Arrêt BTS Corrigé
Arrêt BTS Corrigé
Arrêt BTS Corrigé
1° - Références :
Il s’agit d’un arrêt de la Cour de cassation rendu en 2°
chambre civile le 21 mars 2013
2° - Les parties :
Mme X et son curateur, demandeurs
La commission de surendettement des particuliers, défendeur
3° - Les faits :
Mme X, bien que propriétaire d’un bien immobilier et de
comptes épargne, est surendettée et
a donc, saisi la commission de surendettement des
particuliers avec l’assistance de son curateur.
Celle-ci a mis en place des mesures recommandant la vente
amiable de son bien immobilier pour l'alléger financièrement
et une nouvelle saisine de la commission, puisqu’elle
constatait que Mme X souffrait d’un trouble mental
important.
Or la Cour d’appel a simplement relevé que la vente du bien
immobilier de Mme X et la liquidation de ses comptes
épargne lui permettraient de régler les deux tiers de son
passif, sans se préoccuper de la situation professionnelle de
Mme X et sans déterminer la part des ressources nécessaires
à ses dépenses courantes.
4° - La procédure :
Mme X et son curateur saisisse la Commission de
surendettement des particuliers.
La procédure est engagée à l’initiative du débiteur qui est
donc la seule personne compétente pour le faire.
la date de la saisine correspond à la date de dépôt d’un
dossier complet auprès de la commission.
À partir de cette date, la Commission, qui dispose d’un délai
de 6 mois pour étudier le dossier, décide de son orientation.
Dans ce cas, la commission a émis des recommandations
concernant la vente du bien immobilier de Mme X et ses
comptes épargne, Mme X et son curateur ont contesté les
mesures recommandées par la commission et ont saisi le juge
de l’exécution pour que cette affaire soit portée devant le
tribunal, en l’occurrence la cour d’appel d’Aix en Provence.
L’arrêt rendu par la Cour d’Appel du 20 janvier 2011 ayant
rendu une décision défavorable à Mme X et à son curateur,
ces derniers ont formé pourvoi en cassation.
5° - les arguments des parties
Arguments du demandeur au pourvoi : En ordonnant la vente
de son bien immobilier, la Cour d’Appel n’a pas tenu compte
de la situation de santé de Mme X, qui, souffrant d’un trouble
mental important, devait rester dans un environnement
stable. Par ailleurs, la Cour n’a pas non plus tenu compte de la
situation professionnelle de Mme X, de ses revenus, de son
patrimoine, ni du montant de son endettement
Arguments du défendeur au pourvoi :
La vente du bien immobilier de Mme X et la liquidation de ses
comptes épargne lui permettaient de régler les deux tiers de
son passif
6° - le problème juridique :
Est-ce que les règles applicables en matière de
surendettement des particuliers ont bien été toutes
respectées ?
7° - dispositif et motifs de la Cour de cassation
Dispositif : la Cour de cassation rend un arrêt de rejet et
renvoie l’affaire devant la Cour d’appel d’Aix en Provence
autrement composée.