Les Cours s2
Les Cours s2
Les Cours s2
1/Définitions et Conventions:
1
1.4 Fonction d'état:
On appelle fonction d'état une fonction F des variables P,V,T,…
telle que sa valeur F1 dans un état 1 ne dépend que de la valeur des variables
P1,V1,T1…. Une conséquence importante et que la variation
F = F2 - F1 = F(P2,V2,T2) - F(P1,V1,T1) est indépendante de la manière dont
la transformation est effectuée (en particulier qu'elle ait été réversible ou
irréversible).
1 2
2
Exemple.1: Quelle relation existe entre α et pour un gaz?
Réponse: Le volume peut-être exprimer sous la forme: V = f (T, P).
A l'aide de la définition d'équation d'état, on peut écrire:
V V
dV dT dP
T P P T
V V
A volume constant, dV = 0 dT dP
T P P T
dP V / T V0
dT V / P V0
Remarque 3: Cette valeur est très élevée dans le cas des liquides et solides.
Mélange
3
2/ Notion de la chaleur:
2.1 Un corps dont la température croit absorbe de la chaleur:
- les faits expérimentaux: Plaçons un récipient plein d'eau sur la
flamme d'un brûleur et repèrent de l'eau minute en minute.
Construisons le graphe correspondant.
Nous constatons que la température croit progressivement jusqu'à
l'ébullition; elle se fixe alors à une valeur voisine de 100°C.
°C
100
Source de chaleur
4
Figure.3 La température augmente, l'eau absorbe de la chaleur
2.3 Conclusion:
On déduit de 2.1 et de 2.2 que la chaleur est une fonction dépendante
de la variation de la température. On peut écrire:
Q = f (∆T) …(1)
A B
Même élévation de
température
1 Kg 5 Kg
5
Figure.4 la quantité de chaleur en fonction de la quantité de matière
Dans un autre exemple, nous avons pris 1g de pétrole et 1g d'eau,
l'interval de température et le même, alors la quantité de chaleur absorbée
par l'eau et 2 fois plus grande que celle absorbée par le pétrole, cela est du à
la matière. Chaque corps possède une quantité de chaleur spécifique à lui.
Q = m.c.∆T …(3)
Exemple.2:
Un bloc de laiton pèse 200g. Quelle quantité de chaleur doit-il absorber pour
que sa température s'éleve de 10°C à 100°C. Sachant que la chaleur
massique du laiton est 0,1cal/g.°C?
Réponse:
D'aprés l'équation (3) Q = 200.0,1.(100-10) = 1800 cal.
Exemple.3:
(Voir la figure) Quelles sont, au cours du refroidissement les quantités de
chaleur cédées par: a) le pétrole, b) le laiton et c) mélange pétrole + laiton?
50°
18°
Laiton Pétrole 320g
250g
Figure.5 Calorimètre
6
Réponse:
a) Qpétrole = 320.0,5.(18-50) = -5120 cal
b) Qlaiton = 250.0,1.(18-50) = -800 cal
c) Qmélange = (320.0,5 + 250.0,1).(18-50) = -5920 cal
3/ Calorimètre:
Un calorimètre peut être un flacon ou un bécher isolé, une bouteille
thermos ou un vase Dewar, etc. Les mesures des énergies sont, elles,
réalisées à volume constant dans une bombe calorimétrique. Dans ce
paragraphe, et pour des raisons de simplicité, nous considérons seulement la
mesure de la quantité de chaleurs des mélanges des corps et la
transformation d'un corps d'un état à un autre en fonction de la température.
(Voir la figure.5).
m Ac ATA mB cBTB
Teq …(4)
m A c A mB c B
7
3.2 Transformation d'un corps en fonction de la température:
Si on prend par exemple un morceau de glace, qui se transforme en
vapeur à une température donnée, la quantité de chaleur pour cette
transformation est égale à la somme des quantités de chaleur de tous les
changements possible d'état de ce morceau de glace.
Entre T et 0°C, la chaleur de glace est donnée par Q1= mgcg (0-T).
À 0°C, la quantité de chaleur d'équilibre entre les deux phases glace et
liquide est donnée par Q2 = m.Lf ( Lf la chaleur de fusion).
Entre 0°C et 100°C, la quantité de chaleur représente Q3 = mlcl (100-0).
A 100°C, la chaleur représente l'équilibre entre eau liquide et eau vapeur.
La quantité de chaleur est Q4 = m.Lv (Lv chaleur de vaporisation) et à une
température superieure à 100°C l'eau se transforme en vapeur,
Q5 = mv cV (T'-100).
Donc, la chaleur pour laquelle l'eau se transforme en vapeur Q est:
in
Q= Q = Q1+ Q2+ Q3+ Q4+ Q5 …(6)
i 1
8
dQ = CVdT + l dV …(8)
Cp et CV les capacités calorifiques à P et V constantes. On peut écrire la
relation (8) en utilisant la relation de dV donnée dans l'exemple.1:
V V V V
dQ CV dT l dT dP CV dT l dT l dP
T P P T T P P T
V V
= CV l dT l dP
T P P T
Comparons avec (7):
V V
C P CV l dT et h l …(9)
T P P T
4/Notion de travail:
9
La force exercée par la substance sur la face interne
du piston est + F (poussée verticale vers le haut). La
force qui s'exerce sur la surface externe du piston est
- F (poussée vers le bas). surface
Le travail w = F . z ( z le déplacement du piston soit
vers le bas soit vers le haut).
F
P F P.s remplaçons dans l'équation du
s
travail w = P.s.z
Si le déplacement est infinitésimale dz, le travail
devient dw = P.s.dz (s.dz ce n'est que le volume dv
balayé par le piston). Figure.6 Calcul du travail
dw = -P.dv …(10)
10
Type de travail dw Commentaire Unité en joule
Variation de Pex est la préssion
volume -Pex.dv et dv la variation Pex : Nm-2
de volume V: m3
11
Equations d'Etat des Gaz
1/ Gaz parfait:
PV = n RT …(11)
12
1.1 Loi de Boyle-Mariotte (rôle de la pression):
En 1661, Boyle sur les suggestions de son assistant Townley, vérifia
que, à température constante, le volume d'une quantité donnée de gaz est
inversement proportionnel à la pression:
1
V ou PV = constante (à T et n constants).
P
On peut présenter la courbe P = f (V) à des températures différentes.
Pression
2,0
1,5 Température
1,0 300K
200K
0,5 100K
Volume
0 5 10 15
Exemple.1:
13
Calculer la pression nécessaire à la compression isotherme d'un
échantillon de 105 dm3 d'air sous 1 atm jusqu'à un volume de 35 dm3.
Réponse:
D'après la relation (12), l'état 1 et l'état 2 sont présentés
respectivement par (105 dm3, 1 atm), (35 dm3, ?). Puisque la transformation
est isotherme (même température) Donc: P2V2=P1V1
V 105
P2 P1 1 1 3 atm
V2 35
Vide
Hauteur
Gaz
Exemple.2:
La relation physique F m ...(1) est très importante en
thermodynamique.
F Volume V
Nous avons P F P.S et S donc F P. ...(2)
Surface Hauteur H
Entre les relations 1 et 2, on tire la pression:
H .m. m
P on a (masse volumique) P Hauteur.masse volumique.gravité
V V
Par exemple, 1 atm correspond à une colonne de mercure égale à 760 mm.
Quelle est la densité du mercure?
14
Réponse:
P = h.. = P/(h) = 1/ (760.10-3.9,81) = 13,41g/cm3
1.2 Loi de Gay-Lussac et Charles (rôle de température):
Exemple.3:
Quelle est la vartiation de la température qui accompagne la détente
isobare d'un échantillon de gaz pris à 25°C d'un volume de 52 dm3 à un
volume de 104 dm3?
Réponse:
15
V2 104
D'après l'équation (15), T2 T1 (25 273,15) 596K et la
V1 52
variation de température est égale à, ∆T = 596-298,15 = 297,85K
1.3 Loi des gaz parfaits:
PV
En combinant les équations , il vient constante…(17)
T
Pour une quantité donnée de gaz. Dans l'hypothèse d'Avogadro, selon
laquelle des volumes égaux de tous les gaz parfaits pris sous des conditions
identiques de température et de pression contiennent des nombres égaux de
molécules, il est possible de montrer que l'équation (13) s'exprime:
PV
R
nT
Exemple.4:
Soit un échantillon de 42,5l d'un gaz parfait pris à 25°C et sous une
pression de 748 torrs. Quelle sera la température finale de cet échantillon s'il
subit une détente qui fait passer son volume à 52,5l et que sa pression passe
à 760 torrs?
Réponse:
P2V2
D'après l'équation (17) P1V1/T1=P2V2/T2, ou T2= T1 = 298
P1V1
760.52,5
374 K
748.42,5
16
Par définition, la pression partielle du constituant i dans le mélange, Pi
est la pression qu'exercerait le gaz i s'il était seul dans le récipient.
Dans le cas d'un gaz parfait, la pression totale exercée par un mélange est
égale à la somme des pressions partielles des constituants. C'est la loi de
Dalton, qui est une conséquence de l'équation des gaz parfaits, pour laquelle
l'état d'un gaz ne dépend que du nombre de molécules, et non de leur nature
chimique:
ni RT
Gaz i Pi
V
n j RT
Gaz j Pj
V
ntotal RT
Ptotal
V
(ni n j ) RT ni RT n J RT
Gaz i+j V V V
Ptotal Pi Pj
17
2/ Gaz réels:
Si un gaz n'a pas un comportement parfait, il faut s'attendre à ce que
son équation d'état diffère de la relation PV = nRT. Au niveau moléculaire,
ce sont les interactions entre les molécules qui sont responsable des écarts à
l'idéalité. Expérimentalement, à base pression, le gaz obéit à l'équation
suivante: P (V-nb) = nRT
Espace
Le volume libre dans lequel les molécules peuvent se déplacer,
n'est pas V car l'espace est partiellement remplis de molécules, le
Gaz volume libre est donc V-nb où b c'est le volume résiduel occupé
par les molécules, b est appelé aussi le second cœfficient de viriel.
18
assez large, il faut que cette équation ait une forme simple (de telle sorte
qu'elle puisse être dérivée ou intégrée assez facilement):
Equation de Berthelot:
an 2
(P )(V nb) nRT … (19)
TV 2
Equation de Dieterici:
an
( Pe RTV
)(V nb) nRT … (20)
Equation de Beattie-Bridgeman:
V
P 1 RT
n … (21)
2 2
V V
n n
19
3/ Facteur de compressibilité:
Une autre façon d'exprimer les déviations par rapport au gaz parfait
PV
utilise le paramètre Z, facteur de compressibilité: Z =
nRT
Qui est égal à 1 pour un gaz parfait, les expériences indiquent que Z = 1
uniquement lorsque P tend vers zéro. En général Z est différent de 1 pour
les gaz réels.
Le coefficient Z s'évalue en calculant d'abord les températures Tr, et
T P
pressions Pr réduites, dont les expressions sont: Tr et Pr où Tc et
Tc Pc
Pc sont respectivement la température et la pression critiques et sont des
constantes pour le gaz donné (voir les exercices).
4/ Etats correspondants:
20
Premier Principe et Applications
1/Energie Interne:
21
* On introduit souvent les abréviations D.T.E
2/ Différentielle de U:
Puisque dU ne dépend pas de la façon dont s'effectue la transformation
(réversible ou irréversible); on prendra l'expression de l'état réversible afin
de pouvoir l'exprimer en fonction des paramètres du système.
dU = W Q
dH CP dT h V dP … (28)
22
dH différentielle totale exacte, donc:
H H
dH dT dP ; comparons avec (28):
T P P T
H H
CP et h V … (29)
T P P T
Remarque:
U H
- Pour un gaz parfait: nCV et nC P
T T
23
4/ Application des fonctions U et H:
24
U
CV l'équation 27 dépend seulement de T et non de V, et
T V
U
que l = P, puisque 0.
V T
V
Prenant maintenant l'équation 9: C P CV l dT , si le gaz est
T P
V
parfait, on a pour une mole, V= RT/P, d'où = R/P et comme l = P
T
on déduit:
R
C P CV l CV R C P CV R … (30)
P
Il est souvent utile de pendre le rapport CP/CV = ; en divisant les deux
R
membres de l'équation (30) par CV, on voit que: 1 … (31)
CV
25
On exprimera ∆U, qui ne dépend que de l'état initial et l'état final,
de deux façons différentes et de l'égalité obtenue, on déduira les
grandeurs cherchées.
∆U = UB- UA = W + Q = W, car (Q = 0).
∆U = n CV (TB-TA).
W = -PB(VB-VA). A partir de ces données, on peut déterminer toutes les
variables.
Exemple.5:
TA = 273K, PB = 1atm, PA = 10atm, CV = 5, n = 1 mole
et R = 2 cal/K.mol
Calculer W, ∆U et VB.
Réponse:
n CV (TB-TA) = -PB(VB-VA) = -nR[(TB-TA(PB/PA)]
CV TB CV TA RT B RT A PB / PA TB CV R TA CV RPB / PA
TA CV RPB / PA 2735 21 / 10
TB 202,8K
CV R 52
TB 202,8K
∆U = n CV (TB-TA) = 1.5.(202,8-273) = -351 cal.
W = ∆U = -351 cal
nRT A 1.0,082.273
PAVA = nRTA V A 2,24l
PA 10
nRT B 1.0,082.202,8
PBVB = nRTB VB 16,63l
PB 1
On trouve le même résultat en utilisant la formule du travail:
W = -351cal = -14,39l.atm
Et W = -PB (VB-VA); donc -14,39 = -1(VB-2,24)
VB = 14,39 + 2,24 = 16,63l
5/ Thermochimie:
La thermochimie est l'étude des variations d'énergie qui se produisent au
cours d'une réaction chimique. En employant la chaleur de réaction.
26
Elle est positive cela veut dire que la réaction est endothermique,
négative, la réaction est exothermique.
Soit Q la quantité de chaleur transformée au cours d'une réaction
chimique, nous avons vu que Q n'est pas une fonction d'état, donc il est plus
commode de parler de l'énergie accompagnant la réaction; parce que cette
dernière ne dépend pas du mode opératoire (du chemin suivi). En
particulier, elle n'a pas un lien avec la réversibilité ou l'irréversibilité du
processus.
Si le transfert de chaleur se fait à volume constant, on parlera ainsi de
l'énergie interne ∆U et si elle se fait à pression constante, elle sera
l'enthalpie ∆H.
27
A
∆HAC ∆HAB
C B
∆HBC
A- Enthalpie de formation:
C'est la chaleur dégagée ou absorbée, ∆Hf lorsqu'une mole du composé
est formée à partir des éléments à pression constante.
B- Etat standard:
C'est l'état stable sous une (1) bar. On le note par l'exposant °. Ainsi, on
dit enthalpie de formation standard; c'est la chaleur dégagée ou absorbée
∆Hf°, lors de la formation d'une mole du composé, sous 1 bar et à partir des
éléments dans leur état standard.
28
5.2 Chaleur de réaction et loi Hess:
Si l'on connaît les enthalpies de formation de tous les corps qui
interviennent dans une réaction chimique, on peut calculer l'enthalpie de
cette réaction.
Soit une réaction chimique:
aA + bB cC +dD
Puisque H r standard de la réaction est donnée par:
H r = H (produits)- H (réactifs)…(34)
H ( pr ) d .H ( D) c.H (C )
H (rea ) a.H ( A) b.H ( B)
H r (c.H (C) d.H ( D)) (a.H ( A) b.H ( B))
Ceci est valable pour toutes les fonctions d'états.
29
Dans les molécules diatomique H2, O2 l'enthalpie est obtenue
directement en fonction des énergies de dissociation (liaison) par
mesures thermodynamiques ou spectroscopiques.
Exemple:
Energie des liaisons O-H et O-O dans la molécule:
H O O H
30
Deuxième Principe et Applications
L'état macroscopique d'un système isolé est défini lorsque l'on connaît la
valeur des variables macroscopique telles que la pression, la température, la
composition chimique du système. Celui-ci est alors défini, bien que l'on
ignore à l'échelle microscopique la vitesse et la position de chacun des
atomes ou des molécules qui le composent.
La pression, grandeur macroscopique, traduit la variation moyenne des
quantités de mouvement lors des chocs des particules sur une paroi.
Par exemple, les n molécules qui, à un instant t1, ont une vitesse v, auront
à un autre instant t2, une vitesse différente; mais il y aura encore, à l'instant
t2, n autre molécules qui auront une vitesse v, la pression P et la température
T restant les mêmes entre les instants t1 et t2. L'énergie totale du système
reste constante bien que l'énergie de chacune des molécules varie à chaque
instant.
31
Le nombre d'état microscopique qui correspond à un état macroscopique,
défini par des valeurs précises des variables d'état, est représenté par Ω.
De la même façon, lorsqu'un solide est mis en présence d'un solvant, les
molécules de soluté vont se disperser au hasard parmi les molécules de
solvant. La dissolution correspond à un nombre d'état microscopique
beaucoup plus grand que lorsque le soluté et le solvant ne sont pas
mélangés.
D'autre part, l'état macroscopique qui correspond au rassemblement de
toutes les molécules du soluté au sein d'une solution est peu probable car il
correspond à un nombre beaucoup plus petit d'états microscopiques.
Lorsqu'un système isolé évolue spontanément, sous l'effet de l'addition
d'une chaleur, le nombre d'états microscopiques Ω croît; Boltzmann a
montré que Q/T = K log Ω, est l'entropie absolue (symbolisée par S), il a
établie la relation:
S = K log Ω … (38)
2/ Notion de désordre:
32
Comment évoluer quantitativement le désordre d'un système?
Une mesure consiste à évoluer le nombre de façons d'arranger toutes les
particules du système parmi toutes les positions et les niveaux d'énergies
disponibles.
A zéro absolu il existe un ordre parfait. L'entropie est égale à zéro le
système est parfait.
Supposons que nous élevions la température d'une mole d'un corps pur à
pression constante, du zéro absolu où il est à l'état de cristal parfait jusqu'à
une température T où il est à l'état gazeux. Il nous faut effectuer les
transformations suivantes:
0K Tf Teb T
Echauffement Ech du Ech du gaz
Du solide liquide
fusion ébullition
∆S = ST-S0 =
T
Qrev Tf C p solide H f Teb C P liquide H eb T C P gaz
T 0K T
0K
dT
Tf
Tf
T
dT
Teb
Teb
T
dT
∆S = ST – S0 = ST
33
Soit une réaction chimique: aA + bB → cC + dD, effectuée à la
température T, son entropie est donnée par:
∆S = [cST(C) + dST(D)]- [aST(A) + bST(B)].
Dans les conditions standard, à 298K, ∆S° est:
34
= dU +PdV +VdP – TdS – SdT
L'énergie utilisable A (fonction de Helmholtz) est définie par:
A = U – TS
dA = dU – TdS – SdT
Pour un système fermé et une transformation isotherme:
dU = Q PdV avec dT = 0,
Donc dG = dH –TdS = Q VdP PdV PdV TdS
∆H ∆S ∆G Conclusion
- + - trans.spont
+ - + trans.non spont
- - ? rans.spont à T base
+ + ? trans.spont à
35
Télevée
D'autre part:
H = U + PV
dH = dU + d(PV) = dU + PdV + VdP = TdS – PdV + PdV + VdP
dH = TdS + VdP
Egalement:
G = H – TS
dG = dH – TdS – SdT = TdS +VdP – TdS – SdT
dG = VdP – SdT
Et A = U –TS
dA = dU –TdS – SdT = TdS – PdV – TdS – SdT
dA = – PdV – SdT
U A
P P
V S V T
36
H U
T T
S P S V
H G
V V
P S P T
G A
S S
T P T V
T P T V
V S S V P S S P
V S P S
T P P T T V V T
37
G
T 1 G
G
2 … (46)
T T T P T
P
G
T 1 G H G
On remplace (45) dans (46):
T T T T2
P
1 G H G H
2 2
T T T T
G G 1 1
T T T
et T 1
T 1 T T T2
P T P
On obtient la relation de Gibbs-Holmotz:
G G
T T
H H …(47)
1 1
T T
P P
38
S S
dS dV dT . Remplaçons cette équation dans (48)
V T T V
S S S S
dU= T dV dT PdV = T P dV T dT (49)
V T T V V T T V
D'une autre part, nous connaissons la différentielle de U exprimée en
U U
fonction de V et T: dU dV dT , comparons avec (49), on
V T T V
voit que:
U S U S
T P et T dT
V T V T T V T V
P S
D'après la relation de Maxwell l'équation précédente
T V V T
U P
devient: T P cette relation relie la pression interne du
V T T V
système lors d'un processus réversible à des paramètres mesurables.
39
Considérons une masse d'un gaz parfait à la température T2 (point A).
Détendons-la de façon isotherme et réversible jusqu'à ce qu'elle occupe le
volume VC (point C). Détendons-la ensuite de façon adiabatique et
réversible jusqu'au volume VB: on parcourt l'adiabatique CB et T s'abaisse à
T1 (voir la figure).
C
D
B
40
VC Q V
(T constante); Q + W = 0 Q2 – nRT2 ln = 0 2 nR ln C , le gaz
VA T2 VA
a reçu de la chaleur de la source chaude Q2>0 puisque VC>VA.
Q1 Q2
Si l'on tien compte de l'équation (51), il est facile de voir que 0,
T1 T2
pour les quantités de chaleurs échangées le long du cycle de Carnot.
D'un point de vue pratique, il est utile de considérer le rendement, qui est
le rapport:
Travail effectué
r=
Quantité de chaleur dépensée
41
TD
Il en est de même pour , si bien que pour fermer le cycle, TD doit être
TA
T ATB
choisie tel que: TD = . Calculons les quantités de chaleur mises en jeu:
TC
C
Trajet 1 (AC): C
A
p dT C p (TC T A )
TC TA TB TA
1 1
Q AC QBD C
T T P
1 B 1 2
r= P
Q AC TC TA TC 1
42
43