Serie Terme Positif
Serie Terme Positif
Serie Terme Positif
ZZ
Exo7
Z
ZZ
Année 2023
Exercices de mathématiques
n!en
Exercice 1. Soient, pour n > 0, un = 1 et vn = ln un .
nn+ 2
1. Etudier la serie de terme général wn où, pour n ⩾ 2, wn = vn − vn−1 et w1 = v1 .
2. En déduire, en utilisant la convergence de la suite des sommes partielles de wn , que la suite un
converge vers λ > 0.
22n (n!)2 √
3. Déterminer λ en utilisant la formule de Wallis : limn→+∞ √ = π . En déduire un
n(2n)!
équivalent de n!.
Indication : Exprimer n! (respectivement (2n)!) en fonction de un (resp. de u2n ) et remplacer-les
3.
1 n
wn = (1 − )
n2
un+1
Exercice 4. Soit (un ) une suite de réels strictement positifs, on suppose que lim( ) = 1 et que
un
un+1 α 1
= 1 − + O( β ) , où α > 0 β > 1.
un n n
v
On pose vn = nα un . Etudier n+1 et montrer que (vn ) a une limite nie. Application : Etudier la
vn
série de terme général
√ 1 1
un = n! sin 1 sin √ · · · sin √ .
2 n
Exercice 5. Déterminer la nature des séries de terme général:
n! √
1. 2. (ch ln n)−2 3. n−(1+(1/n))
nn
1 1 ln n √
4. √ ln 1 + √ 5. 6. nln n e− n
n n ln(en − 1)
1
Correction 5. 1. Pour n ⩾ 4
n! 2 3 4 n 6
= × × × ··· × ⩽ 2.
nn n n |n {z n} n
⩽1
Or 6
est convergente. Donc n!
est aussi convergente par comparaison.
P P
n2 nn
√ √ −2
2. Montrons que (ch ln n)−2 ⩾ n+ √1
n
pour n assez grand. On a :
√ √ √ −2 P √ 2
Or n ∼ n+ √1n , et n + √1n ∼ n1 , donc n + √1n est divergente. Par comparaison,
√
la série de terme général (ch ln n)2 est divergente.
1
1 n−(1+ n )
3. Montrons que n On a : n−1 . = n− n = e− n . Or limn→+∞ lnnn = 0, d'où
1 ln n
−(1+ n )
∼ −1
n 1
limn→+∞ e− n = 1. Par équivalence, la série de terme général n−(1+ n ) est donc divergente car
ln n
√ √ √
6. Montrons que nln n e− n ⩽ n−2 . On remarque que nln n e− n√= e(ln n) e− n . Or pour u √assez
2
√
Par comparaison, la série de terme général nln n e− n est donc convergente car la série de terme
général n12 est convergente.
(Corrigé de Lévi Operman )
Exercice 6. Étudier, suivant les valeurs de p ∈ N, la nature de la série de terme général
1! + 2! + · · · + n!
un = ·
(n + p)!
Correction 6. Pour p = 0:
1! + 2! + · · · + n! 1! + 2! + · · · + (n − 1)!
un = =1+ >1
n! n!
un ne tend pas vers 0 donc, un diverge grossièrement pour p = 0.
P
2
Pour p = 1:
1 2! (n − 1)! n!
un = + + ··· + +
(n + 1)! (n + 1)! (n + 1)! (n + 1)!
n! 1
un ⩾ = ·
(n + 1)! n+1
Or 1
diverge, donc un diverge pour p = 1 .
P P
n+1
Pour p = 2:
1 2! (n − 1)! n!
un = + + ··· + +
(n + 2)! (n + 2)! (n + 2)! (n + 2)!
On serait tenté de dire que l'on a une somme de séries convergentes, donc un converge. Pas
P
de chance, le nombre de terme croît en fonction de n, donc à l'inni, on en a une innité et on
ne peut rien conclure.
n n−1
X k! X k! n! n(n − 1)! n!
un = = + ⩽ +
(n + 2)! (n + 2)! (n + 2)! (n + 2)! (n + 2)!
k=1 k=1
n! 2 2
un ⩽ 2 = ∼ 2
(n + 2)! (n + 1)(n + 2) n
Or 1
converge, donc un converge pour p = 2.
P P
n2
Pour p ⩾ 3:
1! + 2! + · · · + n! n n! n n!
un = ⩽ =
(n + p)! (n + p)! n!(n + 1) · · · (n + p)
En simpliant par n! et en posant un ⩽ n
(n+1)···(n+p) et
n n 1
∼ p = p−1 avec p ⩾ 3
(n + 1) · · · (n + p) n n
Or np−1 1
est une série de Riemann convergente car p − 1 ⩾ 2, donc un converge pour p ⩾ 3.
P P
Note: on peut aussi remarquer que un (quand p ⩾ 3) est majoré par un (quand p = 2), or ce
dernier est convergent.
(Corrigé de Eugène Ndiaye )
Exercice 7. Calculer les sommes des séries suivantes, en montrant leur convergence :
1. + 1)3−n
P
n⩾0 (n
n
2.
X
n4 + n2 + 1
n⩾0
X 2n − 1
3.
n3 − 4n
n⩾3
3
En réindexant les sommes, on obtient:
n n k n
X X 1 X
(1 − 3−1 )Sn = k3−k + − k3−k − (n + 1)3−(n+1)
3
k=1 k=0 k=1
n 1 n+1
X 1 n+1 1− 3 n+1
= k
− n+1 = 2 − n+1
3 3 3 |3 {z }
k=0
→0
3
1
lim 1− Sn =
n→+∞ 3 2
d'où
+∞
X 9
(k + 1)3−k = ·
4
k=0
soit tels que A(n2 −n+1)+B(n2 +n+1) = n, ce qui équivaut à (A+B)n2 +(B−A)n+(A+B) = n.
Par identication, on a:
A = − 21
A+B =0
B−A=1 ⇐⇒
1
A+B =0 B =
2
D'où:
n 1 1 1
un = = −
n4 + n2 + 1
n2 − n + 1 n2 + n + 1
2
N N N N
!
X X 1 1 1 1 X 1 X 1
un = − = −
2 n2 − n + 1 n2 + n + 1 2 n2 − n + 1 n2 + n + 1
n=0 n=0 n=0 n=0
2n − 1
3. Décomposons vn = en éléments simples. Comme
n3 − 4n
4
cherchons α, β et γ ∈ R tels que:
α β γ
vn = + + .
n n+2 n−2
Soit
2n − 1 = α(n − 2)(n + 2) + βn(n − 2) + γn(n + 2)
= (α + β + γ)n2 + (2γ − 2β)n − 4α
Par identication:
α = 14 α = 14
α+β+γ =0
2(γ − β) = 2 ⇐⇒ γ = 1 + β ⇐⇒ β = − 58
−4α = −1 α + 2β + 1 = 0 γ = 38
D'où
2n − 1 1 5 3
= − +
n3 − 4n 4n 8(n + 2) 8(n − 2)
et
N N
X X 1 5 3
vn = − +
4n 8(n + 2) 8(n − 2)
n=3 n=3
N N N
X 1 X 5 X 3
= − + .
4n 8(n + 2) 8(n − 2)
n=3 n=3 n=3
+∞
2n − 1 89
Donc, la série converge et = .
X
3
n − 4n 96
n=3
5
Encadrer ensuite un par les termes de la suite vn où
Z π
dx
vn =
0 1 + (nπ)4 sin2 x
Indication : Encadrer pour n > p. Puis revenir aux dénitions des limites avec les epsilons.
Pn
p+1 uk
Exercice 12 (Examen 2000). 1. On rappelle que la série harmonique alternée converge et a pour
somme ∞
X (−1)n
= − log 2.
n
n=1
P∞ P∞
Montrer la convergence des deux séries k=1
1
2k−1 − 1
2k et k=1
1
2k+1 − 1
2k et calculer leur
somme à l'aide du rappel ci dessus.
2. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle 1
4x3 −x
.
3. Montrer la convergence de la série k=1 4k3 −k et calculer sa somme à l'aide de ce qui précède.
P∞ 1
Exercice 13. Soit 0 < a < b et (un )n⩾0 déni par u0 = 1 et uun+1
n n+b pour n ⩾ 0. Montrer que
= n+a
la limiteP
de la suite Wn = log(n un ) existe et est nie. En déduire les valeurs de a et b telles que
b−a
la série ∞j=0 uj converge. Calculer alors sa somme: pour cela expliciter sa somme partielle sn , en
montrant d'abord que pour tout n on a
n
X n
X
[(j + 1) + b − 1]uj+1 = [j + a]uj .
j=0 j=0
Il sut donc de montrer que cette série converge pour montrer que (Wn ) converge. On utilise le
développement limité de ln (1 + x) en 0 , ce qui donne
1 1 a 1 b 1 1
wn = (b − a) +O + +O − +O =O .
n n2 n n2 n n2 n2
6
donc wn est une série convergente et (Wn ) converge. Soit ℓ sa limite.
P
Condition sur a, b pour que un converge.
P
On sait que lim ln un nb−a = ℓ ; par composée des limites, lim un nb−a = eℓ , donc un ∼ nb−a
eℓ
. Or P nb−a
P 1
est une série de Riemann, qui converge si et seulement si b − a > 1. Ainsi, par équivalence, ∞ un
converge si et seulement si b − a > 1.
Calcul somme partielle de sn .
Par hypothèse uun+1
n n+b , d'où [un+1 (n + b)] = [un (n + a)] et
= n+a
n
X n
X
[uj+1 ((j + 1) + (b − 1))] = [uj (j + a)] .
j=0 j=0
ne forment pas une suite de Cauchy. En déduire que cette série diverge.
Exercice 15. En discutant éventuellement selon la valeur des paramètres réels α et β , étudier les
séries de termes généraux positifs (n ⩾ 2) :
n+α 1
, 2 − 1)
,
n+β n(n √
p p 1 2 n
n4 + 2n + 1 − n4 + αn, α ⩽ 2, tan + ln n + 2 ,
n n −n
n
2n + 1 2 1
, √ n√n ,
3n + 1 (1 + 1/ n)
nn α n √n
, n − 1,
n! Z n+1/2
1
nα (ln n)β , √ dt,
nh t4 + 1
1! + 2! + · · · + n! i
, k ∈ Z, nα (n + 1)(n+1)/n − (n − 1)(n−1)/n ,
Z (n + k)!
∞
exp(−xn ) dx (indication : changer de variable t = xn ).
1
7
Exercice 16. Soit (an ) une suite de réels strictement positifs tels que, au voisinage de +∞, on ait
an+1 α 1
=1+ +o .
an n n
1. Montrer que la série de terme général nα est de ce type ; rappeler pour quelles valeurs de α elle
converge.
2. Montrer que si α > −1, la série de terme général an diverge, et que si α < −1 elle converge.
3. Application : étudier la série
X 1.3.5 . . . (2n − 1)
.
2.4.6 . . . (2n + 2)
n⩾1
Exercice 17. Soit (un ) la suite dénie par u0 ∈]0, 1[ donné et un+1 = un − un 2 . Montrer que cette
suite converge et en donner la limite. Montrer que la série de terme général un 2 converge et en donner
la limite. Montrer que les séries de terme généraux un et ln(un+1 /un ) divergent.
Exercice 18. Montrer qu'il existe deux réels α, β , tels que pour tout n ∈ N∗ ,
Z π
1
(αt + βt2 ) cos(nt) dt = .
0 n2
En déduire la valeur de
+∞
X 1
S= .
n2
n=1
Soit α, β ∈ R et I(α,β) = (αt + βt2 ) cos(nt) dt. Une intégration par partie nous
Rπ
Correction 18. 0
donne π
1 π
Z
2 sin(nt)
I(α,β) = (αt + βt ) − (α + 2βt) sin(nt) dt
n 0 n 0
| {z }
=0
8
Donc pour tout n ∈ N
(α + 2βπ)(−1)n = 0
(1 + α) = 0
Ainsi en prenant α = −1 et β = 2π ,
1
on obtient:
Z π
1 2 1
I(−1, 1
) = −t + t cos(nt) dt = 2 ·
2π
0 2π n
D'où,
n Z π n
X 1 1 2 X
= −t + t cos(kt) dt (1)
k2 0 2π
k=1 k=1
Or
n n
!
sin( n+1
2 t)
Re(ei 2 ) − 1
X X nt
ikt
cos(kt) = Re e −1= t
k=1 k=0
sin( 2 )
sin( n2 t) cos( 2t ) + cos( n2 t) sin( 2t )
nt
= cos × −1
2 sin( 2t )
nt nt t 2 nt
= cos sin cot + cos −1
2 2 2 2
| {z }
=− sin2 ( nt
2
)
+∞ Z π Z π
X 1 1 2 2 nt
= lim ϕ(t) sin(nt) dt − lim −t + t sin dt
k 2 n→+∞ 0 n→+∞ 0 2π 2
k=1
Comme
1 2 t 1 2 cos 2t cos 2t t
(−t + t ) cot = (−t + t ) t ∼t→0 −t t = −2 cos ∼ −2
2π 2 2π sin 2 2
2
l'application ϕ se prolonge par continuité en 0. Utilisons le résultat classique suivant: si h est une
fonction continue sur [0, π], alors
Z π Z π
lim h(t) sin(nt) dt = 0 et lim h(t) cos(nt) dt = 0 .
n→+∞ 0 n→+∞ 0
9
Soit (an ) un suite de réels strictement positifs telle que an converge. Étudier les
P
Exercice 19.
séries X √an
X X an X
a2n , , an a2n , .
1 + an n
n⩾1
Exercice 20. Justier la convergence et calculer les sommes des séries suivantes
X 1 X 9
(k ∈ N∗ ), ,
n(n + k) (3n + 1)(3n + 4)
n⩾1
X n2 + n − 3 X n2
, ln .
n! n2 − 1
n⩾2
n+1 n
X 1 X 1 1
= +
k(k + 1)(k + 2) k(k + 1)(k + 2) (n + 1)(n + 2)(n + 3)
k=1 k=1
n(n + 3) 1
= + (par hypothèse de récurrence)
4(n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)(n + 3)
n(n + 3)2 + 4 n3 + 6n2 + 9n + 4
= =
4(n + 1)(n + 2)(n + 3) 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)
2
(n + 1)(n + 5n + 4) (n + 1)(n + 4)
= =
4(n + 1)(n + 2)(n + 3) 4(n + 2)(n + 3)
n n n n n+1
X 1 1 X 1 X 1 1 X 1 X 1
= ( − )= ( − )
k(k + 1)(k + 2) 2 k(k + 1) (k + 1)(k + 2) 2 k(k + 1) k(k + 1)
k=1 k=1 k=1 k=1 k=2
n2 + 3n
1 1 1 n(n + 3)
= − = =
2 2 (n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2)
(***I). 1. Montrer par récurrence que, pour tout naturel non nul n, nk=1 k = n(n+1) .
P
Exercice 22 2
En calculant la diérence (k + 1)2 − k2 , trouver une démonstration directe de ce résultat.
2. Calculer de même les sommes 2, et (et mémoriser les résultats).
Pn Pn 3
Pn 4
k=1 k k=1 k k=1 k
10
1. Montrons par récurrence que : ∀n ⩾ 1, n
k = n(n+1) . Pour n = 1,
P
Correction 22.
Pn k=1 2
1×(1+1)
. Soit n ⩾ 1. Supposons que k=1 k = n(n+1)
et montrons que
P1
k=1 k = 1 = 2 2
(n+1)(n+2)
.
Pn+1
k=1 k = 2
n+1 n
n(n + 1)
+ (n + 1) (par hypothèse de récurrence)
X X
k= k + (n + 1) =
2
k=1 k=1
n (n + 1)(n + 2)
= (n + 1)( + 1) =
2 2
On a montré par récurrence que :
n(n+1)
.
Pn
∀n ⩾ 1, k=1 k = 2
1 + 2 + 3 + . . . + (n − 1) + n = S
n + (n − 1) + (n − 2) + . . . + 2 + 1 = S
et en additionnant (verticalement), on obtient 2S = (n+1)+(n+1)+. . .+(n+1) = n(n+1)
d'où le résultat. La même démonstration s'écrit avec le symbole sigma :
n
X n
X n
X n
X
2S = k+ (n + 1 − k) = (k + n + 1 − k) = (n + 1) = n(n + 1).
k=1 k=1 k=1 k=1
ème demonstration. On compte le nombre de points d'un rectangle ayant n points de large et n + 1 points de
long. Il y en a n(n + 1). Ce rectangle se décompose en deux triangles isocèles contenant
chacun 1 + 2 + ... + n points. D'où le résultat.
∗ ∗ ∗ ... ... ∗
... ..
∗ ∗ .
∗ ∗ ∗
.. ... ... ..
. .
∗ ∗ ∗
.. ...
. ∗ ∗
∗ ... ... ∗ ∗ ∗
ème démonstration. Dans le triangle de Pascal, on sait que pour n et p entiers naturels donnés,
Cnp + Cnp+1 = Cn+1
p+1
.
Donc, pour n ⩾ 2 (le résultat est clair pour n = 1),
n n
X X n(n + 1)
Ck1 = 1 + 2
− Ck2 = 1 + (Cn+1
2
1 + 2 + ... + n = 1 + Ck+1 − 1) = .
2
k=2 k=2
11
2. Pour k ⩾ 1, (k + 1)3 − k3 = 3k2 + 3k + 1. Donc, pour n ⩾ 1 :
n
X n
X n
X n
X
2
3 k +3 k+ 1= ((k + 1)3 − k 3 ) = (n + 1)3 − 1.
k=1 k=1 k=1 k=1
D'où,
n
X 1 n(n + 1) 1 1
k2 = (n + 1)3 − 1 − 3 − n = (2(n+1)3 −3n(n+1)−2(n+1)) = (n+1)(2n2 +n),
3 2 6 6
k=1
et donc
Pn 2 n(n+1)(2n+1)
∀n ⩾ 1, k=1 k = 6 .
n
X 1 1
k 3 = ((n + 1)4 − 1 − n(n + 1)(2n + 1) − 2n(n + 1) − n) = ((n + 1)4 − (n + 1)(n(2n + 1) + 2n + 1)
4 4
k=1
1 (n + 1)2 ((n + 1)2 − (2n + 1)) n2 (n + 1)2
= ((n + 1)4 − (n + 1)2 (2n + 1)) = =
4 4 4
n2 (n+1)2
= ( nk=1 k)2 .
Pn 3
P
∀n ⩾ 1, k=1 k = 4
n
X 1 5 5 5
k 4 = ((n + 1)5 − 1 − n2 (n + 1)2 − n(n + 1)(2n + 1) − n(n + 1) − n)
5 2 3 2
k=1
1
= (6(n + 1)5 − 15n2 (n + 1)2 − 10n(n + 1)(2n + 1) − 15n(n + 1) − 6(n + 1))
30
1 n(n + 1)(6n3 + 9n2 + n − 1)
= (n + 1)(6n4 + 9n3 + n2 − n) =
30 30
Finalement,
∀n ∈ N∗ , nk=1 k = n(n+1)
P
2
∀n ∈ N∗ , nk=1 k 2 = n(n+1)(2n+1)
P
6
2 2
∀n ∈ N∗ , nk=1 k 3 = n (n+1) ( nk=1 k)2
P P
4 =
3 2
∀n ∈ N∗ , nk=1 k 4 = n(n+1)(6n 30+9n +n−1) .
P
12
3. Soit p un entier naturel. Pour k ⩾ 1,
p
j
X
p+1 p+1
(k + 1) −k = Cp+1 kj .
j=0
Donc, pour n ⩾ 1 :
p n n X p n
j j
X X X X
j
Cp+1 ( k )= ( Cp+1 kj ) = ((k + 1)p+1 − k p+1 ) = (n + 1)p+1 − 1.
j=0 k=1 k=1 j=0 k=1
n n
X 1 1X 1 1 1 1 1 n(n + 3)
= ( − )= ( − )= .
k(k + 1)(k + 2) 2 k(k + 1) (k + 1)(k + 2) 2 2 (n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2)
k=1 k=1
2. Soit n ∈ N∗ .
- Calcul de S1 . Posons P1 = aX 2 + bX + c. On a
Par suite,
1 1
P1 (X + 1) − P1 (X) = X ⇔ 2a = 1 et a + b = 0 ⇔ a = et b = −
2 2
X2 X X(X − 1)
⇐ P1 = − = .
2 2 2
Mais alors,
n n
X X n(n + 1)
k= (P1 (k + 1) − P1 (k)) = P1 (n + 1) − P1 (1) = .
2
k=1 k=1
13
- Calcul de S2 . Posons P2 = aX 3 + bX 2 + cX + d. On a
1 1 1
P2 (X + 1) − P2 (X) = X 2 ⇔ 3a = 1 et 3a + 2b = 0 et a + b + c = 0 ⇔ a = et b = − et c =
3 2 6
X3 X2 X X(X − 1)(2X − 1)
⇐ P2 = − + = .
3 2 6 6
Mais alors,
n n
X
2
X n(n + 1)(2n + 1)
k = (P2 (k + 1) − P2 (k)) = P2 (n + 1) − P2 (1) = .
6
k=1 k=1
- Calcul de S3 . Posons P3 = aX 4 + bX 3 + cX 2 + dX + e. On a
P3 (X + 1) − P3 (X) = X 3 ⇔ 4a = 1, 6a + 3b = 0, 4a + 3b + 2c = 0 et a + b + c + d = 0
1 1 1
⇔ a = , b = − , c = et d = 0
4 2 4
X4 X3 X2 X 2 (X − 1)2
⇐ P3 = − + = .
4 2 4 4
Mais alors,
n n
X X n2 (n + 1)2
k3 = (P3 (k + 1) − P3 (k)) = P3 (n + 1) − P3 (1) = .
4
k=1 k=1
- Calcul de S4 . Posons P4 = aX 5 + bX 4 + cX 3 + dX 2 + eX + f . On a
n n
X
4
X n(n + 1)(6n3 + 9n2 + n − 1)
k = (P4 (k + 1) − P4 (k)) = P4 (n + 1) − P4 (1) = .
30
k=1 k=1
14
∀n ∈ N∗ ,
n(n+1) n(n+1)(2n+1) Pn 2 2
, k=1 k 3 = n (n+1) = ( nk=1 k)2
Pn Pn 2
P
k=1 k = 2 , k=1 k = 6 4
3 2
et nk=1 k4 = n(n+1)(6n 30+9n +n−1) .
P
3. Soit n ∈ N∗ .
On rappelle que
a−b
∀(a, b) ∈]0, +∞[2 , arctan a − arctan b = arctan 1+ab .
1 (k + 1) − k
arctan = arctan = arctan(k + 1) − arctan k.
k2 + k + 1 1 + k(k + 1)
Par suite,
n n
X 1 X π
arctan 2 = (arctan(k+1)−arctan k) = arctan(n+1)−arctan 1 = arctan(n+1)− .
k +k+1 4
k=1 k=1
4. Soit n ∈ N∗ .
Pour k entier naturel non nul donné, on a
2 (k + 1) − (k − 1)
arctan = arctan = arctan(k + 1) − arctan(k − 1).
k2 1 + (k − 1)(k + 1)
Par suite,
n n n n
X 2 X X X
arctan 2 = (arctan(k + 1) − arctan(k − 1)) = arctan(k + 1) − arctan(k − 1)
k
k=1 k=1 k=1 k=1
n+1
X n−1
X
= arctan k − arctan k = arctan(n + 1) + arctan n − arctan 1 − arctan 0
k=2 k=0
π
= arctan(n + 1) + arctan n − .
4
Exercice 24 (I). Calculer les sommes suivantes :
1. (**) 1⩽i<j⩽n 1.
P
2. (**) et 1⩽i<j⩽n j .
P P
1⩽i,j⩽n j
3. (*) 1⩽i,j⩽n ij .
P
15
2. Soit n ∈ N∗ .
n n n n
!
X X X X X n(n + 1) n2 (n + 1)
j= j = nj = n j = n. = .
2 2
1⩽i,j⩽n j=1 i=1 j=1 j=1
n j−1 n n n
!
X X X X X X
2
j= j = (j − 1)j = j − j
1⩽i<j⩽n j=2 i=1 j=2 j=2 j=2
n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1) n(n + 1) 2n + 1
=( − 1) − ( − 1) = ( − 1)
6 2 2 3
n(n + 1)2
= .
6
3. Soit n ∈ N∗ .
X X X n2 (n + 1)2
ij = ( i)( j) = .
4
1⩽i,j⩽n 1⩽i⩽n 1⩽j⩽n
4. Soit n ∈ N∗ .
n n n n
n(n + 1)(2n + 1) 2
X X X X X
2 2 2 2 2 2
h k = (h k )=( k )( h )= .
6
1⩽h,k⩽n h=1 k=1 k=1 h=1
n X n n n
X X X X n2 (n + 1)(6n3 + 9n2 + n − 1)
h4 = ( h4 ) = nh4 = n h4 = ,
30
1⩽h,k⩽n h=1 k=1 h=1 h=1
Par suite,
lim un = −1.
n→+∞
n
! n
n
X X 1 X ai X ai X ai aj X ai aj
ai = = + ( + )=n+ ( + )
aj aj ai aj ai aj ai
i=1 j=1 1⩽i,j⩽n i=1 1⩽i<j⩽n 1⩽i<j⩽n
16
Pour x > 0, posons alors f (x) = x + x1 . f est dérivable sur ]0, +∞[ et pour x > 0, f ′ (x) = 1 − x12 =
(x−1)(x+1)
x2
. f est donc strictement décroissante sur ]0, 1] et strictement croissante sur [1, +∞[. f admet
ainsi un minimum en 1. Par suite,
1
∀x > 0, f (x) ⩾ f (1) = 1 + = 2.
1
(Remarque. L'inégalité entre moyenne géométrique et arithmétique permet aussi d'obtenir le résultat :
r
1 1 1
(x + ) ⩾ x. = 1.)
2 x x
On en déduit alors que
n n
X X 1 X n2 − n
ai ⩾n+ 2=n+2 = n2 .
aj 2
i=1 j=1 1⩽i<j⩽n
Exercice 26 (**). Soit (un )n∈N une suite arithmétique ne s'annulant pas. Montrer que pour tout
entier naturel n, on a nk=0 uk u1k+1 = u0n+1
un+1 .
P
uk+1 .
r uk+1 −uk 1 1
uk uk+1 = uk uk+1 = uk −
Si r ̸= 0, on obtient u0 un+1 ,
(n+1)
et si r = 0 (et u0 ̸= 0), u est constante et le résultat est
Pn 1
k=0 uk uk+1 =
immédiat.
(**). Calculer limn→+∞ k=1 12 +22 +...+k2 .
Pn 1
Exercice 27
Par suite,
2a + 2b + c = 0 a=6
(∗) ⇐ 3a + b + c = 0 ⇔ b=6 ,
a=6 c = −24
et donc,
n n n n
!
X 6 X 1 X 1 X 1
∀n ∈ N∗ , =6 + −4 .
k(k + 1)(2k + 1) k k+1 2k + 1
k=1 k=1 k=1 k=1
Ensuite, d'après l'exercice ??, quand n tend vers +∞, nk=1 k1 = ln n + γ + o(1) puis
P
17
n n+1
X 1 X1 1
= = Hn+1 −1 = −1+ln(n+1)+γ+o(1) = ln n+ln 1 + +γ−1+o(1) = ln n+γ−1+o(1).
k+1 k n
k=1 k=2
Enn,
n 2n+1 n
X 1 X 1 X 1 1
= −1 + − = −1 + H2n+1 − Hn
2k + 1 k 2k 2
k=1 k=1 k=1
1 1 1 1
= ln(2n + 1) + γ − (ln n + γ) − 1 + o(1) = ln 2 + ln n + ln 1 + + γ − ln n − γ − 1 + o(1)
2 2n 2 2
1 1
= ln n + ln 2 + γ − 1 + o(1)
2 2
Finalement, quand n tend vers +∞, on a
n
X 1 1 1
= 6 ln n + γ + ln n + γ − 1 − 4 ln n + ln 2 + γ − 1 = 6(3−4 ln 2)+o(1).
12 + 22 + ... + k 2 2 2
k=1
Donc,
= 6(3 − 4 ln 2).
Pn 1
limn→+∞ k=1 12 +22 +...+k2
√ √
Correction 28. Pour n ∈ N∗ , on a et donc 0 ⩽√ nun ⩽ 21 un + n12 . Comme la série
1 2
un − n
terme général 12 un + n12 converge, la série de terme général nun converge.
Exercice 29 (***). Soit (un )n∈N une suite de réels positifs. Trouver la nature de la série de terme
général vn = (1+u1 )...(1+u
un
n)
, n ⩾ 1, connaissant la nature de la série de terme général un puis en calculer
la somme en cas de convergence.
Correction 29. Pour n ⩾ 2, vn et d'autre part
un +1−1 1 1
= (1+u1 )...(1+un ) = (1+u1 )...(1+un−1 ) − (1+u1 )...(1+un )
1
v1 = 1 − 1+u 1
. Donc, pour n ⩾ 2
(somme télescopique).
Pn 1
k=1 vk =1− (1+u1 )...(1+un )
Si la série de terme général un converge alors limn→+∞ un = 0 et donc 0 < un ∼ ln(1 + un ). Donc
n→+∞
la série de terme général ln(1 + un ) converge ou encore la suite (ln ( nk=1 (1 + uk )))n⩾1 converge vers un
Q
certain réel ℓ. Mais alors la suite ( nk=1 (1 + uk ))n⩾1 converge vers le réel strictement positif P = eℓ .
Q
Exercice 30 (****). Soit (un )n∈N une suite de réels strictement positifs telle que la série de terme
général un diverge.
Pour n ∈ N, on pose Sn = u0 + ... + un . Etudier en fonction de α > 0 la nature de la série de terme
général (Sunn)α .
Correction 30. Etudions tout d'abord la convergence de la série de terme général Sn .
un
18
0< un
∼
Sn n→+∞ − ln 1 − un
Sn = ln Sn−1
Sn = ln(Sn ) − ln(Sn−1 ).
Par hypothèse, P limn→+∞ Sn = +∞. On en déduit que la série de terme général ln(Sn ) − ln(Sn−1 ) est
divergente car nk=1 ln(Sk ) − ln(Sk−1 ) = ln(Sn ) − ln(S0 ) → +∞. Dans ce cas, la série de terme
n→+∞
général Sunn diverge ce qui est aussi le cas si Sunn ne tend pas vers 0.
Donc, dans tous les cas, la série de terme général Sunn diverge.
Si α ⩽ 1, puisque Sn tend vers +∞, à partir d'un certain rang on a Snα ⩽ Sn et donc Sunnα ⩾ Sunn . Donc,
si α ⩽ 1, la série de terme général Sunnα diverge.
Si α > 1, puisque la suite (Sn ) est croissante,
Sn −Sn−1
,
un
R Sn dx dx 1 1 1
0< α
Sn = α
Sn = Sn−1 α
Sn ⩽ xα = α−1 α−1
Sn−1
− α−1
Sn
Correction 31. Pour tout entier naturel non nul n, 0 < 2p np−1 =
1 Pn 1 Pn 1
k=1 (2n)p ⩽ k=1 (n+k)p ⩽
k=1 np = np−1 et la série de terme général un converge si et seulement si p > 2.
Pn 1 1
a+1 −1
un+1 n+1 1 1 a+1 1 a 1
,
un = a+n+1 = 1+ n 1+ n = 1+ n 1− n +O n2
= 1− n +O n2
n→+∞ n→+∞
19