Sensibilisation A L'entrepreneuriat
Sensibilisation A L'entrepreneuriat
Sensibilisation A L'entrepreneuriat
Expliquer les concepts mobilisés sur lesquelles la culture entrepreneuriale1 se base ainsi que les
piliers essentiels de cette culture dont la connaissance importe plus : une connaissance du phénomène
d’entrepreneuriat et de ses formes ; une connaissance et conscience de la personne et de son
potentiel entrepreneurial ; une connaissance de l’environnement socio- économique de l’individu
qui veut entreprendre et enfin, le projet entrepreneurial par lequel l’individu exerce un pouvoir
d’action. Il s’agira ensuite de favoriser chez l’apprenant une organisation évolutive et constructive
de sa vision du monde (environnement socio-économique), de son identité (personne et potentiel) et
de son pouvoir d’action (projet entrepreneurial).
- sensibiliser l’apprenant aux principaux concepts à la base des comportements, des motivations et des
actions des entrepreneurs.
- faciliter la compréhension des notions d’entrepreneuriat, d’esprit d’entreprise et de culture
entrepreneuriale ainsi que leurs implications dans la société.
- permettre aux apprenants de trouver des définitions utiles de ces principaux concepts utiles à la
culture entrepreneuriale.
- définir les contours de la culture amorçant, favorisant et institutionnalisant l’esprit d’entreprise et
d’entreprendre, à savoir notamment les attitudes suivantes : la responsabilité, la prise de risque,
l’autonomie, la confiance, la solidarité et l’entraide.
- pousser chacun à identifier en lui-même des atouts, des forces et des compétences, à arrimer avec
l’être et le devenir d’un entrepreneur.
- éveiller et développer le potentiel entrepreneurial de chacun
- inciter à devenir entrepreneurs de leur vie et à leur donner l’envie de prendre leur avenir en main.
INTRODUCTION
Durant ces dernières années, il est argué que l’entrepreneuriat et l’entreprise2 sont devenus des
facteurs importants et critiques de la compétitivité et de la croissance à long terme des économies des
pays. Tous les pays se sont penchés à la recherche des façons de promouvoir et faciliter une
1
Ce cours est la version simplifiée et adaptée par nos soins du document original, Support pédagogique du module, Culture
Entrepreneuriale, conçu, développé et lassaâd Mezghani et alii, à l'Université de Sfax et du Centre Universitaire d’Insertion et
d’Essaimage de Sfax, Version 1.2 – Septembre 2008.
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L’entreprise une entité autonome qui produit des biens et des services marchands (firme, entreprise publique, petites et moyennes
entreprises) ; c'est également un projet, action ou réalisation plus ou moins complexes (tentative, aventure, manœuvre, essai, travail :
opération, œuvre). Le succès est une entreprise de longue haleine.
La notion d’entreprise est liée à celle du risque, de l’initiative et celle de l’utilisation nouvelles de ressources et de capital
(recombinaisons de ressources). Le terme d’entreprise est utilisé aussi dans « le monde de l’entreprise » pour décrire l’ensemble
représentatif des entités autonomes productrices de biens et de services marchands.
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dynamique d’entrepreneuriat et une culture entrepreneuriale vibrante et éveilleuse de potentialités pour
stimuler plus d’activités entrepreneuriales. Ainsi, augmenter les niveaux et les taux d’activités
entrepreneuriales nécessite des entrepreneurs, hommes ou femmes preneurs de décisions pour créer et
développer leurs entreprises.
La culture entrepreneuriale prévalant dans un milieu apparaît comme un des facteurs les plus
susceptibles d’influencer la propension d’une personne à créer, reprendre une entreprise et plus
généralement à entreprendre dans des domaines social, culturel, sportif, et associatif autre que le
domaine économique.
Apprenant
au centre
Environnement socio-
Connaissance et économique de l’individu
Conscience de soi et qui entreprend
de son potentiel
Entreprendre ne correspond ni à une position ni à un statut social (être chef d’entreprise, CEO,
PDG, ne suffit pas pour être entrepreneur), mais une fonction que l’on oppose souvent à celle de
management. Entreprendre peut s’envisager à un niveau individuel ou collectif (groupe, organisation,
etc.). Il correspond à une diversité de situations et de pratiques : entreprendre pour son propre compte ;
entreprendre pour le compte d’une entreprise (intraprendre) ; entreprendre pour le compte de la
société en général (actions humanitaires et de bénévolat, associatives,…). Entreprendre ne s’applique
pas uniquement qu’aux activités d’affaires, mais aussi à toute activité humaine. Désormais, il s’agit
plus généralement de reconnaître l’entrepreneuriat comme une aptitude de base qui peut être acquise
dans le cadre de la formation universitaire et de l’apprentissage tout au long de la vie.
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SECTION I : CONNAISSANCE DE L'ENTREPRENEURIAT ET DE LA CULTURE AFFERENTE
1. L’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat est un terme à l’origine issu du terme d’entrepreneur1 qui est passé à la langue
anglaise : entrepreneurship. Selon l’office québécois de la langue française, l’entrepreneuriat est
défini comme la « fonction d’une personne qui mobilise et gère des ressources humaines et
matérielles pour créer, développer et implanter des entreprises ». En tant que phénomène économique
et social, les apports de l’entrepreneuriat à l’économie et à la société sont considérables et ils
concernent :
– la création d’entreprises et le renouvellement du parc dans les différents domaines
d’activités,
la création d’emploi comme une réponse aux problèmes,
l’innovation et les opportunités innovantes,
– le développement de l’esprit d’entreprendre dans les entreprises et les organisations (prise
d’initiative, prise de risque, orientation vers les opportunités, réactivité ou flexibilité…)
– et l’accompagnement de changements structurels au niveau de l’environnement politique,
technologique, social ou organisationnel (exemple du secteur tertiaire, l’internet, les TIC…).
2. La culture entrepreneuriale
La culture est définie comme étant un ensemble d’informations partagé et transmis entre des
individus et des générations d’individus. C’est un socle de références portent sur des valeurs, des
aspirations, des croyances, des modes de comportement et des relations interpersonnelles2.
La culture d’entreprise est définie par Gibb comme « un ensemble de valeurs, croyances et attitudes
communément partagées dans la société et étayant la notion de ’manière de vivre’ entrepreneuriale
désirable et favorisant la poursuite d’un comportement entrepreneurial effectif par des individus ou
groupes d’individus ».
La culture entrepreneuriale serait en effet constituée de qualités et d’attitudes exprimant la volonté
d’entreprendre et de s’engager pleinement dans ce que l’on veut faire et mener à terme. Elle se veut
être comme une culture du projet, une culture toute particulière puisqu’elle vise à produire de la
nouveauté et du changement. Elle se veut aussi être une culture de création et de construction.
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Selon le Grand Dictionnaire, l’entrepreneur est défini comme étant une « personne ou groupe de personnes qui crée, développe
et implante une entreprise dont il assume les risques, et qui met en oeuvre des moyens financiers, humains et matériels pour en assurer
le succès et pour réaliser un profit ».
L’entrepreneur, c’est quelqu’un qui sait percevoir (identifier, sélectionner et exploiter) une opportunité et créer une organisation pour
l’exploiter. Il contribue à la création de valeur nouvelle. Entrepreneur, est une fonction, et non pas un statut social. L’entrepreneur ne
peut l’être, nous semble-t-il, qu’à travers ce qu’il fait (et aussi, où et comment il le fait). Est entrepreneur, par conséquent, celui qui
entreprend.
L’entrepreneur est souvent étroitement associé aux termes de prise de risque, d’innovation, et de proactivité (anticipations des
événements), et chasseur d’opportunités d’affaires. Il est un agent de changement.
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– Les croyances, valeurs et normes définissent un certain nombre de règles de comportement auxquelles les membres du groupe
doivent se soumettre sous peine de sanctions, voire d’exclusion.
– Les mythes et histoires font référence au passé de l’entreprise et se transmettent sous la forme de récits idéalisés basés sur des faits
réels. Le mythe joue un rôle sécurisant. Il est le reflet d’un passé, mais aussi le garant d’un avenir.
– Les rites collectifs sont des actes qui se répètent permettant de manifester un consensus. Le respect du rite correspond à une volonté de
se rassurer, en manifestant son appartenance à un groupe. Toute technique de gestion est susceptible de devenir rituelle dès le moment où
les détenteurs du pouvoir la singularisent, voire la théâtralisent.
– Les tabous sont des sujets qui constituent les manifestations d’une peur collective. Les tabous peuvent se matérialiser sous la forme
« d’événements-catastrophes pouvant affecter les produits de l’entreprise et que les dirigeants sont incapables de prévoir parce qu’un
tel exercice est pour eux trop anxiogène ».
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La culture entrepreneuriale ne doit plus être considérée uniquement comme un moyen de créer de
nouvelles entreprises, mais plutôt comme une attitude générale qui constitue un atout précieux dans la
vie quotidienne et professionnelle de tout citoyen, compte tenu de la portée des caractéristiques qui la
définissent.
Dans « La culture entrepreneuriale, un antidote contre la pauvreté », Fortin propose que la création de
richesse passe par le développement d’une culture entrepreneuriale qui est préférablement endogène en
priorisant le développement de valeurs comme l’autonomie, la responsabilisation, la créativité et la
solidarité
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2.2. Les métaphores de l’entrepreneuriat
En lisant quelques ouvrages en entrepreneuriat, le lecteur peut imager l’entrepreneuriat comme
étant un voyage effectué par un voyageur (entrepreneur) qui est en quête de découvrir de nouvelles
expériences ; comme une Course (contre la montre) dans laquelle il va se confirmer et exceller ;
une Construction (structure, organisation) dont il sera le bâtisseur ; une Guerre où il va entrer en
compétition avec d’autres adversaires ; comme une destruction créative (sorte d’iconoclasme) dans
laquelle l’entrepreneur détruit des systèmes de production anciens pour les remplacer en de
nouveaux systèmes plus performants ; et enfin comme étant une Passion (amour, coup de foudre…),
une expérience humaine vécue par un être passionné, épris de liberté.
Source : Support pédagogique du module, Culture Entrepreneuriale, conçu, développé et lassaâd Mezghani et alii
Une vaste panoplie de tests existe sur Internet : http ://gpsao.educ.usherbrooke.ca/. Le diagnostic de
son propre profil entrepreneurial conduit l’apprenant, (le futur entrepreneur) à se situer et à élaborer
son plan d’action en vue de poser les actions, en termes de formation ou autres, nécessaires.
4. Le métier de l’entrepreneur
Tout métier s’apprend dont le métier de l’entrepreneur. Ce dernier est spécifique ; il sous- tend des
composantes et il implique des activités-clés.
Les activités-clés du métier de l’entrepreneur sont nombreuses ; elles sont extrêmement variées ;
elles varient aussi dans le temps d’un entrepreneur à l’autre, n’étant pas nécessairement toutes les
mêmes au moment du lancement ou des périodes de croissance. Dix activités-clés ont été identifiées,
considérées par Fayolle et Filion (2006 :204) comme étant les plus courantes et les plus communes
(voir tableau ci-après).
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Les activités les plus courantes et communes du métier d’un entrepreneur
1.1. La famille
Il s’agit d’un groupement primaire important qui façonne énormément la personnalité et le
comportement du futur entrepreneur. Elle joue un rôle important dans la satisfaction des besoins
d’appartenance. En outre, chaque type de famille peut être plus au moins libérale, conservatrice ou
preneuse de risque. Souvent elle peut influencer le choix de la carrière de ses membres. C’est aussi le
lieu d’apprentissage à l’action et à l’expression normalisée (normes à respecter, mais non formalisée
(non écrite). Les conflits de rôles, d’intérêts et de statuts en son sein peuvent entacher leur
fonctionnement mais ils peuvent aussi constituer un lieu d’apprentissage à la résolution de leurs
conflits en groupes. Souvent nous pouvons rencontrer des familles spécialisées dans un ou plusieurs
domaines d’activités telles que les familles agricoles, artisanales, commerciales, ou même artistiques.
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1.2. Le réseau d’amis
De nos jours nous vivons dans l’ère des réseaux. C’est une réalité sociale mais aussi culturelle.
Les groupes d’amis ou communautaires ou de’ membres de familles constituent un groupement social
qui est secondaire La base de fonctionnement de ce dernier est la valeur de confiance, de coopération
et de respect de l’intérêt général partagé. Les individus en question peuvent nous orienter vers des
projets et vers la recherche du travail en groupe. Les apports pour la constitution d’une société son plus
faciles que ce soit en numéraire, en industrie ou en nature. L’échange des idées peut déboucher sur des
opportunités d’investissement. Cependant les contrats d’affaires doivent se faire à la lumière de
contrats minutieusement ficelés et rédigés car dans les affaires en réseau, il n’y a pas de sentiments et
les intérêts peuvent être divergents. De nos jours on parle d’affaires en réseaux virtuels. Exemple un
réseau d’anciens d’une faculté ou d’un club voire même de membres de conseils d’administrations en
sociétés. A ce niveau un carnet d’adresse peut être fort utile.
2. Milieu professionnel
Le milieu professionnel joue un rôle important dans la création de projets. C’est un lieu
d’apprentissage organisationnel fort utile pour la réussite de tout projet. C’est une source d’inspiration
pour la création d’un projet. Le professionnalisme est un facteur clef de succès offert par le
milieu professionnel
De nos jours chaque fonctionnaire disposant d’un projet innovant et voulant le concrétiser peut
disposer d’un congé d’affaires. L’essaimage proposé par le chef de l’entreprise publique est aussi l’une
des pratiques qui peut aider tout employé remplissant certaines conditions requises de créer son projet
avec le parrainage de son patron.
C’est un milieu d’apprentissage par excellence. C’est le milieu ou l’on peut perfectionner ses
connaissances et ses compétences ainsi que ses modes de communication verbale et non verbale.
On parle de grappe stratégique ou de groupes de professionnels solidaires qui suit une stratégie
d’action commune envers les intrus et les instances de contrôle.
Source : Support pédagogique du module, Culture Entrepreneuriale, conçu, développé et lassaâd Mezghani et alii
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– Le projet comme possibilité de faire advenir un futur souhaité.
– Le projet comme mode d’organisation du futur.
– Le projet comme principe fondateur d’une démarche d’innovation et de changement.
Le projet entrepreneurial est décrit comme un moyen de développer des compétences ; d’apporte
une solution à un problème et répond à un besoin ; et de génère une action que l’on fait connaître à
un public cible ;
Devenir entrepreneur implique :
– Entreprendre devrait s’inscrire dans une logique de projet (personnel et professionnel) et non dans
une logique d’adaptation
– Il n’y a pas de bon projet en soi, ni de bon entrepreneur, mais un projet en cohérence avec
l’environnement, les ressources, les compétences, les motivations et les buts de l’individu.
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Conclusion
La démarche entrepreneuriale s’accomplit en interaction constante avec le milieu puisqu’elle se
rattache aux quatre notions clés suivantes : opportunité – innovation – émergence d’une organisation –
création d’une valeur. Chacune de ces réalités cherche à « produire de la nouveauté », à tel point
que le changement s’impose à l’entrepreneur comme un mode de vie.
La sensibilisation en matière d’entrepreneuriat constitue la pierre angulaire de l’instauration de la
culture entrepreneuriale. Toutefois, elle doit être accompagnée par d’autres actions, de promotion, de
formation et d’implication.
PRATIQUE
PLAN INDICATIF
Ce premier plan indicatif ne concerne que la partie présentation du projet. Les autres parties, feront par la suite,
l'objet d'un développement détaillé tout au long de notre étude.
PRÉSENTATION DU PROJET
I. CONTEXTE
Se servir des données fournies par les causes et sous-causes pour rédiger le ou les paragraphes décrivant le contexte.
Utiliser les outils : arbre des problèmes, arbre des objectifs et analyse des concernés. Terminer le contexte par la mise
en exergue du problème principal.
II. JUSTIFICATION
1. Caractéristiques de la zone du (couverte par le) projet
Parmi les caractéristiques suivantes, choisir celles qui sont pertinentes pour le projet étudié :
1.1. Données sociales
1.2. Données culturelles
1.3. Données démographiques
1.4. Données économiques
1.5. Données psychosociales
1.6. Données sociodémographiques
1.7. Données sanitaires
1.8. Données agronomiques
1.9. Données politiques
1.10. Autres caractéristiques de la zone du projet
Pour chaque type de données, conclure de la manière suivante :
- les données psychosociales constituent un atout pour le projet XXX et justifient l'initiative du promoteur YYY ;
- Les données économiques justifient l'opportunité du projet XXX et l'entreprise du promoteur YYY ;
- Les données démographiques justifient la mise en oeuvre du projet XXX et l'initiative du promoteur YYY.
Ce ne sont que quelques exemples ; toutes les données ne sont pas à retenir. Des données émergentes peuvent apparaître, il
appartient au rédacteur du projet de savoir les identifier et les exploiter à bon escient.
2. Évolution possible de la situation
Énumérer les conséquences (effet) résultant de la persistance (de sa non résolution) du problème principal.
3. Nécessité du projet
Il faut montrer la nécessité du projet pour le promoteur et les bénéficiaires. Repartir les bénéficiaires en deux
catégories : les bénéficiaires directs et les bénéficiaires indirects.
3.1. Le promoteur
3.2. Les bénéficiaires
- Les bénéficiaires directs ;
- Les bénéficiaires indirects
4. Financement
Mentionner :
- l'apport du promoteur ;
- l'apport des Institutions de Micro Finances (IMF) ;
- l'apport des banques ;
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- l'apport des organismes internationaux.
Il n'est pas obligatoire de mentionner toutes ces structures ; seule la mention de l'apport d'une (au moins) des
structures de financement est obligatoire en plus de celle du promoteur.
III. LOGIQUE DU PROJET
Elle est redigée à partir des outils suivants : arbre des problèmes, arbre des solutions et matrice du cadre logique.
1. Finalité
2. Objectif
3. Livrables
4. Activités
5. Ressources
6. Hypothèses
IV. BENEFICES ATTENDUS
Mentionner les retombées de la vente de poulets dans la région et dans le pays.
1. Bénéfices attendus en termes de production de poulets.
2. Bénéfices attendus en termes de créations d'emplois.
3. Bénéfices attendus en termes de revenus.
4. Bénéfices attendus en termes d'économies nationales (PIB, PNB…)
V. RISQUES POTENTIELS ET LEUR MITIGATION
Les risques sont reparties en deux catégories : risques internes et risques externes.
1. Risques internes et leur mitigation
2. Risques externes et leur mitigation
- Les risques internes sont liés au fonctionnement du projet, sa gestion : infrastructures exploitées, compétence des
acteurs, qualité du travail. On envisage un éventuel mauvais fonctionnement ou des défaillances liées à ces
éléments précités.
- Les risques externes sont liés à l'environnement social, économique, écologique, politique, culturel… etc.
Pour chaque risque énuméré, il faut mentionner la mitigation ou la solution proposée.
Exemple : L'insécurité galopante.
L'insécurité galopante est à prendre en compte. Ceux qui veulent vivre du résultat des autres deviennent de plus en plus
nombreux ; ils s'illustrent de fort belle manière avec des armes sophistiquées. Les fermes taxis sont souvent braqués et leur
recette emportée.
M. SIDIBE a décidé que l'exploitation quotidienne de son taxi s'arrête à partir de 20 H pour éviter les déconvenues
des heures tardives et très risquées. De plus, il a conclu un accord avec les éléments du CECOS pour une intervention
rapide grâce à un système d'alarme et d'alerte de GPS dont son taxi est équipé.
Le prochain plan indicatif présentera :
1. Les études de faisabilité et
2. La planification sommaire du projet
Le dernier plan indicatif exposera :
1. La présentation du promoteur (personne physique ou morale) et
2. La fiche technique du résumé du projet
Si vous oubliez de planifier, vous planifiez infailliblement l'échec. Dès l'instant où vous fixez votre objectif,
des choses se mettent en place dans votre existence. Un homme n'accomplit rien de grand tant qu'une grande
cause ne l'inspire pas.
Les 5 clefs de toute réussite sont : le DÉSIR, l'ÉLABORATION DE PLANS, l'ATTITUDE MENTALE
DU SUCCÈS, l'ESPRIT DE DÉCISION, la PERSÉVÉRANCE.
Que voulez -vous être, atteindre, obtenir dans les 3 années qui viennent ?
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