Raport Finale La GC16 006
Raport Finale La GC16 006
Raport Finale La GC16 006
Sommaire:
Glossaire :
BC: bicouche
BV : Bassin Versant
C: Coefficient
D : diamètre
EP : Eau Pluviale
EU : Eau Usée
G: Grave concassé
m: mètre
mm : millimètre
Ø : Diamètre
PT : Profil en Travers
Q : débit
TN : Terrain Naturel
TP : Tracé en Plan
v: vitesse
Introduction générale :
Le Srojet de fin d’études (S.F.E) est la dernière phase du cycle de formation au sein de
l’Instituts Supérieur des sciences appliqués et de Technologies de Sousse, son objectif est
d’étudier un projet réel qui permettra de compléter les connaissances acquises durant le cycle
de formation, de s’intégrer au monde du travail et de connaitre les missions et les
responsabilités du technicien en génie civil
C’est dans ce cadre que l’Agence Foncière d’Habitation nous aproposée un PFE intitulé «
Etude des VRD du lotissement « Nouvelle Enfidha » à Enfidha , Sousse. Actuellement, ce
projet est en cours d’étude.
Et afin de mener ce travail le plus judicieusement possible, notre encadreur nous aproposé de
développer cette étude à travers six chapitres ordonnés comme suit :
1.1. Introduction :
L’A.F.H est une entreprise publique, d’un capital social de 7,6 Millions de dinars, dotée de
la personnalité civile et de l’autonomie financière. Elle a été créée par la Loi n° 73-21 du 14
avril 1973 relative à l'aménagement des zones touristiques, industrielles et d'habitation. Le
Décret n° 74-33 du 21 janvier 1974 a défini son organisation et son fonctionnement. Elle
participe, par son approche, à la création de villes modernes, adaptées aux mutations
culturelles et économiques vécues en Tunisie et à travers le monde. Elle intervient, donc, sur
l'ensemble du territoire tunisien. Ses services sont implantés dans les différents gouvernorats
afin de pouvoir être proche du citoyen et lui faciliter la tâche. Son siège social est situé à 30
Avenue Hedi Karray BP 329 1080 Tunis.
Ses missions consistent dans la recherche et l’acquisition des terrains bruts dans des zones
constructibles et qui entrent dans le cadre général des plans d’aménagement. Ces terrains sont
lotis et aménagés et par la suite, ils sont vendus à usage commercial, administratif,
d’habitation, d’activités urbaines ou encore à destination des promoteurs immobiliers privés.
Par conséquent, cette entreprise essaye de contribuer à la création d’un environnement
harmonieux et sain afin de refléter une meilleure image des villes tunisiennes modernes.
D’autre part, l’AFH a réussit, par son engagement, à mettre en œuvre les orientations
nationales en matière d’habitat et d’urbanisme, à fournir les conditions les plus favorables
pour améliorer l’état du secteur du logement et pour jouer un rôle social et économique
important depuis l’indépendance afin de consolider la société tunisienne. En effet, le
logement, à qui on n’a pas cessé d’accorder une importance particulière, constitue l’une des
préoccupations majeures du citoyen. C’est pour lui, une base essentielle pour parvenir à la
quiétude et à la stabilité et qui favorise le développement de l’environnement économique et
social qui lui est directement ou indirectement rattaché.
L’AFH est leader dans son domaine. C’est un organisme de référence en la matière en Tunisie
et même dans d’autre pays. Et les grands projets qu’elle a réalisé, sont la preuve de ses
réussites dans les domaines de l’aménagement urbain.
1.2. Objectifs :
Les objectifs de l’AFH tournent autour de la mise en œuvre d’une nouvelle politique
d’urbanisme et d’aménagement du territoire envisagée vers l’avenir. En effet, l’AFH a pour
mission de fournir aux secteurs de l’habitat et de l’urbanisme les terrains aménagés dont ils
ont besoin, pour faire face à la demande publique et privée, tout en veillant à ce que les
transaction de la vente soient effectuées à un coût raisonnablement bas.
D’autre part, l’AFH vise à créer un environnement urbain moderne, qui tient compte des
exigences et des nécessités des citoyens, suite aux mutations économiques, culturelles et
sociales, que connait le monde actuellement. C’est ainsi qu’elle pourrait lutter contre les
constructions anarchiques, qui sont un réel fléau par leurs effets néfastes sur le plan
environnemental et humain. Cela est devenu possible, en mettant en œuvre des programmes
de relogement appropriés. Cette démarche pourrait aider à maintenir des populations dans
leurs zonesd’origine, par la réalisation de projets décentralisés au moindre coût. Certaines
personnes la considèrent, comme le moteur de la croissance par excellence.
Par ailleurs, ceci permet de prendre les mesures nécessaires et de donner la chance à toutes
les classes sociales, de pouvoir acquérir un logement et particulièrement aux ménages à
moyens et faibles revenus. « Aujourd’hui, 80 % des Tunisiens sont propriétaires des
logements où ils habitent » explique M. Abdelmajid Youssef, ancien directeur général de
l’Agence foncière d’habitation.
De plus, l’objectif primordial consiste à encourager les municipalités à poursuivre leurs plans
de réalisation des projets urbains, en leur assurant les infrastructures primaires telles que les
réseaux d’assainissement, les dessertes en énergie électrique, les réseaux de gaz de villes, les
adductions d’eau, les télécommunications et les infrastructures secondaires nécessaires qui
résident dans la connexion aux réseaux principaux.
1.3. Réalisations :
L’activité de l’agence a évolué durant ces quarante années, son chiffre d’affaires a progressé
de 5 millions de dinars en 1980 à 77 millions de dinars en 2012, soit 16 fois plus. Cette
augmentation vient en conséquence de l’aménagement de prés de 7 000 Ha, reparti sur 360
lotissements sur tout le territoire tunisien. 170 000 lots d’habitation ont été réalisés pour
parvenir à accueillir plus d'un million d'habitants, dont 60 000 lots ont été réservés pour
l’habitat social.
Parmi principaux projets que l’AFH a réalisé et qui sont d’une importance significative, vue la
grande superficie qu’ils occupent à dimension régionale ainsi que leurs capacité à héberger,
nous pouvons citer les projets suivants:
Ces projets sont valorisants pour le tissu urbain. Prés de 2 000 Ha sont aménagés autour de la
capitale. Plusieurs pôles urbains sont créés dans des grandes agglomérations, telles que les
villes de Sousse, de Sfax, de Nabeul-Hammamet. Ainsi, des pôles urbains régionaux
secondaires sont crées, afin de valoriser le développement urbain des villes intérieures. Nous
pouvons citer les villes suivantes ; Monastir, Mahdia, Kairouan, Siliana, Gabes, Kasserine,
Béja, Sidi Bouzid.
L’AFH produit différents types de terrains à plusieurs destinations, qui répondent aux besoins
des citoyens, des promoteurs immobiliers, des collectivités régionales et locales. Citons ces 4
types :
- Lots destinés à l’habitat individuel, pour les citoyens qui désirent acquérir un lot avec des
prix abordables. La population ciblée est les ménages à faible et moyen revenu. Ces lots sont
de plusieurs natures ; isolés, jumelés, en bandes et groupés.
1.4. Organisation :
Il s'agit d'une représentation schématique de l'organisation des principales fonctions de l’AFH
à travers un organigramme général. Cette schématisation retrace les liaisons hiérarchiques des
différentes structures.
1.5. Conclusion :
L’A.F.H est une entreprise publique, dotée de la personnalité civile et de l’autonomie
financière qu’elle a réussi à mettre en œuvre les orientations nationales en matière d’habitat et
d’urbanisme et de créer les conditions les plus favorables pour améliorer l’état du secteur du
logement et favoriser l’essor des activités économiques qui lui sont directement ou
indirectement attachée.
La zone d’étude couvre 57Ha 63A 50Ca, elle est formée par des parcelles cadastrales
appartenant à l’A.F.H par voie d’acquisition.
50m d’emprise qui ouvre sur la RN2 puis elle longe le future lotissement en desservant des
voies projetées de 20m d’emprise.
Jumelé 54 17814 54
Bande-Continue 77 20192 77
Superficie
Désignation Nombre de lots (m²) Pourcentage
Habitation individuelle 320 114305 19.96%
Habitation collective HC 35 52497 9.17%
Habitat mixte EHC 48 51195 8.94%
Equipements 17 42238 7.37%
M.U 8 2403 0.42%
Espaces Verts 23 73769 12.88%
Z.NAS 1 19830 3.46%
Voiries 1 216451 37.80
Superficie Brute 453 572688 100%
Ces données sont justifiées dans (l’annexe 1)1comprenant le plan d’aménagement détaillé,
une partie du cahier des charges du lotissement et le plan côté qui ont été fournis par l’AFH.
La zone du projet se caractérise par une topographie plane avec une pente globale légère qui
varie entre 0,2% et 1%.
2.5.1. Températures :
La température moyenne mensuelles, varient entre 12 .5°C et 28°C,les mois les plus
chauds sont généralement Juillet et Aout avec des moyennes de 28°C. Le mois le plus froid
est Janvier avec une moyenne de 12 .5°c. Les températures maximales mensuelles moyennes
varient entre 17°C et 33°C alors que les températures minimales varient entre 8°C et 24°C.
2.5.2. Evaporation :
2.5.3. Vent :
Le vent dominant générateur de pluie est celui de l’Est (8.1%), ce dernier est généralement à
l’origine de fortes averses comme celles survenues en 1969.
2.5.4. Pluviométrie :
Mois Jan Fev Mar Avri Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
Pluies 34,5 58,9 46,2 40,8 30 33,7 28,8 36,3 15,5 5,6 2,7 9,8
(mm)
2.6. Conclusion :
Ce chapitre regroupe les éléments de base pour démarrer l’étude de ce projet.
3.1. Introduction :
L’étude d’un lotissement nécessite la conception de ces voiries. En effet, les voiries sont le
support direct du trafic routier, elles sont conçues afin de résister aux sollicitations des
charges. Elles sont destinées à la circulation des véhicules et des piétons.
La mission est de donner la méthodologie du dimensionnement des chaussées, ensuite, je vais
décrire les caractéristiques de ces voiries à l’aide de différents profils du projet (tracé en plan,
profil en long et profil en travers).
Les données de base pour cette étude sont :
- Résultats des essais géotechniques,
- Un support AUTOCAD du plan de lotissement.
Avant de commencer le calage des voiries, il faut dimensionner tout d’abord la chaussée en
donnant sa structure et son type.
On distingue deux types de chaussée revêtue :
Chaussée souple : dont la couche supérieure, de roulement, est en matériaux béton
bitumineux ou bicouche,
Dans ce qui suit, nous étudierons le cas de chaussée souple car c’est le type le plus utilisé en
Tunisie.
Figure 9 : Les différents éléments d'un profil en travers d’une chaussée souple
Dans ce type de chaussée (figure 9), les couches s’établissent à partir de la
surface atmosphérique comme suit:
La couche de roulement constituant la chape protectrice de la couche de base par
sa dureté et son imperméabilité, et devant assurer en même temps la rugosité,
qualité essentielle pour la sécurité des usagers.
La couche de fondation répartit les pressions sur le terrain naturel, afin d’éviter
la déformation de chaussée.
Il est possible de rencontrer parfois, sous la couche de fondation, la sous couche qui
s’oppose aux remontées des terres argileuses ou qui joue le rôle de filtre : la couche
de forme.
Enfin, sous cette dernière couche se trouve la couche anti-contaminant qui sert à assurer un
drainage efficace de corps de chaussée. Généralement, elle est constituée de sable noble .
Le sol support : GETU a été engagé pour faire les travaux de reconnaissance
géotechnique du projet : cinq fouilles à la pelle mécanique de deux (02) mètres
de profondeur avec prélèvement d’échantillons pour les essais PROCTOR et
CBR, la figure 10 montre l’emplacement des fouilles à partir desquelles les
échantillons sont prélevés, les résultats ont été présentés dans un tableau
récapitulatif (annexe4).
Les matériaux : utilisés dans les différentes couches de la chaussée sont définies à
partir des fiches techniques.
Le trafic : défini par le poids des véhicules lourds et la fréquence de leur passage.
Le climat : Les valeurs de q et p sont pris à partir du tableau 8 étant donné que la zone
du projet est à « Sousse » donc elle appartient à la région B.
A 6 6 0,50 0,50
B 4 8 0,67 0,33
C 2 10 0,83 0,17
Pour le cas de ce projet, le comptage du trafic n’est pas donné donc la classe du trafic n’a pas
été calculée pour cette région et vu que le projet est une zone urbaine, je considère que la
classe du trafic est T3.
La classe du sol est déterminée à partir de la valeur CBR qui elle-même déterminée à partir
des CBR de laboratoire par la formule suivante :
log(𝐶𝐵𝑅)=𝑝×log(𝐶𝐵𝑅𝑠)+𝑞×log(𝐶𝐵𝑅ℎ)
Avec :
p et q sont deux coefficients de pondération déterminés précédemment ;
CBRs : au poinçonnement avant imbibition (sec) ;
CBRh : au poinçonnement après imbibition (humide).
D’après les fiches techniques de l’annexe 5, et pour le couple de la classe de trafic (T3) et de
la classe du sol (S2), les structures à appliquer sont les suivantes :
roulement BC BC BC BC BC
base 20 GR 20 GR 14 GB 18 GL 18 SL
La variante choisie est la fiche technique N°1, en raison de la disponibilité des matériaux et
l’aspect économique de ces derniers avec changement de la couche de roulement. Au lieu de
bicouche, le béton bitumineux recommandé par l’AFH est à utiliser car ce type de matériaux
n’est plus utilisé pour les zones urbaines.
Les couches de la chaussée adoptées pour le projet sont les suivantes :
- Couche de roulement : 5 cm de béton bitumineux ;
Ils sont présentés dans l’annexe 6, ces derniers sont utilisés à définir les profils en travers
courant qui servent à calculer les cubatures.
Notre travail va être réalisé sur les emprises 50 et 34
Altitudes projet ;
Pentes et rampes ;
Assurer les conditions de visibilité sur les alignements droits ainsi que sur les arcs
pour garantir la sécurité des usagers,
L’ensemble des profils en long des deux voiries sont présentées dans (l’annexe 8).
La bordure du trottoir,
Il est évident, avant d’entamer les travaux de terrassement, de procéder au nettoyage du sol
naturel, cette tâche consiste à débarrasser le terrain de toute la terre végétale, des matières
organiques, des arbres et arbustes qui pourraient s’y trouver, le terrain est mis à nu jusqu’à la
couche saine. Pour ce projet le décapage est de 20 centimètres ce qui correspond à un volume
de décapage de 14673,150 m3.
La mise en réserve de la terre végétale est recommandée, car elle peut servir
ultérieurement pour la conception des espaces verts, aires de jeu… etc.
Pour le cas de ce projet les déblais sont réutilisables en remblais car il s’agit d’un sol tuffeau.
Le reste du volume excavé peut être vendu ou bien le stocké pour l’utiliser, ultérieurement.
3.7. Conclusion :
Le respect des règles au cours de l’implantation des axes, le calage des voies, la conception
des différents profils, ainsi que le respect des cotes seuils existants, permet d’affirmer que le
lotissement étudié répondra à toutes les attentes des usagers
4.1. Introduction :
Les carrefours sont conçus en giratoires pour garantir la fluidité et la sécurité de la circulation
sur les routes à trafic modérés et rapides. Ils sont également utilisés pour réduire la vitesse, en
particulier en entrée d’agglomération et pour signaler un changement de la limitation de
vitesse.
Figure 15 : carrefour giratoire imposé par le plan d’aménagement établi par l’AFH
Figure 17 : Exemple de construction des ilots séparateurs sur les branches des giratoires de
rayon (Rg)≥15 m
- Multiplier les paramètres de construction des ilots séparatifs :les ilots pour le voie 50
(x 3), les ilots pour la voie 34 (x2)
Après avoir ce carrefour giratoire avec ces triangles séparatifs on les émerge avec le trottoir
existant on faisant quelques retouches pour améliorer notre travail :
- Modifier la forme des ilots séparateurs pour les intégrer avec la forme des trottoirs
existant dans le plan d’aménagement en éliminant les angles aigues des limites des
triangles séparatif et les remplacer par des arcs
- Augmenter les rayons des trottoirs des voies d’entrée et de sortie pour plus diminuer
les vitesses des véhicules entrant au carrefour , et pour être convenable par rapport à
les ilots séparateurs
En suivant ces étapes ci-dessus on obtient la dimension représentée dans les tableaux
suivants :
Rg Rayon du giratoire 25
La Largeur de l'anneau 8
Ri Rayon intérieur 17
Re Rayon d'entrée 15
Voie 50 : 9.3
Le Largeur de la voie entrante
Voie 34 : 6.6
Rs Rayon de sortie 20
Voie 50 : 10
Ls Largeur de la voie sortante
Voie 34 : 7
Voie 50 : 3
Le tracé en plan decarrefours giratoires et des ilots séparateurs (annexe 10) ont été établis
avec le logiciel Autocad 2016.
4.6. Conclusion :
Le carrefour giratoire présente de nombreux avantages, en obligeant les conducteurs à réduire
la vitesse, ce type d'aménagement contribue à diminuer le nombre d'accidents avec blessés.
Il possède également un avantage marqué par rapport aux intersections comprenant des feux
de circulation. En effet, il n'est pas possible de brûler un feu rouge ou qu'il se produise une
collision latérale à grande vitesse.
Des recherches américaines et françaises ont permis de constater une réduction notable de la
gravité des accidents en comparaison avec les intersections avec feux de circulation ou
panneaux d'arrêt.
5.1. Introduction :
L’assainissement urbain représente l’ensemble des différentes techniques qui ont pour objet
d’assurer l’évacuation de l’ensemble des pluviaux et usées ainsi que leur rejet dans les
exutoires naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de
l’environnement.
Le but de cette étude, est la collecte et l’évacuation des eaux pluviales et usées du lotissement
à travers un système d’évacuation séparatif. Afin de réaliser cet objectif, il y a eu lieu de
commencer par le dimensionnement du réseau des eaux usées, et passer au dimensionnement
du réseau des eaux pluviales.
- Le réseau unitaire :Le réseau unitaire permet de collecter dans une seule canalisation
les eaux usées, issues des utilisations domestiques de l'eau potable (WC, salle de
bains, cuisine, buanderie, etc.), et les eaux pluviales (eaux de ruissellement, de toiture,
de surverse de mare, de drainage, etc.).
Les avantages et les inconvénients de chaque type sont présentés dans le tableau suivant :
Le système retenu pour le lotissement est le système séparatif qui s’adapte mieux à
- Les contraintes liées à l’assainissement : éviter les réseaux profonds supérieurs à 4 m et les
vitesses exagérées.
Le réseau des eaux usées sera raccordé avec le collecteur de diamètre 400 mm qui passe sous
l’axe du RN2et dirigée vers l’usine de traitement des eaux usée de Enfidha et Hergla et après
les eaux usées assainies seront rejetées dans la Méditerranée par un canal sous-marin de 1,5
km.
L’étude du réseau des eaux usées, nécessite au préalable la détermination des débits d’eaux à
prendre en compte.
Le débit moyen journalier est obtenu à partir de l’évaluation des variables suivantes :
- Nombre d’habitant projet :
𝑃𝑛 =𝑃0 ×(1 + 𝐸𝑑 )𝑛
Avec :
𝑃𝑛 : Population du projet ;
𝑃0 : Population initiale prévue =nombre de logements x 5 habitants ;
𝐸𝑑 : Coefficient d’évolution par an égal à 1.2% ;
n= 30 (ans) : durée de vie du projet.
- Consommation spécifique projet :
𝐶𝑛 =𝐶0 × (1 + 𝐸𝑐 )𝑛
Avec :
𝐶𝑛 : Consommation spécifique projet en (l/j) ;
𝐶0 = 100 (l/j/hab) : consommation spécifique d’eau potable ;
𝐸𝑐 : Coefficient d’évolution par an égal à 2% ;
n= 30 (ans) : durée de vie du projet.
Le débit de pointe journalière est le débit de rejet pour le jour le plus chargé. Il est calculé par la
formule suivante :
Q pj =Cpj ×𝑄𝑚𝑗
Avec :
Qpj : Débit de pointe journalière en (l/s) ;
Cpj : le coefficient de pointe journalière = 1,6 ;
𝑄𝑚𝑗 : Débit moyen journalier des eaux usées en (l/s).
Pour dimensionner les collecteurs qui sont capables d’écouler les débits calculés, il y a eu lieu
d’appliquer la formule de Manning Strickler comme suit:
2 1
𝑄=𝐾×𝑆×𝑅ℎ 3 ×𝐼 2
Avec :
𝑄: Débit à évacuer en (m3/s) ;
I : pente de l’ouvrage en (%) ;
K= 90 : coefficient de Manning Strickler (conduite en PVC);
Rh : rayon hydraulique (m) ;
S : section de la conduite circulaire (m).
La formule du calcul des diamètres théoriques déduite de la formule de Manning
Strickler.
𝐷4 𝑃 𝐷
sachant que ; 𝑆 = 𝜋 × ( 4 ) et 𝑅ℎ = 𝑆 = 4 est la suivante :
3⁄
5 8
4 ⁄3 × 𝑄𝑝ℎ
𝐷=[ ]
90 × 𝜋 × √𝐼
Avec :
D : diamètre théorique des conduites des eaux usées en (m) ;
𝑄𝑝ℎ: Débit de pointe horaire en (m3/s) ;
I=1 (%) : pente moyenne des conduites.
Exemple de calcul :
Tableau 17 : Exemple de calcul et dimensionnement (réseau EU)
Résultats Unités
Nombre d’habitant projet Pn 13408,69 habitants
Pour remplir ces fonctions d’une façon économique et efficace, le réseau d’évacuation des
eaux usées doit suivre la topographie.
Due à la faiblesse de la pente globale du terrain on va réaliser toute le réseau d’assainissement
sur le plan de cote du terrain naturel au lieu du plan de cote projet.
Le tracé du réseau est placé sous l’axe des voiries. Il est réalisé à l’aide du logiciel COVADIS
sous le module VRD. La conception est faite comme suit :
- Le traçage du réseau de l’amont vers l’aval (du point le plus bas vers celui plus haut)
- L’introduction des caractéristiques du réseau : profondeur des regards, distance entre
regards successifs, pente et type de collecteur PVC.
Au cours de la conception, il faut :
- Suivre les pentes de voiries et éviter les contres pentes.
- Employer des conduites à base de chlorure de polyvinyle résistant aux ions chimiques.
- Assurer une profondeur des regards de visite entre 1,3 et 3,5 (m) afin d’avoir une
hauteur de couverture de 80 (cm).
- Laisser une distance maximale entre les regards de 25 (m).
- Pour une profondeur inférieur à 1.5 (m) les regards de visite utilisé sont de diamètre Ø
800 pour une profondeur supérieur à 1.5 m il y a eu lieu d’utiliser le diamètre Ø1000.
- Garantir une pente qui varie entre 0,2% et 3%.
- Assurer de placer un regard proche de chaque lot ou entre deux lots en faces
Les tracés en plan ,les profils en long et les profils en travers du réseau des eaux usées se
trouvent dans (l’annexes14)
- Vitesse minimale : pour éviter les dépôts solides dans les canalisations, la vitesse à
pleine section et à demi section doit être supérieure ou égale à 0,7 (m/s), par contre
aux 2/10 de la section elle doit être supérieure ou égale à 0,20 (m/s) : Cette condition
est vérifiée.
- Vitesse maximale : Les vitesses d’écoulement dansles réseaux d’assainissement sont
limitées à des valeurs maximales, ceci permet d’assurer :
La sécurité du personnel exploitant le réseau
La préservation des ouvrages, les eaux usées souvent chargées en matières en
suspension peuvent provoquer la dégradation mécanique de la canalisation
quand les vitesses d’écoulement sont importantes.
Des matières en suspension peuvent provoquer la dégradation mécanique de
la canalisation quand les vitesses découlement sont importantes.
Afin de prévenir la dégradation des joints et d’assurer la sécurité du
personnel, la vitesse ne doit pas dépasser 4(m/s) : condition vérifiée.
- Pente : il faut assurer une pente minimale de l’ordre de 0,2% et une pente maximale ne
dépassant pas les 4% : condition vérifiée.
Le calcul pour les vérifications des paramètres d’auto-curage cité ci-dessus a été réalisé pour
tous les tronçons à l’aide de COVADIS, les résultats se trouvent dans l’annexe 14 .
un bassin versant en une section droite d’un cours d’eau, est défini comme la totalité de la
surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses affluents à l’amont de cette section. Il
est entièrement caractérisé par son exutoire, à partir duquel nous pouvons tracer le point de
départ et d'arrivée de la ligne de partage des eaux qui le délimite.
5.7.2. Délimitation des bassins versants :
Pour délimiter le bassin versant en se basant sur la topographie et les lignes de niveau. Il s'agit
en effet de:
- Identifier l'exutoire.
- Tracer la ligne de partage des eaux de la gauche vers la droite du cours d’eau.
- Distinguer les branches appartenant au cours d'eau de celles appartenant aux cours
d'eau voisins.
- Ne jamais croiser un cours d’eau.
Afin d’estimer le débit du réseau des eaux pluviales à évacuer notre zone d’étude a été divisée
en 3 bassins versants (figure 22 ) suivant le sens des écoulements des eaux qui dépendent des
pentes des voiries , les délimitation des bassins versants ont été établis avec le logiciel
AUTOCAD (annexes 15)
Selon les vocations mentionnées par le plan de lotissement, il a été pris un coefficient de
ruissellement égal à 0,6 dans tous les sous bassins versant qui correspond à un type
d’habitation dense.
5.7.4.2. L’intensité maximale de pluie :
L’intensité de la pluie est donnée par la formule de Montana:
i (t, F) = A (F). t B (F)
Avec :
- i (tc, F): Intensité de la pluie en (mm/min) ;
- tc: Temps de concentration en (min) ;
Avec :
M : coefficient de majoration ;
L : distance de drainage du bassin versant en (m) ;
A : surface du bassin à drainer en (m²).
0.84×𝑏(𝐹)
𝑀 1−0.29×𝑏(𝐹)
m=( )
2
Avec :
m : coefficient correctif ;
M : coefficient de majoration ;
b(F) : coefficient de la loi de Montana.
Les formules d’assemblage sont appliquées pour des bassins versants hétérogènes ayant Aj,
Cj, Ij, Lj et Qj différents. Ces formules sont différentes selon que l’assemblage est en série ou
en parallèle. Ainsi, on considère deux bassins en série, lorsque l’exutoire d’un des bassins
constitue l’entrée de l’autre alors qu’ils seront en parallèle lorsque leurs exutoires convergent
vers le même point.
∑ 𝐶𝑗𝐴𝑗 ∑ 𝐿𝑗
∑ 𝐴𝑗 Lj
∑ 𝐴𝑗 √∑ 𝐴𝑗
Lj
Ij
Série
∑ 𝐴𝑗
∑ 𝐶𝑗𝐴𝑗
IjQpj Léq
Aj
Parallèle ∑ 𝐴𝑗
Qpj
Après le calcul des débits d’assemblage des trois bassin versant , ils ont été assemblés comme
suit :
- BV1 en parallèle avec BV2 ;
- BV1 et BV2 en série avec BV3.
Pour dimensionner les collecteurs qui sont capables d’écouler les débits calculés, on applique
la formule de Manning Strickler :
Q= K×S×Rh2/3×I1/2
Avec:
Q : débit à évacuer en (m3/s) ;
I : pente de l’ouvrage en (%) ;
K= 70 : coefficient de Manning Strickler (conduite en béton armé);
Rh : rayon hydraulique (m) ;
S : section de la conduite circulaire (m).
D4 𝑃 𝐷
S=π× et Rh = 𝑆 = 4
4
On obtient :
3/8
45/3 Qph
D=
70 I
Avec :
D : diamètre théorique en (m) ;
Q : débit à évacuer en (m3/s) ;
I : pente de l’ouvrage en (%).
Les résultats de calcul des bassins versants se trouvent dans l’annexe 17 et le choix des diamètres
commerciaux a été fait à partir de la fiche placé dans l’annexe 18.
Exemple de calcul :
Après avoir dimensionné les collecteurs des bassins versants ; on passe à la subdivision de ces
derniers en des sous-bassins versants élémentaires (annexe 19). On détermine le débit à
évacuer de chacun d’entre eux par la méthode rationnelle cité ci-dessus. A partir de ce débit
on détermine le nombre de grille avaloir pour chaque sous bassins. Les résultats de calcul sont
placés dans l’annexe 20.
Les grilles avaloir sont en général de la forme rectangulaire dans les caniveaux et circulaire ou
carré pour les surfaces non orientées. On considère qu’elles fonctionnent comme un déversoir
sur une partie ou la totalité de leur périmètre.
Le débit intercepté par la grille se calcule par la formule suivante :
QG = Cw × P ×γ1.5
Avec :
𝑄𝐺: Débit intercepté par la grille avaloir ;
𝐶𝑤: Coefficient de perte de charge de 1.5 à 1.7 ;
P : périmètre efficace de la grille
y: Hauteur d’eau maximale à proximité de la grille qui correspond à la hauteur de la
bordure.
Pour une grille standard simple utilisée en Tunisie le périmètre efficace P= 2.16 (m), et pour
une hauteur y=0.15 (m) et 𝐶𝑤= 1.5, le débit intercepté par chaque grille avaloir 𝑄𝐺= 0.188
(m3/s),
Le nombre de grilles placées est défini en comparant le débit à évacuer pour chaque sous
bassin versant élémentaire (annexe 19) avec le débit intercepté par une grille standard simple,
ces grilles sont placées dans le point le plus bas de chaque sous bassin.
Moyennant, le logiciel COVADIS sous le module VRD, la conception du réseau est réalisée
comme suit :
- La première étape consiste à la fixation des points de rejets des eaux pluviales. En effet, ces
eaux sont acheminées gravitairement en suivant les devers des chaussées vers ces points.
- Ensuite, le traçage du réseau composé des regards de visite et les évacuateurs (en béton). Le
réseau est placé à 1.75 (m) de l’axe chaussée et à environ 3 (m) de profondeur afin d’éviter
l’ovalisation et la casse des conduites par les charges ainsi il est placé au-dessous du réseau
d’eaux usées.
Les conditions à respecter lors de conception du réseau sont :
- Une couverture minimale sur la génératrice supérieure de 80 (cm),
- Pour les collecteursØ1000on utilise des regards de visite carré de dimension (1.50m x
1.50m) et pour les collecteurs Ø 800 on utilise des regards de visite carré de dimension
(1.30m x 1.30m).
- Une pente minimale de pose de canalisation de 0,2% et une pente maximale de 5%,
5.7.10. Résultats :
Après la conception du réseau, il est possible d’afficher le tracé en plan et les profils en long
du réseau qui permettent de visualiser le comportement du collecteur le long du réseau se
trouvant dans l’annexe 21.
Pour évacuer les eaux pluviales collectées on nécessite un exutoire, alors on va exploiter Oued
Moussa qui limite le lotissement du Nord. Mais la contrainte c’est que nous avons trouvé que
la pente du terrain se dirige du rive d’oued vers l’Est du lotissement , donc nous avons été
obligée à utiliser une station de pompage qui va être localiser au Poulailler pour collecter les
eaux pluviales dans le réseau , après la station de pompage va pomper ces eaux collecté vers
l’oued .
5.8. Conclusion :
D’une façon générale, dans tous les endroits où l’homme réside et notamment dans les
agglomérations, les eaux de toute nature ne doivent pas être laissées ruisseler naturellement,
elles doivent être guidées, canalisées pour être dirigées vers des émissaires naturels ou
artificiels et parfois être épurées et traitées avant leur rejet définitif.
6.1. Introduction :
Les regards de visite, disposés sur les canalisations d'assainissement enterrées, permettent leur
entretien, leur exploitation et leur maintenance. Ils sont qualifiés de visitables lorsque leur
diamètre intérieur est au moins égal à 1 mètre, et peuvent être généralement munis d'échelons
pour garantir la sécurité du personnel d'exploitation et d'entretien.
L’étude d’un regard de visite en béton armé fera l’objet de ce chapitre, la conception et le
calcul du ferraillage seront réalisés moyennant le logiciel Robot Structural analysis
professional 2016
6.2.1. Règlements :
Le calcul de ferraillage sera mené suivant les règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites BAEL 91 .
Acier :
Nuance : acier à haute adhérence Fe E 400,
Limite d’élasticité garantie Fe= 400 Mpa,
Enrobage= 5 cm.
Béton :
Poids volumique= 2.5 t/m3,
Fissuration préjudiciable,
Résistance nominale à 28 jours :
A la compression Fc28= 25 Mpa.
- Affecter une épaisseur de 15 (cm) pour le radier, les voiles et la dalle du regard de
visite,
6.4. Résultats :
La note de calcul et les plans de coffrage et de ferraillage se trouvent dans l’annexe 22.
6.5. Conclusion :
Le béton est un matériau particulièrement bien adapté à la réalisation des réseaux
d’assainissement, pour lesquels il apporte des réponses multiples, les regards peuvent avoir
plusieurs formes selon leurs types (regard de visite, de branchement, à grille…), de tel
ouvrages ont une petite forme mais leurs conception et dimensionnement sont bien délicat.
Conclusion générale:
L’étude réalisée au cours de ce projet nous permet de cerner de façon pratique les différentes
étapes concourantes à la viabilisation d’un lotissement.
Tout au long de cette étude, nous essayons de suivre au mieux les principes de
dimensionnement dans le but de concevoir des infrastructures urbaines tout en s’adaptant au
contexte géographique dans lequel se situe ce projet, un surplus remarquables même s’il s’agit
d’un contexte assez délicat présentant des contraintes auxquelles on avait proposé des
solutions pour essayer de les résoudre.
En effet, les voiries ont été dimensionnées de façon à ne pas trop modifier le terrain naturel et
garantir un confort pour l’usager, Le réseau d’assainissement a été conçu pour maintenir la
propreté du lotissement tandis ce que le réseau d’eau potable a été dimensionner pour assurer
le confort des habitants.
Bibliographie :
Mme.Linda Ajroud , «Cours Structure des chaussées » , Institut Supérieur des Sciences
Appliquées et de Technologie de Sousse , 2015 .
M. Khaled MEFTEH, « Cours étude des Carrefours à sens giratoire », Ecole Polytechnique
Sousse, 2016.
Mme. Afef Chebi , « Cours Hydraulique » , Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de
Technologie de Sousse, 2015 .