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Unite Adc Convertir

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UNITE ADC

FONCTION
CONVERTIR
PRESENTATION

Dans un système automatisé, souvent la finalité de l'action sur la matière d'œuvre est de
nature mécanique. Puisque l'énergie souvent disponible est électrique et moins encore
pneumatique, alors il faut convertir cette énergie disponible en énergie mécanique ; d’où
l’utilisation des actionneurs qui assurent cette fonction de conversion.

La position d'une telle fonction dans une chaîne d'énergie, ainsi que sa fonction globale
sont représentées par les figures suivantes :
Matière
d’œuvre en
entrée
CHAÎNE D’ÉNERGIE

UNITE ADC
Énergie
ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE AGIR
d’entrée

Energie Convertir Energie


disponible l’énergie distribuée Matière
d’œuvre en
sortie
Energie Préactionneur Energie mécanique
Electrique Moteur Rotation
Pneumatique Verin Translation

COMPETENCES ATTENDUES
A partir de tout ou partie d’un produit support avec son cahier des charges et son dossier
technique :

 Enoncer le principe de fonctionnement d’un convertisseur


 Mettre en œuvre un convertisseur

CHAPITRES INCLUS DANS LA FONCTION CONVERTIR

 Convertisseur électromécanique
 Convertisseur pneumatique
 Autres types de convertisseur

45
CHAPITRE 1

CONVERTISSEUR ELECTROMECANIQUE
INTRODUCTION :

C’est un convertisseur permettant de convertir l’énergie électrique (courant


continu) en rotation mécanique. C’est le moteur le plus simple à mettre en
œuvre. Il trouve son utilisation, entre autres dans :
 L’électronique de faible signaux (radio, video, entraînement en rotation
de la parabole, etc.) ;
 La traction électrique.

1. ORGANISATION DE LA MACHINE :

Dans l’organisation d’une machine à courant continu, on


peut distinguer les principaux éléments suivants :

 les pôles inducteurs avec leurs enroulements ou leurs


aimants, placés généralement sur le stator (partie
fixe)
 l’induit, dont les différentes voies d’enroulements
sont connectées au collecteur, l’ensemble étant
généralement placé sur le rotor (partie tournante)
 les organes mécaniques permettant la rotation du
rotor et le maintien des différents sous ensembles. Stator Rotor

2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

2.1. Loi de Laplace :

Un conducteur traversé par un courant et placé dans un champ magnétique est soumis à une force
dont le sens est déterminé par la règle des trois doigts de la main droite.

F=BxIxL

F: Force en Newtons
B: Induction magnétique en teslas
I: Intensité dans le conducteur en ampères
L: Longueur du conducteur en mètres

Pour déterminer le sens de la force, il faut placer les trois doigts


(pouce, index, majeur) perpendiculairement entre eux.

Le pouce se place dans le sens du champ (le sens des lignes d'induction est toujours du N au S à
l'extérieur d'un aimant et du S au N à l'intérieur).

Le majeur se place dans le sens du courant (sens conventionnel toujours du + vers le -).

L'index détermine alors le sens de la force.

46 FONCTION  Convertir
2.2. Principe de fonctionnement d’un moteur à courant continu :
Lorsque l'on place une spire parcourue par un courant (grâce aux balais et au collecteur) dans un
champ magnétique, il apparaît un couple de forces. Ce couple de forces crée un couple de rotation qui
fait dévier la spire de plus ou moins 90 degrés par rapport au plan vertical, le sens du courant restant
inchangé dans la spire, au cours de ce déplacement, le couple de rotation diminue constamment
jusqu'à s’annuler après rotation de la bobine de plus ou moins 90 degrés ( zone neutre, la spire se
trouve à l'horizontale et perpendiculaire aux aimants naturels).
Afin d'obtenir une rotation sans à coup, l'enroulement d’induit doit être constitué d'un nombre élevé
de spires similaires. Celles-ci seront réparties de façon régulières sur le rotor (induit), de manière à
obtenir un couple indépendant de l’angle de rotation. Après le passage de la zone neutre, le sens du
courant doit être inversé simultanément dans chacune de ces spires.
L'inversion du courant est opérée par l’inverseur ou commutateur (collecteur) qui, associé au balais,
constitue l'élément assurant la transmission du courant de la partie fixe à la partie tournante du
moteur.

2.3. Force contre électromotrice induite :


Cette spire est le siège d’une fcem (force contre électromotrice) E qui dépend de la structure de la
machine :
E = (p/a) . N . n . 
P : nombre de paires de pôles inducteurs.
a : nombre de paires de voies de conducteurs dans l’induit.
N : nombre de conducteurs actifs.
n : vitesse de rotation du rotor en tr/s.
φ : flux sous un pôle.

Si le flux est constant cette fcem peut s’écrire :


E=k.n
Remarque :
Une machine à courant continu (MCC) n’est plus constituée par une seule spire mais par
plusieurs spires mises en série selon la représentation suivante :

2.4. Couple électromagnétique :


Une
section

Balais Collecteur

La puissance électromagnétique totale est le produit fcem avec le courant induit I : Pe=E.I. Or on
sait que la relation qui lit le couple avec la puissance est : C=P/ (avec  est la vitesse de rotation en
rd/s). Et puisque  = 2.n (avec n est la fréquence de rotation en tr/s). Donc :
C = (k/2).I (pour un flux  constant)

Chapitre 1  Convertisseur électromécanique 47


3. MODELE ELECTRIQUE SIMPLE DU MOTEUR A COURANT CONTINU :

Induit
R
U
E

Inducteur

Re

On peut écrire la loi d’ohm électrique (on suppose que l’inducteur est à aimant permanent ou alimenté
par une tension continu constante, ce qui revient à supposer que le flux est constant).

U = E + R.I
E = k.n
C = (k/2).I = k’.I

Si on suppose que le moteur est alimenté avec une tension constante U. On peut tracer la
caractéristique mécanique C=f(n) du moteur :

C = k’.I = k’. (U – E)/R


C Cd : couple de démarrage.
U k.n Cn : couple nominal.
C = k’.( - ) n n : vitesse de rotation nominale.
R R Cd
Cn
Cette caractéristique est
représentée dans la courbe ci contre :

nn n

On peut aussi tracer la caractéristique électrique U = f(I) Un


à la vitesse nominale : E

U = E + R.I

I
In

4. DEMARRAGE DU MOTEUR A COURANT CONTINU :

4.1. courant de démarrage :

Au démarrage la vitesse est nulle donc n = 0. Donc E = 0. On peut alors écrire :


U = R.ID (ID : courant au démarrage).

Pour les grosses machines R est faible (de l’ordre de quelques dixièmes d’Ohms) et pour les petits
moteurs cette résistance est relativement grande. Ce qui impose de prévoir un circuit permettant de
minimiser ce courant lors de démarrage des grosses machines.

48 FONCTION  Convertir
4.2. circuit de démarrage :

Pour minimiser ID on peut :


 Soit démarrer avec une tension U faible (Démarrage à
tension réduite).
 Soit ajouter une résistance en série avec l’induit lors du
démarrage (Rhéostat de démarrage) (voir figure ci
contre).

5. BILAN DES PUISSANCES :

5.1. L’ensemble des pertes :

Dans un moteur à courant continu on peut distinguer les pertes suivantes :


 Pertes mécaniques : dues aux frottements et à la résistance aérodynamique du ventilateur.
 Pertes magnétiques : dues aux pertes dans le circuit magnétique (pertes par hystérésis,
pertes par courant de Faucoult).
 Pertes Joules : pertes dans les résistances de l’induit et de l’inducteur

Pj = R.I + Re.Ie  R.I .


2 2 2

La somme des pertes mécanique et des pertes magnétiques s’appelle pertes constantes (Pc).

5.2. Le rendement :

On appelle le rendement le rapport entre la puissance absorbée et la puissance utile :

 La puissance absorbée : C’est la puissance électrique absorbée par le moteur.

Pa = U.I

 La puissance utile : C’est la puissance mécanique disponible sur l’arbre du moteur.

Pu = Pa – Somme(pertes).
Pu = Pa – (Pc + Pj).

 Le rendement s’écrit :
Pu
=
Pa

6. REVERSIBILITE DE LA MACHINE A COURANT CONTINU :

La loi de Faraday énonce que si un conducteur se


déplace dans un champ magnétique il est le siége
d’une fem (force électromotrice) induite qui
représente la variation du flux dans le temps à travers
cette spire.
De ce principe découle le fonctionnement en
génératrice de la machine à courant continu.
Si l’arbre de la génératrice est entraînée en rotation,
entre les bornes de l’induit on peut mesurer une
tension U proportionnelle à la vitesse de rotation.
Une application très connue de ce fonctionnement
est la dynamo de la bicyclette.

Chapitre 1  Convertisseur électromécanique 49


7. ALIMENTATION DU MOTEUR :

Pour inverser le sens de


rotation il suffit d’inverser
1 la tension d’alimentation du
U moteur : selon la position
M
des commutateurs 1 et 2 le
M
moteur tourne soit dans le
sens 1 soit dans le sens 2.
2
Montage avec un seul sens de marche

Montage avec deux sens de marche

8. FONCTIONNEMENT A VITESSE VARIABLE :


On peut envisager plusieurs cas dans lesquels on a besoin de faire RV
fonctionner le moteur à courant continu à vitesse variable. Pour arriver
à ce résultat, une mauvaise solution (mais qui est quand même
applicable dans certains application ou la notion de pertes n’est pas
primordiale) consiste à mettre une résistance variable en série avec le U
moteur. La vitesse maximale est atteinte en prenant RV = 0. M

Une deuxième solution consiste à utiliser un hacheur. Dans ce cas


l’action sur le rapport cyclique permet de varier la valeur moyenne de
la tension de commande et par la suite la variation de la vitesse de
rotation du moteur.

E X E R C I C E R E S O L U

Les caractéristiques d’une MCC à excitation séparée accouplée à une charge mécanique sont les
suivantes :
Flux constant k = 4.8 ; résistance d’induit R = 0.5 ; couple de pertes collectives Tp = 1 mN
(constant quelque soit la vitesse) ; la charge mécanique accouplée oppose un couple résistant
Tr de 10 mN à 157.08 rad/s.
1. Calculer le courant de démarrage (sans circuit de démarrage) de la machine si la tension
U=120v.
2. Calculer la FCEM « E » pour la vitesse 157.08 rad/s.
3. Calculer les pertes joules de la machine. En déduire le rendement.

CORRIGE :
1. ID = U/R AN ID = 240 A.
2. E = (k/2). = 0.764 x 157.08 AN E = 120 V.
3. Il faut tout d’abord calculer le courant d’induit :
I = 2. .C/k AN I = 13 A.
Donc Pj = R.I2 AN Pj = 85.6 W.
Pour calculer le rendement on doit tout d’abord calculer la puissance absorbée :
Pa = U.I AN Pa = 1560 W.
Calcul des pertes constantes :
Pc = Tp.  AN Pc = 157.08 W.
Donc  = (Pa-Pc-Pj)/PaAN  = 84.4 %

50 FONCTION  Convertir
E X E R C I C E S N O N R E S O L U S
Exercice 1 :
Une méthode pour freiner le moteur à courant continu consiste à le brancher sur une résistance R. Cette
technique qu’on appelle freinage rhéostatique permet d’accélérer le freinage.
Donner un montage avec contacteurs permettant un démarrage deux sens de marche avec un freinage
rhéostatique. La console de commande contient 4 boutons poussoirs :
 S1 : Marche sens 1.
 S2 : Marche sens 2.
 Fr : Freinage rhéostatique.
 Au : Arrêt d’urgence (Couper l’alimentation et laisser le moteur ralentir).

U U
M R M

Rotation Freinage

Exercice 2 : ETUDE D’UNE MACHINE A COURANT CONTINU


Caractéristiques
 Inducteurs à aimants permanents
 Induit : résistance R = 4,0 
U I
 constante de f.é.m. et de couple : k = 0,30 V.s.rad-1
 intensité nominale : In = 4,0 A

Les frottements ainsi que les pertes dans le fer seront négligés.
M On notera en outre :
 Ce le moment du couple électromagnétique,
 la vitesse angulaire de rotation,
n la fréquence de rotation en tr/s,
E la FEM ; E = k  ,
U la tension aux bornes de la machine,

1.1. Etablir l'expression du moment du couple électromagnétique,


1.2. Pour le courant nominal d'intensité In, calculer les valeurs numériques de la tension d'alimentation
U et du moment du couple électromagnétique pour les fréquences de rotation
a) n = O b) n = 50 tr/s

1.3 On applique sur l’arbre de la machine, un couple résistant, de moment CR = 0, 80 N.m.


1.3.1. Quelle relation lie les moments des couples électromagnétique et résistant en régime
permanent ?
1.3.2. Déterminer la relation exprimant  en fonction de U, R, k et C R en régime permanent.
1.3.3 A partir de quelle valeur de l’intensité I, le moteur peut-il démarrer ? Quelle est la
tension U correspondante ?
1.4 Quelle tension U maximale doit-on s’imposer au démarrage pour que l’intensité Id de démarrage
demeure inférieure à 1.25 In ?

Chapitre 1  Convertisseur électromécanique 51


CHAPITRE 2

LES ACTIONNEURS PNEUMATIQUES


INTRODUCTION :
Presse pneumatique
Un actionneur pneumatique est un dispositif qui transforme
l’énergie de l’air comprimé en travail mécanique. Parmi les
actionneurs pneumatiques les plus utilisés dans les systèmes
automatisés on trouve :

 le vérin pneumatique ;
 le générateur de vide Venturi.

1. LES VERINS :
Ce sont les actionneurs qui réalisent des mouvements généralement linéaires à l'endroit même où on a
besoin d'une force.

Exemples: perceuse, porte autobus, presse (figure ci-dessus), etc.


Modèle fonctionnel d’un vérin Vérin standard

Energie TRANSFORMER Energie


pneumatique L’ENERGIE électrique

Vérin

1.1. Constitution et principe de fonctionnement :

Un vérin est constitué d’un cylindre, fermé aux deux extrémités, à l’intérieur duquel se déplace
librement un piston muni d’une tige, sous l’effet des forces dues à la pression de l’air comprimé. Pour
faire sortir la tige, on applique la pression sur la face arrière du piston et pour la faire rentrer, on
applique la pression sur la face avant :

1– orifice de raccordement
2- tube fermé par les flasques
3- piston
4- orifice de raccordement

1 2 3 4 5

Constitution d’un vérin pneumatique

52 FONCTION  Convertir
1.2. Types usuels des vérins:

1.2.1.Vérin simple effet:

Ce vérin produit l’effort dans un seul sens. Il n’est donc alimenté que d’un seul coté. Le retour à la
position initiale s’effectue en général par un ressort.

Effort

Air

Symbole

1.2.2 Vérin double effet :

Dans un vérin double effet, la sortie et la rentrée de la tige s’effectue par l’application de la
pression, alternativement, de part et d’autre du piston. Les vérins double effet sont utilisés
lorsqu’on a besoin d’effort important dans les deux sens.
Efforts

Symbole
Air Air

Vérin pneumatique avec capteur de fin de course (ILS)

Remarque : Dans les vérins on peut trouver


d’autres fonctions complémentaires tel
que : amortissement de fin de course,
capteur de position, dispositifs de
détection, etc.

1.3. Vérins spéciaux


Vérins rotatifs
Vérins sans tige
Vérins compacts

C h a p i t r e 2  Ac t i o n n e u r s p n e u m a t i q u e s 53
1.4. Caractéristiques et performances d’un vérin :

Le fonctionnement d’un vérin dépend des caractéristiques suivantes :


 Le diamètre du piston ;
 La course de la tige ;
 La pression d’alimentation.

Le choix et le dimensionnement d’un vérin s’effectuent en fonction de l’effort à transmettre.

Exemple:
Un vérin ayant un piston de diamètre D = 8 mm et
alimenté par une pression de 6 bar (60000 Pa) fournit
un effort sortant: F = (px∏xD²) / 4 soit 3016 N. D

1.5. Exemple d'utilisation des vérins pneumatiques:

Transfert

 Marquage
Éjection  Assemblage
Pivotement
 Formage

Serrage

2. LE GENERATEUR DE VIDE OU VENTURI :

Un générateur de vide ou venturi est un actionneur pneumatique dont le rôle est de transformer
l’énergie pneumatique en surpression en une énergie pneumatique en dépression.
Principe du venturi
Un venturi est composé
d’un éjecteur muni d’une Symbole
conduite d’air plus étroite du Air
côté de l’entrée et d’un
orifice, perpendiculaire à la comprimé
conduite, servant à connecter
la ventouse. Le passage de l’air Ejecteur
Ventouse
comprimé dans le conduit
provoque une dépression et
entraîne avec lui l’air présent
dans l’orifice perpendiculaire.
Par conséquent, une aspiration
se produit au niveau de la Aspiration
ventouse.

54 FONCTION  Convertir
E X E R C I C E R E S O L U
Dans un autobus, le vérin utilisé pour ouvrir ou fermer la porte
est un vérin double effet. Sachons que le diamètre:
 du piston D=40mm ;
 de la tige d=15mm ;
La pression est égale à : P=6bar

1- Calculer :
a) l'effort théorique Fo pour ouvrir la porte.
b) l'effort théorique Ff pour fermer la porte.

2- Pour l'ouverture et la fermeture de la porte le chauffeur appuie sur deux boutons poussoirs
Bp1 Bp2. Etablir le schéma de câblage du circuit pneumatique (vérin+distributeur+Bp1+ Bp2).

CORRIGE :

1- a) Fo= p x п D²/4 AN Fo = 754 N.


b) Ff=p x п (D²-d²)/4 AN Ff = 648 N.

2-Voir le schéma de câblage de la presse (chapitre préactionneurs pneumatiques)

E X E R C I C E S N O N R E S O L U S
EXERCICE N°1 :

L’effort de serrage que doit exercer un vérin de bridage est de 6500N. Si le diamètre d’alésage D est de
125 mm, déterminer la pression théorique nécessaire.

EXERCICE N°2 :

Soit une masse d'une charge de 700 kg à soulever par un vérin V (avec l’accélération de la pesanteur g =
9,81 m/s²). Les pertes par frottements internes sont estimées à 10%, la pression d’alimentation en air est
de 600kPa. Si les forces d’inertie et la contre-pression sont négligées, déterminer le diamètre du piston.

EXERCICE N°3 :

Calculer les efforts théoriquement développables, en poussant et en tirant, d’un vérin (D = 100 mm et
d = 25 mm) si la pression d’utilisation est de 500 kPa. Refaire la question si les pertes par frottements sont
de 12 %.

C h a p i t r e 2  Ac t i o n n e u r s p n e u m a t i q u e s 55
CHAPITRE 3

AUTRES TYPES DE CONVERSION


1. CONVERSION ENERGIE ELECTRIQUE / ENERGIE LUMINEUSE :
Cette conversion est connue sous l’appellation d’éclairage consiste en une transformation de l’énergie
électrique en rayonnement lumineux. Le matériel d’éclairage proprement dit comprend les lampes, leurs
accessoires de fonctionnement. Les différentes familles de lampes représentent des technologies
particulières qui les destinent à tel champ d’application plutôt qu’à tel autre. On peut citer, à titre
d’exemple, les procédés d’éclairages suivants :

1.1. Les lampes à incandescence :

 C'est la lampe traditionnelle. Elle est constituée d'une ampoule en verre qui contient du gaz
(souvent l'azote ou l'argon). Un filament de tungstène est porté à très haute température par le
courant électrique qui le traverse, devient incandescent et émet de la lumière.
 Les lampes à incandescence existent en une très grande variété de formes, couleurs et puissances.
 Puissance : 25 à 200 W
 Durée de vie : environ 1000 h

Ph N

Interrupteur Lampe

F
Montage simple allumage

1.2. Les lampes fluorescentes

 Plus connues sous l'appellation de tubes fluo ou tubes de néon (bien qu'ils ne contiennent pas de
néon), les lampes fluorescentes ont une forme de tube dans lequel la lumière est principalement
émise par des couches de substances luminescentes excitées par une décharge électrique.
 différents diamètres et longueurs liés à des puissances :

Diamètre 16 mm Diamètre 26 mm
Puissance 6W 8W 13W 15W 18W 30W 36W 58W
Longueur de tube 28cm 40cm 88cm 43,7cm 59cm 89,5cm 1,2m 1,5m

Ph Starter N

Ballast Tube fluorescent

56 FONCTION  Convertir
1.3. Lampes fluo compactes :
Des lampes fluorescentes miniaturisées dont : le tube de petit diamètre
est recourbé pour tenir dans un volume réduit. Elles ressemblent, plus ou
moins à des lampes classiques et elles s'utilisent sur des douilles à vis.
 Puissance : 3 à 23 W.
 Durée de vie : 6000 à 12 000 h
 prix : 9 fois celui d'une ampoule incandescente standard

2. CONVERSION ENERGIE ELECTRIQUE / ENERGIE THERMIQUE :

Cette conversion est connue sous l’appellation de chauffage consiste en une


transformation de l’énergie électrique en chaleur. Cette conversion est réalisée à l’aide des
résistances de chauffage. La puissance consommée par une telle résistance dépend de la
valeur de celle-ci. Cette transformation résulte de l'effet Joule. Un équipement de
chauffage contient généralement plusieurs résistances chauffantes, dont la mise en série ou
en parallèle varie la puissance consommée, et par la suite varie la température.

I
La puissance déssipé par cette résistance
V R chauffante est :

P= V2/R = R I2

Deux résistances de mêmes valeurs R montées en série consomment une puissance :


P2 = V2 /(2R) = P/2 (P la puissance consommée par R seule)

Deux résistances de mêmes valeurs R montées en parallèle consomment une puissance :


2
P2 = V /(R/2) = 2P (P la puissance consommée par R seule)

La majorité des chauffages commerciaux disposent d’un commutateur à trois positions permettant de
choisir entre trois puissances P, P2 série, P2 parallèle.

Selon la position du commutateur Q on aura une allure de


4
3
chauffage :
2
1  Position 1 : R = ∞ (point neutre : pas de chauffage)
Q
 Position 2 : R = R1+R2 (allure faible).
 Position 3 : R = R2 (allure moyenne).
 Position 4 : R = R1//R2 (allure forte).

3. CONVERSION ENERGIE ELECTRIQUE / ENERGIE CHIMIQUE :

L'électrolyse est un processus d'échange au cours du quel l'énergie


électrique est transformée en énergie chimique. La réaction a lieu dans une
solution d'eau salée : l'électrolyte. Les ions doivent pouvoir circuler
librement dans l'eau pour passer d'une électrode à l'autre. Les deux
électrodes sont reliées par l'électrolyte et par un générateur de courant
électrique. Cette unité est présentée dans le graphique ci-contre.

C h a p i t r e 3  Au t r e s t y p e s d e c o n v e r s i o n 57
Si l'on applique un courant électrique entre les deux électrodes, les ions positifs migrent jusqu'à la
cathode pendant que les ions négatifs se déplacent en direction de l'anode. Les ions positifs sont appelés
cations alors que les ions négatifs sont eux appelés anions.

Cette technique est utilisée pour :

 Recharger les accumulateurs (chargeur de batteries).


 La purification des métaux : Pour produire du cuivre très pur, il faut installer une anode de
cuivre polluée qui sera nettoyée par électrolyse. Le cuivre est oxydé en ions Cu2+ et précipite
ensuite sur la cathode pour donner une couche de cuivre plus pure qu'auparavant.
 La galvanisation des métaux oxydables : Un métal altérable est protégé contre la corrosion grâce
au dépôt par électrolyse d'un métal inaltérable. L'objet à recouvrir est relié au pôle négatif d'un
générateur et plongé dans un bain électrolytique.

E X E R C I C E R E S O L U

Calculer la longueur du fil résistant nécessaire pour réaliser une résistance de 2kW alimentée sous 220V.
On optera pour un fil de Nickel-Chrome de diamètre 0.7mm et de résistivité 75 x 10-8 m.

CORRIGE :

P = U.I = U2/R => R =U2/P = 24,2.


R = .L/S => L = R.S/
S = .(D/2)2 = 0,4. 10-6m2 => L = 12,9m

E X E R C I C E N O N R E S O L U
Une plaque électrique de cuisinière est chauffée par trois résistances. La puissance de ces résistances est
successivement : 250W, 500W et 850W.
Si la tension d’alimentation est U = 220V.
1. Calculer la valeur de chaque résistance.
2. Quelle est la puissance minimale que peut consommer cette plaque chauffante.
3. Quelle est la puissance maximale que peut consommer cette plaque chauffante.
4. Donner les puissances possibles par association (série ou parallèle) de deux résistances.

58 FONCTION  Convertir

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