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PME :
Très petite entreprise
TPE :
INTRODUCTION
Dans une économie en plein essor, l'entrepreneuriat joue un rôle crucial. La
mise en place de nouvelles entreprises est un moteur essentiel et constitue l'un
des éléments clés pour une économie en plein essor (par l'innovation, la
motivation et les compétences)
Pour répondre à notre problématique , nous avons décidé de subdiviser notre travail en 3
chapitres , où nous allons traiter dans une premier chapitres et d’une maniéré plus détaille
quatre section , la premier section on va aborder l’approche théorique d’entreprenariat ainsi
que l’historique et l’évolution , le profil entrepreneurial et la création d’entreprise dans une
deuxième section , finalement dans la troisième et la quatrième sec on va focaliser sur type,
forme et but d’entreprenariat , l’entreprenariat au Maroc et son impact
Au deuxième chapitre : Le rapport sera totalement consacré au
La 3 chap
Notre travail de recherche a pour but d'identifier les obstacles les plus intéressants qui entravent le
développement des femmes marocaines à travers l'étude sur le terrain. De cette manière, notre travail
doit apporter une valeur ajoutée qui permettra aux femmes entrepreneures de relever le défi et de
développer ce secteur qui joue un rôle essentiel dans l'expansion de l'économie nationale, ce qui
encouragera les femmes à exprimer leurs besoins et leurs motivations. Cela peut favoriser la
participation des femmes dans le domaine économique, notamment dans l'entrepreneuriat, tout en
mettant l'accent sur la continuité et le dévouement dans les domaines de l'investissement et du
commerce.
CHAPITRE 1: Approche théorique d’entreprenariat
Introduction
_____________________________________________
ᶥ Verstraete T, Histoire d’entreprendre, les réalités d’entrepreneuriat, Edition EMS, 2000, P12.
² Henri Mahe de BOISLANDELLE: « Dictionnaire de gestion : vocabulaire, concept et outils, Economica, 1991, P.11
ᶾ Robert D. Hisrich, Michael p. Peters : « entrepreneurship : lancer, élaborer et gérer une entreprise », Economica, paris,
1991, P.11
B-L ’école des caractéristiques psychologiques : Elle accorde une grande importance aux
caractéristiques personnelles et aux valeurs spécifiques des entrepreneurs. Contrairement à l'école
des grands hommes, cette école met l'accent sur les caractéristiques psychologiques de
l'entrepreneur, que ce soit les attitudes individuelles nécessaires à l'entrepreneuriat ou les besoins.
Selon les partisans de cette école, certains besoins et valeurs sont essentiels.
E-L ’école du management : Dont Stevenson et Gumpert (1985) Churchill et Lewis (1983) et
Lefebre (1991) seraient de bons exemples, regardent les qualités nécessaires à l’entrepreneur pour,
d’une part, bien gérer la croissance de sa nouvelle entreprise (planification, organisation, budget) et,
d’autre part, faire en sorte que des gens le suivent dans sa vision (motivation des autres) ⁷.
________________________________________________________________
⁵ Azzedine Tounés, « L'intention entrepreneuriale des étudiants : le cas français », La Revue des Sciences de Gestion 2006/3 (n°219), p.
60
⁶ W. D. Bygrave& C. W. Hofer, «Theorizing about Entrepreneurship», Entrepreneurship Theory and Practice, vol. 16, n° 2, 1991, pp. 13
-22
⁷ Benata Mohamed : ˂influence de la culture et de l’environnement sur l’intention entrepreneuriale, doctorat dans option science
économiques, université telmcen,2015, p17
2 L’approche par les traits de personnalité : Cette approche de recherche qualifiée par les
auteurs américains de « trait approch », a longtemps dominé le champ de l’entrepreneuriat en
se concentrant sur les traits de personnalité pour expliquer l’acte d’entreprendre. L’acte de
création d’entreprise par un individu pourrait être prédit par sa personnalité. Dans cette optique
de nombreuses recherches sont effectuées par des psychologues, sociologues et spécialistes de
comportement ont identifié toute une série de caractéristiques décrivant les entrepreneurs.
(McClelland, 1961) un pionnier dans ce domaine, a essayé de faire comprendre le système de
valeur et les motivations de l’entrepreneur. Il a proposé une théorie du besoin de réalisation
dont il détermine certains traits qui caractérisent les entrepreneurs comme le besoin
d’accomplissement, la confiance en soit, la capacité à résoudre des problèmes, etc. Il fait valoir
qu’un haut besoin d’accomplissement attire les gens à devenir entrepreneur. De sa part, (Rotter,
1966) a fait valoir que le haut besoin de réalisation est lié à la croyance en locus de contrôle
interne. Le locus de contrôle est un autre trait de personnalité qui est étroitement liée à la
notion d'un besoin élevé de réussite. Le locus de contrôle interne est défini comme une
croyance individuelle « que sa / son sort est contrôlé en grande partie par son / sa propre action
et non par des forces extérieures » (Kothari, 2013). Cette croyance est favorable au
développement de la confiance en soi et donc la capacité de contrôler les résultats du projet
entrepreneurial. D’autres traits ont été étudiés comme la propension à la prise du risque,
l’autonomie, le leadership, la créativité, la volonté de s’exprimer et de se réaliser; le besoin
d’indépendance et de liberté ; Le goût d’entreprendre et de diriger etc. (Filion L. J., 1997).
Toutefois ces nombreuses qualités personnelles attribuées à l’entrepreneur ne peuvent pas être
réunies chez une seule personne comme le fait valoir (Casson M., 1991) qui fait la distinction
entre les qualités générales qu’on trouve chez tout le monde, et les qualités spécifiques pour les
entrepreneurs
3 - L’approche typologique: Cette approche vient compléter celle des traits de personnalité.
Les psychologues, sociologues, ethnologues, économistes, gestionnaires se sont efforcés de
ranger les entrepreneurs dans des catégories et de construire des typologies. Dans la littérature
entrepreneuriale, nombre de typologies sont présentées. (Julien & Marchesnay, 1996) citent les
typologies les plus courantes: Une typologie selon les conditions de création fait la
distinction entre « l’artisan » et «l’opportuniste ». Une deuxième typologie selon le profil du
dirigeant fait la distinction entre « le technicien » et le « manager ». Une troisième typologie
selon les conditions de l’innovation présente quatre types d’entrepreneurs : « le prospecteur »,
« l’innovateur », le « suiveur » et le « leader .« (Julien & Marchesnay, 1996) trouvent que le
résultat de ces typologies est décevant, car «l’entrepreneur réel en chair et en os, rentre souvent
très mal dans ces typologies : celles-ci se contentent en fait de proposer des idéaux-types, en
privilégiant quelques caractéristiques jugées essentielles pour le type de problème» (Julien &
Marchesnay, 1996, p. 55). Les deux auteurs proposent leur propre typologie faite selon la
logique d’action en distinguant « l’entrepreneur PIC » (Pérennité, Indépendance, Croissance) et
« l’entrepreneur PAC » (Pérennité, Autonomie, Croissance). De sa part, (Fayolle, 2004) voit
que les différentes typologies proposées dans la littérature n’ont pas contribué à distinguer un
profil idéal ou scientifique de l’entrepreneur. Et que tout individu est le produit de son (ou ses)
milieu (x) d’appartenance. Les approches centrées sur les individus ont fait l’objet de
nombreuses critiques de la communauté des chercheurs en entrepreneuriat et cela dès la fin des
années 80. (Gartner, 1988) trouve que les études réalisées dans le cadre de cette approche n’ont
pas réussi à générer une liste valide et sérieuse de caractéristiques qui sont clairement
entrepreneuriales dans toutes les situations. Il propose donc son approche centrée sur la
création d’organisation, s’opposant à celle de (Carland, Hoy, Boulton, & Carland, 1988)
centrée sur les traits. D’autres auteurs tels que (Stevenson & Jarillo, 1990), estiment qu’il est
difficile de modéliser et d’expliquer un comportement complexe qui est l’entrepreneuriat en
s’appuyant sur quelques traits psychologiques ou sociologiques. Quant à l’approche
typologique, malgré de nombreuses recherches empiriques, elle n’a pas réussi à dresser une
typologie unique des personnalités de l’entrepreneur qui distinguerait clairement celle
d’entrepreneur de non entrepreneur.
4- L’approche contextuelle : En s’opposant à l’approche fonctionnelle libérale, la vision
contextuelle remet l’entrepreneur dans son contexte social, culturel, politique et économique.
Cette vision remonte aux travaux de Polanyi qui, en expliquant les différences entre les régions
économiques, soutient que l’action économique est intégrée dans des institutions économiques
: « l’économie humaine /…. / est encastrée et insérée au sein d’institutions économiques et non
économiques. L’inclusion de la dimension non économique est vitale » (POLANYI, 1957). Le
concept de Polanyi a été apporté dans la nouvelle sociologie économique par (Granovetter,
1985) en considérant que les activités économiques sont intégrées dans des systèmes
d’interactions sociales, présentant ainsi une réponse critique à la vision sous-socialisée des
phénomènes économiques (Boschet & Rambonilaza, 2010). L’approche de (Granovetter, 1985)
repose sur deux propositions fondamentales, à savoir: L’action est toujours socialement
située et ne peut pas être expliquée seulement par les motifs individuels; Les institutions
économiques ne sont pas automatiquement produites, mais elles sont socialement construites.
Granovetter se différencie du point de vue large de Polanyi en proposant une compréhension
étroite, basée sur une hypothèse fondamentale de la notion de " Embeddedness" c’est-à-dire
d’encastrement, selon laquelle l’acteur économique n’est pas isolé, mais situé dans des réseaux
et des structures sociales qui affectent son action et son comportement. Cependant, que ce soit
le point de vue large (lato sensu) de Polanyi ou la compréhension étroite de Granovetter, les
deux points vus sont utilisés en entrepreneuriat. En effet, dans ce courant, l’entrepreneuriat est
déterminé par un contexte social, culturel, politique et économique précis. Les facteurs
contextuels sont nombreux et diversifiés et peuvent être regroupés en deux catégories : ceux
relevant d’un environnement politico-économique, qualifié d’environnement global et ceux
relatifs à un environnement socio-culturel, dit environnement proche
⁹Evolution du champ de l’entrepreneuriat : une approche théorique / Journal Of Economics And Management
Volume : 05 / N°: 01 (2021), p 01-17, BEKADDOUR Aicha Université TAHRI Mohamed Béchar (Algérie),
aichabeka67@gmail.com Laboratoire d’études économiques et de développement local du Sud-Ouest
SECTION 2 : L’entrepreneur et création d’entreprise
1- Le profil entrepreneurial
Le sondage « Ai-je un Profil d'Entrepreneur? » peut être utile pour ces individus afin de se situer par
rapport à une possible décision de créer leur entreprise. Un inventaire de caractéristiques
entrepreneuriales est établi en se basant sur les principaux traits qui caractérisent les entrepreneurs.
Il est fréquent que les entrepreneurs soient également très différents les uns des autres. En réalité,
chacun peut être différent sur certains aspects et présenter les mêmes dispositions que les autres
entrepreneurs sur d'autres.
Il est possible que de nombreux éléments factuels (antécédents, déclencheurs, ressources, etc.)
interviennent.
Si quelqu'un souhaite créer son entreprise, il est important qu'il puisse identifier ses atouts et ses
faiblesses, qu'il prenne en compte les aspects de sa personnalité qui pourraient la stimuler et sur
lesquels il pourra compter, et qu'il prenne également en considération les autres aspects qu'il
pourrait améliorer.
Les différentes dimensions du modèle ont été illustrées ci-dessous :
ANNEXXE 1 :
L'ensemble des dimensions peut donc être regroupé ci-dessous :
Confiance en soi/ énergie positive : La confiance en soi conduit à avoir confiance en ses capacités
et à être fier de soi.
Persévérance / volonté : La persévérance se manifeste par la continuité des efforts, par la volonté
constante de trouver des solutions aux problèmes.
Faire face à l'ambiguïté/gérer le stress : Cette qualité revêt une importance capitale dans le profil
d'un entrepreneur. Les individus capables de supporter et de gérer le stress engendré par l'incertitude
sont capables de faire face à l'ambiguïté.
Intuition/flair : L'intuition est plus complexe à décrire. Il concerne la maîtrise du timing, sa
capacité à repérer des opportunités et la prise de décision.
Esprit créatif/imagination : La créativité se manifeste fréquemment par la curiosité.
Dans cette étape, l'accent est mis sur la mise en place du projet, le processus de production, de
stockage et de livraison des produits, les différentes matières premières requises, ainsi que les
besoins en personnel par profil et niveau de compétence.
L'objet principal de cette étude est d'examiner les différentes sources de financement, la
structure de financement, la viabilité et la rentabilité.
Afin d'examiner tous ces éléments, il est essentiel de déterminer :
- Le plan de financement initial vise à repérer les fonds requis.
-la prévision des résultats afin de vérifier la rentabilité.
-Le plan financier Le plan de financement sur une période de 3 ans afin d'évaluer la
solidarité financière.
- Le seuil de rentabilité ou point mort.
Selon la charte de la PME ‘’loi 53-00’’ de 2002 marocaine « Les très petites entreprises
(TPE) se définissent comme étant des unités ayant un chiffre d’affaire inférieur à 3MDH
et un effectif inférieur à 10 employés »ᶪ⁰
Les petites entreprises présentent des avantages concurrentiels en raison de leur taille. Ces
éléments positifs mis en place contribueront non seulement à l'adaptation sur le marché, mais
également à attirer de nombreux investisseurs. Bien que ces petites entités ne puissent
rivaliser avec les grandes entreprises, il est important de mettre en évidence leurs avantages.
Il est bien plus facile de diriger une PME. Effectivement, cette gestion offre une
meilleure adaptation aux fluctuations du marché. Cet avantage revêt une importance capitale
pour exploiter les petites niches de marché.
Selon la charte de la PME ‘’loi 53-00’’ de 2002 marocaine « Les grandes entreprises
(GE) sont celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 75 millions de DH ou des
effectifs dépassant 200 personnes » ᶪᶪ
L’expérimentation d'une nouvelle activité sur un marché en plein essor et dont les risques sont
difficiles à évaluer.
Selon Steve Blank, auteur et expert en innovation, elle est définie comme une "organisation
temporaire qui cherche un modèle d'entreprise industrialisable, rentable et favorisant la
croissance".
Cette entreprise ne se distingue pas par sa structure traditionnelle et stable, avec une
organisation bien établie, qui vend un produit ou un service sur un marché bien défini.
L'originalité de son offre et de son modèle économique ne permet pas de déterminer de
manière précise toutes les parties de son marché qui lui garantissent une rentabilité
immédiate,
Il existe donc une distinction essentielle entre une société et une startup.
L'objectif de l'entreprise est de maximiser les bénéfices en optimisant son modèle économique
afin de couvrir ses dépenses et de rémunérer ses équipes et actionnaires.
La startup explore son modèle économique, évalue son marché et progresse de manière
progressive.
L'entrepreneuriat de startup évolutive est principalement axé sur la technologie parmi les
divers types d'entrepreneuriat. Il vise à progresser et à générer des bénéfices rapidement.
Les diverses formes d'entrepreneuriat ont généralement pour objectif de modifier leur
environnement.
Cela s'applique particulièrement à l'entrepreneuriat de startups en plein essor. L'objectif des
entrepreneurs dans cette forme d'entrepreneuriat est de transformer la communauté grâce à
leur entreprise ou à leur organisation. Ils reçoivent généralement des fonds de sociétés de
capital-risque afin de financer leur entreprise. Et ils font également appel à des travailleurs
spécialisés. Les jeunes entreprises évolutives prennent en compte les produits ou services qui
ne sont pas commercialisés, puis cherchent à les offrir au grand public.
Entrepreneuriat social
Bien que sa priorité ne soit pas de faire des profits, il a cependant les mêmes missions
qu’un entrepreneur. Pour réaliser des projets à forte utilité sociale, il doit, tout d’abord, faire
une étude de marché pour garantir leur faisabilité. En démontrant la viabilité de son business
plan, il est ensuite en mesure d’obtenir des financements (investisseurs à impact, banques,
mécènes…)’’ᶪ² https://institut-superieur-environnement.com/guide-des-metiers-de-lenvironnement/entrepreneur-social/
L'entrepreneuriat social a également été défini comme une « activité innovante, créatrice de
valeur sociale qui peut se produire à l'intérieur ou à travers les secteurs associatifs,
commerciaux ou publics » ₁₃ (Austin, Stevenson et Wei-Skillern, 2006, p. 1)
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ᶪ² Entrepreneur social – institut supérieur de l’environnement ise depuis 1993, L’école des nouveaux métiers de la transition écologique
L'innovation entrepreneuriale regroupe les entreprises qui ont pour objectif de présenter de
nouvelles idées et inventions. Il s'agit donc d'une forme d'entrepreneuriat qui repose sur des
approches novatrices pour attirer des prospects et générer du chiffre d'affaires.
Dans ce genre d'entrepreneuriat, les entrepreneurs prennent en compte des idées novatrices,
puis les transforment en entreprises commerciales. En utilisant des innovations et de la
créativité, ils réussissent à améliorer le style de vie des individus. En général, ces
entrepreneurs sont des passionnés ouverts d'esprit. Parmi les célèbres personnalités qui ont
brillé dans leur domaine respectif, on peut mentionner : Bill Gates avec Microsoft/ Steve Jobs
avec Apple/ Elon Musk avec Tesla.