CCG Chapter 02

Centrales thermique à cycle combiné
Technologies et principe de fonctionnement
Département Automatique, Electronique, Electromécanique et

Electrotechnique
2020-2021
C. ED-DAHMANI Centrale thermique à C.C 2020-2021 1 / 60

1 Centrale thermique à vapeur
Introduction
Critère de sélection du site pour la centrale thermique
Principe de fonctionnement
Composants des installations à vapeur
équipements principales de l’installation électrique
Description qualitative des propriétés de l’eau
Diagramme température volume T-V
Diagramme entropique T-S
Les courbes de pression
Mélange liquide-vapeur
Cycles thermodynamique des centrales à vapeur
Cycle de Carnot
Cycle de Rankine
Cycle de Hirn
Cycle à resurchauffe
Cycle idéal de régénération de Hirn (Soutirage HP)
Bilan énergétique global d’installations à vapeur
Choix de combustible pour centrale thermique

II.1 Introduction
L’intérêt des moteurs à vapeur par rapport aux autres moteurs se réside
dans le fait que beaucoup de sources de chaleur ne permettent pas
d’apporter la chaleur directement à l’intérieur du fluide moteur.
En fin de combustion, le charbon, le bois, les déchets ménagers ou
agricoles, par exemple, laissent des résidus importants qu’il est impensable
de faire circuler dans une turbine.
Les liquides ont une excellente capacité calorifique volumique en
comparaison à celle de l’air (à titre exemple, l’eau est environ mille fois
supérieur que l’air) : il s’agit donc de médiums compacts pour prélever de
la chaleur d’une source externe. Parmi eux, l’eau est la plus abondante et
certainement la moins difficile à manipuler.

1. Approvisionnement en carburant
Généralement, la centrale électrique à vapeur devrait être située près de la
mine de charbon de sorte que le coût de transport du carburant soit
minimum. Si le terrain n’est pas disponible à proximité des mines de
charbon, prévoir des installations adéquates pour le transport du carburant.

2. Disponibilité de l’eau
Ce type de centrale a besoin d’une énorme quantité d’eau pour alimenter
la chaudière et le condenseur, pour cela la station devrait être près de la
mer, rivière, du lac, etc.

2. Disponibilité de l’eau
Ce type de centrale a besoin d’une énorme quantité d’eau pour alimenter
la chaudière et le condenseur, pour cela la station devrait être près de la
mer, rivière, du lac, etc.
3. Facilité de transport
Pour offrir un meilleur service pour le transport de l’homme et la
machinerie, etc.

4. Type de terrain
La centrale électrique à vapeur devrait être installée dans un terrain ou il y
a une possibilité d’extension en future et aussi zone non sismique.

4. Type de terrain
5. Près du poste électrique

Afin de réduire les pertes de transmission et de distribution, la centrale
devrait être située près du poste d’interconnexion au réseau électrique.

4. Type de terrain
5. Près du poste électrique

Afin de réduire les pertes de transmission et de distribution, la centrale
devrait être située près du poste d’interconnexion au réseau électrique.
6. Distance de la zone d’habitation

Comme la centrale thermique produit des gaz de combustion, ces gaz
affecteront l’étre humain vivant, donc la centrale devrait être située loin de
la zone d’habitation.

Principe de fonctionnement
La vapeur d’eau est produite à partir de la chaleur dégagée par la
combustion (charbon, fuel, et gaz...). Cela produit un flux de vapeur vers
la turbine, c’est-à-dire que l’énergie cinétique est convertie en énergie
mécanique sous forme de rotation. Cette dernière est transformée en
énergie électrique à travers la génératrice.
Gaz de combustion Turbine

Cheminée
Alternateur
Air Condenseur
Fuel (Carburant)
Eau froide
Chaudière
Pompe Tour de refroidissement
Pompe
Figure 1: Principe de fonctionnement d’une centrale thermique à vapeur.

Composants des installations à vapeur
Les composants principales d’un centrale thermique à vapeur :
Compresseurs et pompes : Dans les installations des centrales
thermiques, les phases de compression se font toujours à l’état liquide à
l’aide des pompes. Cela du au fait que le volume spécifique de l’eau liquide
est environ mille fois plus faible que celui de la vapeur d’eau.
Figure 2: Photo d’une pompe à eau dans un centrale thermique.
Les pompes sont plus compacts et géométriquement simples que les

compresseurs à gaz.
Chaudière : Est un récipient fermé dans lequel l’eau est transformé en
vapeur en utilisant la chaleur de la combustion. La vapeur d’eau extraite
est à haute température et haute pression. Les gaz de combustion de la
chaudière passent par l’économiseur de surchauffeur et le préchauffeur
d’air, et son finalement évacués dans l’atmosphère par la cheminée. Dans
ces chaudières, l’eau est à l’intérieur des tubes et les gaz chauds sont à
l’extérieur des tubes.
(a) Vue interne (b) Vue externe
Figure 3: Chaudière d’une centrale à vapeur.

Surchauffeur : La vapeur produite dans la chaudière est humide et passe
à travers un surchauffeur où elle est séchèe et surchauffée (c’est-à-dire,
température de vapeur augmentée au dessus du point d’ébullition de l’eau)
par les gaz de combustion au cours de leur trajet depuis la chaudière vers
la cheminée.
Le surchauffeur fournit deux avantages principaux :
L’efficacité globale est augmentée.
Trop de condensation dans les dernières étapes de la turbine (qui
provoquerait la corrosion des lames) est évitée.

économiseur (Réchauffeur) : extrait une partie de la chaleur des gaz de
combustion pour augmenter la température de l’eau d’alimentation. Cela a
pour résultat d’augmenter l’efficacité de la chaudière, en économisant les
carburants.
Figure 4: Représentation schématique d’un économiseur fermé.

Turbine : La vapeur sèche et surchauffée provenant du surchauffeur est
amenée à la turbine à vapeur à travers la soupape principale (HP).
L’énergie thermique de la vapeur lors du passage sur les aubes (ailettes) de
la turbine est convertie en énergie mécanique. Par la suite, la vapeur est
évacuée vers le condenseur qui le condense par la circulation d’eau froide.
(a) Vue interne (b) Vue externe
Figure 5: Turbine à vapeur.

Condenseur : c’est un circuit de refroidissement, constitué d’eau
extérieure provenant d’une rivière ou de la mer, qui sera refroidie ensuite
par évaporation dans les cheminées.
Figure 6: Représentation schématique d’un condenseur

Alimentation en eau : le condensat du condenseur est utilisé comme eau
d’alimentation de la chaudière. Une certaine quantité d’eau peut être
perdue dans le cycle qui est convenablement constitué à partir d’une
source externe. L’eau d’alimentation sur le chemin de la chaudière est
chauffée par des surchauffeurs et économiseur. Cela aide à augmenter
l’efficacité globale de la centrale.

Station de traitement d’eau : en principe, la chaudière est besoin d’eau
propre et douce pour une durée de vie plus longue et une meilleure
efficacité. Cependant, la source d’eau d’alimentation de la chaudière est
généralement une rivière, un lac ou la mer qui peut contenir des impuretés.
Il est donc nécessaire que l’eau soit purifier et ramollie par traitement
chimique puis livrée à la chaudière.

équipements principales de l’installation électrique
Alternateur : la turbine est couplée à un alternateur, qui convertie

l’énergie mécanique de rotation de l’axe en énergie électrique.
Excitatrice : c’est un élément située au dessus de l’alternateur. Sa
fonction consiste à produire un courant continu pour alimenter les
électroaimants du rotor de l’alternateur.
Transformateur : une centrale électrique comporte plusieurs types de
transformateurs, à savoir le transformateur élévateur qui augmente la
tension de sortie de l’alternateur pour la transmission de puissance. Station
de transformateur qui est utilisée pour les services généraux (par ex :
l’éclairage) dans la centrale. Transformateur auxiliaire qui alimente les
unités auxiliaires individuelles.

Appareillages électriques : il est utilisé pour localiser le défaut et isoler
la partie défectueuse de la section saine. Il contient un disjoncteur, des
relais, des interrupteurs et d’autres dispositifs de protection et de contrôle.

Figure 7: Synoptique d’une centrale thermique à vapeur.

Description qualitative des propriétés de l’eau
•Diagramme température volume T-V
Lors de chauffage d’une manière continue une masse d’eau pure placée
dans un récipient à pression constante, l’évolution de la température et le
volume de cette masse d’eau ont été observés comme indiqueé sur la
figure suivante :
T °C
P=1atm
300 5
séch r
eu
e
Vap
2 3 4
100
Liquide
rimé
saturé Vapeur
e
Liquid
saturée
comp
20 1
V
Figure 8: état de l’eau pendant une évolution à pression constante.

•Diagramme entropique T-S
Ce diagramme est utilisé principalement pour l’étude des cycles des
machines à vapeur. La figure ci-dessous est une représentation graphique
de toutes les évolutions qu’un fluide peut subir.
Température T [C]
500
Fluide supercritique
Point critique
400
Courbe de d’ébullition Courbe de rosée
300
Liquide Vapeur
200
Liquide + Vapeur
100
0
0 2 4 6 8 10
Entropie S [kJ/kg/K]
Figure 9: Diagramme entropique (T-S) de l’eau.

Le diagramme entropique d’eau de la figure précédente a les
caractéristiques suivantes :
Les courbes d’ébullition et de rosée partagent comme extremum le
point critique.
L’espace liquide se trouve à gauche de la courbe d’ébullition
(entropies faibles).
L’espace d’intérieur de la courbe de saturation correspond à la phase
de changement d’état (mélange liquide-vapeur).
L’espace vapeur se trouve à droite de la courbe de rosée.

•Les courbes de pression
Lorsque la pression imposée sur l’eau est augmentée, deux effets
importants ont été observés :
La température de changement de phase augmente.
La plage de volume parcourue pendant le changement de phase
diminue.
T °C
Pression (bar)
Point critique
(221bar-374°C)
Point critique P2
Eau liquide
Zone de liquide
40
comprimé
co
ré
Glace P1
ur
de satu
b
15
ed
Zone de vapeur
Vapeur
ev
surchauffée
5
ap
de liqui
Peb
eu
1,013 Pf
r sa
0,123
t
ur
courbe
ée
0,00615 Point triple Zone de mélange
(6,15mbar-0,01°C) liquide-vapeur
0,00038 saturé
Temp (°C)
V
-100 -30 0 50 100 150 200 250
(a) Diagramme P-T (b) Diagramme T-V
Figure 10: Courbes de pression : évolution du changement d’état de l’eau en fonction de la

pression.

Question :
Que ce passe t-il pour l’eau en haut du point critique ?

Question :
Que ce passe t-il pour l’eau en haut du point critique ?
Réponse :
Au-dessus d’une certaine pression nommée critique Pcr , le changement de
phase se fait de façon indistincte et il n’y a plus de plage de température
constante. Le liquide devient vapeur sans bouillir.

•Mélange liquide-vapeur
A l’intérieur de la courbe de saturation, il y’a un mélange liquide-vapeur.
Le titre χ représente le pourcentage de la vapeur dans le mélange. Il est
utilisé pour déterminer la quantité de vapeur lors de l’évaporation ou de la
condensation.
masse vapeur masse vapeur
χ= =
masse totale fluide masse liquide + masse vapeur
Par exemple, une masse de 1kg d’eau avec un titre de 0,2 contient 0,8kg
de liquide saturé et 0,2kg de vapeur saturée. Ces 0,2kg occupent toutefois
la majorité du volume disponible, ainsi on a toujours 0 ≤ χ ≤ 1.

Exercice d’application
Soit un mélange liquide vapeur à Psat = 0, 25MPa, quel est le titre de
l’eau à 2,5bars dont l’enthalpie est de 1500kJ/kg ?
On donne : hv = 2716, 9 hL = 535, 37

Exercice d’application
Soit un mélange liquide vapeur à Psat = 0, 25MPa, quel est le titre de
l’eau à 2,5bars dont l’enthalpie est de 1500kJ/kg ?
On donne : hv = 2716, 9 hL = 535, 37
Solution
Selon la relation d’interpolation : hx = hL + χ (hv − hL )
hx − hL 1500 − 535, 37
Alors : χ = = = 0, 442
hv − hL 2716, 9 − 535, 37
Une courte vérification à la volée : à 1500kJ/kg nous sommes bien au
milieu environ du chemin entre hL ≈ 500 et hv ≈ 2700kJ/kg.

Cycle de Carnot
Considérons un cycle de Carnot à écoulement constant du la vapeur (le
fluide de travail) exécuté dans la courbe de saturation comme le montre la
figure suivante :
Qch T
Chaudière
Point critique
2 3
Wcomp Wturb Qch

Compresseur Turbine 2 3
Wcomp
Wturb
4
Qout 1 4
1 Qout
Condenseur
S1 = S2 S3 = S4 S
(a) Schéma de fonctionnement (b) Diagramme T-S
Figure 11: Cycle de la vapeur de Carnot.

Le Cycle de carnot est composé de 4 transformations :
Processus 1-2
Compression isentropique de fluide via un compresseur (consommation du
travail Wcomp ).

Processus 1-2
travail Wcomp ).
Processus 2-3
Chauffage réversible et isotherme du fluide dans la chaudière
(consommation de la chaleur : Qch ).

Processus 1-2
travail Wcomp ).
Processus 2-3
Processus 3-4
Détente isentropique dans la turbine → génération du travail Wturb .

Processus 1-2
travail Wcomp ).
Processus 2-3
Processus 3-4
Détente isentropique dans la turbine → génération du travail Wturb .
Processus 4-1
Condensation réversible est isobare dans le condenseur (jeter de la chaleur
Qout dans la nature).

Mais le cycle de Carnot n’est pas adopté dans les centrales thermiques
pour les raisons suivants :
Le cycle de Carnot n’est pas un modèle approprié pour les cycles de
puissance.
La compression d’un mélange liquide-vapeur est technologiquement
difficile.

Cycle de Rankine
•Description du cycle
Une modification du cycle de Carnot a été proposé par "Wiliam Rankine",
en poursuivant la condensation jusqu’à saturation et en ne compressant
l’eau qu’à l’état liquide.
Le cycle de Rankine remplace le compresseur par une pompe, ce qui offre
les avantages suivants :
D’une point de vue technologique, la pompe est plus simple à
concevoir, fabriquer et mettre en oeuvre qu’un compresseur.
La compression d’un liquide est économe en énergie que celle du
mélange.

A la sortie de la pompe (Point 2 du diagramme T-S), l’eau est à
température plus faible que celle à la sortie du compresseur du cycle de
Carnot. Par conséquent, la chaudière va compenser la différence de
température entre les deux cycles pour ramener l’eau à l’état liquide saturé.
⇒ Il faut fournir une dépense supplémentaire considérable sous
forme de chaleur pour compenser la baisse de puissance de
compression.
Qch T
Chaudière
Point critique
2 10 bars 10 bars 3
P2 = 10 bars
Wpomp Wturb
Qch 3
Turbine
Wpomp
Pompe Wturb
P1 = 1 bar
2
1 bar 4
Qout 1 4
1 1 bar Qout
Condenseur
S1 = S2 S3 = S4 S
(a) Schéma de fonctionnement (b) Diagramme T-S
Figure 12: Cycle de la vapeur de Rankine.

Le cycle de Rankine est composé de 4 processus :
Compression isentropique dans la pompe : 1-2
L’eau à l’état 1 est sous forme de liquide saturé et est comprimé à la
pression de fonctionnement de la chaudière (état 2) à l’aide de la pompe.
La température de l’eau augmente quelque peu au cours de ce processus
de compression isentropique en raison d’une légère diminution du volume
spécifique d’eau.

Le cycle de Rankine est composé de 4 processus :
Compression isentropique dans la pompe : 1-2
L’eau à l’état 1 est sous forme de liquide saturé et est comprimé à la
pression de fonctionnement de la chaudière (état 2) à l’aide de la pompe.
La température de l’eau augmente quelque peu au cours de ce processus
de compression isentropique en raison d’une légère diminution du volume
spécifique d’eau.
Ajout de chaleur à pression constante dans la chaudière : 2-3

L’eau entre dans la chaudière sous forme de liquide comprimé à l’état 2 et
sort sous forme de vapeur surchauffée à l’état 3. La chaudière est en fait
un grand échangeur de chaleur où la chaleur provenant des gaz de
combustion, ou d’autres sources est transféré à l’eau essentiellement à
pression constante.

Détente isentropique dans la turbine : 3-4
Le flux de vapeur surchauffée à l’état 3 fait tourner la turbine et produit
un travail par rotation de l’arbre relié au générateur électrique. Lors du
passage de vapeur dans la turbine, ce dernier se détend de manière
isentropique. Les valeurs de pression et température de la vapeur chutent
pendant ce processus aux valeurs de l’état 4.

Détente isentropique dans la turbine : 3-4
Le flux de vapeur surchauffée à l’état 3 fait tourner la turbine et produit
un travail par rotation de l’arbre relié au générateur électrique. Lors du
passage de vapeur dans la turbine, ce dernier se détend de manière
isentropique. Les valeurs de pression et température de la vapeur chutent
pendant ce processus aux valeurs de l’état 4.
Rejet de la chaleur à pression constante dans le condenseur : 4-1

La vapeur est condensée à pression constante dans le condenseur, qui est
essentiellement un gros échangeur de chaleur, en rejetant la chaleur dans
un milieu de refroidissement tel qu’un lac, une rivière ou l’atmosphère. La
vapeur quitte le condenseur sous forme de liquide saturé et pénètre dans la
pompe de nouveau pour compléter le cycle.
La zone entourée par la courbe du cycle représente le travail net

produit au cours du fonctionnement Wturb .

Hypothèse usuelle :
Les points 1 et 2 du diagramme T-S sont confondus (mais appartenant à
des courbes de pression différents)⇒ Le travail de la pompe est
négligeable devant le travail de la détente et l’apport de la chaleur.
•Bilan énergétique du cycle de Rankine
Travail utile : Wturb = ∆h34 = h3 − h4
Chaleur dépensée : Qch = Q23 = ∆h23 = h3 − h2 ≈ h3 − h1
Wturb Wturb
Rendement thermique : ηth = ≈
Qch + Wpomp Qch

•Limite du cycle de Rankine
Une partie de la détente (3-4) s’effectue dans la zone humide

⇒peut entrainer la corrosion des lames de la turbine.

⇒peut entrainer la corrosion des lames de la turbine.
Pour remédier à ce problème et augmenter le rendement du cyle, on réalise

une surchauffe de la vapeur produite par la chaudière.
Dans les installations industrielles, c’est le cycle de Rankine avec
surchauffe (cycle de Hirn) qui est réalisé.

Cycle thermodynamique des centrales à vapeur
Cycle de Hirn
•Description
Le liquide comprimé est vaporisé et surchauffé dans la chaudière par
échange thermique avec la source chaude, puis détendu et condensé.
L’état diphasique du fluide lors des phases de condensation et de
vaporisation est très favorable pour les échanges de chaleur.
Dans les conditions idéale, le travail de compression Wpomp devient

quasiment négligeable devant le travail de détente Wturb , alors qu’il
présente 60% dans une turbine à gaz.

Le schéma de principe d’un cycle de Hirn est donné dans la figure
suivante :
Qch Qs T
Surchauffeur
3 Point critique
Chaudière 3’
165 bars 2 355 °C 3’
2’ Qs
165 bars 565 °C Qch
165 bars 3
Wpomp Wturb
Wpomp
2’
Turbine Wturb
Pompe 2
0,0023 bars 4 1 Qout 4
1 0,0023 bars Qout

Condenseur
S1 = S2 S 3’ = S 4 S
(a) Cycle de fonctionnement de Hirn (b)Diagramme T-S établit par

Hirn
Figure 13: Cycle de la vapeur de Hirn.
Le point 3’ n’est plus sur la courbe de saturation⇒ Vapeur surchauffée

Hypothèses usuelles :
•La pompe et la turbine peuvent être supposés adiabatiques.
•La chaudière et le condenseur sont isobares.
Le cycle de Hirn est composé de 5 étapes :
Transformation : 1-2
Compression de l’eau dans la pompe. Cette transformation peut être
considérée isentropique, et la température T reste sensiblement constante.
Le point 2 est pratiquement confondu avec le point 1 sur le diagramme
T-S de la figure 19, ce qui implique que le travail fourni Wpomp pour le
passage de BP à HP est négligeable : h2 = h1 .

Le cycle de Hirn est composé de 5 étapes :
Compression de l’eau dans la pompe. Cette transformation peut être
considérée isentropique, et la température T reste sensiblement constante.
Le point 2 est pratiquement confondu avec le point 1 sur le diagramme
T-S de la figure 19, ce qui implique que le travail fourni Wpomp pour le
passage de BP à HP est négligeable : h2 = h1 .
Transformation : 2-2’-3
Chauffage isobare et évaporation isobare et isotherme dans le générateur
de vapeur : Qch . Le point 3 se trouve sur la branche descendante de la
courbe de vaporisation, ou courbe de rosée, à son intersection avec la
droite horizontale.

Transformation : 3-3’
Chauffage isobare de la vapeur dans le surchauffeur : Qs . Le point 3’ se
trouve à l’intersection de l’isobare P2 = 165 bars et de l’horizontale
d’ordonnée T = 565˚C .

Transformation : 3’-4
Détente adiabatique irréversible, de HP à BP, dans la turbine : Wturb . Le
point 4 étant dans la zone mixte (mélange liq-vap) de titre χ = 0, 74.

Détente adiabatique irréversible, de HP à BP, dans la turbine : Wturb . Le
point 4 étant dans la zone mixte (mélange liq-vap) de titre χ = 0, 74.
Condensation isobare à BP et isotherme du mélange jusqu’à eau liquide.
Le condenseur est un échangeur entre le cycle et la source froide (l’eau
d’un fleuve, Mer...).

•Bilan énergétique du cycle de Hirn
Travail utile : Wturb = ∆h30 4 = h30 − h4
Chaleur dépensée : Qch + Qs = Q23 + Q330 = h30 − h2 ≈ h30 − h1
Wturb h30 − h4
Rendement thermique : ηth = ≈
Qch + Qs + Wpomp h30 − h1

•écart entre le cycle réel et cycle idéal
Le cycle réel diffère du cycle idéal en raison de présence des irréversibilités
dans les divers composants :
Le frottement du fluide provoque une chute de pression entre les
différents composants : la chaudière, le condenseur et la tuyauterie.
Perte de chaleur dans l’environnement pendant la transmission du
fluide de travail.
Pertes supplémentaires au niveau des paliers entre les pièces mobiles
en raison du frottement.
La puissance consommée par les équipements auxiliaires : ventilateurs
qui fournissent de l’air pour la combustion.

T
T Point critique
Point critique 3’
Cycle Réel
Cycle Idéal 3’
Irriversibilité Qs
Chute de pression dans la turbine Qch
Irriversibilité
dans la chaudière 3
Wpomp
dans la pompe
3 2is 2 Wturb
2
4is
4
1 1 Qout 4
Chute de pression
dans le condenseur
S S
(a) Irriversibilités du cycle de Hirn (b) Cycle réel de Hirn considéré
Figure 14: écart entre le cycle réel et le cycle idéal de Hirn.
Dans le cycle réel considéré on suppose que :

Les chutes de pression dans la chaudière et le condenseur sont
négligeable.
Les irréversibilités de la pompe et de la turbine sont particulièrement
importantes.
Dans les conditions idéales, le flux de puissance à travers la turbine et la
pompe est isentropique. L’écart de la pompe (C : compression) et la
turbine (D : détente) réelles de celles isentropiques peut être représenté en
utilisant des rendements isentropiques, défini comme suit :
W12−is h2is − h1 T2is − T1
ηisC = = = ≤1
W12 h2 − h1 T2 − T1
W30 4 h30 − h4 T30 − T4
ηisD = = = ≤1
W30 4−is h30 − h4is T30 − T4is

ηisC = = = ≤1
W12 h2 − h1 T2 − T1
W30 4 h30 − h4 T30 − T4
ηisD = = = ≤1
W30 4−is h30 − h4is T30 − T4is
Le rendement thermique du cycle est comme suit :

Wutile−is
ηth =
Qch + Qs + Wpomp−is

ηisC = = = ≤1
W12 h2 − h1 T2 − T1
W30 4 h30 − h4 T30 − T4
ηisD = = = ≤1
W30 4−is h30 − h4is T30 − T4is
Le rendement thermique du cycle est comme suit :

Wutile−is
ηth =
Qch + Qs + Wpomp−is
Pour le rendement réel du cycle :

Wutile h30 − h4
ηr éel = ≈
Qch + Qs + Wpomp h30 − h1

La puissance produite ou le travail fourni par la turbine en [MW] est égale
à:
Pturb = ṁ (h30 − h4 ) = ṁ ηisD (h30 − h4is ) [MW ]
ηisD : Le rendement isentropique de la turbine.
ṁ : Débit massique de la vapeur [kg/s].

L’augmentation de la pression de la chaudière augmente l’efficacité

thermique du cycle de Hirn, mais elle augmente également la teneur en
humidité de la vapeur à des niveaux inacceptables. Ensuite, il est naturel
de poser la question suivante :

L’augmentation de la pression de la chaudière augmente l’efficacité

thermique du cycle de Hirn, mais elle augmente également la teneur en
humidité de la vapeur à des niveaux inacceptables. Ensuite, il est naturel
de poser la question suivante :
Question :
Comment pouvons-nous profiter des rendements accrus à des pressions
plus élevées de la chaudière sans faire face au problème d’humidité
excessive aux derniers étages de la turbine ?

Deux solutions viennent à l’esprit :
1 Surchauffer la vapeur à des températures trés élevées avant son
entrée dans la turbine.

⇒Nécessite d’élever la température de la vapeur à des niveaux
métallurgiquement dangereux.

2 Augmenter la vapeur dans la turbine en deux étapes et la réchauffer
entre les deux étages. En d’autre terme, modifier le cycle simple idéal
de Hirn avec un processus de resurchauffage.

2 Augmenter la vapeur dans la turbine en deux étapes et la réchauffer
entre les deux étages. En d’autre terme, modifier le cycle simple idéal
de Hirn avec un processus de resurchauffage.
Le resurchauffe est une solution pratique au problème d’humidité
excessive dans les turbines et il est couramment utilisés dans les
centrales à vapeur modernes.

Le cycle idéal à resurchauffe :
Surchauffeur Resurchauffeur T 3’ 5
3
Chaudière
2 4 5
3
3’ 4
Turbine 1 Turbine 2
Pomp 2
6
1 6
1
Condenseur
(a) Schéma de la centrale (b) Diagramme T-S
Figure 15: Cycle idéal de Rankine avec resurchauffe.

•Description du cycle à resurchauffe
Le cycle à resurchauffe diffère du cycle simple de Hirn en ce que le
processus d’expansion se déroule en deux étapes.
Dans la première turbine (dite de Haut pression : HP), la vapeur est
détendu isentropiquement à une pression intermédiaire (3’-4) et renvoyé au
deuxième surchauffeur à pression constante.
Ensuite, la vapeur se dilate d’une manière isentropique (5-6) de nouveau
dans la deuxième turbine (de Basse pression : BP) à la pression du
condenseur.

•Bilan énergétique du cycle à resurchauffe
La chaleur totale consommée et le travail fourni par les turbines pour un
cycle à resurchauffe :
Qcons = Qch + Qs1 + Qs2 = (h30 − h2 ) + (h5 − h4 ) [kJ/kg]

Wturb,out = Wturb,1 + Wturb,2 = (h30 − h4 ) + (h5 − h6 ) [kJ/kg]
L’ajout du resurchauffeur dans une centrale électrique moderne permet

d’améliorer le rendement du cycle de 4 à 5% en augmentant la
température moyenne à laquelle la chaleur est transférée à la vapeur.

•Bilan énergétique du cycle à resurchauffe
La chaleur totale consommée et le travail fourni par les turbines pour un
cycle à resurchauffe :
Qcons = Qch + Qs1 + Qs2 = (h30 − h2 ) + (h5 − h4 ) [kJ/kg]

Wturb,out = Wturb,1 + Wturb,2 = (h30 − h4 ) + (h5 − h6 ) [kJ/kg]
L’ajout du resurchauffeur dans une centrale électrique moderne permet

d’améliorer le rendement du cycle de 4 à 5% en augmentant la
température moyenne à laquelle la chaleur est transférée à la vapeur.
La température moyenne pendant le processus de resurchauffe peut étre

augmentée en augmentant le nombre d’étapes de détente et de
resurchauffe.

Si le nombre d’étages augmente, les processus d’expansion et de
resurchauffement s’approchent d’un processus isotherme à la température
maximale, comme le montre la figure suivante :
Température moyenne
T
de resurchauffage
Figure 16: Cycle idéal de Rankine avec plusieurs étages de resurchauffe.
A noter que l’utilisation de plus de deux étages de resurchauffe n’est

cependant pas pratique.On rappel que le seul but du cycle de resurchauffe
est de réduire la teneur en eau de la vapeur aux dernières étapes du
processus d’expansion.
Une analyse du cycle de Hirn simple révèle que la chaleur transférée au

fluide de travail dans la chaudière pendant le processus 2-2’ à une
température relativement basse.


⇒Cela réduit la température moyenne d’addition de chaleur et donc
l’efficacité du cycle.


⇒Cela réduit la température moyenne d’addition de chaleur et donc
l’efficacité du cycle.
Pour remédier à cette lacune, il faut augmenter la température d’eau
liquide sortant de la pompe (eau d’alimentation) avant qu’il pénètre dans
la chaudière.

•Description
Le procédé de régénération dans les centrales électriques est basé sur
l’extraction d’une partie de la vapeur provenant de la turbine. Cette
vapeur, qui aurait pu produire plus de travail en se dilatant davantage
dans la turbine, est utilisée pour chauffer l’eau d’alimentation dans un
nouveau dispositif ajouté dans le cycle nommé réchauffeur d’eau
d’alimentation (REA).
La régénération améliore non seulement l’efficacité du cycle, mais fournit
également un moyen pratique de dés-aération de l’eau d’alimentation (en
éliminant l’air qui entre dans le condenseur) pour empécher la corrosion
dans la chaudière.

REA est essentiellement un échangeur de chaleur, où la chaleur est
transférée de la vapeur (provenant de la turbine) à l’eau d’alimentation en
mélangeant les deux courants de fluide (Réchauffeur d’eau ouvert).
Surchauffeur
4’ T
Chaudière
5 5
4
Turbine 4’
6 4
Pomp 2 REA 6
Ouvert
3 2 3
7 2
Condenseur
Pomp 1 1 7
1 S
(a) Schéma fonctionnelle (b) Diagramme T-S établit
Figure 17: Cycle idéal de régénération de Hirn avec un REA ouvert.

Les différents étapes du cycle à soutirage HP sont définies comme suite :
Chauffage isobare, puis évaporation isobare et isotherme dans la chaudière.

Chauffage isobare de la vapeur dans le surchauffeur.

Détente isentropique jusqu’à une pression intermédiaire (état 6).

Détente isentropique jusqu’à une pression intermédiaire (état 6).
Continuation de la détente isentropique de la partie restante de la vapeur
(de teneur : 1 − y ).

Condensation isobare et isotherme jusqu’à avoir de liquide sature à la
pression du condenseur (état 1).

Compression isentropique d’eau d’alimentation (provenant du condenseur)
dans la pompe 1 jusqu’à l’atteint de l’état 2.

Chauffage d’eau d’alimentation dans le réchauffeur où elle se mélange à la
partie de vapeur extraite de la turbine (de teneur : y ). Le mélange quitte le
réchauffeur sous forme de liquide saturé à la pression de réchauffeur : état
3.

Chauffage d’eau d’alimentation dans le réchauffeur où elle se mélange à la
partie de vapeur extraite de la turbine (de teneur : y ). Le mélange quitte le
réchauffeur sous forme de liquide saturé à la pression de réchauffeur : état
3.
Deuxième compression isentropique pour élever la pression de l’eau
d’alimentation à la pression de la chaudière : état 4.
•Bilan énergétique du cycle à soutirage
Pour chaque 1kg de vapeur sortant de la chaudière, une masse de y kg se
dilate partiellement dans la turbine et est extraite è l’état 6. Le reste
(1 − y ) kg se détend complétement à la pression du condenseur, ce qui
implique que les débits massiques sont différents dans les composants du
cycle.
La relation entre les débits massiques est définie comme suit :
ṁ1 = ṁ2 + ṁ3
ṁ1 :le débit massique à travers la chaudière,

ṁ2 : le débit de soutirage,
ṁ3 : le débit massique qui entre dans le condenseur.
ṁ2 ṁ3
Posons : y = ⇒ 1−y =
ṁ1 ṁ1

L’analyse énergétique des réchauffeurs ouverts est identique à l’analyse des
chambres de mélange, et sont généralement isolés (Q̇ = 0) et n’entraînent
aucun travail (Ẇ = 0).
En négligeant les énergies cinétiques et potentielles des flux, l’équilibre
énergétique pour un réchauffeur d’eau est réduit :
X X
Pin = Pout −→ ṁh = ṁh
in out
ṁ2 h6 + ṁ3 h2 = ṁ1 h3 ⇒ yh6 + (1 − y )h2 = h3

h3 − h2
Donc : y =
h6 − h2

Puissance utile : Pturb = ṁ1 (h5 − h6 ) + ṁ3 (h6 − h7 )
Travail utile : Wturb = (h5 − h6 ) + (1 − y )(h6 − h7 ) [kJ/kg]
Travail consommé par les pompes :

Wpomp = (1 − y )(h2 − h1 ) + (h4 − h3 ) [kJ/kg]
Chaleur dépensée : Qch + Qs = Q440 + Q40 5 = h5 − h4
Chaleur rejetée : Qout = (1 − y )(h7 − h1 )
Rendement thermique :
Wturb (h5 − h7 ) − y (h6 − h7 )
ηth = =
Qch + Qs + Wpomp (h5 − h3 ) + (1 − y )(h2 − h1 )

L’efficacité thermique du cycle à soutirage est augmenté en fonction du
nombre de réchauffeurs d’eau d’alimentation.
Plusieurs usines en fonctionnement utilisent aujourd’hui 8 REA.
0,40 Rendement : η Asymptote
η = 0, 39
0,38
0,36
0,34
0,32
Soutirages
0,30
1 2 3 4
Figure 18: évolution du rendement énergétique en fonction du nombre de soutirage.
Le nombre optimal des réchauffeurs est déterminé à base des

considérations économiques
Bilan énergétique global d’installations à vapeur
100%
Combustible Pertes en
6% chaudière
94% Utilisations
E n e r g i e t h e r m i q u e à l ’ e nt r é e t u r b i n e 0,85% de vapeur
93,15%
46,5%
E n e r g i e m é c a n i q u e
46,85% Pertes au
condenseur
t r a n s m i s e à l ’ a l t e r n a t e u r
Pertes electriques
0,5% alternateur-transformateur
46%
Production brute Consommation
4% des auxiliaires
d’énergie électrique
42%
Production nette
d’énergie électrique
Figure 19: Bilan énergétique global d’une installation simple à vapeur.

Choix de combustible pour centrale thermique
Le combustible est souvent un combustible fossile : Charbon fossile, fuel,

gaz naturel.
Les puissances usuelles : de 50MW à 700MW.
Certains combustibles nécessitent des méthodes spéciales pour extraire
leur énergie interne :
Lorsque le combustible est du charbon, il est transformé au préalable
dans des broyeurs en poussière. Mélangé à l’air réchauffé, il est injecté
ensuite par les brûleurs dans la chambre de combustion du générateur
de vapeur. Les gaz de combustion passent par des dépoussièreurs
électrostatiques qui retiennent la quasi-totalité des cendres volantes.
Si le combustible est du fioul, il au préalable réchauffé pour accroître
sa fluidité et injecté ensuite dans les brûleurs.

Quantité de combustible requise pour produire 1000kWh :
• : 350kg de charbon
• : 250l de fioul
• : 300m3 de gaz naturel
• : 4g d’uranium enrichi

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Centrales thermique à cycle combiné

Technologies et principe de fonctionnement

Département Automatique, Electronique, Electromécanique et

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C. ED-DAHMANI Centrale thermique à C.C 2020-2021 5 / 60

5. Près du poste électrique

C. ED-DAHMANI Centrale thermique à C.C 2020-2021 5 / 60

5. Près du poste électrique

6. Distance de la zone d’habitation

C. ED-DAHMANI Centrale thermique à C.C 2020-2021 5 / 60

Gaz de combustion Turbine

Figure 1: Principe de fonctionnement d’une centrale thermique à vapeur.

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Figure 2: Photo d’une pompe à eau dans un centrale thermique.

Les pompes sont plus compacts et géométriquement simples que les

(a) Vue interne (b) Vue externe

Figure 3: Chaudière d’une centrale à vapeur.

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Figure 4: Représentation schématique d’un économiseur fermé.

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(a) Vue interne (b) Vue externe

Figure 5: Turbine à vapeur.

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Figure 6: Représentation schématique d’un condenseur

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Alternateur : la turbine est couplée à un alternateur, qui convertie

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Figure 8: état de l’eau pendant une évolution à pression constante.

Figure 9: Diagramme entropique (T-S) de l’eau.

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(a) Diagramme P-T (b) Diagramme T-V

Figure 10: Courbes de pression : évolution du changement d’état de l’eau en fonction de la

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Wcomp Wturb Qch

(a) Schéma de fonctionnement (b) Diagramme T-S

Figure 11: Cycle de la vapeur de Carnot.

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