coefficient 2), alors que selon les normes
de consolidation du groupe, toutes les immobilisations sont amorties selon le système linéaire.
Mission :
1. Prése
2. Ecritures nécessaires
Pour homogénéiser les comptes, la société doit diminuer ses amortissements de 6 900 000 F
(4 500 000 + 2 400 000) de N-2 à N-1. Mais en N, il faudra les augmenter de 960 000 F.
o Exercice N-1
-1 nts :
Le résultat est modifié, il existe un décalage temporaire entre les comptes individuels et les
comptes consolidés. Lors de la consolidation, il convient de tenir compte des impôts différés.
Dans le cas présent il faut tenir compte impôt différé Passif (dette de 2 070 000 F.
o Exercice N
En N
Le résultat de N-1 devient des réserves en N. Les « à nouveaux » ne concernent que les comptes de
bilan.
Amortissements du MOIC 5 940 000
Résultat OMEGA (960 000 × 70%) 672 000
Réserves OMEGA (6 900 000 × 70%) 4 830 000
Impôt différé (5 940 000 × 30%) 1 782 000
Dotation aux amortissements 960 000
Résultat global (960 000 × 70%) 672 000
Impôt sur le résultat (960 000 × 30%) 288 000
Exemple 2: Mo
La société F achète une machine début N pour 20 000 000 F
linéaire sur cinq ans. quatre ans.
Mission : Ecritures de consolidation
Corrigé :
Dans cet exemple, il y a une
Pour homogénéiser les comptes, la société doit augmenter ses amortissements de 1 000 000 F
(5 000 000 4 000 000) de N à N + 3.
Mais en N + 4, il faudra les diminuer de 4 000 000 F.
, les retraitements
Pour N + 1,
Ecriture relative au bilan
Réserves (1 000 000 × 70 %) 700 000
Résultat (1 000 000 × 70 %) 700 000
Impôt différé (2 000 000 × 30 %) 600 000
Amortissements du matériel 2 000 000
Exemple 3:
Une société F a enregistré, début N 1, 15 000 000 F
amortir sur cinq ans. Le groupe suit les normes IFRS et décide de les constater en charges.
Mission : Présenter les écri
Corrigé :
Dans les
le cas. La charge doit être portée
sans objet et doit être annulé.
Réserves [(15 000 000 - 3 000 000) × 70%] 8 400 000
Impôt différé (9 000 000 × 30%) 2 700 000
Résultat (3 000 000 × 70%) 2 100 000
ent 9 000 000
2 100 000
Résultat global (3 000 000 × 70%)
900 000
Impôt sur le résultat (3 000 000 × 30%)
Dotation aux amortissements 3 000 000
Exemple :
Le groupe M valorise le stock de matières premières selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré, tandis
que la filiale F évalue ses stocks en conformité à ses usages selon la règle du premier entré - premier sorti.
:
Stocks de matières Stock de matières évalué selon la méthode du )
Société F Premier entré Premier sorti Coût unitaire moyen pondéré
Au 01/01/N 28 000 000 F 25 000 000 F
Au 31/12/N 22 000 000 F 23 000 000 F
Mission : .
Corrigé :
t être corrigée en valeur CUMP.
Stock de matières évalué
Premier entré CUMP Différence
Stocks de MP Société F
Premier sorti Groupe -
Société F
Au 01/01/N 28 000 000 25 000 000 - 3 000 000
Au 31/12/N 22 000 000 23 000 000 1 000 000
Variation de stock (SF SI) - 6 000 000 - 2 000 000 4 000 000
Autre méthode
Le retraitement a eu pour effet de majorer le stock. Par conséquent, les impôts de F avaient été
-évalué. Cette différence fiscale est temporaire car les
impôts de F é. Le retraitement crée donc un
passif
Quand on enregistre des écritures de retraitement affectant le résultat ou les réserves, il faut
toujours penser aux impôts différés.
o Ecriture relative au compte de résultat
Résultat global (4 000 000 × 70 %) 2 800 000
Impôt sur les bénéfices (4 000 000 × 30 %) 1 200 000
Variation des stocks 4 000 000
Correction de la variation de stock
Exemple :
La société F évalue ses stocks de marchandises selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré.
Le manuel de consolidation précise que les stocks doivent être valorisés selon la méthode du premier
entré - valuation est la suivante :
Mission : .
Corrigé :
FIFO.
Stock de m/ses
Différence
Stocks de M/ses Société F CUMP FIFO
-
Société F Groupe
Au 31/12/N 15 000 000 9 000 000 - 6 000 000
Au 01/01/N 10 000 000 8 000 000 - 2 000 000
Variation de stock (SF SI) 5 000 000 1 000 000 - 4 000 000
o consolidé
Provision pour perte de change
Ecart de conversion Actif
Pertes de change
Dotation aux provisions financières
NB : Aucun impôt différé car la base fiscale est identique à la base comptable.
Autre méthode :
Provision pour perte de change 25 000 000
Ecart de conversion Actif 25 000 000
Pertes de change
Dotation aux provisions financières 10 000 000
10 000 000
Exemple :
Mouvements des provisions pour pertes de ch N
31/12/N-1 Dotations de l'exercice Reprise de l'exercice 31/12/N
3 000 000 4 500 000 3 000 000 4 500 000
Corrigé :
Selon le D4C, les gains et pertes latentes doivent être comptabilisés dans le compte de résultat.
de fiscalité différée puisque le
traitement fiscal est conforme à la méthode retenue par le SYSCOHADA dans les comptes consolidés.
Application :
La société F est dans le périmètre de consolidation du groupe M. Selon les normes de consolidation
du groupe, dans les travaux de pré-consolidation
éévaluation pratiquée dans ses comptes individuels.
lisations corporelles et
-dessous.
(1) La construction a été acquise pour un coût de 300 000 000 F, le 1/01/N-9. Elle est amortissable
en mode linéaire sur une duré +1
restante est donc de 15 ans.
-comptablement au résultat fiscal imposable, ce qui a
montant de 148 500 000 F (495 000 000 × 30 %).
Corrigé
Hypothèse 2 :
libre » à un compte de réserves.
Dans ce cas, seule la première écriture est modifiée. Dans les comptes individuels, le supplément
tissement relatif à la partie réévaluée de la construction, soit 3 000 000 F (15 M 12 M), a
été viré du crédit du compte 1062 « Ecart de réévaluation libre » au crédit du compte 118 « Autres
réserves ».
Remarque.
V. Le
t.
Les différences liées aux retraitements
différences
temporaires ou temporelles.
En consolidation, il est tenu compte de ible. Il se résorbe au
terme du décalage. Il prend naissance du fait de décalages temporaires entre la base fiscale en
compte individuel et la base comptable en compte consolidé. Ces différences temporaires
ar des retraitements et des décalages dans les comptes individuels entre la comptabilité
et la fiscalité.
Attention ! es
contraventions qui ne seront jamais déductibles.
2.
Les passifs ou actifs d'impôt différé doivent être évalués au montant que l'on s'attend à payer ou
recouvrer auprès des administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt et les réglementations fiscales
en vigueur à la date de clôture.
la méthode du report variable. Les impositions
différées sont ajustées en fonction des chan
des déficits fiscaux reportables, y compris les amortissements différés des entreprises
comprises dans la consolidation, dans la mesure ou leur imputation sur les bénéfices fiscaux
futurs est probable ;
Les différences temporaires résultent soit des différences de valeurs au bilan (approche bilan) ,
soit des décalages dans le temps dans la prise en compte des produits et des charges (approche
résultat).
La v la valeur pour laquelle cet actif ou ce passif
figure au bilan consolidé.
La valeu valeur attribuée par
pour la détermination des résultats fiscaux futurs.
e, celle du report variable :
La technique du report variable, si elle paraît plus logique, génère en période de baisse du taux
comparaison avec une autre méthode qui est celle du report fixe etenue par
le SYSCOHADA.
L'actualisation des actifs et passifs d'impôt différé est interdite.
3. Comptabilisation de l'impôt différé
L'impôt différé doit être comptabilisé en produits ou en charges et compris dans le résultat de
l'exercice, sauf dans les cas où il est généré par une transaction ou un événement comptabilisé en
capitaux propres.
I.
Les provisions
provision. Elles sont comptabilisées en application de dispositions légales.
NB : Les amortissements dérogatoires sont assimilés à des provisions réglementées, du point de
vue de leur fonctionnement comptable.
Les retraitements consistent à contre-passer les écritures enregistrées dans les comptes individuels.
est constatée dans le résultat et les éliminations
concernant les exercices antérieurs sont constatées en réserves.
Provisions réglementées
Réserves (Provisions sur exercices antérieurs)
Résultat (Dotation
Impôts différés
Annulation des provisions réglementées
Résultat global
Impôts différés
Dotation aux provisions réglementées
Annulation des provisions réglementées
Résultat
Impôts différés
Réserves (Provisions sur exercices antérieurs)
Exemple :
Le tableau des provisions réglementées de la société ALPHA est le suivant :
Nature des provisions Montant à Dotation Reprise Montant à
l'ouverture la clôture
Provision pour hausse des prix 7 500 000 2 500 000 800 000 9 200 000
Amortissements dérogatoires 4 000 000 0 2 300 000 1 700 000
La provision pour hausse des prix concerne les stocks de carburants utilisés dans les autocars.
Mission : Présenter les écritures de consolidation au 31/12/N.
Corrigé :
1. Provisions pour hausse des prix
2. Amortissements dérogatoires
II. Reclassemen
capitaux propres
pour les comptes individuels
ni
impôt différé.
Produits constatés
Exemple :
La société DELTA a reçu le 1er avril N-2, une su de 20 000 000 F.
Cette subvention a cont équipement industriel à
50 000 000 F 10 ans.
On considérera successivement que sont comptabilisées en
pro
QP à virer = 20 000 000 × 10 % = 2 000 000 F
Subvention restant à virer = 20 000 000 (2 000 000 × 2,75) = 14 500 000
14 500 000
14 500 000
Exemple :
La société DELTA a reçu et encaissé en N-1, une subvention de 50 000 000 F pour financer
ans.
Les reprises en résultat ont été enregistrées en N-1 et N pour respectivement 5 000 000 F et
5 000 000 F.
40 000 000
40 000 000
50 000 000 5 000 000 -5 000 000 = 40 000 000
Exemple :
La société consolidée F a procédé à un changement de méthode comptable pour ses stocks de
montant de 30 000 000 F avant effet
été enregistré au débit du compte 736 « Variation des stocks de produits finis ».
La société étant fiscalement bénéficiaire, une 9 000 000 F a pu être réalisée.
Les impôts différés sont calculés au taux de 30 %.
changement de méthode
Remarque. -
a donc pas à constater.
Les provisions
réglementées Les provisions réglementées doivent être éliminées. Ce poste est lié à la fiscalité, or
celles- s IFRS.
de tenir compte dans la consolidation des décalages temporaires engendrant des impôts
différés.
Selon IAS 20, les subventions publiques liées à des actifs doivent être présentées au
Les subventions bilan soit en produits différés, soit en déduisant la subvention pour arriver à la valeur
incorporelle ;
f) sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à
incorporelle au cours de son développement.
Les frais de Ils doivent être comptabilisés en charges selon les normes IFRS.
constitution
Les frais être imputés sur les primes. Les frais engagés ne doivent avoir aucun impact sur le
résultat exercices suivants.
de capital Selon IAS 32 « Instruments financiers : présentation » :
transaction portant sur les capitaux propres sont portés en déduction des capitaux
propres
Selon IAS 21, les écarts de conversion des actifs et passifs monétaires libellés en devises
Les écarts de devraient être enregistrés en résultat au cours de la période à laquelle ils se rapportent.
conversion
latents ou effectifs.
Dans les écritures de pré-consolidation, le retraitement consiste à éliminer les postes «
Ecarts de
valeurs correspondantes dans le compte de résultat :
les ECA deviennent des pertes de change (charges financières) ;
les ECP deviennent des gains de change (produits financiers).
La provision pour risque de change devient sans objet. Elle doit donc être éliminée.
:
ni u cours duquel ils ont été engagés
Emprunt
obligataire Les primes de remboursement des obligations ne peuvent pas être inscrites à
car elles n actif.
Selon les normes IFRS, ils doivent être étalés sur la
fectif
:
Lors de sa comptabilisation initiale
contrepartie reçue en échange, nette des frais de transaction directement imputables, sauf
le biais du compte de résultat.
emprunt obligataire :
Après la comptabilisation initiale, une entité doit évaluer tous les passifs financiers au
coût amorti en , sauf les passifs
financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat.
(appelés « coûts de transaction ») et les primes de
remboursement des par
ajustement du effectif. La méthode comptable à appliquer est ainsi
définie dans IAS 39 § 9 :
La
passif financier
concernée. Le est le taux qui actualise exactement les
décaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de
manière à obtenir la valeur comptable nette. Ce calcul inclut
transaction et de toutes les autres primes.
mprunt doivent être calculées au
effectif.
Le coût amorti passif financier est le montant auquel est évalué le passif financier
lors de sa comptabilisation initiale, diminué des remboursements en principal, majoré ou
diminué de ssement cumulé calculé par la méthode du taux
toute différence entre ce
é doit
choisir pour méthode comptable, soit le modèle du coût, soit le modèle de la
réévaluation.
Réévaluation Le modèle du coût est ainsi défini dans les normes IAS 16 « Immobilisations corporelles
des » et IAS 38 « Immobilisations incorporelles » :
Après sa comptabilisation initiale, une immobilisation corporelle (ou incorporelle)
immobilisations doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.
Remarque. Les « pertes de valeur » dans les normes IAS/IFRS correspondent aux «
dépréciations » dans le SYSCOHADA.
Le modèle de réévaluation est défini de la manière suivante :
incorporelle) dont la juste valeur peut être évaluée de manière fiable doit être
comptabilisée à son montant réévalué, à savoir sa juste valeur à la date de
réévaluation, diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des
pertes de valeur ultérieures. Les réévaluations doivent être effectuées avec une
régularité suffisante pour que la valeur comptable ne diffère pas de façon significative
de celle qui aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture.
NB.
corporelles et incorporelles. Elle peut se limiter à ou
I.
pres.
En IFRS, il existe deux méthodes de comptabilisation des subventions liées à des actifs :
o 1ère méthode :
« lisation
SYSCOHADA.
ur le résultat, ni
impôt différé.
Exemple :
La société DELTA a reçu le 1er avril N-2, une su 20 000 000 F.
Cette subvention a cont
50 000 000 F. 10 ans.
On considérera successivement que les subv sont comptabilisées :
o
o financé.
1ère méthode :
QP à virer = 20 000 000 × 10 % = 2 000 000 F
Subvention restant à virer = 20 000 000 (2 000 000 × 2,75) = 14 500 000
14 500 000
14 500 000
2ème méthode :
Dans les comptes individuels
Annuité = 50 000 000 × 10 % = 5 000 000 F
Amortissements cumulés au 31/12/N = 5 000 000 × 2,75 = 13 750 000
é ».
La norme distingue les actifs financiers, les passifs financiers et les instruments de capitaux
propres. Lorsque des instruments hybrides sont utilisés (obligation avec bons de souscription
ligations convertibles en actions), il y a lieu de séparer la composante « capitaux
propres » de la composante « passifs financiers ».
Sont des actifs financiers au sens des normes IAS 32 et 39, les valeurs constatées dans les postes
suivants du bilan SYSCOHADA
o Immobilisations (participations, créances rattachées à des participations, titres
Sont des passifs financiers au sens des normes IAS 32 et 39, les valeurs constatées dans les postes
suivants du bilan SYSCOHADA au passif :
o emprunts obligataires convertibles ;
o autres emprunts obligataires ;
o emprunts auprès des établissements de crédit et autres ;
o avances et acomptes reçus sur commande en cours ;
o dettes fournisseurs et comptes rattachés ;
o
o dettes sur immobilisations et comptes rattachés ;
o autres dettes ;
o instruments de trésorerie.
La norme IFRS 9 Instruments financiers qui a remplacé au 01/01/2018 la norme IAS 39,
distingue :
au coût amorti
Un actif financier doit être classé comme actif détenu à des fins de transaction si indépendamment
des raisons pour lesquelles il a été acquis, il fait
Les actifs financiers dérivés et les passifs financiers dérivés sont toujours considérés détenus à
et de constituer effectivement des instruments
de couverture.
de passifs) financiers détenus à des fins de
transaction (actif ou passif appelé à revendu ou racheté, partie de portefeuille, instruments financier
-
pas été comptabilisées : «
Il y a lieu donc de constater des écritures de retraitement (pour le bilan et le compte de résultat) de
Actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat (600 × 10 500) 6 300 000
Titres de placement 6 000 000
Résultat (500 × 600 × 70 %) 210 000
Impôts différés (500 × 600 × 30 %) 90 000
Retraitement des titres de placement
consolidé
Résultat global 210 000
Impôts différés 90 000
Produits financiers (300 000 120 000 ) 180 000
Frais bancaires 120 000
2. L morti
dérivés à paiements fixés ou déterminables et à échéance fixée, que
Les place
passif financier a été évalué lors de sa comptabilisation initiale diminué des remboursements
À chaque clôture, ces obligations sont évaluées au coût amorti sur la base du taux d'intérêt effectif.
oût amorti
CAS N°3 :
er
La société CHAKA janvier N 1 de 2 000 obligations remboursables en
bloc dans 5 ans au nominal de 10 000 F et émises à 9 800 F. Le taux de ces obligations est de 6 %
société CHAKA désire les
00 000 HT hors taxes.
Corrigé :
Au 1er janvier N 1, la société CHAKA a comptabilisé ces obligations (comptes individuels
SYSCOHADA) au débit du compte 274 « Titres immobilisés obligations » pour 20 300 000 F, les
sont .
Au 31 décembre N 1, et au 31 décembre N, elle a comptabilisé 2000 × 10 000 × 6 % = 1 200 000 F
de produits s.
oût amorti
3. Prêts et créances
Les prêts et créances sont des actifs financiers avec des paiements fixes ou déterminables qui ne
soit parmi les
actifs détenus à des fins de transaction (actifs financiers évalués à la juste valeur), soit parmi les
actifs disponibles à la vente.
s sont évalués au
coût
4. Actifs financiers disponibles à la vente
Les actifs financiers disponibles à la vente sont les actifs financiers non classés dans les trois catégories
présentées ci-dessus. Ils représentent des actifs financiers autres que prêts et créances, placements détenus
s financiers détenus à des fins de transactions.
Comptabilisés conformément au Plan comptable général, les actifs financiers disponibles à la vente doivent
être retraités.
EXEMPLE
er
janvier N de 100 actions de la société Jérôme. Ces titres
sont appelés être gardés comme placement à long terme. Ils ne sont donc pas des actifs détenus à
des fins de transaction (rapidement cessibles, ce ne sont pas non plus des prêts et des créances, ni
des n actifs financiers
disponibles
élevés à isition et ont été compris dans les comptes sociaux de la société
Juliette dans le
Au 31 décembre N, la juste valeur ne plus-value latente doit
donc (en normes IFRS) être constatée : elle est de 100 × [210
rer la variation en
capitaux propres, jus
Immobilisations
Résultat
Réserves
Impôts différés
Dette de location financement (dette restante)
Amortissements des immobilisations
résultat consolidé
Charges financières
Dotation aux amortissements
Résultat global
Impôt sur les bénéfices
Redevance de crédit-bail
Application :
La société TILDA utilise depuis le 1er juillet 2016, une machine-outil dont le financement est
assuré, grâce à un contrat de crédit-bail mobilier, par la société LOCABAIL.
l était estimée alors à 66 400 000 F.
er
La société TILDA a versé le 1 juillet 2016 un dépôt de garantie de 5 000 000 F remboursable en
fin de contrat. La durée du contrat est de six années. La redevance trimestrielle (payée en début de
chaque trimestre) est de 3 000 000 F le
30 juin 2022 est de 10 000 000 F.
Corrigé :
1.
Soit i
On pourra écrire que :
66 400 000 = 5 000 000 + 3 000 000 (1 i) + (10 000 000 5 000 000)
On trouve i = 1,943 %, ce qui donne un taux annuel de 1,01943 - 1 = 8 %.
2. (en KF)
Avant de présenter ces écritures, il y a lieu d
- bail pour les années 2006 à 2007.
Reste à
Echéances Intérêts Capital Versements
rembourser
1.7.2016 66 400 - (*) 8 000 8 000
1.10.2016 58 400 1 135 1 865 3 000
1.1.2017 56 535 1 098 1 902 3 000
1.4.2017 54 633 1 061 1 939 3 000
1.7.2017 52 694 1 024 1 976 3 000
1.10.2017 50 718 985 2 015 3 000
1.1.2018 48 703 946
Total 6 249 17 697 23 000
1ère méthode :
2ème méthode :
3ème méthode :
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations 2 000 000 000 Capital 200 000 000
Réserves 1 330 000 000
Résultat net 185 000 000
(1)
Actif circulant 24 000 000
(2)
Stocks 500 000 000 Provisions règlementées 14 250 000
Créances 400 000 000 Dettes financières
Emprunts 700 000 000
Trésorerie Actif Provisions pour risques (3) 45 550 000
Disponibilités 98 000 000 Passif circulant
Fournisseurs 400 000 000
Autres dettes 100 500 000
Ecart de conversion Actif (4) 2 000 000 Ecart de conversion Passif (4) 700 000
TOTAL 3 000 000 000 TOTAL 3 000 000 000
3. Engagements de retraite
La société a inscrit le montant de son engagement dans les notes annexes mais n'a pas comptabilisé
de provision. L'évaluation de ses engagements de retraite est :
o au 31/12/2016 = 15 000 000 F
o au 31/12/2015 = 13 000 000 F
4. Frais de recherche et de développement
Deux projets sont en cours de développement. Dans les comptes sociaux de DELTA, les dépenses
relatives à ces deux projets ont été comptabilisées en charges.
Charges engagées en 2016 Projet A Projet B
Frais de personnel (charges sociales comprises) 189 000 000 66 000 000
Dotation aux amortissements 72 000 000 20 000 000
Service 108 000 000 30 000 000
Frais généraux et administratifs 18 000 000 12 000 000
TOTAL 387 000 000 128 000 000
Pour chacun des projets, le service de développement constitue un dossier qui permet de faire le
suivi des tr chances de succès. Au 31/12/2016, ses conclusions sont les
suivantes :
Projet A : Le projet a démarré le 1er juillet 2016, les premiers tests sont très satisfaisants et le
projet donnera lieu à un produit qui sera commercialisé au deuxième semestre 2016. La direction de
DELTA a montré une vraie volonté de voir aboutir ce projet compte tenu de sa portée stratégique :
des ressour
Projet B : Des difficultés sont apparues mais le service du développement est confiant malgré le
s initialement
prévus. Raisonnablement, il situe toutefois au mois de septembre 2016 la date de début de ce projet
de développement. Mais, le directeur financier plus méfiant considère que les chances pour que ce
projet aboutisse dépendent de la résolution des difficultés apparues et de la volonté de la direction
de poursuivre ce projet risqué. Fin 2016, la direc
risques sont importants et le projet est très coûteux. Elle attend les prévisions budgétaires pour se
prononcer.
5. Portefeuille titres
La société a acquis le 05/02/2016 un portefeuille d'actions (titres immobilisés de l'activité de
portefeuille non consolidés) pour un montant global de 5 000 000 F.
Les frais d'acquisition s'élèvent à 100 000 F. Dans ses comptes individuels, l'entreprise a opté pour
la comptabilisation en charges des frais d'acquisition.
En application des normes IFRS, ces titres sont classés dans la catégorie des "Actifs financiers
disponibles à la vente". La juste valeur de ce portefeuille au 31/12/2016 est égale à 5 500 000 F.
a) un profit ou une perte sur un actif ou un passif financier classé comme étant à la juste valeur par
le biais de l'état du résultat global doit être comptabilisé(e) en résultat ;
b) un gain ou une perte sur un actif financier disponible à la vente doit être comptabilisé en
autres éléments du résultat global (capitaux propres), à l'exception des pertes de valeur et des
profits et pertes de change, jusqu'à sa décomptabilisation.
ANNEXE 7 :
et informations concernant la provision pour restructuration d'entreprise
§53 Les frais connexes à l'acquisition sont les coûts que l'acquéreur encourt pour effectuer un
regroupement d'entreprises. Parmi ces coûts figurent les commissions d'apporteur d'affaires ; les
honoraires de conseil, juridiques, comptables, de valorisation et autre honoraires professionnels ou
de conseil ; les frais administratifs généraux, y compris les coûts de fonctionnement d'un
département interne chargé des acquisitions ; ainsi que les coûts d'enregistrement et d'émission de
titres d'emprunt et de capitaux propres. L'acquéreur doit comptabiliser les coûts connexes à
l'acquisition en charges pour les périodes au cours desquelles les coûts sont encourus et les services
reçus.
(...)
Goodwill
§32 L'acquéreur doit comptabiliser le goodwill à la date d'acquisition, évalué comme étant
l'excédent de (a) par rapport à (b) ci-dessous :
a) le total de :
i) la contrepartie transférée (coût d'acquisition)
(...);
ii) le montant d'une participation ne donnant pas le contrôle dans l'entreprise acquise évaluée selon
la présente norme 1 ; et
(...)
b) le solde net des montants, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs
repris, évalués selon la présente norme 2.
Il est envisagé, pour une harmonisation des méthodes comptables au niveau de toutes les sociétés
mères de sous-groupes, au niveau africain, un passage aux normes IFRS à compter des exercices
clos en 2014.
Vous participez aux opérations de consolidation et au projet de simulation du passage aux normes
internationales.
Mission :
A l'aide des annexes 1, 2, 3 et 4 :
1. Présenter, pour l'exercice 2012, les écritures dans les journaux de consolidation du bilan et
du compte de résultat relatives aux opérations décrites en annexe 2.
2. annexe 3, le partage des capitaux propres de
la filiale TRANSPORTS SCOLAIRES DE DAKAR (TSD) en :
a. Indiquant la méthode de consolidation à retenir pour cette filiale ;
b. Calculant le pourcentage d'intérêt du sous-groupe TER sur la société TSD ;
c. Passant les écritures de partage des capitaux propres au journal de consolidation de la
société TER en utilisant la technique de consolidation directe.
3. Dans le cadre d'un passage aux normes IFRS :
a. Définir la notion de juste valeur d'un actif et d'un passif financier.
b. A l'aide de , poser l'équation qui permet de trouver le taux d'intérêt effectif de
l'actif financier relatif au portefeuille d'obligation.
c. Enregistrer les écritures de retraitement de l'actif financier relatif au portefeuille
d'obligation au titre de l'exercice 2012 selon la réglementation IFRS.
La provision pour hausse des prix concerne les stocks de carburants utilisés dans les autocars.
b. Crédit-bail
La société AZUR-VOYAGES a signé un contrat de crédit-bail, le 1er octobre 2011 relatif à du
matériel de transport. Ce contrat présente les caractéristiques suivantes :
o Valeur d'origine du bien : 31 268 800 F
o Durée du contrat : 4 ans
o Redevances trimestrielles, payables en début de trimestre : 2 100 000 F HT.
o Prix de levée d'option : 3 000 000 F HT.
o Paramètre du plan d'amortissements du bien s'il avait été acquis : 4 ans selon le mode linéaire
avec une valeur résiduelle de 3 000 000 F.
La valeur des titres de participation figurant au bilan des deux sociétés après traitement des écarts
Lors de l'acquisition, des frais de 687 600 F HT ont été inscrits en compte de charges,
conformément à l'option choisie par la SA TER.
La direction de la SA TER estime qu'elle conservera ces titres jusqu'à leur terme. Ils sont donc
évalués, en application de la norme IAS 39, au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt
effectif.
La monnaie de présentation est la monnaie utilisée pour la présentation des comptes consolidés.
II.
Les éléments monétaires
Les éléments non monétaires sont caractérisés par l'absence de tout droit de recevoir (ou de toute
obligati .
Sont considérés comme des éléments non monétaires :
les immobilisations
corporelles et financières) ;
les amortissements ;
les avances et acomptes versés ou reçus ;
les stocks ;
o pour les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les postes de réserves, ils
sont convertis à leur cours historique mais peuvent également être convertis au cours moyen.
o les charges et les produits du Compte de résultat (y compris les comparatifs) doivent être
convertis soit au cours de clôture, soit au cours moyen.
Le cours moyen est généralement obtenu en faisant une moyenne des cours de change constatés
rcice.
En cas de conversion dans la monnaie de présentation d'une économie qui n'est pas
hyperinflationniste, les chiffres comparatifs N-1 doivent être ceux qui ont été présentés comme des
données de la période en cours dans les états financiers N-1.
En revanche, lorsque les valeurs sont converties dans la monnaie d'une économie
hyperinflationniste, les chiffres comparatifs N-1 doivent être convertis au cours de clôture N.
Application :
La société MACHALA a une participation de 90 % dans le capital de la société TETA installée au
Nigéria. Les comptes individuels de la société TETA, tenus en Naira, se présentent comme suit au
31/12/N (en KF) :
Bilan au 31/12/N en Naira de la société TETA
ACTIF Brut A et D Net PASSIF Net
Immobilisations (1) 600 000 350 000 250 000 Capital social (3) 150 000
Stocks (2) 94 000 34 000 60 000 Réserves (4) 90 000
Créances 98 000 98 000 Résultat 24 000
Disponibilités 12 000 12 000 Dettes 156 000
TOTAL 804 000 384 000 420 000 TOTAL 420 000
Mission :
1. Présenter le bilan de TETA en FCFA en appliquant les deux méthodes de conversion.
2. Présenter les écritures de conversion (bilan et compte de résultat).
Corrigé :
2. Ecritures de conversion
Application :
Le groupe AXE est présenté en Annexe 1. Certaines informations utiles dans le cadre du traitement
de ce dossier se trouvent en annexe 3.
Travail à faire
1. A l'aide de l'annexe 1 , déterminer les pourcentages de contrôle et d'intérêt du groupe AXE
dans la société PRESTWI BÉNIN
2. A l'aide des annexes 1 et 3, faire la conversion des comptes de PRESTIM GUINÉE.
3. Passer les écritures de report des comptes après conversion dans le journal de pré
consolidation de PRESTWI GUINÉE.
Annexe :
Dans le cadre des travaux de pré consolidation les comptes ont été reclassés et retraités en francs
guinéens. II reste à convertir en francs CFA les comptes individuels retraités et à passer les
écritures de conversion.
Les normes du groupe prévoient que le cours moyen de la période est obtenu en calculant la
moyenne du cours du début d'exercice et de fin d'exercice.
Le cours historique des réserves est le cours moyen de l'exercice au cours duquel le résultat
correspondant est obtenu.
Le bilan et le compte de résultat retraités au 31 décembre N sont présentés :
Bilan N retraité de PRESTIM GUINEE
ACTIF PASSIF
Immobilisations 11 025 000 000 Capital 157 500 000
dont amortissements Réserves 1 500 000 000
3 342 000 000
Résultat net 1 125 000 000
Créances 225 000 000
dont dépréciations Provisions 225 000 0000
25 000 000
Disponibilités 290 000 000 Dettes 8 757 275 000
TOTAL 11 540 000 000 TOTAL 11 540 000 000
économique que forment les diverses entités retenues dans le périmètre de consolidation, il convient
de ne retenir que :
Les seuls comptes exprimant un actif ou un passif à
Les seules transactions réalisées avec ces tiers ;
Stocks 8 000
TVA facturée 1 800
Résultat F (2 000 × 70 %) 1 400
Impôts différés (2 000 × 30 %) 600
Clients 11 800
Ventes 10 000
Variation des stocks [ 8 000
Impôts différés (2 000 × 30 %) 600
Résultat global (2 000 × 70 %) 1 400
B.
créances et dettes réciproques ne concerne que la consolidation du bilan.
Exemple 1 :
Dans la société mère M, le compte Client F est débiteur de 5 000 000 F tandis que, dans la société
F, le compte Fournisseur M est créditeur de 5 000 000 F.
1) La société F est intégrée globalement
écriture :
La différence (4 000 000 2 700 000 = 1 300 000) est considérée comme étant prêté par le groupe
M aux groupes K et P.
:
Exemple 1 :
M a vendu pour 20 000 000 à la société F.
1) La société F est intégrée globalement, ses comptes sont repris à 100 :
ation est la suivante chez M :
Ventes 20 000 000
Achats 20 000 000
Exemple :
La société F vend à la société K des marchandises avec une marge de 20 % du prix de vente.
000 000 F.
de
000 000 F.
Variation des stocks [(35 000 000 25 000 000) × 20 %] 2 000 000
Impôts différés (2 000 000 × 30 %) 600 000
Résultat global (2 000 000 × 70 %) 1 400 000
II.
elle réalise
(généralement) une plus- erne (et qui sera
imposée). Cette plus-value, interne au groupe, doit être éliminée, tant de la valeur immobilisée que
des .
Une plus- ice.
Une plus- é déjà éliminée doit être
.
Le retraitement de la valeur immobilisée entraîne un retraitement des dotations aux amortissements
La société acquéreuse peut cependant constater un
amortissement plus important le).
Ainsi les plus-values dégagées sur des immobilisat les
suppléments onstatés doivent être annulés.
1. Pour la cession
Immobilisations Vo PC
Résultat M (cédant) PV× 70 %
Impôts différés PV× 30 %
résultat consolidé
PC net
VNC
Impôts différés PV ×30 %
Résultat global PV ×70 %
2.
bilan consolidé
Résultat global
Impôts différés
2. Ecritures de retrait
o Ecritures de retraitement de la cession
Ecritures de retraitement de
- l faut tout de même tenir compte
de la cession (modification de .
2. La société F est intégrée proportionnellement à hauteur de 30%. Les écritures sont les
mêmes, mais à hauteur de 30%.
3. La société F est mise en équivalence :
plus-value est faite pour évaluer les capitaux propres et les résultats de la société mise en
équivalence.
3. Les dépréciations sur les titres et créances
dépréciations concernent celles sur les titres de participation, des créances et des
immobilisations. Ces élimination donc les dépréciations
y afférentes doivent être aussi éliminées.
Les dépréciations des titres de participation
des pertes subies par les entités consolidées, sont éliminées en totalité quel que soit la méthode
de consolidation. Les dépréciations des créances rattachées à des participations doivent être
élim .
élimination des dépréciations augmente le résultat (dotations ont été enregistrées à la clôture de
) et/ou les réserves (dotations ont été enregistrées à la exercice antérieur).
Exemple
La société M a constaté une dépréciation de 8 000 000 F sur une créance sur F.
idé
Dépréciations des créances clients 8 000 000
Résultat (8 000 000 × 70%) 5 600 000
Impôts différés 2 400 000
Annulation des dépréciations
Exemple :
Le tableau de variation des dépréciations de la société MEGALUX est le suivant :
Sociétés Montant à Dotation Reprise Montant à la clôture
l'ouverture
ALPHA 80 % 20 000 000 5 000 000 25 000 000
BETA 25 % 28 000 000 8 000 000 20 000 000
TOTAL 48 000 000 5 000 000 8 000 000 45 000 000
Corrigé :
L 000 000 F de dépréciations. Il convient donc
de diminuer le résultat consolidé de 3 000 000 F.
é
Reprises de dépréciations 8 000 000
Résultat global [(8 000 000 5 000 000) ×70%] 2 100 000
Impôts différés 900 000
Dotation aux dépréciations 5 000 000
Annulation des dépréciations des titres
Les dividendes intra-groupes doivent être éliminés en totalité, quelle que soit la méthode de
distributrice. En effet, la société bénéficiaire encaisse des
bénéfices à concurrence de la quote- -
à-dire en fonction
Résultat M
Réserves Fe
Produits financiers
Résultat global
Exemple :
La société M acquiert en N 70 % de la société F pour un montant de 50 000 000 F. La société M
perçoit, en septembre N, des dividendes de 250 000 F versés par F enregistrés en produits
financiers.
Présenter les écritures de consolidation.
Correction
Les dividendes distribués en N proviennent des résultats de N 1. Or, la société M a pris une
participation en N, il convient les dividen
titres.
e résultat consolidé
Produits financiers 250 000
Résultat global 250 000
Si la participation avait été prise antérieurement, les dividendes auraient été imputés en réserves et
non en titres de participation.
REMARQUE :
Dans le cadre les
résultats charges réciproques) ne
doivent pas être retraités, puisque les comptes correspondants des entités mises en équivalence ne
sont pas intégrés.
Par contre les résultats internes compris dans les stocks, les immobilisations et autres actifs
les entreprises globalement ou proportionnellement, voire
entre entreprises sous influence notable doivent être éliminés.
Application :
Les sociétés ont distribué respectivement en 2018, les dividendes suivants : 9 000 000 F, 3 000 000 F,
1 500 000 F et 2 000 000 F.
En 2018, la société a vendu à la société F1 50 000 000 HT de produits finis dont
17 700 000 TTC restent à régler au 31/12/2018.
La marge moyenne réalisée par la société sur ces ventes est de 20%.
Au 31/12/2018, il reste en stock 6 000 000 F de ces produits chez F1, il en restait 7 500 000 F au
31/12/2017.
La société a prêté le 01/10/2018 une somme de 200 000 000 F remboursable in fine en
2023 au taux de 6% à la société F2.
Le 01/04/2018, la société F2 a vendu à la société un ensemble immobilier acquis le
01/04/2011 pour 450 000 000 F (dont 90 000 000 F pour le terrain) et amortissable en 20 ans.
Le prix de cession est fixé à 540 000 000 F (dont 117 000 000 F pour le terrain).
La société
e;
un Tableau de la variation des capitaux propres consolidés
les Notes annexes.
Ils forment un tout indissociable et sont établis conformément aux principes applicables aux états
financiers consolidés.
Ils sont présentés, conformément aux modèles fixés par le dispositif comptable relatif aux comptes
consolidés et combinés du Système comptable OHADA avec éventuellement certaines
modifications dans la forme pour tenir compte des spécificités liées à chaque groupe.
Les états financiers consolidés peuvent être présentés en milliers ou en millions d'unités monétaires
légales, dans le but d'améliorer leur lisibilité.
En regard de chaque rubrique du bilan et du compte de résultat consolidés doivent figurer les
montants de l'exercice, et pour comparaison, les montants correspondants de l'exercice précédent.
a)
Un jeu complet d'états financiers consolidés (y compris les informations comparatives) doit être
présenté au moins une fois par an. Lorsque le groupe modifie sa date de clôture et présente ses états
financiers sur une période plus longue ou plus courte qu'une année, elle doit, dans ce cas, indiquer dans
ses notes annexes :
u plus court ;
le fait que les montants présentés dans ses états financiers consolidés ne sont pas totalement
comparables.
b)
Des informations comparatives au titre de l'exercice précédent doivent être présentées dans les états
financiers consolidés, pour tous les montants figurant dans les états financiers consolidés de
c) Permanence de la présentation
Pour assurer la comparabilité des états financiers consolidés d'un exercice à l'autre, la présentation
et le classement des postes dans les états financiers consolidés doivent être conservés d'une période
à l'autre sauf en cas :
une disposition normative ;
gement justifié par une modification importante de la nature des activités du
groupe ou jugé approprié suite à un examen de la présentation des états financiers
consolidés.
II. Objectif
pas d'imposer l'établissement de tels comptes, mais simplement d'en définir les règles de préparation
on des comptes combinés afin que :
les entités utilisant les termes de « comptes combinés » soient tenues d'appliquer ces règles ;
les lecteurs des comptes combinés puissent être assurés d'un niveau minimum de qualité
technique et d'homogénéité ;
l'opinion exprimée par les auditeurs des comptes combinés puisse se fonder sur ce
référentiel.
Toutefois, les entités qui constituent dans une région de l'espace OHADA un ensemble
économique soumis à un même centre stratégique de décisions situé hors de cette région, sans
Section 2
Le qui constituent dans
une région de l'espace OHADA un ensemble économique soumis à un même centre stratégique
de décisions situé hors de cette région, sans qu'existent entre elles des liens juridiques de
domination, établissent et présentent des états financiers, dénommés "états financiers combinés",
comme s'il s'agissait d'une seule entreprise (article 103 du droit comptable OHADA).
Le périmètre de combinaison englobe toutes les entreprises d'une même région
OHADA satisfaisant à des critères d'unicité et de cohésion caractérisant
formé, quels que soient leur activité, leur forme juridique ou leur objet, lucratif ou non.
L'obligation d'établir des comptes combinés incombe à la société ou à ;
lorsqu'elle est située en dehors de l'espace OHADA, elle peut déléguer à l'une des sociétés
appartenant au périmètre de combinaison, l'exécution et la responsabilité de cet établissement, après
avoir notifié aux Autorités compétentes le choix opéré.
Les entités qui doivent être incluses dans le périmètre des comptes combinés sont celles pour
lesquelles existent le lien d'unité et de cohésion qui est à 1'origine de l'existence de l'ensemble.
Ce lien peut découler des situations suivantes :
o Entités dirigées par la même personne ou un même groupe de personnes ayant des intérêts
communs ;
o Entités dont le ou les propriétaires sont une même personne physique ou les membres d'une
même famille ;
o Entités des secteurs coopératifs ou mutualistes, non nécessairement liées juridiquement entre
elles, qui forment un ensemble homogène à stratégie et direction communes ;
o Entités té holding ou sous-holding,
mais ayant la même activité et placées sous la même autorité ;
o Entités liées entre elles par un accord de partage de résultat suffisamment contraignant et
complet pour que leurs comptes combinés soient plus représentatifs que les comptes isolés de
chaque entité.
Les règles et méthodes des comptes combinées sont destinées à toute entité (personne morale de
droit privé, quelle que soit sa forme juridique, ou entité individuelle qui établit des états financiers
combinés à titre facultatif ou à titre obligatoire du fait d'une disposition légale ou d'un engagement
conventionnel.
Section 3 : Le périmètre de combinaison
Le périmètre de combinaison est constitué par l'ensemble des entités qui sont soit combinées entre elles,
soit consolidées par l'une ou plusieurs des entités combinées.
I.Détermination du périmètre de combinaison
Les entités constitutives d'un ensemble de tête, liées entre elles par un lien de combinaison sont :
les entités, quelle que soit leur activité, ayant entre elles des liens de combinaison et qui ont
décidé d'établir des comptes combinés ;
les entités, quelle que soit leur activité, ayant entre elles des liens tels que définis ci-dessous
et faisant l'objet d'un contrôle de droit ou de fait, direct ou indirect, par une ou
conjointement par plusieurs entités incluses dans le périmètre de combinaison.
Ce lien de combinaison résulte du fait que deux ou plusieurs entités ont en vertu de relations
suffisa elles, soit une direction commune,
soit des services communs assez étendus pour engendrer un comportement social, commercial,
technique ou financier commun. La simple poursuite d'objectifs communs, notamment moraux ou
sociaux voire économiques, ne suffit pas à présumer ce lien.
Les critères déterminants du choix du groupe auquel l'entité doit être rattachée sont l'accord des
entités entre elles et l'importance et la durabilité du lien qui sont appréciées en fonction du centre
réel de décision (direction et réseau de distribution) et du niveau d'autonomie de l'entité c'est-à-dire
de la capacité de l'entité à rompre ce lien unilatéralement et sans compromettre la continuité de son
exploitation.
Par ailleurs, un périmètre de combinaison ne peut pas reconnaître simultanément plusieurs centres
de décision. En conséquence, une même entité ne peut appartenir à deux combinaisons différentes
et ne doit donc pas signer plus d'une convention.
Les capitaux propres des filiales doivent être répartis entre la société mère (appelé part des ayants
droit aux capitaux propres) et les tiers (appelé part des minoritaires).
Le capital et les réserves des filiales revenant à la société mère sont appelés capital et réserves
combinés et le résultat revenant à la société mère est appelé résultat net combiné.
Les comptes combinés représentent les comptes d'un ensemble d'entités liées comme si elles
formaient une seule entité.
Pour les entités incluses dans le périmètre de combinaison, la combinaison est un cumul des
comptes, préalablement retraités aux normes du groupe, effectué selon des règles identiques à
celles relatives à l'intégration globale ou proportionnelle, sous réserve de certaines modifications et
méthodes spécifiques.
Les méthodes de présentation adoptées pour l'établissement des comptes combinés peuvent ne pas
être homogènes avec celles retenues par certaines entités incluses dans le périmètre des comptes
combinés.
Dans cette situation, les comptes de ces entités sont reclassés conformément aux normes
communes, préalablement à leur combinaison.
Les techniques utilisées pour préparer les comptes combinés se distinguent sur certains points de
celles prévues en matière de comptes consolidés. En effet, les difficultés tenant à l'élimination
des titres de participation et au traitement des écarts d'acquisition, des participations ne
donnant pas le contrôle, n'existent pas en matière de comptes combinés, en l'absence de
relation entre entité mère à filiale. En revanche, les autres règles et principes applicables aux
comptes consolidés sont pour la plupart transposables aux comptes combinés.
Les comptes combinés sont obtenus en procédant aux opérations suivantes :
Cumul des comptes des entités faisant partie du périmètre des comptes combinés,
éventuellement après retraitements et reclassement (élimination des incidences sur les comptes des
écritures passées pour la seule application des législations fiscales, impositions différées
comptabilisées...) ;
Élimination des comptes réciproques : actifs et passifs, charges et produits ;
Neutralisation
dans le périmètre de combinaison.
S'agissant des entités étrangères comprises dans le périmètre de combinaison, la conversion de leurs
comptes est effectuée conformément aux règles prévues par le Système comptable OHADA en matière
de comptes consolidés.
Par ailleurs, lors de l'entrée d'une entité dans le périmètre de combinaison résultant d'un accord préalable
dans le périmètre combinaison ne sera
effectué comme pour les comptes consolidés car il n'existe pas de valeur d'acquisition.
Section 5 : Règles spécifiques de combinaison
I.Cumul des fonds propres
L'entrée d'une entité dans le périmètre de combinaison ne provenant pas de l'acquisition de titres, les
fonds propres combinés représentent le cumul des capitaux propres et des autres fonds propres des
entités incluses dans le périmètre de combinaison et de la quote-part des capitaux propres (part du
groupe) antérieurement consolidée des entités comprises dans le périmètre de combinaison.
Les titres de participation entre entités du groupe sont éliminés par imputation sur les fonds propres.
II. Participations ne donnant pas au contrôle
Lors du cumul des capitaux propres et autres fonds propres des entités combinées, il ne peut pas être
constaté de participations ne donnant pas de contrôle (intérêts minoritaires).
Les participations ne donnant pas le contrôle des entités consolidées sont présentées distinctement au
passif du bilan combiné.
III.Détermination de la valeur d'entrée des actifs et passifs des entités combinées
d'une mise en commun d'intérêts économiques, il ne peut exister ni écart d'acquisition ni écart d'évaluation.
La valeur d'entrée des actifs et passifs de chacune des entités combinées est égale à leur valeur nette
comptable, retraitée aux normes comptables du groupe, à la date de la première combinaison, en
distinguant valeur brute, amortissements et provisions. Dans le cas des entités incluses dans le périmètre
de combinaison, la valeur nette comptable est la valeur nette comptable consolidée.
L'écart résultant de l'harmonisation des comptes aux normes comptables du groupe est ajouté ou
retranché des fonds propres combinés.
IV. Suivi ultérieur des valeurs d'entrée
Après la première combinaison, les plus ou moins-values de cession, les dotations et les reprises de
provisions contribuent au résultat combiné.
Toutefois, les valeurs harmonisées qui se révèlent injustifiées par suite d'une erreur lors de la première
combinaison doivent être corrigées, avec pour contrepartie, une modification rétroactive des fonds
propres combinés.
COMPTES DE RESULTATS
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :
.
Des honoraires ont été versés par les sociétés A, B, C à leur maison mère BETA pour
respectivement 100 000 KF, 150 000 KF, 75 000 KF.
TAF : présenter le bilan et le compte de résultat combiné du groupe BETA.