Correction EPS6-1
Correction EPS6-1
Correction EPS6-1
D C D C
31/12/2017
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 500 000
2841 Amortissement de la machine-outil 2 500 000
Dotation de l’exercice
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L’annuité d’amortissement (AD) est égale à : AD = base amortissable x taux décroissant de l’exercice.
La base amortissable reste constante d’un exercice à l’autre.
Valeur nette comptable = coût d’acquisition –amortissements
Années Base Taux Annuités Annuités Valeur nette
amortissabl décroissan d’amortissement cumulées comptable
e t s
2017 3 000 000 5/15 1 000 000 1 000 000 2 050 000
2018 3 000 000 4/15 800 000 1 800 000 1 250 000
2019 3 000 000 3/15 600 000 2 400 000 650 000
2020 3 000 000 2/15 400 000 2 800 000 250 000
2021 3 000 000 1/15 200 000 3 000 000 50 000
3 000 000
D C D C
31/12/2017
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 1 000 000
2845 Amortissement matériel de transport 1 000 000
Dotation de l’exercice
C- Matériel et outillage
Rappel : Amortissement dérogatoire ou fraction d'amortissement comptable ne correspondant pas à
l'objet normal d'un amortissement et comptabilisé en application de textes particuliers (d'origine fiscale,
le plus souvent). Les amortissements dérogatoires peuvent résulter d’une différence liée : à la durée
d’amortissement ; à la base amortissable voire au mode d’amortissement. Les amortissements
dérogatoires sont classés en provisions réglementées et traités comme telles. Ils figurent en conséquence
parmi les capitaux propres et ne concourent pas à la détermination de la valeur comptable nette du bien
concerné, à la différence des amortissements comptables et des provisions pour dépréciation.
Pratiquement :
Lorsque la dotation fiscalement autorisée dépasse la dotation économique, la différence est
enregistrée au débit du compte 851 par le crédit du compte 151 ;
Lorsque la dotation fiscale devient inférieure à la dotation économique, la différence est reprise
au débit du compte 151, par le crédit du compte 861.
D C D C
31/12/2017
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 000 000
2841 Amortissement matériel et outillage 2 000 000
Dotation amortissement économique
d°
851 Dotation aux provisions réglementées 2 400 000
151 Amortissements dérogatoires 2 400 000
Dotation amortissement dérogatoire
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D C D C
31/12/2020
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 4 000 000
2841 Amortissement matériel et outillage 4 000 000
Dotation amortissement économique
d°
151 Amortissements dérogatoires 832 000
861 Reprises de provisions réglementées 832 000
Reprise d’amortissement dérogatoire
D- Matériel industriel
Rappel : La dépréciation permet de constater la une perte de valeur de l’actif. Différence en moins entre la
valeur d'entrée d'un bien dans le patrimoine et sa valeur actuelle.
Une entité doit apprécier à chaque d'exercice, s'il existe un indice qu'un actif (immobilisation corporelle ou
incorporelle) peut avoir subi une perte de valeur :
- s'il n'existe pas d'indice de perte de valeur, aucun test de dépréciation n'est requis ;
- en revanche, s'il existe un tel indice, l'entité doit estimer la valeur actuelle de l'immobilisation. Si la
valeur actuelle de l'immobilisation est inférieure à sa valeur comptable, une dotation aux dépréciations doit être
comptabilisée. Dans le cas contraire, aucune dépréciation n'est à constater.
D C D C
31/12/N
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 6 000 000
2841 Amortissement matériel industriel 6 000 000
Dotation de l’amortissement de l’exercice
31/12/N+2
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 6 000 000
2841 Amortissement matériel industriel 6 000 000
Dotation de l’amortissement de l’exercice
d°
6914
Dotations aux dépréciations des immob. Corp.
2941 5 000 000
Dépréciation du matériel industriel
5 000 000
Dotation de la dépréciation de l’exercice
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L’acquisition de la nouvelle immobilisation à sa valeur actuelle (prix d’acquisition ou
prix de reprise majoré de la soulte)
D C D C
01/07/N
4852 Créances sur cessions d’immobilisations 32 531 400
822 Produits de cessions d’immobilisations corp. 27 280 000
4431 TVA collectée sur cession 5 251 400
Cession de l’ancienne immobilisation (Matériel A)
d°
241 Matériel B 28 000 000
4451 TVA récupérable sur acquisition d’immob. 5 390 000
4812 Fournisseurs d’investissements 33 390 000
Acquisition nouvelle immobilisation (matériel B)
d°
4812 Fournisseurs d’investissements 33 390 000
4852 Créance sur cession d’immobilisation 32 531 400
521 Banque 858 600
Versement de la soulte
31/12/N
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 000 000
2841 Amortissement matériel A 2 000 000
Dotation de l’amortissement complémentaire
d°
812 Valeurs comptables des cessions d’immob. Corp. 20 000 000
241 Matériel A 20 000 000
Sortie du matériel A
d°
2841 Amortissements du matériel A 14 000 000
812 Valeurs comptables de cessions d’immob. 14 000 000
Annulation des amortissements du matériel A
Remarque : les deux écritures de sortie d’immobilisation et d’annulation d’amortissement ci-dessus
peuvent être regroupées en une seule, voir infra.
Ou encore
812 Valeurs comptables des cessions d’immob. Corp 6 000 000
2841 Amortissement matériel A 14 000 000
241 Matériel A 20 000 000
Sortie d’immobilisation et annulation des
amortissements
d°
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 800 000
2841 Amortissement matériel B 2 800 000
[(28 000 000 x 20 x 6)/1200]
Dotation de l’amortissement de l’exercice
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III- Dépréciation des créances
L’état des créances douteuses et irrécouvrables de l’entreprise BOUBA
Clients Créances Créances Règlement Soldes Dépréciatio Dépréciation Pertes
TTC HT n au au
Mts TTC Mts HT
31/12/2016 31/12/2017
Jean 5 962 500 5 000 000 2 385 000 3 577 500 3 000 000 1 500 000 1 500 000
Paul 4 770 000 4 000 000 Néant 4 770 000 4 000 000 1 600 000 4 770 000
Pierre 7 155 000 6 000 000 1 192 500 5 962 500 5 000 000 2 000 000 1 000 000 (1)
Yve 4 173 750 3 500 000 - 4 173 750 3 500 000 4 173 750
Ali 4 770 000 4 000 000 - 4 770 000 4 000 000 3 000 000(2)
5 100 000 5 500 000 8 943 750
D C D C
31/12/2017
4162 Créances douteuses 4 770 000
411 Créances clients 4 770 000
Nouveaux clients douteux
d°
6511 pertes sur créances clients 7 500 000
4431 TVA collectée sur ventes 1 443 750
411 Créances clients 4 173 750
4162 Créances douteuses 4 770 000
Créances irrécouvrables
d°
6594 Charges pour dépréciation des créances 5 500 000
4912 Dépréciation des comptes clients 5 500 000
Dotation de l’exercice
d°
4912 Dépréciation des comptes clients 5 100 000
7594 Reprise de charges pour dépréciation 5 100 000
Annulation par reprise des charges pour
dépréciation des créances clients N-1
IV-
Provision pour garanties données aux clients
200
taux de retour= × 100→ taux de retour =2 %
10 000
Coût moyen d’une pièce remplacée = 40 000 000/200
= 200 000
Coût moyen d’une réparation sous garantie : 200 000 + 3000 = 203 000F
Nombre d’appareils susceptibles de revenir en réparation : 15 000 x 2% = 300
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Coût global prévisionnel de ces réparations : 300 x 203 000 = 60 900 000F
L’entreprise devra donc constituer une provision pour garanties données aux clients de
60 900 000F
D C D C
31/12/2017
6911 Dotations aux provisions pour risques et charges 60 900 000
192 Provisions pour garanties données aux clients 60 900 000
Provision pour litige livraison
Puis, Nombre total d’actions = 282 800 000/56 000, soit Nombre total d’actions = 5050 actions.
Prix d’émission d’une action = prix total d’émission /Nombre d’actions nouvelles
Prix d’émission d’une action = 138 032 000/2650, soit prix d’émission d’une action
=52 087,54F
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c) La valeur théorique du droit d’attribution
Evolution Nombre Valeur Valeur économique
d’actions économique totale des actions
d’une action
Avant augmentation du capital 5 050 56 000 282 800 000
Augmentation de capital 950 0 0
Après augmentation de capital 6 000 47 133,33 282 800 000
Pour un ancien actionnaire :
Valeur théorique du droit d’attribution = valeur de l’action avant augmentation – valeur de
l’action après augmentation,
Donc, valeur théorique du droit d’attribution = 56 000 – 47 133,33
Valeur théorique du droit d’attribution = 8 866,67
Deuxième solution
Evolution Nombre Valeur Valeur économique
d’actions économique totale des actions
d’une action
Avant augmentation du capital 2 400 60 320 144 768 000
Augmentation de capital par Nombre Prix total d’émission
émission d’actions nouvelles d’actions 46 511,42 d’actions nouvelles
nouvelles = ? =?
Augmentation de capital par Nombre
incorporation des réserves d’actions 0 0
gratuites = ?
Après augmentation de capital Nombre total 50 000 Valeur totale après
d’actions = ? augmentation = ?
Après avoir déterminé le nombre total d’actions, nous allons en déduire les autres éléments
inconnus.
Nombre total d’actions = 110 000 000/20 000
Nombre total d’actions = 5 500 actions
Valeur totale après augmentation = 50 000 x 5 500,
Soit valeur totale après augmentation = 275 000 000F
Prix total d’émission d’actions nouvelles = 275 000 000 – 144 768 000
Prix total d’émission d’actions nouvelles = 130 232 000F
Nombre d’actions nouvelles = prix total d’émission /prix d’émission d’une action
Nombre d’actions nouvelles = 130 232 000/46 511,42
Nombre d’actions nouvelles = 2 800 actions
Nombre d’actions gratuites = 5 500 – (2 400 + 2 800)
Nombre d’actions gratuites = 300 actions
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Donc, l’actionnaire nouveau doit acheter 6 droits de souscription évalués à leur valeur
théorique (6ds) et payer 7 fois le prix d’émission (7 x 46 511,42), pour obtenir 7 actions
évaluées à 50 000F l’une (7 x 50 000).
D’où 6ds + (7 x 46 511,42) = (7 x 50 000), soit ds = 4 070,01F
{
' '
N : Nombre d actions nouvelles
' '
N N : Nombre d actions anciennes
Ou encore , ds= (VM 2−PE ) avec
N VM 2: valeur de l' action après augmentation
' '
PE: prix d émission d une action nouvelle
2800
ds= ( 50 000−46 511 , 42 ) → ds=4 070 , 01 F
2400
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Deuxième partie : Comptabilité Analytique et Gestion budgétaire
Dossier 1 : Comptabilité Analytique
1) Tableau de répartition des charges indirectes
Eléments Bureau Transport Entretien Approvision Moulage au Moulage sous Distributio
d’étude -nement sable pression n
Totaux primaires 5 000 000 9 000 000 10 250 000 2 625 000 45 000 000 42 500 000 72 500 000
Bureau d’étude -5 000 000 500 000 500 000 500 000 1 000 000 1 000 000 1 500 000
Transport -12 500 000 1 250 000 5 000 000 - - 6 250 000
Entretien 3 000 000 -12 000 000 3 000 000 6 000 000
Totaux secondaires 0 0 0 8 125 000 49 000 000 49 500 000 80 250 000
Unité d’œuvre Kg acheté Heure MOD Heure machine 30% produits
vendus
Nombre d’UO 6 500 2 000 2 000 7200
Coût d’UO 1250 24 500 24 750 11145,83333
Soient x le total de charges indirectes du centre transport et y celui du centre entretien
Eléments Bureau d’étude Transport Entretien
Totaux primaires 5 000 000 9 000 000 10 250 000
Bureau d’étude -5 000 000 500 000 500 000
Transport -x 0,1x
Entretien 0,25y -y
Totaux secondaires 0 0 0
{ {
9 000 000+500 000−x+ 0 ,25 y=0 → x−0 , 25 y=9500 000 → x=12500 000
10 250 000+500 000+0 , 1 x− y=0 −0 ,1 x + y=10 750 000 y=12 000 000 {
2) Coût d’achat du laiton
Eléments Quantités CU Montants
Charges directes :
Achat de laiton 6500 50 000 325 000 000
Charges indirectes :
Approvisionnement 6500 1250 8 125 000
Coût d’achat 6 500 51 250 333 125 000
Compte d’inventaire du laiton
Eléments Q CU Montants Eléments Q CU Montants
Stock initial 1300 47500 61 750 000 Sortie de laiton :
Coût d’achat 6500 51250 333 125 000 Moulage au sable 3125 50625 158 203 125
Moulage sous pression 4500 50625 227 812 500
Stock final 175 50625 8 859 375
7800 50625 394 875 000 7800 50625 394 875 000
Soit z le poids du laiton initial ou consommé pour le moulage au sable : (10 000 x 0,27 kg) =
z – (10%z + 3,6%z) , après résolution de l’équation z = 3 125kg.
Soit t le poids du laiton initial ou consommé pour le moulage sous pression (15 000 x 0,27
kg)= t – 10%t, après résolution de l’équation t = 4 500kg
3) Calcul du coût de production selon les deux procédés
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4) Coût de revient selon chaque procédé
Coût de revient 9000 261 171 562,5 Coût de revient 15000 360 678 750
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2) Retrouvons les charges de structure du budget flexible
L’écart sur activité est encore appelé écart d’imputation rationnelle des charges fixes. D’où nous
activité réelle
pouvons écrire : écart sur activité =charges fixes− ×charges fixes
activité normale
3) sachant que l’activité normale est de 2000 heures et la production normale de 3000
produits, retrouvons :
le coût préétabli d’un produit
charges préétablies pour l’activité normale (ANxCP) = 400 000
2000CP = 400 000
CP = 200F
Coût préétabli d’un produit = 200F
l’activité réelle
charges préétablies pour l’activité réelle (AR x CP) = 440 000
200AR = 440 000
AR = 2 200
L’activité réelle = 2 200
la production réelle
charges préétablies pour l’activité prévue (AP x CP) = 360 000
200AP = 360 000
AP = 1 800
activité normale
nous savons que AP= × productionréelle
Production normale
2000 '
→ 1800= × production réelle d où productionréelle=2 700 unités
3000
B – Budget de vente
1) la droite de la tendance
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8 830 3,5 216,25 12,25 756,875
36 4910 0 0 42 825
x:
36
=4 , 5 ; y :
4910
=613 ,75 ; a=
∑ ( xi− x̄ ) ( yi− ӯ ) ⟹ a= 825 ⟹ a=19 , 64
8 8 ∑ ( xi− x̄ )2 42
y=19 , 64 x +525 , 37
On observera que la somme des coefficients saisonniers : 1,11 + 0,89 + 0,77 +1,23 = 4
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Troisième partie : Analyse Financière
Nous allons déterminer les montants des différentes rubriques à partir des ratios et les
autres informations.
Trésorerie−actif 1 12 900 000 1
R atio de liquidité immédiate: = → =
Passif à moins d un an 11 P assif à moins d un an 11
' '
' '
d où passif à moins d un an=141900 000 F
Passif à moins d’un an = Dettes à court terme (DCT) = Passif Circulant + Trésorerie
Passif.
Donc, Passif circulant (PC) + trésorerie passif (TP) = 141 900 000F (1)
trésorerie passif 1
Par ailleurs nous avons : =
passif circulant 21
Capitaux Permanents
Ratio de financement des immobilisations : =0 ,9
Actif Immobilisé
Or capitaux permanents + passif à moins d’un an (DCT) = Total du Bilan
Capitaux permanents + 141 900 000 = 258 000 000
D’où, Capitaux permanents = 116 100 000F
116 100 000
Donc , =0 , 9 → Actif immobilisé =129 000 000 F
actif immobilisé
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D’après l’énoncé les créances représentent 30% de l’actif circulant et de la trésorerie-
actif.
Actif circulant + trésorerie-actif = total bilan – actif immobilisé
Actif circulant + trésorerie-actif =258 000 000 – 129 000 000
Actif circulant +trésorerie-actif = 129 000 000F
Créances (valeur réalisable) = 30% (129 000 000)
Valeur réalisable = 38 700 000F
Valeur d’exploitation = total du bilan – (actif immobilisé + valeur réalisable +
trésorerie-actif)
Valeur d’exploitation = 258 000 000 – (129 000 000 + 38 700 000 + 12 900 000)
Valeur d’exploitation = 77 400 000F
Vérification :
Trésorerie nette = fonds de roulement net – besoin en fonds de roulement
Trésorerie nette = - 12 900 000 – ( - 19 350 000)
Trésorerie nette = 6450 000F
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Selon la règle de l’équilibre financier minimum , les capitaux permanents
(capitaux propres + dettes financières) doivent être suffisants pour financer les actifs à
long terme (immobilisations voire les besoins en fonds de roulement). Cette règle
suppose donc, que le fonds de roulement soit supérieur ou égal à 0 (FR≥0).
Au cas particulier, le fonds de roulement est négatif, ce qui traduit un
déséquilibre financier, autrement dit, l’entreprise finance une partie des actifs à long
terme en utilisant les dettes à court terme (passif à moins d’un an), ce qui est susceptible
d’entrainer son asphyxie du fait des échéances de remboursement courtes et de la
rentabilité faible et à long terme des actifs immobilisés.
En revanche, le besoin en fonds de roulement est négatif , ce qui est signe de bonne
santé financière au niveau de l’exploitation quotidienne de l’entreprise, autrement dit,
les échéances de règlements accordées par les créanciers de l’entreprise (délai crédit
fournisseur par exemple) sont supérieures aux échéances de règlement accordées par
l’entreprise à ses débiteurs (durée de règlement des créances clients par exemple), ce
qui laisse une marge de temps à l’entreprise pour encaisser suffisamment de fonds
indispensables au paiement de ses dettes de court terme.
Remarque : pour certaines activités comme la grande distribution, le BFR est toujours
négatif. En effet, les entreprises de grande distribution payent normalement leurs
fournisseurs après la livraison. L'entreprise bénéficie alors d'un flux de trésorerie
entrant.
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Il convient de préciser que le bénéfice ou résultat distribué est la part du bénéfice réalisé
par une société (bénéfices de l’année, voire ceux des années précédentes) qu’elle va
payer sous la formes des dividendes à ses actionnaires. Donc,
Bénéfice distribué en n-1 (2013) = dividendes.
Pour répondre à la question, nous allons procéder à la reconstitution de l’affectation du
résultat de n-1.
Bien en entendu, les variations seront calculées uniquement au niveau des postes de
réserves.
Eléments Calculs Montants
Résultat n-1 (2013) 24 000 000
Réserve légale 10 850 000 – 8 450 000 -2 400 000
Réserve statutaire 19 000 000 – 14 100 000 -4 900 000
RAN antérieur créditeur +1 050 000
Bénéfice distribuable 17 750 000
Autres réserves 91 700 000 – 85 200 000 -6 500 000
RAN de l’exercice -1 200 000
Bénéfice distribué (dividendes) 10 050 000
Eléments Montants
Résultat (2014) 25 440 000
Valeurs comptables de cession d’immobilisation HAO +24 286 000
Dotations aux amortissements et aux provisions d’exploitation + 13 330 000
Dotations aux amortissements et aux provisions financières +482 000
Dotations aux amortissements et aux provisions HAO +3 874 000
Capacité d’autofinancement (CAF) 67 412 000
4) EBE et VA
EBE (Excédent Brut d’Exploitation) est un solde intermédiaire de gestion qui
montre la ressource d’exploitation de l’entreprise sur une période donnée, après
le paiement des charges de personnel et avant les dotations aux amortissements.
Nous savons que : CAF = EBE + produits encaissables restants (après
calcul de l’EBE) – charges décaissables restantes (après calcul de l’EBE).
De cette relation nous pouvons tirer EBE.
EBE = CAF – produits encaissables + charges décaissables
Eléments Montants
Capacité d’autofinancement (CAF) 67 412 000
Revenus des valeurs mobilières de placements -8 200 000
Escomptes obtenus -280 000
Produits HAO -854 000
Charges d’intérêts +16 068 000
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Escomptes accordés +900 000
Charges HAO +1 024 000
Participations des salariés +2 864 000
Impôts sur le résultat +26 856 000
EBE (Excédent Brut d’Exploitation) 105 790 000
VA (valeur ajoutée)
Nous savons que EBE = VA – Charges de personnel, de cette relation nous
pouvons tirer : VA = EBE + Charges de personnel
Résultat financier
Eléments Montants
Revenus des valeurs mobilières de placements +8 200 000
Escomptes obtenus +280 000
Charges d’intérêts -16 068 000
Escomptes accordés -900 000
Dotations aux amortissements et aux provisions financières -482 000
Résultat financier (perte) 8 970 000
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Participations des salariés -2 864 000
Impôts sur le résultat -26 856 000
Résultat net 25 440 000
FIN DE LA CORRECTION.
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