Rapport de Diagnostique Agronomique Final
Rapport de Diagnostique Agronomique Final
Rapport de Diagnostique Agronomique Final
végétale 2023’
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Remerciements
Par ce rapport du stage, nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude et nos
remerciements sincères à l'ensemble des agriculteurs de la région de Rabat-Salé. Leur
collaboration sans réserve a été précieuse, fournissant des informations essentielles pour
notre domaine d'étude ainsi que pour la rédaction de ce rapport.
En conclusion, nos remerciements les plus distingués sont également adressés à toutes les
personnes ayant contribué de manière directe ou indirecte à l'élaboration de ce rapport.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance envers l'équipe pédagogique de l'Institut
Agronomique et Vétérinaire Hassan pour son soutien continu.
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Table des matières
Remerciements .................................................................................................................................................. 2
1.3. Plantation.............................................................................................................................................. 17
1.5. Fertilisation........................................................................................................................................... 18
3. Analyse SWOT..................................................................................................................................... 24
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Liste des figures
Tableau 1 : Les variétés de pommes de terre les plus utilisées au Maroc ............................ 10
Tableau 2 : Evaluation de la rentabilité de l’agriculteur 1. ................................................. 24
Tableau 3 : Calcul de la marge brute de l’agriculteur 1 ...................................................... 24
Tableau 4 : Synthèse de l’analyse SWOT.............................................................................. 25
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I- Introduction générale
Le stage de diagnostic des systèmes de production végétale, qui s'est déroulé du 4 au 9 décembre 2023
dans le cadre de la dernière année du cycle d'ingénieur en Management des Productions Végétales et de
l'Environnement (MPVE) à l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV) a une importance
capitale pour la formation des futurs ingénieurs. Cette semaine sur le terrain nous a offert une opportunité
de mettre en pratique nos connaissances théoriques et de développer une compréhension concrète des
défis auxquels est confrontée l'agriculture.
Ce stage a consisté en premier lieu en une visite à la Direction Provinciale de la région Rabat Salé Kénitra
fournissant des données sur les spéculations au niveau de la région. Le centre de conseil agricole régional
a également contribué à la réussite de ce stage en assistant aux différentes sorties sur terrain et en
fournissant des données sur les différentes cultures, ce qui a offert une expérience unique d'apprentissage
sur le terrain. Les objectifs du module comprennent la réalisation d'une analyse technico-économique
approfondie de la culture de pomme de terre dans la région de Rabat Salé Kénitra, mettant l'accent sur la
durabilité économique, sociale et environnementale.
La culture de la pomme de terre joue un rôle essentiel en tant que denrée alimentaire de première
nécessité. Elle présente l'avantage de générer des rendements substantiels, ce qui a contribué à son succès
croissant, d'autant plus avec la diversification des variétés. L'adaptabilité de la pomme de terre à
différentes conditions de croissance et sa capacité à fournir des récoltes abondantes ont renforcé sa
position en tant que pilier essentiel de la sécurité alimentaire au Maroc.
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consommation de pomme de terre (Figure 1).
La pomme de terre est la première culture maraîchère des points de vue superficie et production. Le Maroc est
le troisième pays producteur de pomme de terre au Maghreb. La filière s'étend sur une superficie d'environ 60
000 hectares par an, représentant ainsi 23 % de la superficie totale dédiée au maraîchage, et génère une
production annuelle moyenne de 1,7 million de tonnes. Les superficies et les productions de la pomme de terre
n’ont connus aucun changement considérable sur les dix dernières années. La superficie varie entre 60 et 65
Milles ha, la production elle-même divers entre 1,5 et 2 tonnes (Figure 2).
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Il y a quatre ans, les exportateurs marocains de pommes de terre ont réussi à expédier avec succès environ
100 000 tonnes de pommes de terre, d'une valeur de 26 millions de dollars, vers les marchés
internationaux. Malheureusement, depuis lors, ces exportations ont connu une diminution constante, avec
des baisses annuelles allant de 44 % à 48 %. Par conséquent, les revenus d'exportation ont chuté presque
cinq fois, entraînant le recul du Maroc de la 21 -ème place en 2019 à la 25-ème (Figure 2).
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Plusieurs facteurs contribuent à cette réussite. Les conditions pédoclimatiques favorables offrent un
environnement propice à la croissance et au rendement optimal de la pomme de terre. La disponibilité
d'eau d'irrigation, la fertilité des terres, la proximité des marchés et la présence de chambres frigorifiques
pour le stockage de la récolte sont des éléments essentiels qui renforcent la position privilégiée de la région
dans la culture de la pomme de terre.
Au Maroc, la richesse agricole s'étend à travers une diversité de variétés de pommes de terre
soigneusement sélectionnées pour répondre aux besoins spécifiques des différentes régions du pays.
L'agriculture marocaine bénéficie d'une palette variée de cultivars, chacun apportant ses propres
caractéristiques distinctes en termes de rendement, d'adaptabilité aux conditions climatiques locales, de
goût et de polyvalence en cuisine.
Tableau 1 : Les variétés de pommes de terre les plus utilisées au Maroc
Variété Caractéristiques
Variété très adaptée pour toutes les régions du
Maroc. Elle est appréciée pour sa polyvalence et sa
capacité à bien s'adapter à différents climats. Les
tubercules sont de forme oblongue allongée, de
taille moyenne, avec une peau jaune pâle et une
chair ferme. Ils ont un bon goût et sont adaptés à
Spunta unevariété de préparations culinaires.
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Variété à haut potentiel de rendement, similaire à
Mondial. Les tubercules sont de forme oblongue
allongée, de taille moyenne, avec une peau jaune
pâle et une chair ferme. Ils ont un bon goût et sont
Argos adaptés à une variété de préparations culinaires.
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4. Exigences pédoclimatiques de la culture
4.1. Exigences climatiques
La culture de la pomme de terre au Maroc est soumise à des exigences climatiques spécifiques.
Les températures optimales pour la croissance des tubercules se situent entre 18°C le jour et 12°C
la nuit, avec une tubérisation défavorisée au-dessus de 25°C du sol. Des températures élevées,
dépassant 30°C, peuvent être préjudiciables, surtout en cas de sécheresse. La photopériode de 14 à
18 heures favorise la croissance végétative, tandis qu'une durée inférieure à 12 heures stimule la
tubérisation. L'humidité est cruciale, avec des besoins de 400 à 600 mm d'eau pendant le cycle, et
une sensibilité particulière aux déficits d'irrigation après la levée. La pomme de terre gèle à
environ -2°C, avec une nécessité potentielle de jusqu'à 80 m3 d'eau par hectare et par jour en
période de forte tubérisation. Ces exigences climatiques soulignent l'importance de gérer
soigneusement les conditions environnementales pour assurer le rendement optimal de cette
culture.
La culture de la pomme de terre présente également des exigences édaphiques spécifiques. Elle
prospère dans une variété de sols, mais préfère ceux qui sont bien drainés, non pierreux, profonds,
fertiles et de texture grossière, tels que les sols sablonneux ou sablo-limoneux. Un pH légèrement
acide, compris entre 5,5 et 6, est optimal pour des rendements satisfaisants, tandis qu'une alcalinité
excessive peut favoriser le développement de la galle commune sur les tubercules. La pomme de
terre montre une tolérance relative à la salinité des sols ou de l'eau d'irrigation, avec un niveau de
tolérance variant de 1,5 à 2 g/l de NaCl. Cependant, une concentration de 3 g/l peut entraîner une
diminution de la croissance de la plante de 50%. La salinité peut être maîtrisée en la lessivant par
une irrigation avec de l'eau douce. En outre, la pomme de terre prospère mieux dans des sols de
texture plus au moins grossière, évitant les sols à texture fine et battante qui peuvent entraver le
grossissement des tubercules (Bamouh, 1999).
5. Maladies et ravageurs de la pomme de terre
La pomme de terre est l’une des plantes des plus attaquées par les maladies cryptogamiques,
bactériennes et virales qui surviennent généralement à la suite de blessures, occasionnées par des
ravageurs ou lors de la récolte (Bamouh, 1999). Maladies et ravageurs (Annexe 1).
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III. Méthodologie adoptée
La première phase du stage a débuté par une visite à la Direction Provinciale Agricole (DPA) de la
région Rabat-Salé-Kénitra, où des informations détaillées sur les cultures régionales, notamment
les subventions pour les semences de pommes de terre (8 000 dhs/ha pour la semence locale et 15
000 dhs/ha pour la semence sélectionnée), ont été fournies. La deuxième étape, axée sur la collecte
de données sur le terrain, a débuté par une exploration des centres de conseil agricole, où les
responsables nous ont orientés vers des exploitations représentatives pour nos enquêtes.
Les exploitations agricoles étudiées sont localisées dans deux communes rurales de la préfecture
de Salé : Layayda et Ameur. Les enquêtes ont été menées à travers des discussions ouvertes avec
les responsables des trois exploitations visitées. Le questionnaire était structuré en trois rubriques
principales : une partie portant sur l'exploitant lui-même, une autre sur les aspects spécifiques de
l'exploitation, et enfin une troisième consacrée à la culture de la pomme de terre. Des questions
ouvertes ont également été incluses pour recueillir des informations sur la durabilité agronomique,
économique et sociale, offrant ainsi une exploration approfondie des perspectives des exploitants
sur ces aspects cruciaux. Le traitement des données a été réalisé à l'aide du logiciel Excel, facilitant
ainsi la classification et la compréhension approfondie des profils des exploitants et de leurs
exploitations.
*Questionnaire (Annexe 2)
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IV. Résultats et Discussions
Les agriculteurs des exploitations enquêtés sont tous des hommes mariés âgés de 41 à 50 ans,
ayant suivi un cursus éducatif de courte durée se limitant au primaire, afin de se consacrer
entièrement au métier d’agriculture.
L'objectif L'étude vise à caractériser techniquement trois exploitations agricoles situées dans
les communes rurales de Layayda et Ameur, préfecture de Salé, dans le contexte de la culture
de la pomme de terre. Ces exploitations, toutes de taille moyenne (entre 2 et 10 hectares),
dirigent leur production principalement vers les marchés locaux. L'irrigation est une pratique
généralisée, avec un système d'irrigation localisé adopté dans toutes les exploitations,
couvrant 100% de la superficie pour deux d'entre elles et 77% pour la première. La pomme de
terre occupe une part significative des terres cultivées, représentant 77%, 62,5%, et 75%
respectivement dans chaque exploitation.
Dans les trois exploitations étudiées, une diversité de types de sols est observée. La première
exploitation est caractérisée par un sol de type limono-sableux, tandis que la deuxième
exploitation présente un sol de type sableux (Rmel). En revanche, la troisième exploitation se
distingue par la coexistence de deux types de sol, à savoir sableux et argileux (Tirs). Cette
variété de types de sols engendre des modalités distinctes en matière de gestion du travail du
sol, la fertilisation et de l'irrigation d'une exploitation à une autre.
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1. Analyse des itinéraires techniques pratiqués
1.1. Choix variétal
Les trois exploitations agricoles présentent une utilisation diversifiée de différentes variétés de
pommes de terre. Dans la première exploitation, la variété Sarpo Mira couvre une superficie d'1
hectare, la variété Sultana occupe 2.25 hectares, la variété Alienor s'étend sur 1.25 hectare, et 0.5
hectare est dédié à la variété El Mundo.
Quant à la deuxième exploitation, elle se caractérise par l'utilisation de deux variétés de pommes
de terre, à savoir Sarpo Mira et Rosanna, occupant respectivement 1.5 hectares et 0.5 hectare. En
ce qui concerne la troisième exploitation, les variétés Sarpo Mira et Argos sont utilisées, chacune
couvrant une superficie de 3 hectares. La variété Sarpo Mira est adoptée dans toutes les
exploitations. Cette préférence s'explique par sa résistance au mildiou, une maladie fréquente dans
la région en raison des conditions propices à sa propagation. La diversification et le choix de
variétés adaptées aux conditions de la région est une véritable force dans la promotion d'une
production durable, notamment pour le premier exploitant, représente une stratégie solide
permettant d'être présent sur le marché tout au long de l'année, cette pratique offre la possibilité de
diversifier les débouchés, en ciblant plusieurs marchés tels que les marchés de gros et les
restaurants. Un exemple concret est la variété Sultana, spécifiquement destinée à la production de
frites.
L’utilisation de variétés très précoces comme Sultana et Alienor, ainsi que de variétés tardives
comme Argos, permet également d'accroître la rentabilité en se positionnant comme l'un des
premiers ou des derniers sur le marché, l'exploitant peut bénéficier de prix plus élevés.
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1.2. Travail de sol
Dans les exploitations enquêtées, les agriculteurs réalisent une opération de travail du sol à
profondeur moyenne de 20 à 30cm à l‘aide de charrue à disque suivie de deux passages de cover
crop pour la préparation de lit de semis et l’enfouissement de fumier, conforme aux normes qui
recommandent une profondeur d'au moins 25-30 cm. Cette couche de sol décompactée favorise la
circulation de l'air, stimule le développement racinaire et facilite le buttage (Bamouh, 1999). De
plus, ils optent tous pour l'utilisation de la charrue à disque, un outil éprouvé pour atteindre la
profondeur de semis recommandée.
1.3. Plantation
Semences
Toutes les exploitations visitées utilisent des semences filles prégermées réservées de la campagne
agricole précédente dans des frigos de la région réduisant ainsi les coûts de semences provenant de
fournisseurs extérieurs. Bien que les variétés importées soient plus performantes et donnent des
rendements qui peuvent arriver au double de la variété local. La prégermination est effectuée après
sortie des frigos, dans un endroit à température un peu élevée et éclairé pendant une période de 15
à 20 jours. Cela respecte les normes d'une bonne pré germination incitant sur la sortie de semences
du frigos 2 à 3 semaines avant la plantation, et leur dépôt dans un local aéré et éclairé (Ardna,
2023).
L'utilisation d'une profondeur de semis de 10cm adéquate pour la pomme de terre représente ainsi
force dans certaines exploitations examinées. Or, le troisième exploitant adopte pour une
profondeur uniforme sur toute son exploitation, malgré la diversité des types de sol, et persiste dans
le non-respect des normes établies. La profondeur idéale pour les sols lourds et humides, une
plantation superficielle de 5 à 6 cm est préférable afin d'éviter l'épuisement prématuré des
tubercules mères. Inversement, pour les sols à texture légère où les risques de dessèchement sont à
craindre, une plantation profonde est conseillée (10 cm environ) (Ardna, 2023).
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1.4. Irrigation
Toutes les exploitations étudiées optent pour le système d'irrigation goutte-à-goutte, bénéficiant
des subventions gouvernementales pour son installation, des gaines perforées leurs confèrent une
facilité de déplacement particulièrement adaptée aux cultures de court cycle notamment la pomme
de terre.
De plus, l'utilisation du pompage alimenté par l'énergie solaire dans l'une des exploitations indique
une orientation vers la préservation des ressources et une gestion économique des coûts. Un autre
aspect positif est le respect uniforme de l'arrêt de l'irrigation 10 à 20 jours avant la récolte par tous
les agriculteurs (Ardna, 2023). Les agriculteurs négligent la surveillance de la qualité de l'eau
d’irrigation (PH, EC, Calcaire…) alors qu’il est recommandé de réaliser des analyses de l’eau pour
s’assurer de leurs indemnités de toutes sources de problèmes destructive de culture sur le court
terme et du sol sur le long terme.
1.5. Fertilisation
Fumure organique
Deux sur les trois exploitants utilisent le fumier avicole lors de labour. Alors que le fumier ovin est
moins disponible au niveau de la région d’où l’absence de son utilisation. Les quantités appliquées
varient, mais la moyenne observée est de 33 T/ha enfouissées par un passage de Cover Crop
respectant les normes recommandant un apport de fumier compris entre 30 et 40 t/ha, (Bamouh,
1999). Ce dernier est caractérisé par une teneur en azote élevée, favorisant l'amélioration de la
fertilité du sol, et sa capacité du réchauffement du sol lors de la période froide.
Or, le troisième exploitant opte pour le fumier de type bovin, mais utilisent des quantités de 10
T/ha ce qui représente une faiblesse, à la fois en termes de choix du type de fumier et de non-
respect de l'apport adéquat pour la superficie considérée. Le fumier bovin se caractérise par une
pression phytosanitaire importante, et un réservoir potentiel des grains de mauvaises herbes. En
plus ce fumier est moins riche en azote. L’utilisation de fumier bovin est liée à son cout abordable
qui varie entre 125 à 187.5 DH/T par rapport à celui avicole qui peut atteindre 310 DH/T.
Engrais de fond
Les agriculteurs utilisent les engrais de fond constitué de : DAP pour le premier agriculteur, et de
NPK 14-28-14 pour le deuxième et de même pour le troisième avec une quantité de 150 Kg/ ha. Or
le DAP est un engrais 18-46-0 ne contient pas de potasse, un élément essentiel pour le bon
démarrage de la tubercule mère. Alors que selon les normes l’apport d’une fumure équilibrée,
surtout sans excès N (retardant la maturation et favorisant la végétation aux détriments de la
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formation des tubercules) est recommandé avec :
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120- 180 kg d'azote (¼ avant plantation ; ½ début tubérisation et ¼ un mois avant récolte).
Sulfate d’ammoniaque 21%.
150 à 180 kg d'acide phosphorique (2/3 avant plantation ; 1/3 au début tubérisation).
Superphosphate à 18%.
150-200 kg de K2O (¼ avant plantation ; ½ début tubérisation et ¼ un mois avant récolte)
Sulfate de potasse à 48% (Skiredj, 2002).
Engrais de couverture
Pour le premier agriculteur l'utilisation de l’ammonitrate 33,5% après 30j de semis, puis une
fertigation par MAP et sulfate de potasse. Le deuxième agriculteur utilise l'ammonitrate 33.5%,
nitrate de potasse et engrais NPK 20-20-20. Le troisième opte également pour NPK 20-20-20,
l'ammonitrate 33.5% et de la potasse. La fréquence et la quantité d'apports d'engrais NPK est basé
uniquement sur une évaluation visuelle de l'état de végétation, plutôt que sur des phases de la
croissance des pommes de terre nécessitant des quantités plus ou moins spécifiques, ce qui pourrait
affecter la rentabilité de la culture.
Engrais foliaire
La pulvérisation du calcium est appliquée dans les deux premières exploitations. Le troisième intègre
le zinc, le cuivre, le bore, calcium et le magnésium qu’ils les mélangent avec ses traitements
phytosanitaires. IL ajoute aussi des acides aminés dont le coût du produit varie entre 90 et 150 DH/l.
La force des exploitations réside dans la conscience de l’importance des oligoéléments et la
surveillance régulière des parcelles pour détecter les carences et raisonner leurs apports.
Mise en œuvre de mesures préventives contre le mildiou en utilisant une variété de matières
actives pour prévenir le développement de résistance. Tous les produits utilisés sont conformes
aux normes d'homologation. Or, l'absence de gestion intégrée des maladies se manifeste
notamment à travers des lacunes au niveau des pratiques culturales, comme le défaut d'élimination
des fanes, pouvant constituer une source potentielle de contamination par le mildiou ou d'autres
maladies fongiques et insectes.
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Figure 9 : Produits homologués contre Mildiou utilisés en préventif par les
agriculteurs
Il est recommandé de privilégier le désherbage manuel pour assurer la durabilité des ressources en
sol et garantir l'efficacité de l’opération puisque les mauvaises herbes cachées sous le feuillage de
la pomme de terre ne reçoivent pas la dose létale de l’herbicide. La fréquence idéale d’application
est deux fois lors de la période végétative (jamais en période de tubérisation), la première se fait 2
à 3 semaines après la levée. (Ardna, 2023).
Buttage
Toutes exploitations effectuent le buttage une seule fois au cours du cycle de la culture de pommes
de terre, presque 30 jours après le semis. Alors qu’il est conseillé de faire deux buttages effectués
au stade mi croissance et deux semaines plus tard vue son importance pour couvrir les tubercules
nouvellement formés qui verdissent en contact de la lumière et prévenir du mildiou et de la teigne.
(Ardna, 2023).
Défanage
Aucun des agriculteurs n'effectue le défanage, bien que cette opération revête une importance dans
la réduction des risques de contamination des tubercules par le mildiou en fin de végétation
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(Ardna, 2023). Le troisième agriculteur mélange les fanes de pomme de terre après récolte avec du
fumier, une pratique qui n'est pas optimale car ce dernier peut être contaminé par le mildiou,
entraînant d'importants dommages sur la culture.
1.8. Rotation
La plupart des agriculteurs n'adoptent pas de manière effective une rotation culturale, leur choix de
cultures étant principalement dicté par les demandes du marché. L'ensemble des agriculteurs
adoptent une perspective productiviste plutôt que durable, ils persistent dans la culture de la
pomme de terre au moins deux fois par an, ou optent pour d'autres cultures de la même famille des
solanacées (aubergine, tomate...,). Cela se voit dans l'exploitation de troisième agriculteur qui
effectue après la récolte initiale de pommes de terre en janvier, une deuxième plantation de
pommes de terre en février si la première récolte a été satisfaisante, il juge ainsi que le sol
conserve encore sa fertilité et peut supporter deux cultures successives de pommes de terre. En
revanche, en cas de récolte décevante, le producteur opte pour la plantation d'haricots verts ou de
haricots nains Michelet. Ce raisonnement des rotations favorise donc le développement de
maladies et de ravageurs, épuise les ressources naturelles comme l'eau et le sol, et réduit la
biodiversité sur l'exploitation, rendant ainsi le système plus vulnérable aux conditions défavorables
impactant ainsi la durabilité du système agricole.
1.9. Rendement
La récolte des pommes de terre est effectuée manuellement, et aucun des agriculteurs
n'entreprend l'opération de défanage. Les rendements des exploitations pour les semences locales
présentent une fourchette allant de 18 à 25T/ha. Le premier et le deuxième agriculteurs ont un
rendement moyen de 18t/ha, et e troisième 25t/ha en comparaison avec le rendement national se
situant en moyenne autour de 17-18 T/ha selon les variétés, la saison et les conditions de
production, se situe en, avec une fourchette de 15 à 50 T/ha, le rendement des agriculteurs est
dans la norme.
Par ailleurs, le prix de vente fluctue entre 4 et 4,5dh/ha. Les fluctuations des prix de vente
peuvent être influencées par des facteurs tels que la demande du marché, les coûts de production,
et d'autres dynamiques économiques locales.
2. Analyse économique
2.1. Commercialisation
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Les producteurs de pommes de terre analysés ont opté pour la commercialisation de leur récolte
sur le marché de gros de la région, tout en réservant une quantité limitée à des fins
d'autoconsommation. Cette préférence découle principalement de la facilité d'accès aux marchés
de gros et de la proximité géographique des zones de production avec les points de vente. En
adoptant cette approche, les agriculteurs arrivent à minimiser les coûts de transport et à garantir
une distribution rapide et efficace de leurs produits. Notamment, l'agriculteur Mohammed a fait le
choix de vendre la variété SULTANA à un restaurant pour la fabrication des frites. Cette décision
repose sur le fait que cette variété, en raison de sa précocité, génère des revenus plus importants.
De plus, elle présente des caractéristiques de qualité particulièrement appréciées par le secteur de
restauration.
Agriculteur 1
Localisation Commune AMEUR, SIDI BOUKNADEL
Caractéristiques
Age 45 ans
Niveau d'éducation Primaire
Expérience en agriculture 27 ans
Superficie de la culture 5 ha
Densité de plantation 80*40
Produits
Production totale(T) 92
Production vendue(T) 92
Prix de vente (Dhs) 4,5
Produit de la vente (Dhs) 414 000
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Charges
Travail du sol 500
Fumier 9 000
Semences + Semis 30 840
Engrais chimiques 1 600
Désherbage 2 050
Traitements phytosanitaires 800
Récolte 5 500
Charges totales (Dhs/ ha) 50 290
3. Analyse SWOT
Forces Faiblesses
Exploitations s’appuyant sur des Utilisation non raisonnée des intrants
équipements hydrauliques modernes chimiques (engrais, produits
(goutte-à-goutte) phytosanitaires)
Terres fertiles Le non-respect des normes de quelques
Proximité géographique des pratiques culturales
exploitations du marché local Absence d’une rotation efficace
L'expertise des agriculteurs Incinération des emballages vides dans
Diversification des variétés l’exploitation
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Opportunités Menaces
Subventions sur les semences ; L'expansion urbaine ;
Conseil agricole à fort potentiel ; Flambée des prix des intrants
Infrastructure de transport bien chimiques ;
développée ; Rareté de l'eau ;
La demande croissante pour les produits Manque d'infrastructures de stockage et
biologiques dans la région ; de transformation ;
Disponibilité de main d’œuvre ; Le prix élevé du foncier ;
Circuit court de vente. Le changement climatique (périodes de
sécheresse et d’aléas climatiques
dévastateurs plus fréquents).
Les agriculteurs font face à des menaces multiples, comprenant l'urbanisation croissante,
l'augmentation des prix des intrants, et l’insuffisance d'infrastructures de stockage. Or, ces
exploitants tirent avantage des subventions gouvernementales, surtout au cours des deux dernières
années sur les intrants chimiques et les semences, ce qui encourage la continuité de cette activité
agricole, ce soutien est renforcé par l'assistance dévouée des conseillers agricoles de la région, qui
les orientent vers des pratiques plus bénéfiques via des école à champs et des formations
régulières, la proximité de marché, et la disponibilité de la main d’œuvre. Pour surmonter ces
menaces et remédier aux faiblesses identifiées, des recommandations viseront à renforcer
davantage la durabilité agronomique, économique, sociale, et environnementale seront décrites
dans ce qui suit.
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V. Recommandations et conclusion
A la lumière de ces résultats, nous reformulons les recommandations suivantes qui visent à
améliorer les pratiques agricoles des agriculteurs et les aligner sur les normes en vigueur en tenant
compte de la durabilité économique et environnementale.
Profondeur et densité du semis
Il faut adopter une densité de semis de 60-71 cm entre les lignes et 25-30 cm entre les tubercules
dans le rang, et ajuster la profondeur de semis selon le type de sol (5 à 6 cm dans les sols lourds,
10 cm pour les sols à texture légère).
Utilisation du fumier
Il est conseillé de privilégier d’augmenter les apports en fumier bovin , dans la mesure du
possible, en prenant en considération les capacités financières, tout en respectant les quantités
recommandées de 30 à 40 tonnes par hectare, car il présente une teneur en azote moindre par
rapport au fumier avicole ou ovin.
Choix variétal
Il est recommandé d’opter pour une diversification des variétés afin d'assurer une longue présence
sur le marché, intégrer de nouveaux marchés comme les pommes de terre frites, et
particulièrement pour gérer la force du travail saisonnière liée à la disponibilité de la main d’œuvre
pendant la saison de récolte.
Fertilisation
Il est fortement recommandé aux agriculteurs de procéder à des analyses approfondies du sol avant
d'entreprendre toute fertilisation. Cette étape essentielle permet d'ajuster les quantités d'éléments
nutritifs nécessaires en fonction des exigences spécifiques de la culture et de ses stades critiques. En
adoptant cette approche, non seulement les agriculteurs peuvent réaliser des économies
substantielles en optimisant l'utilisation des intrants fertilisants, mais ils contribuent également à
minimiser les impacts environnementaux liés à une fertilisation excessive.
Irrigation
En cas de sécheresse, il est recommandé de faire au moins trois irrigations d'appoint, à la mi-
croissance (40 Jours Après Plantation), à la tubérisation (55-60 JAP) et au début grossissement des
tubercules (75-80 JAP), ainsi que d’ajuster le pH de la solution fille à 6 ou 6.5 avec une salinité
maximale de 2.5 g/l.
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Gestion des maladies et ravageurs
Pour une gestion des risques phytosanitaires efficace, Il est essentiel d'adopter une approche
responsable dans l'utilisation des produits phytosanitaires en respectant les doses recommandées et
les normes de sécurité lors de la préparation de la bouillie et de son application. Dans cette
optique, il est recommandé aussi de privilégier des alternatives biologiques et moins
phytotoxiques, telles que le cuivre, le soufre et la bouillie bordelaise (composée de 100 g de chaux
et 150 g de sulfate de cuivre dans 20 litres d'eau). Cette démarche contribue à promouvoir une
gestion durable des cultures tout en minimisant l'impact environnemental.
Gestion des fanes
Pour la gestion des fanes après la récolte, il faut éviter de les restituer vers le sol. Certes que c’est
une pratique durable qui permet d’enrichir le sol, mais le risque phytosanitaire ; en l’occurrence le
mildiou rend cette pratique plus néfaste que favorable.
Assolement et Rotation
Étant donné que la culture maraîchère constitue l'activité principale dans les trois exploitations
examinées, il est essentiel de formuler des recommandations afin de planifier et gérer l’assolement
et la rotation en respectant les principes suivants :
1. Opter pour une succession de plantes à enracinement profond suivie de celles à
enracinement superficiel.
2. Éviter de faire succéder deux espèces appartenant à la même famille botanique afin de
réduire la pression phytosanitaire.
3. Faire succéder une plante qui a des exigences élevées en éléments nutritifs par une autre
qui en demande moins.
La pratique d’un assolement-rotation permet d’éviter l’épuisement des sols en reconstituant leur
fertilité, de limiter les risques phytosanitaires, et d'assurer un revenu permanent tout au long de
l'année grâce à la diversification des cultures, garantissant ainsi une présence prolongée sur le
marché.
En considérant les principes de rotation des cultures et la préférence des agriculteurs pour la
culture de la pomme de terre deux fois par an afin de produire des semences filles et ainsi
minimiser les coûts liés aux semences, il est recommandé de planifier la succession en cultivant le
haricot vert après la pomme de terre. Le haricot vert, en tant que légumineuse à enracinement
profond et à cycle court qui constitue une source de richesse pour le sol peut être suivi par une
solanacée exigeante en éléments nutritifs comme l'aubergine. Simultanément, dans une autre
parcelle, la pomme de terre peut être choisie pour un deuxième cycle, suivie par un légume à
feuilles, et il serait toujours bénéfique de prévoir une période de jachère.
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Perspectives :
Développement du Secteur des Semences de Pomme de Terre
Favoriser l'évolution du secteur des semences de pomme de terre implique de cibler la recherche
sur l'amélioration des nouvelles variétés marocaines, en privilégiant l'utilisation de plants certifiés.
Cette orientation a pour objectif d'atteindre une diversification des variétés locales et de diminuer
la dépendance aux importations de semences. Cette initiative, centrée sur la certification des
plants, contribuera à renforcer la durabilité économique en encourageant la production de
semences mieux adaptées aux conditions locales.
La mise en place des unités frigorifiques pour améliorer la conservation des produits. Ces
infrastructures permettent de réduire le taux de déperdition et conserver la qualité des produits.
Cela devrait mieux réguler le marché afin d’éviter les fortes fluctuations des prix, tout en assurant
l’intérêt des producteurs et des consommateurs.
L'adhésion à une coopérative réduit la probabilité qu'un agriculteur cède sa terre en raison de
l'urbanisation, offrant ainsi une réponse concrète à l'un des principaux problèmes de la région.
Cette approche renforce la durabilité économique en permettant aux agriculteurs de surmonter les
défis liés à l'urbanisation tout en favorisant la collaboration et la mutualisation des ressources et la
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durabilité sociale tout en instaurant l'esprit de solidarité entre les agriculteurs, afin d’échanger le
savoir-faire et par conséquent maximiser leur rendement.
Afin de résoudre les préoccupations liées à l'incinération des emballages de pesticides au sein des
exploitations agricoles, nous envisageons la mise en place de points de collecte dédiés. Ces points
de collecte seront accessibles à l'ensemble de la communauté agricole, offrant ainsi une solution
commune et pratique. L'objectif est de permettre aux agriculteurs de déposer leurs emballages de
pesticides de manière responsable, tout en facilitant la collecte par les fournisseurs en vue du
recyclage. Cette initiative vise à encourager une gestion plus durable des déchets agricoles,
réduisant ainsi l'impact environnemental tout en favorisant une collaboration étroite entre les
acteurs de l'industrie agricole et les fournisseurs engagés dans des pratiques écologiques.
Conclusions
En conclusion de ce rapport de stage dédié au diagnostic des systèmes de production végétale, en
particulier la culture de la pomme de terre dans la région de Rabat, il apparaît clairement que cette
zone regorge de potentialités agricoles considérables. Avec des ressources en eau abondantes,
d'importantes infrastructures de transport et un conseil agricole à fort potentiel, la région de Rabat-
Salé-Kenitra offre un environnement propice au développement de l'agriculture, notamment de la
filière de pomme de terre. Cependant, le défi majeur de l'urbanisation croissante menace de
compromettre ce potentiel agricole exceptionnel. L'expansion urbaine pose un problème
significatif dans la région, mettant en péril la richesse agricole de Rabat. Face à cette réalité, il est
impératif que toutes les parties prenantes, des agriculteurs aux autorités locales, mettent en place
des stratégies et des mesures cohérentes pour préserver et développer la filière de pomme de terre
dans cette région.
Ces initiatives devraient être guidées par une perspective de durabilité, touchant tous les aspects de
la filière, qu'il s'agisse de la durabilité économique, avec le développement d'infrastructures
modernes et la promotion de coopératives, de la durabilité agronomique, avec l'amélioration des
variétés locales et des pratiques respectueuses de l'environnement, de la durabilité sociale, à
travers la création d'emplois attractifs, et enfin de la durabilité environnementale, en minimisant
l'impact écologique de la production. Ainsi, la préservation du potentiel agricole exceptionnel de la
région de Rabat face à l'urbanisation nécessite une action concertée et la mise en œuvre de mesures
judicieuses pour assurer un avenir durable à la filière de pomme de terre et à l'ensemble du secteur
agricole dans cette région.
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VI. Annexes
Sur feuilles :
La lutte est essentiellement préventive :
S’il s’agit d’une infection de l’année :
- Les feuilles de l’apex de la plante
Lutte chimique :
s’enroulent légèrement et présentent
- Utilisation d’insecticides systémiques et de contact pour
un jaunissement.
réduire considérablement la propagation par les
S’il s’agit d’une infection de l’année
pucerons, que ce soit par traitement foliaires de plants,
précédente :
ou dans les sillons.
- Les feuilles de la base sont fortement
Le virus de
enroulées et durcies, avec parfois une
l’enroulement Lutte culturale :
bordure violette due à la formation Infection primaire
foliaire de la - Utilisation de semence certifiée exempte de virus
d'anthocyanes ; le port de la plante
pomme de terre provenant de cultivars non vulnérables ;
est plus dressé et les entrenœuds
(PLRV) : - Défaner les plants avant l’arrivée des pucerons ;
sont plus courts. On constate un
transmis par les - Mise en terre tôt au printemps ;
jaunissement et parfois un nanisme
pucerons. - Réduction des apports d’azote ;
de la plante.
- L’utilisation d’un rotobatteur, d’un coupe-racines et de
sur tubercules :
défanants chimiques assure une élimination rapide des
- Les tubercules-mères se
pucerons pendant la période de croissance active des
décomposent plus difficilement et les
plants tôt dans la saison ;
tubercules-fils restent de petite taille.
- Surveillance des pucerons à l’aide de pièges ;
- Des nécroses internes en réseau
- Contrôler et éliminer tous les plants présentant les
peuvent apparaître dans les
symptômes cités.
tubercules de certaines variétés.
Infection secondaire
Sur feuilles : - Cultiver les végétaux non hôte (comme le soja) en périphérie
Le virus Y de la
- Elles sont les premières à manifester des champs peut aider à réduire la propagation des virus ;
pomme de terre
les symptômes ; elles sont plus - Prévoir en post-récolte les niveaux possibles d’infection ;
(PVY)
petites, d’aspect gaufré et des - Pulvériser régulièrement une huile minérale. Une bonne
Transmis par
mouchetures qui varient du vert pâle couverture de celle-ci est essentielle pour une réduction
pucerons et par
au vert foncés. effective de la propagation de PVY ;
semence
- Utiliser des insecticides pour éliminer les vecteurs des virus.
Ravageur Symptômes Méthode de lutte Photo
Sur tige : Apparition de renflement et de
- La lutte contre le genre dilylenchus reste très difficile
distorsions sur les jeunes tiges.
vu le leur faculté de résistance dans le sol,
- La destruction des restes de la culture pour réduire les
Sur feuille : Les pétioles s’épaississent et les
niveaux d’inoculum puisque le nématode se conserve
feuilles deviennent petites et difformes
Nématode dans les tissus infectés.
Ditylenchus dipsaci - La désinfection chimique pour détruire des formes de
Sur tubercule : Sur l’épiderme, apparition de
résistance du nématode à ce niveau. Cependant, cette
petites nécroses ;
méthode n’a qu’une efficacité limitée à cause du coût
En coupe longitudinales, les nécroses
du traitement et de l’importance de l’inoculum dans le
s’enfoncent profondément suite à
sol.
l’envahissement des tissus par les nématodes.
Les nématodes à
galle : transmis par - Utiliser des tubercules exempte de ces nématodes.
Sur racine : - Alterner entres des plantes résistantes ou non hôte
tubercules.
- Boursouflures à la surface. avec la culture de pomme de terre.
Meloidogyne
incognita - Lutte chimique en cas de fortes infestations.
Sur tubercule : - Ne pas importer des semences qui proviennent de
M. javancia
- Galles causées par des femelles régions infestées par les espèces de quarantaines
M. arenaria
globuleuses qui pondent leurs œufs
M. hapla
dans des masses mucilagineuses.
M. chitwoodi M. fallax et M. chitwoodi.
M. fallax
Hannachi, C., Debergh, P., Zid, E., Messaï, A., & Mehouachi, T. (2004). Tubérisation sous
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Fertigation Pomme Terre | PDF | Pomme de terre | Irrigation. (s. d.). Scribd. Consulté 20
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