Imputation Rationnelle
Imputation Rationnelle
Imputation Rationnelle
Pour aider à cerner la logique de l’imputation, il convient de donner des explications aux résultats
des deux situations à savoir la sous-activité (activité minimale) et la suractivité (activité maximale).
On peut tenter de calculer un résultat rationnel en faisant correspondre les charges fixes au niveau
d’activité réalisée. L’écart en termes de coût fixe qui apparait correspond à un malus de sous-activité.
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Dans cette relation le rapport Activité Réel/Activité Normale (500/1000) représente le Coefficient
d’Imputation Rationnelle (CIR).
Le Résultat Rationnel = 360 000 - 120 000 – 135 000 = 105 000
Le malus de sous-activité (MSA) ou coût de chômage est la différence entre les charges fixes
normales et les charges fixes rationnelles. MSA = 270 000 – 135 000 = 135 000. Il représente le niveau
à hauteur duquel on peut se départir des charges fixes ou de certains emplois pour s’ajuster à la
situation jugée normale.
Conclusion
On n’a pas atteint l’efficience. Le résultat négatif s’explique par le fait que les charges fixes sont plus
que proportionnelles à l’activité réalisée. Deux solutions sont possibles :
Maximiser la production sous contrainte du coût fixe. Cela peut se traduire par la recherche
d’économies d’échelle (baisse du coût de revient consécutive à l’accroissement de la
production notamment par l’introduction d’une technologie plus efficace et l’amélioration
modes de travail).
Minimiser les coûts sous contrainte d’un niveau de production sur lequel on ne peut pas agir.
Cela peut conduire l’entreprise à revoir les conditions de travail (redéfinition du contrat de
travail pour s’adapter aux variations d’activité, utilisation plus intensive de la main d’œuvre,
une organisation et une rationalisation des procédures de travail afin d’aboutir à des gains de
temps, etc. Les démarches de réduction des coûts trouvent en partie ici leur importance.
Il convient également ici de faire correspondre les charges fixes à une activité de 1 500 unités pour
pouvoir donner une explication réelle du résultat de l’entreprise à ce niveau et de voir les possibilités
qui s’offrent à l’entreprise au plan du management.
Coût Fixe Rationnel – Coût Fixe Normal = 405 000 – 270 000 = bonus suractivité = 135 000
Dans les centres d’analyses retenues, les couts vont être scinder en fixes et en variables. Les
coefficients d’imputation sont calculés suivant les assiettes de frais ou les unités d’œuvres retenues
en faisant le rapport entre le réel et le normal. Une fois que les charges fixes sont rationnellement
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affectées aux charges incorporables aux coûts, on calcule les coûts suivant la démarche de la
traditionnelle méthode des centres d’analyse. Il convient de prendre en compte dans les opérations
de bouclage (concordance entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique) les
différences d’imputation.
Dans le traitement des charges indirectes on peut se demander si on doit d’abord imputer
rationnellement les charges fixes avant de procéder à la répartition secondaire ou faire l’inverse. Il
y’a deux cas de figures :
L’exemple ci-après permet d’illustrer le principe d’imputation rationnelle des frais fixes dans
les centres d’analyse. Les frais variables (FV) ne sont pas imputés rationnellement.
Les frais fixes imputés sont regroupés avec les frais variables pour donner le total après
imputation. Après imputation, le total des éléments de la colonne des frais fixes est égal à
zéro.
Il ya lieu de rappeler que pour retrouver le résultat de la comptabilité générale à partir du résultat
analytique, on prendre en compte les différences de traitement comptable. L’écart global
d’imputation doit alors être pris en compte.